02-Cours - Les Bases de La Topographie Ver Finale (Étudiants) Ver Finale
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Par coordonnées géographiques (ou encore « repères géographiques ») d'un lieu sur la Terre,
on entend un système de trois coordonnées qui comme la latitude, la longitude et l'altitude (ou
l'élévation).
Cette représentation graphique se fait à l'aide d'une projection orthogonale cotée sur une surface
de référence. Le plan de projection étant horizontal, il est donc nécessaire d'utiliser à la fois des mesures
de longueurs horizontales et d'angles horizontaux. Il en sera de même pour les surfaces.
En ce qui concerne les distances, elles doivent être soit mesurées directement à l'horizontale
(cas le plus courant), soit suivant la pente et réduites ensuite (calcul trigonométrique).
En ce qui concerne les mesures angulaires, elles sont directement effectuées sur le terrain à
l'aide d'un instrument déterminant les angles horizontaux : le cercle d'alignement.
En général, pour les travaux courants, le peu d'étendue de la zone à représenter permet de
négliger les corrections dues à l'altitude et à la sphéricité de la terre. Ainsi dans le cas d’un projet de
faible étendue, on prendra comme surface de référence un plan perpendiculaire à toutes les
verticales du projet passant par le centre de la terre (direction du fil à plomb).
Par contre, dans le cas d’un projet de grande étendue, on utilisera un système de projection :
le système Lambert pour la France.
À noter que la projection conique est conforme, c'est à dire qu'elle conserve les angles mais
par contre elle a l’inconvénient de déformer les distances.
Pour améliorer la précision le système Lambert a dû évoluer avec le temps depuis le « Lambert 4
zones » au « Lambert 93 » (en passant par le « Lambert 2 étendu »).
1.6.2.2 Le système « Lambert 4 zones »
Pour éviter des déformations trop importantes (courbure de la terre), la France avait d’abord
été partagée en 4 zones :
Dans chaque zone le méridien de Paris et le parallèle moyen étaient représentés sur la carte par
deux droites perpendiculaires. On pouvait alors réaliser, à partir de ces droites un quadrillage
kilométrique qui permettait le report des coordonnées cartésiennes de tous les points de la zone
représentée. On ne donnait pas à l'intersection du méridien de Paris et du parallèle moyen les
coordonnées (x=0, y=0) mais des valeurs telles qu'aucun point de la zone n’avait de coordonnées
négatives. Ainsi pour les zones I, II et III ces valeurs étaient x = 600 km et y = 200 km.
Tous ces points étaient parfaitement repérés sur le réseau géodésique
1.6.2.3 Le système « Lambert 2 étendu »
Dans le cas d'application nationale, le système de projection cartographique "Lambert Zone 2
Étendue" permettait de couvrir l'ensemble de la France.
Les coordonnées étaient centrées sur le point (X0 = 600 000, Y0 = 2 200 000).
Depuis le décret du
03/03/06 qui modifie celui
du 26/12/00 (Lambert 93),
les projections
"Coniques Conformes 9
zones" divisent la France
en 9 bandes dans le but
de réduire efficacement
les déformations.
Elles permettent
d'obtenir une altération
linéaire comprise entre
-9 cm/km < ε < +7 cm/km.
Ces projections
n'ont d'intérêt que pour
des travaux sur des cartes
et plans papiers à
l'exclusion des
applications numériques.
Les projections neuf zones
ont été introduites pour réduire fortement l'altération linéaire, leur emploi suppose donc que l'on fasse
des mesures dont on espère une grande précision sur un plan papier. Elle ne se justifie notamment pas
pour les plans dont la précision est inférieure à l'altération linéaire, ni pour les levés numériques pour
lesquels l'altération linéaire peut être entièrement corrigée de manière simple.
