MEMOIRE Said Oufaraj
MEMOIRE Said Oufaraj
MEMOIRE Said Oufaraj
Introduction
1. Le groupe RENAULT
2. Le Système de Production RENAULT (SPR)
2.3.1. La dextérité
2.3.2. La méthode 5S
2.3.3. La Standardisation au Poste de Travail (SPT)
2.3.4 Le KAIZEN
3. Le projet LOGAN
4. Le projet SANDERO
5. La SOMACA
Conclusion
1. Plan de surveillance
1.1 Définition
1.2 Contenu du plan de surveillance.
2.1 Définition
I- Définition
1- Qualité
a. Milieu
b. Méthode
c. Main d’œuvre
d. Matière
e. Matériel
6. Conclusion générale
Intrants Extrant
Véhicule monté
Main d’œuvre
De bonne qualité
Matières premières
Moyen
Rebuts
Un système de production vise à décrire les pratiques, les organisations, les standards et les
cibles que le système industriel cherche à atteindre ou à mettre en œuvre. RENAULT a décidé
de mettre en place un système de production tout en s’inspirant d’un des meilleurs systèmes
de production au monde, celui de NISSAN. Il s’agit du SPR, un système qui vise à atteindre
une cible globale de performance situant le système industriel de RENAULT au tout premier
niveau mondial dans ses dimensions qualité, cout, délai et management.
Les cibles proposées par ce système s’imposent à tous les niveaux et traduisent les objectifs
stratégiques de RENAULT, à savoir : assurer la qualité demandée par les clients, réduire le
cout global, fabriquer les produits demandés au moment demandé et finalement
responsabiliser et respecter les hommes.
Les gains attendus de la Standardisation au Poste de Travail (SPT) sont multiples. En premier
lieu, le respect d’un standard opératoire est le garant d’une meilleure maitrise des dispersions
et contribue donc à un meilleur résultat de qualité.
Un autre gain potentiels est la bonne connaissance de ses postes par le chef d’Unité
Élémentaire de Travail (UET), en ayant élaboré les standards, il forme ses opérateurs, il
s’assure que ceux-ci respectent les modes opératoires et diagnostiquer plus rapidement les
problèmes qualité, en particulier s’ils sont dus à un non respect du monde opératoire.
Ensuite, le standard permet d’optimiser les conditions d’exécution des opérations au poste. Et
ce à travers l’optimisation des mouvements ainsi que la minimisation des déplacements et des
opérations sans valeur ajoutée. Et enfin, le standard assure la capitalisation des progrès
Qualité, Cout et Délai (QCD).
La définition de l’opération standard est une des meilleures méthodes de réalisation des
opérations qui permet d’atteindre les objectifs QCD tout en garantissant la sécurité de
l’opérateur. Cependant, elle doit être améliorée en permanence par le renforcement des
compétences et par l’amélioration du monde opératoire et de l’implantation des équipements
et outillage dans les ateliers.
FOS Analyse qui détermine les étapes principales et les points clés d’une opération ;
FOS Procédure qui prévient l’erreur dans l’ordre des opérations à effectuer lors
d’interventions longues ou l’oubli de certaines d’entre elles ;
FOS Engagement de l’Opérateur qui regroupe l’ensemble des opérations assignées à
un opérateur en fonction du temps de cycle, à partir des FOS types analyse ou
procédure ;
Le SPR cible une excellence au quotidien, tout en visant d’abord un développement des
compétences à travers le déploiement d’un standard opératoire et de formation .Par ailleurs, ce
système introduit la mise en place de plusieurs outils d’amélioration de production.
2.3.1. La dextérité :
La Standardisation au Poste de Travail a pour but de gérer au quotidien les activités au sein
de l’atelier en maitrisant la qualité, le cout et le délai.
2.3.4. Le KAIZEN :
KAI= changement.
ZEN =bon.
La traduction française courante est l’amélioration continue, c’est une philosophie reposant
sur la conviction que l’efficacité de l’organisation est liée à une amélioration permanente de
la qualité et de la productivité.
Cette méthode cherche à cadrer les changements en les incluant dans une démarche
spécifique. Le but est que le travail préalable à la standardisation des changements soit le plus
efficace possible. Elle s’articule autour de quatre étapes : Plan (planifier) ; Do (faire) ; Check
(vérifier) ; Act (agir).
