Règles Parasismiques Algériennes RPA 2024
Règles Parasismiques Algériennes RPA 2024
Règles Parasismiques Algériennes RPA 2024
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE
Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville
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Document Technique Réglementaire
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RPA 2024
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DOCUMENT TECHNIQUE REGLEMENTAIRE
D.T.R. – B.C. 2.48
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REGLES PARASISMIQUES CA
ALGERIENNES
RPA 2024
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Président du GTS RPA 2024
• BOUARIOUA Rédha (MHUV)
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Coordinateur général du GTS RPA 2024
• MEBARKI Ahmed (U. Gustave Eiffel, France)
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• Vice-Président: BELDJOUDI Hamoud (CRAAG)
• Rapporteur: GHERBOUDJ Faouzi (CGS)
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• BRAHIMI Ali (CTC)
• CHAKER Amar (Retraité, USA)
• CHIKH Benazouz (ENSTP)
• GHIAT Houssem, (CTC)
• KHEMICI Omar (Retraité, USA)
• KENAI Said (U. de Blida)
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• MATALLAH Mohammed (U. de Tlemcen)
• MEBARKI Ahmed (U. Gustave Eiffel, France)
• MESLEM Abdelghani (Norsar, Norvège)
• MEZIANI Khaled (CTC)
• SABETE Amar Nassim (MHUV)
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• SOUICI Messaoud (CNERIB)
• TALEB Rafik (U. d’Edinburgh/Royaume-Uni)
Contributions additionnelles
Ont, également, contribué aux discussions et à l’élaboration du présent Document Technique
Réglementaire par ordre alphabétique: M. ADJIRI Seifeddine (CRAAG), M. BRAHAM Massinissa
(CGS), M. GHARBI Sofiane (CRAAG), Mme. HEDDAR Aicha (CRAAG), M. MACHANE Djamel
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Remerciements et reconnaissance
La présente version du DTR s’est appuyée sur l’avant-projet de révision, dont M. BELAZOUGUI
Mohamed (ex. Directeur du CGS) avait coordonné l’élaboration et la présidence du groupe GTS
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qui avait été mobilisé pour cet avant-projet. La finalisation du présent DTR est une opportunité
pour les remercier pour leur contribution.
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Hommages post-mortem
La finalisation du présent DTR est, aussi, une opportunité pour rendre un hommage particulier,
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post-mortem, à :
• Monsieur AMEUR Boualem (ex. Directeur de division au CGS), décédé en Septembre 2023:
il était, fortement engagé, pour l’élaboration de l’avant-projet de révision du RPA. Il était, en
outre jusqu’à sa disparition, un membre éminent et président de sous-groupe de l’élaboration
du présent DTR, qui a bénéficié de son apport appréciable et de sa riche expérience en matière
d’élaboration de la réglementation.
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• Monsieur OUKACI Boumediène (ex. PDG du CTC), décédé en Janvier 2023: il s’était
fortement engagé, pour l’élaboration de l’avant-projet de révision du RPA, convaincu des
exigences d’évolution des cadres réglementaires.
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Avant-Propos
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Le Document Technique Réglementaire « D.T.R-BC 2.48 » portant sur les « REGLES PARA-
SISMIQUES ALGERIENNES RPA 2024» qui a été approuvé par la Commission Technique
Permanente pour le contrôle technique de la construction (CTP), lors de sa réunion du 15 Mai 2024,
constitue une évolution et se situe dans la continuité des documents précédents « RPA 81, version
1983 », « RPA 88 », « RPA 99 et sa version 2003».
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Il se veut, en fait, une actualisation devenue nécessaire, après prés de deux décennies de pratique
riche et diversifiée de la part des scientifiques et techniciens nationaux des bureaux d’études et de
contrôle, des entreprises et des institutions de formation supérieure.
Cette actualisation tient compte également des leçons tirées des récents séismes survenus en
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Algérie tels que ceux de Béjaïa (2021 et 2022), Mila (2020), Alger (2014), Médéa (2016) ou à
l’étranger, tels que Sichuan/Chine (2008), Offshore Maule/Chili (2010), Tohoku/Japon (2011),
Christchurch/New Zélande (2011) et Türkiye et Syrie en 2023.
Le présent DTR a, en outre bénéficié, des grands progrès de la recherche, notamment dans le
domaine du génie parasismique, aussi bien aux niveaux national qu’international.
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Globalement, les considérations essentielles qui ont guidé la présente révision, sont multiples:
• Continuels incréments de connaissances scientifiques dans les domaines du génie parasis-
mique
• Prise en compte de l’évolution récente de la réglementation internationale en la matière
• Réponse aux questions et remarques des utilisateurs des RPA
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• Amélioration de la présentation du DTR RPA en tant que document, utilisé comme référence,
au côté des autres DTR, pour la conception, le calcul et l’éxécution.
Les points, les plus marquants, retenus pour élaborer la présente révision sont multiples:
• Définir de manière précise l’objet du DTR RPA et sa complémentarité avec les autres DTR,
en vigueur
• Préciser le domaine d’application du DTR RPA et lever toute ambiguité
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• Préciser les objectifs et les niveaux de protection parasismique recherchés pour les différentes
catégories de constructions qui relèvent du domaine d’application du DTR RPA
• Décrire les principes de conception parasismique à respecter, préalablement à tout calcul
(choix de site, implantation, etc.)
• Actualiser et bien délimiter les différentes classifications (zonage sismique, sites et sols,
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catégories de bâtiments)
• Actualiser la définition des actions sismiques avec l’introduction de l’action sismique verticale
et le spectre en déplacement
• Identifier les systèmes structuraux d’usage courant en Algérie
• Préciser les critères de choix de la méthode de calcul des forces sismiques (méthode statique
équivalente, méthode d’analyse modale spectrale et la méthode d’analyse dynamique par
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accélérogrammes)
• Décrire la méthode statique équivalente avec les modifications apportées pour les divers
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paramètres
• Décrire la méthode d’analyse modale spectrale
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• Décrire la méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes tout en préparant, aussi,
l’évolution vers des méthodes de dimensionnement capacitaire (méthode "Push-over")
• Décrire les critères de sécurité à justifier pour que la structure soit réputée parasismique (sys-
tème de contreventement, éléments secondaires, éléments non-structuraux et équipements)
• Préciser les dispositions constructives relatives aux constructions en béton armé, en acier et
en maçonnerie porteuse chaînée
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• Actualiser les volets relatifs aux fondations et murs de soutènement (fondations, liquéfaction,
stabilité des pentes, murs de soutènement)
• Jalonner le périmètre des innovations technologiques et recourir, lorsque nécessaire, à
l’isolation sismique à la base.
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L’avant-projet du DTR RPA révisé a été ainsi élaboré et soumis à un examen détaillé de la part
d’un Groupe Technique Spécialisé (GTS) regroupant des experts algériens, résidents en Algérie et
à l’étranger, des centres de recherche, d’universités, d’organisme de contrôle, de laboratoires, de
bureaux d’études et de représentants du Ministère de tutelle.
A l’issue de ses travaux, le GTS a approuvé un document révisé de manière détaillée et com-
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portant onze (11) chapitres et dix (10) annexes.
Les principaux points, objets de la présente révision, leur liste n’étant pas exhaustive, sont
divers :
• Chapitre I : Généralités
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1. Définition des objectifs visés en matière de protection parasismique des constructions
2. Domaine et conditions d’application des règles
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• Chapitre V : Justification de la sécurité
Révision d’une série de critères à satisfaire par les constructions qui relèvent du domaine
d’application du DTR RPA pour être réputées parasismiques :
– Adoption de nouvelles combinaisons d’actions
– Résistance des planchers
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– Stabilité des fondations
– Adoption d’une nouvelle limitation des déplacements inter-étages en fonction du type
de structures
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Adoption d’une nouvelle section relative aux :
– Forces horizontales agissant sur les éléments non structuraux
– Equipements (analyse sismique, classification, ancrages et fixations)
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• Annexe G : Dispositifs d’isolation et comportement
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• Annexe J : Introduction au calcul capacitaire
Adossé aux volets scientifiques et techniques, le nécessaire compromis pour concilier les
exigences de sécurité (en vue de garantir l’intégrité des personnes et des biens) et l’impératif de
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maitrise des incidences socio-économiques, a servi de fil conducteur pour l’élaboration du présent
document technique règlementaire.
Ce document final (DTR RPA 2024), s’étant appuyé sur l’avant-projet de révision du code
"RPA 99", est devenu plus riche du fait qu’il permette de traiter des situations sismiques de projets
variées et même complexes. En ce sens, il constitue une avancée notable dans la réglementation
parasismique nationale.
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Pour s’adapter et intégrer, lorsque possible ou nécessaire, les évolutions technologiques et
scientifiques, le travail d’étude et de réflexion se poursuit, en permanence, tant au niveau des
structures des centres de recherche et techniques (CGS) que des groupes de travail spécialisés
composés de professionnels du domaine. Cela permet, au travers d’actualisations successives,
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de maintenir, voire améliorer, la sécurité et l’intégrité des constructions (et des personnes) à des
conditions économiques acceptables: des enjeux auxquels le Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme
et de la Ville (MHUV) accorde un intérêt primordial.
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Copyright
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© Ministère de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville (MHUV) - Algérie
Edition : 2024
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Contents
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I GÉNÉRALITÉS
1 GÉNÉRALITÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
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1.1 Objet 23
1.2 Objectifs 23
1.2.1 Objectifs de non-effondrement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
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2.5.1 Régularité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2.5.2 Joints . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
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2.5.3 Matériaux et techniques de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
2.5.4 Systèmes structurels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
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2.5.5 Ductilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.5.6 Éléments non-structuraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2.6 Modélisation et méthodes de calcul 39
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3 CRITÈRES DE CLASSIFICATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
3.1 Classification des zones sismiques 43
3.2 Classification des sites 46
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3.2.1 Catégories et critères de classification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.2.2 Conditions de site : investigations approfondies et études spécifiques . . . . . . 48
3.2.3 Etapes pour classer un site . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
3.3 Actions sismiques 48
3.3.1 Spectre de réponse élastique horizontal . . . . . . .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3.3.2 Spectre de réponse élastique vertical . . . . . . . .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3.3.3
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Spectre de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
3.3.4 Représentation temporelle de l’action sismique ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
3.4 Classification des bâtiments selon leur importance 56
3.5 Classification des systèmes de contreventement 58
3.6 Coefficient de comportement global de la structure 66
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3.7 Classification des bâtiments selon leur configuration 68
3.7.1 Régularité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
3.7.2 Un bâtiment est classé régulier en plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.7.3 Un bâtiment est classé régulier en élévation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.7.4 Un bâtiment est classé régulier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
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IV REGLES DE CALCUL
4 REGLES DE CALCUL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
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4.2.1 Principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
4.2.2 Modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
4.2.3 Calcul de la force sismique totale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
4.2.4 Estimation de la période fondamentale de la structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
4.2.5 Distribution de la résultante des forces sismiques selon la hauteur . . . . . . . . . . 77
4.2.6 Distribution horizontale des forces sismiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77
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4.3 Méthode d’analyse modale spectrale 78
4.3.1 Principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
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4.3.2 Modélisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
4.3.3 Nombre de modes à considérer . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
4.3.4 Combinaison des réponses modales . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
4.3.5 Résultante des forces sismiques de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
4.3.6 Effets de la torsion accidentelle . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
4.4 Méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes 80
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4.5 Prescriptions communes aux méthodes d’analyse 80
4.5.1 Stabilité au renversement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
4.5.2 Calcul des déplacements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
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V JUSTIFICATION DE LA SECURITE
5 JUSTIFICATION DE LA SECURITE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
5.1 Généralités 83
5.2 Combinaisons d’actions 83
5.2.1
5.2.2
CA
Composantes horizontales de l’action sismique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Composante verticale de l’action sismique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
5.3 Justification vis-à-vis de la résistance 85
5.4 Justification vis-à-vis de la ductilité 85
5.5 Justification vis-à-vis de l’équilibre d’ensemble 85
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5.6 Justification vis-à-vis de la résistance des planchers 86
5.7 Justification de la stabilité des fondations 86
5.8 Justification de la largeur des joints sismiques 87
5.9 Justification vis-à-vis de l’effet P-∆ 87
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6.3.6 Installations des supports sismiques sur un réseau de tuyauteries . . . . . . . . . . . 95
6.3.7 Installations des supports sismiques sur les réseaux de distribution électrique, de
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télécommunications et d’informatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
6.3.8 Calcul des fixations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
6.4 Eléments extérieurs 98
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7 STRUCTURES EN BETON ARME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
7.1 Généralités 101
7.1.1 Objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
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7.1.2 Eléments principaux - Eléments secondaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
7.1.3 Définitions et conventions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
7.2 Spécifications concernant les matériaux 103
7.3 Conception et vérifications 103
7.3.1 Coefficients de comportement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
7.3.2 Vérification de sécurité des éléments principaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
7.4 Spécifications pour les poteaux
CA 104
7.4.1 Coffrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
7.4.2 Ferraillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
7.4.3 Vérification spécifiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
7.5 Spécifications pour les poutres 109
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7.5.1 Coffrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
7.5.2 Ferraillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
7.6 Spécifications pour les noeuds poteaux-poutres 111
7.6.1 Dispositions constructives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
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8.3 Ossatures en portiques 130
8.3.1 Principes généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
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8.3.2 Assemblages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
8.3.3 Règles détaillées de vérification pour les portiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
8.4 Palées de contreventement à barres centrées 133
8.4.1 Principes généraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
8.4.2 Palées de contreventement à barres centrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133
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8.4.3 Règles de vérification pour les contreventements à diagonales centrées . . . 134
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STRUCTURES EN MAÇONNERIE CHAINEE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139
9.1 Objet 139
9.2 Principes 139
9.3 Matériaux 140
9.3.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
9.3.2
CA
Spécifications concernant les matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
9.4 Conception 141
9.4.1 Dimensions en plan, hauteur du bâtiment et nombre de niveaux . . . . . . . . . 141
9.4.2 Répartition et densité des murs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
9.4.3 Chaînages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
9.4.4 Planchers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
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9.4.5 Baies et ouvertures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
9.4.6 Harpage à l’interface mur-chaînage vertical . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
9.4.7 Fondations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
9.5 Calcul et vérification des éléments structuraux principaux 148
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X SOLS ET FONDATIONS
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m/
XI ISOLATION SISMIQUE A LA BASE
.co
11 ISOLATION SISMIQUE A LA BASE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169
11.1 Domaine d’application 169
11.2 Exigences fondamentales 169
11.3 Critères de conformité 170
r ie
11.4 Dispositions générales de dimensionnement 170
11.4.1 Conception des bâtiments isolés à la base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
11.4.2 Dispositions générales concernant les dispositifs d’isolation . . . . . . . . . . . . . . 170
11.4.3 Déplacements par rapport au sol et aux constructions environnantes . . . . . 170
11.4.4 Surveillance et inspection des structures isolées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
lge
11.5 Règles de calcul 171
11.5.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
11.5.2 Action sismique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
11.5.3 Coefficient de comportement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
11.5.4 Propriétés du système d’isolation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
11.5.5 Modélisation de la structure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
11.5.6 Méthodes d’analyses . . . . . . . . .
CA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172
11.6 Vérification de la sécurité à l’état limite ultime 175
XII ANNEXES
.G
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F.2 Matériaux 199
F.2.1 Le bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
.co
F.2.2 L’acier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
F.3 Règles générales de conception 199
F.3.1 Principe de dimensionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200
F.3.2 Propriétés des zones dissipatives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200
F.3.3 Contreventement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
F.4 Coefficient de comportement 201
r ie
F.5 Coefficient d’amortissement 202
F.6 Analyse de la structure 203
F.7 Règles de détail pour les assemblages 203
F.8 Règles de détail pour les diaphragmes horizontaux 203
lge
F.9 Contrôle du dimensionnement et de l’exécution 204
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r ie
lge
CA
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ww
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s:/
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I
GÉNÉRALITÉS
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
1 GÉNÉRALITÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.1 Objet
1.2 Objectifs
1.3 Domaine d’application
1.4 Conditions d’application
1.5 Définitions et notations
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lge
CA
.G
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.co
r ie
1. GÉNÉRALITÉS
lge
CA
1.1 Objet
Le présent Document Technique Réglementaire (DTR) fixe les règles de conception et de calcul
des constructions en zones sismiques.
.G
1.2 Objectifs
En zone sismique, les structures doivent être conçues et construites de sorte que soient respectés :
• les objectifs de non-effondrement et
• les objectifs de limitation des dommages
ww
TL
Tr = − (1.1)
Ln(1 − Pr )
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24 Chapter 1. GÉNÉRALITÉS
.co
1.2.2 Objectifs de limitation des dommages
La structure doit non seulement résister à la valeur caractéristique, Ak , mais être aussi conçue
et construite de manière à ce que n’apparaissent pas des dommages induisant des limitations
d’exploitation, sous l’effet d’une valeur de l’action, Ak,LD , associée aux séismes ayant des périodes
r ie
de retour moindres i.e. plus fréquents que ceux pris pour la condition de non-effondrement.
Commentaire (1) : La valeur de l’action, Ak,LD , à prendre en compte pour l’objectif de «limitation
des dommages» est choisie comme ayant une probabilité de dépassement, Pr,LD = 10%, pour une
période de référence, TL,LD = 10 ans i.e. ayant une période de retour Tr,LD = 95 ans. En l’absence
d’informations plus précises, le coefficient de réduction appliqué à l’action sismique de calcul
lge
peut être utilisé pour obtenir l’action sismique permettant de vérifier l’objectif de «limitation des
dommages» (cf. commentaire 5 & Annexe I).
Commentaire (2) : L’importance des structures visées par l’objectif de «non-effondrement» et celui
de «limitation des dommages» est définie pour les différents types de bâtiments ou d’ouvrages
de génie civil, en fonction des conséquences que peut avoir leur ruine (sous Ak ) ou leur mise en
CA
incapacité d’assurer les exigences fonctionnelles et ne pouvant, donc, plus être maintenues en
service (sous Ak,LD ).
Commentaire (3) : La différentiation de l’importance des structures est obtenue en les classant en
divers groupes d’importance. Un coefficient d’importance, I, est attribué à chaque catégorie.
.G
Commentaire (4) : La valeur du coefficient d’importance, I, associée à une période de retour, Tr∗ ,
autre que la période de retour, Tr , peut être calculée selon Eqn. 1.2 (cf. Tableau (3.10) & Annexe I)
:
Tr −1
ww
I=( )k (1.2)
Tr∗
l’objectif de limitation des dommages, Tr,LD = 95 ans, comme suit (cf. Annexe I):
Tr −1
νA = ( )k (1.3)
Tr,LD
s:/
Commentaire (6) : Le Coefficient réducteur νA est pris égal à sa valeur moyenne, i.e. 0.5 (cf.
Annexe I)
Le présent DTR est applicable à toutes les constructions courantes (cf. Commentaire (1)). Par
contre, elles ne sont pas applicables aux constructions telles que:
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m/
1.4 Conditions d’application 25
• constructions et installations pour lesquelles les conséquences d’un dommage même léger
peuvent être d’une exceptionnelle gravité: centrales nucléaires, installations GNL, instal-
.co
lations de fabrication et de stockage des produits inflammables, explosifs, toxiques ou
polluants.
• ouvrages d’art (barrages, ouvrages maritimes, ponts, tunnels, etc.).
• réseaux et ouvrages enterrés.
• bâtiments de grande longueur dont les points d’appuis ne sont pas solidarisés par des lon-
grines ou des dallages rigides, tels que les halls industriels, parkings couverts, etc. (cf.
r ie
Commentaire (2))
lge
Par ailleurs les dispositions du présent DTR ne s’appliquent pas en zone de sismicité négligeable
(zone 0) de la classification des zones sismiques (cf. § 3.1).
Commentaire (1): On entend par construction courante toute construction dont la ruine ou les
dommages ne peuvent avoir de conséquences sur l’environnement (hormis ses abords immédiats).
Par ailleurs, le présent DTR est essentiellement applicable aux bâtiments à un ou plusieurs niveaux
CA
d’usage courant (habitation, service, production, etc.) ou à des bâtiments assimilés (tels que
châteaux d’eau, par exemple).
Commentaire (2): On entend par bâtiment de grande longueur un bâtiment dont la distance
entre deux (2) appuis extrêmes est supérieure à 200 m. Dans ce cas, il y a lieu de produire une
justification spéciale relative aux effets de la variabilité spatiale du mouvement sismique.
.G
calcul et l’exécution couvrant les constructions, relevant du domaine d’application cité en § 1.3,
leurs typologies structurelles (systèmes de contreventement) et leurs matériaux constitutifs.
Les exigences, limitations et dispositions constructives prescrites, par le présent DTR, s’appliquent
en sus de celles définies par les autres DTR, en vigueur.
L’application rationnelle et efficace du présent DTR suppose une coopération et une coordina-
tion étroite entre les différents intervenants à chaque stade de la conception et de la réalisation du
projet.
/w
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26 Chapter 1. GÉNÉRALITÉS
5. Classe de site : En fonction des propriétés mécaniques des sols qui constituent le site,
ce dernier est classé en cinq catégories (rocheux, ferme, meuble, très meuble ou spécial
.co
nécessitant investigations approfondies et études spécifiques)
6. Construction courante : Toute construction dont la ruine ou les dommages ne peuvent avoir
de conséquences sur l’environnement (hormis ses abords immédiats).
7. Déformation élastique : Déformation réversible qui disparaît après suppression des charges
qui l’ont provoquée.
8. Déformation post-élastique : Déformation irréversible d’éléments réalisés en matériaux
r ie
ductiles (accompagnée de dissipation d’énergie après dépassement de la limite d’élasticité).
9. Déplacement de calcul (du système d’isolation dans une direction principale) : Déplacement
horizontal maximal du centre de rigidité effectif entre le sommet de l’infrastructure et la base
de la superstructure, se produisant sous l’effet de l’action sismique de calcul.
10. Déplacement de calcul total (d’une unité d’isolation dans une direction principale) :
lge
Déplacement horizontal maximal à l’emplacement de l’unité, comprenant le déplacement dû
au déplacement de calcul et celui dû à la rotation globale de torsion autour de l’axe vertical.
11. Diaphragme : Elément horizontal (plancher) conçu pour résister aux forces qui agissent
dans son plan et les transmettre aux éléments de contreventement.
12. Dispositifs ou unités d’isolation : Eléments constituant le système d’isolation.
Les dispositifs considérés se composent d’appuis en élastomère fretté, de dispositifs élasto-
CA
plastiques, d’amortisseurs visqueux ou à frottement, de pendules et d’autres dispositifs dont
le comportement est conforme au § 11.1 (cf. aussi Annexe G). Chaque unité fournit une ou
une combinaison des fonctions suivantes :
• une capacité portante verticale combinée avec une flexibilité latérale accrue et une
rigidité verticale élevée ;
• une dissipation d’énergie, soit hystérétique, soit visqueuse ;
.G
• une capacité de recentrage ;
• une capacité à s’opposer (rigidité élastique suffisante) aux charges latérales de service
non sismiques.
13. Ductilité : Capacité d’un élément ou d’une structure de conserver sa résistance sous les
ww
période géologique récente. Elle constitue ainsi, une source sismique qui peut engendrer un
futur séisme.
17. Infrastructure (du système d’isolation) : Partie de la structure située sous l’interface
d’isolation, y compris les fondations.
La flexibilité latérale de l’infrastructure est généralement négligeable par rapport à celle du
système d’isolation.
ttp
18. Instabilité élastique : Instabilité de forme d’un élément de structure due à son élasticité et à
son manque de rigidité latérale. Elle peut se produire par flambage, déversement, cloquage,
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m/
1.5 Définitions et notations 27
voilement d’élément ou de parois élancés, comprimés et/ou cisaillés (poteaux, poutres, voiles,
barre de contreventement, âme de poutre, etc.).
.co
19. Interface d’isolation : Surface qui sépare l’infrastructure de la superstructure et où se situe
le système d’isolation.
L’emplacement de l’interface d’isolation à la base de la structure est le mode le plus général
dans les bâtiments, les réservoirs et les silos.
20. Isolation totale : La superstructure est entièrement isolée si, dans la situation sismique de
calcul, son comportement mécanique reste dans le domaine élastique. Dans le cas contraire,
r ie
la superstructure est partiellement isolée.
21. Liquéfaction d’un sol : Perte momentanée de la résistance au cisaillement et/ou de la rigidité
due à l’augmentation des pressions d’eau interstitielle, dans les matériaux sableux saturés
sous l’effet de mouvements sismiques, pouvant entraîner des déformations permanentes
significatives, voire une quasi-annulation des contraintes effectives dans le sol.
lge
22. Maçonnerie porteuse ordinaire : Construction dont la structure porteuse et résistante aux
efforts horizontaux et verticaux est assurée par des murs en maçonnerie traditionnelle.
23. Maçonnerie porteuse chaînée (ou confinée): Construction dont la structure porteuse et
résistante aux efforts horizontaux et verticaux est assurée par des panneaux en maçonnerie
confinés par des chainages horizontaux et verticaux constitués par des armatures en acier
enrobées de béton.
24.
CA
Maçonnerie porteuse armée : Construction dont la structure porteuse et résistante aux
efforts horizontaux et verticaux est assurée par des murs en maçonnerie comportant des files
d’armatures horizontales et verticales insérées dans les lits de mortier, avec présence de
chainages verticaux (notamment aux angles de murs perpendiculaires) et parfois horizontaux.
25. Méthode statique équivalente : Analyse statique d’une structure sous l’effet d’un système
de forces statiques équivalentes à celui de l’action sismique.
.G
26. Méthode d’analyse modale spectrale: Analyse d’une structure sous l’effet d’un séisme
représenté par un spectre de réponse.
27. Méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes : Méthode d’analyse de la réponse
de la structure en fonction du temps, par l’intégration numérique directe des équations
différentielles du mouvement, en utilisant les accélérogrammes choisis pour représenter les
ww
31. Ossature spatiale : Structure en portique dans laquelle la résistance aux forces horizontales
est assurée principalement par la flexion des éléments barres.
32. Palées de stabilité triangulées : Structures de contreventement en treillis dont les éléments
sont soumis à des efforts axiaux.
33. Protection parasismique : Niveau minimal de protection sismique accordé à un ouvrage, en
s:/
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m/
28 Chapter 1. GÉNÉRALITÉS
• La rigidité effective est généralement obtenue par une analyse dynamique itérative.
35. Rupture ductile : Rupture précédée de déformations irréversibles à la différence d’une
.co
rupture fragile qui est soudaine et quasi-instantanée.
36. Rotule plastique : Zone d’un élément de structure (poutre, poteau, voile, etc.) subissant des
déformations irréversibles et capable de dissiper de l’énergie sous sollicitations alternées.
Au-delà d’un seuil de sollicitation, elle se comporte comme une articulation autorisant la
rotation des autres parties de l’élément.
37. Séisme de référence pour les objectifs de limitation de dommages : Evènement sismique
r ie
relativement fréquent comparativement à la durée de vie utile de la construction. Il est associé
à une période de retour de 95 ans.
38. Séisme de référence pour les objectifs de non-effondrement : Evènement sismique
relativement rare comparativement à la durée de vie utile de la construction. Il est associé à
une période de retour de 475 ans.
lge
39. Site : Terrain d’implantation retenu pour la construction, caractérisé par un ensemble de
conditions géologiques, hydrogéologiques, topographiques et géotechniques.
40. Spectre de réponse : Courbe permettant d’évaluer la réponse d’un bâtiment à un séisme
passé ou futur.
41. Stabilité d’ensemble : Capacité d’une structure à conserver sa géométrie et sa position (non
glissement, non renversement) sous l’action des charges. Elle est obtenue par les liaisons
CA
des divers éléments, par le contreventement et l’ancrage au sol et requiert que la stabilité de
forme et de résistance de ses éléments soit assurée.
42. Stabilité de forme : Capacité d’une structure ou de l’un de ses éléments à conserver sa forme
sous l’action des charges. L’instabilité de forme due au manque de rigidité se produit pour
des éléments élancés ou des parois minces par flambage, cloquage ou déversement, avant
que la résistance de leur matériau ne soit épuisée.
.G
43. Structure dissipative : Structure capable de dissiper de l’énergie grâce à des déformations
post-élastiques lors de sollicitations alternées.
44. Système de contreventement : Ensemble d’éléments de construction assurant la rigidité et
la stabilité vis à vis des forces horizontales engendrées par le séisme.
45. Système d’isolation : Ensemble des composants, utilisés pour fournir une isolation sismique,
ww
disposés dans l’interface d’isolation. Ils sont généralement situés en dessous de la masse
principale de la structure.
46. Superstructure (du système d’isolation) : Partie de la structure isolée et située au-dessus de
l’interface d’isolation.
47. Voile de contreventement : Elément porteur rigide en béton armé destiné à transmettre les
charges latérales dans les fondations.
48. Mur de contreventement : Elément identique au voile réalisé en maçonnerie chaînée.
/w
49. Zone critique : Zone d’une structure où sont concentrées principalement les sollicitations
d’origine sismique ; elle peut être dissipative ou fragile.
50. Zone dissipative : Zone d’une structure dissipative où est localisée sa capacité à dissiper de
l’énergie.
51. Zone sismique : Partie du territoire national dont les limites sont déterminées en fonction du
s:/
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m/
1.5 Définitions et notations 29
1.5.2 Notations
.co
A Coefficient d’accélération de zone au rocher
Av Coefficient d’accélération de zone vertical
B, Bm , Bi Largeur du bâtiment à la base, en tête, à l’étage «i»
CB Facteur correcteur tenant compte du diamètre du trou de forage
CE Facteur correcteur tenant compte de l’énergie réelle transmise par le mouton
lors de l’impact
r ie
CN Facteur correcteur tenant compte de la pression des terres
Cp Facteur de force horizontale
CR Facteur correcteur tenant compte de la longueur totale de la tige
CRR Taux de la résistance à la liquéfaction pour un séisme donné
CRR7.5 Taux de la résistance à la liquéfaction pour un séisme de référence de magnitude
lge
Mw = 7.5
CS Facteur correcteur tenant compte du type de carottier utilisé
CSR Taux de la contrainte de cisaillement moyenne durant un séisme
CT Coefficient de période
Cu30 Résistance au cisaillement non drainée sur une profondeur de 30 m
Cui Résistance au cisaillement non drainée dans la couche de sol i
D Hauteur de la paroi à l’aval du soutènement sur laquelle s’exerce la pression
passive
CA
ddb Déplacement de calcul total d’une unité d’isolation
ddc Déplacement de calcul du centre de rigidité effectif dans la direction considérée
DDL Degré(s) de liberté
E Réponse totale, Réponse totale, action sismique
.G
EE Effet de l’action sismique
Ei Réponse du mode «i»
E p30 Module pressiomètrique moyen sur une profondeur de 30 m
E pi Module pressiomètrique moyen à travers la couche de sol i
etot,y Excentricité totale dans la direction y
ww
FC Contenu en fines
Fi , Fn Forces horizontales appliquées aux niveaux «i» et «n»
fj Forces horizontales à chaque niveau «j» du bâtiment
Fpk Force horizontale appliquée à un diaphragme au niveau « k »
fs Valeur du frottement latéral unitaire
Ft Partie de l’effort tranchant à la base, appliquée au niveau «n», en plus de Fn
FR Force de rappel de l’unité d’isolation
/w
pression active
hae point d’application de la pression active sur le soutènement par rapport à sa
base
hi , h j , hn Hauteurs de niveaux «i» , «j» et «n»; hi notation utilisée aussi pour Epaisseur
de la couche de sol i
Hw Hauteur du niveau de la nappe phréatique par rapport à la base du mur
ttp
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m/
30 Chapter 1. GÉNÉRALITÉS
i outre son usage comme indice, i désigne aussi l’Angle de la surface du sol sur
l’horizontale
.co
I Coefficient d’importance
Ip Indice de plasticité
K0 Coefficient de poussée du sol au repos
Kae Coefficient de poussée dynamique active
Ke f f Rigidité effective du système d’isolation dans la direction horizontale principale
considérée, pour un déplacement égal au déplacement de calcul ddc
r ie
kh Coefficient sismique horizontal
Kpe Coefficient de butée dynamique passive
kv Coefficient sismique vertical
Kv Rigidité totale du système d’isolation dans la direction verticale
Kxi Rigidité effective d’une unité donnée i dans la direction x
lge
Kyi Rigidité effective d’une unité donnée i dans la direction y
kw Coefficient minorateur de R pour les voiles en béton armé
L Longueur de bâtiment, dimension de plancher perpendiculaire à la direction de
l’action sismique
Lx , Ly Largeur et longueur de bâtiment dans la direction «x» ou «y»
lx , ly , ou l1 , l2 Largeur des décrochements en plan
M Masse de la superstructure
Ms
CA
Magnitude de surface
MSF Facteur de correction de magnitude
Mw Magnitude de moment sismique
N30 Nombre de coups moyen non corrigé sur une profondeur de 30 m
(N1 )60 Nombre de coups corrigé en tenant compte de CN ; CE ; CB ; CR etCS
.G
(N1 )60cs Nombre de coups corrigé par rapport à la présence de fines dans le sol
Ni Nombre de coups moyen non corrigé enregistré à travers la couche de sol i
NSPT Nombre de coups brut mesuré lors de l’essai SPT
P0 Poussée des terres au repos
Pa Poussée statique active sans surcharge verticale du sol
ww
m/
1.5 Définitions et notations 31
.co
R Coefficient de comportement
RCI Résistance à la compression simple dans la couche de sol i
RC30 Résistance à la compression simple sur une profondeur de 30 m
r ie
rd Coefficient de réduction des contraintes dans le sol
Rd Sollicitation résistante de calcul de l’élément
ri j Facteur de corrélation entre deux modes i et j
ry Rayon de torsion du système d’isolation
Sad Accélération du spectre de calcul normalisé
lge
Sad /g Accélération spectrale élastique
Sd Sollicitation agissante de calcul de l’élément
Si (i=1,2,3,4), SS Symbole désignant les différentes catégories de site
ST Coefficient d’amplification topographique
T Période fondamentale de la structure
T1 , T2 Périodes caractéristiques associées à la catégorie de site
Te f f
CA
Période fondamentale effective de la superstructure correspondant à la transla-
tion horizontale, la superstructure étant supposée être un corps rigide
Tf Période fondamentale de la superstructure supposée fixée à sa base
Ti, j,k Période des modes «i» , «j» , «k»
Tr Période de retour
Ts Durée de la partie stationnaire du mouvement sismique
.G
Tv Période fondamentale de la superstructure dans la direction verticale, la super-
structure étant supposée être un corps rigide
V Force sismique totale appliquée à la base de la structure
Vk Effort tranchant au niveau «k»
VS Vitesse d’onde de cisaillement
ww
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32 Chapter 1. GÉNÉRALITÉS
.co
r ie
α Inclinaison du plan de rupture potentiel
β Inclinaison du soutènement (parement amont) par rapport à l’axe vertical
γ poids volumique total (ou humide) du sol
poids volumique du sol sec
lge
γd
γ′ poids volumique effectif de sol (déjaugée)
γ∗ Poids volumique du sol
γsat poids volumique du sol saturé
γw poids volumique de l’eau
γx Coefficient de majoration
δ Angle de frottement sol/soutènement
δi
CA
Coefficient d’amplification
δek Déplacement horizontal dû aux forces Fi
δi Flèche horizontale due à fi ; notation utilisée aussi pour Coefficient
d’amplification
δk Déplacement horizontal au niveau «k»
Déplacement horizontal relatif au niveau « k » par rapport au niveau «k-1»
.G
∆k
δn Déplacement horizontal au sommet de la structure, niveau «n»
η Facteur de correction d’amortissement
θ Facteur d’instabilité
ν Effort normal réduit
ww
ψ Coefficient d’accompagnement
φl Diamètre des barres longitudinales
φ′ Angle de frottement interne du sol
s:/
ttp
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II
PRINCIPES ET
.co
RECOMMANDATIONS DE
CONCEPTION
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
2 PRINCIPES ET RECOMMANDATIONS DE
CONCEPTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
ttp
m/
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
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.co
r ie
2. PRINCIPES ET RECOMMANDATIONS DE CONCEPTI
lge
CA
2.1 Choix du site
Pour le choix du site, une attention particulière doit être portée aux conditions défavorables ou
pénalisantes suivantes :
• présence ou proximité de failles reconnues actives
.G
• zones potentiellement liquéfiables
• terrains instables :
– Pentes instables, abords de falaises, rives et berges sujettes à affouillement
– Terrains compressibles, gorgés d’eau, mal drainés ou inondables
ww
Le choix définitif du site sera arrêté sur la base des résultats d’investigations dont l’importance
sera en rapport avec celle de l’ouvrage projeté.
s:/
Le type et l’importance de ces investigations pourront être utilement orientés par les résultats
d’études de microzonage sismique là où elles existent.
