Management de Projet Un Référentiel de Connaissances - Project Management Institute PMI AFNOR - 2000 - Paris-La Défense - AFNOR
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Kahle/Austin Foundation
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Management
de projet
Un référentiel
de connaissances
Management
DE
de projet
Un référentiel
e Connaissances
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Guide to the Project Management Body of Knowledge” (PMBOK Guide), which is
published in the United States of America by the Project Management Institute, Inc.
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the Project ent Bodya. Knowledge du PMP s edition (2° édition, 1996)
Copyright © 1996 by the Project Management Institute. AIl rights reserved. Permission to
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Le Project Management Institute n’a pas vérifié l’exactitude de cette traduction.
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l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, les analyses
et courtes citations justifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre à laquelle
elles sont incorporées (Loi du 1% juillet 1992 - art. L 122-4 et L 122-5 et Code Pénal - art. 425).
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SOMMAIRE V
II DOMAINES DU MANAGEMENT DE PROJET
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32 MPlaNNCation du CONTENU AU PrOÏÉ.... Ro 73
53 SeDÉANIUON CON ENT 76
SHAVÉrTILICANON AU COMENEADIOIES 82
55 0 Maitrise dés MOITICAUORE CU COMÉRU 83
VI MANAGEMENT DE PROJET
8 Management de la qualité du projet... 127
LA md LE ET a ON 8 UE OA tn 174
D OMANUTEALONMUESTSQUES ER 179
11.3 Élaboration des mesures de mitigatiOn 186
ILANTatse des mesures dé UBAUONT POUR A PANNESr 189
SOMMAIRE VII
IT ANNEXES
COIADOrATOUFS'ÉPTÉVISEULS en NN 219
ReEMArFQUESS 2 ES a 227
SOMMAIRE IX
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Préface au PMBOK
Préface XI
Cette traduction en français devenait indispensable pour tous les acteurs
francophones du management de projet, la méconnaissance de l’anglais étant
un frein à la diffusion de ce standard dans nos pays. Il est utile de préciser que
cet ouvrage va être traduit sous peu, en : allemand, coréen, espagnol, japonais
et portugais.
Le PMBOK est élaboré sur la base des meilleurs pratiques en management
de projet et des techniques avancées. Il offre, dans le cadre d’une approche
systémique, une synthèse accessible pour l’ensemble des acteurs concernés
par le management de projet, intégrant : les connaissances, les processus, les
méthodes, les techniques, les outils et une terminologie. ;
Ce standard est élaboré à partir des neuf grands domaines de connaissance du
management de projet, que sont : l’intégration du projet, le contenu du projet,
les délais du projet, les coûts du projet, la qualité du projet, les ressources
humaines du projet, la communication du projet, les risques du projet et les
approvisionnements du projet.
Toute la richesse de ce livre se trouve dans la description exhaustive et
parfaitement structurée des processus et de leurs interactions, intégrée dans
une vision globale.
Par son pragmatisme, sa rigueur et son universalité, ce référentiel constitue
un outil indispensable pour toutes les entreprises et les organisations. Il les
appuiera efficacement dans leur développement et la mise en œuvre de leurs
projets.
J’ai la conviction que cet ouvrage vous aidera dans vos projets.
Stéphane Derouin
Président du PMI Chapitre Français
1. Le titre a été changé pour bien mettre l’accent sur le fait que ce document
n’est pas le PMBOXK. Le document de 1987 définissait le PMBOK comme
«l’ensemble des questions d’actualité, domaines de réflexion et processus
intellectuels qui sont impliqués dans la mise en œuvre de principes de
management de base dans les projets ». En termes clairs, un seul document ne
pourra jamais contenir l’ensemble du PMBOK.
AVANT-PROPOS XIII
4. Le concept de cycle de vie du projet a été revu. Le document de 1987
définissait les phases du projet comme des subdivisions du cycle de vie du
projet. Nous avons réorganisé cette vision et défini le cycle de vie du projet
comme un ensemble de phases dont le nombre et les désignations sont
déterminés par les besoins de contrôle de l’organisme en charge du projet.
7. Nous avons ajouté le mot «projet » à chacun des titres des disciplines. Bien
que cela paraisse redondant, cela permet de clarifier le contenu du document.
Par exemple, le chapitre Management des ressources humaines ne traite
uniquement que des aspects des ressources humaines qui sont spécifiques ou
quasi spécifiques à l’environnement du projet.