C’est un système global de maintenance productive pour la durée de vie totale des
installations ayant pour objectif de réaliser le rendement maximal. Il implique la participation
de toutes les divisions de projets, d’exploitation, de maintenance et utilise également des
moyens de motivation.
Ce concept fait partie des bonnes pratiques de fabrication. Il concerne l’échantillonnage, les
spécifications, le contrôle, ainsi que les procédures d’organisation, de documentation et de
libération qui garantissent que les analyses nécessaires et appropriées ont réellement été
effectuées. Il permet aussi de s’assurer que les matières premières, les articles de
conditionnement et les produits ne sont pas libérés pour l’utilisation sans que leur qualité n’ait
été jugée satisfaisante, de même pour la vente ou l’approvisionnement.
Ce concept consiste, comme son nom l’indique, à fabriquer ou à approvisionner des produits
juste à temps, c'est-à-dire ni trop tôt (pour ne pas augmenter les en-cours), ni trop tard (pour
satisfaire le client). Ce qui permet d’obtenir le produit voulu, au moment voulu, dans la
quantité voulue et avec la qualité voulue.
3. Le projet LOGAN :
En mai 2003, Renault a signé un accord avec le ministère du Commerce et de l’Industrie pour
la production de la LOGAN par la Somaca. Le projet a débuté en juillet 2005 pour une durée
de dix ans avec un investissement de 368 millions de dirhams. Il intervient en plein processus
d’ouverture de l’économie. La LOGAN est commercialisé à partir de 72.200 DH TTC,
devenant ainsi la voiture particulière la moins chère du marché.
La plupart des pièces de la LOGAN sont importées de la Roumanie, excepté les éléments
suivants qui sont produits localement : vitrage (Induver), câblage (Valéo), sièges, trains avant
et arrière (Promaghreb), échappement (Tuyauto), batteries (Nexans), pare-chocs, planches de
bord (Ifriquia Plastic). D’autres équipements entrant dans le montage de la LOGAN
pourraient être produits au Maroc, tels que les feux de signalisation, les radiateurs en
aluminium et les petits moteurs électriques.
11 Master2 management qualité et des projets Version 2010
4. Le projet SANDERO :
Tout comme Logan, industrialisée sur le site de SOMACA depuis juillet 2005, Sandero est
produite à partir des pièces livrées principalement de Roumanie et de pièces localisées au
Maroc. Le taux d’intégration locale de Sandero est, comme celui de Logan, de 40%.
L’arrivée de Sandero à l’usine de la SOMACA s’appuie sur la flexibilité du site et optimise
ses installations. Plus de 70% des pièces sont communes entre Dacia Logan et Dacia Sandero,
ce qui facilite la production des différents modèles sur la même ligne et permet de réduire les
investissements.
Un total de 16 millions d’euros a été investi pour la production de Sandero à la SOMACA.
Pilotés par l’ingénierie et les experts techniques de Renault, ces investissements ont permis la
création d’un atelier de tôlerie spécifique, l’agrandissement capacitaire de l’atelier peinture et
la modernisation d’un banc à rouleaux en bout de chaîne à l’assemblage.
Les Sandero produites à l’usine de la SOMACA sont destinées au marché marocain.
5. La SOMACA :
SOMACA a pour mission d'importer les éléments des véhicules et de les assembler. Dès
1961, elle obtient une exonération des droits de douane de 80% sur les éléments CKD
importés. En 1962, elle démarre sa production avec trois modèles pour Fiat et deux pour
Simca. En 1966, Renault acquiert à son tour l'autorisation du gouvernement pour installer sa
chaîne de montage. En 1969 et 1970, ce sera respectivement au tour des constructeurs Austin
et Opel de rejoindre SOMACA. L’usine atteint le maximum de sa production avec 25 000
véhicules en 1975. Dès 1977, SOMACA prend des participations, entre autres, dans Sopriam.