Les reconnaissances et les études de sol sont obligatoires et sont, en principe, les mêmes que dans
le cas des situations non sismiques mais doivent, en outre, permettre la connaissance des conditions
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36 Chapter 2. PRINCIPES ET RECOMMANDATIONS DE CONCEPTION
de sol et de la position de la nappe phréatique, ainsi que la classification du site (cf. commentaires
(1) & (2)) et la détection des zones liquéfiables et/ou instables.
.co
Des reconnaissances et études complémentaires peuvent s’avérer nécessaires en présence
notamment de zones liquéfiables ou instables, ainsi que pour la prise en compte éventuelle des
propriétés dynamiques des sols dans les calculs.
En annexe B, sont données certaines indications et recommandations concernant les reconnais-
sances et études géotechniques à même de caractériser correctement les sols du site d’implantation
des ouvrages et en particulier de classer sismiquement ce site en rapport avec les prescriptions de
r ie
calcul du présent DTR.
Commentaire (1): Pour permettre de classer le site dans la catégorie la plus appropriée, il convient
de déterminer les propriétés du sol sur une profondeur minimale de 30 m, sauf si le substratum
rocheux se trouve à une moindre profondeur (cf. § 3.2).
lge
Commentaire (2) : Pour les constructions en R+1 (au maximum) ou 8 m de hauteur moyenne
(type maison d’habitation individuelle dont la surface totale des planchers n’excède pas 300
m²), les données et les conclusions des études de POS ou de Microzonage sismique, quand elles
existent, peuvent être utilisées pour l’identification des risques cartographiés (retrait-gonflement,
liquéfaction, glissement, etc) et la détermination des conditions et des propriétés du site.
CA
2.3 Implantation des ouvrages
Lors de l’implantation des ouvrages, il faudrait :
• Eviter absolument la proximité immédiate d’une faille reconnue active pour les ouvrages
importants et ceux d’importance vitale.
.G
• Si le tracé de la faille a été localisé à l’issue d’une étude de site préalable ou d’une étude
de microzonage sismique, les ouvrages d’importance moyenne doivent faire l’objet d’un
niveau de protection plus élevé et être implantés en dehors d’une bande de 100 m de large,
au minimum, de part et d’autre de la trace de la faille.
• Pour les ouvrages d’importance faible, la largeur de la bande à neutraliser où l’implantation
ww
• préférer les sols rocheux et les sols fermes aux sols meubles, de faible portance et donnant
lieu à des tassements excessifs et irréguliers.
• veiller à ce que la couche d’appui des fondations soit suffisamment épaisse et qu’elle ne
repose pas elle-même sur une couche instable.
• implanter, autant que possible, les bâtiments élevés sur des sites rocheux ou sites de sols
s:/
fermes de faible épaisseur et les bâtiments bas sur des sites de sols fermes ou meubles
relativement épais, afin d’éviter les phénomènes de résonance.
• pour la construction sur des terrains en pente, réaliser les déblais sur la base d’une étude de
stabilité de la pente. La capacité portante ainsi que la stabilité des fondations du bâtiment
doivent être assurées. La pente des talus issus des terrassements, en l’absence de tout
dispositif de soutènement ou justification de sa stabilité, ne doit pas dépasser 2/3.
ttp
• L’implantation d’un bloc de bâtiment en tête d’un terrain ou sur sa pente devrait, de préférence,
se faire sur plateformes horizontales; dans le cas contraire, les éléments de fondations seront
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2.4 Infrastructure et fondations 37
.co
formations géologiques différentes, changement brusque de pente; sinon, le scinder par des
joints de rupture en blocs distincts, implantés de part et d’autre de la discontinuité.
r ie
fondations doivent former un ensemble résistant et rigide, prenant appui sur des formations en place
compactes et homogènes.
En outre, cet ensemble devra être capable de transmettre les charges sismiques horizontales en
plus des charges verticales, de limiter les tassements différentiels et d’empêcher les déplacements
horizontaux relatifs des points d’appui par solidarisation au moyen de longrines ou autre dispositif
lge
équivalent.
Les fondations sur remblais ne sont pas admises. Toutefois, la construction sur sols reconsti-
tués est admise sous réserve d’investigations et d’études de sols définissant tous les paramètres
géotechniques du nouveau site d’implantation nécessaires à la conception et au dimensionnement
des ouvrages concernés.
Sauf étude spécifique, le système de fondation doit être homogène (fondations superficielles,
CA
pieux, etc) avec un seul mode de fondation par bloc de construction, délimité par des joints. L’étude
spécifique doit démontrer le caractère adéquat d’une solution de fondation de type mixte (cf.
Commentaire (1)).
Commentaire (1) : le terme « fondation mixte » désigne l’ensemble semelle et pieux conçu et
calculé avec contact direct entre les deux et en tenant compte des possibilités réelles de mobilisation
simultanée des réactions dans le sol, par les pieux et la semelle.
.G
2.5 Superstructure
2.5.1 Régularité
ww
Pour offrir une meilleure résistance aux séismes, les ouvrages doivent de préférence avoir, d’une
part, des formes simples et, d’autre part, une distribution aussi régulière que possible des masses et
des rigidités, tant en plan qu’en élévation.
Le but recherché est d’assurer la meilleure répartition possible des sollicitations à travers la
structure de façon à faire participer tous les éléments à l’absorption et à la dissipation de l’énergie
développée par l’action sismique.
/w
2.5.2 Joints
La disposition des joints sismiques peut coïncider avec les joints de dilatation ou de rupture. Les
joints sismiques doivent assurer l’indépendance complète des blocs qu’ils délimitent et empêcher
leur entrechoquement.
En cas de sol de fondation homogène, il n’est pas nécessaire de les poursuivre en fondation.
s:/
Les joints doivent être plans, sans décrochement et débarrassés de tout matériau ou corps étranger.
Les joints doivent être protégés contre l’insertion de tout corps étranger.
En cas de nécessité de bourrage des joints, le matériau doit être totalement compressible.
Ces joints sont disposés de façon à:
• Limiter des longueurs de bâtiments à un maximum de 200 m.
ttp
• Séparer les blocs de bâtiments ou ouvrages accolés de géométries différentes et/ou de rigidités
et de masses inégales.
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38 Chapter 2. PRINCIPES ET RECOMMANDATIONS DE CONCEPTION
• Simplifier les formes en plan de bâtiments présentant des configurations complexes (forme
en T, U, L, H, etc).
.co
2.5.3 Matériaux et techniques de construction
Le présent DTR concerne essentiellement les structures réalisées avec les matériaux suivants :
• Béton armé
• Charpente métallique laminée à chaud ou formée à froid (PAF)
r ie
• Maçonneries diverses (briques, blocs de béton, pierre, etc) convenablement chaînées horizon-
talement et verticalement par des éléments en béton armé coulés en place.
• Bois de construction
Le comportement des matériaux aux séismes ne peut être dissocié du type de structure qu’ils
constituent :
lge
• L’emploi de matériaux fragiles dont les résistances en traction et en cisaillement sont faibles
(béton non armé, maçonnerie non chaînée) est à proscrire pour la réalisation des éléments de
contreventement. Ils peuvent être utilisés par contre, pour certains éléments non-structuraux.
• Les assemblages qui assurent la transmission des efforts entre les éléments constructifs,
garantissant ainsi la continuité mécanique de la structure, doivent être réalisés en acier ou en
béton armé coulé en place.
CA
• L’utilisation de la précontrainte pour les éléments de contreventement en zone sismique
est soumise à la procédure d’avis technique. Par contre, l’utilisation d’éléments en béton
précontraint tels que poutres, pannes, poutrelles de plancher, prédalles, ne participant pas au
système de contreventement, est permise.
• Les structures préfabriquées doivent faire l’objet d’avis technique précisant les conditions
générales de conception, de calcul, de fabrication et de mise en œuvre pour leur utilisation en
.G
zones sismiques.
Il est recommandé que les éléments soient des contreventements disposés de façon à :
• Reprendre une charge verticale suffisante pour assurer leur stabilité
• Assurer une transmission directe des forces aux fondations
• Minimiser les effets de torsion (cf. Commentaire 1)
être suffisamment redondant de façon à assurer une marge importante entre la limite d’élasticité
et le seuil de rupture de la structure. Une attention particulière doit être accordée à l’étude et à
la réalisation de tous les assemblages, en tenant compte des conséquences que peut avoir toute
défaillance à ce niveau sur le comportement de la structure.
s:/
Commentaire (1) : Les effets de torsion comptent très souvent parmi les cas de pathologie sismique
les plus remarquables constatés après les événements sismiques. Cela vient du fait que la présence
de la torsion d’axe vertical, entraîne des concentrations de contraintes dans les angles (au niveau
des nœuds et autres zones critiques) ainsi que des déplacements importants au niveau des structures
résistantes les plus éloignées du centre de rigidité des planchers.
Pour minimiser les effets de la torsion, il est recommandé d’adopter, autant que faire se peut, des
ttp
configurations régulières, voire symétriques (surtout pour les systèmes de contreventements), pour
diminuer les excentricités de torsion.
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2.6 Modélisation et méthodes de calcul 39
2.5.5 Ductilité
La structure et ses éléments doivent avoir une ductilité suffisante pour pouvoir dissiper une grande
.co
part de l’énergie induite par le mouvement sismique et conserver leur résistance de calcul sous
déformations imposées.
Le développement des rotules plastiques doit se faire, en dehors des nœuds, de préférence dans
les éléments horizontaux (poutres, linteaux) plutôt que verticaux (poteaux, voiles) de façon à ne
remettre en cause ni le cheminement des forces verticales, ni la stabilité de la structure et/ou de
ses éléments porteurs. Quant aux éléments porteurs, qui ne participent pas au contreventement, ils
r ie
doivent pouvoir conserver leur capacité portante sous l’effet des déformations imposées.
Dans le présent DTR, il est attendu des différentes structures, résistant au séisme, un niveau
adéquat de ductilité, auquel correspondent un certain nombre de dispositions constructives et des
valeurs spécifiques des coefficients de comportement, R.
lge
2.5.6 Éléments non-structuraux
En plus de l’étude du système structurel, il y a lieu de tenir compte de la présence d’éléments dits
non-structuraux qui peuvent modifier considérablement le comportement de la structure et donner
lieu à des désordres importants (cf. § 6.2).
d’endommagement.
D’autres méthodes de calcul plus élaborées peuvent éventuellement être utilisées, sous réserve
de justification scientifique appropriée.
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CA
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/w
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III
CRITÈRES DE CLASSIFICATION
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
3 CRITÈRES DE CLASSIFICATION . . . . . . . . . 43
3.1 Classification des zones sismiques
3.2 Classification des sites
3.3 Actions sismiques
ttp
m/
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
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m/
.co
r ie
3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
lge
CA
Le présent chapitre expose un ensemble de classifications nécessaires à la définition de la situation
sismique étudiée et au choix de la méthode et des paramètres de calcul des forces sismiques.
Le territoire national est divisé en sept (07) zones de sismicité croissante, définies sur la carte des
zones de sismicité, cf. Figure (3.1), et l’Annexe A qui précise cette répartition par wilaya et par
commune, soit :
ww
Sismicité Zone
Très faible 0
Faible I
Faible à moyenne II
Moyenne III
Moyenne à élevée IV
Elevée V & VI
/w
L’aléa est pris en compte par un seul paramètre, A : il s’agit de l’accélération maximale
normalisée par rapport à l’accélération de la pesanteur, g, et nommée en coefficient d’accélération de
référence de zone, au niveau d’un sol de classe S1 (au rocher). Pour l’objectif de non-effondrement,
elle est représentée par sa valeur caractéristique, Ak , choisie comme le fractile 90% ayant la période
de retour égale à Tr = 475 ans (cf. §3.3).
s:/
Un coefficient d’importance, I, égal à 1.0 est associé à cette période de retour, Tr = 475 ans.
Pour des périodes de retour autres que la période, Tr = 475 ans, l’accélération de calcul, au niveau
d’un sol de classe S1 , est égale à (A.I.g), où I est le coefficient d’importance dont les valeurs sont
données au Tableau (3.10) et Annexe I.
ttp
Commentaire 1 : Les zones, de très faible sismicité, sont celles où l’accélération de calcul au
niveau d’un sol de classe S1 , (A.g), ne dépasse pas 0.04 g (0.39 m/s2 où g est l’accélération de la
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m/
44 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
pesanteur).
.co
Commentaire 2 : Les zones, de sismicité faible, sont celles où l’accélération de calcul, au
niveau d’un sol de classe S1 , (A.g), ne dépasse pas 0.08 g (0.78 m/s2 ).
La Figure (3.1) représente la carte des zones sismiques de l’Algérie et le zonage global des
différentes wilayas. L’annexe A donne la classification sismique par wilaya et par commune lorsque
la wilaya est partagée entre plusieurs zones sismiques différentes.
r ie
Commentaire 3 : Dans le cas de zone de sismicité très faible (Zone 0 de la carte de zonage
sismique, cf. Figure (3.1) & Annexe A), les séismes qui pourraient s’y produire sont estimés avoir de
faibles magnitudes ; les calculs de stabilité des constructions aux effets du vent sont jugés suffisants
pour y couvrir les effets éventuels des sollicitations d’origine sismique.
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
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3.1 Classification des zones sismiques 45
.co
r ie
lge
CA
(a) Zonage sismique de l’Algérie: toutes zones 0 à VI
.G
ww
/w
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46 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
.co
3.2.1 Catégories et critères de classification
Des études géotechniques appropriées doivent être réalisées (cf. Annexe B) en vue de classer le
site.
Les sites sont classés en cinq (05) catégories en fonction des propriétés mécaniques des sols
qui les constituent, cf. Tableau (3.1).
Les quatre (04) premières catégories, sont établies en se basant sur la moyenne des propriétés de
r ie
sol sur une profondeur minimale de 30 mètres. L’autre catégorie, considérée comme exceptionnelle,
concerne les sites nécessitant des investigations spécifiques (SS ) (cf. § 3.2.2 & 3.2.3).
lge
rigide) d’épaisseur inférieure à 5 m et caractérisée par une vitesse moyenne d’onde de cisaillement
(VS > 800 m/s).
Catégorie SS (site nécessitant des investigations approfondies et des études spécifiques) (cf. §
3.2.2 & 3.2.3).
Par ailleurs, il convient de classer le site selon la valeur moyenne de la vitesse des ondes de
cisaillement sur les 30 mètres supérieurs (Vs30 ). Ce paramètre est le plus fiable pour la classification
/w
du site.
En cas d’indisponibilité de Vs , il convient d’utiliser les valeurs moyennes harmoniques d’autres
résultats d’essais (pénétromètre statique, SPT, pressiomètre, etc), données dans le Tableau (3.1).
Selon la disponibilité et la fiabilité des résultats de différents types d’essais, le site sera classé dans
la catégorie la plus appropriée. En cas de doute, il convient de classer le site dans la catégorie
voisine, immédiate, la plus défavorable.
s:/
• (a) La valeur de la vitesse de l’onde de cisaillement du rocher doit être mesurée sur site
ou estimée dans le cas d’un rocher peu altéré. Les roches tendres ou altérées peuvent être
classées en catégorie S2 dans le cas où VS n’est pas mesurée. Le site ne peut être classé dans
la catégorie S1 s’il existe plus de 3 m de sol entre la surface du rocher et le niveau bas des
ttp
fondations superficielles.
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3.2 Classification des sites 47
.co
(MPa) (coups) (kPa) (MPa) (Mpa) (MPa) (m/s)
(c) (d) (e) (f) (g) (g) (h)
S1 Rocheux (a) / / / >10 >5 >100 >800
r ie
S3 Meuble 1.5- 15-50 50- 0.1- 1-2 5-20 180-
15 100 0.4 360
S4 Très Meuble ou Présence < 1.5 <15 <50 <0.1 <1 <5 <180
lge
de 3 m, au moins,
d’argile molle (b)
• (b) L’argile molle est définie par un indice de plasticité Ip > 20, une teneur en eau naturelle
Wn ≥ 40%, une résistance non drainée cu < 25 kPa et une vitesse d’onde de cisaillement
.G
VS < 180 m/s.
Il convient de calculer les valeurs moyennes sur une profondeur totale de 30 m au moins,
sauf dans le cas de rocher, conformément aux expressions suivantes:
ww
∑ni=1 Nhii
• (e) Essai de résistance au cisaillement non drainé:
30
Cu30 = (3.3)
∑ni=1 Chuii
s:/
30
E p30 = (3.5)
∑ni=1 Ehpii
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48 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
.co
30
Pl30 = hi
(3.6)
∑ni=1 Pl i
r ie
avec:
hi : épaisseur de la couche i
qci : résistance de pointe moyenne à travers la couche i
Ni : nombre de coups moyen non corrigé enregistré à travers la couche i
Cui : résistance au cisaillement non drainée de la couche i
lge
Rci : Résistance à la compression simple dans la couche i
E pi : module pressiomètrique moyen à travers la couche i
Pli : pression limite moyenne à travers la couche i
VSi : vitesse de l’onde de cisaillement dans la couche i
m.
• présence sur une épaisseur de plus de 37 m d’une couche d’argile molle à moyennement
raide (qC = 1.5 à 5 MPa, Pl = 0.5 à 2 MPa, E p = 5 à 25 MPa, Cu ≤ 50 kPa, Rc = 0.1 à 0.4
MPa).
ww
classer le site en S4 .
3. Classer le site en utilisant les valeurs moyennes harmoniques des Vs ou les résultats d’essais
géotechniques (pénétromètre statique, SPT, Cu , pressiomètre, cisaillement non drainé et
résistance à la compression simple) tels que définis dans le Tableau (3.1). Les classes de site
sont fondamentalement définies en fonction de Vs ou tout autre résultat d’essais géotechnique,
s:/
pour une période de retour, Tr = 475 ans, appelé coefficient d’accélération de référence de zone, A
(cf. Tableau (3.2)).
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3.3 Actions sismiques 49
.co
I Faible 0.07
II Faible à moyenne 0.10
III Moyenne 0.15
IV Moyenne à élevée 0.20
V Elevée 0.25
VI Elevée 0.30
r ie
Table 3.2: Définition des zones de sismicité et coefficient d’accélération de zone au rocher pour
Tr =475ans.
lge
• Commentaire 1: Dans le domaine d’application du présent DTR, le mouvement dû au séisme
en un point donné de la surface du sol est représenté par un spectre de réponse élastique en
accélération, dénommé par la suite «spectre de réponse élastique».
• Commentaire 2 : Les deux niveaux d’action sismique, décrits en § 1.2.1 et § 1.2.2, sont
représentés par une seule forme de spectre de réponse élastique pour l’objectif de non-
CA
effondrement (état limite ultime — action sismique de calcul) et pour l’objectif de limitation
des dommages.
• Commentaire 3 : L’action sismique horizontale est décrite par deux composantes orthogo-
nales supposées indépendantes et représentées par le même spectre de réponse.
.G
• Commentaire 4 : Lors du choix de la forme appropriée du spectre, il convient de tenir compte
de la magnitude des séismes qui contribuent principalement à l’aléa sismique défini pour
l’évaluation probabiliste de l’aléa.
• Commentaire 5 : Lorsque la classe de site est autre que rocheuse (S1 ), il convient de consid-
ww
(g), Sgae (T ), pour les composantes horizontales de l’action sismique, est défini par Eqn. (3.8) (cf.
Figure (3.2)).
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50 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
.co
r ie
lge
Sae
Figure 3.2: Spectre de réponse élastique g
A.I.S.(1 + TT1 .(2.5η − 1)) si : 0 < T <≤ T1
A.I.S.(2.5η)
CA si : T1 ≤ T < T2
Sae
(T ) = (3.8)
g
A.I.S.(2.5η).( TT2 ) si : T2 ≤ T < T3
A.I.S.(2.5η).( T2T.T2 3 )
si : T3 ≤ T < 4s
.G
avec :
Sae
• g (T ): spectre de réponse élastique normalisé par rapport à la valeur de l’accélération de la
pesanteur, g;
ww
• I : coefficient d’importance ;
• S : coefficient de site ;
Les valeurs des périodes T1 et T2 et du coefficient de site, S, qui décrivent la forme du spectre
de réponse élastique dépendent du niveau de sismicité et de la classe de sol.
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3.3 Actions sismiques 51
Deux types de formes de spectres sont utilisés : le type 1 et le type 2. Si les séismes qui
contribuent le plus à l’aléa sismique, défini pour le site dans le cadre de l’évaluation probabiliste de
.co
l’aléa, ont une magnitude moment, Mw , inférieure ou égale à 5.5, le type de spectre 2 est adopté. Si
les séismes qui contribuent le plus, à l’aléa sismique défini pour le site dans le cadre de l’évaluation
probabiliste de l’aléa, ont une magnitude moment (Mw ≥ 5.5) , le type de spectre 1 est adopté.
r ie
• Type 2 : appliqué aux zones sismiques I, II et III.
Pour les quatre classes de sol S1 , S2 , S3 , et S4 , les valeurs recommandées des paramètres S, T1 ,
T2 et T3 sont données dans :
• le Tableau (3.3) pour le spectre de type 1
lge
• le Tableau (3.4) pour le spectre de type 2.
La Figure (3.3) montre les formes des spectres de type 1 et de type 2, pour 5 % d’amortissement
et normalisé par A.
Table 3.3: Valeurs des paramètres décrivant les spectres de réponse élastique de type 1 (Zones IV,
.G
V et VI)
Table 3.4: Valeurs des paramètres décrivant les spectres de réponse élastique de type 2 (Zones I, II
et III)
/w
s
7
s:/
η= (3.9)
2+ξ
où: ξ (%) est le pourcentage d’amortissement critique qui est fonction du matériau constitutif, du
type de structure et de l’importance des remplissages (cf. Tableau (3.5)). Quand ξ = 5 %, on a
η = 1.
ttp
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52 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
.co
r ie
lge
Figure 3.3: Spectres de réponse élastique de type 1 et de type 2 pour les sols de classes S1 à S4 (à 5
CA
% d’amortissement) pour un ouvrage d’importance moyenne (I=1)
Pour les structures ayant une période de vibration longue, l’action sismique peut être représentée
sous la forme d’un spectre de réponse élastique en déplacement, SDe (T ), comme montré dans la
Figure (3.4).
Le spectre de réponse élastique en déplacement, SDe (T ), doit être obtenu comme suit :
ttp
T 2
SDe (T ) = Sae (T ).[ ] , si : T ≤ T4 (3.11)
2.π
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3.3 Actions sismiques 53
.co
(T − T4 )
SDe (T ) = dg .[2.5η + .(1 − 2.5η)] , si : T4 < T ≤ T5 (3.12)
(T5 − T4 )
r ie
où :
• S, T2 et T3 sont donnés dans les Tableaux (3.3) et (3.4)
• η est donné par Eqn. (3.9)
• dg est donné par Eqn. (3.10)
• Les périodes T4 et T5 sont les périodes de contrôle données dans le Tableau (3.6).
lge
Classe de sol T4 (s) T5 (s)
S1 6.0 10.0
S2 6.0 10.0
S3 6.0 10.0
S4 6.0 10.0
CA
Table 3.6: Périodes de contrôle supplémentaires pour le spectre de déplacement
.G
ww
/w
Il convient de souligner que pour les périodes supérieures à 4 s, le spectre de réponse élastique
en accélération peut être obtenu à partir du spectre de réponse élastique en déplacement à partir
d’Eqns.(3.11) à (3.13).
La composante verticale de l’action sismique doit être représentée par un spectre de réponse
élastique, Sgve (T ), donné par Eqn. (3.14) :
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54 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
.co
Av .I.[1 + TT1 .(2.5η − 1)] si : 0 ≤ T < T1
Av .I.[2.5η] si : T1 ≤ T < T2
Sve
(T ) = (3.14)
g
Av .I.[2.5η].[( TT2 )α ] si : T2 ≤ T < T3
Av .I.[2.5η].[( T2T.T2 3 )α ]
r ie
si : T3 ≤ T < 4s
Comme pour les spectres qui définissent les composantes horizontales de l’action sismique, si
les séismes qui contribuent le plus, à l’aléa sismique défini pour le site dans le cadre de l’évaluation
probabiliste de l’aléa, ont une magnitude moment (Mw ≤ 5.5), le type de spectre 2 est adopté. Les
lge
valeurs devant être attribuées à T1 , T2 , T3 , α et ( AAv ), pour chaque classe de sol et type (forme) de
spectre, sont données dans les Tableaux (3.7) et (3.8).
Av
(Site) A T1 (s) T2 (s) T3 (s) α
S1 0.90 0.05 0.20 1.0 0.6
S2 0.90 0.05 0.30 1.0 0.6
S3 0.90 0.05 0.40 1.0 0.6
S4 0.90
CA 0.05 0.50 1.0 0.6
Table 3.7: Valeurs des paramètres décrivant les spectres de réponse élastique vertical de type 1
Av
(Site) A T1 (s) T2 (s) T3 (s) α
.G
S1 0.55 0.05 0.15 1.0 0.8
S2 0.55 0.05 0.20 1.0 0.8
S3 0.55 0.05 0.25 1.0 0.8
S4 0.55 0.05 0.30 1.0 0.8
ww
Table 3.8: Valeurs des paramètres décrivant les spectres de réponse élastique vertical de type 2
spectre de calcul. Cette réduction est réalisée par l’introduction d’un facteur de réduction des forces
élastiques, dénommé coefficient de comportement de la structure, R, ainsi que d’un facteur de
pénalité dénommé facteur de qualité, QF
L’action sismique horizontale est représentée par le spectre de calcul suivant :
A.I.S.[ 23 + TT1 .(2.5 QRF − 23 )] si : 0 ≤ T < T1
s:/
Q
A.I.S.[2.5 RF ] si : T1 ≤ T < T2
Sad
(T ) = (3.15)
g
A.I.S.[2.5 QRF ].[ TT2 ] si : T2 ≤ T < T3
ttp
A.I.S.[2.5 QRF ].[ T2T.T2 3 ]
si : T3 ≤ T < 4s
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m/
3.3 Actions sismiques 55
où:
• Sgad (T ) : spectre de calcul normalisé par rapport à la valeur de l’accélération de la pesanteur,
.co
g;
• R : coefficient de comportement de la structure (cf. § 3.6, Tableau (3.17) & Annexe I);
• QF : facteur de qualité (cf. § 3.8).
Les valeurs du spectre de calcul ne doivent en aucun cas être inférieures à (0.2A.I).
r ie
Pour la composante verticale de l’action sismique, le spectre de calcul est donné par les
expressions (3.16), avec l’accélération de calcul du sol dans la direction verticale, Av , S étant pris
égal à 1.0, QF étant pris égal à 1.0, et les autres paramètres tels que définis en § 3.3.2.
Av .I.[ 23 + TT1 .( 2.5 2
R − 3 )] si : 0 ≤ T < T1
lge
Av .I.[ 2.5
R ] si : T1 ≤ T < T2
Svd
(T ) = T2 α (3.16)
g
Av .I.[ 2.5
R ].[( T ) ] si : T2 ≤ T < T3
T2 .T3 α
Av .I.[ 2.5
R ].[( T 2 ) ] si : T3 ≤ T < 4s
CA
3.3.4 Représentation temporelle de l’action sismique
Le mouvement sismique peut également être représenté par une accélération du sol fonction du
temps ou par des grandeurs associées (vitesse et/ou déplacement).
.G
Lorsqu’un modèle spatial de la structure est exigé, le mouvement sismique doit consister
en trois accélérogrammes agissant dans les 03 directions (E-O, N-S et Ver) simultanément. Le
même accélérogramme ne peut pas être utilisé simultanément pour les deux directions horizontales
orthogonales. En fonction de la nature de l’application et des informations disponibles, la descrip-
tion du mouvement sismique peut être fondée sur l’utilisation d’accélérogrammes artificiels ou
ww
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56 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
Accélérogrammes enregistrés
Les accélérogrammes enregistrés, disponibles à partir de bases de données qualifiées sur les
.co
mouvements forts, devraient être la représentation privilégiée de l’action sismique pour les analyses
dans le domaine temporel.
Des accélérogrammes enregistrés ou des accélérogrammes élaborés à partir d’une simulation
physique des mécanismes à la source et de propagation des ondes, peuvent être utilisés à condition
qu’ils tiennent compte, du mieux possible, de l’environnement tectonique régional, de la magnitude
du séisme, de la distance source-site ainsi que des conditions du sol du site. Les exigences citées en
r ie
(cf. § 3.3.4) doivent être observées.
Les accélérogrammes enregistrés doivent être calés à la valeur (A.I.S) pour le site considéré.
Le facteur d’échelle ne doit être ni supérieur à 2, ni inférieur à 0.5.
Si les trois (03) composantes du mouvement sismique sont nécessaires: par exemple, dans
le cas d’un modèle structurel 3D, les deux composantes horizontales et la composante verticale
lge
doivent être du même enregistrement.
Modèle spatial de l’action sismique
Pour les structures ayant des caractéristiques particulières telles qu’il n’est pas raisonnable d’admettre
l’hypothèse d’une excitation identique à tous les points d’appui, des modèles spatiaux de l’action
sismique doivent être utilisés.
Ces modèles spatiaux doivent être en concordance avec les spectres de réponse élastique utilisés
CA
pour la définition de base de l’action sismique conformément à § 3.3.1 et 3.3.3.
Magnitude et durée des accélérogrammes
Pour les besoins de la simulation des accélérogrammes artificiels, de sélection des accélérogrammes
enregistrés, et la vérification du potentiel de liquéfaction, le Tableau (3.9) donne, à titre indicatif,
les valeurs de la magnitude (Mw ) et de la durée de la phase forte (Ts ) estimées en champ proche,
.G
pour les sept (07) zones de sismicité et les 04 classes de site.
La phase forte, Ts , est définie comme la phase stationnaire du signal sismique. Le début et la fin
de cette phase correspondent à 5% et 95% de l’énergie du signal, respectivement.
Des études spécifiques peuvent être réalisées pour les situations où la sismicité est contrôlée
ww
Table 3.9: Valeurs de la magnitude et de la durée de la phase forte estimées pour les 06 zones de
s:/
importance vis à vis des objectifs de protection fixés par la collectivité. Ainsi, les bâtiments sont
classés en 4 groupes d’importance.
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3.4 Classification des bâtiments selon leur importance 57
Les groupes d’importance sont caractérisés par différents coefficients d’importance, I, décrits
aux § 1.2 et 3.1 et donnés par Eqn. (1.2).
.co
A ce titre, pour un bâtiment d’usage courant d’importance moyenne, le coefficient d’importance,
I=1.0, est associé à l’action sismique ayant une période de retour de référence comme indiqué au §
1.2.1.
Pour un bâtiment de plus grande importance (bâtiment accueillant beaucoup d’usagers, bâ-
timents stratégiques, etc), une plus grande protection ou sécurité est assurée par un coefficient
d’importance supérieur à un (1), appliqué à la sollicitation d’un bâtiment courant, ce qui équivaut à
r ie
augmenter la période de retour de l’événement sismique de calcul de ces bâtiments.
Les listes des groupes, décrites ci-après, sont nécessairement incomplètes mais elles permettent
d’illustrer cette classification qui vise à protéger les personnes ainsi que les biens économiques et
culturels de la communauté.
Cette classification préconise des seuils minima de protection qu’un maître d’ouvrage peut
lge
modifier uniquement en surclassant le bâtiment pour une protection accrue, compte tenu de la
nature et de la destination de l’ouvrage vis-à-vis des objectifs visés.
Tout ouvrage qui relève du domaine d’application du présent DTR doit être classé dans l’un
des quatre (04) groupes définis ci-après :
certaine
* Bâtiments de bibliothèque ou d’archives d’importance régionale, musée, etc
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58 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
.co
groupe 1A
* Châteaux d’eau et réservoirs
– Ouvrages scolaires quelque soit leur taille
r ie
* Bâtiments d’habitation collective ou à usage de bureaux dont la hauteur ne dépasse
pas 48 m
* Autres bâtiments pouvant accueillir au plus 300 personnes simultanément tels que,
bâtiments à usage de bureaux, bâtiments industriels, etc
* Parkings de stationnement publics, etc
lge
• Groupe 3 : Bâtiments de faible importance
– Bâtiments industriels ou agricoles abritant des biens de faibles valeurs
– Bâtiments à risque limité pour les personnes
– Constructions provisoires CA
Les valeurs du coefficient d’importance, I, pour les groupes d’importance 1A, 1B, 2 et 3 sont
données dans le Tableau (3.10) (cf. Eqn. (1.2) & Annexe I).
spondant est fixé en fonction de la nature des matériaux constitutifs, du type de construction, des
possibilités de redistribution d’efforts dans la structure et des capacités de déformation des éléments
dans le domaine post-élastique.
