Mathématiques 1: 4 Heures Calculatrices Autorisées
Mathématiques 1: 4 Heures Calculatrices Autorisées
Mathématiques 1: 4 Heures Calculatrices Autorisées
2013
MP
4 heures Calculatrices autorisées
Dans tout le problème, R2 est muni du produit scalaire euclidien canonique noté h , i et de la norme ‖ ‖ associée.
Si Ω est un ouvert non vide de R2 et si (k, n) ∈ (N∗ )2 , on note C k (Ω, R n ) l’espace des fonctions de classe C k de
Ω dans R n .
Si f ∈ C 1 (Ω, R n ), la différentielle de f au point p de Ω est notée dfp ; sa matrice relativement aux bases
canoniques de R2 et de R n est appelée matrice jacobienne de f en p et est notée Jac f (p).
Si f est dans C 2 (Ω, R), on dit que f vérifie (1) si et seulement si
∂2f ∂2f ∂2f 2
∀(x, y) ∈ Ω, (x, y) × (x, y) − (x, y) =1 (1)
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y
On note P2 l’ensemble des fonctions polynomiales de degré 6 2 de R2 dans R c’est-à-dire les applications de R2
dans R de la forme
x 7→ ax 2 + bxy + cy 2 + dx + ey + f où (a, b, c, d, e, f ) ∈ R6 .
Le but principal du problème est de montrer que les solutions de (1) sur R2 appartiennent à P2 .
I.A –
∂ fe ∂ fe ∂f ∂f
I.A.1) Exprimer (r, θ) et (r, θ) en fonction de r, θ, (r cos θ, r sin θ) et (r cos θ, r sin θ).
∂r ∂θ ∂x ∂y
∂ fe 1 ∂e g ∂eg 1 ∂ fe
I.A.2) Pour tout (r, θ) ∈ R∗+ × R, montrer (r, θ) = × (r, θ) et (r, θ) = − × (r, θ).
∂r r ∂θ ∂r r ∂θ
I.B – Pour α ∈ R, soit ϕα la fonction de R∗+ dans R définie par
∀t ∈ R∗+ , ϕα (t) = t α
∂f ∂f
I.D – Dans cette question, on suppose que les fonctions et sont bornées sur R2 .
∂x ∂y
I.D.1) Si n ∈ Z, montrer que la fonction (cn,f )0 est bornée sur R∗+ .
∂f ∂f
I.D.2) Montrer que les fonctions et sont constantes.
∂x ∂y
Dans la suite de cette partie, on considère α ∈ R∗+ et F ∈ C 1 (R2 , R2 ). On suppose que pour tout (p, h) ∈ R2 ×R2
IV Le théorème de Jörgens
Soit f dans C 2 (R2 , R) vérifiant (1) sur R2 .
∂f ∂f
Pour (x, y) ∈ R2 , soient u(x, y) = x + (x, y), v(x, y) = y + (x, y) et F (x, y) = (u(x, y), v(x, y)).
∂x ∂y
∂2f
On suppose dans les questions IV.A et IV.B que (x, y) > 0 pour tout (x, y) ∈ R2 .
∂x 2
IV.A – Si (x, y) ∈ R2 , montrer que Jac F (x, y)−I2 (où I2 désigne la matrice identité d’ordre 2) est symétrique
positive. En déduire que F est un C 1 -difféomorphisme de R2 sur R2 .
IV.B –
IV.B.1) Montrer qu’il existe deux fonctions ϕ et ψ dans C 1 (R2 , R) telles que
∂f
ϕ (u(x, y), v(x, y)) = x −
(x, y)
2
∂x
∀(x, y) ∈ R ,
ψ (u(x, y), v(x, y)) = −y + ∂f (x, y)
∂y
∂ϕ ∂ϕ ∂ψ ∂ψ
IV.B.2) Calculer (u(x, y), v(x, y)), (u(x, y), v(x, y)), (u(x, y), v(x, y)) et (u(x, y), v(x, y)) (que
∂u ∂v ∂u ∂v
∂ϕ ∂ϕ ∂ψ ∂ψ
l’on abrégera en , , et ) en fonction de r(x, y), s(x, y) et t(x, y) (que l’on abrégera en r, s et t).
∂u ∂v ∂u ∂v
∂ϕ ∂ϕ
IV.B.3) Montrer que et sont bornées sur R2 .
∂u ∂v
∂ϕ ∂ϕ
IV.B.4) Montrer, en utilisant la première partie, que et sont constantes.
∂u ∂v
IV.B.5) En déduire que r, s et t sont constantes.
IV.C – Montrer que les seules fonctions de C 2 (R2 , R) vérifiant (1) sur R2 appartiennent à P2 .
• • • FIN • • •