Thème 1B Chap B PDF
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P 120 : Un séisme résulte de la libération brutale d’énergie lors de rupture (faille) de roches soumises à des
contraintes. La zone de rupture est appelée foyer.
Un séisme génère des ondes sismiques qui se propagent dans les profondeurs de la terre et leurs enregistrements
(sismogrammes) par des sismographes, à différents points de la surface terrestre permettent de comprendre la
structure interne de la Terre.
- Les ondes P (Premières) sont des ondes de compression. Elles sont les plus rapides et traversent tous les milieux.
- Les ondes S (Secondes) sont des ondes de cisaillement, moins rapides. Ces ondes ne traversent pas les liquides.
- Les ondes de Surface qui ne se propagent qu’à la surface de la Terre.
1- La vitesse des ondes sismiques renseigne sur la nature des roches traversées
Doc 4 p 121 : Il est possible d’enregistrer la propagation des ondes dans différents matériaux et de calculer leur
vitesse de déplacement.
On remarque que la vitesse de déplacement des ondes dépend de la composition du milieu traversé et de son état
(plus ou moins solide/liquide). Plus un milieu est froid, plus les ondes se déplacent vite (et donc plus un milieu est
chaud plus les ondes vont doucement).
Doc 1 p 122 : Lorsqu’une onde traverse une discontinuité entre deux milieux, elle est déviée selon le modèle :
Loi de Snell-Descartes pour la réfraction (déviation d’une onde à l’interface de 2 milieux ayant des vitesses de
propagation différentes) :
n1. sin (i1) = n2 .sin (i2) ou sin ( i1) / v1 = sin ( i2) / v2
Toutes les connaissances sur la propagation des ondes ont permis de faire état de plusieurs observations sur la
structure interne de la Terre :
- La vitesse des ondes varient en fonction de la profondeur donc les milieux traversés ont des compositions ou des
états différents les uns des autres. Un saut de vitesse marque une discontinuité.
- Doc 6 p 123 : L’existence d’une zone d’ombre permet de montrer que la Terre n’est pas homogène.
Au début du XXème siècle, Gutenberg interprète la zone d’ombre et donne son nom à cette discontinuité : la discontinuité de
Gutenberg = limite entre le manteau profond et le noyau.
- L’étude des ondes S montre qu’il existe, au centre de la Terre un noyau dont la partie externe est plus ou moins
liquide. Une discontinuité sépare le noyau externe du noyau interne en fer solide, aussi appelé la graine.
Doc 1 p 128 : Les enregistrements sismiques précédents et les études des roches en laboratoire ont permis de
proposer le modèle PREM ( preliminary reference earth model) à la structure du globe : il s’agit d’un modèle à
symétrie sphérique de la Terre (1981).
Doc 2 p 122 – Doc 5 p 125 : Les ondes sismiques accélèrent au niveau d’une discontinuité située en moyenne à 30-
35 km de profondeur sous les continents et à 6km de profondeur sous le plancher océanique.
C’est une discontinuité chimique (granite ou gabbro pour la croûte et péridotite pour le manteau) mais non
mécanique car la croûte et le manteau sous-jacent sont solidaires dans leur mobilité. Ils forment la lithosphère
continentale ou océanique.
Les études sismologiques montrent les différences d’épaisseur entre la lithosphère océanique et la lithosphère
continentale.
b) LVZ et l’asthénosphère
P 126-127 : La lithosphère rigide et cassante repose sur l’asthénosphère dont les péridotites plus visqueuses ont un
comportement ductile. Cela entraîne un ralentissement des ondes sismiques. Cette discontinuité fine est appelée
LVZ (low velocity zone).
Contrairement au Moho, la LVZ n’est pas une discontinuité chimique mais une discontinuité mécanique.
Les informations tirées du trajet et de la vitesse des ondes sismiques permettent donc de comprendre la structure
interne de la Terre en 3 parties : croûte – manteau – noyau, et d’établir un modèle : PREM.
Leçon 2 : La chaleur du globe terrestre
La propagation des ondes sismiques dans la Terre révèle des anomalies de vitesse par rapport au modèle PREM.
P 131 : Le géotherme est un tracé de l’évolution de la température en fonction de la profondeur. Il augmente avec la
profondeur et varie en fonction des enveloppes terrestres et du transfert thermique (convection ou conduction).
P 131 : La tomographie sismique permet d’analyser les données sismiques et de caractériser la température du
manteau sur une carte où apparaissent des zones rouges (marquant un ralentissement des ondes sismiques du fait
de la présence de matériaux chauds) et des zones bleues (accélération des ondes du fait de la présence de matériaux
froids).
Cette technique met en évidence une hétérogénéité thermique dans le manteau révélant des mouvements au sein
du manteau permettant une dissipation efficace de l’énergie thermique.