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9 - Dispositions Constructives

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Conception et base du calcul parasismique des bâtiments

Approche pratique et calculs selon l’Eurocode 8

LA FORMATION DES ACTEURS DE LA CONSTRUCTION


Fascicule n°9 :
Dispositions
constructives
Les fondations
Les planchers
Les murs en béton peu armé
Influence des réservations
Les ossatures en béton armé
Jonction des armatures
Les éléments courts en béton armé
Les structures en éléments préfabriqués en béton armé
Les murs en maçonnerie
Les maisons individuelles

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1 – Fondations
Barrettes (recommandation AFPS) :
• Zones critiques
• Au sommet sur h = 3 x ép.
• Interface entre 2 couches de sol sur h = 2 x ép. de part et
d’autre
• Armatures
• Sur chaque grande face : quadrillage avec s ≤ 35 cm
• Diamètre mini : 12 mm
• Recouvrement : + 30% en zone courante et +50% en zone
critique
• Section totale : 0,5%.S si S ≤ 1m²
0,25%.S si S ≥ 2 m²
50 cm² entre 1 et 2 m²
maximum : 3%.S
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1 – Fondations
Barrettes (recommandation AFPS) :
• Armatures

• Armatures horizontales ≥ 0,1% de la section verticale


transversale des barrettes

• Armatures transversales ≥ 0,1% de la section verticale


longitudinale des barrettes

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1 – Fondations
Micropieux et pieux injectés sous pression
comportant des armatures sur toute leur hauteur
(recommandations AFPS) :

Liaison à la structure = encastrement effectif du


micropieu dans la structure. Cette liaison doit être
conçu pour résister à tout éclatement.

Afin d’assurer la transmission des efforts dans ces


éléments, ils doivent comporter un chemisage et
une section élargie sur une hauteur égale à
H+2,5*D. H étant la hauteur de la couche de sol en
surface dont les caractéristiques peuvent être
affectées en cas de séisme.

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1 – Fondations
Puits : 4 ≤ h/d ≤ 6 (recommandations AFPS) :
• Zones critiques

• En tête et en pied sur une longueur égale à 2*d

• Interface de 2 couches de sol : 2*d de part et d’autre


• Armatures longitudinales

• 8 barres minimum de diamètre mini : 12 mm

• Pourcentage mini : 0,3% de la section nominale du puits


• Armatures transversales

• Cerces de diamètre mini : max (dbl/3 ; 8 mm)

• Pourcentage mini en volume : 0,2%

• Espacement max des cerces : 12 dbl en zone courante et


10 cm en zone critique
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1 – Fondations
Longrines :
Les armatures longitudinales des longrines doivent être
complétement ancrées dans l’épaisseur de la semelle ou dans
les autres longrines qui s’y intègrent.

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1 – Fondations
Longrines :

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2 – Planchers
Fonction de contreventement des planchers :

Quel que soit le système de contreventement (portiques, voiles,


noyaux, etc.) et indépendamment de leur fonction porteuse, les
planchers ont une fonction précise de poutre-au-vent et, à
ce titre, il doit être considéré comme un élément principal.

En effet, en tant que poutre infiniment rigide et indéformable


dans son plan, il doit :
• rendre les murs de contreventement solidaires pour avoir une
réponse d’ensemble à l’action sismique horizontale

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2 – Planchers
Fonction de contreventement des planchers :

Il doit également :

• collecter les forces d’inertie et les transmettre (répartir) aux


éléments structuraux verticaux par des liaisons adéquates
entre planchers les murs et les portiques. Cette solidarisation
d’ensemble est obtenue par la mise en place de chaînages,
mécaniquement continus, les uns formant ceinture sur le
contour, les autres reliant les murs ou les portiques situés sur
les façades opposées.