8. Nous avons choisi de décrire les disciplines par les processus qui les
composent. La recherche d’une méthode de présentation nous a conduit à
restructurer entièrement le document de 1987 en trente-sept «processus de
management de projet». Chaque processus est décrit en termes de données
d’entrée, de données de sortie ainsi que d’outils et méthodes. Les données
d’entrée et données de sortie sont des documents (par exemple, l’état d’avan-
cement du contenu) ou des éléments susceptibles d’être documentés (par
exemple, liaisons logiques entre activités). Les outils et méthodes sont les
mécanismes appliqués aux données d’entrée pour produire les données de
sortie. En plus de sa grande simplicité de forme, cette approche présente de
nombreux autres avantages :
— Elle met l’accent sur les interactions entre disciplines. Les données de sortie
d’un processus deviennent les données d’entrée de l’autre.
— La structure est souple tout en étant bien définie. Des modifications dans la
connaissance et dans les pratiques peuvent être assimilées en ajoutant un
nouveau processus, en réarrangeant les séquences de processus, en créant des
subdivisions à l’intérieur des processus, ou en ajoutant des descriptifs à
l’intérieur d’un processus.
AVANT-PROPOS XV
11. La liste des objectifs ne mentionne plus «la classification ». Ce document,
comme la version de 1987, propose un cadre pour organiser la connaissance
en management de projet, mais ni l’un ni l’autre ne sont spécialement des
outils de classification. Premièrement, la liste des questions abordées n’est
pas exhaustive — ne sont pas comprises les pratiques innovantes ou inhabituel-
les. Ensuite, de nombreux éléments n’appartiennent pas qu’à une seule disci-
pline ou à un seul processus, si bien que les catégories ne sont pas uniques.
1 INTRODUCTION
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INTRODUCTION
INTRODUCTION 3
les directeurs des chefs de projet,
les clients des projets et les autres parties prenantes,
— les responsables de services fonctionnels, dont les membres sont impliqués
dans les projets,
les enseignants en management de projet et disciplines connexes,
— les consultants et autres spécialistes en management de projet,
les formateurs qui développent des programmes éducatifs en management
de projet.
En tant qu’ouvrage de référence, ce livre ne prétend être ni exhaustif, ni
totalement détaillé. L’annexe E concerne l’extension pour les domaines de
développements, et l’annexe F donne une liste de références afin d’obtenir des
informations complémentaires sur le management de projet.
Cet ouvrage est également utilisé par le Project Management Institute (PMI)
comme référentiel pour ses programmes de développement professionnel, à
SavOIr :
— la certification professionnelle en management de projet (PMP),
— l’accréditation des programmes de formation préparant à un diplôme en
management de projet.
Les entreprises (ou organisation) réalisent des travaux. Ces travaux consistent
normalement, soit en opération, soit en projet, bien que les deux puissent se
recouvrir. Les opérations et les projets ont beaucoup de caractéristiques
communes, par exemple, 1ls sont :
— réalisés par des personnes,
— soumis à la contrainte de ressources limitées,
— programmés, réalisés et contrôlés.
Les opérations et les projets diffèrent en premier lieu parce que les opérations
sont permanentes et répétitives, alors que les projets sont temporaires et
uniques. Un projet peut, en effet, être défini par certains traits caractéristiques :
un projet est une entreprise temporaire, décidée en vue de produire un résultat
unique, produit ou service. Temporaire signifie que tout projet a un début et
une fin explicites; unique signifie que le produit ou le service possède des
traits distinctifs de tout autre produit ou service similaire.
MANAGEMENT DE PROJET
Des projets sont entrepris à tous les niveaux d’une organisation. Ils peuvent
impliquer une seule personne ou des milliers. Leur achèvement peut nécessiter
moins de 100 heures ou plus de 10 millions d’heures de travail. Les projets
peuvent concerner un seul département d’une entreprise ou dépasser le cadre
de l’organisation, comme c’est le cas dans les groupements d’entreprises et
les joint-ventures. Les projets constituent souvent des éléments critiques dans
la stratégie des entreprises. On peut citer par exemple :
— le développement de nouveaux produits ou services,
— les modifications dans la structure, la hiérarchie ou le mode de fonctionne-
ment d’une organisation,
— la conception d’un nouveau véhicule de transport,
— le développement ou l’acquisition d’un système d’information nouveau ou
modifié,
— la construction d’un bâtiment ou d’une installation,
— la conduite d’une campagne électorale,
— la mise en place de nouvelles méthodes de travail.
1.2.1 Temporaire
Temporaire signifie que tout projet a un début et une fin explicites. La fin se
produit lorsque les objectifs du projet ont été atteints, ou lorsqu'il devient
évident que les objectifs du projet ne seront pas ou ne peuvent pas être atteints,
et
que le projet est abandonné. Temporaire ne veut pas nécessairement dire de
courte durée ; un certain nombre de projets durent plusieurs années. Mais dans
tous les cas, la durée d’un projet est une valeur finie; les projets ne sont pas
des opérations permanentes. _ ; l |
En outre, temporaire ne s’applique généralement pas au produit ou au service
obtenu par le projet. Beaucoup de projets sont entrepris pour obtenir un résultat
durable. Par exemple, le projet de construction d’un monument national doit
conduire à un résultat que l’on espère durer des siècles.