Les systèmes de contreventement retenus dans le présent DTR sont classés selon les catégories
suivantes :
s:/
Le contreventement des bâtiments en béton armé est assuré en général par des ossatures
«poteaux-poutres», des voiles, ou les deux, dans des proportions variables. Avec des liaisons
horizontales rigides, les forces latérales (efforts tranchants) sont distribuées à ces éléments struc-
ttp
turaux en proportion de leurs rigidités relatives à chaque niveau. Dans les définitions suivantes, les
pourcentages de résistance à l’effort tranchant peuvent être remplacés par les pourcentages d’effort
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3.5 Classification des systèmes de contreventement 59
.co
1. Système à ossature
Système de structure dans lequel la résistance aux charges verticales et aux charges latérales est
assurée principalement par des ossatures spatiales et dont la résistance à l’effort tranchant à la
base du bâtiment dépasse 65 % de la résistance à l’effort tranchant du système structural dans son
ensemble.
Pour cette catégorie, les éléments de remplissage ne doivent pas gêner les déformations des
r ie
portiques (cloisons désolidarisées ou cloisons légères dont les liaisons ne gênent pas le déplacement
des portiques).
Le Tableau (3.11) précise le nombre maximal d’étages ainsi que la hauteur maximale, pour ce
genre de système.
lge
Zone sismique I et II III IV V et VI
Nombre maximal de niveaux 5 4 3 3
Hauteur maximale (m) 17 14 11 11
nerie rigide
Système à ossature et système mixte équivalent à ossature, avec remplissage en maçonnerie
rigide non structural et interagissant avec la structure.
Commentaire : Les éléments de remplissage de la structure sont constitués par des murs
s:/
en maçonnerie, de petits éléments insérés dans le cadre poteaux-poutres dont l’épaisseur (hors
crépissage) ne dépasse pas 10 cm, exception faite pour les remplissages périphériques ou les
séparations entre deux (2) logements ou deux (2) locaux d’un même niveau où une deuxième paroi
de 5 cm, du côté intérieur, est tolérée. Cette dernière peut éventuellement avoir une épaisseur de
10 cm à condition qu’elle ne soit pas insérée dans les cadres pour ne pas aggraver les phénomènes
d’interaction.
ttp
Ils devraient être disposés en plan aussi symétriquement que possible par rapport au centre de
masse de chaque étage de façon à ne pas aggraver une dissymétrie éventuelle du système de
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60 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
.co
Le Tableau (3.13) précise le nombre maximal d’étages ainsi que la hauteur maximale, pour ce
genre de système.
r ie
Table 3.13: Limitations en nombre de niveaux et en hauteur
lge
voiles, à la base du bâtiment, est comprise entre 50% et 65% de la résistance à l’effort tranchant du
système structural dans son ensemble.
Système à contreventement mixte ou système de voiles, dont la rigidité à la torsion n’atteint pas
une valeur seuil minimale et dont les rayons de torsion, rx et ry , sont inférieurs au rayon de giration,
ls , du plancher, cf. Figure (3.5):
ww
rx ≤ Is
et (3.17)
ry ≤ Is
Commentaire 1: Les systèmes de contreventement (1), (2), (3), (4), (5) et (6) , qui ne présentent
pas une rigidité à la torsion minimale définie par l’expression (3.17), dans les deux directions
/w
Commentaire 2 : L’exemple d’un tel système est une structure composée d’ossatures flexibles
combinées avec des voiles, concentrés en plan, à proximité du centre du bâtiment.
Raideur de translation :
s:/
∑ Ixi
et (3.18)
∑ Iyi
Raideur de torsion
ttp
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3.5 Classification des systèmes de contreventement 61
.co
q 2
∑ [xi .Ixi +y2i .Iyi ]
rx =
∑ Ixi
et r (3.20)
2 2
ry = ∑ [xi .I∑xiI+yi .Iyi ]
yi
r ie
G : Centre de gravité des masses mj du/ou associées au plancher
T : Centre de torsion
lge
∑ m j .(x2j + y2j ) (3.21)
ls (cf. Eqn. (3.22)): Rayon de giration massique en plan, qui est la racine carrée du moment
d’inertie polaire du plancher en plan, mesuré par rapport au centre de gravité de ce plancher, divisé
par la masse de ce plancher. CA
s
∑ m j .(x2j + y2j )
ls = [ ] (3.22)
∑mj
Le même type de relation est à considérer dans le sens x (en intervertissant x et y).
.G
Commentaire 3 : Cette définition ne couvre pas les systèmes comportant plusieurs voiles très
perforés constituant des gaines verticales contenant diverses distributions. Pour de tels systèmes, il
convient de choisir au cas par cas la définition de configuration la plus appropriée.
Commentaire 4 : Pour les systèmes à ossature ou de voiles dont les éléments verticaux sont
ww
bien distribués en plan, l’exigence de la rigidité de torsion spécifiée dans le présent paragraphe
peut être considérée, sans nécessité de vérification analytique, comme satisfaite.
Commentaire 5 : Pour que ce système de contreventement soit régulier en plan, il faut qu’à
chaque niveau et pour chaque direction de calcul x et y, les excentricités structurales e0x et e0y
doivent vérifier les deux conditions suivantes:
/w
eox ≤ 0.30rx
r x ≥ ls
et
s:/
eoy ≤ 0.30ry
r y ≥ ls
avec:
• eox est la distance entre le centre de rigidité et le centre de gravité, mesurée suivant la direction
x perpendiculaire à la direction de calcul considérée ;
ttp
• eoy est la distance entre le centre de rigidité et le centre de gravité, mesurée suivant la direction
y perpendiculaire à la direction de calcul considérée ;
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62 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
.co
r ie
lge
CA
.G
Figure 3.5: Définition des différents paramètres
de la structure ou dans lequel l’essentiel de la dissipation de l’énergie a lieu à la base d’un élément
unique de l’ouvrage.
Commentaire 1 : Les ossatures ayant un seul niveau, avec les têtes de poteaux liées dans les deux
directions principales du bâtiment et dont la valeur de l’effort normal réduit dans les poteaux, ν,
ne dépasse la valeur 0.3 en aucun point, n’appartiennent pas à cette catégorie.
s:/
Commentaire 2 : Cette définition ne couvre pas les systèmes comportant plusieurs voiles très
perforés constituant des gaines verticales contenant diverses distributions. Pour de tels systèmes, il
convient de choisir, au cas par cas, la définition de configuration la plus appropriée.
ttp
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3.5 Classification des systèmes de contreventement 63
tions de dimensionnement ci-dessous, grâce auxquelles, ils sont supposés développer une fissuration
limitée et un comportement non élastique dans la situation sismique de calcul :
.co
lw ≥ min(4.0 m, 2.h3 w )
avec:
• lw : longueur du voile
• hw : hauteur totale du voile
Commentaire : Un tel voile est supposé transformer l’énergie sismique en énergie potentielle (par
r ie
soulèvement temporaire des masses de la structure) et en énergie dissipée dans le sol par rotation
de corps rigide, etc. En raison de ses dimensions, du manque de fixité (rigidité de la liaison) à
la base ou de la connectivité avec des voiles de grandes dimensions transversaux empêchant les
rotules plastiques à la base, il ne peut être dimensionné efficacement pour dissiper de l’énergie
dans une rotule plastique à la base.
lge
• Ce système constructif doit comprendre au moins deux voiles dans chaque direction horizon-
tale.
• Ces deux voiles doivent porter collectivement au moins 20 % de la charge gravitaire totale.
• Ces deux voiles, supposés encastrés à leur base, doivent avoir une période fondamentale
inférieure ou égale à 0.5 seconde.
• Les dispositions constructives minimales de ce type de voile sont données dans l’annexe D.
CA
B) Structures en acier
d’une maçonnerie rigide. Les zones dissipatives sont situées principalement dans des rotules
plastiques près des nœuds poutre-poteau.
La hauteur des bâtiments utilisant ce type d’ossatures doit être limitée à 5 niveaux ou 17 m.
diagonales tendues.
Ces ossatures sont classées dans les deux catégories suivantes :
Les palées de contreventement à barres centrées en K ne sont pas autorisées, sauf justifications
spécifiques probantes.
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64 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
La hauteur des bâtiments utilisant des ossatures avec palées de contreventement à barres cen-
trées doit être limitée à 10 niveaux ou 32 m.
.co
13. Ossatures en portiques avec palées de contreventement à barres centrées
Dans ces ossatures, la résistance aux forces horizontales est assurée, d’une part, par des
portiques et, d’autre part, par des palées de contreventements, agissant dans le même plan.
Ces ossatures sont classées dans les deux catégories suivantes :
r ie
(13a) : Palées de contreventement à barres centrées en X, dans lesquelles la résistance aux
forces horizontales est assurée uniquement par les diagonales tendues, les diagonales comprimées
étant négligées ;
lge
forces horizontales ne peut être assurée que par la participation conjointe des diagonales tendues et
comprimées ; le point d’intersection de ces diagonales est situé sur une membrure horizontale qui
doit être continue.
Les palées de contreventement à barres centrées en K ne sont pas autorisées, sauf justifications
spécifiques probantes. CA
14. Système en pendule inversé
Cette catégorie de système structural de faible degré d’hyperstaticité concerne essentiellement
des portiques classiques, à un seul niveau avec une traverse rigide, et des structures élancées de
type "tube", où les éléments résistants sont essentiellement des poteaux situés en périphérie de la
structure.
Ces structures particulières se traduisent par un comportement dissipatif localisé uniquement
.G
aux extrémités des poteaux.
Il s’agit d’un système de contreventement constitué de panneaux avec plaques en tôles d’acier
capables de reprendre la totalité des forces latérales.
Le Tableau (3.14) précise le nombre maximal d’étages ainsi que la hauteur maximale, pour ce genre
de système.
traction uniquement.
Le Tableau (3.15) précise le nombre maximal d’étages ainsi que la hauteur maximale, pour ce genre
de système.
D) Structures en maçonnerie
ttp
Les constructions en maçonnerie porteuse ordinaire sont interdites en zone sismique ; seule la
maçonnerie porteuse chaînée y est permise.
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3.5 Classification des systèmes de contreventement 65
.co
Hauteur maximale (m) 11 11 8 8
r ie
Ce système concerne des structures porteuses réalisées en maçonnerie de moellons ou petits
éléments manufacturés et comportant des chaînages en béton armé, mis en œuvre après exécution
de la maçonnerie. Ces structures résistent, en même temps, aux charges verticales et horizontales.
Le Tableau (3.16) précise le nombre maximal d’étages ainsi que la hauteur maximale, pour ce
lge
genre de système.
19. Poutres, Arcs à deux ou trois articulations, Treillis assemblés par connecteurs à dents
ww
Ces structures ont une capacité réduite à dissiper l’énergie. Les arcs produisent des poussées
latérales importantes, plus particulièrement les arcs à trois articulations. Ces poussées, qui se
combinent avec les forces sismiques, sont délicates à équilibrer. Il convient alors que les culées des
arcs soient reliées directement par des longrines ou par une ceinture périphérique. Un dallage, armé
en conséquence, peut également jouer le rôle de tirant.
Les arcs portés par des éléments verticaux (poteaux ou murs) ne sont pas conseillés en zone
sismique. Les arcs à deux articulations sont hyperstatiques et possèdent une certaine ductilité
/w
grâce au bras de levier qui sépare l’axe des articulations des boulons fixant le pied de l’arc. Des
déformations inélastiques y sont possibles.
20. Murs en ossature et diaphragmes collés assemblés entre eux par clous ou boulons,
Treillis avec assemblage broché et boulonné, Ossatures avec remplissage non porteur
s:/
Ce sont des panneaux de murs qui forment l’ossature, assemblés entres eux par des clous et
des boulons, avec des diaphragmes collés. Il peut aussi s’agir de portiques en treillis dont les
assemblages poteaux-poutres sont réalisés au moyen d’une couronne de broches et de boulons.
21. Portique hyperstatique avec assemblages boulonnés ou brochés, Treillis avec assem-
blages cloués
ttp
F) Autres structures
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m/
66 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
.co
Ces structures résistent, vis à vis de l’action sismique, par l’effet de diaphragme des parois
verticales (murs) et horizontales (planchers). Le niveau de comportement dissipatif de ces structures
est fonction de la capacité de résistance ductile au cisaillement des parois, celles-ci pouvant être
élaborées à partir de techniques et de matériaux très divers (tôle nervurée formée à froid, parois
en béton ou béton armé, etc.). Les parois doivent être fixées au cadre de l’ossature métallique de
manière à pouvoir considérer la liaison comme rigide.
r ie
23. Structure à ossature métallique avec contreventement par noyau ou à effet noyau en
béton armé Même définition que pour système 6.
24. Structure à ossature métallique avec contreventement par voiles en béton armé
lge
Même définition que pour système 4.
25. Structure à ossature métallique avec contreventement mixte composé d’un noyau en
béton armé et de palées métalliques en périphérie
26. Structure à ossature métallique avec contreventement mixte composé d’un noyau en
CA
béton armé et de portiques métalliques en périphérie
Ce coefficient de comportement, R, est corrigé par le coefficient de qualité, QF (cf. Eqn. (3.23)
et Tableau (3.18)), qui permet de tenir compte du degré de régularité et de redondance du système
de contreventement dans la phase de calcul de dimensionnement, qui suppose par ailleurs que les
règles de qualité et d’exécution, propres à chaque matériau, et système ainsi que les dispositions
constructives, des Chapitres VII à IX ainsi que des annexes E et F, sont strictement respectées.
/w
s:/
ttp
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3.6 Coefficient de comportement global de la structure 67
.co
A) Structures en béton armé
1 Système à ossature 5.5 (a)
2 Système à contreventement mixte, équivalent à une ossature 5.5 (a)
3 Système à ossature ou mixte équivalent à ossature avec remplissage en maçonnerie 3.5 (a)
rigide
4 Système à contreventement mixte, équivalent à des voiles 4.5 (b)
r ie
5 Système de contreventement constitué par des voiles 4.5 (b)
6 Système à ossature à noyau ou à effet noyau 3 (b)
7 Système fonctionnant en console verticale à masses réparties prédominantes 3 (b)
8 Système en pendule inversé 2 (c)
9 Système de voiles de grandes dimensions en béton peu armé 1.5 (c)
lge
B) Structures en acier
10 Ossatures en portiques sans remplissage ou avec remplissage isolé 6.5 (a)
11 Ossature en portiques avec remplissages maçonnerie rigide 3 (a)
12a Ossature avec palées de contreventement à barres centrées en X 4 (b)
12b Ossature avec palées de contreventement à barres centrées en V 2.5 (b)
13a Ossature en portiques avec palées de contreventement à barres centrées en X 4.5 (b)
CA
13b Ossature en portiques avec palées de contreventement à barres centrées en V 3.5 (b)
14 Système en pendule inversé 2 (b)
C) Structures associant les profilés formés à froid (PAF)
15 Système de contreventement en panneaux en PAF 2 (b)
16 Système de contreventement en PAF, en diagonales tendues 1.5 (c)
D) Structures en maçonnerie
.G
dents
20 Voiles en ossature et diaphragmes collés assemblés entre eux par clous et boulons, 2 (b)
Treillis avec assemblage broché et boulonné, Ossatures avec remplissage non
porteur
21 Portique hyperstatique avec assemblages boulonnés et brochés, Treillis avec 2.5 (b)
assemblages cloués
F) Autres structures
/w
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68 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
.co
3.7.1 Régularité
Chaque bâtiment doit être classé selon sa configuration en plan et en élévation en bâtiment régulier
ou non, selon les critères ci-dessous :
a) Régularité en plan
• a1. Le bâtiment doit présenter une configuration sensiblement symétrique vis-à-vis de
deux directions orthogonales aussi bien pour la distribution des rigidités que pour celle
r ie
des masses.
• a2. A chaque niveau et pour chaque direction de calcul, la distance entre le centre de
gravité des masses et le centre des rigidités ne doit pas dépasser 15% de la dimension du
bâtiment, mesurée perpendiculairement à la direction de l’action sismique considérée.
• a3. La forme du bâtiment doit être compacte avec un rapport longueur/largeur du
plancher inférieur ou égal 4 (cf. figure (3.6))
lge
La somme des dimensions des parties rentrantes ou saillantes du bâtiment dans une
direction donnée ne doit pas excéder 25% de la dimension totale du bâtiment dans cette
direction, (cf. figure (3.6))
• a4. Les planchers doivent présenter une rigidité suffisante vis à vis de celle des
contreventements verticaux pour être considérés comme indéformables dans leur plan.
Dans ce cadre, la surface totale des ouvertures de plancher doit rester inférieure à 15%
de celle de ce dernier.
CA
.G
ww
b) Régularité en élévation
/w
• b3. Le rapport de masse, sur rigidité de deux niveaux successifs, ne doit pas varier de
plus de 25% dans chaque direction de calcul.
• b4. Dans le cas de décrochements en élévation, la variation des dimensions, en plan du
bâtiment entre deux niveaux successifs, ne dépasse pas 20% dans les deux directions
de calcul et ne s’effectue que dans le sens d’une diminution avec la hauteur. La plus
grande dimension latérale du bâtiment n’excède pas 1.5 fois sa plus petite dimension.
ttp
Toutefois, au dernier niveau, les éléments du bâtiment, tels que buanderies, salle de
machines d’ascenseurs, etc, pourront ne pas respecter les règles b3 et b4 et être calculés
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m/
3.8 Facteur de qualité 69
.co
D’une manière générale, il convient de se reporter aux schémas illustratifs fournis en
Figure (3.7)).
r ie
lge
Figure 3.7: Limites des décrochements en élévation
CA
3.7.2 Un bâtiment est classé régulier en plan
si tous les critères de régularité en plan (a1 à a4) sont respectés. Par contre, il est classé irrégulier
en plan si l’un de ces critères n’est pas satisfait.
.G
3.7.3 Un bâtiment est classé régulier en élévation
si tous les critères de régularité en élévation (b1 à b4) sont respectés. Par contre, il est classé
irrégulier en élévation si l’un de ces critères n’est pas satisfait.
q=i
QF = 1 + ∑ Pq (3.23)
s:/
q=1
où:
• Pq est la pondération à retenir selon que le critère de qualité q "est satisfait ou non". Sa valeur
est donnée au cas par cas dans le Tableau (3.18).
• i est le nombre total de pondérations dépendant de la catégorie concernée.
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70 Chapter 3. CRITÈRES DE CLASSIFICATION
Catégorie Critère, q Pq
Observé N/observé
.co
1. Régularité en plan 0 0.05
2. Régularité en élévation 0 0.20
(a)
3. Conditions minimales sur le nombre étage 0 0.20
4. Conditions minimales sur les travées 0 0.10
1. Régularité en plan 0 0.05
(b) 2. Régularité en élévation 0 0.20
r ie
3. Redondance en plan 0 0.05
lge
1. Régularité en plan La structure est classée régulière en plan selon les critères (cf. §
3.7.1a).
2. Régularité en élévation La structure est classée régulière en élévation selon les critères
(cf. § 3.7.1b).
3. Conditions minimales sur le nombre de niveaux
La structure doit comporter au minimum deux niveaux.
CA
4. Conditions minimales sur les travées
La structure doit présenter, à chaque niveau, au minimum trois (03) travées.
des forces latérales. Cette condition concerne uniquement les deux systèmes de con-
treventements, (4) et (5) (cf. § 3.5).
Commentaire : Il est reconnu que les irrégularités, en plan et en élévation, créent des torsions
spatiales ou d’axe vertical ainsi que des concentrations de contraintes en certains points singuliers.
/w
De même, le manque de redondance des files porteuses diminue, de manière significative, le niveau
de ductilité globale de la structure.
régularités en plan et en élévation, d’une part, et les redondances des résistances (hyperstaticité)
dans les deux directions horizontales, d’autre part. De ce fait, le coefficient de comportement réel
est ( QRF ).
Les pénalités prévues au Tableau (3.18) devraient logiquement inciter les maîtres d’ouvrage et
maîtres d’œuvre à une meilleure conception et économie des ouvrages.
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IV
REGLES DE CALCUL
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
4 REGLES DE CALCUL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
ttp
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.co
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CA
.G
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/w
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.co
r ie
4. REGLES DE CALCUL
lge
CA
4.1 Choix de la méthode de calcul
4.1.1 Méthodes utilisables
Le calcul des forces sismiques peut être mené suivant trois méthodes:
• la méthode statique équivalente
.G
• la méthode d’analyse modale spectrale
• la méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes
La méthode statique équivalente peut être utilisée dans les conditions suivantes :
a) Le bâtiment, ou bloc étudié, satisfait aux conditions de régularité en plan et, en élévation
prescrites au § 3.7, avec une hauteur au plus égale à 65m en zones (I, II et III) et à 32 m en
zones (IV, V et VI).
b) Le bâtiment, ou bloc étudié, présente une configuration irrégulière tout en respectant, outre les
conditions de hauteur énoncées en a), les conditions complémentaires indiquées au Tableau
(4.1).
/w
un personnel qualifié, ayant justifié auparavant les choix des séismes de calcul et des lois de
comportement utilisées ainsi que la méthode d’interprétation des résultats et les critères de
sécurité à satisfaire.
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74 Chapter 4. REGLES DE CALCUL
.co
I et II (∗ ) (∗ ) (∗ ) (∗ )
r ie
V et VI ≤ 2 niveaux ≤ 3 niveaux ≤ 5 niveaux ≤ 5 niveaux
et et et et
≤8m ≤ 11 m ≤ 17 m ≤ 17 m
Nota: (∗ ) signifie qu’il n’y a aucune limitation de nombre de niveaux ou de hauteur
lge
Table 4.1: Conditions d’application de la méthode statique équivalente
C’est pourquoi l’utilisation de cette méthode ne peut être dissociée de l’application rigoureuse
des dispositions constructives garantissant à la structure:
• Une ductilité suffisante
• La capacité de dissiper l’énergie vibratoire transmise à la structure par des secousses sis-
miques majeures
4.2.2 Modélisation
/w
a) Le modèle du bâtiment à utiliser, dans chacune des deux directions de calcul, est plan avec
les masses concentrées au centre de gravité des planchers et un seul degré de liberté, en
translation horizontale par niveau, sous réserve que les systèmes de contreventement dans les
deux (2) directions puissent être découplés.
b) La rigidité latérale des éléments porteurs du système de contreventement est calculée, à partir
s:/
La force sismique totale, V, appliquée à la base de la structure, doit être calculée successivement
dans deux directions horizontales orthogonales, selon Eqn. (4.1) :
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4.2 Méthode statique équivalente 75
.co
Sad
V = λ. (T0 ).W (4.1)
g
avec:
Sad
g (T0 ) : Ordonnée du spectre de calcul (cf. § 3.3.3) pour la période T0 ;
T0 : Période fondamentale de vibration du bâtiment, pour le mouvement de translation dans la
direction considérée (cf. § 4.2.4).
r ie
λ : Coefficient de correction
0.85 : si T0 ≤ (2.T2 ) et si le bâtiment a plus de 2 niveaux
λ= (4.2)
1, autrement
lge
Commentaire :
Le coefficient λ traduit le fait que, dans les bâtiments d’au moins 3 niveaux avec des degrés
de liberté de translation dans chaque direction horizontale, la masse modale effective du premier
mode (fondamental) est inférieure, en moyenne de 15%, à la masse totale du bâtiment.
W : Poids sismique total du bâtiment. Il est égal à la somme des poids Wi , calculés à chaque
niveau « i »:
CA
n
W = ∑ Wi , n étant le nombre de niveaux (4.3)
i=1
où:
.G
Wi = WGi + ψ.WQi , pour tout niveau i de la structure
• WGi : Poids dû aux charges permanentes et à celles des équipements fixes éventuels, solidaires
de la structure
• WQi : Charges d’exploitation
• ψ : Coefficient d’accompagnement, fonction de la nature et de la durée de la charge
ww
1. La valeur de la période fondamentale (T0 ) de la structure peut être estimée à partir de formules
empiriques ou calculée par des méthodes analytiques ou numériques.
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76 Chapter 4. REGLES DE CALCUL
.co
Tempirique = CT .(hN )3/4 (4.4)
avec:
• Tempirique [unité en s]: période fondamentale
• hN [unité en m]: Hauteur mesurée à partir de la base de la structure jusqu’au dernier
niveau (N).
r ie
• CT : Coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage et
donné par Table.(4.4).
lge
3 Ossature en portiques en béton armé ou en acier avec remplissage 0.050
en maçonnerie
4 Autres types de structures 0.050
élastique linéaire de la structure qui prend en compte tous les éléments participant à sa
rigidité.
Wi [unité: S.I.] :poids calculé à chaque niveau (i)
p
Tcalcul = 2. δN (4.6)
/w
avec:
• Tcalcul [unité: s]: période fondamentale
• δN [unité: m]: flèche horizontale, au sommet du bâtiment, due aux forces latérales.
s:/
4. Dans le cadre de l’application de la méthode statique équivalente développée, cf. § 4.2, les
valeurs de (T0 ), calculées à partir des formules de Rayleigh ou de méthodes numériques, ne
doivent pas dépasser de plus de 30% celle estimée à partir de la formule empirique (cf. Eqn.
(4.4)) .
La valeur à utiliser, dans la méthode statique équivalente, est alors égale à: Tmax = 1.3Tempirique
.
ttp
Le Tableau (4.4) donne les valeurs de la période, (T0 ), à utiliser dans la formule de calcul de
l’effort tranchant à la base V.
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4.2 Méthode statique équivalente 77
.co
Tcalcul ≥ 1.3Tempirique T0 = 1.3Tempirique
Table 4.4: Valeur de la période (T0 ) pour le calcul de l’effort tranchant à la base V
r ie
selon Eqns.(4.7) & (4.8):
n
V = Ft + ∑ Fi (4.7)
i=k
lge
La force concentrée Ft , au sommet de la structure, permet de tenir compte de l’influence des
modes supérieurs de vibration. Elle doit être déterminée par la formule: (Ft = 0.07T0 .V ), où (T0 )
est la période fondamentale de la structure (T : unité en secondes).
La valeur de Ft ne dépassera en aucun cas (0.25V ) et sera prise égale à (0 pour T0 ≤ 0.7s).
La partie restante de V , soit (V − Ft ), doit être distribuée sur la hauteur de la structure suivant
Eqn. (4.8):
CA
(V − Fi ).Wi .hi
Fi = (4.8)
∑nj=1 W j .h j
où :
Fi : effort horizontal revenant au niveau i
.G
hi : niveau du plancher où s’exerce la force Ft
h j : niveau du plancher quelconque
Wi , W j : poids revenant aux planchers i et j, respectivement.
n
Vk = Ft + ∑ Fi (4.9)
i=k
Dans le cas de structures comportant des planchers rigides dans leur plan, l’effort tranchant est
distribué aux éléments verticaux de contreventement, proportionnellement à leurs rigidités relatives.
/w
Pour toutes les structures comportant des planchers ou diaphragmes horizontaux rigides dans
leur plan, on supposera qu’à chaque niveau et dans chaque direction de calcul, la résultante des
forces horizontales a une excentricité, par rapport au centre de torsion, égale à la plus grande des
deux valeurs:
• 5% dans la direction de calcul du bâtiment à ce niveau (cette excentricité doit être prise en
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78 Chapter 4. REGLES DE CALCUL
.co
au § 5.2.2.
r ie
engendrés, dans la structure, par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul (cf. § 3.3.3). Ces effets sont, par la suite, combinés pour obtenir la réponse de la structure.
4.3.2 Modélisation
La modélisation doit considérer divers aspects:
lge
a) Pour les structures régulières en plan, comportant des planchers rigides, l’analyse peut être
faite séparément dans chacune des deux directions principales du bâtiment. Celui-ci est alors
représenté, dans chacune des deux directions de calcul, par un modèle plan, encastré à la
base et où les masses sont concentrées au niveau des centres de gravité des planchers avec un
seul DDL (Degré De Liberté) en translation horizontale.
b) Pour les structures irrégulières en plan, sujettes à la torsion et comportant des planchers
CA
rigides, elles sont représentées par un modèle tridimensionnel, encastré à la base et où les
masses sont concentrées au niveau des centres de gravité des planchers avec trois (03) DDL
(2 translations horizontales et une rotation d’axe vertical).
c) Pour les structures régulières ou non, comportant des planchers flexibles, elles sont représen-
tées par des modèles tridimensionnels encastrés à la base et modélisant, de manière adéquate,
les masses et les rigidités.
.G
d) La déformabilité du sol de fondation doit être prise en compte, par toute méthode scientifique-
ment prouvée, toutes les fois où la réponse de la structure en dépend de façon significative.
e) Le modèle de bâtiment, à utiliser, doit représenter, au mieux, les distributions des rigidités
et des masses de façon à prendre en compte tous les modes de déformation significatifs
dans le calcul des forces d’inertie sismiques (exemple: contribution des zones nodales et des
ww
Le minimum de modes à retenir est de trois (03), dans chaque direction considérée.
b) Dans le cas où les conditions, décrites en a), ne peuvent pas être satisfaites, à cause de
l’influence importante des modes de torsion, le nombre minimal de modes, (k), à retenir doit
être tel que:
√
k ≥ 3. N et Tk ≤ 0.2s (4.10)
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4.3 Méthode d’analyse modale spectrale 79
.co
a) Les réponses de deux modes de vibration, ”i” et ” j” successifs, sont considérées comme
indépendantes si les valeurs des périodes qui leur sont associées différent de plus de 10%.
b) Dans le cas où toutes les réponses modales retenues sont indépendantes les unes des autres,
la réponse totale est donnée par Eqn. ( 4.11):
s
k
r ie
E =± ∑ Ei2 (4.11)
i=1
où :
E: effet de l’action sismique considérée
Ei : valeur modale de E, selon le mode "i"
lge
k: nombre de modes retenus
c) Dans le cas où deux réponses modales ne sont pas indépendantes, la réponse totale est donnée
par Eqn. 4.12:
v
k k
u
u
E = ±t ∑ ∑ Ei .ri j .E j
i=1 j=1
CA (4.12)
et
ww
Ti
ρi j = Tj avec Ti ≤ T j (4.14)
ξ : Valeur unique du pourcentage d’amortissement critique retenue pour tous les modes
considérés
doit pas être inférieure à 80% de la résultante des forces sismiques, V, donnée par Eqn. (4.1) pour
une valeur de la période fondamentale donnée par Eqn. (4.4).
Si (Vt ≤ 0.8V ), il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces, déplacements,
moments, etc) dans le rapport ( 0.80V
Vt ).
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80 Chapter 4. REGLES DE CALCUL
.co
Outre les prescriptions données au § 4.1.3 b, le choix des séismes de calcul peut se faire en utilisant
des accélérogrammes réels (enregistrés), simulés ou artificiels (synthétiques) (cf. § 3.3.4).
r ie
au niveau de contact sol-fondation.
Le moment stabilisant sera calculé en prenant en compte, comme charge permanente, le poids
total équivalent au poids de la construction, au poids des fondations et, éventuellement, au poids du
remblai.
La vérification de la stabilité au renversement est effectuée suivant les prescriptions du § 5.5.
lge
4.5.2 Calcul des déplacements
Le déplacement horizontal, à chaque niveau ”k”, de la structure est calculé selon Eqn. (4.15):
R
δk = .δek (4.15)
QF
CA
où:
δek : Déplacement élastique dû aux forces sismiques Fi (y compris l’effet de torsion)
R : Coefficient de comportement
QF : Coefficient de qualité
.G
Le déplacement relatif, au niveau ”k” par rapport au niveau ”k − 1”, est égal à :
∆k = δk − δk−1 (4.16)
ww
/w
s:/
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m/
V
JUSTIFICATION DE LA SECURITE
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
5 JUSTIFICATION DE LA SECURITE . . . . . . . . 83
5.1 Généralités
5.2 Combinaisons d’actions
5.3 Justification vis-à-vis de la résistance
5.4 Justification vis-à-vis de la ductilité
5.5 Justification vis-à-vis de l’équilibre d’ensemble
ttp
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.co
r ie
lge
CA
.G
ww
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.co
r ie
5. JUSTIFICATION DE LA SECURITE
lge
CA
5.1 Généralités
Les objectifs de sécurité de la structure, soumise aux effets de l’action sismique, sont réputés atteints
si les critères ci-après relatifs à la résistance, la ductilité, l’équilibre d’ensemble, la résistance des
planchers, la stabilité des fondations, les joints sismiques, déplacements inter-étages et la stabilité
.G
de forme (effet P-∆) sont respectés.
Au sens du principe de calcul aux Etats Limites, l’action sismique est considérée, du fait de sa
brève durée d’application, comme une action accidentelle. L’action sismique est caractérisée par
trois composantes qui agissent simultanément :
• Deux composantes horizontales, Ex et Ey , agissant suivant deux directions orthogonales dans
le plan de la structure
• Une composante verticale, Ez , qui agit suivant l’axe vertical de la structure.
/w
G + ψ.Q + E1
(5.1)
G + ψ.Q + E2
où:
ttp
• G : charges permanentes
• Q : charges d’exploitation, non pondérées
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84 Chapter 5. JUSTIFICATION DE LA SECURITE
.co
et:
E1 = ±Ex ± 0.3Ey
(5.2)
E2 = ±0.3Ex ± Ey
Commentaire :
r ie
• La réponse de la structure, à chaque composante horizontale, doit être évaluée séparément
en utilisant les règles de combinaison des réponses modales indiquées au § 4.3.4.
• Les effets, dus à la combinaison des composantes horizontales de l’action sismique, doivent
être calculés en utilisant les deux combinaisons, cf. Eqn. (5.2).
• Dans les combinaisons, Eqns.(5.1) & (5.2) , le signe adopté pour chaque composante doit
lge
être le plus défavorable pour l’effet particulier considéré.
• Lorsqu’une analyse chronologique non linéaire est utilisée, avec un modèle spatial de la
structure, des accélérogrammes, agissant simultanément, doivent être pris pour agir dans les
deux directions.
• Pour les bâtiments qui respectent les critères de régularité en plan et pour lesquels des voiles
ou des systèmes triangulés indépendants, dans les deux directions principales, sont les seuls
CA
éléments de contreventement, il peut être supposé que l’action sismique agit indépendamment
et sans avoir à considérer les combinaisons suivant les deux axes principaux horizontaux
(orthogonaux) de la structure.
