2020 01 31 FE GuideExaminateur
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L’EXAMINATEUR
Rôle, fonctions, droits, devoirs
FCL 1010 : Les candidats à une autorisation d'examinateur devront faire la preuve :
(a) de connaissances et d’un cursus pertinent, ainsi que d'une expérience appropriée par rapport
aux privilèges d’un examinateur ;
(b) qu'ils n'ont fait l'objet d'aucune sanction au cours des 3 dernières années, et notamment d'aucune
suspension, limitation ou retrait d'aucune de leurs licences, qualifications ou autorisations … en
conformité avec le règlement de base et de ses règles de mise en œuvre.
Les bases du rôle du FE est d'accorder le bénéfice de l'épreuve que vous faites passer à tout
candidat qui atteint le niveau exigé et de le refuser à quiconque ne l'atteint pas.
DEVOIR DE REPRÉSENTATION
Le FE agit au nom de l'Autorité de surveillance (DSAC) afin de vérifier la conformité des
compétences requises par la Communauté européenne.
La communauté européenne est le garant de l’harmonisation des compétences, et non pas
seulement de l’intérêt immédiat du candidat ou de l’organisme de formation.
A priori, la confiance dans ce système vous impose de considérer le candidat conforme aux normes du
standard requis puisqu‘il est présenté par son instructeur.
Ceci dit, seul le constat réalisé, permet d’attribuer un résultat en rapport avec la performance du
candidat et non en fonction du fait qu’il a été présenté. Il est évident que les conditions de l’examen
ne sont pas celles vécues avec son instructeur et que, de toute façon, il devra dans sa vie de pilote
de faire face aux impondérables et d’assurer la sécurité du vol en toutes circonstances.
Le FE, digne de ce nom, n’est pas de rechercher, quoiqu’il constate, une issue favorable pour le
candidat au détriment des considérations de sécurité pour les tiers (qui pourraient être un jour les
proches du candidat). L'acharnement thérapeutique consistant à compléter l’instruction pendant un
examen, n'est pas acceptable.
A contrario, un standard de compétence est défini, l'exigence d'une performance très supérieure au
niveau recherché n'est pas digne non plus d'un examinateur.
L'échec du candidat doit donc être prononcé lorsque c'est nécessaire. C'est à la fois une protection
des tiers et un retour d'expérience qui sera utilisé par tous : le candidat, ses formateurs, son
organisme de formation et l’Autorité de surveillance.
Seule une attitude équitable justifie le rôle de l'examinateur dans la chaîne des opérations de
régulation et de contrôle menant à la licence.
Pour “proximité” :
FCL 1005 : Les examinateurs ne pourront conduire :
(a) des épreuves pratiques ou des évaluations de compétences pour la délivrance d'une licence,
d’une qualification ou d'une autorisation à des candidats
(1) auxquels ils ont dispensé une instruction au vol pour la licence, la qualification ou
l'autorisation pour laquelle les candidats passent l'examen pratique ou l'évaluation de compétences
(maxi autorisé 25% de la formation standard soit 11 h 15) ; ou
(2) lorsqu'ils sont à l'origine d'une recommandation pour l'examen pratique d’un candidat,
conformément au paragraphe FCL.030, point b) ;
(b) des épreuves pratiques, des contrôles de compétences ou des évaluations de compétences,
lorsqu'ils sentent que leur objectivité peut être affectée.
Au-delà de ce seul aspect réglementaire, il faut considérer tous les cas de proximité qui pourraient
créer un doute sur l’impartialité de l’examinateur : relations de parenté, hiérarchie, etc. sont à
proscrire et sont un déclencheur de refus de l’examen. Ce n’est qu’une question d’éthique.
Il n’est pas évident d'admettre que l’on puisse être influencé, mais prendre conscience qu’au-delà
de cette volonté de transparence, tout humain évalue inconsciemment, et quelquefois de façon
subjective, les personnes avec qui nous sommes en relation.
Deux attitudes sont donc à éviter :
• La complaisance, attitude qui entraînerait un résultat d'examen plus favorable que mérité.
• La sévérité excessive dans un but de protection (ou surprotection) du candidat, notamment
dans le cas d'une filiation directe.
Par ailleurs, il est souhaitable que l'équité de traitement des candidats ne puisse pas être mise en
doute, notamment par des tiers soi-disant de bonne foi.
Si le FE pressenti juge qu’il ne souhaite pas procéder à cet examen, il en informe la DSAC qui l’a
désigné en précisant qu’il rentre dans les critères du FCL.1005. La DSAC recherchera alors un autre
examinateur, ou confirmera votre légitimité à faire passer cet examen.