De nombreuses opérations sont temporaires du fait qu’elles s’achèvent à un
moment donné. Par exemple, les opérations de montage sur une chaîne
d’automobiles peuvent être arrêtées et l’usine elle-même être démantelée. Les
projets sont fondamentalement différents parce que le projet cesse d’exister
quand son objectif déclaré a été atteint, alors que des opérations adoptent et
évoluent vers une nouvelle série d’objectifs et continuent d’exister.
La nature temporaire des projets peut s’appliquer aussi à d’autres aspects, par
exemple :
INTRODUCTION 5
+ L’opportunité ou le créneau du marché est généralement temporaire — de
nombreux projets n’ont qu’une période limitée pour générer leur produit ou
service.
+ L'équipe de projet, en tant qu’équipe, survit rarement au projet — beaucoup
de projets sont réalisés par des équipes réunies dans le seul but de leur
réalisation, et lorsque le projet est terminé, l’équipe est dissoute et ses
membres affectés ailleurs.
Les projets comportent l’exécution d’activités qui n’ont pas été accomplies
précédemment, et qui sont donc uniques. Un produit ou service peut être
unique même s’il appartient à un domaine très vaste. Par exemple, des milliers
d'immeubles de bureaux ont été édifiés, mais chaque installation est unique
— propriétaires différents, emplacements différents, constructeurs différents,
conceptions différentes, …
L’existence d’éléments répétitifs ne modifie pas l’unicité fondamentale de
l’ensemble, par exemple :
— un projet de développement d’un nouvel avion commercial peut conduire
à plusieurs prototypes,
— un projet de commercialisation d’un nouveau produit pharmaceutique peut
demander la préparation de milliers de doses pour les essais cliniques,
— un projet immobilier peut comporter des centaines de logements indivi-
duels.
Parce que le résultat de chaque projet est unique, les caractéristiques distinc-
tives du produit ou du service doivent être élaborées progressivement. Elabo-
rer signifie que l’on procède par étapes ;progresser régulièrement peu à peu,
signifie œuvrer avec le souci du détail; travailler minutieusement [1]. Les
caractéristiques distinctives doivent être fixées de manière générale dès le
début du projet et sont précisées et détaillées au fur et à mesure que l’équipe
de projet acquiert une compréhension meilleure et plus complète du produit.
L'élaboration progressive des caractéristiques du produit doit être soigneuse-
ment confrontée à la définition du contenu réel du projet, surtout si celui-ci
est réalisé sous contrat. S’il est bien défini, le contenu du projet — le produit à
réaliser — doit rester permanent même si les caractéristiques du produit sont
élaborées petit à petit. Les relations entre le contenu du produit réalisé et le
contenu du projet seront étudiées au chapitre 5.
6 MANAGEMENT DE PROJET
Les deux exemples suivants illustrent cette élaboration progressive dans deux
domaines d’application différents.
Exemple 1
Un atelier de produits chimiques prend naissance dans le service des procédés
d’une ingénierie, pour y définir les caractéristiques du produit. Ces caracté-
ristiques sont utilisées pour définir les équipements principaux de l’atelier.
Ces informations deviennent la base des études de conception, qui conduisent,
d’une part aux implantations détaillées, d’autre part aux spécifications méca-
niques des équipements principaux et auxiliaires. On en déduit les plans de
détail qui conduisent aux plans d’exécution (isométriques de construction).
Pendant la construction, des interprétations et des adaptations peuvent se
révéler nécessaires et sont soumises à approbation. Cette élaboration progres-
sive des caractéristiques est formalisée sous la dénomination de «plans
conformes à l’exécution». Durant les essais et la mise en service, une ultime
adaptation est souvent effectuée, sous forme d’ajustements opérationnels.
Exemple 2
Le résultat d’un projet de recherche biopharmaceutique peut être initialement
qualifié d’«essais cliniques de XYZ», puisque le nombre d’essais, et l’am-
pleur de chacun d’eux est encore inconnu. Quand le projet avance, le travail
peut être décrit plus explicitement par «trois essais phase I, quatre essais phase
IT et deux essais phase II». L’étape suivante de l’élaboration progressive peut
se concentrer exclusivement sur le protocole des essais de phase I - combien
de patients recevront telles doses et avec quelle fréquence. Dans l’étape finale
du projet, les essais de phase II seront explicitement définis sur la base des
informations recueillies et analysées au cours des essais de phases I et IT.
INTRODUCTION
— exigences identifiées (besoins) et non identifiées (attentes).