Dans le cas de la composante verticale, les combinaisons d’actions suivantes doivent être
utilisées :
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m/
5.3 Justification vis-à-vis de la résistance 85
.co
G + ψ.Q + E3
G + ψ.Q + E4 (5.3)
G + ψ.Q + E5
r ie
E3 = ±Ex ± 0.3Ey ± 0.3Ez
E4 = ±0.3Ex ± Ey ± 0.3Ez (5.4)
E5 = ±0.3Ex ± 0.3Ey ± Ez
Commentaire :
lge
• L’analyse permettant de déterminer les effets, de la composante verticale de l’action sismique,
peut être réalisée sur la base d’un modèle partiel de la structure qui inclut les éléments,
dans lesquels la composante verticale est supposée agir, et prend en compte la rigidité des
éléments adjacents.
• Il est nécessaire de prendre en compte les effets, de la composante verticale, seulement pour
les éléments considérés et pour les éléments supports ou les infrastructures qui leur sont
directement associés.
CA
5.3 Justification vis-à-vis de la résistance
La condition de résistance suivante doit être satisfaite pour tous les éléments structuraux, leurs
assemblages, ainsi que les éléments non structuraux critiques :
.G
Sd ≤ Rd (5.5)
où:
Sd : sollicitation agissante de calcul résultant des combinaisons, cf. Eqns. (5.1) à (5.4), incluant
ww
relatives au matériau et aux éléments structuraux telles que définies dans les chapitres correspon-
dants du présent document technique réglementaire sont appliquées.
à chaque niveau, multipliées par la hauteur de chacune d’entre elles, depuis le niveau de fondation.
Le coefficient de sécurité vis-à-vis du renversement doit être au minimum de 1.3.
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86 Chapter 5. JUSTIFICATION DE LA SECURITE
Le moment stabilisant doit être déterminé à partir des charges verticales qui sont considérées
pour la détermination de la force sismique latérale.
.co
Les poids de la fondation et du sol, au-dessus, sont ajoutés à ces charges verticales.
Le moment stabilisant doit être calculé au niveau bas de la fondation, par rapport au bord
extrême.
Pour la stabilité au glissement, dans le cas où sa vérification est nécessaire, le coefficient de
sécurité à prendre est de 1.25 au minimum.
r ie
5.6 Justification vis-à-vis de la résistance des planchers
La capacité des planchers doit permettre de transmettre, aux éléments verticaux de contreventement,
les effets des forces sismiques de calcul (cf. § 6.1.2).
lge
Les diaphragmes, dans les plans horizontaux, doivent pouvoir transmettre, avec une sur-
résistance suffisante, les effets de l’action sismique aux divers contreventements auxquels ils
sont liés. Cette condition est satisfaite si les effets de l’action sismique, dans le diaphragme,
obtenus à partir de l’analyse sont multipliés par un coefficient de sur-résistance égal à 1.3, selon la
combinaison de charges suivante : CA
G + ψ.Q ± 1.3Ex
(5.6)
G + ψ.Q ± 1.3Ey
Cette combinaison de charges est utilisée pour le calcul et la justification des diaphragmes en
béton armé, dans les structures possédant les caractéristiques suivantes :
.G
• Formes irrégulières ou complexes en plan avec entailles ou excroissances ;
• Ouvertures grandes ou irrégulières dans le diaphragme ;
• Distribution irrégulière des masses et/ou des rigidités (comme par exemple dans le cas
d’excroissances ou de retraits) ;
• Sous-sol avec murs périphériques partiels ou murs dans une partie seulement du rez-de-
ww
chaussée.
(
G + ψ.Q ± QRF .Ex
(5.7)
G + ψ.Q ± QRF .Ey
s:/
G + ψ.Q ± 1.4Ex
(5.8)
G + ψ.Q ± 1.4Ey
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5.8 Justification de la largeur des joints sismiques 87
.co
Deux blocs voisins doivent être séparés par des joints sismiques dont la largeur minimale dmin
satisfait la condition suivante :
q
(δ12 + δ22 ))
dmin = Max (5.9)
r ie
40 mm
δ1 et δ2 : déplacements maximaux des deux blocs, calculés selon § 4.5.2, au niveau du sommet
du bloc le moins élevé incluant les composantes dues à la torsion et éventuellement celles dues à la
rotation des fondations.
lge
Figure 5.1: Largeur minimum du joint sismique
CA
.G
ww
Pk .∆k
(θk = ) ≤ 0.10 (5.10)
Vk .hk
avec :
• ∆k défini comme:
s:/
∆k = δk − δk−1 (5.11)
n
Pk = ∑ (Gi + ψ.Qi )
i=k
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88 Chapter 5. JUSTIFICATION DE LA SECURITE
.co
(4.16).)
• hk : hauteur du niveau « k ».
r ie
1
ordre par le facteur ( 1−θ k
).
• Si (θk ≥ 0.20), la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.
lge
CA
.G
Les déplacements relatifs latéraux, d’un étage par rapport à l’étage du dessous, tels que calculés
selon § 4.5.2 (cf. Eqn. (5.11)), réduits en fonction du groupe d’importance au travers du coefficient
réducteur ν, ne doivent pas dépasser les limites, ∆k , données dans le Tableau (5.2) et Eqn. (5.12),
i.e.:
νA .∆k ≤ ∆k (5.12)
/w
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VI
ELEMENTS NON-STRUCTURAUX
.co
& EQUIPEMENTS
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
6
ttp
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.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
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.co
r ie
6. ELEMENTS NON-STRUCTURAUX & EQUIPEMENTS
lge
CA
6.1 Prescriptions complémentaires
6.1.1 Compatibilité des déplacements
Tous les éléments d’ossature qui ne font pas partie du système de contreventement doivent être
vérifiés pour supporter les charges verticales, en même temps, que les moments résultants dus à
.G
(R/QF ) fois les déplacements engendrés par les forces latérales spécifiées. Dans ce cadre, il y a
lieu de tenir compte des effets (P-∆) éventuels accompagnant ces déplacements.
6.1.2 Diaphragmes
ww
Les diaphragmes et les entretoisements, dans les plans horizontaux, doivent être calculés pour
résister aux forces sismiques déterminées par Eqn. (6.1):
Ft + ∑ni=k Fi
Fpk = .Wpk (6.1)
∑ni=k Wi
Où :
/w
La force sismique exercée sur le diaphragme sera bornée comme exprimée par Eqn. (6.3) :
Fpk
0.35 ≤ ≤ 0.70 (6.2)
(A.I.S).Wpk
ttp
Les diaphragmes supportant des murs de béton ou de maçonnerie doivent avoir des chaînages
transversaux, reliant les chaînages de rive, pour assurer la distribution des forces d’ancrage. Dans
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92 Chapter 6. ELEMENTS NON-STRUCTURAUX & EQUIPEMENTS
les diaphragmes, des chaînages intermédiaires peuvent être prévus pour la formation de sous-
diaphragmes afin de transmettre des forces d’ancrage aux chaînages transversaux.
.co
6.2 Eléments non-structuraux
6.2.1 Définition
Les éléments non structuraux sont des éléments qui n’ont pas une fonction porteuse (en dehors de
leur propre poids) ou de contreventement;
r ie
6.2.2 Exigences de comportement
Le calcul des éléments non-structuraux passe souvent pour secondaire, alors que leur destruction
présente parfois un grand danger pour la sécurité des personnes (chute de parement de façade, chute
de plafond suspendu, etc).
lge
Lors d’un séisme d’une certaine importance, les éléments non structuraux peuvent être sollicités
par l’ossature qui se déforme. Leur présence peut influer sur le comportement de la structure en
modifiant la période d’oscillation et en induisant éventuellement une torsion d’ensemble addition-
nelle.
Ainsi, les éléments non-structuraux deviennent provisoirement porteurs d’où le risque de subir
des dommages importants s’ils ne sont pas conçus pour résister aux sollicitations sismiques. Aussi,
CA
doivent-ils supporter, sans dommages inacceptables, les déformations de la structure à laquelle ils
sont fixés.
Par ailleurs, les dispositions constructives et la prise en compte des forces sismiques, agissant
sur ces éléments, sont destinées à limiter le risque d’accidents corporels et les dégâts causés aux
installations et équipements des établissements, qui assurent un service essentiel comme c’est le
cas pour les ouvrages classés d’importance vitale.
.G
Les éléments non-structuraux doivent être conçus, en fonction des exigences de l’ouvrage, et
répondre aux autres objectifs, i.e.:
1. Ouvrages du groupe d’importance 1A
Les éléments non-structuraux ne doivent subir aucun dommage ou très peu ; on doit assurer
ww
Les forces horizontales de calcul, Fpk , agissant sur les éléments non-structuraux, du niveau k, sont
calculées suivant Eqn. (6.3) :
3.hz
Fpk = (A.I.S).Cp .(1 + ).Wp (6.3)
ttp
H
avec:
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6.3 Equipements 93
.co
• S : Coefficient de site (cf. Tableaux (3.3) & (3.4))
• Cp : Facteur de force horizontale variant entre 0.4 et 0.8 (cf. Tableau (6.1))
• Wp : Poids de l’élément considéré
• H : Hauteur totale du bâtiment à partir de la base
• hz : Hauteur, du niveau "k", à partir de la base
r ie
La force horizontale de calcul, Fpk , s’applique au centre de gravité de l’élément.
La distribution de ces forces doit être faite comme pour les forces de gravité se rapportant à
ces éléments. Pour les forces applicables sur le diaphragme et dans les attaches des panneaux, il
convient de se référer au § 6.4.
lge
Partie ou position dans le bâtiment Direction de la force Valeur
de
Cp (∗ )
Éléments en console : a) Parapets; b) Cheminées Normale aux surfaces planes 0.8
(console) n’importe quelle direction
CA
Tous les autres murs, cloisons et éléments similaires Normale aux surfaces planes 0.4
forces latérales, une charge surfacique, pour le poids du plafond, doit être utilisée: elle
est au moins à (0.1 KN/m²)
(∗∗∗ ) La force doit être reprise par un ancrage réel et non pas par frottement.
Table 6.1: Facteur des forces horizontales, Cp , pour les éléments secondaires
s:/
6.3 Equipements
La protection des établissements classés d’importance vitale est une préoccupation majeure pour
garantir la sécurité des personnes et assurer la continuité des activités critiques. Il s’agit de minimiser
ttp
les risques liés aux équipements techniques en cas de séisme, en mettant, particulièrement, l’accent
sur l’interaction entre les éléments de structure et les équipements, notamment en cas de séisme.
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94 Chapter 6. ELEMENTS NON-STRUCTURAUX & EQUIPEMENTS
Pour atteindre cet objectif, plusieurs aspects doivent être pris en compte, tant pour les bâtiments
que pour les équipements.
.co
6.3.1 Analyse du risque
A partir de l’analyse globale des installations, il convient d’établir une hiérarchie entre des fonctions
essentielles pour effectuer le classement des équipements dans les trois catégories définies (cf. §
6.3.2).
r ie
Cette analyse globale doit se fonder sur les risques associés à la défaillance des équipement,
d’une part, et sur les différents scénarios d’accidents à envisager pendant et après séisme, d’autre
part. Ces risques incluent l’effondrement des installations sur les occupants et la mise hors service
des équipements de sécurité.
Cette répartition doit aussi tenir compte des effets d’interaction entre équipements. Un
lge
équipement susceptible, en cas de ruine, d’endommager un équipement de catégorie supérieure,
doit être classé dans la même catégorie que celui-ci.
L’identification des équipements et des infrastructures techniques et logistiques prioritaires,
devant rester opérationnels en cas de séisme, devra être mentionnée dans les Cahiers des Clauses
Techniques Particulières (CCTP) relatifs à l’opération.
CA
6.3.2 Classification des équipements
Selon leur caractéristique, leur usage, leur comportement en cas de séisme, il convient de différencier
plusieurs types d’équipements :
• L’équipement Fixé à la structure du bâtiment (planchers, murs, etc) pour ne pas se débrancher
(eau, assainissement, gaz, électricité, réseau informatique, etc),
.G
• Le matériel Roulant
• Les équipements de Stockage
• Le matériel Posé
ww
et d’utilisations variées :
• Les équipements mobiles qui en cas de dysfonctionnement peuvent avoir un impact
plus ou moins important sur la continuité des soins dispensés aux patients,
• Les matériels mobiles dont le poids important représente un danger, en cas de déplace-
ment intempestif ou de renversement ;
• Le matériel de manutention ;
s:/
d) Les matériels posés (P) sur du matériel fixe ou roulant doivent être équipés de patins ou de
systèmes d’accrochage efficace.
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6.3 Equipements 95
.co
Le terme fixation est de portée générale; le terme ancrage s’applique aux fixations des équipements
dans des pièces en béton.
Les équipements liés directement au sol doivent satisfaire aux articles concernant le choix du
site, la reconnaissance et les études de sol ainsi que le calcul de leurs fondations.
r ie
Trois types d’ancrage des équipements techniques, fréquemment utilisés, sont donnés ci-après :
• Système d’ancrage par tige scellée et plaque d’embase
• Système d’ancrage par cheville à expansion
• Système d’ancrage par tiges précontraintes traversantes.
lge
6.3.6 Installations des supports sismiques sur un réseau de tuyauteries
Les supports sismiques, pour un système résistant, doivent être conçus avec un entraxe (b), en
tenant compte de la direction des accélérations sismiques par rapport à l’axe du tube, du type de
support et du poids des tubes et du système complet. Pour cette raison, on distingue trois types de
supports résistant au séisme :
• Support longitudinal : jambe de force dans l’axe des tubes qui permet de reprendre les
CA
efforts sismiques horizontaux parallèles au tube, cf. Figure (6.1);
• Support transversal : jambe de force, perpendiculaire à l’axe des tubes, qui permet de
reprendre les efforts sismiques horizontaux perpendiculaires aux tubes, cf. Figure (6.2);
• Support 4-directions : support composé de jambes de force longitudinales et transversales
qui permet, donc, de reprendre toutes les actions dans le plan horizontal.
L’entraxe entre les supports sismiques doit être un multiple de l’entraxe (s) des supports
.G
non renforcés, de façon à pouvoir repartir les supports sismiques de manière homogène, cf.
Figure (6.3).
ww
Figure 6.1: Supports sismiques selon axe du tube et axe perpendiculaire au tube avec entraxe « b »
/w
s:/
Pour les installations de tubes, le principe de base est qu’il faut que le système soit conçu pour
résister aux forces sismiques horizontales, en complément des forces de gravité.
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96 Chapter 6. ELEMENTS NON-STRUCTURAUX & EQUIPEMENTS
.co
r ie
Figure 6.3: Supports sismiques longitudinaux alignés, l’un après l’autre, au niveau du coude pour
reprendre les efforts sismiques, dans les deux directions
Pour reprendre des forces horizontales, le système doit être soit suffisamment rigide, soit avoir
une jambe de force qui pourra transférer les forces horizontales (Fh ) en compression, cf. Figure
lge
(6.4).
Il faut tenir compte des forces horizontales transverses et parallèles à l’axe des tubes, cf. Figure
(6.4) & (6.5).
CA
Figure 6.4: Force sismique horizontale, Fh,y , perpendiculaire à l’axe du tube
.G
ww
Figure 6.6: Fixation avec platine et cheville - Méthode de renforcement : jambe de force à 45◦ avec
ttp
tige et tirant
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6.3 Equipements 97
6.3.7 Installations des supports sismiques sur les réseaux de distribution électrique, de
télécommunications et d’informatique
.co
Les chemins de câbles, tubes, etc, doivent être solidement fixés aux parois et plafonds au moyen
de supports rigides résistant aux accélérations spécifiées au Cahier des Clauses Techniques
Particulières (CCTP) relatives à l’opération, cf. Figure (6.6).
r ie
lge
Figure 6.7: Chemin de câbles sur support contreventé
CA
Les chemins de câbles doivent être interrompus au droit des passages des joints parasismiques
du bâtiment et à chaque raccordement.
Lors de la mise en œuvre, les câbles devront comporter, suivant leur section, une boucle ou une
lyre pouvant absorber la déformation engendrée par les secousses.
.G
ww
Figure 6.8: Passage des chemins de câbles au droit des joints parasismiques
/w
• Dans une direction horizontale (choisie généralement pour être parallèle à un plan de symétrie
de l’équipement, s’il en existe un), soit vers la droite, soit vers la gauche ;
• Dans la direction horizontale perpendiculaire à la précédente, soit vers l’avant, soit vers
l’arrière ;
• Dans la direction verticale, soit vers le haut, soit vers le bas.
ttp
L’équipement est fixé sur un élément de bâtiment qui peut être un plancher ou un mur ; dans ce
dernier cas, l’équipement constitue un porte-à-faux.
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98 Chapter 6. ELEMENTS NON-STRUCTURAUX & EQUIPEMENTS
Pour le dimensionnement des fixations, les forces horizontales (Fsh ), et verticales (Fsv ) sont
calculées selon Eqn. (6.4 ):
.co
3hz
Fsh = (A.I.S).Cp .(1 + ).Wp (6.4)
H
r ie
Fsv = (Av .I).Cav .Wp (6.5)
lge
Commentaire: La prise en compte de la force verticale, Fsv , sur les équipements est obligatoire
dès que la valeur du produit (Av .I.g) dépasse 0.25g.
CA
.G
ou autres éléments similaires, qui sont attachés ou qui ferment la structure au moyen d’assemblages
et liaisons par systèmes d’attaches, devront respecter les règles suivantes :
• être calculés pour résister aux forces déterminées à partir de Eqn. (6.3) et s’accommoder
des mouvements de la structure,provoqués par des forces latérales ou des changements de
température.
• autoriser le plus grand des mouvements engendrés par un déplacement relatif des étages au
s:/
moins égal à ( QRF ) fois le déplacement causé par les forces sismiques de calcul. le mouvement
relatif à considérer n’étant pas inférieur à 2 cm.
• Les assemblages qui permettent les mouvements, dans le plan des panneaux dus aux déplace-
ments relatifs d’étage, devront être des assemblages permettant le mouvement par flexion
des pièces métalliques.
ttp
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m/
VII
STRUCTURES EN BETON ARME
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
m/
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
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m/
.co
r ie
7. STRUCTURES EN BETON ARME
lge
CA
7.1 Généralités
7.1.1 Objet
Dans ce chapitre sont développées les prescriptions et indications nécessaires au dimensionnement
des structures ou éléments de structures, en béton armé coulé en place de classe de résistance
.G
maximale C90/105, ainsi que les dispositions constructives les concernant. Les classes de résistance
sont basées sur la résistance caractéristique mesurée sur cylindre, fck , déterminée à 28 jours.
Pour les structures en béton armé préfabriquées, il y a lieu de se référer au § 2.5.3.
Par ailleurs, les systèmes constructifs utilisant les planchers dits "planchers-dalles" ou "planch-
ww
Commentaire : Rappelons que ces derniers systèmes concernent les bâtiments à un ou plusieurs
étages dont les planchers sont constitués par des dalles continues, sans nervures, supportées
directement par des poteaux, sauf éventuellement sur les rives, le long desquelles peuvent exister des
voiles porteurs ou des poutres en saillie au-dessous des dalles. Les dalles peuvent, éventuellement,
prolongées en porte- à- faux au-delà des poteaux de rive.
/w
Les poteaux sont ou non pourvus, à chaque étage, de têtes épanouies, en forme générale de
troncs de cône ou de pyramides renversées, appelés « chapiteaux ». Lorsque les chapiteaux existent,
les planchers sont dits « planchers champignons » ; dans le cas contraire, il s’agit de «planchers
dalles».
Commentaire : Pour la conception et le calcul des constructions en béton armé (ou en béton
s:/
peu armé), les règles y afférentes (DTR BC 2.41 et DTR BC 2.42) s’appliquent; les présentes
prescriptions sont additionnelles à celles contenues dans les documents précités, lorsque ces
constructions se trouvent en zones sismiques I à VI.
Dans ce qui suit, sont désignés, sous le nom d’éléments principaux, les éléments qui interviennent
dans la résistance aux actions sismiques d’ensemble ou dans la distribution de ces actions, au sein
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m/
102 Chapter 7. STRUCTURES EN BETON ARME
de l’ouvrage.
Les éléments structuraux, n’apportant pas de contribution significative à la résistance aux
.co
actions sismiques d’ensemble ou à leur distribution, peuvent être considérés comme éléments
secondaires, à condition que leur résistance à ces actions soit effectivement négligée et qu’ils ne
soient soumis, du fait des déformations imposées, qu’à des sollicitations négligeables vis-à-vis des
sollicitations d’autre origine.
r ie
Zones critiques
On désigne par zone critique, toute partie d’un élément structurel principal dans laquelle des
concentrations de déformations ou de sollicitations sont susceptibles de se produire. Ces zones
sont celles définies dans le présent article pour les différentes sortes d’éléments et, éventuellement,
celles que le calcul fait apparaître comme telles.
lge
Confinement
On désigne, par béton confiné, un volume de béton pourvu d’armatures transversales disposées de
façon à s’opposer au gonflement du matériau, sous l’effet des contraintes de compression, ainsi
qu’au flambement des armatures.
Par convention, on considère que la partie confinée d’une section transversale est celle qui est
CA
délimitée par le contour intérieur des armatures de confinement, disposées à la périphérie de la
section.
Nd
ν= (7.1)
Bc . f c j
ww
où:
• Nd : désigne l’effort normal de compression de calcul s’exerçant sur une section de béton ;
• Bc : est l’aire (section brute) de cette dernière
• fc j : est la résistance caractéristique du béton à j jours.
On entend par pièce fléchie, un élément linéaire ou à deux dimensions, soumis à la flexion simple
ou déviée, pour lequel on satisfait aux conditions suivantes :
νmax ≤ 0.1
s:/
l
h≤
4
où:
• h: représente la hauteur de la section droite de l’élément
• l: est la portée entre nus de l’élément
ttp
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7.2 Spécifications concernant les matériaux 103
.co
Si on désigne par a et b, respectivement, la plus petite et la plus grande dimension de la section
droite de la pièce:
• si b < 4a, la pièce est considérée comme un poteau ;
• si b ≥ 4a, la pièce est considérée comme un voile.
Dans le cas d’éléments composés tels que poutres-échelles, palées triangulées, association de
r ie
voiles, etc, le terme de pièce s’entend de chacun des éléments constitutifs.
lge
Béton
Pour les éléments principaux, le béton d’une classe inférieure à C20/25 ne doit pas être utilisé, au
niveau de la conception et de la réalisation, pour des bâtiments à implanter en toute zone sismique
autre que la zone 0.
Les valeurs des modules d’élasticité doivent être conformes à celle fixées par le C.B.A.
Acier
CA
Excepté pour les armatures transversales, les armatures des éléments principaux, en béton armé,
doivent être à haute adhérence, avec une limite caractéristique d’élasticité spécifiée supérieure ou
égale à 400 MPa et inférieure ou égale à 600 MPa. La valeur caractéristique de la déformation
relative sous charge maximale doit être supérieure ou égale à 5%.
.G
7.3 Conception et vérifications
7.3.1 Coefficients de comportement
Les valeurs des coefficients de comportement, R, à prendre en compte sont celles qui figurent au
Tableau (3.17).
ww
Les diagrammes contraintes-déformations à considérer sont ceux des règles algériennes C.B.A.
• Acier : γs = 1.00
• Béton : γb = 1.20
Vérifications
Les vérifications à faire sont celles du C.B.A, moyennant les adaptations des articles précédents et
ttp
en tenant compte des vérifications complémentaires ou de remplacement prescrites par les articles
suivants.
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m/
104 Chapter 7. STRUCTURES EN BETON ARME
.co
7.4.1 Coffrage
Les poteaux doivent être coulés sur toute leur hauteur (he ) en une seule fois (cf. Figure (7.1)). Les
dés de calage sont interdits.
Les dimensions de la section transversale des poteaux doivent satisfaire les conditions suivantes
(cf. Figure (7.1)):
r ie
Min(b1 , h1 ) ≥ 25 cm : en zones I, II et III
Min(b1 , h1 ) ≥ 30 cm : en zones IV, V et VI
lcl
Min(b1 , h1 ) ≥ 20 : quelle que soit la zone
lge
1 < b1 < 4 : quelle que soit la zone
4 h1
Pour les poteaux circulaires, le diamètre, D, devra satisfaire les conditions ci-dessous :
D ≥ 25 cm : en zones I et II
CA
D ≥ 30 cm : en zone III
D ≥ 35 cm : en zones IV, V et VI
lcl
.G
D ≥ 15 : quelle que soit la zone
ww
/w
7.4.2 Ferraillage
Exigences de ductilité pour la zone critique
Les zones s’étendant sur une distance, lcr , à partir des deux sections d’extrémité d’un poteau,
ttp
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m/
7.4 Spécifications pour les poteaux 105
.co
lcL
lcr = max(1.5hc , , 60 cm) (7.2)
6
r ie
Dans les deux premiers étages des bâtiments, les armatures de confinement doivent se prolonger
au-delà des zones critiques d’une longueur égale à la moitié de la longueur de ces zones. Cette
spécification concerne les systèmes de contreventement (1), (2) et (3) (cf. § 3.5) situés en zones
sismiques IV, V et V.
lge
Effets locaux dus aux remplissages en maçonnerie ou en béton :
A cause de la vulnérabilité particulière des murs de remplissage des rez-de-chaussée, une
irrégularité induite par le séisme doit être envisagée à ces niveaux. Il convient, alors, de prendre des
dispositions particulières. En l’absence de méthode plus précise, il y a lieu de considérer la hauteur
totale des poteaux du rez-de-chaussée comme la longueur critique et de la confiner en conséquence.
CA
Cette condition est applicable dans le cas des systèmes de contreventement (1), (2) et (3) (cf. § 3.5)
situés dans les zones de sismicité IV, V et VI.
Armatures longitudinales
Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets :
• Leur pourcentage minimal sera de :
.G
– 0.8% en zones I et II
– 0.9% en zone III
– 1.0% en zones IV, V et VI
• Leur pourcentage maximal sera de:
ww
– 4% en zone courante
– 8% en zone de recouvrement
• Le diamètre minimum est de : 12 mm
• La longueur minimale des recouvrements est de:
– 50 φ en zones I, II et III
– 60 φ en zones IV, V et VI
• La distance entre les barres verticales, dans une face du poteau, ne doit pas dépasser :
/w
– 20 cm en zones I, II et III
– 15 cm en zones IV, V et VI
Au moins une armature intermédiaire doit être prévue entre les armatures d’angle le long de
chaque face du poteau, pour assurer l’intégrité des nœuds poteau-poutre (cf. figure (7.2)).
Dans les zones critiques des poteaux, des armatures de confinement et des étriers d’au moins 6
s:/
mm de diamètre doivent être prévues avec un espacement suffisant pour assurer un minimum de
ductilité et empêcher le flambement local des barres longitudinales.
Les jonctions par recouvrement doivent être faites, si possible, à l’extérieur des zones nodales
(zones critiques).
La zone nodale est constituée par le nœud poteau-poutre, proprement dit, et les extrémités des
ttp
éléments (poutres et poteaux) qui y concourent (cf. Figure (7.2)). Les longueurs à prendre en
compte, pour chaque barre, sont données par Eqn. (7.2).
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106 Chapter 7. STRUCTURES EN BETON ARME
La longueur d’ancrage des armatures des poutres et des poteaux ancrées dans les noeuds
poteaux-poutres doit être mesurée à partir d’un point de l’armature situé à une distance de (5φl ) de
.co
la face du noeud, vers l’intérieur du noeud, pour prendre en compte l’extension de la zone plastifiée
due aux déformations cycliques post-élastiques.
r ie
lge
CA
(a) Détails d’armatures longitudinales
.G
ww
/w
Armatures transversales
Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l’aide de la forme :
At (ρa .Vu )
= (7.3)
ttp
t (h1 . fe )
avec:
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7.4 Spécifications pour les poteaux 107
.co
• Vu : effort tranchant de calcul
• h1 : hauteur totale de la section brute dans la direction considérée
• fe : contrainte limite élastique de l’acier d’armature transversale
• ρa : coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture, par effort tranchant;
il est pris égal à 2.50, si l’élancement géométrique λg dans la direction considérée est
supérieur ou égal à 5, et égal à 3.75, dans le cas contraire.
r ie
• t : espacement des armatures transversales (cf. Figure (7.5)) dont la valeur est déterminée par
Eqn. (7.3). Par ailleurs, la valeur maximale de cet espacement est fixée comme suit:
– dans la zone nodale (zone critique):
t ≤ Min(10.φl ; 12.5 cm) : en zones I, II et III
lge
t ≤ min(b0 /3, 10cm, 60φl ) : en zones IV, V et VI
avec:
* b0 : dimension minimale du noyau béton (à l’intérieur des armatures de confine-
ment)
* φl : diamètre minimal des barres longitudinales
– dans la zone courante :
CA
′
t ≤ 15φl : en zones I, II et III
0.3% si : λg ≥ 5
ww
0.8% si : λg ≤ 3
interpoler entre les 2 valeurs limites précédentes si : 3 < λg < 5
lf lf
/w
λg = ( ou ) (7.4)
a b
avec :
a et b, dimensions de la section droite du poteau, dans la direction de déformation considérée;
l f longueur de flambement du poteau.
s:/
Les cadres et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135◦ , ayant une longueur droite
de (10 φt ) minimum.
Les cadres et les étriers doivent ménager des cheminées verticales en nombre et diamètre
suffisants (φ cheminées > 12cm) pour permettre une vibration correcte du béton sur toute la hauteur
des poteaux.
ttp
Par ailleurs, en cas d’utilisation de poteaux circulaires, il y a lieu d’utiliser des cerces droites
individuelles (les cerces hélicoïdales continues sont interdites).
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108 Chapter 7. STRUCTURES EN BETON ARME
.co
Outre les vérifications prescrites par le C.B.A et dans le but d’éviter ou limiter le risque de rupture
fragile sous sollicitations d’ensemble dues au séisme, l’effort normal de compression de calcul des
poteaux est limité par la condition suivante :
Nd
(ν = ) ≤ 0.35 (7.5)
Bc . fc28
r ie
Les symboles ont les mêmes significations qu’en § 7.1.3.
Commentaire : La limitation, cf. Eqn. (7.5), a pour objectif, à défaut d’empêcher la rupture
d’une section critique d’un poteau (généralement soumis à une flexion composée), de la retarder ou,
au cas où elle se produit, de faire en sorte qu’elle se manifeste, le plus souvent sous forme de rupture
lge
ductile, c’est-à-dire par rupture des aciers tendus (suite à leur allongement dans le palier plastique),
préalablement à l’atteinte de la résistance ultime du béton comprimé. La disposition d’armatures
transversales rapprochées, dans la zone critique concernée qu’elles confinent, contribue également
à l’atteinte de cet objectif.
Sollicitations tangentes
La contrainte de cisaillement conventionnelle de calcul dans le béton, τbu , sous combinaison
CA
sismique doit être inférieure ou égale à la valeur limite, τ bu :
τ bu = ρd . fc28 (7.6)
où: ρd est égal à 0.075 si l’élancement géométrique, dans la direction considérée, est supérieur
.G
ou égal à 5; il est égal à 0.04, dans le cas contraire.
Dans le cas de remplissage en maçonnerie, ne régnant pas sur toute la hauteur d’un poteau
(présence d’ouvertures en vasistas par exemple), la hauteur de calcul de l’élancement géométrique
sera celle de l’ouverture.
ww
/w
Figure 7.3: Cas de constitution de poteau court, par hauteur insuffisante de la maçonnerie de
remplissage
s:/
Il y a lieu de noter que cette partie de poteau de hauteur h, considérée comme poteau court si
λg < 5, doit être confinée par des armatures transversales calculées avec Eqn. (7.3) ou déduites des
minima donnés au § 7.4.2.
Dans Eqn. (7.3), il y a lieu de bien veiller à ce que l’effort, Vu , sollicitant le poteau court,
ttp
ait bien été calculé en considérant la grande raideur de ce dernier par rapport aux autres poteaux
d’étage de hauteur “normale”.
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7.5 Spécifications pour les poutres 109
Les poteaux courts, d’une manière générale, amènent à de graves désordres à l’occasion de
séismes, même modérés. Si leur usage ne peut-être évité, il est recommandé que des contrevente-
.co
ments par voiles ou palées prennent l’essentiel de l’effort horizontal.
r ie
b ≥ 20 cm : en zones I, II et III
b ≥ 25 cm : en zones IV, V et VI
lge
h ≥ 30 cm
h
b ≤ 4.0
bmax ≤ (1.5h + b1 )
où: h peut être ramenée à 20 cm dans les ouvrages contreventés par voiles.
CA
.G
ww
7.5.2 Ferraillage
/w
Dans les poutres supportant des éléments verticaux discontinus (interrompus), il convient de
considérer les zones s’étendant sur une distance de (2.h) de chaque côté de l’élément vertical
supporté comme des zones critiques.
Armatures longitudinales
Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux, sur toute la longueur de la poutre, est de
ttp
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110 Chapter 7. STRUCTURES EN BETON ARME
• 4% en zone courante
• 6% en zone de recouvrement
.co
avec:
• Au moins deux barres d’aciers longitudinaux, à haute adhérence de diamètre 14 mm (dans les
zones IV, V et VI), doivent être placées sur les faces supérieure et inférieure, sur la longueur
totale de la poutre ;
• Un quart de la section maximale d’armatures supérieures sur appuis est prolongée sur toute
la longueur de la poutre.
r ie
Les poutres, supportant de faibles charges verticales, et sollicitées principalement, par les forces
latérales sismiques, doivent avoir des armatures symétriques avec une section, en travée, au moins
égale à la moitié de la section sur appui.
La longueur minimale de recouvrement est de :
• (50φ ) en zones I, II et III
lge
• (60φ ) en zones IV, V et VI
L’ancrage des armatures longitudinales, supérieures et inférieures dans les poteaux de rive et
d’angle, doit être effectué conformément à la Figure (7.5) avec des crochets à 90◦ . Cette même
figure illustre les autres dispositions constructives et quantités minimales d’armatures.
Armatures transversales
Le diamètre φt des armatures de confinement ne doit pas être inférieur à 6 mm.
CA
La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par :
At = (0.003).s.b (7.7)
L’espacement maximum, entre les armatures transversales, est déterminé comme suit :
.G
• Dans les zones critiques:
s = min(h/4; 24φt ; 17.5 cm; 6φl ) avec:
– h : hauteur de la poutre
– φt : diamètre des armatures de confinement
– φl : diamètre minimal des barres longitudinales
ww
φl : plus petit diamètre utilisé parmi les armatures longitudinales. Dans le cas d’une section en
travée, avec armatures comprimées, c’est le plus petit diamètre utilisé parmi les aciers comprimés.
