Corrige CB1 PH1 Maths Ensp - Iut 2024 - Das

INSTITUT INTELLIGENTSIA CORPORATION | Agrément N°073/MINEFOP/SG/DFOP/SDGSF7SACD DU 13 MARS 2017 | DIRECTION ACADEMIE – SCIENTIFIQUE
EPREUVE DE MATHEMATIQUES
PHASE I SEMAINE 1 SAMEDI 08 JUIN 2024 BAREME : 20 POINTS DUREE : 03 H 00

CORRIGE HARMONISE NATIONAL – CONCOURS BLANC N° 1
FORMATION : ENSP – IUT – LINAFI – PREPA VOGT

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES
EXERCICE 1 ( 7pts )
1) On considère l’énoncé ( E ) : si 𝑓 est injective alors 𝐶𝑎𝑟𝑑( 𝐴 ) ≤ 𝐶𝑎𝑟𝑑 ( 𝐵 )

a)
0,5*3 = 1,5pts
Réciproque ( R ) de ( E ) Contraposée (C ) de ( E ) Négation ( N ) de ( E )
Si 𝐶𝑎𝑟𝑑( 𝐴 ) ≤ 𝐶𝑎𝑟𝑑 ( 𝐵 ) Si 𝑪𝒂𝒓𝒅( 𝑨 ) > 𝑪𝒂𝒓𝒅 ( 𝑩 ) 𝑓 est injective et

alors 𝑓 est injective alors 𝒇 n’est pas injective 𝐶𝑎𝑟𝑑( 𝐴 ) > 𝐶𝑎𝑟𝑑 ( 𝐵 )
b). parmi les 04 énoncés, les théorèmes sont : (𝑬 ) 𝒆𝒕 ( 𝑪 ) (car on peut les demontrer ) 0,5pt
c). donnons un contre-exemple de ( R ) et ( N )
* Contre-exemple de ( R ) 0,5pt
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Soit la fonction 𝑓 definie par : 𝑓 : {1; 2; 3; 4} → {1; 2; 3; 4}
𝑛
𝑛 ↦ 𝐸( )
2
On a 𝐶𝑎𝑟𝑑( {1; 2; 3; 4} ) ≤ 𝐶𝑎𝑟𝑑 ( {1; 2; 3; 4} ) mais 𝑓 est non injective car 2 ≠ 3 et 𝑓 (2) =
𝑓 (3) = 1
 Contre-exemple de ( N ) 0,5pt
Soit 𝐴 = {1} et 𝐵 = {1; 2}

Soit la fonction 𝑓 definie par : 𝑓 : 𝐴 → 𝐵 définie par 𝑓 (1) = 1.
𝑓 est injective mais 𝐶𝑎𝑟𝑑( 𝐴 ) < 𝐶𝑎𝑟𝑑 ( 𝐵 )
(−1)k−1 1
2) Montrons par récurrence que Pour tout n ∈ ℕ∗ , ∑2n
k=1 = ∑nk=1 n+k 1pt
k
(−1) k−1 1
On note 𝐻𝑛 = ∑2n
k=1 = ∑nk=1
k n+k
Pour 𝒏 = 𝟏
(−1)k−1 (−1)0 (−1)1 1 1 1
∑2k=1 = + = 2 = 1+1 = ∑1k=1 n+k Donc 𝐻1 est vérifiée.
k 1 1
On suppose qu’il existe un entier strictement positif tel que 𝐻𝑛 soit vérifiée.
2n+2 2n
(−1)k−1 (−1)k−1 (−1)2𝑛 (−1)2𝑛+1
∑ =∑ + +
k k 2𝑛 + 1 2𝑛 + 2
k=1 k=1
1 1 1
= ∑nk=1 n+k + 2𝑛+1 − 2𝑛+2 par hypothése
1 1 1 1
= 𝑛+1 + ∑nk=1 n+k + 𝑛+(𝑛+1) − 2𝑛+2
1 1 1
= ∑n+1 n+2
k=1 n+k + 𝑛+(𝑛+2) = ∑k=1 n+k

(−1)k−1 1
Puisque en posant 𝑝 = 𝑘 − 1 ∑2n+2
k=1 = ∑n+1
k=1 n+k On a donc prouvé 𝐻𝑛+1
k
(−1)k−1 1
Par récurrence sur 𝑛, on a établi que Pour tout n ∈ ℕ∗ , ∑2n
k=1 = ∑nk=1 n+k
k
3) Trouvons les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐

𝑥2 𝑎 𝑏 𝑐
On cherche 𝑎, 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ tel que 𝑥 4 −1 = 1+𝑥 2 + 1+𝑥 + 1−𝑥
En multipliant cette égalité successivement par 1 + 𝑥 puis 1 − 𝑥 et en remplaçant 𝑥 par -1 puis par 1, on aura
1 1 1
𝑏 = − 4 et 𝑐 = 4. En remplaçant 𝑥 par 0 dans l’égalité, on aura = 2 . Donc on a
1 1 1
𝑎 = 2; 𝑏 = −4; 𝑐 = 4 0,25*3 = 0,75pt
𝑥6
 Calculons 𝐹(𝑥) = ∫ 𝑥 4 −1 𝑑𝑥
𝑥6 𝑥2
On a : 𝐹(𝑥) = ∫ 4 𝑑𝑥 = ∫ (𝑥 2 + 4 ) 𝑑𝑥
𝑥 −1 𝑥 −1
1 1 1
−
= ∫ 𝑥 2 𝑑𝑥 + ∫ ( 2 2 + 4 + 4 ) 𝑑𝑥
1+𝑥 1+𝑥 1−𝑥
1 3 1 1 1 1 1 1
= 𝑥 + ∫( × − × + × ) 𝑑𝑥
3 2 1 + 𝑥2 4 1 + 𝑥 4 1 − 𝑥
1 1 1 1
= 𝑥 3 + arctan(𝑥) − ln(1 + 𝑥) + ln(𝑥 − 1) + 𝐶
3 2 4 4
1 1 1 𝑥−1
𝐹(𝑥) = 3 𝑥 3 + 2 arctan(𝑥) + 4 ln |𝑥+1| + 𝐶; (𝐶 ∈ ℝ) 0,5pt
4) Calculons 𝐼.
1 1 1 1 1
1 − 4𝑥 + 2𝑥 2 1 2𝑥 − 𝑥 2 1
𝐼=∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 − 2 ∫ 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑥 − 2 ∫ √2𝑥 − 𝑥 2 𝑑𝑥
0 √2𝑥 − 𝑥 2 0 √2𝑥 − 𝑥
2
0 √2𝑥 − 𝑥
2
0 √1 − (𝑥 − 1)2 0
Posons 𝑠𝑖𝑛𝑢 = 𝑥 − 1 𝑑𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝑢𝑑𝑢
Ainsi