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2 – Planchers
Fonction de contreventement des planchers :

Il convient également de :

• maîtriser la présence d’ouvertures importantes qui modifient la


transmission des efforts sismiques. La position de trémies à
proximité des éléments de contreventement peut empêcher
l’obtention d’une liaison efficace et impose des dispositions
constructives de « contournement » . Cette disposition peut
entraîner un accroissement important (fig. 5.2-2 à 5.2-4) des
ratios d’armatures dans les dalles

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2 – Planchers
Ferraillage spécifique pour le transfert des efforts
autour des trémies:

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2 – Planchers
Cas des voiles non continus jusqu’aux fondations :

5.4.1.2.5 Règles particulières pour les poutres supportant des


éléments verticaux discontinus
(1)P Les murs structuraux ne doivent pas être supportés (en totalité
ou en partie) par des poutres ou dalles.

La situation est délicate, car cet article oblige la reprise directe du


moment en pied de mur par des éléments verticaux, ce qui n’est pas
toujours possible pour des raisons architecturales.

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2 – Planchers
Cas des voiles non continus jusqu’aux fondations :

Il est possible de résoudre le problème en faisant supporter le mur


par plusieurs poteaux ayant le même plan moyen et situés dans le
polygone de sustentation, par l’intermédiaire d’une poutre, poutre
voile ou voûte de décharge en pied de mur : il y a donc continuité
dans le plan de ce mur de la transmission de l’effort normal et du
moment et le plancher n’assure que le transfert des forces
horizontales.

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2 – Planchers
Cas des voiles non continus jusqu’aux fondations :

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2 – Planchers
Liaison des planchers avec les porteurs verticaux :

La fonction du plancher en tant que poutre-auvent impose une


liaison efficace sur tout le pourtour avec la structure de
contreventement.

Il est donc primordial de soigner la mise en œuvre des attentes


pour permettre le transfert des efforts horizontaux.

La mauvaise disposition des attentes ou leur absence peut


entraîner la fissuration des prédalles sous l’action seulement de la
charge permanente

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2 – Planchers
Liaison des planchers avec les porteurs verticaux :

Mauvaise position des attentes :

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2 – Planchers
Liaison des planchers avec les porteurs verticaux :

Scellement d’attentes inefficace :

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2 – Planchers
Liaison des planchers avec les porteurs verticaux :
Impossibilité de disposer les attentes des prédalles
sur la poutre support :

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2 – Planchers
Liaison des planchers avec les porteurs verticaux :
Suspentes de prédalles arrêtées avant l’appui :

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2 – Planchers
Liaison des planchers avec les porteurs verticaux :
Absence des suspentes de prédalles :

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2 – Planchers
Liaison des planchers avec les porteurs verticaux :
Bon ancrage des prédalles sur la poutre d’appui :

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2 – Planchers
Liaison des planchers avec les porteurs verticaux :
Bon ancrage des prédalles sur la poutre d’appui :

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2 – Planchers
Liaison des planchers avec les porteurs verticaux :
Bonne position des attentes :

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2 – Planchers
Liaison des planchers avec les porteurs verticaux :

Les nappes des armatures des faces inférieures et


supérieures sont continues sur appuis ou ancrées totalement
au-delà des appuis s’il s’agit des bords de dalle.

Jonction plancher-linteau : la continuité des armatures de plancher


est assurée par des barres continues manchonnées ou non.
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2 – Planchers
Cas des prédalles suspendues :

La démarche entreprise au sein du groupe de suivi de l’EC2-1-1


est arrivée à un consensus sous la forme de
« Recommandations Professionnelles » dont le seul objet est de
définir les conditions de tolérance, de coffrage et de suivi de la
qualité de l’exécution pour que de tels ouvrages rentrent dans le
strict cadre d’application de EC2-1-1.

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2 – Planchers
Cas des prédalles suspendues :

Faute de recul suffisant sur l’application réelle des dispositions


définies par la commission EC2 sur les chantiers en zone non
sismique, les contrôleurs techniques maintiennent leur avis
défavorable de janvier 2006 sur le procédé en zone sismique.

=> Consulter le bureau de contrôle suffisamment en amont pour


avis si cette solution constructive est retenue.