/w
Les premières armatures transversales doivent être disposées à 5 cm, au plus, du nu de l’appui
ou de l’encastrement.
s:/
ttp
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7.6 Spécifications pour les noeuds poteaux-poutres 111
.co
r ie
lge
CA
.G
communes que sont les nœuds afin d’assurer un minimum requis de confinement pour préserver au
maximum l’intégrité de ces derniers et permettre, au reste de la structure, de déployer ses capacités
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112 Chapter 7. STRUCTURES EN BETON ARME
de dissipation d’énergie.
Néanmoins, il faudra veiller à ce qu’au moins un côté fermé, des U d’un cadre, soit disposé de
.co
sorte à s’opposer à la poussée au vide des crochets droits des armatures longitudinales des poutres.
On doit avoir un espacement maximum de 10 cm, entre deux cadres, et au minimum trois
cadres par nœud.
r ie
doit être évitée, dans la mesure où un tel mécanisme pourrait induire des demandes de ductilité
locale excessives, dans les poteaux du niveau concerné.
Pour respecter cette exigence dans les bâtiments à ossatures, y compris les systèmes équivalents
à des ossatures avec au moins deux niveaux, la somme des moments résistants ultimes, des
extrémités de poteaux ou montants aboutissant au nœud, est au moins égale, en valeur absolue,
lge
à la somme des valeurs absolues, des moments résistants ultimes des extrémités des poutres ou
traverses, majorée d’un coefficient de 1.30 (cf. Eqn. (7.8)). Cette condition est satisfaite à tous les
nœuds de poutres primaires ou secondaires avec des poteaux (cf. Figure (7.6)).
Il y a lieu de noter que cette exigence ne s’applique pas au dernier niveau de bâtiments à
plusieurs étages. CA
|MRcn | + |MRcs | ≥ 1.30(|MRbw | + |MRbe |)
(7.8)
′ | + |M ′ | ≥ 1.30(|M ′ | + |M ′ )|
|MRcn Rcs Rbw Rbe
Eqn. (7.8) ne s’applique pas aux portiques contreventés par des voiles (système 6)
.G
ww
/w
s:/
ttp
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7.7 Voiles de contreventement 113
.co
r ie
(a) Noeud poteau-poutres: jonction complète
lge
CA
(b) Noeud poteau-poutres: jonctions particulières
.G
Figure 7.6: Dimensionnement d’un nœud poutre-poteau
Sont considérés et pris en compte comme voiles de contreventement, au sens du présent document
technique réglementaire, les éléments de contreventement satisfaisant la condition exprimée par
Eqn. (7.9), cf. Figure (7.7) :
he
lw ≥ max( , 4bw , 1 m ) (7.9)
3
/w
où: lw représente la longueur du voile. Dans le cas contraire, ces éléments sont considérés comme
des éléments linéaires (poteaux).
he
L’épaisseur minimale (bw ) doit respecter la condition suivante : bw ≥ max(15 cm, 20 )
Par ailleurs, en plus des résultats donnés par les calculs de dimensionnement, ou de vérification
requis, et pour des considérations de stabilité de forme (non flambement), l’épaisseur doit être
s:/
déterminée en fonction de he , la hauteur libre du niveau, et des conditions de rigidité aux extrémités,
cf. Figure (7.8).
Pour les calculs de l’inertie des voiles, il est admis de considérer l’influence des voiles perpen-
diculaires. La longueur du voile, prise en compte de chaque côté, devrait être la plus petite des
valeurs indiquées par Figure (7.9).
ttp
Commentaire : Les dispositions des coffrages, énoncées au § 7.7.1, permettent d’éviter les
vérifications de stabilité au voilement (flambement latéral) des voiles de contreventement.
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114 Chapter 7. STRUCTURES EN BETON ARME
.co
r ie
Figure 7.7: Spécifications pour les nœuds poteaux-poutres
lge
CA
.G
ww
Il convient d’éviter les ouvertures non organisées, disposées de manière irrégulière dans les
ttp
voiles, à moins que leur influence ne soit négligeable ou prise en compte dans l’analyse, le
dimensionnement et les dispositions constructives.
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7.7 Voiles de contreventement 115
.co
En addition aux spécifications du § 7.3, la contrainte de cisaillement dans le béton est limitée selon
Eqns.(7.10) & (7.11):
où:
r ie
V
τb = (7.11)
b0 .d
avec:
• V = 1.4Vu,calcul
lge
• b0 : épaisseur du linteau ou du voile
• d : hauteur utile avec d = 0.9h
• h : hauteur totale de la section brute
avec : z = h − 2d ′
où:
• h : hauteur totale de la section du linteau
• d ′ : distance d’enrobage
• M : moment dû à l’effort tranchant (V ) avec V = 1.4Vu,calcul
/w
b) Aciers transversaux :
(a) Premier sous- cas : linteaux longs ([λg = hl ] > 1)
On doit vérifier :
At . fe .z
s≤ (7.13)
V
s:/
avec : z = h − 2d ′
où:
• s : espacement des cours d’armatures transversales
• At : section d’un cours d’armatures transversales
• V : effort tranchant, dans la section considérée, égal à (1.4Vu,calcul )
ttp
• l : portée du linteau
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116 Chapter 7. STRUCTURES EN BETON ARME
.co
At . fe .l
s≤ (7.14)
V + At . fe
avec:
|Mci + Mc j |
Vl = (7.15)
Ji j
r ie
où:
• V2 = 2.Vu,calcul
• V = min(V1 ,V2 )
et:
• Mci et Mc j : moments « résistants ultimes » des sections d’about, à gauche et à
lge
droite du linteau de portée li j , et calculés par :
Mc = Al . fe .z
Dans ce cas, il y a lieu de disposer les ferraillages longitudinaux (supérieurs et inférieurs), transver-
saux et en zone courante (armatures de peau) suivant les minimum réglementaires.
Les efforts (M, V) sont repris par des bielles diagonales (de compression et de traction) suivant
l’axe moyen des armatures diagonales, de section AD , à disposer obligatoirement (cf. Figure (7.11)).
Le calcul de ces armatures se fait suivant la formule :
s:/
V
AD = (7.16)
2. fe .sin(α)
avec:
•
ttp
h − 2d ′
tg(α) = : (cf. Figure (7.12))
l
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7.7 Voiles de contreventement 117
.co
r ie
lge
Figure 7.11: Efforts dans les bielles du linteau
CA
.G
Al , A′l ≥ 0.0015bh
Ac ≥ 0.0020bh
/w
≥ 0.0015bh : si τb > 0.06 fc28
Armatures de linteaux AD
= 0 : si τb ≤ 0.06 fc28
≥ 0.0015bs : si τb ≤ 0.025 fc28
s:/
At
≥ 0.0025bs : si τb > 0.025 fc28
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118 Chapter 7. STRUCTURES EN BETON ARME
b) Armatures transversales :
• pour τb ≤ 0.025 fc28 :
.co
At ≥ 0.0015bs (7.18)
r ie
c) Armatures en section courante (armatures de peau): Les armatures longitudinales inter-
médiaires ou de peau Ac (2 nappes) doivent être au total d’un minimum égal à 0.20%.
lge
Les trumeaux et les voiles seront calculés en flexion composée avec effort tranchant. L’effort
normal de compression de calcul est limité par la prescription d’Eqn. (7.22).
Moyennant la satisfaction des conditions de dimensionnement fixées au § 7.7.1, le calcul des
trumeaux se fera exclusivement dans la direction de leur plan moyen en appliquant les règles de
béton armé en vigueur.
Pour les voiles élancés ((hw /lw ) > 2.0), le diagramme de moment fléchissant de calcul, en
CA
fonction de la hauteur, est donné par une enveloppe linéaire, du diagramme du moment fléchissant
obtenu par le calcul de structure, déplacée verticalement (décalage de traction) d’une distance égale
à la hauteur (hcr ) de la zone critique du voile (cf. Figure (7.13)).
Pour les voiles courts ((hw /lw ) ≤ 2.0), il n’est pas nécessaire de modifier les moments
fléchissants, résultant du calcul de structure.
.G
Commentaire: L’enveloppe de calcul, du diagramme de moment fléchissant, est construite en deux
étapes :
• la première étape consiste à avoir l’enveloppe linéaire qui joint le moment maximal à la base
à celui au sommet.
• La deuxième étape consiste à décaler cette enveloppe linéaire verticalement par la hauteur
ww
critique.
Le diagramme du moment fléchissant, pour les systèmes à contreventement mixte, peut éventuelle-
ment être négatif dans les étages supérieurs (cf. Figure (7.13)).
La hauteur, hcr , de la zone critique au-dessus de la base du voile est estimée comme suit (cf.
Figure (7.13)) :
hw
/w
2.lw
s:/
hcr ≤ he : pour n ≤ 6 niveaux (7.21)
2.he : pour n > 6 niveaux
avec: he est la hauteur libre, de chaque niveau, la base étant le niveau des fondations ou
ttp
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7.7 Voiles de contreventement 119
.co
r ie
lge
Figure 7.13: Enveloppe de calcul pour les moments fléchissant
CA
.G
ww
Pour les systèmes à contreventement mixte, contenant des voiles élancés, l’enveloppe de calcul
modifiée, pour les efforts tranchants, est donnée par la figure 7.15.
Commentaire:
s:/
L’enveloppe de calcul du diagramme des efforts tranchants est construite en trois étapes :
• La première étape consiste à amplifier le diagramme initial de 40%.
• La deuxième étape consiste à maintenir la courbe amplifiée de la base du voile jusqu’à une
hauteur égale à (hw /3).
• La troisième étape consiste en une enveloppe linéaire entre (hw /3) et le sommet du voile.
ttp
L’enveloppe de calcul modifiée pour les efforts tranchants est valable uniquement pour les
systèmes à contreventement mixte. Cette modification est faite pour de tenir compte des incertitudes
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120 Chapter 7. STRUCTURES EN BETON ARME
.co
r ie
lge
Figure 7.15: Enveloppe de calcul pour les efforts tranchants dans les voiles élancés des systèmes à
contreventement mixte
Commentaire:
CA
Il convient de considérer des sections de voiles composées de parties rectangulaires liées entre
elles ou s’intersectant (sections en L, T, U, I ou similaires) comme des sections uniques composées
d’une ou de plusieurs âmes parallèles à la direction de l’effort tranchant sismique agissant et d’un
ou de plusieurs raidisseurs perpendiculaires.
.G
Nd
(ν = ) ≤ 0.40 (7.22)
Bc . fc28
Ces limites sont à respecter dans les vérifications sous combinaisons sismiques réglementaires.
s:/
Commentaire : La limitation, exprimée par Eqn. (7.22), a pour objectif, à défaut d’empêcher
la rupture d’une section critique d’un voile (généralement soumis à une flexion composée), de
la retarder ou, au cas où elle se produit, de faire en sorte qu’elle se manifeste, le plus souvent
sous forme de rupture ductile, c’est-à-dire par rupture des aciers tendus (suite à leur allongement
ttp
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7.7 Voiles de contreventement 121
.co
r ie
(a) Epaisseur minimale des éléments de rive confinés
lge
CA
(b) Configuration de l’extrémité du voile en contact
avec membrure raidisseuse transversale importante
.G
ww
Le béton situé aux extrémités des voiles (éléments de rive) est confiné sur une longueur, lc ,
mesurée à partir du bord du voile jusqu’au point correspondant à une déformation critique du béton
/w
prise égale à εcu = 0, 35% (cf. Figure (7.16)). Cet élément de rive peut comprendre des membrures
perpendiculaires au voile. La longueur de l’élément de rive doit respecter :
avec:
• lw : longueur du voile
• bw : largeur de l’âme du voile
he
bc ≥ max(20 cm ; ) (7.24)
20
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122 Chapter 7. STRUCTURES EN BETON ARME
Si le voile est relié à une membrure raidisseuse d’une épaisseur (b f ≥ he /15) et d’une longueur
(l f ≥ he/5) et si l’élément de rive confiné doit être prolongé au-delà de la membrure dans l’âme sur
.co
une longueur supplémentaire allant jusqu’à (3bw ) , alors l’épaisseur de l’élément de rive confine bc
reste égale à bw .
Le pourcentage des armatures longitudinales, dans les éléments de rive, χu ,doit rester au moins
égal à 0.5% de la surface de la zone confinée.
hc .bc
r ie
χu = (νd + ων ) (7.25)
b0
Nd
νd = (7.26)
hc .bc . fcd
lge
Asν fyd
ων = . (7.27)
hc .bw fcd
avec:
• νd : effort normal réduit, cas d’une section rectangulaire
• hc : longueur de la partie confinée
CA
• bc : largeur de la partie confinée égale à bw dans le cas d’une section rectangulaire
• bw : largeur du voile
• ωv : pourcentage normalisé des armatures verticales d’âmes
• Asv : section de ferraillage correspondant à la section du voile (hc .bw )
• fyd : valeur de calcul de la limite d’élasticité de l’acier
• fcd : valeur de calcul de la résistance du béton à la compression
.G
ww
/w
s:/
Les barres verticales, des éléments de rive, devraient être confinées avec des cadres et/ou des
épingles horizontales dont l’espacement vertical doit satisfaire la condition suivante :
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7.7 Voiles de contreventement 123
.co
st ≤ min(bc /2, 20 cm , 8.φl ) (7.28)
avec: φl représente le diamètre minimal des armatures longitudinales, dans les éléments de rive.
La distance horizontale entre deux barres verticales ligaturées ne doit pas dépasser 20cm.
La section des armatures de confinement dans les éléments de rive, (At ), mesurée dans le sens
parallèle à l’épaisseur du voile, doit être présente sur la hauteur (hcr ) et doit satisfaire les conditions
r ie
:
fc28
At ≥ 0.09st .b0 . (7.29)
fe
lge
Ag fc28
At ≥ 0.3st .b0 .( − 1). (7.30)
Ac fe
où :
• b0 représente l’épaisseur confinée de l’élément de rive
• (Ag /Ac ) représente le rapport de la surface totale de l’élément de rive sur sa surface confinée
CA
Au-dessus de la zone critique, et en respectant la disposition de contreventement en voiles dans
deux directions orthogonales, le calcul des voiles et des trumeaux se fera exclusivement dans la
direction de leur plan moyen, en appliquant les règles de béton armé en vigueur.
Il convient, en outre, de prévoir des éléments de rive sur un niveau supplémentaire, avec au
.G
moins la moitié des armatures de confinement requises dans la zone critique.
Aciers verticaux
Les armatures d’âme doivent se composer de deux treillis de barres ayant les mêmes caractéristiques
d’adhérence, reliés par des épingles espacées d’environ 500 mm.
ww
Les armatures d’âme doivent avoir un diamètre non inférieur à 8 mm, mais non supérieur à un
huitième de la largeur bw de l’âme.
L’espacement des armatures d’âme ne doit pas être supérieur à 250 mm ou 25 fois le diamètre
des barres, en prenant la plus petite valeur.
Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie supérieure.
Toutes les autres barres n’ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
Aciers horizontaux
/w
Les barres horizontales doivent être munies de crochets. Dans le cas où il existe des extrémités
confinées, les barres horizontales peuvent être ancrées sans crochets si les dimensions des talons
permettent la réalisation d’un ancrage droit.
Le ferraillage horizontal, nécessaire pour la résistance à l’effort tranchant, doit satisfaire Eqn.
(7.31):
s:/
Ah V
≥ (7.31)
s z. fe
avec:
ttp
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124 Chapter 7. STRUCTURES EN BETON ARME
Règles communes
L’espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite des deux valeurs
.co
suivantes :
r ie
ne devrait pas dépasser ( b10w ).
Le pourcentage minimum d’armatures horizontales et verticales dans l’âme du voile est de
0,2%.
Les longueurs de recouvrement doivent être égales à :
• 60φl pour les barres situées dans les zones IV, V et VI ;
lge
• 50φl pour les barres situées dans les zones I, II et III.
Le long des joints de reprise de coulage, l’effort tranchant doit être pris par les aciers de couture
dont la section doit être calculée avec la formule :
V
Av j = 1.1( ) (7.33)
fe
avec: V = 1.4Vu,calcul
CA
Seul est rajouté l’écart entre la section obtenue par Eqn. (7.33) et celle des barres existantes.
Elle doit être constituée d’armatures de diamètre minimum de 10mm avec une longueur minimum
d’ancrage de (50φl ).
.G
7.8 Jonction d’armatures
Il ne doit pas y avoir de jonction par recouvrement par soudure à l’intérieur des zones critiques des
éléments de structure.
Il peut y avoir des jonctions par coupleurs mécaniques dans les poteaux et les voiles, si le
ww
fonctionnement de ces dispositifs est validé par des essais appropriés en conformité aux normes
d’essais portant sur les dispositifs de raboutage mécanique des barres.
/w
avec:
• l0 : longueur minimale de recouvrement
• a : distance entre barres
• φ : diamètre de la barre tendue
ttp
Les recouvrements des barres doivent respecter les dispositions de la figure (7.18), et ne doivent
pas être disposées dans des zones fortement sollicitées (rotules plastiques, par exemple).
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7.9 Dispositions propres aux dalles et aux diaphragmes 125
.co
Il doit exister un chaînage périphérique continu (cf. Figure (7.17)), d’au moins 3cm² de section
d’acier et un chaînage, au croisement de chaque élément de contreventement avec le plancher, de
section minimale, égale 1.5cm2 , et respectant la règle de:
• (0.28L) dans le cas de contreventement par voile
• (0.50L) dans le cas de contreventement par portiques
avec:
r ie
L (unité: m) : largeur chaînée.
lge
CA
.G
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.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
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VIII
STRUCTURES EN ACIER
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
m/
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
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.co
r ie
8. STRUCTURES EN ACIER
lge
CA
8.1 Conditions d’application
La conception, le dimensionnement ainsi que l’exécution des ossatures métalliques de bâtiments,
en zones sismiques, doivent satisfaire simultanément aux règles énoncées dans le présent document
technique réglementaire et à celles prescrites par les autres règlements en vigueur.
.G
La conception, le dimensionnement, ainsi que l’exécution des ossatures métalliques, fabriquées
à partir d’aciers de construction laminés à chaud, doivent respecter les dispositions énoncées aux §
8.3 et § 8.4. Les aciers de construction, utilisés dans les éléments de ces ossatures, doivent être
conformes aux normes en vigueur et doivent respecter les exigences, énoncées dans les règles, en
vigueur, de conception et de calcul des structures en acier.
ww
de sections précisées dans les règles CCM en vigueur. Ces dernières sont fixées en fonction de la
valeur du coefficient de comportement R (cf. Tableau (8.1)).
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m/
130 Chapter 8. STRUCTURES EN ACIER
.co
2≤R<4 1 ou 2
R≤2 1, 2 ou 3
Table 8.1: : Prescriptions pour le choix des classes de sections selon la valeur du coefficient, R
r ie
8.3.1 Principes généraux
Cette section énonce les dispositions régissant la conception, le dimensionnement, ainsi que
l’exécution des portiques, lesquels sont classés en deux catégories :
a) Les ossatures en portiques, sans remplissage en maçonnerie ou avec remplissage en maçon-
nerie isolé
lge
b) Les ossatures en portiques, avec remplissage en maçonnerie rigide
8.3.2 Assemblages
Les assemblages doivent respecter plusieurs exigences:
a) Chaque assemblage poteau-poutre, d’un portique, doit être de type rigide et être capable de
CA
développer, dans la poutre, la capacité plastique totale de cette dernière.
b) Dans le cas où les assemblages poteaux-poutres d’un portique sont boulonnés, ces as-
semblages doivent être conçus, calculés et réalisés comme des assemblages travaillant au
cisaillement, de type résistant au glissement à l’état- limite ultime sous l’action sismique, et
utilisant des boulons précontraints à haute résistance et à serrage contrôlé.
.G
c) Pour les aciers de construction dont la résistance ultime spécifiée est de moins de 1.5 fois la
résistance limite d’élasticité spécifiée, les rotules plastiques devant se former dans les poutres,
pendant les déformations inélastiques du portique, ne doivent pas apparaître en des endroits
où l’aire de la semelle a été réduite, par exemple par des trous pour boulons. A titre indicatif,
cette condition est remplie pour les aciers de nuances FE 360 et FE 430 mais elle ne l’est pas
ww
Critères particuliers
Pour s’assurer d’un minimum de ductilité globale de la structure, il convient de satisfaire aux règles
données au § 8.3.3 afin d’obtenir le schéma exigé de formation des rotules.
Poutres
s:/
Il convient de vérifier que les poutres disposent d’une sécurité suffisante, vis-à-vis de la ruine
par flambement latéral ou par déversement, conformément aux règles CCM, en supposant que
le moment plastique se forme à une extrémité de la poutre (l’extrémité la plus sollicitée dans la
situation sismique de calcul).
Au droit des rotules plastiques des poutres, il convient de vérifier que le moment complet de
résistance plastique et la capacité de rotation ne sont pas réduits par l’effort de compression et par
ttp
l’effort tranchant. Dans ce but, il convient de vérifier les inégalités suivantes aux endroits où les
rotules plastiques sont censées se former :
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m/
8.3 Ossatures en portiques 131
.co
MSd
≤ 1.0 (8.1)
Mpl,Rd
NSd
≤ 0.15 (8.2)
Npl,Rd
r ie
VG,Sd +VM,Sd
≤ 0.5 (8.3)
Vpl,Rd
avec :
• NSd : valeur de calcul de l’effort axial
• MSd : valeur de calcul du moment fléchissant
lge
• Npl,Rd , Mpl,Rd ,Vpl,Rd : valeurs de calcul des efforts et moments résistants plastiques, confor-
mément aux règles CCM
• VG,Sd : valeur de calcul de l’effort tranchant dû aux actions non sismiques
• VM,Sd : valeur de calcul de l’effort tranchant dû à l’application des moments résistants MRd,A
et MRd,B avec des signes différents aux extrémités A et B de la poutre
CA
Commentaire :
Pour les sections appartenant à la classe 3, il convient de vérifier la condition (8.1) en
remplaçant Mpl,Rd par Mel,Rd .
Poteaux
Les poteaux doivent être vérifiés en compression, en prenant en compte la combinaison la plus
.G
défavorable de l’effort normal et des moments fléchissant. Pour les vérifications, il convient de
calculer NSd , MSd et VSd comme suit :
avec:
• NSd,G (MSd,G ,VSd,G ) : effort de compression (respectivement, moment fléchissant et effort
tranchant) dans le poteau, dû aux actions non sismiques incluses dans la combinaison
d’actions pour la situation sismique de calcul
• NSd,E (MSd,E ,VSd,E ) : effort de compression (respectivement, moment fléchissant et effort
tranchant) dans le poteau, dû à l’action sismique de calcul
s:/
• γov : coefficient de sur-résistance de matériau qui prend en compte l’éventualité d’une limite
d’élasticité réelle de l’acier supérieure à la limite d’élasticité nominale; la valeur est prise
égale à γov = 1.25 sauf justification spécifique.
M
• Ω : valeur minimale de Ωi = Mpl,Rd,i
Sd,i
de toutes les poutres dans lesquelles se situent des zones
dissipatives ; MSd,i est la valeur de calcul du moment fléchissant, dans la poutre i dans la
ttp
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m/
132 Chapter 8. STRUCTURES EN ACIER
Il convient que la vérification de la résistance des poteaux soit faite conformément aux règles
CCM.
.co
Il y a lieu que la transmission des efforts des poutres aux poteaux respecte les règles de calcul
données dans le règlement CCM.
Il convient que l’effort tranchant des poteaux, VSd , résultant de l’analyse de la structure, respecte
la condition suivante :
r ie
VSd
≥ 0.5 (8.7)
Vpl,Rd
Dans les panneaux d’âme d’assemblages poutre-poteau de portiques (cf. Figure (8.1)), il
convient de vérifier la condition suivante :
lge
Vwp,Sd
≥ 1.0 (8.8)
Vwp,Rd
avec:
• Vwp,Sd : valeur de calcul de l’effort tranchant dans le panneau d’âme, due aux effets des
actions
CA
• Vwp,Rd : valeur de calcul de la résistance à l’effort tranchant du panneau d’âme
.G
ww
Figure 8.1: Panneau d’âme bordé par des semelles et des raidisseurs
Il convient également de vérifier que la résistance au voilement, par cisaillement des panneaux
d’âme, est assurée.
∑ Mc,Rd
≥ 1.3 (8.9)
∑ Mb,pl,Rd
s:/
où:
• ∑ Mc,Rd : est la somme des valeurs de calculs des moments résistants des poteaux connectés à
un nœud. Le moment résistant, Mc,Rd , dans un poteau doit être pris égal à la valeur minimale
des valeurs réduites du moment résistant en fonction de l’effort normal, dû à la situation
sismique de calcul, le long de ce poteau.
• ∑ Mb,pl,Rd : est la somme des valeurs de calculs des moments résistants des poutres connec-
ttp
tées à ce nœud.
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8.4 Palées de contreventement à barres centrées 133
Cette disposition tend à faire en sorte que les rotules plastiques se forment de préférence dans
les poutres plutôt que dans les poteaux.
.co
Il peut être dérogé à cette prescription à la base du portique, au dernier plancher des bâtiments
à étages multiples, et dans le cas des bâtiments à un seul niveau.
r ie
La conception et le dimensionnement des palées de contreventement à barres centrées doivent
respecter les dispositions énoncées dans ce paragraphe.
lge
• Palées en X : Dans ce type de palée, il est admis de considérer que seules les barres tendues,
pour un sens donné de l’action sismique, interviennent avec efficacité dans la résistance
dissipative de l’ossature.
• Palées en V : Dans ce type de palée, le point d’intersection des diagonales se trouve sur la
barre horizontale. La résistance à l’action sismique est fournie par la participation conjointe
des barres tendues et des barres comprimées. Le comportement dissipatif global de ce type
de palée est de moindre efficacité.
CA
A titre indicatif, les ossatures métalliques représentées dans les Figures (8.2) et (8.3) illustrent
le cas des palées triangulées centrées.
.G
ww
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134 Chapter 8. STRUCTURES EN ACIER
.co
Les contreventements à diagonales centrées doivent être dimensionnés de telle sorte que la plastifi-
cation des diagonales tendues se produise avant la plastification ou le flambement des poutres ou
des poteaux et avant la ruine des assemblages.
Il convient de placer les éléments diagonaux des contreventements de telle sorte que l’ossature
présente des comportements de type force/déplacement semblables, sous les inversions d’efforts,
pour chaque niveau de plancher et pour chaque direction de contreventement. Dans ce but, il
r ie
convient de respecter la règle suivante, étage par étage :
|A+ − A− |
≤ 0.05 (8.10)
A+ + A−
lge
où : A+ et A− sont les aires projetées horizontalement (sur la verticale), des sections des
diagonales tendues, lorsque les actions sismiques horizontales agissent dans une direction et dans
l’autre (positivement et négativement : cf. Figure (8.4)).
CA
.G
ww
Diagonales
Pour les diagonales des palées en X, il convient de limiter l’élancement réduit, défini dans les règles
CCM à (λ ≤ 2) afin d’éviter une dégradation trop rapide par suite de flambement répété. Il convient
également de limiter, inférieurement, l’élancement réduit par la condition (λ ≥ 1.3) pour conserver
s:/
Pour les assemblages entre les diagonales de contreventement et tout autre élément, il convient
de satisfaire à la condition de sur-résistance :
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8.4 Palées de contreventement à barres centrées 135
.co
Rd ≥ 1.20Npl,Rd (8.11)
avec:
• Rd : résistance de l’assemblage
• Npl,Rd : résistance plastique de calcul de la section brute (en traction et en compression) de la
diagonale de contreventement
r ie
Poutres et poteaux
Il convient que les poutres et les poteaux, soumis à des efforts normaux, respectent la prescription
de résistance minimale suivante :
lge
NRd (MSd ) ≥ NSd,G + 1.1γov .Ω.NSd,E (8.12)
avec :
• NRd (MSd ) : résistance de calcul au flambement de la poutre ou du poteau, conformément
aux règles CCM, en tenant compte de l’interaction avec le moment fléchissant MSd pris à sa
valeur de calcul en situation sismique.
• NSd,G : valeur de calcul de l’effort normal dans la poutre ou dans le poteau, due aux actions
CA
non sismiques inclues dans la combinaison d’actions, pour la situation sismique de calcul.
• NSd,E : valeur de calcul de l’effort normal dans la poutre ou dans le poteau, due à l’action
sismique de calcul.
N
• Ω : valeur minimale de (Ωi = Npl,Rd,i
Sd,i
) pour toutes les diagonales du système de contrevente-
ment à barres
.G
• NSd,i est la valeur de calcul de l’effort normal dans la diagonale i dans la situation sismique
de calcul
• Npl,Rd,i est la résistance plastique de calcul de la section brute de la même diagonale i.
Dans les contreventements en V, il convient que les poutres soient dimensionnées pour résister
ww
à toutes les actions non sismiques (inclues dans la combinaison sismique d’actions) sans considérer
l’appui intermédiaire dû aux diagonales de contreventement.
/w
s:/
ttp
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.co
r ie
lge
CA
.G
ww
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IX
STRUCTURES EN MAÇONNERIE
.co
CHAINEE
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
9.1 Objet
9.2 Principes
9.3 Matériaux
9.4 Conception
9.5 Calcul et vérification des éléments structuraux prin-
cipaux
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.co
r ie
lge
CA
.G
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.co
r ie
9. STRUCTURES EN MAÇONNERIE CHAINEE
lge
CA
9.1 Objet
Le présent chapitre traite des constructions en maçonnerie porteuse chaînée à réaliser en zone
sismique. Il s’applique concomitamment avec les autres DTR, à savoir DTR C 2. 45 «Règles de
conception et de calcul des maçonneries », DTR E 2.4 « Travaux de maçonnerie de petits éléments
.G
» et autres documents applicables.
La maçonnerie porteuse armée n’est pas traitée dans les présentes règles.
En cas d’utilisation exceptionnelle, celle-ci devrait se faire sur la base d’un avis technique.
La maçonnerie porteuse ordinaire (non chainée, non armée) n’est pas autorisée en zone sis-
ww
mique.
Les constructions en maçonnerie chainée concernées par ce chapitre appartiennent au groupe
d’usage 2.
9.2 Principes
/w
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140 Chapter 9. STRUCTURES EN MAÇONNERIE CHAINEE
.co
r ie
lge
Figure 9.1: Construction en maçonnerie chaînée avec plancher en béton armé
CA
9.3 Matériaux
9.3.1 Généralités
La qualité des matériaux utilisés dans la construction joue un rôle important dans la résistance aux
.G
efforts sismiques.
Les matériaux constitutifs sont, entre autres:
• moellons de pierre
• pierres de taille
• briques et blocs de terre cuite
ww
Le fournisseur doit établir une fiche technique donnant les caractéristiques physiques et mé-
caniques du matériau, notamment la résistance caractéristique à la rupture en compression.
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9.4 Conception 141
Mortiers
Les mortiers utilisés pour les constructions des structures en maçonnerie seront à base de ciment ou
.co
ciment - chaux hydraulique et leur résistance minimale caractéristique à la compression sera de 5
MPa.
Armatures
Les armatures sont celles prévues pour le béton armé et sont définies par les normes y afférentes; la
valeur de la résistance caractéristique à utiliser dans les calculs est la limite d’élasticité fe .
r ie
Béton
Pour les éléments en béton armé faisant partie du système structural, la résistance caractéristique
minimale à la compression exigée est de 15 MPa.
lge
9.4 Conception
La conception architecturale des bâtiments en maçonnerie chaînée doit prendre en compte les
exigences suivantes:
• La forme en plan doit être régulière (cf. chapitre 3)
• Le rapport longueur sur largeur ne doit pas dépasser 3.5
CA
• Les murs doivent être disposés de manière aussi symétrique que possible
• Les murs doivent être continus sur toute la hauteur du bâtiment.
• Les ouvertures (portes et fenêtres) doivent être placées sur la même verticale
• Des chaînages horizontaux doivent être placés à chaque étage à des distances verticales ne
dépassant pas 4m
• Les distances entre chaînages verticaux ne doivent pas dépasser 5m.
.G
• Une densité minimale de murs (cf. Tableau (9.3)) est nécessaire pour assurer, dans chaque
direction, une bonne performance vis-à-vis des sollicitations sismiques
a) Dimensions en plan
Les dimensions en plan devront respecter les prescriptions y afférentes données par les règles
de conception et de calcul des ouvrages en maçonnerie et béton armé. Par ailleurs, le rapport
(longueur/largeur) sera limité à 3.5.
b) Hauteur et nombre de niveaux
La hauteur du bâtiment (en mètres) ainsi que le nombre de niveaux seront limités compte
tenu de la zone sismique (cf. Tableau (9.1)):
/w
Table 9.1: Limitations en hauteur et nombre de niveaux des bâtiments en maçonnerie chaînée
rigides; ces derniers vont distribuer aux murs les forces d’inertie au prorata de leur rigidité.
On distingue :
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m/
142 Chapter 9. STRUCTURES EN MAÇONNERIE CHAINEE
• Les murs structuraux de contreventement capables de reprendre les charges verticales et les
charges latérales dues au séisme. Ils auront une épaisseur minimale de 20 cm pour les murs
.co
chaînés.
• Les murs non-structuraux qui ont une fonction exclusive de cloisonnement. Leurs poids
propres sont transmis aux murs porteurs par l’intermédiaire des planchers.
Les distances maximales (en mètres) entre les murs porteurs sont fixées en fonction de la zone
sismique (cf. Tableau (9.2)).
r ie
La densité de murs, pour chaque direction, doit être suffisante pour assurer une bonne résistance
aux sollicitations sismiques. La densité de murs est quantifiée à travers un index, d, (cf. Figure
(9.2), Tableau (9.3)) égal à :
Aw
lge
d=
Ap
où :
• Aw = section horizontale totale de l’ensemble des murs porteurs dans une direction
• A p = surface du plancher CA
Zone sismique I et II III IV V et VI
Distance (m) 10 8 6 6
Dans le calcul des sections des murs, il y a lieu de tenir compte aussi des petites ouvertures,
même si leur surface ne dépasse pas 10% de celle du mur, telles que représentées sur la Figure
(9.3), avec:
s:/
9.4.3 Chaînages
Chaînages horizontaux
ttp
Les chaînages horizontaux (cf. Figure (9.4)) doivent régner sur toute l’épaisseur du mur (épaisseur
totale du mur s’il s’agit d’un mur à double paroi). Toutefois pour permettre la réalisation de façades
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m/
9.4 Conception 143
.co
niveaux
I et II III IV et V VI
Tout site S1 et S2 S3 et S4 S1 et S2 S3 et S4 S1 et S2 S3 et S4
Briques pleines, blocs de béton pleins, moellons
1-2 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5
3 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 NA NA
r ie
4 3.0 3.5 4.0 NA NA NA NA
5 4.5 NA NA NA NA NA NA
Briques creuses, blocs de béton creux
1-2 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0
3 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 NA NA
lge
4 4.0 4.5 5.0 NA NA NA NA
5 5.0 NA NA NA NA NA NA
Légende: "NA" signifie non admis
Table 9.3: Index de densité des murs, d (%), pour chaque direction du bâtiment
CA
.G
ww
Figure 9.3: Panneaux de murs en maçonnerie confinée avec petites ouvertures: a) une ouverture en
dehors des diagonales peut être négligée; b) et c) ouvertures devant être prises en compte
/w
dans lesquelles les éléments de béton armé ne restent pas apparents, il est admis que la dimension
minimale des chaînages soit ramenée à (2/3) de l’épaisseur.