MISES EN GARDE
Il va sans dire que l'examinateur qui pratique des examens litigieux met en cause son intégrité et
peut voir son autorisation suspendue ou retirée.
Enfin, il ne faut pas oublier que le FE est personnellement désigné pour chaque mission : aucun
remplacement d’un FE au pied levé ne peut se faire sans accord préalable de la DSAC qui l'avait
mandaté.
Base documentaire RSFE / Edition 5 - Février 2018 - Guide de l'examinateur pour la licence de pilote privé avion
© Commission formation FFA
Janvier 2018. Guide perso André PARIS 79
FONCTION PARTICULIÈRE A BORD
Dans certains organismes de formation, le commandant de bord est un "pilote de sécurité"
appartenant à l'organisme. C'est un FI (qui peut être l'instructeur du candidat). Vous êtes alors
installé en place arrière, déchargé de la tâche technique de pilotage. Vous devez alors vous
coordonner avec le pilote de sécurité pour que l'exigence de sécurité ne soit pas remise en cause
par les obligations de l'examen.
Cette coordination commence dès le briefing. En vol, les échanges entre vous et le pilote de sécurité
doivent être limités au nécessaire, pour respecter le travail du candidat.
A l'issue de sa formation théorique, le candidat a passé avec succès un examen théorique de 120
questions à choix multiple (QCM). La validité de cet examen théorique est de 24 mois.
Lorsque le candidat a terminé sa formation pratique, il fait parvenir à sa DSAC une demande
d'inscription à l'épreuve pratique d'aptitude.
Le candidat a reçu de la part de son instructeur les modalités, les standards et la liste des items qui
composeront cet examen. Le FE ne doit pas hésiter à passer en revue le formulaire de compte-
rendu d’examen (notamment page 3) afin de lever toute ambiguïté sur le contenu de l’examen, de
limiter toute incompréhension sur les attendus de l’examinateur et de rappeler les écarts admissibles
pour confirmer le standard de compétence.
EQUIPEMENT DE L'AVION
EQUIPEMENTS OBLIGATOIRES POUR LE VOL
Les équipements exigés par les règlements de navigabilité et les règlements opérationnels doivent,
bien entendu, être installés et en état de fonctionnement. Ceci impose donc d’être en conformité
avec les conditions d’exploitation d’un aéronef définies par le règlement AIROPS (Sous-partie NCO).
FREINS
L'avion d'examen doit être équipé de freins manœuvrables de la place occupée par l'examinateur
(ou, le cas échéant par le pilote de sécurité).
CHOIX DU PARCOURS
Le FE informe le candidat, quelques jours avant l’examen, du trajet de navigation qu'il doit préparer. La
durée minimale de celui-ci est d'une heure et il constitue le support de la section 3. Il n'est pas obligatoire
de parcourir un circuit fermé. Cette disposition ouvre la possibilité d'effectuer une partie de la route en
traitant certains exercices des sections 2 et 5. Dans ce cas, c'est le FE qui assure le suivi de la route.
Le point de départ de l'épreuve est normalement l'aérodrome utilisé pour la formation du candidat.
En cas d'empêchement justifié c'est un instructeur qui doit accompagner le candidat. Il n'est pas
accepté que le candidat se déplace seul, avec une autorisation de vol solo vers l'examinateur
(fatigue, impossibilité du retour en cas d'échec).
FORMULAIRE A UTILISER
Formulaire de compte rendu d'épreuve pratique d'aptitude pour la licence de pilote privé avion à
télécharger sur le site de la DGAC. Vérification que le Responsable pédagogique et l’instructeur du
candidat l’ont bien signé.
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Janvier 2018. Guide perso André PARIS 81
• 10 heures de vol en solo supervisé, comportant au minimum 5 heures de vol en
campagne en solo avec au moins 1 vol en campagne d'un minimum de 270 km (150
NM), au cours duquel 1 atterrissage avec arrêt complet doit être effectué sur 2
aérodromes autres que l'aérodrome de départ.
- dans le cas d'un échec précédent, il s'est entraîné à nouveau en suivant, s'il y avait lieu, la
prescription de l'examinateur précédent.
Lors de la première présentation il doit s'écouler six mois au maximum entre la fin de sa formation
et sa réussite à l'épreuve (toutes les sections).
En cas d'échec à une seule section le candidat dispose de six mois pour compléter l'examen.
Lorsque le FE s’est assuré que les conditions de présentation sont satisfaites, et que le candidat a
bien pris connaissance du contenu de l’examen, il fait signer le formulaire de compte rendu
d'examen en vol par le candidat et coche la conformité administrative du candidat.