1 1 0 0
1 𝑐𝑜𝑠𝑢
𝐼=∫ 𝑑𝑥 − 2 ∫ √2𝑥 − 𝑥 2 𝑑𝑥 = ∫ 𝑑𝑢 − 2 ∫ √𝑐𝑜𝑠²𝑢. 𝑐𝑜𝑠𝑢 𝑑𝑢
𝜋 𝜋
0 √1 − (𝑥 − 1)2 0 − √𝑐𝑜𝑠²𝑢
2
−
2
0 0 𝜋 𝜋
= ∫−𝜋 𝑑𝑢 − 2 ∫−𝜋 𝑐𝑜𝑠²𝑢 𝑑𝑢 = 2 − 2 ( 4 ) = 0 0,25pt
2 2
5) Il est aisé de voir que l’on a 𝑈𝑛 > 0 et 𝑉𝑛 > 0 et que 𝑈𝑛 < 𝑉𝑛 pour tout 𝑛.
Il est aussi aisé de vérifier que (𝑈𝑛 ) et (𝑉𝑛 ) sont strictement décroissantes
U2n
On a 𝑈0 > 0 et 𝑉0 > 0. Il est immédiat que, si 𝑈𝑛 > 0 et 𝑉𝑛 > 0 alors, avec Un+1 = U et
n +Vn
V2n
Vn+1 = U , il vient 𝑈𝑛+1 > 0 et 𝑉𝑛+1 > 0. En conclusion 𝑈𝑛 > 0 et 𝑉𝑛 > 0 pour tout 𝑛.
n +Vn
V2 −U2
Pour tout n ∈ ℕ, on a Vn+1 − Un+1 = Un +Vn = Vn − Un , ce qui montre que la suite( Vn − Un ) est constante. D’où
n n
Pour tout n ∈ ℕ, Vn = Un + 𝑏 − 𝑎, et en particulier, a < b donne 𝑈𝑛 < 𝑉𝑛 .
U2 U V
On a Un+1 − Un = U +V n
− Un = − U n+Vn d’où la stricte décroissance de (Un ).
n n n n
La relation Vn = Un + 𝑏 − 𝑎 montre qu’il est alors de même pour (Vn ).
Décroissantes et minorées (par 0), les deux suites sont convergentes. 0,5pt
Déterminons leurs limites.
U2n 1 1
Avec 𝑈𝑛 < 𝑉𝑛 et Un+1 = U , il vient que 𝑈𝑛+1 < 2 𝑈𝑛 d’où pour tout 𝑛, 𝑈𝑛 < 2𝑛 𝑈0
n +Vn
𝑎
Alors 0 < 𝑈𝑛 < 2𝑛 donne 𝐿𝑖𝑚𝑈𝑛 = 0. 0,5pt
Et ensuite, Vn = Un + 𝑏 − 𝑎 donne 𝐿𝑖𝑚𝑉𝑛 = 𝑏 − 𝑎 0,5pt
𝐤
Déduisons-en, pour 𝟎 < 𝐱 < 𝟏, la limite de ∏𝐧𝐤=𝟎 (𝟏 + 𝐱 𝟐 )
𝑛 𝑛
Un+1 U2n Un 𝑈0 2 𝑎 2
On a Pour tout n ∈ ℕ = et il s’ensuit = (𝑉 ) = (𝑏 )
Vn+1 V2n Vn 0
𝑎
Avec 0 < a < b, on pose 𝑥 = 𝑏 et on a 0 < x < 1
U 𝑛 k U
Alors 1 + Vn = 1 + 𝑥 2 , et 𝑃𝑛 = ∏nk=0 (1 + x 2 ) se lit aussi 𝑃𝑛 = ∏nk=0 (1 + Vk )
n k
U Uk +Vk Uk +Vk Vk V0
Notons que l’on a 1 + Vk = = Vk =V et il s’ensuit que 𝑃𝑛 = V
k Vk V2k k+1 n+1
𝑏 1 1
Avec 𝐿𝑖𝑚𝑉𝑛 = 𝑏 − 𝑎, il vient que 𝐿𝑖𝑚𝑃𝑛 = 𝑏−𝑎 =
1−
𝑎 et finalement 𝐿𝑖𝑚𝑃𝑛 = 1−𝑥 0,5pt
𝑏
EXERCICE 2 (3 pts)
1)
a) Calculons 𝑑2 , 𝑑3 , 𝑑4 , 𝑑5 1pt
)
𝑑2 = 1(𝑑1 + 𝑑𝑜 = 1.
𝑑3 = 2(𝑑2 + 𝑑1 ) = 2.
𝑑4 = 3(𝑑3 + 𝑑2 ) = 9.
𝑑5 = 4(𝑑4 + 𝑑3 ) = 44.
b) Montrons par récurrence sur tout 𝑛 que 𝑑𝑛+1 = (𝑛 + 1)𝑑𝑛 + (−1)𝑛+1 0,5pt
Soit 𝑃𝑛 la proposition définie sur ℕ par 𝑑𝑛+1 = (𝑛 + 1)𝑑𝑛 + (−1) 𝑛+1
 Montrons 𝑃𝑜 est vraie

𝑑1 = 1(1) + (−1)1 = 1 × 𝑑𝑜 + (−1)1. Donc 𝑃𝑜 est vrai
 Supposons 𝑃𝑘 est vraie et montrons que 𝑃𝑘+1 est aussi vraie 𝑘 ≤ 𝑛
1
On a 𝑑𝑘+2 = (𝑘 + 1)(𝑑𝑘+1 + 𝑘) = (𝑘 + 1)(𝑑𝑘+1 + (𝑑𝑘+1 − (−1)𝑘+1 ) (hypothèse de récurrence)
𝑘+1
𝑘+1
Donc on a 𝑑𝑘+2 = 𝑘+1 ((𝑘 + 1)𝑑𝑘+1 + 𝑑𝑘+1 + (−1)𝑘+2
) = (𝑘 + 2)𝑑𝑘+2 + (−1)𝑘+2
𝑑𝑘+2 = (𝑘 + 2)𝑑𝑘+2 + (−1)𝑘+2 .
Donc 𝑃𝑘+1 est vraie. On conclut que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑑𝑛+1 = (𝑛 + 1)𝑑𝑛 + (−1)𝑛+1
2)
a) Calculons 𝐼𝑜 0,25pt
1
𝑛
𝐼𝑜 = ∫ 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = [𝑒 𝑡 ]10 = 𝑒 − 1
0! 0
 Trouvons une relation entre 𝐼𝑛 et 𝐼𝑛+1 0,25pt