Les véhicules de marque Peugeot ne seront assemblés à l’usine qu’à partir de 1980. Entre
12 Master2 management qualité et des projets Version 2010
1980 et 1984, le marché régresse. La production de SOMACA tombe à 16 000 véhicules en
1984. Entre temps, les espoirs fondés sur le taux de valorisation s'effondrent au regard de
l'étroitesse du marché. Entre 1984 et 1991, le marché enregistre à nouveau une progression
qui sera suivie d'une interminable régression sur les ventes de véhicules neufs. Pour
SOMACA, l'heure est au bilan et à la prise de décision. Le gouvernement tranche et opte pour
la solution de la voiture économique. Aujourd’hui, après l'accord de la voiture économique
LOGAN, le défi qui se présente à la SOMACA est de devenir une véritable usine Renault.
Elle est donc amenée à se développer très rapidement en adoptant les méthodes de travail de
Renault, à savoir le Système de Production Renault (SPR), en améliorant sa productivité et
son niveau de qualité.
Locale
Contrôle de
Déballage et Magasinage
réception
Finition ferrage
CONTRÔLE
Traitement de surfaces
Cataphorèse
Mastic
Apprêt
DE
Préparation Préparation avant laques
Peinture
Laques PRODUCTION
Chaînes de montage
Livraison commerciale
L’assemblage des véhicules à l’usine de SOMACA passe par trois ateliers principaux : le
ferrage, où sont soudés les éléments de la caisse de la voiture, la peinture et le montage.
UET 2 : où les panneaux droite et gauche ainsi que le pavillon rejoignent la base roulante
UET 4 : cette unité est dédiée à l’assemblage et au sertissage des ouvrants (les portes avant et
arrière, la porte du coffre et le capot).
Une fois la caisse est complète, elle rejoint la ligne de finition où on procède aux retouches et
ajustements nécessaires.
La qualité de soudage est contrôlée suivant un plan de surveillance appliqué par les
contrôleurs qualité. La tenue mécanique testée au contrôle non destructif (CND) et destructif
(CD), le nombre, la position, et l’aspect des points de soudures sont les paramètres clés
assurant la qualité de l’opération ferrage.
La voiture passe par six étapes dans le département avant d’être livrée aux chaines de
garnissage.
7. Présentation du projet :
Prise de connaissance de divers documents et dossiers de SPR pour j’imprégné des dossiers
sur le système de travail. Cette démarche bibliographique s’est déroulée les deux premières
semaines du PFE, puis, plus ponctuellement tout au long de mon stage.
Observer et s’entretenir avec les opérateurs des UET pour bien comprendre le processus de
production et le déroulement du travail.
Phase3 : Analyser le Plan de surveillance, les FOP et les FOS Analyse afin d’avoir cette fois
une vision microscopique sur les UET :
Effectuer des visites sur le terrain appuyées sur un constat des documents collectés «le plan de
surveillance, les FOS Analyse et les FOP »afin de faire une comparaison entre ce qui est
rédigé dans les FOS et celle réalisé par l’opérateur dans le terrain. Le but de cette
comparaison est de choisir la meilleure méthode de réalisations des opérations, qui permet
d’atteindre les objectifs Qualité, tout en garantissant la sécurité de l’opérateur. Cet analyse
exposera les points de différence et de coïncidence et proposera les meilleurs choix. Il servira
de base concernant la suite de mon sujet.
Phase4 : Collecté l’historique des non-conformités ou des défauts détecté dans les UET de la
section Tôlerie.
Phase5 : Identification des risques procès pour sélectionner les caractéristiques à surveiller.
Phase6 : Classification des défauts détectés au niveau des UET section Tôlerie selon leurs
fréquences.
Je termine par une conclusion et des perspectives sur lesquelles peut s'ouvrir le présent travail.
Conclusion :
La SOMACA est la première entreprise constructrice des automobiles au Maroc, elle joue
ainsi un rôle marquant dans l'industrie du pays. Cette position est due à une longue
capitalisation du savoir et une grande innovation dans les procédures et les moyens.
Cette partie présente aussi la problématique du projet pour donner un aperçu clair sur
l’objectif principale de ce projet.
1. Plan de surveillance
1.1Définition
C’est l’ensemble des opérations de vérification effectuées sur les paramètres de processus ou
sur le produit pour détecter toute dérive avant de produire non-conformes.