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3 – Murs de grandes dimensions en
béton peu armé
Dans la situation sismique de calcul, ces murs sont censés
développer une fissuration limitée et un comportement ductile
non élastique.
Ces murs doivent vérifier : lw ≥ min (4 m ; 2Hw/3)

Deux classes de ductilité sont possibles pour ce type de mur :


• DCL : zone de sismicité 1 et dimensionnement suivant l’EC2
• DCM : l’épaisseur du mur doit satisfaire la condition suivante :
bw0 ≥ max (0,15 m ; hs/20) avec hs la hauteur libre de l’étage

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3 – Murs de grandes dimensions en
béton peu armé
La quantité d’armature longitudinale réellement mise en œuvre
ne doit pas excéder significativement celle calculé. En effet, cet
excès conduirait à sur-dimensionner la résistance en flexion
composée et donc à un risque de ruine par rupture fragile par
cisaillement.

La longueur d’ancrage des armatures de couture nécessaires à


la résistance en glissement et qui traversent la reprise de
bétonnage doit être majorée de 50%.

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3 – Murs de grandes dimensions en
béton peu armé
Pour les bords libres sur les 3 premiers niveaux : CV1 = 4 HA12
Autres : CV2 = 4 HA10
Pour les CV, prévoir des armatures transversales :
dbw ≥ 6 mm et s ≤ 100 mm

Chainages horizontaux périphériques : Amin ≥ 3 cm²


CH à l’intersection voile/plancher : Amin ≥ max (0,28L ; 1,5 cm²)
CL : chaînages horizontaux d’encadrement des ouvertures : 2HA10

Voir également les dispositions de chainages horizontaux de


l’EC2-1 article 9.10.2

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3 – Murs de grandes dimensions en
béton peu armé

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3 – Murs de grandes dimensions en
béton peu armé
Les liaisons voile-voile et voile-plancher doivent être réalisées de
manière à ancrer en totalité la section d’armature des voiles dans
ces angles.

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3 – Murs de grandes dimensions en
béton peu armé

Dispositions types de chaînages : jonction voile-dalle

Voile
Voile
Chainage horizontal : 4HA

Dalle

Dalle

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3 – Murs de grandes dimensions en
béton peu armé
Dispositions types de chaînages : chaînage
vertical intermédiaire

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3 – Murs de grandes dimensions en
béton peu armé
Ouvertures dans les murs :

Plancher haut
En fonction du nombre de murs et de la
densité des réservations, l’épaisseur des
murs ajourés doivent être augmenté
afin de limiter le taux de cisaillement.
Exemple : hôpitaux avec HSD ≈ 3,20m
Circulation
horizontale  e = 30 à 40cm

Plancher bas

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3 – Murs de grandes dimensions en
béton peu armé
Ouvertures dans les murs :

Plancher haut

Lorsque le plenum est suffisant, il


convient de regrouper les ouvertures,
soit par empilement…

Exemple : hôpitaux avec HSD de 4,50m


Circulation à 4,80m.
horizontale

Plancher bas

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3 – Murs de grandes dimensions en
béton peu armé
Ouvertures dans les murs :

Plancher haut

Lorsque le plenum est suffisant, il


convient de regrouper les ouvertures,
soit en remplacement du linteau.

Exemple : hôpitaux avec HSD de 4,50m


Circulation à 4,80m.
horizontale

Plancher bas

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3 – Murs de grandes dimensions en
béton peu armé
Ouvertures dans les murs :

Les ouvertures , si elles sont nombreuses, ont une influence


significatives sur le contreventement du bâtiment.
Elles doivent être définies avant les études d’exécution béton
armé.
Les percements et scellements a posteriori sont interdits, sauf
pour de petites dimensions :
• Diamètre ou diagonale ≤ 50 mm
• Espacement entre axes ≥ 200 mm
Si ces dispositions ne sont pas respectés, il faut renforcer
l’élément concerné, voire vérifier le comportement d’ensemble
du bâtiment.

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4 – Influence des réservations sur le
ratio d’armature
Que ce soit pour les planchers, pour les murs ou les portiques, la
position, le nombre et les dimensions d’ouvertures sont donc des
facteurs déterminants :
• dans l’étude du comportement d’un bâtiment à l’action sismique :
répartition et cheminement des efforts à travers les planchers
• dans le dimensionnement du voile : épaisseur du mur et quantité
d’armatures
• dans le dimensionnement des poutres pour le fonctionnement en
portiques.