Le terme management de projet est parfois employé pour décrire une nouvelle
approche organisationnelle du management quotidien de l’entreprise. Cette
approche, appelée plus correctement management par projet, traite un grand
nombre d’aspects d’opérations courantes comme s’ils étaient des projets, afin
de leur appliquer les méthodes du management de projet. Bien qu’une bonne
compréhension du management de projet soit évidemment nécessaire pour
une organisation du management par projet, l’étude détaillée de cette approche
sort du contenu du présent ouvrage. j
La connaissance du management de projet peut être exposée de diverses
façons. Le présent ouvrage comporte deux parties principales, divisées en
douze chapitres, qui sont présentés ci-après.
MANAGEMENT DE PROJET
Management
de projet
4. 5X CA
Management Management Management
de la coordination du contenu du projet MEN AETE
4.1 Gil 6.1
Elaboration du plan Démarrage Identification des activités
de projet 52 6.2
42 Planification du contenu Séquencement des activités
Mise en œuvre du plan 5.3 6.3
de projet Définition du contenu Estimation des durées
4.3 5.4 des activités
Gestion des modifications Vérification du contenu 6.4
55 Elaboration de l'échéancier
Maîtrise des modifications
du contenu du projet Maîtrise de l'échéancier
T: 8. 9.
Management Management Management
des coûts COMENT COS ESS
UT HUE ES
7.1 8.1 9.1
Planification Planification de la qualité Planification de l'organisation
des ressources 8.2 9.2
7.2 Assurance de la qualité Obtention des ressources
Estimation des coûts 8.3 humaines
73 Maîtrise de la qualité 9.3
Budgétisation Développement de l’équipe
7.4
Maîtrise des coûts
LUE F1: 12
LEGER UE LELET UE LEE EU
de la communication CEST CEE SEULS
10.1 11.1 12.1
Planification Identification des risques Planification
des communications in2 des approvisionnements
10.2 Quantification des risques 12.2
Diffusion de l'information ins Planification de l'invitation
10.3 Élaboration des mesures à soumissionner
Rapports d'avancement de mitigation 128
10.4 11.4 Invitations à soumissionner
Clôture administrative Maîtrise des mesures 12.4
de mitigation Choix des fournisseurs
12.5
Administration des contrats
12.6
Clôture des contrats
INTRODUCTION
Le chapitre 5, Management du contenu du projet, décrit les processus qui
permettent d'assurer que le projet prévoit toutes les activités nécessaires, et
seulement elles, pour réaliser le projet avec succès. Il comporte le démarrage
du projet, la planification, la définition et la vérification du contenu, et la
maîtrise des modifications du contenu du projet.
Le chapitre 6, Management des délais du projet, décrit les processus
nécessaires pour assurer la réalisation du projet en temps voulu. Cela comporte
l'identification des activités, le séquencement des activités, l’estimation de la
durée des activités, l’ordonnancement des activités et la maîtrise du planning.
Le chapitre 7, Management des coûts du projet, décrit les processus néces-
saires à l'exécution du projet dans les limites budgétaires fixées. Il comporte :
la planification des ressources, l’estimation des coûts, la budgétisation et la
maîtrise des coûts.
Le chapitre 8, Management de la qualité du projet, recouvre les processus
nécessaires pour assurer que le projet répondra aux besoins pour lesquels il a
été entrepris. Il comporte : la planification de la qualité, l’assurance de la
qualité et la maîtrise de la qualité.
Le chapitre 9, Management des ressources humaines du projet, décrit les
processus nécessaires au meilleur emploi possible des personnels impliqués
dans le projet. II comporte la planification de l’organisation, l’obtention des
ressources humaines des effectifs et le développement de l’équipe.
Le chapitre 10, Management de la communication du projet, décrit les
processus qui permettent d’assurer en temps voulu et de façon appropriée la
rédaction, la collecte, la diffusion, la conservation et le traitement final des
informations du projet. Cela comporte la planification des communications,
la diffusion de l’information, les rapports d'avancement et la clôture adminis-
trative.
Le chapitre 11, Management des risques du projet, traite des processus
permettant l’identification, l’analyse et la prise en compte des risques de
projet. Il concerne l’identification des risques, la quantification des risques,
l'élaboration d’une réponse aux risques et la maîtrise des réponses aux risques.
Le chapitre 12, Management des approvisionnements du projet, décrit les
processus mis en jeu pour l’acquisition de biens et services extérieurs à
l’organisation en charge du projet. Il comprend le programme d’approvision-
nement, le programme de consultation, les consultations, le choix des four-
nisseurs, la gestion des contrats et la clôture des contrats.
MANAGEMENT DE PROJET
1.4 Liens avec les autres disciplines de management
INTRODUCTION #1
Le corpus
de connaissances
en management
de projet
Connaissances Connaissances
et pratiques et pratiques
en management par domaines
général d'applications
12 MANAGEMENT DE PROJET
— le «programme de l’avion XYZ» comprend tout à la fois le projet, ou les
projets d’étude et de développement de l’avion, puis sa fabrication en série
et le soutien logistique des escadrilles;
— beaucoup d’entreprises d’électronique ont des «directeurs de projet» qui
sont à la fois responsables du développement unitaire des produits et de la
coordination des différentes versions au cours du temps (opérations récur-
rentes).