2.1 Définition
Le PSC est la part du plan de surveillance global qui spécifie et met en place L'objectif est de
garantir la conformité du produit par rapport aux spécifications, au travers des opérations de
contrôle effectuées sur les caractéristiques du produit ou les paramètres du processus.
Chaque plan de surveillance nécessite une politique de surveillance réalisée et gérée par le
métier concerné. Elle comprend :
Agir Description des actions à mener (mode de réactivité) suite à une surveillance
jugée non satisfaisante par rapport à l’étape décider.
Optimiser Analyser les résultats des mesures pour adapter les organisations de contrôles
au juste nécessaire (fréquences de contrôle, nombre de caractéristiques suivies,
...).
Identification des risques produits est faite pour identifier un suivi plus exigeant des étapes de
développement de produit.
Les outils utilisés en plus de la sureté de fonctionnement sont l’analyse fonctionnelle du
besoin et technique, L’ AMDEC produit et la cotation fonctionnelle
Et la mise en place de contrôle de prestation ne doit être faite qu’en dernier recours en raison
du cout élevé et de la réactivité difficile liée à ce type de contrôle
● Si c’est une résultante, ne peut-on pas mettre une surveillance sur les caractéristiques
produites amont, en ne gardant sur la résultante qu’un contrôle allégé pour vérifier justement
que la surveillance amont est efficace.
Pour anticiper les défaillances et les non conformités, la politique de surveillance doit
permettre de maîtriser les paramètres process. Les outils tel que l'AMDEC, l'Arbre de
défaillance, la grille d'optimisation du plan de surveillance ainsi que la phase de Mise au
Point, permettent d'identifier les paramètres influents sur la conformité du Produit et de
définir les contrôles adaptés, au juste nécessaire.
Conformité
● La criticité :
Rouge : la faisabilité des caractéristiques est insuffisante. Les caractéristique dans cette
Situation doivent être exceptionnels et les risques associés doivent être gérés.
Orange : La faisabilité des caractéristiques est «Juste» acceptables les caractéristiques sont
dites majeures.
Les caractéristiques ou les paramètres influents doivent être identifiés (à l’aide d’arbres de
Vert : La faisabilité des caractéristiques est acceptable, les caractéristiques sont dites
«Normales».
Chaque appareil ou système de contrôle ou mesure doit être considéré dans un processus de
mesure et associé à cette démarche qui est capitalisée dans un document, pour but de :
● intégrer des résultats fiables et concrets tels que seuils d’acceptation, de surveillance et
résultats de capabilité du processus de mesure concerné.
23 Master2 management qualité et des projets Version 2010
2. L’animation du plan de surveillance.
1-La qualité
L’aptitude d’un produit à satisfaire les besoins et les exigences des utilisateurs
On peut récapitulant et dire que la Qualité est toujours la mesure de quelque chose que
l’on obtient par rapport à ce que l’on aurait souhaité obtenir.
Et la maîtrise de la qualité de produit est une condition nécessaire pour la satisfaction clients.
● La correction des défaillances, le contrôle, la prévention mais aussi, par-delà les dépenses et
les coûts, et tous les non bénéfices, les non vendus, les vendus a trop bon marché, les vendus a
trop grands frais, c'est-à-dire les pertes des recettes et les manques à gagner.
●C’est la somme de tous qui précède qui montre et qui représente la véritable mesure de la
qualité.
● Derrière le mot qualité se cache autre chose que le contrôle laborieux, c’est le sacrifice
financier
● La qualité ne peut pas être une démarche des uns contre les autres.
3.1. Les 5M
La 5M est une méthode d’analyse qui sert à représenter les différentes causes possibles d’un
problématique selon qu’on appel la méthode Causes effets (ISHIKAWA).
Cette méthode qui utilise une représentation graphique en forme d’une arrête de poisson pour
matérialiser d’une manière structurée les liens entre les causes et leurs effets selon les 5M.
Matière première.
Toute non-conformité d’origine tôlerie fait l’objet d’une analyse de 1 er niveau qui permet de
déterminer l’origine et les causes de la défaillance.
● PROTEGER LE CLIENT.
Lors d’une non-conformité, l’analyste du secteur tôlerie doit impérativement mettre en place
la protection client immédiate au ferrage (Tôlerie) et maintenir la protection client dans le
secteur qui a détecté la non-conformité, et verrouiller dans les secteurs AVAL.