1
1
𝐼𝑛+1 = ∫ 𝑡 𝑛+1 𝑒 𝑡 𝑑𝑡. Posons 𝑢′ = 𝑒 𝑡 ⇒ 𝑢 = 𝑒 𝑡 ; 𝑣 = 𝑡 𝑛+1 ⇒ 𝑣 ′ = (𝑛 + 1)𝑡 𝑛
(𝑛 + 1)! 0
1
1 𝑛+1 𝑒 1 1
⇒ 𝐼𝑛+1 = [𝑡 𝑛+1 𝑒 𝑡 ]10 − ∫ 𝑡 𝑛 𝑒 𝑡 𝑑𝑡 = − ∫ 𝑡 𝑛 𝑒 𝑡 𝑑𝑡
(𝑛 + 1)! (𝑛 + 1)! 0 (𝑛 + 1)! 𝑛! 0
𝑒
𝐼𝑛+1 = − 𝐼𝑛
(𝑛 + 1)!
b) Déduisons que pour tout ∈ ℕ, 𝑒𝑑𝑛+1 = 𝑛! (1 + (−1)𝑛 𝐼𝑛 ) 0,25pt
PREMIIERE METHODE
Soit 𝑄𝑛 la proposition pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑒𝑑𝑛 = 𝑛 ! (1 + (−1)𝑛 𝐼𝑛 )
 Montrons que 𝑄𝑜 est vraie
𝑒𝑑𝑜 = 2 et 0! (1 + (−1)𝐼𝑜 ) = 1 + 𝑒 − 1 = 𝑒. Donc 𝑄𝑜 est vraie
 Supposons 𝑄𝑘 est vraie et montrons que 𝑄𝑘+1 est aussi vraie (𝑘 ≤ 𝑛)
On a 𝑄𝑘+1 = (𝑘 + 1)𝑑𝑘 + (−1)𝑘+1 d’après la question 1.b)
Ainsi, 𝑒𝑑𝑘+1 = (𝑘 + 1)(𝑒𝑑𝑘 ) + (−1)𝑘+1 𝑒
Donc 𝑒𝑑𝑘+1 = (𝑘 + 1)[𝑘 ! (1 + (−1)𝑘 𝐼𝑘 ] + (−1)𝑘+1 𝑒 par l’hypothèse de récurrence
= (𝑘 + 1)𝑘! (1 + (−1)𝑘 𝐼𝑘 ) + (−1)𝑘+1 𝑒
𝑒 𝑒
(𝑘 + 1)! (1 + (−1)𝑘 − 𝐼𝑘+1 ) + (−1)𝑘+1 𝑒 car 𝐼𝑘+1 = − 𝐼𝑘
(𝑘 + 1)! (𝑘 + 1)!
= (𝑘 + 1)! (1 + (−1)𝑘 (−1)𝐼𝑘+1 ) + (−1)𝑘 𝑒 − (−1)𝑘 𝑒
𝑒𝑑𝑘+1 = (𝑘 + 1) ! (1 + (−1)𝑘+1 𝐼𝑘+1
Donc 𝑄𝑘+1 est vraie, on conclut que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑒𝑑𝑛 = 𝑛 ! (1 + (−1)𝑛 𝐼𝑛 )
DEUXIEME METHODE
𝑒
D’après ce qui précede, 𝐼𝑘+1 + 𝐼𝑘 = (𝑘+1)! Pour tout 0 ≤ 𝑘 ≤ 𝑛 − 1
(−1)𝑘+1
Donc (−1)𝑘+1 𝐼𝑘+1 − (−1)𝑘 𝐼𝑘 = 𝑒 (𝑘+1)!
(−1)𝑘+1
Donc ∑𝑛−1
0 (−1)
𝑘+1
𝐼𝑘+1 − ∑𝑛−1 𝑘
0 (−1) 𝐼𝑘 = 𝑒 ∑𝑛−1
0 (𝑘+1)!

(−1)𝑘
Donc (−1)𝑛 𝐼𝑛 − 𝐼0 = 𝑒 ∑𝑛1 𝑘!
𝑛 (−1)𝑘
Donc (−1)𝑛 𝐼𝑛 + 1 = 𝑒 ∑1 𝑘! +𝑒
(−1)𝑘
Donc (−1)𝑛 𝐼𝑛 + 1 = 𝑒 ∑𝑛0 (1)
𝑘!
De plus 𝑑𝑛+1 = (𝑛 + 1)𝑑𝑛 + (−1)𝑛+1

𝑑 𝑑𝑛 (−1)𝑛+1
Donc (𝑛+1)!
𝑛+1
− = (𝑛+1)!
𝑛!
𝑑𝑘+1 𝑑𝑘 (−1)𝑘+1
Donc (𝑘+1)!
− = (𝑘+1)!
Pour tout 0 ≤ 𝑘 ≤ 𝑛 − 1
𝑘!
𝑑 𝑑 (−1)𝑘+1
Donc ∑𝑛−1
0
𝑘+1
(𝑘+1)!
− ∑𝑛−1
0
𝑘
= ∑𝑛−1
0 (𝑘+1)!
𝑘!
𝑑 𝑑𝑘 (−1) 𝑘
Donc ∑𝑛1 𝑘 − ∑𝑛−1
0 = ∑𝑛1
𝑘! 𝑘! 𝑘!
𝑑𝑛 𝑛 (−1)𝑘
Donc − 𝑑𝑜 = ∑1 𝑘!
𝑛!
𝑑𝑛 (−1)𝑘
Donc = ∑𝑛0 𝑘! Car 𝑑𝑜 = 1 (2)
𝑛!
𝑑𝑛
Donc (−1)𝑛 𝐼𝑛 + 1 = 𝑒 𝑛!
Donc 𝒆𝒅𝒏 = 𝒏 ! (𝟏 + (−𝟏)𝒏 𝑰𝒏 ) d’après (1) et (2)
𝑛! 1
c) Montrons alors que pour tout 𝑛 ∈ ℕ, |𝑑𝑛 − 𝑒 | ≤ 𝑛+1 0,25pt
On a 𝑒𝑑𝑛 = 𝑛 ! (1 + (−1)𝑛 𝐼𝑛 )
𝑛! 𝑛!
⇒ 𝑒𝑑𝑛 − 𝑛! = 𝑛! (−1)𝑛 𝐼𝑛 ⇒ 𝑒 (𝑑𝑛 − ) = 𝑛! (−1)𝑛 𝐼𝑛 ⇒ 𝑒 |𝑑𝑛 − | = 𝑛! 𝐼𝑛
𝑒 𝑒
𝑛! 𝑛!
⇒ |𝑑𝑛 − | = 𝐼𝑛
𝑒 𝑒
𝑛! 1
Par ailleurs, 𝑒 𝐼𝑛 = ∫0 𝑡 𝑛 𝑒 𝑡−1 𝑑𝑡. Pour 𝑡 ∈ [0,2] ⇔ −1 ≤ 𝑡 ≤ 2 ⇔ 𝑡 − 1 ≤ 1 ⇔ 𝑒 𝑡−1 ≤ 1 (par croissance de
l’exponentielle)
1 1 1 1 1 𝑛! 1
Donc 𝑡 𝑛 𝑒 𝑡−1 ≤ 𝑡 𝑛 ⇒ ∫0 𝑡 𝑛 𝑒 𝑡−1 𝑑𝑡 ≤ ∫0 𝑡 𝑛 𝑑𝑡 = 𝑛+1 ⇒ ∫0 𝑡 𝑛 𝑒 𝑡−1 𝑑𝑡 ≤ 𝑛+1 ⇔ 𝐼𝑛 ≤ 𝑛+1
𝑒
𝑛! 1
Ainsi, |𝑑𝑛 − | ≤
𝑒 𝑛+1
d) Vérifions que cette dernière égalité détermine parfaitement 𝑑𝑛 pour 𝑛 ≥ 2, puis retrouvons la valeur de 𝑑5
et calculons 𝑑10
𝑛! 1 1
Pour 𝑛 ≥ 2, |𝑑𝑛 − 𝑒 | ≤ 𝑛+1 ≤ 3. Comme pour tout 𝑛 ∈ ℕ, 𝑑𝑛 ∈ ℕ, on conclut que 𝑑𝑛 est l’unique entier
𝑛! 1 𝑛! 1
compris entre 𝑒 − 𝑛+1 et 𝑒 + 𝑛+1. Du fait qu’on puisse le déterminer de façon unique, on conclut que 𝑑𝑛 est
parfaitement déterminable pour 𝑛 ≥ 2
5! 1 5! 1
 Ainsi, 𝑑5 est l’entier compris entre − 6 et + 6, c’est-à-dire 43,97 < 𝑑5 < 44,31. Donc 𝑑5 = 44
𝑒 𝑒
0,25pt
10! 1 10! 1
 De même, 𝑒 − 11 < 𝑑10 < 𝑒 + 11 ⇔ 1 334 960,825 < 𝑑10 < 1 334 961,007
Donc 𝑑10 = 1 334 961 0,25pt
EXERCICE 3 (3pts )
1
1) On considère la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) = ; (𝑎 ; 𝑏) ∈ ℝ∗ × ℝ
𝑎𝑥+𝑏
𝑛!
Démontrer que pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ et pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔(𝑛) (𝑥) = (−𝑎)𝑛 (𝑎𝑥+𝑏)𝑛+1
Soit 𝑃𝑛 la proposition définie « pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ et pour tout
𝑛!
𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔(𝑛) (𝑥) = (−𝑎)𝑛 𝑛+1
» ; démontrons-la par récurrence.
(𝑎𝑥+𝑏)
 Montrons que 𝑃1 est vraie
𝑏 𝑎 1!
Pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 (ℝ − {− }) , 𝑔 est dérivable et on a 𝑔′ (𝑥) = − (𝑎𝑥+𝑏)2 = (−𝑎)1 (𝑎𝑥+𝑏)1+1. Donc
𝑎
𝑃1 est vraie.

