Introduction 12
Introduction 12
Introduction 12
Relativement aux dangers provenant par la fissuration des structures métalliques: tôles, tubes, etc. dans
le secteur industriel souvent un contrôle de qualité est exigé. Ceci justifie l’importance croissante que
prend le contrôle non destructif (CND)
La CND est une approche essentielle pour garantir la qualité et la fiabilité des matériaux, des
équipements et des structures industrielles. Il s’agit d’examiner les pièces sans altérer leurs
caractéristiques physiques ou mécaniques. [1] Ces méthodes sont utilisées dans divers secteurs
industriels.
Généralement on peut dire que les défauts de surface sont les mieux décelables par l’examen visuel, le
ressuage ou l’examen magnétique. [2]
Les défauts internes sont les mieux décelables par radiographie ou par ultrasons. Pour les défauts
internes à 3 dimensions, la radiographie est la plus indiquée, tandis que les ultrasons sont plus indiqués
pour les défauts à 2 dimensions. [2]
On peut être conduit à utiliser des aides optiques à la vision, pour déceler certains défauts peu visibles à
l’œil nu. [2]
Le contrôle par ressuage comporte trois étapes. La phase initiale consiste à nettoyer la surface de la
pièce et d’appliquer un liquide pénétrant, soit par immersion, soit par pulvérisation, la durée
d’application se situe en général entre 15 et 30 minutes, le choix du liquide dépend essentiellement de la
rugosité de la surface à contrôler, le pénétrant peut-être un produit coloré (faible sensibilité), un produit
pré-émulsionné (sensibilité moyenne) ou un produit fluorescent (sensibilité élevée). La deuxième étape
consiste à rincer la surface de la pièce pour enlever l’excès de pénétrant, cette opération est délicate
parce qu’un rinçage excessif ou insuffisant permet de fausser le résultat final. [3]
Dans la troisième étape on applique un révélateur liquide ou sous forme de poudre sur la surface rincée,
puis séchée. Le liquide (pénétrant) qui s’est introduit dans les fissures « ressort » à la surface dans le
révélateur et s’élargit au niveau du défaut, il devient nettement visible par un éclairage approprié qui
dépend du pénétrant utilisé. La méthode ne donne aucune indication sur le volume. [3]
Seuls, les matériaux ferromagnétiques peuvent être investigués avec ce procédé. Les défauts pour être
décelés doivent déboucher en surface. [2]
Avantages : [5]
Inconvénients : [5]
Avantages : [5]
Sensibilité élevée : Le contrôle par ultrasons est très sensible à la détection des défauts plans
correctement orientés.
Inconvénients : [5]
Limitation de profondeur : Le contrôle par ultrasons est moins efficace pour détecter des défauts très
profonds.
Dépendance à l’orientation des défauts : La détection dépend de l’orientation des défauts dans le
matériau.
Nécessité d’un couplant : Dans la méthode par contact, un couplant (eau ou gel) est nécessaire entre le
palpeur et la pièce pour assurer la transmission des ondes
Radiographie (RT)
L’examen d’un objet par radiographie consiste à le faire traverser par un rayonnement
électromagnétique (rayons X ou γ) de très courte longueur d’onde comprises entre environ 0,1pm et
1000pm, et à recueillir les modulations d’intensité du faisceau sous forme d’une image sur un récepteur
approprié, un film dans la plupart des cas.
Avantages : [4]
Inconvénients : [4]
Conclusion :
Le but principal d’un contrôle non destructif est de déterminer la qualité ou l’état de la soudure, avec
l’intention de l’accepter ou de rejeter en fonction de normes ou de cahiers des charges.