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4 – Influence des réservations sur le
ratio d’armature
Dans le cas des voiles en béton armé, l’augmentation du nombre
d’ouvertures, de réservations et des divers percements entraîne
une densité de ferraillage plus
importante.

Transmission directe de l’action sismique à travers un mur sans


ouvertures :

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4 – Influence des réservations sur le
ratio d’armature

Transmission directe de l’action sismique à travers un mur avec


peu d’ouvertures :

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4 – Influence des réservations sur le
ratio d’armature

Transmission directe de l’action sismique à travers un mur avec


de nombreuses ouvertures :

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4 – Influence des réservations sur le
ratio d’armature
Il est d’usage de limiter la contrainte de cisaillement dans le mur
et par niveau à une valeur d’environ 3,0 MPa tout en limitant le
pourcentage de réservations de 15 à 20 % de la surface du mur.

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5 – Ossatures en béton armé
Poteaux :
• Dimensions transversales
Dimensions transversales > 1/10ème de la plus grande distance
entre le point d’inflexion et les extrémités du poteau pour la
flexion dans un plan parallèle à la dimension de poteau
considérée.
Pour la classe DCH, ces dimensions ≥ 250 mm

• Zones critiques
La longueur des zones critiques (lcr) aux extrémités des poteaux
est au moins égale aux valeurs suivantes.

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5 – Ossatures en béton armé
Poteaux :
• Zones critiques

Classe DCM Classe DCH


La plus grande dimension transversale du poteau (hc) 1,5 x hc
Hauteur libre(lcl) / 6 Hauteur libre(lcl) / 6
0,45 m 0,60 m
Si lcl / hc < 3, alors lcr = lcl
Les armatures long. doivent être réparties sur le pourtour du
poteau avec au minimum une armature intermédiaire le long de
chaque face. Le pourcentage géométrique est compris entre 1%
et 4%.

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5 – Ossatures en béton armé
Poteaux :
• Confinement du béton dans les zones critiques
Rapport mécanique en volume des armatures de confinement
dans les zones critiques :
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑟𝑚𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑦𝑑
𝜔𝑤𝑑 = ×
𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑𝑢 𝑛𝑜𝑦𝑎𝑢 𝑑𝑒 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑓𝑐𝑑

Classe DCM Classe DCH


ωwd ≥ 0,08 à la base des poteaux ωwd ≥ 0,12 à la base des poteaux
ωwd ≥ 0,08 dans les autres ZC

α.ωwd ≥ 30 μφ νd εsy,d bc / b0 – 0,035

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5 – Ossatures en béton armé
Poteaux :
• Confinement du béton dans les zones critiques
L’espacement des armatures transversales doivent respecter :

Classe DCM Classe DCH


St = min (b0/2 ; 175 mm ; 8.dbL) St = min (b0/3 ; 125 mm ; 6.dbL)
dbw ≥ 6 mm 𝑓𝑦𝑑𝐿
dbw ≥ max(6 mm ; 0,4dbLmax )
𝑓𝑦𝑑𝑊

b0 : dimension minimale du noyau de béton

Distance entre barres longitudinales consécutives


maintenues par les armatures de confinement ≤ 200 mm en
DCM et 150 mm en DCH.

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5 – Ossatures en béton armé
Poteaux :
• Principes de ferraillage des poteaux

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5 – Ossatures en béton armé
Poutres :
• Dimensions transversales
bw ≤ min (bc + hw ; 2 bc)
bc: plus grande dimension transversale du poteau
perpendiculaire à l’axe longitudinal de la poutre

• Zones critiques

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5 – Ossatures en béton armé
Poutres :
• Zones critiques
La longueur des zones critiques (lcr) aux extrémités des poutres est
au moins égale aux valeurs suivantes :
De part et d’autre des nœuds poteau-poutre ou toute autre section
susceptible de se plastifiée :
DCM : lcr = hw ; DCH : lcr = 1,5 hw

De part et d’autre d’un élément vertical supportée par une poutre :


DCM : lcr = 2 hw ; DCH : lcr = 2 hw

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5 – Ossatures en béton armé
Poutres :
• Armatures longitudinales