 Supposons 𝑃𝑘 vraie et montrons que 𝑃𝑘+1 l’est aussi, c’est-à-dire ,
(𝑘+1)!
𝑔(𝑘+1) (𝑥) = (−𝑎)𝑘+1 (𝑎𝑥+𝑏)𝑘+2 1≤𝑘≤𝑛
On a , 𝑔 est (𝑘 + 1) fois dérivable sur 𝐷𝑔 comme quotient de fonctions (𝑘 + 1)fois dérivables sur
𝐷𝑔 et pour tout 𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , on a
′ ′
(𝑘+1) (𝑘)
′
𝑘
𝑘! 𝑘
1
𝑔 (𝑥) = (𝑔 (𝑥)) = ((−𝑎) ) = (−𝑎) 𝑘! ( )
(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑘+1 (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑘+1
𝑘
(−(𝑘 + 1)𝑎(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑘 ) (−𝑎)𝑘 𝑘! (−𝑎)(𝑘 + 1) 𝑘+1
(𝑘 + 1)!
= (−𝑎) 𝑘! = = (−𝑎)
(𝑎𝑥 + 𝑏)2𝑘+2 (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑘+2 (𝑎𝑥 + 𝑏)𝑘+2
(𝑘 + 1)!
𝑔(𝑘+1) (𝑥) = (−𝑎)𝑘+1
(𝑎𝑥 + 𝑏)𝑘+2
Donc 𝑃𝑘+1 est vraie. D’où pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ et pour tout
𝑛!
𝑥 ∈ 𝐷𝑔 , 𝑔(𝑛) (𝑥) = (−𝑎)𝑛 𝑛+1
(𝑎𝑥+𝑏)
0,5pt
1
2) On considère la fonction 𝑓(𝑥) =
1+𝑥 2
𝑢 𝑣
Trouvons 𝛼, 𝛽, 𝑢, 𝑣 ∈ ℂ tels que 𝑓(𝑥) = +
𝑥−𝛼 𝑥−𝛽
On a pour 𝑥 ∈ ℂ − {−𝑖 ; 𝑖}
1 1 1 1 (𝑥 + 𝑖) − (𝑥 − 𝑖)
𝑓(𝑥) = = 𝑓(𝑥) = = =
1 + 𝑥2 𝑥 2 − (𝑖)2 (𝑥 − 𝑖)(𝑥 + 𝑖) 2𝑖 (𝑥 − 𝑖)(𝑥 + 𝑖)
𝑖 𝑖
𝑖 1 1 −
𝑓(𝑥) = − ( − )= 2 + 2
2 𝑥−𝑖 𝑥+𝑖 𝑥−𝑖 𝑥+𝑖
𝑖 𝑖
Par identification, on a 𝛼 = 𝑖, 𝛽 = −𝑖, 𝑢 = − , 𝑣 = 1pt
2 2
3) Déduisons en l’expression de 𝑓 (𝑛) (𝑥)
𝑖 1 𝑖 1
On a 𝑓(𝑥) = − + . D’après la question 1), pour tout 𝑛 ∈ ℕ∗ et pour tout 𝑥 ∈ ℂ −
2 𝑥−𝑖 2 𝑥+𝑖
{−𝑖 ; 𝑖}, on a

