Niveau de chantier *Les aberrations de l’optique sont les Le cercle horizontal (ou limbe) est la

est un instrument optique sert a mesurer différents défauts des lentilles et groupes graduation du théodolite sur laquelle
des distances de Lentilles l'opérateur lit les angles horizontaux. Il
Les éléments constitutifs d’un niveau Contrôle et réglage du niveau est lié au socle de l'appareil mais peut
sont les suivants : 1) Réglage de la nivelle aussi pivoter sur lui-même de manière à
- 1. Embase - 7. Oculaire 2) Réglage du réticule régler le zéro des graduations sur une
3) Réglage de l’axe direction donnée
- 2. Vis calantes (3 vis) - 8. Anneau
4) Réglage de niveau Le double retournement
amovible- 3. Rotation lente -
- 4. Mise au point sur l’objet - 2-LE THÉODOLITE OPTICO- C’est une manipulation consistant en un
- 5. Objectif - 11. Cercle horizontal MÉCANIQUE demi-tour simultané de la lunette et de
- 6. Viseur d’approche rapide - Un théodolite est un appareil permettant L’alidade Cette technique de mesure
12. Nivelle sphérique de mesurer des angles horizontaux et des permet d'éliminer certaines erreurs
angles verticaux systématiques et de limiter les fautes de
Mise en station d’un niveau : Principe de fonctionnement : lecture
Le niveau n’étant pas (ou très rarement) Pratiquement, on effectue :
stationné sur un point donné, le trépied  (P) : axe principal, il doit être  une lecture en cercle gauche
est posé sur un point quelconque. vertical après la mise en station du (cercle vertical de l'appareil à
L’opérateur doit reculer après avoir théodolite et doit passer par le centre gauche de l'opérateur, plus
positionné le trépied afin de s’assurer de de la graduation horizontale (et le généralement en position de
l’horizontalité du plateau supérieur. point stationné). référence) ;
Lorsque le plateau est approximativement  (T) : axe secondaire (ou axe des  un double retournement ;
horizontal, l’opérateur y fixe le niveau. tourillons), il est perpendiculaire  une nouvelle lecture du même
Le calage de la nivelle sphérique se fait à (P) et doit passer au centre de angle en cercle droite
au moyen des vis calantes, Ce calage la graduation verticale. HCD HCG + 200
n’est pas très précis car la nivelle  (O) : axe optique (ou axe de L'angle horizontal Hz mesuré vaut alors :
sphérique est d’une sensibilité visée), il doit toujours être  si
relativement faible perpendiculaire à (T), les trois HCD≥200gon
axes (P), (T) et (O) devant être  si
La lunette concourants. H CD≤200gon
C’est une lunette composée d’un oculaire  L'alidade : c’est un ensemble
(o), un objectif(b), un réticule (r)
Terminologie des mesures
mobile autour de l’axe principal d’angles horizontaux :
*l’objectif (b) est un système optique (P) comprenant le cercle vertical,
fixe convergent à grande distance focale la lunette, la nivelle torique 1. Lecture simple : HAB = LB – LA
qui fournit une image virtuelle renversée d’alidade et les dispositifs de
de l’objet visé lecture 2. Séquence : On appelle séquence un
* l’oculaire (o) est un ensemble de  Le cercle. Il est solidaire de la ensemble de (n + 1) lectures
lentilles, dont certaines sont mobiles, qui lunette et pivote autour de l’axe effectuées à partir d'une même
permet d’agrandir et de redresser l’image des tourillons (T). station sur n directions différentes
virtuelle de l’objet.  Le cercle horizontal ou avec la même position des cercles
* Le réticule (r) est une plaque de verre limbe(graduation horizontale). Il horizontaux et verticaux, le contrôle
sur laquelle sont gravées des lignes est le plus souvent fixe par de fermeture sur la référence et la
définissant l’axe optique rapport à l’embase mais il peut répercussion sur les n lectures de
* L’axe optique est la droite joignant la être solidarisé à l’alidade par un l'écart de fermeture sur la référence
croisée des fils du réticule et le centre système d’embrayage
optique de l’objectif.  la fermeture de la séquence :
Les caractéristiques d’une lunette:
Mise en station Fs = | LR1 – LR2 |
La mise en station d’un théodolite  la moyenne sur la référence :
*Le grossissement G est défini comme le consiste à caler l’axe principal à la
rapport entre l’angle sous lequel on voit L R = (L R1 + L R2)/2
verticale d’un point de station donné  la lecture sur chaque point :
un objet 1. Mise à hauteur du trépied
à travers l’objectif et l’angle sous lequel il Lj = Lj – L R
Calage grossier d'approche 3. Paire de séquences
est vu à l’œil nu. 2. Calage grossier au moyen de la
* La clarté d’une lunette est le rapport Une paire de séquence est l'association de
nivelle sphérique deux séquences successives avec un
entre l’éclairement obtenu à travers 3. Calage fin dans une direction au
l’optique et celui obtenu à l’œil nu. décalage de l'origine du limbe, le
moyen de la nivelle torique retournement de la lunette et
* Le champ est la partie de l’espace 4. Calage dans toutes les directions
visible à travers la lunette l’inversion du sens d'observation.