Dans le cas d’une non conformité détectée dans l’atelier, l’assistance qualité du secteur avise
l’assistance qualité Tôlerie (le Chef UET et le technicien Qualité chargé des problèmes
Qualité pièces), selon la procédure “ ANALYSE DE NIVEAU 1 “.
Pour les pièces livrées par l’UET, l’assistant qualité du secteur avise l’assistant qualité tôlerie,
qui lui informe directement le CUET de fabrication de l’UET.
Les encours et le process sont remontés par le secteur à l’origine de la défaillance, et ce avec
l’aide de l’assistance Qualité Tôlerie.
De plus l’entité Qualité Tôlerie prend l’initiative d’aviser les services Qualité des clients
extérieurs susceptibles d’avoir reçu des pièces ou ensembles non conforme :
Si le non conformité est d’origine POE ou POI, une alerte Qualité est établie par
l’assistant ou le technicien de l’assistance Qualité emboutissage tôlerie (AQET), auprès du
SQF Tôlerie.
Si le non conformité est d’origine POU, une alerte Qualité est établie par l’assistant ou le
technicien de l’assistance Qualité emboutissage tôlerie(AQET), auprès du Département
Emboutissage de l’usine.
Si les non conformités sont toujours en Tôlerie, mais sorties de l’atelier ou elles ont été
générées, les encours et le process sont repris par la fabrication sur décision commune des
ateliers de manière à détecter et retoucher les autres pièces concernées par la non conformité.
S’il s’avère que des non conformités ont quitté la Tôlerie, c’est le secteur de Tôlerie à
l’origine de la non conformité ou une équipe mandatée par lui, qui vérifie le process en aval
du département jusqu’a reprise complète de la tranche d’éléments douteux. Selon le type de
non conformité détectée et le secteur ou elles sont localisées, une demande de dérogation sera
adressée au DIVD par l’assistance Qualité Tôlerie pour connaître le type de retouche à
appliquer et la décision de « blocage parc » peut être prise.
Si le non conformité ne peut être corrigé à sa source, immédiatement après détection, elle fera
l’objet d’analyses et de plans d’actions en vue de sa résolution. Des groupes comme le GGA,
« Groupe Géométrie Atelier » traitera plus particulièrement des non conformités
géométriques.
► CREUX, BOSSES :
Le terme s'applique pour un défaut de surface concave ou convexe Provoqué par un coup
accidentel.
► DEFAUT DE TOLE :
Le terme s'applique pour un défaut d'origine sidérurgique et Regroupe les défauts matière
suivants : gravelure, inclusion, paille, peau d’orange, raccord de bobine, vermiculure.
► GRIPPURES, GRIFFES :
Le terme s'applique lorsque la tôle est rayée ou striée plus ou moins profondément, par
arrachement de métal lors de l’opération d’emboutissage ou des opérations de tombage des
bords.
► ONDULATION :
► PICOT :
Petite marque convexe sur la surface d’aspect ou de fonction ayant pour origine un corps
étranger de très petite taille situé entre l’autre surface et le poinçon (poussière, fibre, limaille,
...).
30 Master2 management qualité et des projets Version 2010
► TRACES DE DISQUAGE :
Le terme s'applique lorsque l'outil de Disquage a laissé des marques plus ou moins profondes
dans la tôle.
► RAYURE :
Ligne en creux sur la surface de la tôle par le frottement d’un objet pointu ou coupant.
► MANQUE SOUDURE :
Le terme s'applique pour les petites boules de métal collées aux alentours d'un joint ou cordon
de soudure, un morceau de fil de soudure restant lié, ou un morceau de matière détaché d’un
point SR.
► SOUDURE DEFORMEE :
Le terme s’applique lorsqu’une soudure déformée, éclatée gène ou empêche le montage d’un
équipement
Le terme s'applique pour un trou dans un point ou cordon de soudure qui présente un risque
d'étanchéité ou de corrosion.
► DESAFFLEURE :
Le terme s'applique quand deux éléments contigus ne sont pas dans le même plan, l'élément
incriminé étant celui situé dans le plan le plus à l'extérieur ; le deuxième élément mentionné
dans le code ovale du répertoire de codification est considéré comme l'élément de référence.