𝑖 𝑛! 𝑖 𝑛!
𝑓 (𝑛) (𝑥) = (− ) (−1)𝑛 + ( ) (−1) 𝑛
2 (𝑥 − 𝑖)𝑛+1 2 (𝑥 + 𝑖)𝑛+1
𝑖 1 1
𝑓 (𝑛) (𝑥) = ( ) (−1)𝑛 𝑛! (− + )
2 (𝑥 − 𝑖)𝑛+1 (𝑥 + 𝑖)𝑛+1
1 𝑛
(𝑥 − 𝑖)𝑛+1 − (𝑥 + 𝑖)𝑛+1
= 𝑖 (−1) 𝑛!
2 (𝑥 2 + 1)𝑛+1
1 (𝑥−𝑖) 𝑛+1 −(𝑥+𝑖)𝑛+1
𝑓 (𝑛) (𝑥) = 𝑖 (−1)𝑛 𝑛! 2 𝑛+1
(𝑥 +1)
0,5pt
2
4) Déduisons les solutions de l’équation 𝑓 (𝑛) (𝑥) = 0
Pour tout 𝑥 ∈ ℂ − {−𝑖 ; 𝑖}, on a , 𝑓 (𝑛) (𝑥) = 0 ⇔ (𝑥 − 𝑖)𝑛+1 − (𝑥 + 𝑖)𝑛+1 = 0
𝑥 − 𝑖 𝑛+1 𝑥−𝑖
⇔ (𝑥 − 𝑖) 𝑛+1
= (𝑥 + 𝑖) 𝑛+1
⇔( ) = 1; Posons 𝑋 = ⇒ 𝑋 𝑛+1 = 1
𝑥+𝑖 𝑥+𝑖
𝑟 𝑛+1 = 1
Posons 𝑋 = 𝑟𝑒 𝑖𝜃 , 𝑟 > 0, 𝜃 ∈] − 𝜋 ; 𝜋[ . On a alors {
(𝑛 + 1)𝜃 = 2𝑘𝜋; 𝑘 ∈ {0,1, ⋯ , 𝑛 − 1}
𝑟=1 2𝑘𝜋
⇒{ 2𝑘𝜋 ⇒ 𝑋𝑘 = 𝑒 𝑖𝑛+1 ; 𝑘 ∈ {0,1, ⋯ , 𝑛 − 1}
𝜃= ; 𝑘 ∈ {0,1, ⋯ , 𝑛 − 1}
𝑛+1
𝑥𝑘 − 𝑖 2𝑘𝜋 2𝑘𝜋 2𝑘𝜋
⇒ = 𝑒 𝑖𝑛+1 ⇔ 𝑥𝑘 (1 − 𝑒 𝑖𝑛+1 ) = 𝑖 (1 + 𝑒 𝑖𝑛+1 )
𝑥𝑘 + 𝑖
2𝑘𝜋 𝑘𝜋 −𝑘𝜋 𝑘𝜋
(1 + 𝑒 𝑖𝑛+1 ) 𝑒 𝑖𝑛+1 (𝑒 𝑖 𝑛+1 + 𝑒 𝑖𝑛+1 ) 𝑘𝜋
𝑖2 cos (
⇒ 𝑥𝑘 = 𝑖 = 𝑖 = 𝑛 + 1) = − 1
𝑖
2𝑘𝜋
𝑖
𝑘𝜋
𝑖
−𝑘𝜋
𝑖
𝑘𝜋 𝑘𝜋 𝑘𝜋
(1 − 𝑒 𝑛+1 ) 𝑒 𝑛+1 (𝑒 𝑛+1 −𝑒 𝑛+1 ) −2𝑖 sin (𝑛 + 1) tan (
𝑛 + 1)
𝑘𝜋
⇒ 𝑥𝑘 = − cotan ( )
𝑛+1
𝑘𝜋
𝑆ℂ = {− cotan ( ) ; 𝑘 ∈ {0,1, ⋯ , 𝑛 − 1} 0,5pt
𝑛+1
Partie B
Soit la fonction 𝑓𝑛 définie sur [0 ; +∞[ par 𝑓𝑛 (𝑥) = 𝑥 𝑛 + 𝑥 𝑛−1 + ⋯ 𝑥 2 + 𝑥 − 1
5) Montrons que l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 0 possède une unique solution dans l’intervalle [0 ; +∞[
0,25pt
Soit 𝑥 ∈ [0 ; +∞[
 𝑓𝑛 est une fonction dérivable sur [0 ; +∞[ comme fonction polynôme et admet pour
dérivée
𝑓𝑛′ (𝑥)
= ∑𝑛𝑘=1 𝑘𝑥 𝑘−1 > 0. Donc 𝑓𝑛 est strictement croissante
 𝑓𝑛 est continue et strictement croissante sur [0 ; +∞[, donc elle réalise une bijection de
[0 ; +∞[ vers 𝑓𝑛 ([0 ; +∞[ ) = [−1 ; +∞[, or 0 ∈ [−1 ; +∞[. Donc l’équation 𝑓𝑛 (𝑥) = 0
possède une unique solution dans l’intervalle [0 ; +∞[, c’est-à-dire qu’il existe un unique
𝑎𝑛 ∈ [0 ; +∞[ tel que 𝒇𝒏 (𝒂𝒏 ) = 𝟎
 On remarque que 𝑓𝑛 (0) = −1 et 𝑓𝑛 (1) = 𝑛 − 1 ⇒ 𝑓𝑛 (0) × 𝑓𝑛 (1) < 0.

Donc 𝑎𝑛 ∈]0; 1[
6)
a) Montrons que pour tout 𝑛 ≥ 0, 𝑓𝑛+1 (𝑎𝑛 ) ≥ 0 0,25pt
𝑛+1 𝑛 𝑛−1
𝑓𝑛+1 (𝑎𝑛 ) = (𝑎𝑛 ) + (𝑎𝑛 ) + (𝑎𝑛 ) + ⋯ + (𝑎𝑛 ) − 1 = (𝑎𝑛 )𝑛+1 + 𝑓𝑛 (𝑎𝑛 ) = (𝑎𝑛 )𝑛+1
2
𝑓𝑛+1 (𝑎𝑛 ) = (𝑎𝑛 )𝑛+1 ≥ 0 car 𝑓𝑛 (𝑎𝑛 ) = 0 et 𝑎𝑛 ∈]0 ; 1[

b) Montrons que (𝑎𝑛 )𝑛∈ℕ est décroissante 0,25pt
On a 𝑓𝑛+1 (𝑎𝑛 ) ≥ 0 = 𝑓𝑛+1 (𝑎𝑛+1 ) ⇒ 𝑓𝑛+1 (𝑎𝑛 ) ≥ 𝑓𝑛+1 (𝑎𝑛+1 ) et comme 𝑓𝑛+1 est croissante, on
déduit que 𝑎𝑛 > 𝑎𝑛+1 ⇔ 𝑎𝑛+1 − 𝑎𝑛 ≤ 0. D’où (𝑎𝑛 )𝑛∈ℕ est décroissante
c) Déduisons que (𝑎𝑛 )𝑛∈ℕ est convergente 0,25pt
La suite (𝑎𝑛 )𝑛∈ℕ est minorée et décroissante, donc elle converge
1+(𝑎 )𝑛+1
7) Montrons que 𝑎𝑛 = 𝑛
0,25pt
2
On a 𝑓𝑛 (𝑎𝑛 ) = 0 ⇒ ∑𝑛𝑘=1(𝑎𝑛 )𝑘 − 1 = 0
𝑛
1 − (𝑎𝑛 )𝑛+1 −1 + (𝑎𝑛 )𝑛+1
⇒ ∑ (𝑎𝑛 )𝑘 −2=0⇒ −2=0⇒ −2=0
1 − 𝑎𝑛 −1 + 𝑎𝑛
𝑘=0
⇒ (𝑎𝑛 )𝑛+1 − 1 + 2 − 2𝑎𝑛 = 0 ⇒ 2𝑎𝑛 = (𝑎𝑛 )𝑛+1 + 1
1 + (𝑎𝑛 )𝑛+1
⇒ 𝑎𝑛 =
2
8) On pose 𝑏𝑛 = (𝑎𝑛 )𝑛+1
Calculons lim 𝑏𝑛
𝑛→+∞
lim 𝑏𝑛 = lim (𝑎𝑛 )𝑛+1 = lim 𝑒 (𝑛+1) ln 𝑎𝑛 = 0 car 𝑎𝑛 ∈]0 ; 1[ 0,25pt
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
 Déduisons la limite de (𝑎𝑛 )𝑛∈ℕ
1+(𝑎𝑛 )𝑛+1 1
lim 𝑎𝑛 = lim ( )=2 car 𝑎𝑛 ∈]0, 1[. 0,25pt
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 2
Problème (7pts)
𝑷𝑨𝑹𝑻𝑰𝑬 𝑨
𝑙𝑛|1 + 𝑥|
𝑓(𝑥) =
𝑥
1) 𝑓 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑠𝑖 𝑒𝑡 𝑠𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑠𝑖 𝑥 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑥 ≠ −1.
𝐷𝑓 = ]−∞; −1[ ∪ ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[ 0,25pt

