LA336 Structure
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1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1 Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.2 Hypothèses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4 Idées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2
5.2 Flexion plane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
2.1 Hypothèses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1 Introduction
1.1 Objectifs
On cherche à obtenir des solutions approchées des problèmes d’élasticité. Pour cela, nous
allons procéder à la mise en place de nouvelles formulations des problèmes.
1.2 Hypothèses
– statique
– hypothèse des petites perturbations
– élasticité linéaire
– pas d’effets thermiques
1.4 Idées
On veut trouver une bonne approximation des solutions.
La Fig.1.1 illustre le fait que la fonction g soit la fonction affine qui minimise la distance
RL
entre f et g : d = 0 (f − g)2 . Pour construire une solution approchée avec cette méthode, il
faut se donner :
– la forme de la solution, ici : g : x 7→ a · x + b ;
– une norme dans l’espace de la solution considérée.
4
LA-336 : Modélisation des structures Année 2006-2007
– liaison : (
u = ud sur ∂1 Ω
u pour assurer les hypothèses du milieu continu
– comportement :
σ =K ·ε
u∗ = 0 sur ∂1 Ω
∅
On note : u∗ ∈ Uad qui est un espace vectoriel de dimension infinie.
Propriété 2.2 Soit u0 un champ de déplacement cinématiquement admissible. Alors tous les
autres champs de déplacement cinématiquement admissibles sont de la forme :
u = u0 + u∗ , u∗ ∈ Uad
∅
Un champ σ ∗ est dit statiquement admissible à zéro s’il vérifie les conditions d’équilibre
sous charge nulle :
∗
div(σ ) = 0 dans Ω
∗
σ symétrique
σ ∗ · n = 0 sur ∂ Ω
2
∅
On note : σ ∗ ∈ Sad qui est un espace vectoriel de dimension infinie.
σ 1 − σ 2 = σ ∗ ∈ Sad
∅
Propriété 2.4 Soit σ 0 un champ de contraintes statiquement admissible. Alors tous les autres
champs de contraintes statiquement admissibles sont de la forme :
σ = σ 0 + σ ∗ , u∗ ∈ Sad
∅
q Z 1/2
−1
∀σ ∈ S, kσk = (σ|σ) == T r σ · K · σ dΩ (1.2)
Ω
∅ ∅
Théorème 2.1 Soient u∗ ∈ Uad et σ ∗ ∈ Sad . Alors, on a la relation :
Z
(σ ∗ |K · ε(u∗ )) = T r σ ∗ · ε(u∗ ) dΩ = 0
(1.3)
Ω
∗R ∗ ) dΩ =
R ∗ ∗ R ∗ 1 ∗ ∗
Démonstration: Ω T r σ · ε(u σ
Ω ij · ε ij dΩ = σ ·
Ω ij 2 u i,j + u j,i dΩ
Ce qui nous donne, en exploitant la symétrie de σ ∗ : Ω T r σ ∗ · ε(u∗ ) dΩ = Ω σij
R R ∗ ∗
· ui,j dΩ
Ensuite, on intègre par partie pour obtenir :
Z Z Z
∗ ∗ ∗ ∗ ∗
· nj )u∗i dS
T r σ · ε(u ) dΩ = σij,j · ui dΩ + (σij
Ω Ω ∂Ω
Cette nouvelle formulation est globale, car elle fait intervenir tout le domaine dans l’ex-
pression de la norme.
Z Z Z
1 −1
Ψ(u, σ) = T r σ · K · σ dΩ + T r ε · K · ε dΩ − T r σ · ε dΩ
2 Ω Ω Ω
Conséquences du découplage
min {Ψ(u, σ), u ∈ Uad , σ ∈ Sad } = min {Ep(u), u ∈ Uad } + min {Ec(σ), σ ∈ Sad } (1.7)
On peut donner les explications suivantes quant-à l’énergie potentielle du champ de dépla-
cement u :
Z Z Z
1
Ep(u) = T r ε · K · ε dΩ − f d · u dΩ − F d · u dS
2
| Ω {z } |Ω {z ∂2 Ω }
1 2
u = uex + λ · u∗ (1.8)
Cette équation est valable :
– pour toute amplitude λ ;
d [Ep(uex + λ · u∗ )]
(λ = 0) = 0 (1.9)
dλ
Ceci revient à écrire la relation suivante, qui équivaut à la formulation vue au premier
semestre.
∗ dΩ − ∗ dΩ − ∗ dS = 0
R R R
Ω T r(ε ex
· K · ε f
Ω d · u ∂2 Ω F d · u
Démonstration:
λ2
Z Z
1 ∗ ∗ ∗
Ep(uex + λ · u = T r εex · K · εex dΩ + Tr ε · K · ε dΩ
2 Ω 2 Ω
Z Z Z Z Z
+λ T r εex · K · ε∗ dΩ− f d ·uex dΩ− F d ·u∗ dS−λ f d · u∗ dΩ − F d · u∗ dS
Ω Ω ∂2 Ω Ω ∂2 Ω
On dérive cette équation par rapport à λ puis on prend la valeur de l’expression obtenue,
pour λ = 0. On obtient bien l’expression encadrée ci-dessus.