au moyen de la nivelle torique Cette méthode permet de minimiser
* Le pouvoir séparateur, ou acuité
visuelle, est l’angle minimal à partir 3- LES ANGLES certaines erreurs systématiques
duquel deux points peuvent être HORIZONTAUX Généralement, l’opérateur effectue une
distingués. séquence en CG dans le sens horaire de
Le cercle horizontal : rotation de l'appareil puis effectue un
double retournement et enfin effectue la -la déviation d’un élément peut être permet de déterminer la dénivelée H
séquence en CD dans le sens entre la station T d’un théodolite et un
calculée à l’aide de la formules suivante :
trigonométrique. point P visé.
d=h*∆α(en radians)
Pour une seule paire de séquences on
-pour contrôler l’horizontalité d’un HTP = ht + Di.cosV – hv
décale l'origine du limbe de 100 gon ; le On en déduit la distance horizontale Dh :
élément, on installe l’appareil à une
double retournement décale déjà l'origine DhTP = Di.sinV
distance égale des deux extrémités, puis
du limbe de 200 gon On en déduit la distance suivant la pente
on vise les extrémités de l’ouvrage et on
4. Tour d'horizon : Le tour d’horizon Dp : Dp =
lit la valeur des angles V1et V2 sur le
est le résultat final de la
cercle vertical de l’appareil
combinaison des observations
topographiques. L’ouvrage est Nivellement indirect avec un
angulaires (séquences) en une même
parfaitement vertical lorsque la lecture théodolite optico-mécanique :
station et rapportées à une même
de l’angle V est identique Cas où la distance suivant la pente Dp
référence
-l’inclinaison d’un élément peut être est mesurable : depuis le théodolite
5. Paire de séquences réduite :
stationné en S, l’opérateur vise la mire en
C’est une paire de séquences sans calculée à l’aide de la formules suivante :
interceptant la graduation correspondante
fermeture et sans décalage du limbe. C=D*∆V(en radians)
à la hauteur des tourillons ht de sorte que
On l’utilise enlever de détails ou pour MESURES STADIMÉTRIQUES :
la visée soit parallèle à la droite SA dont
la mesure d’angles uniques La stadimétrie est une méthode moins
L’opérateur a mesuré la longueur Dp.
LE CERCLE VERTICAL : précise que les précédentes. Elle permet
Il lit l’angle V correspondant, il mesure
LECTURE D’ANGLES VERTICAUX la mesure indirecte d’une distance
Dp et en déduit que : Dh = Dp.sinV
APPLICATION : horizontale en lisant la longueur
H = Dp.cosV
interceptée sur une mire par les fils
-le contrôle des constructions représente stadimétriques du réticule de visée. HA = HS + H
l’ensemble des opérations et des La distance horizontale peut s’exprimer L'écart type sur la dénivelée vaut :
techniques topographies utilisées pendant H2 = ht2 + hv2 + (Dp . sinV.V rad) 2 +
et après la réalisation d’un ouvrages pour par : (Dp . cosV) 2
s’assurer de respecter les formes et les Cas où si la distance suivant la pente
dimensions indiquées sur les plans Dp n.est pas mesurable :
d’exécutions Si V=100 Il faut calculer la distance horizontale Dh
de la station S à partir des lectures sur une
-pour contrôler la hauteur d’un mire posée en A (fig. 6.4.). Sur un
immeuble, on applique la formule Stadimétrie à angle constant :
tachéomètre optico-mécanique, ceci peut
suivante : Si l’angle est constant dans l’appareil
être effectué par stadimétrie avec une
utilisé, on a : Dh = K (m2 – m1) sin2 V.