JEU EXCESSIF :
Le terme s'applique lorsque le jeu entre deux éléments est perçu comme excessif par le client
JEU INSUFFISANT :
Le terme s'applique lorsque le jeu entre deux éléments est perçu comme excessif par le client
JEU IRREGULIER :
Le terme s'applique lorsqu'il y a une variation discontinue du jeu entre deux éléments.
Cette classification se base sur les non conformités et leurs positionnent sur la caisse
Cette classification se base sur les non conformités et leurs positionnent sur la caisse
Défaut UET 2
On a cette histogramme qui nous montre la classification des défauts, dés le plus fréquent
jusqu’à les moins fréquents.
Défaut UET 3
Ecrasé 0 0% 100%
On a cette histogramme qui nous montre la classification des défauts, dés le plus fréquent
jusqu’à les moins fréquents.
Défaut UET 4
Picot 8 8% 62%
Bavure 8 8% 70%
Bosse 4 4% 80%
Oxydation 3 3% 97%
Ecrasé 0 0% 100%
Ondulation 0 0% 100%
On a cette histogramme qui nous montre la classification des défauts, dés le plus fréquent
jusqu’à les moins fréquents.
Cette analyse de Pareto me permet d’identifier les causes les plus dominantes et les plus
fréquentes, et aussi il permet d’hiérarchiser les problèmes de la non-conformité et défauts,
enfin cibler les actions.
D’après la constatation de se courbe Pareto qui hiérarchiser et classifier les défauts détecter à
L’UET 2 de département Tôlerie. J’ai trouvé que les défauts les plus dominants sont :
Creux ● Déformation ● Défaut tôle ● Bosse ● Picot ● Bavure ● Trace disque.
UET2
D’après la constatation de se courbe Pareto qui hiérarchiser et classifier les défauts détecter à
L’UET 3 de département Tôlerie. J’ai trouvé que les défauts les plus dominants sont :
D’après la constatation de se courbe Pareto qui hiérarchiser et classifier les défauts détecter à
L’UET 4 de département Tôlerie. J’ai trouvé que les défauts les plus dominants sont :
► Creux.
► Ondulation.
► Grippures.
► Rayure.
►Déformation.
► Oxydation.
► Trou déformé.
► Manque soudure.
► PSR percé.
► Projection soudure.
►Défaut tôle.
► Bosse.
► Picot.
► Bavure.
► Trace disque.
► Soudure agressive.
D’après la classification de toutes ses non-conformités selon la méthode ABC j’ai arrivé à
détecter les défauts les plus répétitives et sur lesquels j’élaborai la partie analyse pour que je
puisse rendre mes méthodes de résolution des problèmes plus efficace :
► Déformation.
► Défaut tôle.
► Creux.
► Bosse.
► Bavure.
3.1. Définition
Diagramme ISHIKAWA est un moyen utile pour clarifier les causes d’un problème. Il permet
de classer les différentes causes qui influent sur les résultats finals du travail en indiquant par
des flèches sous forme d’un squelette de poisson le rapport de causes à effet.
3.2. Diagnostique les causes effets des défauts dans le département Tôlerie
D’après la classification final des défauts selon les diagrammes de Pareto, j’ai réussi à mettre
en évidence les défauts les plus importants et les plus fréquentes sur lesquels nous devrons
être concentrés en priorité les efforts d’amélioration, c'est-à-dire action préventives et
correctives.
Dans cette démarche je dois passer par 4 phases (Plan, Do, Check, Act) c’est-à-dire planifié,
Exécuté, contrôlé, Agir. Et dans chaque phase je dois passer par des étapes :
1- Choisir le sujet P
2- Exprimer les raisons de choix
3- Comprendre la situation actuelle
A
8 – Synthétiser et planifier 5- Analyser D
Les actions futures 6- Mettre en place des
9- Standardisation mesures corrective
D’après les analyses des problématiques effectuées, je peux dire que le sujet traiter c’est
Maintenir le système qualité pour diminuer le nombre des défauts détectés et les défaillances
dans le département Tôlerie.