° Sous-projets
Les projets sont souvent décomposés en éléments plus faciles à gérer, les
sous-projets. L’exécution de ces sous-projets est souvent confiée à des entre-
prises extérieures ou à des unités fonctionnelles indépendantes de l’organisme
en charge du projet. On peut citer comme exemples de sous-projets :
— une phase simple du projet (les phases du projet sont décrites au paragraphe
21)
— les installations de plomberie ou d’électricité dans un projet de bâtiment,
— les tests automatisés de programmes informatiques lors d’un projet de
développement de logiciel,
INTRODUCTION 19
— la fabrication d’un grand nombre de doses pour permettre les essais clini-
ques d’un nouveau médicament pendant un projet de recherche et de
développement.
Cependant, du point de vue de l’entreprise en charge de l’ensemble du projet,
un sous-projet est plus souvent considéré comme un service que comme un
produit, et le service est unique. En conséquence, les sous-projets sont typi1-
quement envisagés comme des projets et gérés comme tels.
14 MANAGEMENT DE PROJET
2 CONTEXTE DU MANAGEMENT DE PROJET
Parce que les projets sont des réalisations uniques, 1ls comportent un certain
degré d’incertitude. Les organisations qui réalisent des projets les décompo-
sent généralement en plusieurs phases de projet, pour assurer une meilleure
gestion et des liens compatibles avec leurs opérations courantes. L'ensemble
des phases du projet constitue le cycle de vie du projet.
La notion de cycle de vie est utilisée pour définir le début et la fin du projet.
Par exemple, lorsqu'une organisation décèle qu’il peut saisir une opportunité,
il devra souvent effectuer une étude de faisabilité avant de décider s’il va
entreprendre le projet. La définition du cycle de vie du projet doit déterminer
si cette étude de faisabilité doit être considérée comme la première phase du
projet, ou si c’est un projet indépendant.
La définition du cycle de vie permet de déterminer quelles activités de
transition en fin de projet doivent être comprises dans celui-ci, ou en être
exclues. De cette façon, la définition du cycle de vie du projet peut être utilisée
pour relier celui-ci aux opérations courantes de l’entreprise.
La succession des phases dans la plupart des cycles de vie du projet implique
généralement une forme de transfert de technologie, ou de livraison, tels que
spécifications pour ingénierie, construction pour la mise en route, ou études
pour la fabrication.
Les livrables de la phase amont sont généralement approuvés avant le début
de la phase suivante. Néanmoins, une phase amont peut parfois être lancée
avant l’approbation des livrables de la phase aval, lorsque le risque pris est
jugé acceptable. Cette pratique de recouvrement des phases est souvent
appelée «exécution par chevauchement» (fast tracking).
Les cycles de vie d’un projet définissent généralement :
— quels travaux techniques doivent être effectués dans chaque phase (par
exemple, est-ce que le travail de l’architecte fait partie de la phase de
définition ou de la phase d’exécution ?);
— qui doit être impliqué dans chaque phase (par exemple, l’ingénierie con-
courante requiert la participation des réalisateurs à l’analyse des besoins et
aux études) ?
16 MANAGEMENT DE PROJET
Les descriptions du cycle de vie peuvent être très générales ou très détaillées.
Les descriptions très détaillées peuvent comporter de nombreux formulaires,
tableaux et listes de contrôle, pour expliquer la structure et la teneur des
phases. Des approches aussi détaillées sont souvent appelées méthodologies
de management de projet.
Bien des descriptions des cycles de vie de projet présentent des caractéristi-
ques communes, comme :
— L'importance des dépenses et de l’équipe de projet est faible au début,
augmente lorsque l’on avance et chute rapidement lorsque le projet tend
vers son achèvement. Ce modèle est illustré dans la figure 2.1.
— Les incertitudes sont les plus élevées au début du projet, la probabilité
d’achever favorablement le projet croît progressivement avec son avance-
ment.
— La possibilité pour les parties prenantes d’infléchir les caractéristiques
finales du produit, et le coût global du projet, est maximale au début du
projet, et décroît progressivement avec son avancement. La cause majeure
de ce phénomène est que le coût des modifications et de la correction des
erreurs augmente généralement avec l’avancement du projet.
de projet
initiale
L
L
Bien que de nombreux cycles de vie de projet utilisent des noms de phases
similaires pour des travaux similaires, bien peu sont identiques. Beaucoup
comportent quatre ou cinq phases, mais quelques-uns en ont neuf ou plus.