En cas de doute sur la sincérité de cette déclaration, vous êtes habilité à vérifier le carnet de vol du
candidat et les carnets de route des avions concernés. Si une vérification approfondie est
indispensable, vous devez interrompre l'épreuve et avertir la DSAC qui a déclenché l'examen.
3. L’évaluation du candidat :
➢ Au sol, par sondage des connaissances relatives au projet de vol, aux performances
de l’avion (carburant, masse et centrage, puissance et altitude choisies, pistes
limitatives), aux zones et espaces aériens traversés, à la météo, ...) ;
➢ En vol, par application d’un scénario choisi, par prise notes sur compétences
techniques ou non techniques (sécurité, aisance, souplesse, anticipation...)
Le candidat est responsable de la préparation du vol. A ce titre, il doit avoir rassembler et être
capable de vous présenter et de vous commenter toute la documentation nécessaire (cartes à jour
vol à vue, radionavigation et VAC des terrains de départ et d’arrivée plus les aérodromes environnant
la navigation), la préparation technique du vol (log de nav, calcul carburant, masse et centrage et
connaissance de son avion sur performances : puissance, altitude longueur de décollage et
atterrissage suivant terrain emprunté, ...), les infos aéronautiques du jour (NOTAM, Sup AIP et
dossier météo) et les équipements de sécurité obligatoires éventuels (exemple : les gilets de
sauvetage si besoin).
Le dépôt d'un plan de vol n'est pas obligatoire, sauf, bien sûr, s'il est exigé par un règlement de la
circulation aérienne.
Le FE doit profiter du briefing pour demander au candidat tout ce qui peut être anticipé :
caractéristiques de l'avion, en particulier les vitesses d'utilisation et la check-list utilisée. Ceci
allégera d'autant les explications que vous pourriez avoir à demander en vol.
Toutefois, il n'est pas raisonnable d'espérer que le candidat puisse dans tous les cas prévoir, dès le
briefing, toutes les difficultés qu'il pourra rencontrer en vol, ceci ne vous empêche pas d'apprécier
la capacité de ce dernier à établir le lien entre ses connaissances et son projet d'action, sur des
hypothèses de vol que vous lui décrivez. Bien sûr, vous devez vous limiter dans ce cas à des thèmes
en rapport avec le vol projeté.
Aucune pression ne doit être effectuée sur celui-ci pour s'accommoder d'une météo incertaine. La
promesse d'aider le candidat à surmonter les difficultés qu'il pourrait rencontrer dans des
circonstances qu'il n'a pas acceptées spontanément est contraire à l’esprit du Part-FCL.
➢ En cas d'échec, le candidat pourrait se retourner contre VOUS.
➢ En cas de réussite, il risque de ne pas dégager de son examen la même confiance en lui
que s'il n'avait pas été aidé.
Au moment du départ le candidat doit être pleinement dans son rôle de seul pilote à bord, et pour
cette raison, il ne doit pas partir s'il a un doute sur sa capacité à conduire le vol de façon autonome.
"Si j'étais tout seul je ne partirais pas, mais avec vous…".
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Janvier 2018. Guide perso André PARIS 83
ANALYSE, DÉCOUPAGE ET ESTIMATION
DES TEMPS DE RÉALISATION DES TEMPS DU VOL
2. Découpage du vol
La partie navigation
➢ Comprend la première branche d’au moins ½ heure de vol sans vent, hors procédures de
départ et d’arrivée Soit environ 50 Nm pour un avion de Vp = 100 kt), afin de pouvoir vérifier
efficacement le point 3.c « calcul et révision des estimées » de la section 3.
➢ Plus le déroutement (la totalité ne doit pas être inférieure réglementairement à une heure).
➢ Le retour à l’aérodrome de départ étant pris en compte par l’examinateur ou servant de
complément de la section navigation.
SECTION 4
➢ 4.b Atterrissage de précision sur terrain court 8 mn
➢ 4.c Atterrissage sans volets 6 mn
➢ 4.d Approche moteur au ralenti (encadrement) 7 mn
➢ 4.e Toucher - Décoller 6 mn
➢ 4.f Approche interrompue (remise de gaz) 6 mn
Total section 4 33 mn
SECTION 5
➢ 5.a Panne moteur simulé au décollage 2 mn
➢ 5.b Atterrissage forcé simulé (Panne en campagne) 4 mn
➢ 5.c Atterrissage de précaution simulé (IVV) 7 mn
Total section 5 13 mn
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Janvier 2018. Guide perso André PARIS 85
DURÉE TOTALE MINIMUM DÉMONTRÉE DU VOL DE DÉLIVRANCE PPL :
➢ Partie navigation : 1 h 28 mn
➢ Partie maniabilité : 1 h 03 mn
TOTAL DU VOL : 2 h 31 mn
Note : Ce total arrondi à 2 h 30 est la moyenne des temps de réalisation de chaque item.