Pourcentage géométrique mini des armatures disposées


dans les zones tendues :
𝑓𝑐𝑡𝑚
𝜌𝑚𝑖𝑛 = 0,5
𝑓𝑦𝑘

En DCH, il faut en plus :


• au moins 2 HA14 en face sup. et inf. des poutres

• ¼ de la section maximale des armatures sup. sur appui prolongé sur


toute la longueur de la poutre

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5 – Ossatures en béton armé

Poutres :
• Armatures longitudinales

Dans les zones critiques :


• En complément des armatures comprimées nécessaires à la vérification
de résistance de la poutre, prévoir une section d’armature comprimée ≥
½ des armatures présentes dans la zone tendue

• Pourcentage géométrique maxi des armatures disposées dans les zones


tendues :
0,0018 𝑓𝑐𝑑
𝜌𝑚𝑎𝑥 = 𝜌′ +
𝜇𝜙 𝜀𝑠𝑦,𝑑 𝑓𝑦𝑑

ρ ‘ : pourcentage d’armature comprimée.

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5 – Ossatures en béton armé

Poutres :
• Armatures transversales de confinement

Classe DCM Classe DCH


Diamètre mini : 6 mm
St ≤ min (24dbw ; hw/4 ; 8dbL ; 225 mm) St ≤ min (24dbw ; hw/4 ; 6dbL ; 175 mm)

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5 – Ossatures en béton armé
Nœuds :
Pour que les rotules plastiques apparaissent en premier
dans les poutres plutôt que dans les poteaux, l’EC8-1
impose que la somme des moments résistants dans les
poteaux autour d’un nœud, soit de 30 % supérieure à la
somme des moments résistants dans les poutres
aboutissant à ce même nœud.

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5 – Ossatures en béton armé
Nœuds :

Nœud de rive – vue en plan Nœud intermédiaire – vue en plan

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5 – Ossatures en béton armé
Nœuds :
Les armatures longitudinales des poutres primaires ancrées par
crosse, doivent toujours être placés à l’intérieur des armatures
transversales de confinement correspondantes du poteau.
Afin de prévenir une rupture d’adhérence, le diamètre des barres
longitudinales de poutres ancrées dans des nœuds doit être
limité (cf. EC8-1 art. 5.6.2.2).
Exemple de disposition de retour rectiligne à 90° près d’un
parement :

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6 – Jonction des armatures
Les armatures transversales à prévoir sur la longueur du
recouvrement pour assurer la couture du recouvrement sont
déterminées suivant l’EC2-1. La clause 5.6.3(1)P de l’EC8-1
précise que :
• L’espacement des armatures transversales ne doit pas
dépasser min (h/4 ; 100 mm)
• La section Ast dans la zone de recouvrement soit des
armatures longitudinale des poteaux, dont la jonction est faite
au même endroit, soit de celles des éléments de rive des murs
est calculée par l’expression : Ast = s(dbl/50)*(fyld/fywd)
• Il ne doit pas y avoir de jonction par recouvrement par soudure
dans les zones critiques des éléments de structures.

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7 – Éléments courts
Un élément est considéré comme court si le rapport de sa
longueur libre sur sa dimension transversale la plus grande est
inférieur à 3.

La résistance à l’effort tranchant devient prépondérante. La


rotule plastique en flexion n’a pas la possibilité de se former.
Aussi, la longueur de la zone critique s’étend sur toute la
longueur de l’élément.

Les éléments courts sont particulièrement sensibles au séisme et


ils doivent être évité autant que possible.

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7 – Éléments courts
Cas des remplissage en maçonnerie entre
poteaux de portique :
Problème : le remplissage bloque les poteaux et crée des
poteaux courts.

Les poteaux courts ont une rigidité importante. Ils reprennent


donc des efforts sismiques importants.

Effort
sismique

Effort de
cisaillement

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7 – Éléments courts

Toutefois, si de tels éléments existent dans la structure, ils


doivent être dimensionnés à l’égard des efforts sismiques qu’ils
reprennent compte tenu de leur rigidité.

Néanmoins ils restent des éléments considérés comme fragiles.

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7 – Éléments courts
Armatures d’une poutre :

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7 – Éléments courts
Armatures d’un poteau :

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :

Pour les ossatures à éléments préfabriqués, on distingue 2


systèmes constructifs permettant la réalisation de bâtiments
sensiblement différents.