Jusque dans le même domaine d’application, il peut exister des variations
significatives.
Dans une société, le cycle de vie de développement de logiciels peut avoir une
phase d’étude unique, alors que dans un autre il aura des phases séparées pour
les études fonctionnelles et de détail.
À l’intérieur des projets, les sous-projets peuvent aussi avoir des cycles de vie
distincts. Par exemple, un cabinet d’architecte effectuant le projet d’un nou-
veau bâtiment de bureaux participe d’abord à la phase de définition avec le
propriétaire, quand il effectue l’étude, et à la phase de mise en œuvre, lorsqu'il
participe à la supervision des travaux. Le projet d’étude de l’architecte,
cependant, possède son propre phasage, de l’étude conceptuelle à la finition,
en passant par la définition et la mise en œuvre. L'architecte peut même
considérer l’étude des installations et la supervision des travaux comme des
projets distincts, avec leurs propres phases.
MANAGEMENT DE PROJET
2.1.3 Exemples typiques de cycles de vie de projet
Les cycles de vie de projet ci-après ont été choisis pour illustrer la diversité
des approches usuelles. Les exemples donnés sont typiques; aucun n’est
recommandé ou préféré. Dans chaque cas, les noms des phases et des princi-
paux livrables sont ceux utilisés par l’auteur.
* Approvisionnement militaire
La directive 5000.2 du Département de la Défense (DoD), révision février
1993, décrit une série de jalons et de phases illustrés dans la figure 2.2, à
SaVOIr :
— Analyse du besoin, qui se conclut par l’accord pour les études de conception.
— Analyse conceptuelle et définition, prenant fin avec l’accord pour la dé-
monstration du concept.
— Démonstration et validation, terminées par l’accord pour le développement
du produit.
— Développement des études et de la fabrication, achevées avec l’accord pour
la production.
— Production et déploiement, qui recouvrent partiellement la mise en opéra-
tion et le soutien logistique.
° Construction
Morris [1] décrit le cycle de vie d’un projet de construction comme l’illustre
la figure 2.3, à savoir :
— Faisabilité — explicitation du projet, études de faisabilité, études de principe
et approbation. Une décision «faire ou pas » est prise à la fin de cette phase.
— Programmation et étude — ingénierie de base, coût et délai, termes et
conditions contractuelles, planning détaillé. Les principaux contrats sont
conclus à la fin de cette phase.
— Réalisation — fabrications, livraisons, génie civil, montage et essais. L’ins-
tallation est pratiquement achevée à la fin de cette phase.
— Mise en marche et mise en production — essai de réception et maintenance.
L'installation fonctionne normalement à la fin de cette phase.
+ Produits pharmaceutiques
Murphy [2] décrit le développement d’un nouveau produit pharmaceutique
aux États-Unis comme l’illustre la figure 2.4, à savoir :
— Découverte et sélection — comporte les recherches fondamentales et appli-
quées pour déterminer les candidats aux tests précliniques.
Signature
des principaux
contrats
Décision
de lancement
|
du projet
d'avancement
Pourcentage
|
0
FAISABILITÉ PROGRAMMATION RÉALISATION MISE
+ Explicitation du projet ET ÉTUDES + Fabrications EN MARCHE
+ Études de faisabilité + Ingénierie de base + Livraisons ET MISE
+ Etudes de principes + Coût et délai + Génie civil EN
etapprobation + Termes et conditions + Montage PRODUCTION
contractuelles + Essais + Essai
+ Planning de réception
+ Maintenance
Figure 2.3 Cycle de vie représentatif d’un projet de construction, d’après Morris.
20 MANAGEMENT DE PROJET
CONTESTE
O9 MANAGEMENT LE PAOET
ANA
E RMI
AS AA RERRRERARÉA
LR RARE VATENRNNEERAURT
D SAN ARR
identification
Tests HUE
É Spécifications
PARU à détaillées
Spécifications
Évaluation des sous-systèmes
Spécifications/
Analyse système
de risque
1 Spécification
fn du projet
Vérification Études
du concept concepluelles
Premier niveau £
de réalisation Éludes
Second logiques
niveau DR Etudes
Réalisation de réalisation
finale Fe Études
Frs
finales
- Réalisation ES
Figure 2.5 Cycle de vie représentatif d’un développement de logiciel, d’après Muench.
22 MANAGEMENT DE PROJET
+ Développement d’un logiciel
Muench et al. [3] décrivent un modèle en spirale pour le développement d’un
logiciel, avec quatre cycles et quatre quartiers, comme illustré sur la figure 2.5 :
— Cycle probatoire du concept — établir les spécifications du projet, définir
les objectifs de ce premier cycle, effectuer l’étude conceptuelle du système,
étudier et réaliser la validation conceptuelle, établir le programme des tests
de recettes, faire l’analyse des risques et les recommandations.