𝑪𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍 𝒅𝒆𝒔 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆𝒔
𝑙𝑛|1+𝑥|
lim 𝑓(𝑥) = lim =0
𝑥
𝑥→−∞ 𝑥→−∞
𝑙𝑛|1+𝑥|
⟩ 𝑝𝑎𝑟 𝑝𝑟é𝑝𝑜𝑛𝑑é𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 0,25pt
lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑥
=0
𝑥→+∞ 𝑥→+∞

𝑥 ↦ 𝑙𝑛(𝑥) 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑙𝑦𝑛ô𝑚𝑒.
𝑂𝑛 𝑒𝑛 𝑑é𝑑𝑢𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑓 𝑎𝑑𝑚𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑠𝑦𝑚𝑝𝑡ô𝑡𝑒 ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑑′é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑦 = 0. 0,25pt
𝑙𝑛|1 + 𝑥|
lim 𝑓(𝑥) = lim = +∞
𝑥→−1> 𝑥→−1> 𝑥
𝑙𝑛|1 + 𝑥|
lim 𝑓(𝑥) = lim = +∞
𝑥→−1< 𝑥→−1< 𝑥
𝑓 𝑎𝑑𝑚𝑒𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑠𝑦𝑚𝑝𝑡ô𝑡𝑒 𝑣𝑒𝑟𝑡𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒 𝑑′é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑥 = −1. 0,25pt
𝑙𝑛|1+𝑥|
lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑓(𝑥) = lim 𝑥
= 1. 0,25pt
𝑥→0> 𝑥→0< 𝑥→0
𝑓 𝑎𝑑𝑚𝑒𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑖𝑡é 𝑒𝑛 0 0,25pt
𝒃) Comme 0 ∉ Df et que lim f(x) = −1 =
x→0>
lim f(x) alors f n′est pas continue en 0. Elle admet un prolongement par continuité. 0,25pt
x→0<
𝟑) 𝑃𝑢𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑓 𝑛′𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒 𝑒𝑛 0, 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑠𝑒𝑠 𝑑é𝑟𝑖𝑣é𝑒𝑠 𝑛𝑒 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖. 0,25pt
𝟒) 𝐿𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑒 𝑒𝑡 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑑𝑜𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑑é𝑓𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑒𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠é𝑒
𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑é𝑟𝑖𝑣𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ∈ ℝ\{0; −1}, 𝑜𝑛 𝑎 ∶
𝑥 − (𝑥 + 1)𝑙𝑛|1 + 𝑥|
𝑓′(𝑥) =
𝑥(𝑥 + 1)
𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖, à 𝑙′𝑎𝑖𝑑𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒, −4,6 < 𝛼 < −4,5 0,25pt et −1,1 < 𝛼 < −1,0 0,25pt
𝟓) 𝑪𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒇
𝑻𝒂𝒃𝒍𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 0,25pt
𝑥 −∞ 𝜆 −1 0 +∞
𝑓′(𝑥)
0
+∞ +∞ 1
𝑓(𝑥)
2
1 0
𝑻𝒓𝒂𝒄é 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒃𝒆 0,25pt
𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄 𝐁
𝟏
𝟔) 𝒈(𝒙) = |𝟏 + 𝒙|𝒙 = 𝒆𝒇(𝒙) . 𝑫é𝒅𝒖𝒊𝒔𝒐𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒈.
− 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 ] 𝜆 ; −1[ 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥 𝑒𝑠𝑡

é𝑔𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠é𝑒 𝑔 = 𝑒 𝑓(𝑥) 𝑒𝑠𝑡 é𝑔𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟
] 𝜆 ; −1[.
− 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 ] 𝜆 ; −1[ ∪ ] −1 ; 0[ ∪ ] 0; +∞[ 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑥 ↦ 𝑒 𝑥 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒, 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑜𝑠é𝑒 𝑔(𝑥) = 𝑒 𝑓(𝑥) 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒.
𝑻𝒂𝒃𝒍𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 0,25pt
𝑥 −∞ 𝛼 −1 0 +∞
𝑔′(𝑥)
+∞ +∞ e
+∞
𝑔(𝑥)
𝑒 𝑓(𝛼)
𝑒 1
𝑪𝑶𝑵𝑺𝑻𝑹𝑼𝑪𝑻𝑰𝑶𝑵 𝑫𝑬 𝑳𝑨 𝑪𝑶𝑼𝑹𝑩𝑬 0,25pt
𝟏 𝟏
𝟕) 𝑴𝒐𝒏𝒕𝒓𝒐𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆𝒔 𝑼𝒏 = 𝒈 ( ) 𝒆𝒕 𝑽𝒏 = 𝒈 (− ) 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒂𝒅𝒋𝒂𝒄𝒆𝒏𝒕𝒆𝒔
𝒏 𝒏
𝑬𝒕𝒖𝒅𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒐𝒏𝒐𝒕𝒐𝒏𝒊𝒆
1 1
𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 = 𝑔 ( ) − 𝑔 ( ) , 𝑜𝑟 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ∈ ]0; 1], 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒. 𝑂𝑛 𝑎:
𝑛+1 𝑛
1 1 1 1
< ⟺ 𝑔( ) > 𝑔 ( ) . 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑈𝑛+1 − 𝑈𝑛 > 0 .
𝑛+1 𝑛 𝑛+1 𝑛
(𝑈𝑛 ) 𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒. 0,25pt
1 1
𝑉𝑛+1 − 𝑉𝑛 = 𝑔 (− ) − 𝑔 (− ) ;
𝑛+1 𝑛
1 1 1 1
𝑂𝑛 𝑎 ∶ − > − ⟺ 𝑔( ) < 𝑔 ( ) 𝑐𝑎𝑟 𝑔 𝑒𝑠𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒
𝑛+1 𝑛 𝑛+1 𝑛
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑥 ∈ ]−1; 0[. 𝑂𝑛 𝑜𝑏𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 ∶
𝑉𝑛+1 − 𝑉𝑛 < 0 . (𝑉𝑛 ) 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑡𝑟𝑖𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒. 0,25pt
𝑴𝒐𝒏𝒕𝒓𝒐𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝑽𝒏 < 𝑼𝒏