h= D (tg (i1) +tg (i2)) précision médiocre .On détermine Dh par
 Précision obtenue sur la mesure
dans laquelle : stadimétrie à partir des lectures m1 , m2 et
de Dh avec un niveau :
D : distance horizontale entre la station et V. La dénivelée H est ensuite
Pour un niveau, V = 100 gon, d’où :
l’ouvrage déterminée par :
Dh = 100m2 – m1
I1= angle de site en visant le bas de
Le calcul de l'écart type sur Dh donne H = ht + Dh . cotan V – Lm
l’ouvrage Azimuts – Gisements :
permet d’obtenir : Dh2 = 2 (K .m )2
I2=angle de site en visant le haut de En topographie les mesures et les calculs
l’ouvrage m est l’écart type sur la connaissance
sont toujours orientés.
des lectures m : on peut l’évaluer au
-pour vérifier l’altitude d’un point mieux à 1 mm jusqu'à 35 m pour un  L’azimut H d’une direction est
niveau ou un théodolite classique. Ce qui l’angle compté de 0 gr à 400 gr
inaccessible, on applique les formules
implique que la précision sur Dh est de depuis une direction de référence, en
suivantes :
tournant dans le sens des aiguilles
HA=HR+m1+∆h1 l’ordre de 14 cm à 35m.
d’une montre
HA=HR+m2+∆h2 Précision sur la mesure de Dh avec un
théodolite : L’écart type sur Dh est  Gisements :est l’angle
-le contrôle de la verticalité est assez calculé à partir de l’expression générale : horizontal compris entre l’axe des Y
important lors de la réalisation des Dh = 100 (m2 – m1) sin2 V positif et la direction d’une ligne de
ouvrages en bâtiments et travaux publics Dh2 = 2 [ K m sin2V ] 2 + [ 2K (m2 – m1) visées, il est mesurées dans le sens
afin d’assurer une bonne conformité des aiguilles d’une montre
sinV cosV V rad ]2
Avec les plans d’exécution et de veiller à Comme K (m2 – m1) sin V = Dh /sinV, on  Méthode de calcul :
la qualité des ouvrages réalisés. obtient finalement : -Le calcul d’un gisement s’effectue de
-pour contrôler la verticalité d’un Dh 2 = 2 [ K m sin2V ] 2 + [ 2 Dh cotanV la manière suivante :
ouvrages, on vise le bas et le haut de V rad ]2  Calculer la valeur de ∆XA-B et
l’ouvrage et on lit la valeur, des angles α1 PRINCIPE DU NIVELLEMENT de∆YA-B entre les deux points A
et α2 sur le cercle horizontal de l’appareil INDIRECT : et B
topographique. L’ouvrage est *NIVELLEMENT INDIRECT  Situer de ∆XA-B et ∆YA-B sur les
parfaitement vertical si la lecture de TRIGONOMÉTRIQUE : cadrans
l’angle α est identique Le nivellement indirect trigonométrique
  Calculer la valeur de l’angle g à
l’aide de la formule suivante :
/
Tg(g)= ∆XA-B ∆YA-B ou

Tg(g)= ∆YA-B /∆X A-B

LEVE TACHEOMETRIQUE :
On distingue deux type de levés : levé
Planimétrique et levé altimétrique.
*Levé Planimétrique : les
méthodes de levé planimétrique les plus
simple sont :-par abscisse et ordonnées
-par rayonnement
*levé Altimétrique : c’est
l’ensemble des opérations permettant de
déterminer les altitudes et les dénivelés
par rapport au niveau moyen de la mer
Courbe de niveau : est une ligne
imaginaire joignant tous les points qui ont
la meme altitude, un ensemble de courbes
de niveau donne une représentation du
relief.
*Intervalle : distance horizontale mesure
entre de courbe de niveau
*Ligne de crete : endroit ou se fait le
partage des eaux
*talweg : Axe du fond d’une vallée
*pente douce : endroit ou CN sont
distancées
*pente abrupte : endroit ou les CN sont
rapprochées
*pente uniforme : endroit ou les CN sont
distancées également.
Interpolation des courbes de
niveau (CN) : à pour but de
déterminer l’altitude d’un points situé
entre deux courbes de niveau, il y deux
méthode : analitique ou graphique
Méthode analitique : est basé sur la
théorie des triangles semblables