— Cycle du premier niveau de réalisation — spécifications des systèmes
dérivés, définition des objectifs du premier niveau, faire l’étude de la
logique du système, étudier et produire le premier niveau, établir le planning
d'essai du système, évaluer le premier niveau et faire des recommandations.
— Cycle du second niveau de réalisation — spécifications des besoins système,
définition des objectifs du second niveau, réaliser l’étude concrète, établir
le planning d’essai du système, évaluer le second niveau et faire les
recommandations.
— Cycle final — spécifications détaillées, étude finale, réalisation de l’état
final, exécution des tests unitaires, par sous-systèmes, par systèmes, et de
recette.
Les parties prenantes au projet sont les individus et les organismes activement
impliqués dans le projet, ou ceux dont les intérêts peuvent être affectés
positivement ou négativement en conséquence de l’exécution ou de la réali-
sation effective du projet. L'équipe de management du projet doit identifier
toutes les parties prenantes, déterminer quels sont leurs besoins, leurs attentes,
pour pouvoir gérer et orienter ces attentes vers la réussite du projet. L’identi-
fication des parties prenantes peut être particulièrement difficile. Par exemple,
est-ce que le monteur dont l’emploi dépend de l’issue du projet d’étude d’un
nouveau produit est partie prenante ?
Les parties prenantes principales de tout projet sont :
+ Le chef de projet — la personne qui est responsable de son management.
* Le client — l'individu ou l’organisme qui utilisera le résultat du projet. Il
peut exister plusieurs niveaux de clients. Par exemple, les clients d’un
nouveau produit pharmaceutique peuvent être les médecins qui le prescri-
vent, les malades qui l’absorbent, ou la Sécurité sociale et les mutuelles qui
finalement le payent.
MANAGEMENT DE PROJET
2.3 Influences organisationnelles
Autoritéduchef
deprojet | faibleounulle | limitée faible
à modérée
modérée
à forte
| forte
àpresque
totale
Proportion du personnel
de l’organisme en charge pratiquement
affecté à plein temps 0-25 % 15 —60 % 50 - 95 % 85 — 100 %
pas
au projet
Rôle du chef de projet temps partiel | temps partiel plein temps plein temps plein temps
26 MANAGEMENT DE PROJET
ries de structures. L'organisation du projet est traitée dans le paragraphe 9.1,
planification de l’organisation.
L’organisation fonctionnelle classique décrite dans la figure 2.7 repose sur la
hiérarchie, où chaque employé a un supérieur clairement identifié. Les équipes
sont regroupées par spécialité, par exemple fabrication, marketing, ingénierie
et comptabilité, au niveau supérieur, avec l’ingénierie divisée elle-même entre
mécanique et électricité.
Les organisations fonctionnelles peuvent elles aussi réaliser des projets, mais
le contenu du projet se limite à la fonction : le département ingénierie dans
une organisation fonctionnelle travaillera de manière indépendante des servi-
ces fabrication et marketing. Par exemple, si le développement d’un produit
nouveau est entrepris dans une organisation purement fonctionnelle, la phase
d'étude est appelée projet d’étude, et ne concerne que les personnels de service
ingénierie. Si une question se pose, concernant la fabrication, il faut remonter
la hiérarchie jusqu’au chef du département ingénierie qui s’en entretient avec
le chef du département fabrication. Le chef du département ingénierie com-
munique alors la réponse par la voie hiérarchique au responsable du projet
ingénierie.
- Coordination
Directeur du projet
général
(en noir sont représentées les cellules participant à des activités de projet)
Coordination
du projet Directeur
général
Chef Chef
de projet de projet de projet
Cellule IT IT
d'exécution ; d'exécution d'exécution
(en noir sont représentées les cellules participant à des activités de projet)
28 MANAGEMENT DE PROJET
Directeur
général
Cellule Cellule
z .
d'exécution d'exécution
Cellule Cellule
d'exécution d'exécution
__ — 7 —
(en noir sont représentées les cellules participant à des activités de projet) Î
Coordination
du projet
Le management est un vaste sujet qui touche à tous les aspects du management
d’une entreprise. Il concerne, entre autres les domaines suivants :
— finance et comptabilité, vente et marketing, recherche et développement,
production et distribution;
— planification stratégique, tactique et opérationnelle;
Cellule Cellule
z "
d'exécution d'exécution
Cellule « Cellule
d'exécution d'exécution
; Cellule
Chef de projet d'exécution
(en noir sont représentées les cellules participant à des activités de projet) Î
Coordination
du projet
MANAGEMENT DE PROJET
ple, la sécurité des membres de l’équipe est critique sur presque tous les projets
de construction et de faible importance sur les projets de développement
informatique.