1 1 1 1 1 1
𝑉𝑛 − 𝑈𝑛 = 𝑔 (− ) − 𝑔 ( ) . 𝑂𝑟, − < ⟺ 𝑔 (− ) > 𝑔 ( )
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
1 1
𝑂𝑛 𝑎 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑔 (− 𝑛) − 𝑔 (𝑛) > 0. 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑉𝑛 − 𝑈𝑛 > 0 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑉𝑛 > 𝑈𝑛 . 0,25pt
𝑴𝒐𝒏𝒕𝒓𝒐𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒆 (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒕 (𝑽𝒏 ) 𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒎ê𝒎𝒆 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆

1
lim 𝑉𝑛 = lim 𝑔 (− ) = lim 𝑔(𝑋) = lim 𝑒 𝑓(𝑋) = 𝑒
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛 𝑋→0 𝑋→0
1
lim 𝑈𝑛 = lim 𝑔 ( ) = lim 𝑔(𝑋) = lim 𝑒 𝑓(𝑋) = 𝑒
𝑛→+∞ 𝑛→+∞ 𝑛 𝑋→0 𝑋→0
𝐷𝑜𝑛𝑐 (𝑈𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑉𝑛 ) 𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑚ê𝑚𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 . 0,25pt
𝑂𝑛 𝑑é𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒𝑠 (𝑈𝑛 ) 𝑒𝑡 (𝑉𝑛 ) 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑞𝑢′𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑚ê𝑚𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑒,
𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑈𝑛 < 𝑒 < 𝑉𝑛+1 < 𝑉𝑛 .
1 1 1 1 𝑛 1 𝑛
𝑂𝑟 𝑈𝑛 = 𝑔 ( ) = 𝑒 𝑓(𝑛) = 𝑒 𝑛𝑙𝑛(1+𝑛) = 𝑒 𝑙𝑛(1+𝑛) = (1 + ) .
𝑛 𝑛
1 𝑓(−
1
) −(𝑛+1)𝑙𝑛(
𝑛
) 𝑙𝑛(
𝑛+1
)
𝑛+1
1 𝑛+1
𝑉𝑛+1 = 𝑔 (− ) = 𝑒 𝑛+1 = 𝑒 𝑛+1 = 𝑒 𝑛 = (1 + )
𝑛+1 𝑛

1 𝑛 1 𝑛+1
𝑑′𝑜ù (1 + 𝑛) < 𝑒 < (1 + 𝑛) 0,5pt
1
𝑙𝑛(1+ )
𝑛
1 𝑛 1 1
𝟗)𝐸𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑛é 𝑞𝑢𝑒 ∶ lim (1 + ) = lim 𝑒 𝑛𝑙𝑛(1+𝑛) = lim 𝑒 𝑛 = 𝑒 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒
𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
1
𝑙𝑛(1− )
1 𝑛 𝑛
1 −𝑛 −𝑛𝑙𝑛(1− ) 1
lim (1 − ) = lim 𝑒 𝑛 = lim 𝑒 −
𝑛 =𝑒.
𝑛→+∞ 𝑛 𝑛→+∞ 𝑛→+∞
𝐴𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒 𝑛′𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑛 𝑡𝑒𝑛𝑑 𝑣𝑒𝑟𝑠 + ∞ 𝑞𝑢′𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑢𝑛𝑒
𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑥𝑖𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑒 . 𝐸𝑛 𝑑′𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑝𝑝𝑟𝑜𝑥𝑖𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑒
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙 𝑑𝑜𝑛𝑛é. 0,25pt
𝑷𝑨𝑹𝑻𝑰𝑬 𝑪
𝟏𝟎 − 𝒂) 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑑𝑟𝑜𝑖𝑡𝑒 𝑦 = 1 − 𝑥
1
𝒃) 𝑃𝑜𝑢𝑟 |𝑥| ≤
2
1 𝑙𝑛(1 + 𝑥)
𝑥 ∈ [− ; 0] , 𝑜𝑛 𝑎 1 − 𝑥 ≥ ≥1
2 𝑥
𝑥 − 𝑥 2 ≤ 𝑙𝑛(1 + 𝑥) ≤ 𝑥
1 𝑙𝑛(1 + 𝑥)
𝑠𝑖 𝑥 ∈ [0; ] , 1 − 𝑥 ≤ ≤1
2 𝑥
𝑥 − 𝑥 2 ≤ 𝑙𝑛(1 + 𝑥) ≤ 𝑥
1
𝐷′𝑜ù 𝑝𝑜𝑢𝑟 |𝑥| ≤ 2 , 𝑜𝑛 𝑎 𝑥 − 𝑥 2 ≤ 𝑙𝑛(1 + 𝑥) ≤ 𝑥 0,25pt
𝟏𝟏) 𝑫𝒐𝒏𝒏𝒐𝒏𝒔 𝒖𝒏 𝒆𝒏𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝑨𝒏

𝑂𝑛 𝑎 𝑥 − 𝑥 2 ≤ 𝑙𝑛(1 + 𝑥) ≤ 𝑥
𝑛 𝑛 𝑛
𝑘 𝑘 2 𝑘 𝑘
∑ ( 2 − ( 2 ) ) ≤ ∑ 𝑙𝑛 (1 + 2 ) ≤ ∑ 2
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
𝑛 𝑛 𝑛
𝑘 𝑘2 𝑘 1
𝑑𝑜𝑛𝑐 ∑ ( 2 − 4 ) ≤ 𝑙𝑛 ∏ (1 + 2 ) ≤ 2 ∑ 𝑘
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
𝑛+1 (𝑛+1)(2𝑛+1) 𝑛+1