Les chaînages doivent avoir une hauteur minimale de 15 cm. Leur armature longitudinale doit
être composée d’au moins une barre dans chaque angle de la section. Le minimum d’armature
longitudinale des chaînages horizontaux est de 4 barres HA 10. L’espacement de deux barres d’une
s:/
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144 Chapter 9. STRUCTURES EN MAÇONNERIE CHAINEE
.co
r ie
Figure 9.4: Chaînages sur toute la largeur du mur
lge
CA
Figure 9.5: Chainage des éléments structuraux
Chaînages verticaux
Ils seront réalisés sur toute la hauteur du mur et avec une section minimale (15cm x 15 cm). Les
.G
sections et dispositions minimales d’armatures sont les mêmes que celles concernant les chaînages
horizontaux. Pour les zones sismiques IV, V et VI, l’espacement des cadres doit être réduit de
moitié aux extrémités du chaînage quand celui-ci se trouve à l’extrémité d’un trumeau (cf. Figure
(9.6)). La longueur sur laquelle sont mis les espacements réduits ne doit pas être inférieure à (h0 /6).
ww
9.4.4 Planchers
s:/
• poutrelles en bois ou métalliques: elles devront s’appuyer sur toute l’épaisseur du mur porteur
et ancrées dans les chaînages.
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9.4 Conception 145
.co
r ie
Figure 9.6: Espacement des aciers transversaux
lge
CA
.G
ww
/w
suivantes :
• la longueur totale des baies et des ouvertures dans un mur ne devra pas dépasser la moitié de
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146 Chapter 9. STRUCTURES EN MAÇONNERIE CHAINEE
la longueur de ce mur.
• les niveaux supérieurs des baies et ouvertures devront être situés à la même côte.
.co
• les baies et ouvertures dans les murs devront être prévues autant que possible de façon
symétrique eu égard à la configuration en plan du bâtiment pour assurer une distribution de
rigidité et de résistance uniforme dans les deux directions du bâtiment.
• les baies et ouvertures sont placées dans un même alignement vertical
• les baies et ouvertures sont placées en dehors des zones d’influence des charges localisées
ramenées par les poutres ou autres éléments porteurs.
r ie
Les baies et ouvertures sont classées en deux catégories, en fonction de leur surface par rapport
à celle du panneau du mur:
• rapport ≤ 10%: petites ouvertures
• rapport > 10%: grandes ouvertures
lge
Petites ouvertures
Les petites ouvertures sont négligées dans le calcul de la section du mur si elles sont situées en
dehors des diagonales par où transitent les efforts de compression et de traction (cf. § 9.4.2 et
Figure (9.3)).
Grandes ouvertures
CA
Deux cas peuvent être considérés (cf. Figure (9.8)):
• Ces ouvertures ne sont pas encadrées par des chaînages et dans ce cas le mur est négligé et
n’est pas pris en compte dans le calcul de la densité de murs (cf. Figure (9.8a)).
• Les ouvertures sont encadrées par des chaînages horizontaux et verticaux, et dans ce cas, les
panneaux, de part et d’autre de l’ouverture, sont pris en compte dans le calcul de la densité
de murs (cf. Figure (9.8b)).
.G
ww
/w
s:/
Figure 9.8: Mur en maçonnerie avec grande ouverture: a) panneau non confiné – doit être négligé
dans le calcul de la densité de murs ; b) chaînage sur le contour de l’ouverture et les deux panneaux
peuvent être considérés dans le calcul de la densité de murs
ttp
Les dimensions des trumeaux et la hauteur du bâtiment doivent respecter, par ailleurs, les
conditions suivantes (cf. Figure (9.9)):
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m/
9.4 Conception 147
.co
∑ ai ≥ 0.5L
H
≤ 1.5
L
a1 , a4 ≥ 1.0m : quelle que soit la zone
r ie
Pour les autres trumeaux :
Pour les zones IV, V et VI : a2 , a3 ≥ 1.0m
lge
b1 +b2
a2 ≥ 3
Pour les zones I, II et III :
b2 +b3
a3 ≥
3
CA
.G
ww
prématuré au niveau de l’interface mur-chaînage. La liaison entre mur et chaînage est une car-
actéristique essentielle de la construction en maçonnerie chainée et elle peut être atteinte par la
réalisation d’indentations (murs dentelés) à l’interface mur-chaînage, comme le montre la Figure
(9.10a).
Il est très important de nettoyer les surfaces des éléments de maçonnerie formant les indentations
avant le coulage du béton.
ttp
Quand la réalisation des indentations n’est pas possible, il est nécessaire d’ajouter des chevilles
horizontales ancrées dans le chaînage vertical comme le montre la Figure (9.10b).
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148 Chapter 9. STRUCTURES EN MAÇONNERIE CHAINEE
.co
r ie
lge
Figure 9.10: Détails des indentations dans les murs en maçonnerie chaînée
CA
9.4.7 Fondations
Dans le cas de maisons individuelles ou bâtiments assimilés ne dépassant pas 2 niveaux, les
fondations peuvent être réalisées comme indiqué sur la Figure (9.11). Elles peuvent être constituées
de maçonnerie de moellons de pierre (ou béton cyclopéen) surmontée de longrines en béton armé
(cf. Figure (9.11a)), ou de semelles filantes en béton armé (cf. Figure (9.11b)).
.G
ww
/w
filante en BA
Les prescriptions qui suivent sont facultatives pour les constructions en maçonnerie porteuse
chaînée de 1 à 2 niveaux (hauteurs maximales de 5 m à 8 m), en toute zone sismique. Elles doivent,
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m/
9.5 Calcul et vérification des éléments structuraux principaux 149
néanmoins, respecter les prescriptions énoncées dans les paragraphes précédents et en particulier
les index de densité du Tableau (9.3).
.co
9.5.1 Principe de fonctionnement
La maçonnerie chainée offre une bonne résistance aux actions horizontales dues aux secousses
sismiques.
Le rôle des chaînages périphériques est de reprendre les efforts de traction et de renversement
r ie
sollicitant le mur (cf. Figure (9.12)). Les chaînages ainsi réalisés forment une ceinture qui renforce
le liaisonnement interne des éléments de maçonnerie.
lge
CA
.G
ww
Les sollicitations résistantes sont calculéescompte tenu de l’application, aux résistances caractéris-
tiques des matériaux ou considérées comme telles, des coefficients partiels de sécurité suivants
:
• Béton de granulats courants : γm = 1.5
ttp
• Acier : γm = 1.0
• Blocs de maçonnerie : cf. Tableau (9.4)
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m/
150 Chapter 9. STRUCTURES EN MAÇONNERIE CHAINEE
.co
maçonnerie et par les chaînages en béton armé qui l’encadrent, à un système triangulé dont les
éléments diagonaux sont constitués par les bielles actives répondant aux exigences suivantes :
• Si les bielles ont une pente comprise entre 1/2 et 2, ce qui est en général le cas quand les
prescriptions du § 9.5.2 sont respectées, il n’est pas nécessaire de justifier le non-glissement
au droit des joints: 12 ≤ pente ≤ 2
• La largeur, w, de ces bielles est prise égale à : w = min( d6 ; 4t)
r ie
où:
– d: est la longueur de la bielle (diagonale du panneau),
– t: est l’épaisseur brute de la maçonnerie.
• La contrainte de compression, σc , dans la maçonnerie doit être inférieure à sa résistance
caractéristique, Rm , divisée par γm : σc ≤ Rγmm
lge
où:
γm : est le coefficient partiel de sécurité du matériau (cf. Tableau (9.4)).
• Les armatures des chainages sont calculées suivant les règles du béton armé.
Matériaux Coefficients γm
Chargement Chargement
CA
Briques creuses de terre cuite à faces de pose continues avec
Centré
3.5
excentré
5
joints pleins
Briques creuses de terre cuite à rupture de joint ou à joints 4.5 5.5
partiels
Briques pleines ou perforées de terre cuite destinées à rester 3.5 4.5
.G
apparentes ou à être enduites ainsi que Blocs silicocalcaires
Blocs perforés de terre cuite à perforations verticales destinés 3.5 4.5
à rester apparents ou à être enduits
Blocs pleins ou creux en béton de granulats courants ou légers 3.0 4.0
Blocs de béton cellulaire autoclavé 4.0 5.0
ww
éléments manufacturés
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m/
X
SOLS ET FONDATIONS
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
m/
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
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m/
.co
r ie
10. SOLS ET FONDATIONS
lge
CA
10.1 Fondations
10.1.1 Solidarisation des points d’appui
a) Les points d’appui d’un même bloc doivent être solidarisés par un réseau bidirectionnel de
longrines ou tout dispositif équivalent, tendant à s’opposer au déplacement horizontal relatif
.G
de ces points d’appui.
b) Les dimensions minimales de la section transversale des longrines sont :
• 25 cm x 30 cm : sites de catégorie S2 et S3
• 30 cm x 30 cm : site de catégorie S4
ww
Les longrines ou le dispositif équivalent doivent être calculés pour résister à une force axiale
égale à :
avec:
/w
• N : valeur moyenne des charges verticales apportées par les points d’appui solidarisés
en situation sismique.
• α : coefficient fonction de la zone sismique et de la catégorie de site considérée. Il est
donné par :
s:/
0.3: pour S2
α= 0.4: pour S3 (10.2)
0.6: pour S4
Le ferraillage minimum doit être de 0.6% de la section avec des cadres dont l’espacement
ttp
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m/
154 Chapter 10. SOLS ET FONDATIONS
c) La solidarisation par longrines ou dispositif équivalent est toujours exigée, sauf dans le cas
de semelles ancrées (coulées en pleine fouille) dans un sol rocheux sain, non fracturé (sites
.co
de catégorie S1 ) et dans le cas d’un site de catégorie S2 en zone I.
d) Dans le cas de structures légères (type hangar), les longrines peuvent être remplacées par le
dallage travaillant en tirant ou en buton dans le sens transversal.
e) Dans le cas de structures lourdes (bâtiments élevés) constituées de plusieurs blocs, séparés par
des joints, il est recommandé de supprimer les joints au niveau des fondations si le système
de fondation et la qualité du sol de fondation demeurent identiques sous les différents blocs.
r ie
f) Les poutres du plancher inférieur d’une construction ne peuvent être considérées comme
jouant le rôle de longrines que si leur sous-faces inférieures sont situées à une distance de la
sous-face des semelles ou massifs sur pieux inférieure ou égale à 1.20 m (cf. Figure (10.1))
lge
CA
.G
Figure 10.1: Position des longrines par rapport aux semelles de fondations
ww
Dans le cas de blocs séparés par des joints de rupture, le voile périphérique doit ceinturer
chaque bloc.
Ce voile doit avoir les caractéristiques minimales ci-dessous :
• épaisseur ≥ 15 cm
• les armatures sont constituées de deux nappes.
s:/
Le pourcentage minimum des armatures est de 0.10% dans les deux sens (horizontal et vertical).
Les ouvertures dans ce voile ne doivent pas réduire sa rigidité d’une manière importante.
Les systèmes de fondations doivent être réalisés selon les méthodes et les dispositions techniques
contenues dans les DTR en vigueur.
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10.2 Liquéfaction des sols 155
.co
situation.
r ie
Fondations superficielles
Il y a lieu de tenir compte de l’application à la résistance (limite) du sol Ql (Contrainte de rupture
au poinçonnement) d’un coefficient de sécurité global égal à 2.0. (cf. DTR BC 2.33).
Fondations profondes
lge
Il y a lieu de tenir compte de l’application de coefficients de sécurité globaux, γR , sur la résistance
limite, Ql , qui dépendent du mode de fonctionnement du pieu et de la méthode de détermination de
Ql (cf. Tableau (10.1)), (cf. DTR BC 2.33) :
Ql = Q pl + Q′sl
CA
où:
• Q pl : résistance limite en pointe
• Q′sl : résistance limite de frottement latéral)
significatives.
2. Les sols susceptibles de se liquéfier sont, en général, des sables propres ou contenant des
fines silteuses ou argileuses, situés dans les vingt (20) premiers mètres de profondeur, saturés
d’eau et présentant une granulométrie relativement uniforme, correspondant à un coefficient
d’uniformité CU inférieur à 15 (CU = D D10 < 15) et un diamètre à 50%, (D50 ), compris entre
60
ttp
0.05 mm et 1.5 mm. Dans ces expressions, D60 , D10 , D50 représentent les diamètres des
tamis correspondant, respectivement, aux passants de 60%, 10% et 50% des échantillons de
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156 Chapter 10. SOLS ET FONDATIONS
sols considérés.
.co
3. Lorsque ces conditions minimales sont réunies sur un site, il y a lieu de procéder à des
investigations complémentaires pour l’évaluation de la résistance à la liquéfaction. Ces
investigations seront, essentiellement, basées sur des essais SPT, des essais au pénétromètre
statique, des essais permettant la détermination des vitesses des ondes de cisaillement ainsi
que la détermination des courbes granulométriques.
Les résultats des essais et leur interprétation sont très sensibles à toutes modifications de la
r ie
procédure standard d’exécution de l’essai. Aussi, faudra-t-il veiller à suivre scrupuleusement
le mode opératoire de l’essai.
4. Les sols sont réputés liquéfiables lorsque le facteur de sécurité (FS), défini par le rapport
du taux de la résistance à la liquéfaction (CRR) sur le taux de la contrainte de cisaillement
lge
moyenne engendré par le séisme (CSR), multiplié par un facteur de correction de magnitude
(MSF) est inférieur à 1.25.
CRR7.5
FS = .MSF (10.3)
CSR CA
5. CSR est le taux de la contrainte de cisaillement moyenne durant un séisme. Il peut être évalué
à l’aide de l’expression simplifiée suivante :
τmoy σv0
CSR = ′ = 0.65(A.I.S). ′ .rd (10.4)
σv0 σv0
.G
où:
• σv0 et σv0′ sont les contraintes verticales totales et effectives, respectivement, à la
(CSR), sont celles régnantes dans le sol après la réalisation du projet (Ex. Côte finale
de projet).
La position de la nappe phréatique à utiliser doit être celle considérée historiquement
maximale et non pas nécessairement celle mesurée sur site.
• rd est le coefficient de réduction des contraintes tenant compte de la flexibilité du profil
de sol et variant en fonction de la profondeur (z) moyennant les expressions suivantes :
/w
1.0 − 0.00765z : pour z ≤ 9.15 m
rd = (10.5)
1.174 − 0.0267z : pour 9.15 m < z ≤ 23 m
d’essai :
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m/
10.2 Liquéfaction des sols 157
.co
NSPT doivent être normalisées et corrigées comme suit :
– Par rapport aux effets de la surcharge, due aux terres agissant à la profondeur
à laquelle la mesure a été réalisée, en multipliant par le facteur correcteur de la
pression des terres : CN = ( σPa′ )0.5
v0
où σv0′ , en kPa, est la contrainte effective verticale de ces terres, au niveau de la
r ie
– Par rapport aux effets de l’énergie réelle, transmise par le mouton lors de l’impact,
en multipliant par le facteur CE = ER 60 , où ER est le taux d’énergie réelle spécifique
de l’équipement. (Cette énergie peut être mesurée sur site).
– En l’absence de cette mesure, il faut prêter attention et noter particulièrement le
matériel utilisé (type du marteau, de l’enclume, du mécanisme de levage et la
lge
méthode de dégagement du marteau) pour pouvoir estimer CE à utiliser dans les
calculs. Si le type d’appareil est automatique, les valeurs de CE vont de 0.8 à 1.3.
– Par rapport au diamètre du trou de forage, en multipliant par un facteur CB égal à:
a) 1.15 pour des diamètres de 200 mm
b) 1.05 pour des diamètres de 150 mm
c) 1.00 pour les diamètres allant de 65 mm à 115 mm
CA
– Par rapport à la longueur totale de la tige, en multipliant par un facteur CR égal à :
a) 0.75, pour des longueurs inférieures à 3 m
b) 0.80 pour des longueurs comprises entre 3 et 4 m
c) 0.85 pour des longueurs comprises entre 4 et 6 m
d) 0.95 pour des longueurs comprises entre 6 et 10 m
e) 1.00 pour des longueurs supérieures à 10 m.
.G
– Par rapport au type de carottier utilisé, en multipliant par un facteur CS égale à:
a) 1.0 lorsque le carottier a un diamètre intérieur de 35 mm (standard sampler)
b) 1.15 lorsque le carottier a un diamètre intérieur de 38 mm et que l’étui intérieur
n’est pas mis en place.
Cela donne :
ww
– La présence des fines dans les sables augmente leur résistance à la liquéfaction. Il
y a lieu, en pareil cas, d’apporter des corrections de (N1 )60 par rapport au contenu
en fines (FC). La correction la plus utilisée :
1 (N1 )60cs 50 1
CRR7.5 = + + 2
− (10.8)
34 − (N1 )60cs 135 [10(N1 )60cs + 45] 200
Cette formule n’est applicable que pour des valeurs de (N1 )60cs inférieures à 30.
Pour des valeurs supérieures ou égales à 30, on considère qu’il n’y a pas de risque
ttp
de liquéfaction.
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158 Chapter 10. SOLS ET FONDATIONS
FC Coefficient α Coefficient β
.co
FC ≤ 5% α =0 β = 1.0
190 1.5
5% < FC < 35% α = exp(1.76 − FC 2) β = 0.99 + FC
1000
r ie
FC ≥ 35% α =5 β = 1.2
lge
• Evaluation de (CRR7.5 ) à partir des résultats de l’essai CPT :
Pour l’essai CPT, les valeurs mesurées de la résistance pénétrométrique qc doivent être
normalisées et corrigées comme suit :
qc
cc1N = CN . (10.9)
Pa
CA
où: CN est le coefficient correcteur de la pression des terres.
La présence des fines dans les sables augmente leur résistance à la liquéfaction. Il y
a lieu d’apporter des corrections de qc1N par rapport au contenu en fines (FC) comme
suit :
où:
– kc : facteur correcteur est déterminé en fonction de l’indice de comportement de
sol, Ic .
ww
1 : pour Ic ≤ 1.64
kc =
−0.403Ic4 + 5.581Ic3 − 21.63Ic2 + 33.75Ic − 17.88 : pour Ic > 1.64
(10.11)
avec:
– Ic :
/w
q
Ic = ((3.47 − logQ)2 + (1.22 + logF)2 ) (10.12)
– Q:
qc − σv0 Pa
Q=( ).( ′ )0.5 (10.13)
s:/
Pa σv0
– F:
fs
F =( ).100 (10.14)
qc − σv0
ttp
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10.2 Liquéfaction des sols 159
.co
′ [unité: kPa]: est la contrainte effective verticale des terres au niveau de la
– σv0
mesure
– Pa : est la pression atmosphérique égale à 100 kPa
– Le taux de la résistance à la liquéfaction, pour un séisme (Mw = 7.5), obtenu à
partir de l’essai CPT est donnée par :
r ie
(qc1N )cs
0.833 1000
+ 0.05 : pour (qc1N )cs < 50
CRR7.5 = (10.15)
93( qc1N )cs )3 + 0.08 : pour 50 ≤ (q ) < 160
1000 c1N cs
Cette formule n’est applicable que pour des valeurs de (qc1N )cs inférieures à 160.
Pour des valeurs supérieures ou égales à 160, on considère qu’il n’y a pas de risque
lge
de liquéfaction.
215 : pour FC ≤ 5%
∗
VS1 [unité: m/s] = (215 − FC−5
2 ) : pour 5% < FC < 35% (10.17)
200 : pour FC ≥ 35%
/w
VS1 2 1 1
CRRM=7.5 = 0.022( ) + 2.8( ∗ − ∗) (10.18)
100 VS1 −VS1 VS1
s:/
∗ . Pour
Cette formule n’est applicable que pour des valeurs de VS1 inférieures à VS1
∗
des valeurs de VS1 supérieures ou égales à VS1 , on considère qu’il n’y a pas de
risque de liquéfaction.
7. MSF est le facteur de correction de magnitude. Il est donné par l’expression suivante :
ttp
Mw −2.56
MSF = ( ) (10.19)
7.5
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m/
160 Chapter 10. SOLS ET FONDATIONS
.co
Hormis le cas des bâtiments du groupe d’importance 1A, le calcul du potentiel de liquéfaction
peut être négligé dans les zones sismiques I, II et III.
r ie
Z 20
PLI = (10 − 0.5.z).FL .dz (10.20)
0
lge
0 : si FS ≥ 1.0
FL = (10.21)
1 − FS : si FS < 1.0
Le mode de fondation devra être alors adapté aux nouvelles conditions, créées par les
mesures retenues dont l’efficacité doit faire l’objet d’un contrôle préalable par des essais et
/w
1. Les talus et les versants naturels ou artificiels, dans leur configuration en fin de projet, doivent
rester stables sous l’action sismique, compte tenu des charges apportées par les constructions
éventuelles.
2. La réponse de ces pentes au séisme doit être calculée soit au moyen de méthodes d’analyse
dynamique reconnues soit par un calcul statique équivalent sous certaines conditions.
3. En l’absence de sols liquéfiables, la vérification de la stabilité peut être effectuée, en première
ttp
analyse, avec un calcul statique équivalent par application, à tous les éléments de sol et aux
charges supportées, de deux coefficients sismiques :
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m/
10.4 Ouvrages de soutènement 161
.co
kh = A.I.S (10.22)
3
1
± 2 kh : si situation sismique de type 1
kv = (10.23)
± 13 kh : si situation sismique de type 2
r ie
où:
• kh et kv sont des coefficients utilisés pour calculer les forces horizontales, contenues
dans les plans verticaux de plus grande pente et dirigées vers l’aval, et les forces
verticales descendantes ou ascendantes, selon les combinaisons (kh , kv ) et (kh , −kv ).
• A est le coefficient d’accélération de zone (cf. Tableau (3.2)) choisi en fonction de la
lge
zone sismique et modulé par le coefficient d’importance I de l’ouvrage, affecté par le
glissement ou même menacé par lui (cf. Tableau (3.10)).
• S est le coefficient de site (cf. Tableaux (3.3) & (3.4)).
En absence d’ouvrage, il y a lieu de choisir la valeur de I unitaire, correspondant à celle
du groupe d’importance 2.
4. Dans le cas où la pente en question présente des caractéristiques géométriques susceptibles
de provoquer une amplification topographique (conformément à l’annexe C), il est nécessaire
CA
d’appliquer le coefficient d’amplification topographique (ST ) à Eqn.(10.22). Il convient de
prendre en compte la valeur maximale de ST à mi-hauteur de la pente correspondant à la
configuration spécifique étudiée.
5. D’autres méthodes, avec des modèles plus représentatifs, peuvent être évidement utilisées.
6. L’équilibre du massif, délimité en profondeur par la surface de rupture, doit être vérifié
.G
compte tenu d’un coefficient de sécurité égal à 1.15 sur les résistances des sols concernés.
remblais renforcés, Gabions, massifs cloués, etc.), peut être faite soit au moyen de méthodes
d’analyse dynamique reconnues, soit par un calcul statique équivalent sous certaines conditions. Le
calcul statique équivalent, détaillé ci-après, n’est pas applicable pour des ouvrages de soutènement
ayant des hauteurs supérieures à 10 mètres.
2
2
kh = 3 A.I.S : ouvrages semi flexibles (10.24)
A.I.S : ouvrages rigides
s:/
1
± 2 kh : situation sismique de type 1
kv = (10.25)
± 13 kh : situation sismique de type 2
• kh et kv sont des coefficients utilisés pour calculer les forces horizontales et verticales
à appliquer à l’ouvrage de soutènement et au terrain retenu ainsi qu’aux charges
ttp
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162 Chapter 10. SOLS ET FONDATIONS
.co
Commentaire 1 : Un ouvrage flexible, cas des murs poids, est celui admettant des déplace-
ments en tête allant jusqu’à 300 AIS (mm). Un ouvrage semi flexible, cas des murs poids,
est celui admettant des déplacements en tête allant jusqu’à 200 AIS (mm). Les ouvrages
rigides sont ceux qui n’admettent pas de déplacements significatifs en tête tels que les murs
cantilever, murs ancrés ou contreventés, murs en béton renforcé fondés sur pieux verticaux,
r ie
etc.)
lge
Commentaire 3 : Pour les murs autres que les murs-poids, les effets de l’accélération verti-
cale (kv ) peuvent être négligés en situation sismique de type 2.
2. Dans le cas où l’ouvrage de soutènement est érigé sur une pente présentant des caractéristiques
géométriques susceptibles de provoquer une amplification topographique (conformément à
l’annexe C), il est nécessaire d’appliquer le coefficient d’amplification topographique (ST ) à
Eqn.(10.24).
CA
3. La poussée active dynamique globale, Pad , qui s’exerce à l’arrière du soutènement, est
égale à :
−→ − → −→ −→
.G
Pad = Pae + Pws + Pwd (10.26)
1 2.q.cos(β )
Pae = γ ∗ (1 + ∗ ).H 2 .(1 ± kv ).Kae (10.27)
ww
2 γ .H.cos(β − i)
– si θ > (φ ′ − i):
cos2 (i − β )
Kae = (10.29)
cos(φ ′ − i).cos2 β .cos(δ + β + φ ′ − i)
s:/
L’expression de Pae donne deux valeurs dépendant du signe de kv . Pour des considéra-
tions de conception, le maximum des deux valeurs doit être pris en compte.
Pour le cas statique (kh = kv = 0), l’expression du coefficient de poussée statique active,
Ka , est obtenue en considérant θ = 0 dans Eqns.(10.28) ou (10.29).
avec:
– Pwd : poussée hydrodynamique de l’eau définie dans le Tableau (10.3)
ttp
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m/
10.4 Ouvrages de soutènement 163
.co
– Hw : hauteur du niveau de la nappe phréatique par rapport à la base du mur
– φ ′ : angle de frottement interne du remblai sans cohésion
– θ : angle défini dans le Tableau (10.3)
– β : inclinaison du soutènement (parement amont) par rapport à l’axe vertical
– δ : angle de frottement remblais/soutènement (δ < 23 φ ′ ), pour la butée δ =0
– i: angle de la surface du remblai sur l’horizontale
r ie
– α : inclinaison du plan de rupture potentiel
lge
mur
Sol très perméable: Sol imperméable: k <
k > 0.1m/s 10−4 m/s
γ ∗: poids volu- γ ′
γ égal aussi à (γsat − γw )
mique du sol
7 2
Pwd : poussée hydro- 0 12 .kh .γw .Hw 0
dynamique de l’eau
CA
1 2 1 2
Pws : poussée sta- 0 2 .γw .Hw 2 .γw .Hw
tique de l’eau
∗
kh kh kh
angle θ tan−1 ( 1±k v
) tan−1 (( γ∗
γd
).( 1±k v
)) tan−1 (( γγsat∗ ).( 1±k v
))
.G
Table 10.3: Expression des composantes de la poussée active dynamique globale
où:
– γ: poids volumique total (ou humide) du sol,
γ ′ : poids volumique effectif de sol (déjaugée)
ww
–
– γsat : poids volumique du sol saturé
– γw : poids volumique de l’eau
– γd : poids volumique du sol sec
∗ =γ
– γsat sat lorsque H = Hw
– Si le niveau de la nappe d’eau, Hw , est situé au-dessous de la hauteur du mur
de soutènement, H, nous pouvons considérer, d’une manière approchée, le poids
volumique du sol équivalent, γ ∗ , et le poids volumique du sol saturé équivalent,
/w
hae 1 1 Pa
H = 2 − 6 . Pae
– Pa est la poussée statique active sans surcharge verticale uniforme du remblai,
donnée par :
Pa = 12 .γ ∗ .H 2 .Ka
– La force Pws est normale au soutènement et agit à ( H3 ) par rapport à sa base
ttp
– La force Pwd est normale au soutènement et agit à ( 25 .H) par rapport à sa base.
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164 Chapter 10. SOLS ET FONDATIONS
.co
r ie
lge
Figure 10.2: Schématisation des angles considérés dans les expressions du coefficient de poussée
CA
4. La poussée passive dynamique globale, Ppd qui s’exerce à l’aval sur une hauteur, D,
correspondant à la profondeur d’ancrage de la semelle du soutènement, est égale à :
−→ − → −→ −→
Ppd = Ppe + Pws − Pwd (10.30)
.G
1 2.q.cosβ
Ppe = .γ ∗ .(1 + ∗ ).D2 .(1 ± kv ).Kpe (10.31)
2 γ .D.cos(β − i)
ww
s
cos2 (φ ′ − θ + β ) sin(φ ′ + δ ).sin(φ ′ − θ + i) −2
Kpe = .[1 − ] (10.32)
cosθ .cos2 β .cos(δ − β + θ ) cos(δ − β + θ ).cos(β − i)
/w
• θ > φ ′ + i:
cos2 (i − β )
Kpe = (10.33)
cos(φ ′ + i).cos2 β .cos(δ − β + φ ′ + i)
s:/
L’expression de Ppe donne deux valeurs dépendant du signe de kv . Pour des considérations
de conception, le minimum des deux valeurs doit être pris en compte.
Pour le cas statique (kh = kv = 0), l’expression du coefficient de butée statique passive, Kp ,
est obtenue en considérant θ = 0 dans Eqn. (10.32) ou (10.33).
La butée dynamique passive, Ppe .cosδ , est normale au mur de soutènement et agit à h pe par
ttp
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m/
10.4 Ouvrages de soutènement 165
P p est la butée statique passive sans surcharge verticale uniforme du remblai, donnée par :
P p = 12 .γ ∗ .D2 .Kp
.co
5. Infrastructures rigides
Pour les structures rigides complètement empêchées de se mouvoir par rapport au sol (infras-
tructures rigides), de telle sorte qu’un état actif ne peut pas se produire dans le sol, et lorsque
le mur est vertical et le remblai horizontal, la poussée dynamique totale, dû à la poussée des
terres, peut être pris comme étant égal à :
r ie
Pae = Pq + ∆Pae (10.34)
Avec :
lge
• P0 = 12 .γ ∗ .H 2 .K0 est la poussée des terres au repos.
sécurité de 1.25.
La stabilité au renversement du mur, autour de l’arête aval de la semelle, sera vérifiée en
tenant compte d’un coefficient de sécurité égal à 1.3.
La résistance au renversement résulte du poids de l’ouvrage de soutènement, de sa fondation
et du remblai sus-jacent.
La vérification de la capacité ultime de la fondation de l’ouvrage de soutènement s’identifie
à celle de la vérification de la capacité portante (cf. § 10.1.4).
/w
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CA
.G
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/w
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XI
ISOLATION SISMIQUE A LA
.co
BASE
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
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.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
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m/
.co
r ie
11. ISOLATION SISMIQUE A LA BASE
lge
CA
11.1 Domaine d’application
Le présent chapitre donne les principes de base de conception et de vérification des structures
neuves isolées à la base. On entend par structure isolée à la base, toute structure équipée d’un
dispositif mécanique à même de réduire sa réponse sismique. Cette réduction peut être réalisée en
.G
augmentant, sa période fondamentale, avec ou sans amortissement ajouté.
1. Le présent document technique réglementaire traite du dimensionnement des structures sur
appuis parasismiques (sismiquement isolées) dans lesquelles le système d’isolation, situé en
dessous de la masse principale de la structure, est destiné à réduire la réponse sismique du
ww
système de contreventement.
2. La réduction de la réponse sismique du système de contreventement peut être obtenue en
augmentant la période fondamentale de la structure sismiquement isolée, en modifiant la
forme du mode fondamental et en augmentant l’amortissement, ou à l’aide d’une combinaison
de ces effets. Le système d’isolation peut être constitué de ressorts et/ou d’amortisseurs
linéaires ou non linéaires.
3. Des règles particulières concernant l’isolation de la base des bâtiments sont indiquées dans
/w
le présent DTR.
4. Le DTR ne couvre pas les systèmes de dissipation d’énergie passifs ou les dispositifs type
bloqueurs qui sont disposés en superstructure.
s:/
3. Une plus grande fiabilité est nécessaire pour les dispositifs d’isolation et leurs ancrages.
Celle-ci doit être obtenue en appliquant un coefficient de majoration γx .
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170 Chapter 11. ISOLATION SISMIQUE A LA BASE
.co
Pour se conformer aux exigences fondamentales, il conviendrait de définir de manière claire, les
critères de performance souhaités pour la structure isolée correspondant aux deux niveaux d’aléa
sismique, cf. § 1.2. Pour les ouvrages isolés à la base, les critères suivants doivent être adoptés :
• Etat limite ultime, il faut veiller à ce que :
– L’infrastructure reste dans le domaine élastique.
– Les réseaux vitaux doivent être dimensionnés pour résister à un déplacement relatif en
prenant en compte un coefficient de majoration, γχ , fixé à 1.3 pour les bâtiments.
r ie
– Une plus grande fiabilité est nécessaire pour les dispositifs d’isolation et leurs ancrages.
Celle-ci doit être obtenue en appliquant un coefficient de majoration γx égal à 1.3 sur
les déplacements et les réactions transmises par chaque unité d’isolation.
lge
– Les réseaux vitaux restent dans le domaine élastique.
– Les dispositions réglementaires du chapitre 5 vis-à-vis des déplacements inter-étages
soient applicables.
Dans la conception des dispositifs d’isolation, il convient de respecter les dispositions générales
suivantes :
• Il doit être prévu un espace suffisant entre la superstructure et l’infrastructure, ainsi que toute
autre disposition nécessaire, afin de pouvoir inspecter, entretenir et remplacer les dispositifs
d’isolation pendant la durée de vie de la structure.
• Si nécessaire, il convient de protéger les dispositifs d’isolation contre des effets potentielle-
/w
Il doit être prévu un espace suffisant entre la superstructure isolée et le sol ou les constructions
avoisinantes, afin de permettre son déplacement dans toutes les directions.
• Pour les structures isolées il doit être prévu un programme d’inspection, de surveillance et de
maintenance des dispositifs d’isolation.