LES SOURCES
[1] Le contrôle non destructif : définition et méthodes, PAR DAMIEN.
https://www.entrepionnier.com/le-controle-non-destructif-definition-et-methodes/ MAI 2024
[2] MEMOIRE DE FIN D’ETUDE, Effets des traitements thermiques sur les contraintes résiduelles des
joints soudés presente par Z. Radouane, Z. Moussa. 2021 / 2022
[3] UNE THESE. CONTRÔLE NON DESTRUCTIFRESSUAGE, MAGNÉTOSCOPIE, RADIOGRAPHIE, COURANTS
DE FOUCAULT ET ULTRASONS. RIDIGER PAR ALI RAID. 2017-2018
Introduction :
Il existe plusieurs types de défauts de soudure ainsi que différentes méthodes pour les prévenir et les
corriger. Ce chapitre vise à identifier et à décrire les défauts les plus courants en fonction du métal
travaillé ou du procédé de soudage utilisé. Commençons d’abord par les fissurations. [7]
L’ensemble des défauts pouvant être observés dans un assemblage soudé est répertorié et classifié dans
la norme NF EN 26 520. [6]
− fissures
− cavités
− inclusions solides
− défauts de forme
Les fissures peuvent être décrites comme étant longitudinales ou transversales, en fonction de leur
orientation comme illustre dans la figure 1 ET 2
FIGURE 1 FISURE LONGITEDINALE [7]
Concernant les fissures à froid, Ce sont des fissures qui apparais sent à la suite de contraintes dans le
métal aux alentours de la température ambiante. La diffusion d'hydrogène est toujours un facteur
contribuant. Ces fissures n'apparais sent parfois que plusieurs heures après les travaux de soudage.
Causes possibles : Les soufflures peuvent être causées par la présence de courants d’air, un manque de
gaz de protection, la présence d’une substance graisseuse sur le métal de base ou le métal d’apport,
l’obstruction de la buse ou un mauvais angle de soudage.
A) Inclusions de laitier : Du laitier qui a été enfermé dans le cordon de soudure. Causes possibles :
Manque de contrôle sur le laitier, Manque d’élimination du laitier entre passes d’une soudure multi-
passes.
B) Inclusions de tungstène : Parties fusionnées de l’électrode en tungstène qui est utilisée dans le
procédé TIG. Causes possibles : Electrode trop pointue. Intensité de courant trop élevée. Débit de gaz de
protection trop faible.
C) Inclusions de cuivre : Une inclusion accidentelle de cuivre dans le bain de fusion qui peut provoquer
des fissures dans la zone de soudage. Causes possibles : Fusion de points de contact lors du soudage MIG
à la suite d’un arc instable. Perte de refroidissement à l’eau provoquant la fusion de certaines parties de
la torche
Manque de fusion [7]
Des manques de fusion peuvent apparaitre (Fig. 3) :
- Soit dans le flanc de la soudure entre métal de base et métal déposé. Causes possibles :
Energie de l’arc trop faible, Vitesse de soudage trop élevée, Mauvais angle de l’électrode
- Soit à la racine de la soudure entre métal de base et métal déposé. Causes possibles :
Ecartement trop faible, Méplat trop important lors de la préparation, Diamètre de l’électrode trop
important dans le soudage à l’arc électrique.
Causes possibles : Ecartement trop faible, Méplat trop grand, Apport calorifique trop faible, Vitesse de
soudage trop grand.
Certaines retassures ne sont visibles qu’au microscope. Les criques de solidification sont quant à elles,
des retassures non apparentes. Une retassure à la racine apparaît sous la soudure au moment de la
solidification, tandis qu’une retassure de cratère est une cavité dans une reprise non corrigée avant
l’exécution de la passe suivante.
Bien sûr qu’il y a des critères d'acceptation des défauts de soudure, ces critères sont issus de la
Norme Internationale ISO 5817. Cette norme constitue un guide d'évaluation des niveaux des
défauts dans les assemblages en acier soudés à l'arc. Elle prévoit trois niveaux de façon à être
applicable à une large gamme de fabrications mécano‐soudées (voir la norme ISO 5817). [6]
Conclusion :
En résumé, pour éviter ces défauts, il est crucial de bien préparer les joints, de choisir le bon
métal d’apport, de contrôler les paramètres de soudage et de suivre les meilleures pratiques
LES SOURCES
[6] GUIDE CND LES TECHNIQUES DE CONTROLE NON DESTRUCTIF DES SOUDURES réalisé par
[7] Mémoire de Fin d'Etudes, Étude les défauts de soudage des pipelines, Présenté par : BENEDDEB
Mostefa Juin 2012
[8] MEMOIRE DE MASTER, Dégradation des propriétés mécaniques du cordon de soudure d’un acier API
X70 en fonction de la succession des réparations Application dureté, Présenté par: BOUMELITA Yassine .
JUIN 2017