𝐴𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 2𝑛 − 6𝑛3
≤ 𝑙𝑛 𝐴𝑛 ≤ 2𝑛 0,25pt
𝐷é𝑑𝑢𝑖𝑠𝑜𝑛𝑠 − 𝑒𝑛 𝑙𝑎 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 𝐴𝑛
𝑛 + 1 (𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 𝑛+1
𝑂𝑛 𝑎 ∶ − ≤ 𝑙𝑛 𝐴𝑛 ≤
2𝑛 6𝑛3 2𝑛
𝑛 + 1 (𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 𝑛+1
𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑒𝑥𝑝 ( − ) ≤ 𝐴𝑛 ≤ 𝑒𝑥𝑝 ( )
2𝑛 6𝑛3 2𝑛
𝑛 + 1 (𝑛 + 1)(2𝑛 + 1) 1 1 1 1 1
𝑂𝑟 lim 𝑒𝑥𝑝 ( − 3
) = lim 𝑒𝑥𝑝 ( − − 2 − 3 ) = 𝑒 2 = √𝑒
𝑛→+∞ 2𝑛 6𝑛 𝑛→+∞ 2 3𝑛 2𝑛 6𝑛
𝑛+1 1 1 1
𝑒𝑡 lim 𝑒𝑥𝑝 ( ) = lim 𝑒𝑥𝑝 ( + ) = 𝑒 2 = √𝑒
𝑛→+∞ 2𝑛 𝑛→+∞ 2 2𝑛
𝐷′𝑜ù lim 𝐴𝑛 = √𝑒 0,5pt
𝑛→+∞
𝑛
√𝑖
𝟏𝟐) 𝐵𝑛 = ∏ (1 + )
𝑛3
𝑖=1
𝒂) 𝐶𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙𝑜𝑛𝑠
1 𝑛
1 1 2 3 𝑛 1 𝑖
lim ( √ + √ + √ +. . . +√ ) = lim ∑ 𝑓 ( ) = ∫ √𝑡 𝑑𝑡 𝑜ù 𝑓(𝑡) = √𝑡
𝑛→+∞ 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛→+∞ 𝑛 𝑛 0 𝑖=1
2
=3 0,25pt
𝑛
𝑖
𝒃) 𝑂𝑛 𝑎: 𝑙𝑛 𝐵𝑛 = ∑ 𝑙𝑛 (1 + √ 3 )
𝑛
𝑖=1
𝑖 𝑖 𝑖 𝑖
𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ √ 3
− 3 ≤ 𝑙𝑛 (1 + √ 3 ) ≤ √ 3
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑛 𝑛 𝑛
1 𝑖 1 1 𝑖
𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ ∑ √ − 3 ∑ 𝑖 ≤ 𝑙𝑛 𝐵𝑛 ≤ ∑ √
𝑛 𝑛 𝑛 𝑛 𝑛
𝑖=1 𝑖=1 𝑖=1
𝑛 𝑛
1 𝑖 𝑛+1 1 𝑖
𝐷𝑜𝑛𝑐 ∶ ∑ √ − 2
≤ 𝑙𝑛 𝐵𝑛 ≤ ∑ √
𝑛 𝑛 2𝑛 𝑛 𝑛
𝑖=1 𝑖=1
𝑛 𝑛
1 𝑖 𝑛+1 1 𝑖 2
𝑂𝑟 lim ∑ √ − 2
= lim ∑ √ =
𝑛→+∞ 𝑛 𝑛 2𝑛 𝑛→+∞ 𝑛 𝑛 3
𝑖=1 𝑖=1
2
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑑′𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑙𝑒 𝑡ℎé𝑜𝑟è𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑐𝑎𝑑𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠, lim 𝑙𝑛 𝐵𝑛 = 3 , 𝑑𝑜𝑛𝑐 lim 𝐵𝑛 = √𝑒 3 . 0,5pt
3
𝑛→+∞ 𝑛→+∞

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INSTITUT INTELLIGENTSIA CORPORATION | Agrément N°073/MINEFOP/SG/DFOP/SDGSF7SACD DU 13 MARS 2017 | DIRECTION ACADEMIE – SCIENTIFIQUE

PHASE I SEMAINE 1 SAMEDI 08 JUIN 2024 BAREME : 20 POINTS DUREE : 03 H 00

FORMATION : ENSP – IUT – LINAFI – PREPA VOGT

1) On considère l’énoncé ( E ) : si 𝑓 est injective alors 𝐶𝑎𝑟𝑑( 𝐴 ) ≤ 𝐶𝑎𝑟𝑑 ( 𝐵 )

Si 𝐶𝑎𝑟𝑑( 𝐴 ) ≤ 𝐶𝑎𝑟𝑑 ( 𝐵 ) Si 𝑪𝒂𝒓𝒅( 𝑨 ) > 𝑪𝒂𝒓𝒅 ( 𝑩 ) 𝑓 est injective et

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

Soit 𝐴 = {1} et 𝐵 = {1; 2}

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

3) Trouvons les réels 𝑎, 𝑏 et 𝑐

Posons 𝑠𝑖𝑛𝑢 = 𝑥 − 1 𝑑𝑥 = 𝑐𝑜𝑠𝑢𝑑𝑢

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

Déterminons leurs limites.

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

 Montrons 𝑃𝑜 est vraie

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

 Trouvons une relation entre 𝐼𝑛 et 𝐼𝑛+1 0,25pt

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

De plus 𝑑𝑛+1 = (𝑛 + 1)𝑑𝑛 + (−1)𝑛+1

Donc 𝒆𝒅𝒏 = 𝒏 ! (𝟏 + (−𝟏)𝒏 𝑰𝒏 ) d’après (1) et (2)

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

 On remarque que 𝑓𝑛 (0) = −1 et 𝑓𝑛 (1) = 𝑛 − 1 ⇒ 𝑓𝑛 (0) × 𝑓𝑛 (1) < 0.

𝑓𝑛+1 (𝑎𝑛 ) = (𝑎𝑛 )𝑛+1 ≥ 0 car 𝑓𝑛 (𝑎𝑛 ) = 0 et 𝑎𝑛 ∈]0 ; 1[

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

𝐷𝑓 = ]−∞; −1[ ∪ ]−1; 0[ ∪ ]0; +∞[ 0,25pt

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

𝑻𝒂𝒃𝒍𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 0,25pt

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

𝑻𝒓𝒂𝒄é 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒃𝒆 0,25pt

− 𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑠𝑢𝑟 ] 𝜆 ; −1[ 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑥 ⟼ 𝑒 𝑥 𝑒𝑠𝑡

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

𝑻𝒂𝒃𝒍𝒆𝒂𝒖 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 0,25pt

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

𝑪𝑶𝑵𝑺𝑻𝑹𝑼𝑪𝑻𝑰𝑶𝑵 𝑫𝑬 𝑳𝑨 𝑪𝑶𝑼𝑹𝑩𝑬 0,25pt

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

𝑴𝒐𝒏𝒕𝒓𝒐𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒆 𝑽𝒏 < 𝑼𝒏

𝑴𝒐𝒏𝒕𝒓𝒐𝒏𝒔 𝒒𝒖𝒆 (𝑼𝒏 ) 𝒆𝒕 (𝑽𝒏 ) 𝒐𝒏𝒕 𝒍𝒂 𝒎ê𝒎𝒆 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕𝒆

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

𝟏𝟏) 𝑫𝒐𝒏𝒏𝒐𝒏𝒔 𝒖𝒏 𝒆𝒏𝒄𝒂𝒅𝒓𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝑨𝒏

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

𝑛+1 (𝑛+1)(2𝑛+1) 𝑛+1

REFERENCES ET SOLUTIONS BAREMES COMMENTAIRES

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