Le canevas indépendant est utilisé lorsque la précision géodésique est insuffisante. Pour
effectuer un levé planimétrique et/ou altimétrique, le géomètre a donc 2 solutions :
- S’appuyer sur les canevas de l'IGN (réseau géodésique NTF et NGF)
- Utiliser des canevas indépendants en précisant « canevas indépendant » ou « système local »
Tolérances d’un canevas polygonal de détail selon l'arrêté du 21/01/1980 (J.O. du 19/03/80) :
Fermeture Cheminement Canevas ordinaire Canevas de précision
planimétrique Polygonale Tcm= i = n −1
Polygonale Tcm= i = n −1
angulaire Polygonale Tmgon= 0,1. 33000 + 10000(n + 1) Tmgon= 0,1. 1296 + 3600(n + 1)
encadrée
Polygonale Tmgon = 10. n Tmgon = 6. n
fermée
Où :
- T est la tolérance planimétrique (cm) ou angulaire (mgr)
- Li est la distance entre le point d’arrivée du cheminement et chaque sommet (km)
- L est la longueur du cheminement (km)
- n est le nombre de côtés du cheminement (adimensionnel)
Il existe différents modes de repérage du point dans le plan. On pourrait repérer tous les points
les uns par rapport aux autres, mais cette méthode demande trop de cotes et n’a une précision que
relative. On peut aussi utiliser le système de coordonnées :
- Coordonnées bipolaires linéaires : Cela consiste en un repérage des points à partir de deux
repères particuliers mais c’est une technique limitée en distance et la précision est moyenne
- Coordonnées polaires : Cela consiste à donner une direction depuis un repère (angle
horizontal) et une distance (horizontale) ce qui suffit à positionner un point.
- Coordonnées rectangulaires : Cela consiste à repérer un point dans un système orthonormé
d’abscisse « X » et d’ordonnée « Y ».
Lors des mesures topographiques, si l’on s’appuie sur des points géodésiques déterminés en
coordonnées (XY) Lambert, on parlera de « système général » ou de système Lambert. Sinon on parlera
de « système particulier » ou de système indépendant.
À gauche du cheminement
Sens du cheminement
À droite du cheminement
Le gisement V0 ou G0 est le
« gisement du zéro » du limbe de l’appareil
(cercle horizontal) :
- V0 = GS1-S2 – Lect S2
On aura donc ensuite pour chaque
point de détail :
- GS1-P1 = V0 + lect P1
Pour une plus grande précision, on
calculera un V0 moyen à partir de plusieurs
stations et de plusieurs gisements.
Toutefois, afin de simplifier les calculs, lors d’un levé, à partir de stations connues en (X,Y) :
- Réinitialisez l’angle à 0.000gr après avoir visé la prochaine station. Vous obtiendrez alors
directement le V0
- Affichez une lecture égale au gisement (connu) du point à viser puis bloquez la valeur du
gisement sur l’appareillage topographique. Visez ensuite le point en question, bloquez la
rotation du limbe puis débloquez la lecture des valeurs. Cela vous permettra d’obtenir
directement le gisement des prochains points après avoir libéré la rotation du limbe.
• La polygonale encadrée (cheminement tendu). C’est une ligne polygonale qui relie deux
points connus en coordonnées. Ce type de polygonale est souvent privilégié :
À noter que le cheminement en « antenne » est à éviter car il n’est pas possible de faire le
contrôle des mesures (seul les coordonnées du point de départ sont connues) :
Cheminement
principal
Antenne
Pour les surface courbes, tracez une corde et mesurez les distances A, B, C, … (en cumulé de
préférence) et les flèches correspondantes a, b, c, …
Dans le cadre d’un bâtiment existant, le levé par lasergrammétrie peut aussi être envisagé, en
fonction de l’importance du projet.
g = LA − LB
DH = 100. g. sin²V V g
DN = 100.(LA − LB ). sinV. cosV
Avec :
- g le nombre générateur (m)
- LA la lecture du fil stadimètriques supérieur (m) L
- LB la lecture du fil stadimètriques inférieur (m)
- DH la distance horizontale (m)
- V l’angle vertical (gr)
Figure 12 - Mesures avec un théodolite/tachéomètre
LA
Dans le cadre de mesures de longueurs d’un bâtiment inaccessible, on procédera comme suit :
- Implantez (physiquement) la station St1 et la station St2
- Mesurez la distance horizontale St1-St2
- Notez les lectures d’angles depuis St1 sur A, B, St2
- Notez les lectures d’angle depuis St2 sur A, B, St1
- Calculez ensuite les angles en utilisant la résolution des triangles par l’analogie des sinus
- Utiliser ensuite la formule d’Al Kashi (règle des cosinus) pour trouver les distances
2.2.2.3 Précision sur les mesures en fonction des méthodes retenues
La précision de la mesure dépend de la méthode retenue et des appareillages utilisés. L’ordre
d’idée est le suivant :
- Chaînage au ruban à plat ≈ ± 2 à 3 cm à 100m
- Chaînage au ruban en terrain accidenté ≈ ± 5 à 10 cm à 100m
- Mesure grâce aux fils du réticule ≈ ±10 cm à 60m
- Mesure au distancemètre ≈ quelques mm à 100m
- Pour abaisser sur un alignement la perpendiculaire d’un point extérieur (combinaison des
deux cas précédents)
• Alignez-vous d’abord sur le point connu pour obtenir la superposition des images
• Déplacez-vous ensuite sur cet alignement jusqu’à ce que le 3ème point connu se trouve
dans le prolongement des 2 autres images.