Propriété 4.2
kσ − K · εk2 = kσ ex − σk2 + kσ ex − K · ε(u)k2 (1.11)
Démonstration: (
σ ∗ = σ ex − σ
u∗ = uex − u
On a : K · ε(u∗ ) = σ ex − K · ε(u)
On poursuit cette démonstration en utilisant la propriété d’orthogonalité suivante :
Z
T r(σ ∗ · ε(u∗ ) dΩ = 0
Ω
kσ ex − σ̃k kσ − K · ε(u)k
= (1.12)
kσ̃k kσ + K · ε(u)k
3
L 3
1 2s 2 2 1 2L 2 2
Ec(a) = f +a ·s−f ·a·s +f ·L·δ−a·δ = f + a · L − f · a · L +f ·L·δ−a·δ
2 · ES 3 0 2 · ES 3
(1.14)
On cherche ensuite le minimum de Ec :
dEc L f · L2
= ·a− −δ =0 (1.15)
da ES 3 · ES
Soit :
f · L δ · ES f · L δ · ES
a= + ⇒ Nex = −f · s + (1.16)
2 L 2 L
Ceci nous permet de déterminer εex et ainsi uex :
f s2
f ·L δ
uex = − · + + s + N (0) (1.17)
ES 2 2 · ES L
L’équation 1.17 permet également de vérifier que u(L) = δ.
2. Bernoulli : (
θ = dv
ds
2
M = EI ddsv
dM ∗ dT ∗
∗ ∗
Sad = (T (s), M (s)) régulier, ∀s ∈ [0, L], + T = 0, +p=0
dS dS
– propriété d’orthogonalité :
Z L
T ∗ · γt∗ + M ∗ · χ∗f ds = 0
0
– énergie potentielle :
Z L 2 2 Z L
1 dN dθ
Ep(v, θ) = µS̃ −θ + EI ds − p · v ds
2 0 ds ds 0
– énergie complémentaire :
T2 M2
Z
1
Ec(T, M ) = L + ds − M (L) · α
2 0 µ·s EI
1 Définitions
Un treillis est un assemblage de poutres :
– liées entre elles par des rotules ;
– chargées de telle manière qu’elle ne travaille qu’en traction-compression.
On étudie le cas où seules les rotules sont soumises à des efforts et des déplacements
imposés.
Remarque : Dans un premier temps, on ne traite que les déplacements imposés nuls.
15
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Calcul de εα
i0 j 0 = −ui + lα · N ij + uj = lα · N ij + (uj − ui )
C’est à dire que :
2
i0 j 0 = lα2 + uj − ui + 2 · lα · N ij · (uj − ui )
Autrement dit :
2
(lα + ∆lα )2 = lα2 + uj − ui + 2 · lα · N ij · (uj − ui )
1 N ij · (uj − ui )
εα = ·2· (2.4)
2 lα
5
1X
ed = Eα · Sα · lα · ε2α (2.5)
2
α=1
u1 −u
√ 2 +v1
– ε3 = 2·L
−u2
– ε4 = √
2·L
1 −u1
v√
– ε3 = 2·L
ES √ √
ed = 2 · u21 + u22 + (u1 − u2 + v1 )2 + 2 · u22 + (v1 − u1 )2 (2.7)
4·L
WF d = p · u1 + q · v1 (2.8)
On applique le théorème de l’énergie potentielle, qui dit que la solution du problème mini-
mise la valeur de Ep :
∂Ep
ES
√
∂u1 = 0
2·L
2 · u1 + (u1 − u2 + v1 ) − (v1 − u1) − p = 0
∂Ep ES
∂v1 = 0 ⇒ 2·L [(u − u2 + v1 ) − (v1 − u1)] − q = 0
∂Ep
ES
1 √
∂u2 = 0
2·L ·u 2 + (u1 − u2 + v1 ) + 2 · u2 − 0 = 0
On obtient un système linéaire de 3 équations à 3 inconnues, qui est très facile à résoudre,
si le problème est bien posé.
ε=B·u (2.9)
Avec B une matrice de dimension b × (2N − L).