La raison au quel j’ai choisis se sujet qui traite l’objet de maintenir le système qualité dans le
département Tôlerie, c’est Les défauts et les défaillances les plus fréquentes et les plus
importants sur lesquels le département Tôlerie s’engage grâce à leur politique qualité, et
concentre en priorité ses efforts d’amélioration, c'est-à-dire action préventives et correctives,
pour but de produire que de bien dés le premier coup.
Cette étape est essentielle dans cette démarche de PDCA est déterminante dans le résultat
final.
Dans cette étape il est très important d’allez voir personnellement le problème à l’endroit où
il apparaît (dans l’atelier, sur la machine, sur les approvisionnements de pièces….) et de
discuter avec les personnes concerné soit les opérateurs soit les chefs d’UET, pour que je
puisse comprendre la situation des UET Tôlerie.
Et grâce à cette étape j’ai pu collecter des données auxquels j’ai élaboré la partie analyse de
ma démarche.
Une cible est un nombre indiquant le niveau d’amélioration qui doit être atteint. Il est
déterminé par un compromis entre se qui est prévu comme objectif et les contraintes comme
le temps, la main-d’œuvre et les couts investi.
Pour cela, il est plus facile de fixer les cibles de l’amélioration une fois que l’on a bien cerné
la situation existante dans l’étape 3.
Etape 5 : Analyser
L’objectif d’analyser
Dans cette étape, il faut tendre vers une approche « scientifique » de la relation entre causes et
effet. Dans la partie Analyse j’ai diagnostiqué le taux et la fréquence des défaillances détecté
dans département tôlerie grâce aux outils utilisé courbe PARETO et diagramme
ISHAKAWA, pour objet de déceler quelles mesures doivent être prises contre ces facteurs.
L’arbre de défaillance de défaut déformation tôle.
● Etalonner tous les moyens qui interviennent dans tout les postes des UET de la section
tôlerie afin d’assurer la qualité de la production.
● Améliorer la méthode de travail des postes de travail des UET section Tôlerie.
Cette étape elle a un lien direct avec l’étape d’Analyse, et avant de mettre en place les
mesures correctives il faut vérifier que la mesure prise ne créée pas un autre défaut ailleurs !
Parfois il peut paraître lent de mettre en place les actions une par une et de vérifier leur
impact. Mais on ne peut se permettre d’engager des coûts de mise en place d’actions qui n’ont
pas révélé leur efficacité.
Dans cette étape, il faut prendre en importance quelques points clés auxquels on peut être
efficace et efficient pendant la démarche :
Le déploiement des Poka-Yoke dans les UET Tôlerie peut se faire quotidiennement. Il
s’inscrit alors parfaitement dans le SPR car il permet de faire le lien avec, QC story et SPT
dans l’esprit ≪ protection immédiate du client ≫.
Cependant, il n'est pas utile de proposer un Poka-Yoke tant qu'aucun défaut n'est avère, sauf
pour les défauts dont la retouche engendrerait un cout très important.
La cible est donc d'assurer a 100% la qualité demande au moment demande par le client tout
en réduisant le cout global. On entend par "client" le client final mais aussi le processus
suivant ou l'opération suivante.
Après
Après
Après
Le Plan d’Action
Le Plan d’Action est une méthode de résolution de problèmes basée sur le travail en
groupe sauf que les causes des sujets traités sont connues d’avance et ne nécessitent pas une
analyse poussée. Il vise donc à la mise en place rapide d’actions correctives ou préventives
pour remédier à l’écart constaté.
Dans mon plan d’action j’ai essayé de mettre des actions correctives pour résoudre
l’ensemble des défaillances détectées pendant notre démarche.
● Déformation Tôle.
● Défaut creux.
● Défaut bosse.
● Défaut Bavure.
En effet, les défauts de Tôlerie impliquent des opérations ne générant aucune valeur
ajoutée (les retouches) et qui engendrent des pertes de temps considérables. Ainsi, on ne
pourra atteindre la satisfaction du client externe (acheteur) et interne (atelier). Pour remédier à
ce problème, nous proposons en plus deux volets d’améliorations visant la mise en place de
l’autocontrôle et la formation des opérateurs.