1. Des ossatures poteaux-poutres encastrées en pieds et


rotulées en têtes, généralement utilisées pour la réalisation
de bâtiments à un seul niveau présentant de grandes
portées et éventuellement des zones avec mezzanines.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :

2. Des ossatures en portique encastrées en pieds et en tête. Le


mode de fonctionnement reproduit alors celui des structures
coulées en place en béton armé. Ce système constructif est
généralement utilisé pour la réalisation d'ossatures multi-
étagés ; les poutres sont alors associées à des éléments de
plancher participant ou non à la résistance de la poutre.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :

Assemblage poteau – poutre brochés :


les assemblages poteau poutre doivent présenter au
moins 2 broches verticales dans un plan perpendiculaire à l'axe
de la poutre. Les broches sont d’un diamètre minimal de 16 mm,
elles sont constituées :
− d'acier haute adhérence de classe C selon l’EN 1992-1-1 dans
le cas de blocage dans le fourreau par du mortier à retrait
compensé.
− de tiges filetées de ductilité équivalente dans le cas de blocage
par écrou.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :

Assemblage poteau – poutre brochés :


Le repos des poutres s'effectue sur un néoprène d'épaisseur
minimale 5 mm dimensionné en fonction de la rotation maximale
de calcul.
Les têtes de poteaux comportent des armatures transversales
(anti-fendage et de confinement du béton) resserrées à
dimensionner vis à vis de l'effort tranchant transmis, des efforts
verticaux localisés et des dispositions constructives à appliquer.
Les poutres comportent des boucles horizontales autour des
fourreaux, ancrées au-delà de la longueur nominale de
scellement des armatures actives et espacées d’au plus 150
mm, dimensionnées pour reprendre l'effort horizontal transmis de
la poutre au poteau.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :
Assemblage poteau – poutre brochés

Solution 1 : adaptée aux poutres larges

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :
Assemblage poteau – poutre brochés

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :
Assemblage poteau – poutre brochés

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :
Assemblage poteau – poutre brochés : joint de dilatation sans
joint sismique

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :
Assemblage poteau – poutre clavetés

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :
Assemblage poteau – poutre clavetés

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :
Assemblage poteau – poutre clavetés

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :
Assemblage poutre – pannes

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :

Assemblage poteau – fondation à encuvement


Ces assemblages constituent un encastrement du poteau dans
la fondation. Selon l'état de surface du pied de poteau et de
l'encuvement, la transmission des moments du poteau à la
fondation se fait :
− par cisaillement vertical au travers de clefs de cisaillement −
par système de butée et de contre butée horizontales sur la
hauteur de l'encuvement.
Les deux systèmes de fonctionnement peuvent être
concomitants.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :

Assemblage poteau – fondation à encuvement


Les armatures longitudinales du poteau doivent être ancrées vis
à vis de l'effort sismique de calcul, à la sortie du fût de
l'encuvement => transmission des moments par cisaillement
vertical

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8 – Structures préfabriqués en béton
Ossature en éléments béton armé préfabriqués :

Assemblage poteau – fondation à encuvement


=> Transmission de moment par butée et contrebutée

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8 – Structures préfabriqués en béton
Murs de grande dimension en éléments préfabriqués :
Tous les joints verticaux doivent être rugueux ou crantés.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Murs de grande dimension en éléments préfabriqués :

Les joints horizontaux partiellement comprimés doivent également être


munis de crantage sur toute leur longueur.
Pour reprendre les effets de l’effort normal s’exerçant sur un mur, il y a
lieu de disposer le long de la partie tendue du panneau des armatures
verticales liaisonnées par soudure ductile pour assurer leur continuité.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Murs de grande dimension en éléments préfabriqués :

Les règles suivantes doivent être appliquées au niveau des


assemblages verticaux pour augmenter leur ductilité locale :
• Prévoir un minimum d’armatures au travers des assemblages égal à
0,1 % (cas des assemblages comprimés) et à 0,25 % (cas des
assemblages partiellement tendus). Limiter ce pourcentage à 2%.
• Répartir tout au long du joint ces armatures (possibilité de les
disposer en 3 zones pour la classe de ductilité DCM : au sommet, au
milieu et à la base).
• Prévoir la continuité des armatures traversant les assemblages à
l’aide de boucles ou de raccordement par soudure.
• Un pourcentage d’armature longitudinale minimal est à disposer
dans le mortier du joint (environ 1 %).