Ces résultats ont été constatés lors d’examens réels par cinq examinateurs dont trois Pilotes
Inspecteurs. Il peut donc constituer une piste d’information valide lors des séances de formation
RSFE ainsi que d’une indication pour les examinateurs en exercice.
Précautions d’usage : Cette estimation de durée du contrôle de compétence suppose bien
évidemment que :
➢ La première branche soit suffisamment longue pour vérifier la gestion des estimées et de
l’essence ;
➢ Le point de déroutement ne soit pas trop éloigné ;
➢ Qu’aucun exercice de maniabilité ne soit réalisé deux fois.
Le profil de vol dépendra bien sûr de la décision initiale d'effectuer la section de navigation à part ou non.
Les tours de piste ne donnent pas lieu à notation en tant que tels. Leur nombre doit être limité au
minimum nécessaire pour noter les exercices demandés (décollage, approche, atterrissage,
toucher-décoller). Les relations avec les riverains en seront facilitées et apaisées.
Le détail de la section 4 montre que quatre atterrissages seulement sont exigés pour évaluer le
candidat (items b à e de la section 4). Remarquer que seuls les items 4.b et 4.e peuvent donner lieu
à une approche au moteur sur un plan normal dans la configuration d'atterrissage normale de l'avion.
DUREE RECOMMANDÉE
La durée recommandée pour réaliser le vol est d'environ 2 h 30, à adapter en fonction des
contraintes locales et d'éventuelles circonstances particulières.
PERFORMANCES ACCEPTABLES
Comportement du candidat :
Le candidat doit intervenir comme étant seul pilote à bord et indiquer à haute et intelligible voix les
actions et vérifications qu'il effectue (y compris l'identification des aides radio).
Il doit montrer qu'il est capable de piloter l'avion avec souplesse et précision, en respectant ses
limitations et en gardant le contrôle à tout moment (c'est-à-dire que vous ne devez jamais avoir de
doute sérieux sur le succès d'une manœuvre).
Il doit également appliquer ses connaissances aéronautiques et faire preuve de bon jugement dans
la conduite du vol.
CONDUITE DE L'EPREUVE
Répétition d'un exercice :
Le FE peut demander au candidat de répéter toute manœuvre une fois. A utiliser avec parcimonie
sous peine d'augmenter le temps de vol.
- Dans le cas contraire, toute l'épreuve devra être repassée. La conclusion de l'épreuve est alors
nécessairement le cas N° 2 ci-après.
Il convient d'être large sur l'appréciation de l'opportunité d'une décision d'interruption du vol prise
par le candidat, tant sur le plan fatigue que sur le plan météo. C'est d'ailleurs la simple application
du PART-FCL que de laisser le candidat "faire preuve de bon jugement dans la conduite du vol" et
agir "comme s'il était seul pilote à bord".
Il n'y a donc guère que dans le cas de mauvaise foi d'un candidat cherchant à suspendre l'épreuve
pour des raisons manifestement différentes de celles qu'il invoque, que vous auriez à prononcer
l'annulation des sections déjà passées.
CONSIGNES DE SÉCURITÉ
INTERVENTION DANS LA CONDUITE DU VOL
L’intervention d’un examinateur (ou celle du pilote de sécurité) est limitée à des cas précis : pour
éviter un retard inacceptable à un autre trafic, et bien sûr, pour raisons de sécurité.
Le FE doit donc reprendre les commandes lors de toute situation inopinée et potentiellement
dangereuse qui le justifie.
Par contre, la mise en place de procédures d'urgence simulées (section 5) justifie bien que le FE
puisse reprendre les commandes si besoin, notamment lors des remises de gaz hors aérodrome
consécutives aux rubriques 5.b ou 5.c.
De même, Le FE mettra en situation de mise en virage engagé (rubrique 2.f) de façon raisonnable
et en demandant, avant l’exercice, les actions que le candidat va entreprendre.
Le FE peut également prendre en charge une fonction (tenir le manche lors d’un changement de log
de nav ou de carte, assurer la radio lors des situations délicates : section 5), afin que le candidat se
concentre sur la réalisation technique de ces situations (le candidat bénéficiant lrs de ces situations
d'un traitement prioritaire).