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour faire le levé planimétrique mais il faut privilégier le
rayonnement et sur chaque point relevez les détails les lectures des angles horizontaux et les distances
horizontales. Notez ces éléments sur un carnet de terrain, document complémentaire au croquis de
terrain. Il contient tous les éléments mesurés à partir des bases ou stations.
Cette opération n’est pas à négliger car elle permet souvent d’éviter des erreurs dans les
mesures mais aussi de diminuer l’incertitude sur les valeurs relevées.
- La méthode de la médiatrice :
- L’équerre optique À partir du point déterminé sur l’alignement, faites superposer les 3
images dans les 2 miroirs et la lucarne (cf. paragraphe 2.2.3.1).
- Le théodolite :
• Prenez la référence sur le point origine de l’alignement
• Contrôlez la lecture « +200gr » sur l’autre point de l’alignement par la rotation du limbe
• Ouvrez un angle de « +100gr ».
• Pour plus de détails sur le théodolite, se reporter au paragraphe 4.3.
- Le ruban :
• Positionnez le milieu de AP, « O »
• D'un point de l'alignement portez une droite de telle sorte que BO = OP'
- Un théodolite :
• Mettez-vous en station en « A »
• Prenez une référence sur l'alignement AP
• Bloquez la rotation du limbe
• Remettez à zéro la valeur du gisement
• Tournez le limbe jusqu’à afficher la valeur de l'angle « α » demandé (ou 400 – α si vous
êtes à gauche de l’alignement)
• Bloquez la rotation du limbe et observez l’alignement souhaité dans la lunette
▪ Raisonnement :
Ensuite, résolvez les triangles rectangles pour obtenir l’angle et la distance depuis « P ».
• Ensuite, tracez avec ce point du cercle 2 nouvelles cordes. Chaque nouvelle flèche « f2 »
est obtenue en faisant le ¼ de la précédente et ainsi de suite … (précision ± 3 à 4cm)
On a créé, sur le territoire français, le canevas altimétrique qui constitue le NGF (cf. paragraphe
1.6.3). Tous les repères qui le constitue ont été mesurés en altitude par rapport à une origine commune
(le niveau zéro déterminé par le marégraphe de Marseille). C’est à partir de ces points qu’un
rattachement est possible, et cela permet d’obtenir l’altitude de n’importe quel point de détail.
Le nivellement est donc l’ensemble des opérations qui permettent de déterminer les
dénivelées et les altitudes.
La dénivelée est la différence de niveau (d'altitude) entre deux points. Elle se calcule par
convention avec la formule :
∆H
∆𝐻 = 𝐿𝐴𝑅 − 𝐿𝐴𝑉
Avec :
- ∆H la dénivelée (m)
- LAR la lecture arrière du fil niveleur (m)
- LAV la lecture avant du fil niveleur (m)
Attention : la dénivelée « ∆H » a toujours un signe.
Si l’altitude du repère Rep est connue, alors on obtiendra celle du point « M » car :
𝐴𝑙𝑡𝑀 = 𝐴𝑙𝑡𝑅𝑒𝑝 + ∆𝐻
Avec :
- ∆H la dénivelée positive ou négative (m)
- AltM l’altitude du point « M » (m)
- AltRep l’altitude du repère « Rep » (m)
Figure 15 - Illustration des erreurs de lecture entre un niveau placé à mi-distance et un qui ne l'est pas
• La polygonale encadrée (cheminement tendu). C’est une ligne polygonale qui relie deux
points connus en altitude ce qui permet de se contrôler. Ce type de polygonale est souvent
privilégié :
À noter que le cheminement en « antenne » est à éviter car il n’est pas possible de faire le
contrôle des mesures (seul l’altimétrie du point de départ est connue) :
Cheminement
principal
Antenne
LAR « 0 » de la mire
LAV
LMire
AltRep.
LMire
LAR LAV
« 0 » de la mire
AltRep.
Pour placer le point « C » sur la ligne de pente des points « A » et « B », on règle le piquet « C »
à la hauteur voulue pour que la visée passe sur la partie supérieure des 2 nivelettes et par le trait
médian de la mire. Lorsque « C » est à la bonne hauteur, l’opérateur ne voit plus que des parties rouges,
le blanc de la partie inférieure de la mire étant occulté. On dit alors que les points « A », « B » et « C »
se trouvent « à plein jalon ».