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8 – Structures préfabriqués en béton
Murs de grande dimension en éléments préfabriqués :
Vue en élévation :

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8 – Structures préfabriqués en béton
Murs de grande dimension en éléments préfabriqués :
Détail d’un assemblage courant entre panneaux :

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8 – Structures préfabriqués en béton
Murs de grande dimension en éléments préfabriqués :
Détail d’un assemblage avec une fondation :

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8 – Structures préfabriqués en béton
Planchers préfabriqués :
Le transfert des efforts dans le plancher dépend notamment de sa
géométrie. L'analyse peut être menée en considérant le comportement du
plancher comme celui d'une poutre plate, soit plus proche d'un mécanisme
bielles-tirants. Le calcul des efforts internes du diaphragme permet de
dimensionner les armatures à disposer dans la dalle de compression
rapportée et/ou dans les joints entre éléments, ainsi que dans les
chaînages périphériques et intérieurs.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Planchers préfabriqués :

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8 – Structures préfabriqués en béton
Planchers préfabriqués :

J-Ph. Tardivel, 26/08/2016 86


8 – Structures préfabriqués en béton
Planchers préfabriqués :

Étriers dans les joints entre dalles alvéolées.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Planchers préfabriqués :

Ferraillage mini des chaînages.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Planchers à prédalles :

La fonction diaphragme est assurée par le plancher armé dans les deux
directions horizontales. Dans le sens transversal, les armatures de
répartition des prédalles, complétées s'il y a lieu par des armatures
ajoutées dans le béton coulé en place assurent cette fonction à condition
que leur continuité soit assurée par des armatures placées en
recouvrement au droit des joints entre prédalles voisines (barres HA ou
bande de treillis soudé).
Dans le sens non porteur, les armatures de répartition des prédalles
doivent être ancrées dans les chaînages latéraux. Ceci peut être réalisé
par des armatures placées en recouvrement dans des conditions similaires
à celles prévues pour le recouvrement des joints courants entre prédalles.
.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Planchers à prédalles :

Dans le sens longitudinal, la section des armatures principales de la


prédalle doit permettre d'équilibrer l'effort tangentiel horizontal, ce qui peut
éventuellement conduire à ajouter des armatures complémentaires dans le
béton coulé en place.
La fonction diaphragme doit être assurée au droit des appuis
intermédiaires. Ceci peut être réalisé par l'une ou l'autre des trois
dispositions suivantes :
- recouvrement direct des armatures des prédalles ;
- recouvrement par les armatures de continuité placées en chapeau
(utilisable uniquement en zones de faible et de très faible sismicité) ;
- recouvrement par des armatures placées au-dessus des prédalles.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Planchers à prédalles :

La liaison sur appuis de rive est assurée par les armatures des prédalles
ancrées dans les chaînages. À défaut, on doit disposer dans le béton coulé
en place, à 1 cm au-dessus de prédalles, une bande de treillis soudé ou
des aciers HA, en recouvrement avec les armatures des prédalles. Ces
armatures de complément doivent être dimensionnées pour ancrer la part
complémentaire à l'effort déjà ancré par les armatures des prédalles, pour
atteindre l'effort total à ancrer.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Planchers à prédalles :

Dans le cas des petits bâtiments justifiables par les Règles PS-MI, la
fonction
diaphragme est assurée si :
- les armatures de répartition propres aux prédalles, éventuellement
complétées par une nappe d'armature placée dans le béton coulé en place,
représente au moins une section de 0,7 cm2 /m ;
- les armatures de recouvrement au droit des joints présentent aussi une
section de 0,7 cm2 /m ;
- au droit des appuis intermédiaires, la continuité des armatures principales
des prédalles peut être réalisée en disposant dans le béton coulé en place
des armatures en recouvrement dont la section est au moins égale à 1 cm2
/m de largeur de plancher et dont la longueur de part et d'autre de l'appui
est au moins égale à la longueur de recouvrement ; augmentée de la
hauteur du plancher.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Planchers à poutrelles + hourdis :