L’autocontrôle
1. Définition de l’autocontrôle
Selon la norme ISO 8402, « l’autocontrôle est un contrôle par l’exécutant lui-même du
travail qu’il accomplit, suivant des règles spécifiées». Il repose donc sur la responsabilisation
de l’opérateur devant ainsi contrôler le résultat qualité des opérations qu’il réalise.
Afin d’assurer la mise en place progressive de l’autocontrôle, nous allons agir en priorité
sur les UET1 et UET4 ayant enregistré un grand nombre de défauts de tôlerie. Par ailleurs, il
faudra déterminer les opérations d’autocontrôle en recensant :
La réalisation des différentes opérations sur la section Tôlerie fait appel à un nombre
relativement limité d’opérations de base, en particulier le vissage, le soudage et le sertissage.
L’évaluation des différents défauts de montage permet, en fait, de remettre en question le
niveau de dextérité des opérateurs pour l’exécution de ces tâches.
La formation s’avère donc une action primordiale pour s’assurer de la bonne maîtrise de
ces techniques de base par l’ensemble des monteurs, renforcer leur compétence et limiter les
risques de non qualité (foirage, mauvais sertissage, mauvais soudage…). Elle a donc pour
buts :
Conclusion
Au terme de ce chapitre, plusieurs volets d’amélioration ont été traités en réponse aux
divers dysfonctionnements déterminés préalablement. Afin de diminuer le taux des rebuts
des matières, j’ai réalisé plusieurs actions et qui ont permis d’enregistrer une nette
amélioration de la quantité des pièces rebutées. Cependant, des suivis sont encore à
effectuer pour d’autres actions afin que les solutions proposées ne restent pas lettre morte.
Par ailleurs, la mise en place de l’autocontrôle et la formation des opérateurs permettent
de diminuer les défauts et aussi les verrouiller au niveau de la section Tôlerie évitant ainsi
les pertes de temps lors des retouches. Ces actions vont permettre la diminution du
nombre des retoucheurs sur le long terme engendrant ainsi une amélioration du la qualité
production.
TOTAL 100.444
Tableau 4.2 : Impact de la diminution des rebuts des matières sur les coûts
Etape 7 : Standardiser
L’action corrective doit être standardisée pour éviter que des erreurs arrivent encore, il faut
donc :
1. Réviser ou établir le « standard » de travail.
2. Si le problème provient du mode opératoire, former l’opérateur à ce nouveau standard
D’après les actions correctives de cette démarche, plusieurs volets d’amélioration dans les
UET de département Tôlerie ont été traités en réponse aux divers dysfonctionnements
déterminés préalablement. Afin de diminuer le taux des rebuts des matières, nous avons
réalisé plusieurs actions et qui ont permis d’enregistrer une nette amélioration de la qualité
produit et une baisse de la quantité des pièces rebutées.
Par ailleurs, il s’est avéré, chiffres à l’appui, que les rebuts génèrent des couts importants pour
l’entreprise. Après avoir déterminé les causes critiques engendrant ces pertes, à l’aide de la
méthode ABC, nous avons analysé les problèmes à l’origine de leur rebut et apporté plusieurs
amélioration.
Quand à la qualité du produit fini, nous avons relevé plusieurs défauts et défaillances dans les
UET Tôlerie qui ont décelés sur différents points de contrôle. Afin de remédier à ce problème,
j’ai initié la mis en place de l’autocontrôle et aussi la mis d’un système Anti-erreur fiche
Poka-Yoke, et mis l’accent sur le volet de la formation des opérateurs.
Malheureusement la contrainte de temps qui n’est pas suffisante pour traiter tout les
défaillances détectés pendant cette courte durée de 6 mois. Et pour cela j’ai élaboré un
système d’analyse préventive AMDEC pour objectif d’éliminer les défaillances potentielles,
et aussi pour contribuer à renforcer et améliorer en continus le système qualité de département
Tôlerie (Tableaux AMDEC dans L’annexe n°10).
Enfin bref, mon expérience au sein du domaine à été exceptionnelle. En effet, cette formation
est venue compléter celle que j’ai reçue tout au long de mes études.
D’autant plus, ces six mois passés n’ont fait que ragaillardir mon enthousiasme et mon
impatience pour intégrer vraiment le domaine et confirmer le choix de la filière que j’ai tant
rêvé de suivre.