Le cas le plus courant pour se servir des nivelettes est l’implantation d’un point de niveau avec la
baladeuse (cf. images ci-dessous et ci-dessus) mais on peut aussi le faire avec la mire ou la pointeuse.
Astuces :
- Ne dépassez pas 20m (distance mire/pointeuse) pour ne pas trop perdre en précision.
- Décalez un peu (à l’horizontale) la baladeuse de l’axe principal pour mieux distinguer la mire.
Zénith
hi
Pour connaître l’altitude du point visé (si le tachéomètre ne la calcule pas tout seul) :
- Mesurez la hauteur d’instrument entre l’axe des tourillons et la station au sol « hi »
- Notez les lectures correspondant aux fils stadimètriques « L1 », « L», « L2»)
- Notez l’angle vertical de la visée « V » et calculer avec l’une des formules ci-après :
g = L1 − L2
Avec :
- g le nombre générateur (m)
- L1 la lecture du fil stadimètriques supérieur (m)
- L2 la lecture du fil stadimètriques inférieur (m)
Alt M = Alt St + hi + ∆h − L
Alt M = Alt St + hi + 100. g. sinV. cosV − L
Avec :
- AltM l’altitude du point « M » (m)
- AltSt l’altitude de la station « St », point situé à l’aplomb de la station (m)
- L la lecture du fil niveleur au droit du point « M » (m)
- V l’angle vertical (gr)
N’oubliez pas de contrôler votre lecture de « L » en faisant la moyenne des lectures des fils
stadimètriques (cf. paragraphe 4.4.2)
Des astuces peuvent faciliter les calculs (simplification de la formule) :
- Visez la mire avec un angle vertical de 100gr, on a alors : AltM = AltSt+hi-L
- Visez la mire de telle sorte que L=hi, on a alors : AltM = AltSt+100.g.sinV.cosV
VA-B hr
dhA-B
dhA−B
Alt B = Alt A + hi + − hr
tan(VA−B )
Avec :
- AltB l’altitude du point « B », point dont on souhaite connaître l’altimétrie (m)
- AltA l’altitude de la station « A », point situé à l’aplomb de l’appareil topographique (m)
- hi la hauteur d’instrument (m)
- hr la hauteur du réflecteur (m)
- dhA-B la distance horizontale entre les points A et B (m)
- VA-B l’angle vertical entre la direction verticale et le plan de visée
3.2.2.2 Mesure de la hauteur d’un bâtiment dont le point haut est inaccessible
VA VB
hi
St
Pour mesurer la hauteur d’un bâtiment dont le point haut est inaccessible (le raisonnement étant
basé sur l’hypothèse que « A » est à l’aplomb de « B »), procédez ainsi :
- Notez les angles verticaux VA et VB
- Mesurez la distance horizontale DH entre la station « S » et le bâtiment
- Calculez ensuite HA et HB avec l’une des 2 méthodes suivantes :
• Solution 1 : Résolvez les triangles rectangles IHA et IHB en déterminant α et β sachant que
l’angle vertical d’une horizontale = 100.00gr
• Solution 2 : Calculez directement HA = Dh Arctan(VA) et HB = Dh Arctan(VB)
- Calculez alors les altitudes de « A » et de « B » à partir de celle de « St »:
• AltA = AltSt + hi + HA
• AltB = AltSt + hi + HB
3.2.2.3 Mesure des distances en nivellement indirect
Se reporter au paragraphe 2.2.2.2..
De nos jours, on utilise surtout la technique des courbes de niveaux et notamment la carte IGN
topographique.
Figure 24 - Méthode graphique : travail en plan Figure 23 - Méthode analytique (travail en coupe)
La nivelle torique ou tubulaire a la même utilité mais de manière beaucoup plus précise par
contre elle ne donne le niveau que dans son sens longitudinal.