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m/
11.5 Règles de calcul 171
.co
11.5 Règles de calcul
11.5.1 Généralités
r ie
Quelle que soit la méthode de calcul adoptée, il est nécessaire d’entreprendre une analyse en
utilisant la méthode statique équivalente. Celle-ci fixe, en effet, le niveau minimal de conception en
termes de forces et de déplacements. De plus, elle est recommandée dans la conception préliminaire
du système d’isolation et de la structure lorsque l’analyse dynamique est requise.
lge
1. L’action sismique de calcul est représentée simultanément par les deux composantes horizon-
tales et la composante verticale (Av ) dans le cas où celle-ci est supérieure à 0.25g.
2. Chaque composante horizontale de l’action sismique peut être définie, à partir du § 3.3.1, par
le spectre élastique en fonction de la zone sismique et des conditions locales du site.
3. Pour la composante verticale, il y a lieu de prendre celle spécifiée par le spectre élastique
vertical défini au § 3.3.2.
CA
4. Il convient de dériver des spectres spécifiques au site en prenant en compte les effets proches
de la source, pour les bâtiments de groupe d’usage 1A ainsi que pour les bâtiments des autres
groupes d’usage se trouvant à une distance inférieure à 15 km de la faille potentiellement
active la plus proche, avec une magnitude (Ms ≥ 6.5). Ces spectres ne doivent pas être
inférieurs à ceux définis dans l’alinéa (2) et (3) du présent paragraphe.
.G
• de la vitesse de chargement
• de l’amplitude de la charge verticale simultanée
• de l’amplitude de la charge horizontale dans la direction transversale
• de la température
• de l’évolution des propriétés au cours de la durée de service prévue
2. Il convient d’évaluer les accélérations et les forces d’inertie induites par le séisme, en
s:/
Commentaire : Des analyses multiples doivent être conduites pour tenir compte des effets de la
variation des propriétés de l’unité d’isolation sur les réponses de la structure. L’analyse du système
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m/
172 Chapter 11. ISOLATION SISMIQUE A LA BASE
d’isolation et de la structure doit être effectuée séparément, en tenant en compte des valeurs limites
supérieures et inférieures des propriétés des unités d’isolation.
.co
11.5.5 Modélisation de la structure
1. La réponse dynamique du système structural doit être analysée en termes d’accélérations, de
forces d’inertie et de déplacements.
2. Dans les bâtiments, les effets de torsion, y compris les effets de l’excentricité accidentelle
définie, au § 4.3.8, doivent être pris en compte.
r ie
3. La modélisation du bâtiment et de ses isolateurs doit être effectuée en trois dimensions.
Outre les réponses de la superstructure en déplacements, en accélérations et en forces, les
déformations des isolateurs dans les trois directions ainsi que leurs sollicitations ultimes
induites doivent être analysés.
lge
11.5.6 Méthodes d’analyses
Les méthodes d’analyses suivantes sont applicables :
1. La méthode statique linéaire équivalente
2. La méthode statique équivalente dite simplifiée
3. La méthode modale simplifiée
CA
4. La méthode dynamique temporelle par accélérogrammes
valeur supposée.
5. Le comportement du système d’isolation peut être considéré comme linéaire équivalent si
toutes les conditions suivantes sont respectées :
• la rigidité effective du système d’isolation, telle que définie dans l’alinéa (2) du présent
paragraphe, est au moins égale à 50 % de la rigidité effective à un déplacement de
0.2ddc ;
ttp
• le pourcentage d’amortissement effectif, tel que défini dans l’alinéa (3) du présent
paragraphe, ne dépasse pas 30 % ;
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m/
11.5 Règles de calcul 173
.co
6. Le système d’isolation doit être conçu selon ses limites de propriétés supérieurs et inférieurs
(Ke f f ,max et Ke f f ,min ) de sorte qu’il induise une force de rappel «force de recentrage» corre-
spondant au déplacement, ddc . Cette force doit être supérieure ou égale à 2.5% de la charge
gravitaire additionnée à une force de rappel correspondant à 50% du déplacement maximum,
au moyen de l’expression suivante :
r ie
FR (d = ddc ) ≥ 0.025Wg + FR (d = 0.5ddc ) (11.1)
lge
du § 11.5.2, il convient d’effectuer une correction d’amortissement conformément à § 3.3.1,
cf. Eqn.(3.9).
2. Le mouvement de torsion autour de l’axe vertical peut être négligé dans l’évaluation de la
ww
rigidité horizontale effective et dans l’analyse linéaire simplifiée si, dans chacune des deux
directions principales, l’excentricité totale (y compris l’excentricité accidentelle) entre le
centre de rigidité du système d’isolation et la projection verticale du centre de gravité de la
superstructure, ne dépasse pas 7.5 % de la longueur de la superstructure transversalement à
la direction horizontale considérée. Ceci est une condition requise pour l’application de la
méthode d’analyse linéaire simplifiée.
/w
3. La méthode simplifiée peut être appliquée à des systèmes d’isolation ayant un comportement
linéaire équivalent amorti, s’ils respectent également toutes les conditions suivantes :
a) la distance entre le site à la faille potentiellement active, la plus proche avec une
magnitude Mw ≥ 6.5, est supérieure à 15 km ;
b) la plus grande dimension de la superstructure en plan n’est pas supérieure à 50 m ;
s:/
c) l’infrastructure est suffisamment rigide pour réduire au minimum les effets des déplace-
ments différentiels du sol ;
d) tous les dispositifs sont situés au-dessus des éléments de l’infrastructure qui supportent
les charges verticales ;
e) la période effective Te f f respecte la condition suivante :
ttp
3.T f ≤ Te f f ≤ 3s (11.3)
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174 Chapter 11. ISOLATION SISMIQUE A LA BASE
.co
4. Dans les bâtiments, outre l’alinéa (3) du présent paragraphe, il convient de respecter toutes
les conditions suivantes pour pouvoir utiliser la méthode simplifiée applicable aux systèmes
d’isolation ayant un comportement linéaire équivalent amorti :
• il convient que le système de contreventement de la superstructure soit régulièrement et
symétriquement disposé le long des deux axes de la structure en plan ;
r ie
• il convient que la rotation de balancement à la base de l’infrastructure soit négligeable ;
• il convient que le rapport entre la rigidité verticale et la rigidité horizontale du système
d’isolation respecte la condition suivante :
Kv
≥ 150 (11.4)
lge
Ke f f
• il convient que la période fondamentale dans la direction verticale, TV , ne soit pas
supérieure à 0.1 s, avec :
r
M
Tv = 2.π. (11.5)
Kv
CA
5. Il convient de calculer le déplacement du centre de rigidité dû à l’action sismique dans chaque
direction horizontale au moyen de l’expression suivante :
M.Se (Te f f , ξe f f )
ddc = (11.6)
Ke f f ,min
.G
où: Se (Te f f , ξe f f ) est l’accélération spectrale définie au § 3.3.1, en tenant compte de la valeur
appropriée de l’amortissement effectif ξe f f calculé au moyen de l’expression suivante :
1 Airehysteresis
ξe f f = (11.7)
4.π Airelastique
ww
7. Le système de forces considéré dans l’alinéa (6) induit des effets de torsion dus à la combi-
naison des excentricités naturelles et accidentelles.
8. 8. Si la condition énoncée dans l’alinéa (2) du présent paragraphe, concernant la non prise en
compte du mouvement de torsion autour de l’axe vertical, est respectée, les effets de torsion,
s:/
dans les unités d’isolation individuelles, peuvent être pris en compte en amplifiant, dans
chaque direction, les effets de l’action définis dans les alinéas (5) et (6) du présent paragraphe
par un coefficient δi donné (pour l’action dans la direction x) par :
etot,y
δxi = 1 + .yi (11.9)
ry2
ttp
où:
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m/
11.6 Vérification de la sécurité à l’état limite ultime 175
.co
effectif ;
• etot,y est l’excentricité totale dans la direction y ;
• ry est le rayon de torsion du système d’isolation dans la direction y, donné par
l’expression suivante :
r ie
ry2 = (11.10)
∑ Kxi
où: K x i et Kyi sont, respectivement, les rigidités effectives d’une unité i donnée dans les
directions x et y.
Méthode modale simplifiée
lge
1. Si le comportement des dispositifs d’isolation peut être considéré comme linéaire équivalent
mais que toutes les conditions de § 11.5.6 "Méthode statique équivalente dite simplifiée"
(2), (3) et, le cas échéant, (4) ne sont pas remplies, une analyse modale peut être effectuée
conformément à § 4.3.
2. Si les conditions de § 11.5.6 "Méthode statique équivalente dite simplifiée" (3) et, le cas
échéant, (4) sont remplies, une analyse modale simplifiée peut être effectuée en prenant en
CA
compte les déplacements horizontaux et le mouvement de torsion autour de l’axe vertical
et en supposant que les infrastructures et les superstructures ont un comportement rigide.
Dans ce cas, il convient de prendre en compte l’excentricité totale (y compris l’excentricité
accidentelle selon § 4.3.8) de la masse de la superstructure dans l’analyse. Les déplacements à
chaque point de la structure sont ensuite calculés en combinant les déplacements de translation
et de rotation. Ceci s’applique, notamment, pour l’évaluation de la rigidité effective de chaque
.G
unité d’isolation. Il convient de prendre en compte les forces d’inertie et les moments pour la
vérification des unités d’isolation et des infrastructures et superstructures.
Commentaire : Le coefficient d’amplification δi des effets de l’action sismique définit dans § 11.5.6
ww
"Méthode statique équivalente dite simplifiée" (8) ne sera pas pris en compte.
Méthode dynamique temporelle par accélérogrammes
• La méthode dynamique temporelle par accélérogrammes est par ailleurs la seule appliquée
pour les structures isolées avec des dissipateurs visqueux. Cette analyse dynamique pas-à-pas
est réalisée en utilisant des accélérogrammes, reflétant les conditions de site d’implantation
de l’ouvrage et calés à l’accélération maximale probable pouvant survenir au cours de sa
durée de vie.
/w
• Si un modèle linéaire équivalent ne peut pas être utilisé pour les isolateurs, une analyse
temporelle non linéaire est nécessaire. Seules les unités d’isolation seront modélisées comme
non linéaires.
Commentaire :
s:/
• Il est fortement recommandé d’employer une analyse temporelle quand le taux d’amortissement
relatif à la dissipation est supérieur à 15%.
• Les modèles de comportement linéaires et non linéaires sont spécifiés dans l’annexe G.
1. L’infrastructure doit être vérifiée sous l’effet des forces d’inertie, auxquelles elle est directe-
ment soumise, ainsi qu’aux forces et aux moments qui lui sont transmis par le système
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176 Chapter 11. ISOLATION SISMIQUE A LA BASE
d’isolation.
2. L’état limite ultime de l’infrastructure et de la superstructure doit être vérifié en utilisant
.co
les valeurs des coefficients partiels de sécurité définies dans les articles correspondants du
présent document technique réglementaire.
3. Dans les bâtiments, les vérifications de sécurité concernant l’équilibre et la résistance dans
l’infrastructure et la superstructure doivent être effectuées conformément au Chapitre V.
4. En fonction du type de dispositif considéré, il convient d’évaluer la résistance des unités
d’isolation, à l’état limite ultime, en termes de :
r ie
(a) forces, en prenant en compte les forces verticales et horizontales maximales possibles
dans la situation sismique de calcul, y compris les effets de renversement ;
(b) déplacement relatif horizontal total entre les faces inférieure et supérieure de l’unité. Il
convient que le déplacement horizontal total inclue la distorsion due à l’action sismique
de calcul et les effets de retrait, de fluage et de température.
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
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m/
XII
ANNEXES
.co
A ZONAGE SISMIQUE : WILAYAS & COM-
MUNES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
r ie
B RECOMMANDATIONS : ETUDES GEOTECH-
NIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
lge
POGRAPHIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191
MENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205
G.1 Les dispositifs à comportement linéaire
G.2 Les dispositifs à comportement non-linéaire
...) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
m/
.co
r ie
lge
CA
.G
ww
/w
s:/
ttp
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m/
.co
r ie
A. ZONAGE SISMIQUE : WILAYAS & COMMUNES
lge
CA
Cette annexe traite de la classification sismique des wilayas et communes d’Algérie.
1 ADRAR 0
2 CHLEF
Groupe de communes A VI
ww
Groupe de communes B V
Beni Bouattab, Taougrite, El Marsa, Dahra, Ouled Ben Abdelkader, Mous-
sadek, Talassa, El Hadjadj, Sidi Abderrahmane
3 LAGHOUAT
/w
Groupe de communes A II
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes B
Groupe de communes B I
Hassi Delaa
s:/
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180 Chapter A. ZONAGE SISMIQUE : WILAYAS & COMMUNES
.co
MIQUE
4 OUM EL BOUAGHI
Groupe de communes A IV
Sigus, El Amiria, Ouled Gacem, Ain M’lila, Bir Chouhada, Souk Naamane,
Ouled Hamla, Ksar Sbahi, Aïn Babouche, Aïn Diss
r ie
Groupe de communes B III
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
A et C
lge
Groupe de communes C II
Oued Nini, Dhalaa, El Djazia, Meskiana, El Belala
5 BATNA
Groupe de communes B
CA II
Abdelkader Azil, M’Doukel, Bitam, Arris, Inoughissen, Ichemoul, Foum
Toub, Ouled Fadel
6 BEJAÏA
.G
Groupe de communes A VI
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes B
Groupe de communes B V
Toudja, Adekar, Taourirt Ighil, El Kseur, Fenaia Ilmaten, Thinabdher, Tifra,
ww
Groupe de communes B II
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes A
8 BECHAR I
9 BLIDA VI
s:/
10 BOUIRA
Groupe de communes A V
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes B
Groupe de communes B IV
ttp
https://www.GCAlgerie.com/
https://www.GCAlgerie.com/
m/
181
.co
MIQUE
11 TAMANRASSET 0
12 TEBESSA
r ie
El Aouinet, Boukhadra
Groupe de communes B II
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes A
13 TLEMCEN
lge
Groupe de communes A IV
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
B et C
Groupe de communes C II
Aïn Tallout, Beni Semiel, Oued Lakhdar, Sebdou, Sidi Djillali, El Bouihi,
.G
El Gor, El Aricha, Ouled Mimoun
14 TIARET
Groupe de communes B II
Aïn Zarit, Aïn Bouchekif, Aïn El Hadid, Bougara, Dahmouni, Frenda,
Hamadia, Mahdia, Mechraa Safa, Medroussa, Mellakou, Sebaïne, Sidi
Bakhti, Tagdemt, Takhemaret, Tiaret, Rechaiga, Si Abdelghani, Nadorah,
Sidi Hosni, Djillali Ben Amar, Oued Lilli, Guertoufa
/w
Groupe de communes C I
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
A et B
15 TIZI OUZOU
s:/
Groupe de communes A V
Illilten, Iloula Oumalou, Iferhounene, Imsouhal, Bouzguen, Beni Ziki, Idjer,
Abi Youcef, Akbil, Yatafene, Iboudraren, Ouacif, Aït Boumahdi, Boghni,
Bounouh, Frikat, Draâ El Mizan, Tizi Ghenif, Mkira, Ait Yahia, Ifigha, Soua-
maâ, Tadmaït, Aïn El ammam, Beni Yenni, Aït Toudert, Agouni Gueghrane,
Ouadhia, Aït Bouadou, Tizi N’Tleta, Assi Youcef, Ait Yahia Moussa, Ain
ttp
Zaouia, Mechtras
Groupe de communes B IV
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes A
https://www.GCAlgerie.com/
Table A.3: CLASSIFICATION SISMIQUE DES WILAYAS ET COMMUNES D’ALGERIE
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182 Chapter A. ZONAGE SISMIQUE : WILAYAS & COMMUNES
.co
MIQUE
16 ALGER VI
17 DJELFA
r ie
Groupe de communes B II
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
A et C
lge
Groupe de communes C I
Guettara, Oum Laadham, Sed Rahal
18 JIJEL
Groupe de communes A VI
Erraguene, El Aouana, Ziama Mansouriah, Selma Ben Ziada, Jijel, Kaous
Groupe de communes B
CA V
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
A et C
Groupe de communes C IV
.G
Djemaa Beni Habibi, El Ancer, El Milia, Kheïri Oued Adjoul, Sidi Abdelaziz
19 SETIF
Groupe de communes A VI
Babor, Oued El Bared, Tizi N’Bechar, Tala Ifacene, Aït Tizi, Aït Nawal
ww
Groupe de communes B V
Aïn Sebt, Beni Aziz, Serdj El Ghoul, Aïn Abessa, Aïn El Kebira, Amoucha,
Aïn Roua, El Ouricia, Beni Fouda, Maaouia, Ouled Addouane, Dehamcha,
Djemila, Maoklane, Aïn Legradj, Guenzet, Harbil, Hammam Guergour,
/w
Bougaa,Draa Kebila
Groupe de communes C IV
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
A et B
s:/
20 SAÏDA
Groupe de communes A II
Saïda, Aïn Soltane, Doui Thabet, Ouled Brahim, Ouled Khaled, Youb,
Hounet, Sidi Boubekeur, Sidi Amar
ttp
Groupe de communes B I
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes A
https://www.GCAlgerie.com/
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183
.co
MIQUE
21 SKIKDA
Groupe de communes A V
Ain Bouziane, Beni Oulbane, El Ghedir, El Harrouch, Emdjez Edchich, Es
Sebt, Ouled Hbaba, Oum Toub, Salah Bouchaour, Sidi Mezghiche, Zerdaza,
r ie
Aïn Charchar, Bekkouche Lakhdar, Azzaba, Ramdane Djamel
Groupe de communes B IV
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes A
22 SIDI BEL ABBES
lge
Groupe de communes A IV
Aïn Adden, Aïn El Berd, Aïn Thrid, Boudjebaa El Bordj, Makedra, Sehala
Thaoura, Sfisef, Sidi Daho De Zairs, Sidi Hamadouche, Tessala
Groupe de communes C II
Aïn Tindamine, Benachiba Chelia, Chettouane Belaila, El Haçaiba, Merine,
.G
Mezaourou, Moulay Slissen, Sidi Ali Benyoub, Teghalimet, Telagh, Tabia,
Belarbi, Boukhanafis, Oued Sefioun, Amarnas, Hassi Dahou, Ténira, Ben
Badis, Badredine El Mokrani
Groupe de communes D I
ww
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
A, B et C
23 ANNABA IV
24 GUELMA V
25 CONSTANTINE V
26 MEDEA
/w
Groupe de communes A V
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
B, C et D
Groupe de communes B IV
s:/
Groupe de communes D II
Chahbounia, Bouaiche, Boughezoul
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Table A.5: CLASSIFICATION SISMIQUE DES WILAYAS ET COMMUNES D’ALGERIE
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184 Chapter A. ZONAGE SISMIQUE : WILAYAS & COMMUNES
.co
MIQUE
27 MOSTAGANEM
Groupe de communes A VI
Bouguirat, Oued El Kheir, Ouled Maaleh, Safsaf, Sidi Ali, Souaflia, Sour
r ie
Groupe de communes B V
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes A
28 M’SILA
Groupe de communes A IV
lge
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
B et C
Groupe de communes C II
Bou Saâda, El Houamed, Tamsa, Slim, Bir Fodda, Sidi M’hamed, Aïn Fares,
Mohamed Boudiaf, Aïn El Melh, Ouled Slimane, Zerzour, Ben Srour, Djebel
Messaad, El Hamel, Medjedel, Ouled Atia, Oultem, Aïn Errich
.G
29 MASCARA
Groupe de communes A VI
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
B, C et D
ww
Groupe de communes B V
Sidi Kada, Sidi Boussaid, Sidi Abdeldjebar, Bouhanifia, El Gaada, Zahana,
Chorfa, Froha, Matemor, Tizi
Groupe de communes C IV
Oued El Abtal, Hachem, Zelmata, Guerdjoum, Ain Fekan, Ghriss, Aïn Fras,
/w
Makdha, Nesmoth
31 ORAN
Groupe de communes A VI
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes B
Groupe de communes B V
ttp
Tafraoui
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185
.co
MIQUE
32 EL BAYADH
Groupe de communes A II
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes B
r ie
Groupe de communes B I
Bougtob, Cheguig, El Kheiter, Rogassa
33 ILLIZI 0
34 BORDJ BOU ARRERIDJ
lge
Groupe de communes A V
Tafreg, Djaafra, Tassamert, Ouled Sidi Brahim, El Main
Groupe de communes B IV
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes A
35 BOUMERDES
Groupe de communes A
CA VI
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
B et C
Groupe de communes B V
.G
Chaabet El Ameur, Leghata, Timezrit, Isser, Bordj Menaiel, Djenet, Naciria,
Ouled Aissa
Groupe de communes C IV
Sidi Daoud, Ben Choud, Dellys, Afir, Baghlia, Taourga
ww
36 EL TARF
Groupe de communes A V
Asfour, Chihani, Hammam Beni Salah, Drean
Groupe de communes B IV
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes A
/w
37 TINDOUF 0
38 TISSEMSILT
Groupe de communes A IV
Boucaïd, Larbaâ, Lazharia, Melaab
s:/
Groupe de communes C II
ttp
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https://www.GCAlgerie.com/
m/
186 Chapter A. ZONAGE SISMIQUE : WILAYAS & COMMUNES
.co
Code WILAYAS OU COMMUNES ZONE
SIS-
MIQUE
39 EL OUED
Groupe de communes A II
r ie
Guemar, Sidi Aoun, Magrane, Hassi Khelifa, Beni Guecha, Hamraia
Groupe de communes B I
El Oued, Kouinine, Ourmes, Taghzout, Bayadha, Hassani Abdelkrim, De-
bila, Reguiba, Trifaoui, Taleb Larbi, Nekhla, Mih Ouensa, El Ogla, Robbah,
lge
Oued Allenda
Groupe de communes C 0
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
A et B
40 KHENCHELA
Groupe de communes A
CA III
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes B
Groupe de communes B II
M’Sara, Aïn Touila, Baghaï, Bouhmama, Chélia, El Hamma, El Mahmal,
.G
Ensigha, Kais, Khenchela, M’Toussa, Ouled Rechache, Tamza, Taouzient,
Yabous, Remila
41 SOUK AHRAS
Groupe de communes A V
ww
Hanancha, Mechroha
Groupe de communes B IV
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
A et C
Groupe de communes A V
s:/
Groupe de communes B IV
Tadjenanet, Ouled Khellouf, M’Chira
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m/
187
.co
MIQUE
44 AÏN DEFLA
Groupe de communes A VI
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
B et C
r ie
Groupe de communes B V
Djelida, El Maine, Zeddine, Bourached, Oued Djemaa, Aïn Lachiakh, Dje-
maa Ouled Cheikh, Birbouche, Oued Chorfa, Bordj Emir Khaled, Aïn
Soltane, Bir Ouled Khelifa
lge
Groupe de communes C IV
Tarik Ibn Ziad, El Hassania, Bathia, Belaas
45 NAAMA
Groupe de communes A II
CA
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes B
Groupe de communes B I
El Biod, Kasdir, Makman Ben Ammar
46 AIN TEMOUCHENT
Groupe de communes A V
.G
Toutes les communes autres que celles figurant au groupe de communes B
Groupe de communes B IV
Aghlal, Aoubellil, Hassasna, Oued Berkeche
47 GHARDAÏA I
ww
48 RELIZANE
Groupe de communes A VI
Toutes les communes autres que celles figurant aux groupes de communes
B et C
Groupe de communes B V
/w
Ouled Yaich, Zemmora, Sidi M’Hamed Benaouda, Dar Ben Abdellah, Souk
El Had, Ammi Moussa
Groupe de communes C IV
Aïn Tarek, El Hassi, Had Echkalla, Mendes, Oued Essalem, Ramka, Sidi
s:/
Lazreg
49 TIMIMOUN 0
50 BORJ BADJI MOKHTAR 0
51 OULED DJELLAL II
52 BENI ABBES 0
53 IN SALAH 0
ttp
54 IN GUEZZAM 0
55 TOUGGOURT I
56 DJANET 0
57 EL M’GHAIR I
58 EL MENIAA 0
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Table A.9: CLASSIFICATION SISMIQUE DES WILAYAS ET COMMUNES D’ALGERIE
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m/
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lge
CA
.G
ww
/w
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r ie
B. RECOMMANDATIONS : ETUDES GEOTECHNIQUES
lge
CA
Cette annexe traite des recommandations sur les reconnaissances et études géotechniques.
L’étude de sol a pour objectif l’identification, aussi précise que possible, de la stratigraphie des
sites et la caractérisation mécanique des sols en place, en vue d’obtenir la valeur des paramètres de
calcul. Elle doit, en outre, permettre de classer le site (au sens du § 3.2.1) et de détecter les zones
.G
ayant des conditions défavorables ou pénalisantes (au sens du § 2.1).
Le maître d’ouvrage et/ou le bureau d’études, le laboratoire de sol, l’entreprise de réalisation
ainsi que l’organisme de contrôle doivent, chacun en ce qui le concerne (cf. D.T.R B.C 2.32),
collaborer en vue réunir toutes les conditions d’un bon déroulement de l’étude de sol.
L’étude de sol doit être menée par un chef de projet, géologue ou géotechnicien, ayant une
ww
expérience confirmée, qui dirige la réalisation de l’étude, se fait aider par les membres d’une
équipe à profils correspondant à la nature des problématiques identifiées lors de l’étude et assure
l’exploitation des résultats des investigations in situ et de laboratoire.
On peut distinguer, dans le processus d’acquisition des données de sol, des phases qui se succè-
dent chronologiquement : reconnaissance préliminaire (enquête préalable), étude complémentaire
et, exceptionnellement, une étude spécifique lorsque la nature du sol, la méthode de mise en œuvre,
/w
Pour permettre de classer le site, il est recommandé un minimum de deux sondages d’identification
et caractérisation de profondeur minimale de 30m. Les moyennes, définies au § 3.3.1, des résultats
d’essais effectués sur les 30m (Nspt,T 30 , Rc,30 , E p,30 , Pl,30 ), seules, permettront de classer le site.
Cette profondeur peut être réduite et s’arrêter à 3m après la rencontre du substratum rigide défini
par l’une des valeurs : Vs ≥ 800 m/s , Rc ≥ 10 MPa, E p ≥ 100 MPa, Pl ≥ 5 MPa.
ttp
Au préalable, le site à étudier est à subdiviser en fonction des ouvrages élémentaires projetés.
Le programme global d’investigation à retenir doit tenir compte des particularités des ouvrages
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190 Chapter B. RECOMMANDATIONS : ETUDES GEOTECHNIQUES
élémentaires constituant le projet. Les espacements entre sondages doivent permettre de détecter
toutes les variations géologiques et géotechniques importantes. Il est donc recommandé de se baser,
.co
surtout, sur l’étude géologique détaillée des sites. Si les sites présentent une bonne homogénéité
géologique, le nombre de sondages pourra être limité ; dans le cas d’une géologie complexe, la
campagne générale doit permettre de déterminer l’emplacement des sondages indispensables et de
juger de leur représentativité spatiale.
La réalisation de sondages carottés, avec obtention d’échantillons de haute qualité, est impéra-
tive pour permettre de réaliser un programme d’essais de laboratoire adapté, en association avec les
r ie
sondages et essais in situ qui fournissent un enregistrement quasi-continu des caractéristiques des
couches constituant le site.
lge
CA
.G
ww
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C. FACTEURS D’AMPLIFICATION TOPOGRAPHIQUE
lge
CA
Cette annexe traite des facteurs d’amplification topographique pour des configurations
simplifiées de pentes.
En cas de présence de pente (irrégularité topographique) de hauteur supérieure à 30m et d’angle
moyen supérieur à 15°, une majoration de l’action sismique de calcul doit être introduite, par le
.G
biais d’un facteur d’amplification topographique, ST . Ce facteur dépend, essentiellement, de l’angle
de pente et de la forme topographique tels que :
• Pour des pentes isolées ayant un angle moyen i < 15◦ , ST =1. Pour des pentes isolées ayant
un angle moyen 15◦ ≤ i ≤ 30◦ (cf. Figure (11.3)), ST =1.2 en crête et diminue linéairement
ww
pour atteindre 1.0 entre la crête et un point situé à 80m sur le plateau. Entre la base de la
pente et la crête, ST varie linéairement de 1.0 à 1.2.
• Pour des pentes isolées ayant un angle moyen i > 30◦ (cf. Figure (11.4)), ST =1.3 en crête et
diminue linéairement pour atteindre 1.0 entre la crête et un point situé à 40m sur le plateau.
Entre la base de la pente et la crête, ST varie linéairement de 1.0 à 1.3.
/w
• Pour les pentes à deux faces (cf. Figure (11.5)), de largeur inférieure à la base et ayant des
angles moyens 15 ≤ i ≤ 30◦ , ST =1.3 sur tout le plateau et diminue linéairement de 1.3 à 1.0
entre les crêtes et les bases.
• Pour les pentes à deux faces (cf. Figure (11.6)), de largeur inférieure à la base et ayant des
angles moyens i > 30◦ , ST = 1.4 sur tout le plateau et diminue linéairement de 1.4 à 1.0 entre
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192 Chapter C. FACTEURS D’AMPLIFICATION TOPOGRAPHIQUE
Figure C.1: Cas d’une pente isolée de hauteur H > 30m et d’angle 15◦ ≤ i ≤ 30◦
.co
r ie
Figure C.2: Cas d’une pente isolée de hauteur H > 30m et d’angle i > 30◦
lge
CA
.G
Figure C.3: Cas d’une pente à deux faces de hauteur H > 30m et d’angle 15◦ ≤ i ≤ 30◦
ww
/w
Figure C.4: Cas d’une pente à deux faces de hauteur H > 30m et d’angle i > 30◦
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D. DISPOSITIONS : VOILES DE GRANDE DIMENSION
lge
CA
Cette annexe traite des dispositions constructives minimales des voiles de grandes dimensions,
en béton peu armé.
• Epaisseur de l’âme :
he
bw ≥ max(15 cm, ) (D.1)
20
ww
1. Chainages Verticaux :
• HA 12 continus sur toute la hauteur d’étage
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194 Chapter D. DISPOSITIONS : VOILES DE GRANDE DIMENSION
.co
• 2 HA 10 ancrés de 50φ
3. Chainages Horizontaux :
• Chainage périphérique continu d’au moins 3 cm2 de section
• Chainage au croisement de chaque élément de contreventement avec le plancher d’au
moins 1.5 cm2
r ie
D.3 Chainages minimaux en zone courante
1. Chainages Verticaux :
• HA 10 continus sur toute la hauteur d’étage
• Cadres HA 6 espacés d’au plus 10 cm
lge
2. Chainages des linteaux :
• 2 HA 10 ancrés de 50 φ
3. Chainages Horizontaux :
• Chainage périphérique continu d’au moins 3 cm2 de section
• Chainage au croisement de chaque élément de contreventement avec le plancher d’au
moins 1.5 cm2
CA
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E. CONSTRUCTIONS EN PROFILES FORMES A FROID
lge
CA
Cette annexe traite des constructions en Profilés formés à froid (PAF).
En conséquence, les considérations de sécurité, particulièrement sous l’action d’un séisme majeur,
doivent en tenir compte.
Les structures résistantes aux forces horizontales, ou contreventements de ces constructions,
ne sont pas classiques et ne relèvent donc, en termes de conception parasismique, d’aucune
classification.
Ces structures constituent souvent des systèmes intégrés et complexes dont l’unité mécanique
élémentaire est fournie, autant par les éléments en PAF que par des panneaux en tôles et par des
/w
assemblages spéciaux. Aussi, la résistance sismique de ces systèmes doit être justifiée par voie
expérimentale.
Dans ce type de structures, les éléments résistants sont des profilés minces en acier formés à
froid. La stabilité latérale est assurée par un système de contreventement, constitué d’un cadre
avec plusieurs montants et des traverses sur lequel une plaque en acier, ou en bois, est fixée par
s:/
des vis ou des rivets, sur une ou les deux faces. Le contreventement peut être aussi assuré par des
diagonales.
de calcul spécifiques aux profilés laminés à froid ainsi que les dispositions énoncées dans ce
paragraphe.
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196 Chapter E. CONSTRUCTIONS EN PROFILES FORMES A FROID
Le calcul de structure, sous l’effet des forces latérales, est effectué sous hypothèse que le
plancher est conçu comme un diaphragme rigide ou semi-rigide, apte à transmettre toute la force
.co
latérale aux contreventements. On considère, aussi, que ces derniers peuvent transmettre, dans
leurs plans, les forces aux fondations et/ou au plancher en dessous, dans de bonnes conditions de
résistance.
La valeur de la résistance nominale de cisaillement des panneaux de contreventement utilisée,
pour établir la résistance de calcul, doit être conforme aux prescriptions y afférentes. Les éléments
d’extrémités et leurs connexions doivent être conçus pour transmettre les efforts développés. Sauf
r ie
autrement spécifiées et justifiées, les dimensions minimales et les caractéristiques mécaniques sont
données ci-après.
lge
est comprise, généralement, entre 0.4 mm et 6.35 mm. Sauf autrement spécifié et justifié, les
dimensions minimales des profilés sont comme suit :
• Les montants doivent être au minimum de 40 mm par 80 mm avec raidisseur
• Les traverses doivent être au minimum de 30 mm par 80 mm.
• L’espacement maximum des montants est de 600 mm.
CA
E.1.3 Boulonnerie - visserie
Les vis utilisées, pour l’assemblage des différents éléments, doivent être « auto-perceuse » et de
longueur suffisante pour assurer la pénétration dans les montants, par au moins deux filets, avec des
diamètres et espacement comme suit:
• 2 mm ≤ diamètre de vis ≤ 6.35 mm
.G
• La distance minimale de centre au centre des vis: 3d
• La distance minimale de centre de vis au bord ou la fin de tôle est : 1.5d
ments d’extrémités doivent être conçus pour résister aux efforts maximaux de traction des
membrures et éléments.
• Les éléments verticaux et diagonaux doivent être suffisamment ancrés pour éviter le soulève-
ment de la traverse inférieure qui peut causer le fléchissement de l’âme.
• Les semelles des montants doivent être raidies pour éviter la torsion latérale. Les fils de
chainages ne doivent pas être considérés comme raidisseurs.
ttp
• Les vis ne doivent pas être utilisées pour résister aux efforts latéraux par une résistance à
l’arrachement
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E.1 CONDITIONS ET DOMAINE D’APPLICATION 197
• Des dispositions doivent être prises pour assurer une précontrainte dans les diagonales pour
qu’elles restent tendues (alignées).
.co
• Les éléments d’extrémités et les ancrages doivent résister aux efforts déterminés par les
combinaisons de charges réglementaires.
r ie
la totalité des forces sismiques. Le coefficient de comportement, pour ce type de contreven-
tement, est fourni au Tableau (3.17) . La hauteur maximale et le nombre de niveaux sont
limités selon prescriptions du § 3.5.