La fonction diaphragme est assurée par la présence d'une table de


compression coulée en œuvre sur toute la surface du plancher, d'épaisseur
minimale 4 cm au-dessus des entrevous de coffrage résistants (5 cm au-
dessus des entrevous de coffrage simple) et 3 cm au-dessus des poutrelles
en béton. Elle doit être armée d'un treillis soudé continu totalement ancré
sur les appuis de rive.
La section des aciers porteurs du treillis soudé, placés perpendiculairement
à la portée des poutrelles, est au moins égale à 1 cm²/m, et la section des
aciers de répartition, parallèles à la portée des poutrelles, au moins égale à
0,5 cm²/m.

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8 – Structures préfabriqués en béton
Planchers à poutrelles + hourdis :

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8 – Structures préfabriqués en béton
Planchers à poutrelles + hourdis :
Sur appuis de rive, les armatures des poutrelles doivent être ancrées dans
les chaînages. A défaut, on doit disposer à l'extrémité de chaque poutrelle
une épingle à plat, dont la boucle est approchée le plus possible du
parement extérieur du chaînage, située à la mi-hauteur du chaînage, dont
les branches sont longues d'au moins 50 cm, constituée d'acier HA de
classe Fe E 500 et de diamètre : Ø 6 en zone de faible et de très faible
sismicité, Ø 8 en zone de sismicité 3 et 4 et Ø 10 en zone de forte
sismicité.

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9 – Murs en maçonnerie
Un panneau de maçonnerie doit avoir sa stabilité assurée, aussi
bien dans son plan que dans un plan perpendiculaire.
La stabilité dans le plan du mur en maçonnerie est assurée si :
• La dimension < 5,00 m
• La surface < 20,00 m²
• La diagonale < 25 x e pour les murs en éléments creux
• Le mur dispose sur le contour des chaînages horizontaux et
verticaux

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9 – Murs en maçonnerie
La stabilité dans le plan perpendiculaire au mur en maçonnerie
(fig. 6.1-1 à 6.1-6) est assurée si :
• Les appuis sont constitués par les chaînages horizontaux et
verticaux. Les panneaux sont calculés comme une plaque sur
4 côtés, entre chaînages, la contrainte de traction doit rester <
0,3 MPa
• Les murs libres en tête doivent être vérifiés sous une action
normale à son plan sans faire apparaître des tractions dans la
maçonnerie.

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9 – Murs en maçonnerie
Absence de chainage en tête de mur libre en tête :

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9 – Murs en maçonnerie
Mur affaibli par la porte dont les 2 chaînages verticaux ne
sont pas prolongés et reliés à la charpente :

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9 – Murs en maçonnerie
Principe de chaînage d’un mur de contreventement :

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9 – Murs en maçonnerie
Les éléments de maçonnerie :
seuls les éléments des groupes 1 à 3 sont utilisables en
éléments sismiques primaires. Les éléments des groupes 2 et 3
doivent de plus comporter une cloison interne porteuse. A la mise
en œuvre, l’ensemble de ces cloisons doit se situer dans un plan
vertical commun.

Groupe 1 : ép. min = 150 mm


Groupe 2 et 3 : ép. min = 200 mm

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9 – Murs en maçonnerie
Les joints de maçonnerie :

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9 – Murs en maçonnerie
Les chaînage horizontaux :

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9 – Murs en maçonnerie
Les chaînage verticaux :

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9 – Murs en maçonnerie
Les nœuds de chaînage :

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10 – Maisons individuelles

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10 – Maisons individuelles

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10 – Maisons individuelles

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10 – Maisons individuelles

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10 – Maisons individuelles

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10 – Maisons individuelles

Les blocs creux doivent comporter au moins une paroi


intermédiaire orientée parallèlement au plan du panneau.

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10 – Maisons individuelles
Positions des chaînages :

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10 – Maisons individuelles
Implantation des chaînages périphériques :

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10 – Maisons individuelles
Constitution des chaînages :

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