On peut ensuite écrire :
1
ed = εT · ∆ · ε (2.10)
2
Avec la matrice ∆ qui s’écrit comme le produit de trois matrices diagonales ∆ = E · S · L, telle
que :
– E = diag (Eα )α∈{1,...,b}
– S = diag (Sα )α∈{1,...,b}
– L = diag (Lα )α∈{1,...,b}
Alors l’équation 2.10 peut s’écrire sous la forme :
1
ed (u) = · (B · u)T · ∆ · (B · u)
2
Ce qui nous donne, en effectuant la transposition, et en regroupant habilement les facteurs :
1 T
ed (u) = · u · (B T · ∆ · B) · u
2
En notant K la matrice de rigidité du problème, telle que : K = (B T · ∆ · B), on obtient
une nouvelle expression de l’énergie de déformation :
1 T
ed (u) = ·u ·K ·u (2.11)
2
Il nous reste ensuite à écrire le travail des efforts extérieurs WF d . Pour cela, on note F le
vecteur des efforts généralisé. On obtient :
WF d = F T · u (2.12)
∂Ep(uex + λu∗ )
∀u∗ ∈ Uad
∅
, =0 (2.13)
∂λ λ=0
Par ailleurs, on a : Ep(uex + λu∗ ) = a + b · λ + c · λ2 . On retrouve toujours cette forme pour
l’expression de Ep. On peut alors transformer l’équation 2.13 en :
∂Ep
=b=0
∂λ λ=0
∅
C’est à dire :∀u∗ ∈ Uad , b = 0. En développant le calcul de Ep(uex + λu∗ ), on a :
1 ∗
· u t · K · uex + uTex · K · u∗ − F T · u∗ = 0
b=
2
Comme K est symétrique, on obtient :
u∗ · (K · uex − F ) = 0
Ce qui revient en fait à résoudre le système linéaire :
K · uex = F (2.14)
Brégulière ⇔ Krégulière
B · u = 0 ⇒ u = 0)
Ainsi :
K · u = 0 ⇒ uT · K · u = 0 ⇒ (B · u)T · ∆ · (B · u) = 0
Considérons alors le problème suivant : xT · ∆ · x avec ∆ symétrique, définie, positive.
Alors cela revient à dire que x = 0. Ce qui signifie que, dans notre cas précis, B · u = 0,
et donc par conséquent : x = 0. C’est à dire que :
(B régulière) ⇒ (K régulière)
∆ · (B · u) = 0 ⇒ bT · ∆ · B · u = 0 ⇒ K · u = 0 ⇒ u = 0
Ainsi :
(K régulière) ⇒ (B régulière)
Autres exemples
Les autres exemples dévelloppés en cours ne seront pas traités ici. Mentionnons simplement
que pour assurer une matrice B régulière, il faut supprimer tout problème de mouvement de
solide rigide.
– on ne peut tirer aucune équation d’admissibilité statique supplémentaire pour les noeuds
3 et 4, qui sont à déplacement imposé.
Bilan
L’espace des champs d’effort statiquement admissible est l’ensemble des champs (Ni )i∈{1,2,3,4,5}
qui vérifie :
N3 N5
N1 +
√
2
− √
2
=p
N3 N5
√
2
+ √
2
=q
N2 N3
− − N4 = 0
√ √
2 2
On peut donc tout écrire en fonction de deux paramètres seulement :
√
N1 = p + q − 2 · N3
√
N2 = N3 + 2 · N4
N3 = N3
N4 = N4
√
N5 = 2 · q − N3
1
ed · N T · M · N (2.18)
2
N =E·S·ε=E·S·B·u
Lorsqu’on applique le théorème de l’énergie potentielle, on doit résoudre le système linéaire
K · u = F . Or :
K = BT · E · S · L · B = BT · L · E · S · B
C’est à dire : E · S · B · u = N . Soit en fait : B T · L · N = F . Ce système linéaire correspond
à celui qu’on a écrit sur les noeuds. Pour trouver la solution, on a donc à résoudre :
NT · M · N
min (2.19)
B T ·L·N =F
1 Introduction
A la base, on a un problème de mécanique des milieux continus classique :
– formulation du problème ;
– existence et unicité de la solution ;
– expliciter la solution.
En général, on est incapable de trouver la solution analytique du problème. On cherche
donc une solution approchée au problème :
– basées sur les théorèmes de l’énergie ( Navier - 1810 , Rayleigh - 1870) ;
– bases mathématiques ( Riesz & Galerkin - 1910) ;
– 1 er calcul par éléments finis ( Argyris - 1954, aéronautique) ;
– code éléments finis : NASTRAN - 1963 ;
– estimation de l’erreur commise - depuis les années 1980.
Presque 100 % des codes industriels utilisent le théorème de l’énergie potentielle, délaissant
le théorème de l’énergie complémentaire, utilisé expérimentalement seulement.
∗ =U .
Remarque : dans ce cadre, il existe une unique solution au problème, et de plus : Uad ad
De plus, Uad possède une structure d’espace vectoriel.