VSV SIMULÉ
La simulation du VSV avec une restriction du champ visuel du seul candidat ("casquette", "lunettes",
"visière") semble la plus adaptée sur le plan de la sécurité.
Une simulation avec occultation du pare-brise ("capote") doit se faire en conformité avec La
réglementation : champ de vision satisfaisant du pilote de sécurité, sinon observateur complémentaire.
La simulation avec capote n'est donc envisageable que dans deux situations :
• Avion de configuration permettant un "champ de vision satisfaisant" :
- Certains avions en tandem peuvent répondre à ce critère.
• Examen avec trois personnes à bord :
- La troisième personne ne peut être que vous même derrière un pilote de sécurité ou, dans
le cas d'un vol de supervision, le pilote inspecteur ou l'examinateur expérimenté.
- Il est interdit d'embarquer une tierce personne dans le seul but d'assurer la sécurité en VSV.
Guide de l'examinateur pour la licence de pilote privé avion
Janvier 2020. Mémo perso André PARIS 88
REGLES DE SÉCURITÉ EN CROISIÈRE
Respect des règles de l'air et Manuel de sécurité.
TOUCHER-DÉCOLLER
La certification ne prévoit pas de distance certifiée pour cette manœuvre. Il revient à l’examinateur
d'assurer la sécurité de l'exercice quelles que soient les actions du candidat.
CONCLUSION DE L'ÉPREUVE
Lorsque l'épreuve est terminée trois cas peuvent se présenter
Cas N° 1 : Toutes les sections sont réussies, sans manquement du candidat aux
performances acceptables et aux qualités techniques et non-techniques requises :
Le candidat est reçu à l'épreuve PPL et à l'épreuve d'aptitude à la qualification de classe SEP ou TMG, selon le cas.
• Vous complétez le compte rendu d'examen en vol et le remettez au candidat après l’avoir émargé
(ne pas oublier de cocher vos attestations de vérification page 2, puis initiales dans chaque cellule réussie en
face de l’item - pas de croix ni trait, cocher « Réussite » en bas de chaque section).
• Vous renseignez l’attestation provisoire servant de licence qui sera valable deux mois et vous attirez
son attention sur la validité de ce certificat uniquement sur le territoire national.
Vous signez ce document et faites signer le candidat et le lui remettez.
• Si possible, vous faites une photocopie du compte-rendu que vous garderez pour archivage.
Cas N° 2 : Le candidat a échoué à deux sections ou plus, ou n'est pas resté dans le
cadre des performances acceptables ou ne dispose pas des qualités techniques ou
non-techniques : Il devra recommencer entièrement l'épreuve.
• Vous complétez le compte rendu d'examen en vol (ne pas oublier de cocher la case « Echec » et
vos attestations de vérification page 2 puis initiales dans chaque cellule réussie ou non en face de
l’item - pas de croix ni trait, puis cocher « Réussite » ou « Echec » en bas de chaque section). Vous signez
ce compte rendu et le remettez au candidat.
• Sur ce compte-rendu vous signalez les raisons de cet échec et vous demandez un réentraînement
sur les sujets défaillants. Ces remarques doivent être explicites et sans ambiguïté, ce qui n'empêche pas de
les développer oralement, en présence du candidat et des responsables de son organisme de formation.
Si l'échec du candidat paraît consécutif à une insuffisance dans sa formation (ignorance ou méconnaissance
d'exercices à réaliser) cette prescription doit indiquer les objectifs à atteindre, accompagnés des exercices qui
peuvent y aider.
Base documentaire RSFE / Edition 5 - Février 2018 - Guide de l'examinateur pour la licence de pilote privé avion
© Commission formation FFA
Janvier 2018. Guide perso André PARIS 89
• Vous portez la mention "ECHEC" sur le carnet de vol du candidat et vous signez.
L'échec doit être prononcé lorsqu'un candidat, malgré une réussite technique à toutes les rubriques, a commis
des manquements aux performances acceptables et aux qualités techniques et non techniques conformes au
standard attendu. Vous pouvez ainsi sanctionner la surveillance anticollision, la conduite moteur, le respect
des conditions VMC, etc. Un candidat qui néglige ces aspects du vol n'applique pas ses connaissances
aéronautiques et ne fait pas preuve de bon jugement dans la conduite du vol.
Si le candidat n'a pas repris contact avec vous au bout de six mois, vous renseignez le formulaire d'épreuve
comme pour un cas N°2, et vous renvoyez les feuillets à votre DSAC.