• Système de contreventement en diagonales tendues : La stabilité et la résistance latérale
sont assurées par un système en diagonales travaillant en traction uniquement. Le coefficient
lge
de comportement pour ce type de contreventement est R = 1.5. La hauteur maximale et le
nombre de niveaux sont limités selon prescriptions du § 3.5.
CA
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F. CONSTRUCTIONS EN BOIS
lge
CA
Cette annexe traite des constructions en bois.
constructions en bois, situées en zones sismiques (zones I à VI), doivent obéir aux exigences du
présent document technique réglementaire.
Les types de constructions visées sont précisées en § F.3.1.
Les éléments en bois peuvent être combinés à des éléments de construction en maçonnerie, en
ww
F.2 Matériaux
F.2.1 Le bois
Pour les propriétés, les caractéristiques géométriques, les valeurs caractéristiques des résistances et
les modules d’élasticité des différents types de bois, il y a lieu de se reporter au « DTR C 2.4.6 ».
/w
Les défauts localisés dans les éléments en bois (exemple : les nœuds) affectent sa résistance et
sa rigidité. Il est donc nécessaire d’utiliser des pièces, en bois de bonne qualité, pour les éléments
les plus sollicités.
F.2.2 L’acier
s:/
Les propriétés des pièces en acier, utilisées dans les assemblages pour les constructions en bois,
obéissent aux règles de conception et de calcul «DTR C 2.4.6».
présent document technique réglementaire, sont précisées en § 3.5. Dans la construction en bois,
une attention particulière est à donner à la sécurité incendie (court-circuit, feu de cuisine, etc).
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200 Chapter F. CONSTRUCTIONS EN BOIS
.co
Les bâtiments en bois, résistant aux séismes, doivent être dimensionnés en suivant l’un des principes
suivants :
a) comportement de structure faiblement dissipatif : consoles, poutres, arcs avec deux ou
trois assemblages brochées et treillis assemblés par connecteurs (systèmes 18 et 19, cf. §
3.5).
b) comportement de structure dissipatif : voiles en ossature et diaphragmes collés assemblés
entre eux par clous et boulons; treillis avec assemblage broché et boulonné, ossatures avec
r ie
remplissage non porteur ; portique hyperstatique avec assemblages boulonnés et brochés,
treillis avec assemblages cloués (systèmes 20 et 21, cf. § 3.5).
lge
Ces structures doivent satisfaire à des exigences particulières, concernant un ou plusieurs des
aspects suivants : type de structure, type et capacité de rotation ductile des assemblages :
• Les zones dissipatives doivent être situées dans les assemblages et les connexions, alors que
les éléments en bois doivent être considérés comme ayant un comportement élastique.
• Les propriétés des zones dissipatives sont déterminées par des essais, effectués, soit sur des
assemblages isolés, soit sur des structures entières ou des parties de structure, conformément
CA
aux document technique réglementaires en vigueur.
Dans le cas d’un comportement faiblement dissipatif, les effets des actions sont calculés,
sur la base d’une analyse élastique globale, sans tenir compte du comportement non linéaire du
matériau. La résistance des éléments et des assemblages est calculée conformément au "DTR C
2.4.6" sans exigence supplémentaire.
.G
à la fatigue oligo-cyclique peuvent être utilisés dans les assemblages, considérés comme
des zones dissipatives. Les zones dissipatives doivent pouvoir subir une déformation
plastique, sous au moins trois cycles complets avec inversion de sens accomplis avec un
rapport de ductilité statique de 4 (rapport entre la déformation ultime et la déformation
à la limite d’élasticité, évaluées par des essais quasi-statiques), sans que la réduction de
leur résistance ne dépasse 20 %.
b) les assemblages collés (bois sur bois, ou bois sur métal) doivent être considérés comme
/w
2. L’épaisseur des panneaux en bois lamellé-croisé et en bois lamellé- ne doit pas être inférieure
à 60 mm.
3. Pour les panneaux de voiles travaillant comme des murs de contreventement ou des di-
ttp
aphragmes, l’alinéa F3.1 (a) est considéré comme satisfait si les conditions suivantes sont
respectées :
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F.4 Coefficient de comportement 201
a) Les panneaux de particules ont une épaisseur d’au moins 12 mm et doivent avoir une
densité caractéristique d’au moins 550 kg/m3
.co
b) Les panneaux en contreplaqué ont une épaisseur d’au moins 9 mm, comportant au
moins 5 couches et doivent avoir une densité caractéristique d’au moins 450 kg/m3.
c) Les panneaux de fibres ont une épaisseur d’au moins 12 mm et doivent avoir une densité
caractéristique d’au moins 550 kg/m3.
d) Les panneaux de fibres de gypse ont une épaisseur d’au moins 12 mm et doivent avoir
une densité caractéristique d’au moins 1 000 kg/m3.
r ie
e) Les panneaux de bois massif comportant au moins 3 couches et doivent avoir une
densité caractéristique d’au moins 400 kg/m3.
4. L’assemblage en acier, dans les treillis et entre le matériau du voile travaillant et l’ossature
en bois, pour les structures dissipatives, doit être vérifiée par des essais cycliques sur la
lge
combinaison appropriée des parties assemblées et des connecteurs.
5. L’alinéa F 3.2(a) est considéré comme satisfait dans les zones dissipatives de tous les types
de structures si les dispositions suivantes sont respectées :
a) Dans les assemblages bois-bois brochés, boulonnés et cloués et dans les assemblages
bois-métal, l’épaisseur minimale des éléments assemblés est de (10.d), et le diamètre d
CA
du connecteur ne dépassant pas 12 mm ;
b) Dans les murs de contreventement et les diaphragmes, le matériau de panneau est à
base de bois et son épaisseur minimale est de (4.d), le diamètre d du clou ne dépassant
pas 3.1 mm.
.G
F.3.3 Contreventement
a) Dans le cas de contreventement vertical, le nombre de dispositifs de stabilité doit être
supérieur ou égal à deux, dans la même direction. Les palées, de deux côtés parallèles,
doivent avoir une rigidité identique ou voisine.
b) Dans le cas de contreventement horizontal, les planchers et les toitures doivent former des
ww
diaphragmes rigides.
c) Les fondations doivent être en béton armé, suffisamment lourdes et rigides pour lester la
construction et limiter les tassements différentiels.
Le coefficient de comportement des différentes structures en bois est donné au § 3.5 du présent
document technique réglementaire.
Pour les structures ayant des propriétés différentes et indépendantes dans les deux directions
horizontales, le coefficient, R, à utiliser pour le calcul des effets de l’action sismique, dans chacune
de ces directions, doit correspondre aux propriétés de la structure dans la direction considérée. Les
s:/
s
ttp
1 ∑( VRii )2
= (F.1)
R ∑ Vi2
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202 Chapter F. CONSTRUCTIONS EN BOIS
Où :
• Vi désigne l’effort tranchant équilibré par un système de contreventement,
.co
• Ri est le coefficient de comportement qui lui correspond.
Lorsque le contreventement entre deux niveaux consécutifs est constitué par des systèmes
de matériaux différents (cf. Figure (F.2)), le coefficient de comportement R à considérer pour
l’ensemble de la structure est le plus petit des coefficients de comportement.
r ie
Figure F.1: Exemple de systèmes contreventements différents (en plan)
lge
CA
.G
Figure F.2: Exemple contreventements différents (en élévation)
ww
/w
s:/
• 15% pour une structure en bois, avec contreventement équivalent à des voiles
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F.6 Analyse de la structure 203
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1. Le glissement des assemblages de la structure doit être pris en compte dans l’analyse.
3. Les planchers diaphragmes et toitures en bois peuvent être considérés comme rigides, dans
le modèle de structure, sans autre vérification si les deux conditions suivantes sont vérifiées :
r ie
a) les règles de détail données en § F.8 pour les diaphragmes horizontaux sont appliquées ;
b) leurs ouvertures n’affectent pas sensiblement la rigidité globale dans le plan du plancher
:
• Le rapport entre les dimensions maximales dans les deux directions principales ne
lge
dépasse pas 2.0.
• Ouvertures compactes de moins de 10 % de la surface de plancher qui ne sont pas
situées le long du périmètre.
3. Les broches, les clous lisses et les crampons ne doivent généralement pas être utilisés sans
disposition complémentaire s’opposant à leur arrachement.
4. En cas de traction perpendiculaire au fil du bois, il convient d’adopter des dispositions com-
plémentaires afin d’éviter le fendage (par exemple, plaques métalliques clouées ou plaques
de recouvrement clouées).
s:/
• le coefficient de majoration de 1.2 pour la résistance des connecteurs aux bords des
plaques ne doit pas être utilisé ;
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204 Chapter F. CONSTRUCTIONS EN BOIS
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utilisé;
• la répartition des efforts tranchants dans les diaphragmes doit être évaluée en prenant
en compte la position en plan des éléments verticaux résistant aux forces latérales.
2. Tous les bords des panneaux de voile travaillant, qui ne sont pas fixés sur des éléments
structuraux, doivent être supportés et fixés par des entretoises transversales placées entre
r ie
les poutres en bois. Des entretoises doivent, également, être prévus dans les diaphragmes
horizontaux, au-dessus des éléments verticaux résistant aux forces latérales (par exemple, les
murs).
3. La continuité des poutres, en incluant les chevêtres, doit être assurée dans les zones où les
lge
diaphragmes sont perturbés par des trémies.
4. En l’absence d’entretoises de même hauteur que les poutres, il convient que le rapport
hauteur/largeur (h/b) des poutres en bois, soit inférieur à 4.
F.9
CA
Contrôle du dimensionnement et de l’exécution
Les éléments structuraux suivants doivent être identifiés sur les plans de projet et il doit être prévu
des spécifications de contrôle particulier d’exécution pour :
• les tiges d’ancrage et tous les assemblages avec les éléments de fondation ;
• les entretoises diagonales tendues en acier utilisées pour le contreventement ;
.G
• les assemblages entre les diaphragmes horizontaux et les éléments verticaux de contrevente-
ment ;
• les assemblages entre les panneaux travaillant et l’ossature en bois dans les diaphragmes
horizontaux et verticaux.
ww
Le contrôle de l’exécution doit particulièrement porter sur les propriétés des matériaux et sur la
précision de l’exécution.
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G. DISPOSITIFS D’ISOLATION & COMPORTEMENT
lge
CA
Cette annexe informative traite de la loi de comportement des dispositifs ou unités d’isolation.
Notations
.G
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206 Chapter G. DISPOSITIFS D’ISOLATION & COMPORTEMENT
.co
F = Kn .dab (G.1)
G.A
avec: Kn = h
où:
• G: Module de cisaillement du néoprène
r ie
• A: Aire de l’unité d’isolation
• h: Hauteur totale de couches frettées
• Kn : Rigidité de l’unité d’isolation en néoprène fretté
lge
CA
b) Unité d’isolation en néoprène fretté à fort taux d’amortissement 10% ≤ ξ ≤ 20%
La loi de comportement est de type linéaire :
.G
F = Kn .ddb +C.v (G.2)
avec:
• C: Coefficient d’amortissement de l’unité d’isolation
• v: Vitesse de l’action sismique horizontale engendrée sur l’appareil d’appui Kn : Rigid-
ww
Kpe , si : F ≤ Fy
F = Kn .ddb + Kp .ddb , avec : Kp = (G.3)
Kpp , si : F > Fy
avec: Ke = Kn + Kpe
où:
ttp
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m/
G.2 Les dispositifs à comportement non-linéaire 207
Figure G.2: Loi de comportement d’un dispositif en néoprène fretté à noyau en plomb
.co
r ie
• Kp = Kn + Kpp
• Kpp représente la rigidité post élastique au cisaillement du noyau en plomb.
lge
b) Dispositif à frictions (système pendulaire glissant)
L’appui combine deux mouvements, vertical et horizontal par l’intermédiaire d’un plan
de glissement incurvé, autour d’une partie d’une sphère, de rayon Rd . L’effort vertical
combiné à l’effort horizontal sur la surface incurvée et grâce aux frottements exercés entre
les deux parties, ce mouvement engendre une dissipation d’énergie par frictions. Ce double
CA
mouvement assure, aussi, une fonction de recentrage du système sur sa position d’équilibre à
la fin du mouvement sismique.
Nsd
F = Nsd .µd .signe(v) + .ddb (G.4)
Rd
avec:
.G
• NSd : Effort vertical transmis par l‘appuis
• µd : Coefficient de frottement des deux plans de glissement
• Rd : Rayon de la Sphère
ww
Le rayon des surfaces sphériques conditionne la rigidité de l’appui, tandis que l’amortissement
est apporté par le frottement des plans de glissement.
Pour une surface de glissement plate, la loi de comportement défini par Eqn. G.4 est formulée
comme suit :
ttp
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208 Chapter G. DISPOSITIFS D’ISOLATION & COMPORTEMENT
.co
La loi de comportement est de type :
F = C.vα (G.6)
r ie
mécaniques du fluide.
lge
CA
d) Dispositifs dissipateurs d’énergie précontraints (Amortisseurs-Ressort-Précontraint)
.G
F = C.vα + F0 + Ka .ddb (G.7)
avec:
• F0 : Force précontrainte correspondant à la pression du fluide, P0 , préalablement créée
dans le réservoir
ww
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.co
r ie
H. LISTE DES SEISMES NOTABLES (depuis 1365 ...)
lge
CA
Cette annexe liste les séismes notables, dommageables ou fortement ressentis, depuis 1365 à
nos jours.
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210 Chapter H. LISTE DES SEISMES NOTABLES (depuis 1365 ...)
.co
Année Mois Jour Mag I0 Site Commentaires
1869 11 16 VIII- Biskra Plus de 30 morts et de nombreux blessés.
IX Plus de 200 maisons détruites.
1872 7 29 VII Mostaganem
1874 3 28 VII Cherchell
r ie
1876 3 23 VII El Afroun
1885 1 19 VIII N’gaous (Batna)
1885 1 30 VII M’Sila
1885 12 3 5.9 IX M’Sila
1886 7 1 VII Takitount (Kherrata)
lge
1886 9 9 VII Sour El Ghozlane 15 maisons détruites.
1887 1 8 VIII Mansourah (B.B.A) 40 Gourbis furent détruits et plusieurs
maisons d’administration furent endom-
magées.
1887 11 29 IX Kalaa des Beni Rached 20 morts et 5 blessés, 331 maisons furent
(Relizane) détruites.
1888 1 6 VIII El Afroun-Mouzaïa Nombreux dégâts
1889 5 21 VII Oran
CA Quelques maisons lézardées.
1890 7 30 VI- Relizane
VII
1891 1 15 IX Gouraya (Tipaza) Plus de 38 morts et plus de 75 maisons détru-
ites
1891 10 23 VII Ain El Hammam (Tizi
.G
Ouzou)
1901 1 13 IX Sidi Aich (Béjaia)
1903 9 23 5.5 VII Moudjebeur (Blida)
1908 3 11 VII- Blida
ww
VIII
1908 8 4 5.2 VIII Constantine
1910 6 24 6.4 X Sour El Ghozlane 81 morts
1912 8 6 5.3 VI Oued Marsa (Béjaïa)
1921 10 22 4.8 VII Ouled Nail
1922 8 25 5.1 VIII Bordj Abou El Hassen Destructeur, la localité complètement détru-
(Chlef) ite, 2 morts. Déplacement vertical d’1m ob-
servé.
/w
drées.
1929 1 11 4.5 VIII Sig (Mascara)
1931 8 15 4.9 §III Sour El Ghozlane 28 gourbis détruits
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211
.co
1935 9 19 5.1 Chetaïbi Des dégâts sont enregistrés à Herbillon
(Chetaibi)
1937 2 10 5.4 VIII Guelma
1940 9 18 5 VII Djelfa
1942 3 2 4.7 VII Ain Merdja (Chlef)
1943 4 16 5 VIII- Mansourah 6 morts, plus de 12 blessés, plus de 131
r ie
IX maisons endommagées et plus de 64 détru-
ites.
1946 2 12 6.2 VIII- Berhoum (Le mont du 246 morts. 112 blessés et un millier de
IX Hodna) maisons détruites.
1946 9 9 5.2 VII El Esnam (Bouira)
1947 4 28 4.7 V Tadjena (Chlef)
lge
1947 8 6 5.3 VIII- Oued Hamimine (Constan- Plusieurs victimes et de nombreux dégâts.
IX tine)
1948 3 13 4.9 VIII- Bou Semghoun (El 1 mort, 6 maisons détruites et de nombreuses
IX Bayadh) autres lézardées. A noter que la zone épicen-
trale est peu peuplée.
1949 2 17 4.9 VII- Kherrata 2 morts, 16 blessés et plus de 50 maisons
détruites.
1950 4 20
VIII
5.1 VI-
CA
El ghicha Aflou
VII
1953 7 5 VIII Ain Bessam
1953 8 22 4.9 VII Sour El Ghozlane
1953 8 29 5.2 IX Ras el Oued (B.B.A) 1 mort.
.G
1953 12 25 4.9 VII Bir Rabalou
1954 9 9 6.7 X El-Asnam (Chlef) 1243 morts, plus de 5000 blessés et plus de
33000 maisons détruites.
1955 5 8 4.7 VII Boucheral (Tenes) Plusieurs blessés et de nombreuses maisons
détruites.
ww
IX
1960 2 21 5 VIII Melouza (M’Sila) 47 morts et 129 blessés, plus de 600 maisons
détruites et près de 4900 sans abris.
1961 12 2 5.5 VIII Annaba Ressenti en mer.
1963 9 4 5.7 VIII Bir Hadada (Sétif) 1 mort et 100 blessés.
1965 1 1 5.5 VI M’sila 5 morts, 24 blessés et 3145 maisons détru-
s:/
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212 Chapter H. LISTE DES SEISMES NOTABLES (depuis 1365 ...)
.co
Année Mois Jour Mag I0 Site Commentaires
1971 2 5 5.9 In Amenas
1971 2 23 4.9 VII- Oued Fodda Rouina
VIII
1971 2 25 5.4 Asla (Naama)
r ie
1973 3 11 5.7 Tenes (en mer)
1973 11 24 5.1 VII- Mansourah 4 mort.et 50 blessés.
VIII
1974 6 28 5 VII Darguinah
1974 7 28 5 VII Sétif
lge
1974 11 9 4.1 VII- Kherrata
VIII
1975 7 11 5 VII- El Ouricia (Setif) 1 mort et 18 blessés.
VIII
1975 10 30 5.4 VI- Sour El Ghozlane
VII
1978 12 11 4.9 VII Mecheria
1980 10 10 7.2 X-
CA
El Asnam Plus de 3000 morts, plus 8500 blessés, 343
XI disparus et 70% des habitations détruites.
1980 12 7 5.7 VIII Oued Sly (Chlef)
1980 12 21 4.6 VII Oued Cheham (Annaba)
1981 2 14 5 VII Remka (Relizane)
.G
1981 4 19 4.8 VII Arzew (Oran)
1982 11 15 5 VII Oued Lilin (Tiaret)
1984 10 5 4.8 VIII Ain Fekroun
1985 10 27 5.7 VIII Constantine 10 morts et 300 blessés, nombreux bâtiments
et construction sont endommagées.
ww
1987 1 26 4.9 VII Bordj Bounaama (Tissem- 1 mort et plusieurs blessés. Quelques
silt) maisons gravement endommagées.
1988 10 31 5.6 VII Oued Djer Blida) Nombreux dégats,3 morts, 500 familles sin-
istrées et 5 blessés.
1989 10 29 5.9 VIII Nador (Tipaza) 35 morts, plus de 700 blessés, 50000 sans-
abris et plus de 8000 maisons complètement
ou partiellement détruites.
1994 8 18 5.9 IX Beni Chougrane (Mas- 171 morts, plus de 300 blessés et 10000 sans-
/w
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213
.co
Année Mois Jour Mag I0 Site Commentaires
2002 4 5 5 VII Constantine
r ie
2003 1 1 4.8 VII Berrouaghia (Medea)
2003 5 21 6.8 X Zemmouri (Boumerdes) 2778 morts, environ 10261 blessés, 180000
sans-abris, plus de 43500 constructions com-
plètent ou partiellement détruites.
2006 3 20 4.8 VII Laalam (Béjaia) 3 morts et d’importants dégâts.
2009 1 17 4.8 Tacheta Zegarra (Ain De-
lge
fla)
2009 3 3 4.8 M’sara (Khenchela)
2009 6 11 4.7 Relizane
2009 12 14 4.9 Asla (Naama)
2009 12 21 4.8 Chorfa (Mascara)
2010 5 14 5.2 Beni Ilemane (M’sila) 2 morts, une centaine de blessés et plus de
CA 200 habitations totalement ou partiellement
détruites.
2010 7 11 4.8 Bir Haddada (Sétif)
2010 9 27 4.5 Est Beni Haoua (Chlef)
2011 11 3 4.8 Filfila (Skikda)
2012 1 15 4.6 Tamzougha (Ain Timo-
.G
uchent)
2012 3 21 4.7 Oran
2012 3 30 4.7 Roknia (Guelma)
2012 4 5 4.8 Theniet El Anseur (B.B.A)
2012 4 25 4.6 Brira (Chlef)
ww
2013 7 17 4.8 Hammam Melouane (Bl- Dégâts à près d’un millier de constructions
ida) endommagées.
2014 8 01 5.6 VII Bouloghine (Alger) Six mort (générées par mouvement de
panique), 400 sans-abris (maisons pré-
caires).
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214 Chapter H. LISTE DES SEISMES NOTABLES (depuis 1365 ...)
.co
Année Mois Jour Mag I0 Site Commentaires
2015 02 01 4.5 Hammam-Melouane (Bl-
ida)
2015 03 15 4.5 Ras-El-Aioun (Batna)
2015 03 21 4.8 Ras-El-Aioun (Batna)
r ie
2016 02 10 4.7 Hammam-Melouane (Bl-
ida)
2016 04 10 5.0 Mihoub (Médéa)
2016 05 28 5.3 Mihoub (Médéa)
2016 11 05 4.7 Béni-Ilmane (M’sila)
lge
2016 11 18 5.0 M’ziraa (Biskra)
2016 11 18 4.5 M’ziraa (Biskra)
2017 03 05 4.6 Ain-Bouziane (Skikda)
2017 07 11 5.0 Béni-Saf (Ain-
Témouchent)
2017 08 15 4.6 El-Hassi (Batna)
2018 01 02 5.0 Oued-Djer (Blida)
2018 04 23 4.5
CA
Kheireddine (Mosta-
ganem)
2019 04 23 4.5 Kheireddine (Mosta-
ganem)
2019 07 13 4.7 Jijel (Jijel)
.G
2019 11 30 4.5 Negrine (Tebessa)
2020 01 24 4.8 El-Aouana (Jijel)
2020 07 17 4.5 Sidi-Merouane (Mila)
2020 08 07 4.9 Grarem-Gouga (Mila)
2020 08 07 4.5 Grarem-Gouga (Mila)
ww
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m/
.co
r ie
I. ACTIONS SISMIQUES & PERIODES DE RETOUR
lge
CA
Cette annexe, informative servant d’appui scientifique, permet d’éclairer les choix faits con-
cernant les valeurs caractéristiques, ou fractiles, des actions sismiques, leurs dites périodes de
retour et le risque accepté de dépassement de ces fractiles pendant la durée de vie des ouvrages.
.G
Explications et démonstrations
Formule Tret
−T
Re f
Tret (s0 ) = Ln(1−Prob(S≥s 0 )|TRe f )
ww
ou
−TL
Tret (s0 ) = Ln(1−Prob(S≥s 0 )|TL )
Simplifiée comme
−TL
Tr (S0 ) = Ln(1−P r)
Cette partie, en annexe d’appui scientifique, apporte les démonstrations et explications faisant le
lien entre la théorie et les choix pour l’ingénierie :
• Période d’observation ou d’enregistrement des fluctuations des charges variables S, TRe f , dite
aussi "Période de référence". Elle est aussi notée, T0 dans l’illustration en Figure I.2.
s:/
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m/
216 Chapter I. ACTIONS SISMIQUES & PERIODES DE RETOUR
R Objectifs:
Pour toute action variable sismique ou autre, notée S, considérée comme variable aléatoire,
.co
on suppose que l’on dispose des enregistrements dans le temps, menant à la représentation
schématique illustrée en Figure (I.2).
Hypothèses simplificatrices
Les actions sismiques, S, étant des processus stochastiques (variation dans l’espace et dans le
temps), il convient, pour les besoins de l’ingénierie, d’en faire une transformation simplifiée,
permettant de la considérer comme une valeur aléatoire (considérée comme étant indépendante
r ie
du temps) et en identifier la distribution probabiliste, fS (.).
A cet effet, on adopte plusieurs hypothèses, en subdivisant la durée d’observation total T0 :
1. en n intervalles élementaires ∆T1 , ∆T2 , ..., ∆Ti , ...∆Tn ,
2. en admettant que, dans chacun des intervalles élémentaires, la distribution probabiliste
reste la même ∀∆Ti avec i ∈ [1..n]
3. d’un intervalle à un autre, en admettant que les valeurs dans chacun des intervalles
lge
élémentaires ∆Ti et ∆T j , ∀i ̸= j, sont statistiquement indépendantes d’un intervalle à
l’autre.
Démonstration:
Soit l’évènement:
n
\
E= Ei (I.4)
i=1
Soit:
n
1 − Prob(S ≥ s0 |T0 ) = (∏(1 − Prob(S ≥ |∆Ti ))) =⇒ 1 − Prob(S ≥ s0 |T0 ) = (1 − Prob(S ≥ |∆T ))n
i=1
(I.6)
s:/
Soit donc:
ttp
n.∆T 1.∆T
= (I.8)
1 − Prob(S ≥ s0 |[T0 =n.∆T ] 1 − Prob(S ≥ s0 |[∆T =1.∆T ] )
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I.1 Accélération de zone: valeurs caractéristiques 217
Puisque Tre f = n.∆T , on aboutit ainsi à une grandeur constante et indépendante du nombre
i.∆T
d’intervalles considérés, (i.e. 1−Prob(S≥s , ∀i avec i=1 à n). Cette grandeur indépen-
.co
| 0 [T0 =i.∆T ]
dante du nombre d’années d’observation est appelée, par convention, la période de retour [de
même unité que Tre f ] du niveau S0 de la charge variable S:
Tre f
TRet (S0 ) = − (I.9)
1 − Prob(S ≥ s0 |Tre f )
r ie
A retenir: Formule Tret
−Tre f
Tret (s0 ) = Ln(1−Prob(S≥s0 )|TRe f )
lge
Tre f = 50 ans
s0 = S90% : fractile 90% soit Prob(S ≥ s90% |Tre f ) = 0.1
−Tre f
Tret (s0 ) = Ln(1−Prob(S≥s 0 )|T ) =⇒ Tret (S90% |Tre f ) = 475ans
Re f
Nota: il est important de noter que P(S ≥ S90% |Tret ) =
0.63 et non pas 1 si le niveau S90% s’il devait être systématiquement atteint à chaque intervalle Tret
CA
Figure I.1: Demonstration : Discrétisation en intervalles élémentaires statistiquement indépendants
.G
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218 Chapter I. ACTIONS SISMIQUES & PERIODES DE RETOUR
Figure I.3: Demonstration : Evolution de la probabilité d’occurrence du niveau de charge (S0 ) vs.
temps (t)
.co
r ie
lge
CA
I.2 Coefficient d’importance vs. périodes de retour
Avec le paramètre de sismicité locale, k = 2.7, et les coefficients d’importance, I, donnés dans le
Tableau (3.10), les périodes de retour correspondantes et les valeurs des coefficients réducteurs νA
.G
sont fournis par le Tableau (I.1).
Table I.1: Coefficients d’importance et coefficient réducteurs selon les groupes d’importance
/w
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ttp
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m/
.co
r ie
J. INTRODUCTION AU CALCUL CAPACITAIRE
lge
CA
Cette annexe, informative, expose les principes de la méthode dite "Pushover" (Poussée Progressive)
qui est une procédure statique non linéaire .
Les principes de base et les exigences de la méthode "Pushover" sont multiples, i.e. :
• Il convient de justifier, convenablement, les analyses non linéaires en ce qui concerne la
sollicitation sismique d’entrée, le modèle constitutif utilisé, la méthode d’interprétation des
résultats de l’analyse et les prescriptions à respecter.
ww
• Le modèle mathématique de la structure, utilisé pour l’analyse élastique, doit tenir compte
de la résistance des éléments structuraux et de leur comportement post-élastique.
• Dans une analyse statique non linéaire, la structure est soumise à des charges gravitaires et
des forces horizontales progressivement croissantes, avec une distribution invariable sur toute
la hauteur, jusqu’à atteindre une valeur cible prédéterminé du déplacement.
• La distribution des forces et le déplacement cible sont fondés sur l’hypothèse de la réponse
contrôlée par le mode fondamental, tandis que la forme modale (pour ce mode fondamental)
/w
reste invariable dans le domaine inélastique. Il existe des méthodes multimodes, dans
lesquelles plusieurs analyses "Pushover" sont effectuées avec différentes distributions de
force et plusieurs modèles équivalent à 1DDL sont établis.
• L’analyse statique non linéaire « Pushover » peut être appliquée pour vérifier ou évaluer la
performance des structures.
s:/
• L’analyse peut être effectuée à l’aide de deux modèles plans, un pour chacune des deux
direction horizontale. La précision du modèle est tributaire des critères de régularité (§3.7.1).
Les bâtiments qui ne respectent pas ces critères doivent alors être analysés à l’aide d’un
modèle spatial. Le mécanisme plastique doit être déterminé pour les deux distributions
de charges latérales appliquées. Les mécanismes plastiques doivent être conformes aux
mécanismes sur lesquels se fonde le coefficient de comportement R dans le calcul.
ttp
• Dans l’analyse statique non linéaire, les déplacements sont ceux obtenus directement par
l’analyse, sans modification.
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220 Chapter J. INTRODUCTION AU CALCUL CAPACITAIRE
.co
J.2 Procédure statique non linéaire (Pushover)
J.2.1 Charge latérale et courbe de capacité
La force latérale, normalisée dans la direction considérée appliquée au plancher ”i” (ou noeud ”i”
dans la représentation en modèle "brochette"), de ce modèle de charge est définie par Eqn. (J.1):
r ie
Fi = mi .φi (J.1)
avec:
• mi : masse du nœud ”i”.
lge
• φ : mode de vibration qui correspond à la plus grande valeur de la masse modale effective
pour la direction d’action considérée.
• φi : valeur du déplacement du mode φ au nœud ”i” dans la direction considérée de l’action
sismique.
La masse d’un système équivalent à un seul degré de liberté, m∗ , est déterminée comme suit :
m∗ = ∑ mi .φi = ∑ Fi (J.2)
ttp
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m/
J.2 Procédure statique non linéaire (Pushover) 221
.co
m∗ ∑ Fi
Γ= 2
= 2 (J.3)
∑ mi .φi ∑( Fmi i )
r ie
Vb
F∗ = (J.4)
Γ
dn
d∗ = (J.5)
lge
Γ
où: Vb et dn sont respectivement l’effort tranchant à la base et le déplacement du noeud de
contrôle du système à N DDL.
r
∗ m∗
T = 2π (J.6)
k∗
.G
Fy∗
où : k∗ = dy∗ est la rigidité élastique du système équivalent à 1 DDL.
L’effort plastique Fy∗ , qui représente également la résistance ultime du système idéalisé, est égal
à l’effort tranchant à la base à la formation du mécanisme plastique.
ww
Em∗
dy∗ = 2(dm∗ − ) (J.7)
Fy∗
où:
• Em∗ est l’énergie de déformation réelle jusqu’à la formation du mécanisme plastique.
/w
Sae µ
Sa = et Sd = .Sde (J.8)
Rµ Rµ
ttp
Sae (T, ξ )
Sa (T, ξ ) = (J.9)
Rµ
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222 Chapter J. INTRODUCTION AU CALCUL CAPACITAIRE
.co
r ie
T2
lge
Sde (T, ξ ) =
4.π 2
.Sae (T, ξ )
CA (J.10)
où :
• ξ : valeur d’amortissement visqueux fixée à 5%.
• Sae (T, ξ )
.G
µ µ T2 T2
Sd (T, ξ ) = .Sde (T, ξ ) = . .S ae (T, ξ ) = µ. .Sa (T, ξ ) (J.11)
Rµ Rµ 4.π 2 4.π 2
avec:
• Sa (T, ξ ) : Accélération inélastique
• Sd (T, ξ ) : Déplacement inélastique
• µ : Facteur de ductilité
• Rµ : Facteur de réduction donné par :
/w
T
(µ − 1). T2 + 1 : si T < T2
Rµ = (J.12)
µ: si T ≥ T2
et:
s:/
Le déplacement cible de la structure avec une période T ∗ et un comportement élastique illimité, est
donné par :
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m/
J.2 Procédure statique non linéaire (Pushover) 223
Figure J.3: Spectre inélastique en format ADRS (accélération spectrale – déplacement spectral)
.co
r ie
lge
CA
T∗ 2
det∗ = Se (T ∗ )[ ] (J.13)
2.π
où: Se (T ∗ ) est le spectre de réponse en accélération à la période T ∗ .
Pour la détermination du déplacement cible dt∗ des structures, dans le domaine des périodes
.G
courtes et des structures dans les domaines des périodes moyennes et longues, il convient d’utiliser
différentes expressions, comme indiqué ci-dessous. La période limite, entre les domaines des
périodes courtes et des périodes moyennes, est T2 (cf. § 3.3.1).
T2 représente la limite supérieure des périodes correspondant au palier d’accélération spectrale
ww
constante.
• Domaine des périodes courtes: T ∗ < T2
F∗
1. Si my∗ ≥ Se (T ∗ ): la réponse est élastique soit donc
det∗ T2
[dt∗ = .(1 + (Rµ − 1). ∗ )] ≥ det∗ (J.15)
Rµ T
où:
Rµ est le rapport entre l’accélération Se (T ∗ ) dans la structure ayant un comportement élastique
s:/
illimité et l’accélération Fy∗ /m∗ dans la structure avec une résistance limitée, i.e.
Se (T ∗ ).m∗
Rµ = (J.16)
Fy∗
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m/
224 Chapter J. INTRODUCTION AU CALCUL CAPACITAIRE
.co
figures sont présentées dans des axes accélération/déplacement. La période T ∗ est représentée
par la droite radiale partant de l’origine du système de coordonnées jusqu’au point du spectre
de réponse élastique défini par les coordonnées d ∗ = Se (T ∗ ).(T ∗ /2π)2 et Se (T ∗ ).
r ie
lge
CA
.G
J.2.5 Détermination du déplacement cible pour le système à N DDL
Le déplacement cible du système à N DDL est donné par :
dt = Γ.dt∗ (J.18)
ww
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