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Z Z Z
1
Ep(u) = T r ε(u) · K · ε(u) dV − f d · u dV − F d · u dS
2 Ω Ω ∂2 Ω
Φ = (Φ1 , . . . , ΦN )
N N
Z " ! !#
1 X X
ed = · Tr ui · ε(Φi ) ·K · ui · ε(Φi ) dV (3.2)
2 Ω i=1 i=1
N N Z
1 XX
ed = · ui · uj · T r ε(Φi ) · K · ε(Φj ) dV
2
i j=1 |Ω {z }
Kij
N N N
1 XX X
Ep(uh ) = ui · uj · Kij − u i · Fi (3.3)
2
i=1 j=1 i=1
On se donne alors :
.. ..
. u1 .
K=
; uh = .. ; F =
Kij . Fi
.. ..
. uN .
1 T
· u · K · u − FT · u
ed = (3.4)
2
La solution du problème de minimisation de l’énergie de déformation exprimée en 3.4
conduit à la résolution du système linéaire : K · u = F , avec K une matrice symétrique, définie
et positive (condition très utile pour la résolution, voir le cours de LA311 )
Vocabulaire : K est dite matrice de rigidité et F est dit vecteur d’effort généralisé.
∂Ep(uh + λ · u∗h )
∀u∗h ∈ Uh∅ , =0 (3.5)
∂λ λ=0
On exprime l’énergie potentielle :
Z Z Z
1
Ep(uh +λ·u∗h ) = · T r ε(uh + λ · u∗h ) · K · ε(uh + λ · u∗h ) dV − f d ·(uh +λ·u∗h ) dV − F d ·(uh +λ·u∗h ) d
2 Ω Ω ∂2 Ω
Fig. 3.1 – Projection de la solution exacte sur un sous espace de recherche de solution approchée
Le minimum de ku∗h − uex k est obtenu pour u∗h = uh , qui est en fait le projeté de uex sur
Uh .
Remarque : Un des points clé de la méthode est de choisir des fonctions des formes Φi qui
prennent une valeur non-nulle dans une partie restreinte de Ω. Ceci a pour conséquence de
faire apparaı̂tre beaucoup de zéros dans K. La matrice de rigidité ainsi créée est dite creuse
et même bande.
N
( )
X
Uh = uh régulier , ∀x ∈ [0, l], uh (x) = ui · ϕi (x)
i=1
Énergie de déformation
On cherche ensuite à trouver Kij , le terme de la matrice de rigidité globale. Pour cela, on
écrit l’énergie de déformation :
" N
!#2 N
! N
Z l Z l
1 d X 1 X X
ed = ES · ui · ϕi (x) dx = ES · ui · ϕ0i (x) uj · ϕ0j (x) dx
2 0 dx 2 0
i=1 i=1 j=1
On peut réécrire cette expression de manière plus simple, en sortant les termes constants
de l’intégrale. On obtient :
N N Z l
1 XX 0 0
ed = u · u · ES · ϕ (x) · ϕ (x) dx
i j i j
2
|0
i=1 j=1 {z }
Kij
Soit en fait :
T
..
u1 . u1
1 . 1 T
ed = · ...
· Kij · .. = · u · K · u (3.13)
2
..
2
uN . uN
N N
! !
Z l X X
WF d = fd · ui · ϕi (x) dx + Fd · ui · ϕi (l)
0 i=1 i=1
N
X Z l
WF d = ui · fd · ϕi (x) dx + Fd · ϕi (l)
i=1 0
| {z }
Fi
Fig. 3.3 – Fonctions des formes de base utilisées dans cet exemple
(
uh (x) = N
P
i=1 ui · ϕi (x)
uh (xj ) = uj (déplacement nodal)
N Z xi 2
1X duh
ed = ES dx
2 xi−1 dx
i=1
On peut écrire cette expression de manière simplifiée, en utilisant :
duh ui − ui−1
= ui−1 · ϕ0i−1 (x) + ui · ϕ0i (x) = (3.15)
dx [xi−1 ,xi ] li
xi 2
ui − ui−1
Z
1 ES 2
ui + u2i−1 + 2 · ui · ui
edi = ES dx =
2 xi−1 li 2 · li
On peut a nouveau écrire cette expression sous forme matricielle.
!T ! !
1 1 ui−1 ES 1 −1 ui−1
edi = · uTi · Ki · ui = · · · · (3.16)
2 2 ui li −1 1 ui
On assemble ensuite toutes les matrices élémentaires crées pour construire la matrice de
rigidité globale du problème.
p qK1
x
py qK2
qK3
K=
e x py
x y
..
.
La matrice K e ainsi créée est de dimension (N +1)×(N +1), associée au vecteur déplacement
(u0 , . . . , uN ). Les conditions aux limites imposent u0 = 0, ce qui nous permet de supprimer la
première ligne et la première colonne de la matrice brute K e : on obtient la matrice de rigidité
globale K.