Le limbe (cercle vertical) des théodolites ou tachéomètres peut être gradué en:
- Site (i) : angle de la visée avec l'horizontale
- Angle vertical (V) : angle de la visée avec la verticale ascendante
- Angle nadiral (n) : angle de la visée avec la verticale descendante
Avec :
- HzCD l’angle horizontal avec le Cercle à Droite (gr)
- HzCG l’angle horizontal avec le Cercle à Gauche (gr)
- VCD l’angle vertical avec le Cercle à Droite (gr)
- VCG l’angle vertical avec le Cercle à Gauche (gr)
Avec :
- AH la lecture de l’Angle Horizontal (gr)
- AV la lecture de l’Angle Vertical (gr)
- CG le Cercle à Gauche (gr)
- CA le Cercle à Droite (gr)
Figure 26 - Niveau de chantier Figure 27 - Mire de chantier à code barre et nivelle sphérique
Sur le terrain on peut effectuer un contrôle rapide de la lecture sur la mire au moyen du fil
niveleur (L), du fil stadimètrique supérieur (L1) et du fil stadimètrique inférieur (L2) (précision ± 2mm).
L1 + L2
L=
2
Astuces :
- Pour faire une lecture la plus précise
possible il est préférable de l’effectuer
rapidement. Sinon l’opérateur qui tient la
mire se fatigue et la fait osciller ce qui rend
d’autant plus la lecture hasardeuse.
Par grand vent la mire peut accuser un
balancement faussant ainsi les écarts
entre les lectures, d’où la nécessité de
réaliser des lectures rapides. Il faut alors
retenir la lecture la plus faible car cela
traduit la verticalité de la mire.
Cette technique consiste à acquérir des données à l’aide d’un capteur photo. C’est une méthode
qui se fonde sur le principe de la corrélation d’images acquises selon des points de vue différents.
100 grades
200 grades
0 grade
𝑏 2 = 𝑐 2 + 𝑎2 − 2𝑐𝑎. 𝑐𝑜𝑠𝐵̂
𝑐 2 = 𝑎2 + 𝑏 2 − 2𝑎𝑏. 𝑐𝑜𝑠𝐶̂
𝑏𝑐. 𝑠𝑖𝑛𝐴̂ 𝑎𝑐. 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ 𝑎𝑏. 𝑠𝑖𝑛𝐶̂
𝑆= = =
2 2 2
- Les lois lorsque l’on connaît 3 côtés :
−𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐²
𝑐𝑜𝑠𝐴̂ =
2𝑏𝑐
𝑎2 − 𝑏 2 + 𝑐²
𝑐𝑜𝑠𝐵̂ =
2𝑐𝑎
𝑎 + 𝑏 2 − 𝑐²
2
𝑐𝑜𝑠𝐶̂ =
2𝑎𝑏
𝑃 =𝑎+𝑏+𝑐
𝑃 𝑎+𝑏+𝑐
𝑝= =
2 2
𝑆 = √𝑝(𝑝 − 𝑎)(𝑝 − 𝑏)(𝑝 − 𝑐)
- La loi lorsque l’on connaît 1 côté et 3 angles :
𝑎 . 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ . 𝑠𝑖𝑛𝐶̂
2
𝑏 2 . 𝑠𝑖𝑛𝐴̂ . 𝑠𝑖𝑛𝐶̂ 𝑐 2 . 𝑠𝑖𝑛𝐴̂ . 𝑠𝑖𝑛𝐵̂
𝑆= = =
2𝑠𝑖𝑛𝐴̂ 2𝑠𝑖𝑛𝐵̂ 2𝑠𝑖𝑛𝐶̂
Avec :
-Â , B̂ , Ĉ les angles des sommets (gr)
- a, b, c les côtés du triangle (m)
- P le périmètre du triangle (m)
- p le demi-périmètre du triangle (m)
- S la surface du triangle (m²)
Avec :
- S la surface du polygone (m²)
- n le nombre de côté (adimensionnel)
- xi l’abscisse du sommet « i » (m)
- yi l’ordonnée du sommet « i » (m)
- αi l’angle horizontal positif ou négatif, orientation positive dans le sens horaire (gr)
- Dhi la distance horizontale entre la station et le sommet « i » de la polygonale (m)
YB = YA + ∆YAB
Avec ΔYAB = YB - YA
YB = YA + DHAB . cos(GAB )
0gr ≤ GAB ≤ 100gr 100gr < GAB ≤ 200gr 200gr ≤ GAB < 300gr 300gr ≤ GAB < 400gr
Quadrant 1er quadrant 2ème quadrant 3ème quadrant 4ème quadrant
ΔX ΔX 0 ΔX 0 ΔX ≤ 0 ΔX < 0
ΔY ΔY 0 ΔY < 0 ΔY < 0 ΔY 0
Gisement G GAB = G’ GAB = G’+200gr GAB = G’+200gr GAB = G’+400gr
Illustration autour d’exemples :
Sources
Documentation géodésique, IGN