Kotter [4] fait la distinction entre diriger et manager, tout en insistant sur la
nécessité de l’un et de l’autre; l’un sans l’autre ne produira que des résultats
médiocres. Il affirme que le management consiste surtout à «obtenir les
résultats concrets attendus par les parties prenantes» alors que l’aptitude à
diriger consiste à :
— établir les orientations — formuler une vision de l’avenir, et les stratégies
qui conduiront aux changements réalisant cette vision;
— fédérer l’équipe - communiquer cette vision par le geste et la parole, à tous
ceux dont la participation peut être nécessaire à la réalisation de cette vision ;
— motiver et animer — aider les gens à trouver en eux-mêmes l’énergie
nécessaire pour surmonter les obstacles politiques, bureaucratiques et ma-
tériels au changement.
Dans un projet, particulièrement un grand projet, on attend généralement du
chef de projet qu’il soit aussi un meneur d'hommes. Cette qualité n’est pas
cependant limitée au chef de projet: elle peut se révéler chez différents
individus à différentes étapes du projet. Cette aptitude à diriger doit se prouver
à tous les niveaux du projet (maîtrise d'ensemble, technique, direction
d’équipe).
2.4.2 Communication
Responsable Responsable
fonctionnel fonctionnel
Cellule Cellule
d'exécution d'exécution
Cellule HAT ; *
d'exécution d'exécution d'exécution Chef de projet
= = = = = lei en = me ei = els + en = = = = — | = en 0 = = = = &
“ TT Cellule TT È Ÿ
\ el d'exécution d'exécution Chef de projet ;
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(en noir sont représentées les cellules participant à des activités de projet) Î
Coordination
du projet
Directeur
général
Responsable Responsable
fonctionnel fonctionnel
© |Coordination du projet +.
Cellule Ë HAT Cellule 4
d'exécution d'exécution Chef de projet
Cellule Cellule
d'exécution d'exécution
(en noir sont représentées les cellules participant à des activités de projet) Î
Coordination
du projet À
32 MANAGEMENT DE PROJET
— verticale (de haut en bas et de bas en haut au sein de la structure) et
horizontale (entre pairs).
La compétence en communication dans le management général est proche du
management de la communication dans le projet (traitée au chapitre 10) sans
être tout à fait identique. Communiquer est un sujet plus large, il implique des
techniques, qui ne sont pas spécifiques au projet, par exemple :
— modèles émetteur-récepteur : boucles de contrôle, obstacles à la communi-
Caron. Le
— choix des médias : quand communiquer par écrit ou par oral, quand rédiger
un mémo informel et quand faire un compte rendu officiel, …,
— style d'écriture : voix active ou passive, structure des phrases, choix des
iotsse
— techniques de présentation : expression corporelle, préparation des aides
visuelles, …,
— techniques de conduite de réunion: préparation de l’ordre du jour, gestion
des conflits, …
Le management de la communication de projet est l’application de ces idées
générales aux besoins spécifiques du projet; par exemple, décider quand,
comment, sous quelle forme et à qui rendre compte des performances du
projet.
2.4.3 Négociation
34 MANAGEMENT DE PROJET
2.5 Influences socio-économiques
Comme le management, les influences socio-économiques comportent un
grand nombre de sujets et de problèmes. L'équipe de management de projet
doit comprendre que la situation environnante et les tendances peuvent avoir
des répercussions importantes sur leur projet — un petit changement ici peut
se transformer, généralement avec un certain délai, en conséquence cataclys-
mique sur le projet lui-même. Parmi les nombreuses influences socio-écono-
miques possibles, on cite ci-après quelques catégories principales qui affectent
fréquemment les projets.
a Standards et réglementations
36 MANAGEMENT DE PROJET
3 PROCESSUS DU MANAGEMENT DE PROJET
38 MANAGEMENT DE PROJET
Processus Processus
de démarrage de planification
Processus Processus
de maftrise de réalisation
Processus
de cléture
Figure 3.1 Liens entre les groupes de processus au cours d’une phase.
Niveau
l'activité
Figure 3.2 Liens entre les groupes de processus au cours d’une phase.
snss3901d snss2901d
seseud ap aSI1JIEU ap UOIESI|EaU SNSS29014 SnSS99014
ap 26P1IPL9P 3p uOIje9IHIUeId
sajuaps991d seseud
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snsS390/d
8p UOU a1n]0[9
s4n614
£'€ uoroeiequ]
a1jus ‘Seseud
MANAGEMENT DE PROJET
temps, ces documents d’étude forment la description du produit utilisée pour
la phase de mise en œuvre. Cette interaction est illustrée figure 3.3.
Bien que la figure 3.3 représente des phases et des processus individualisés,
les projets réels présentent de nombreux recouvrements. Les processus de
planification, par exemple, ne doivent pas seulement produire les détails de
l’œuvre à réaliser pour la phase en cours, mais également une description
préliminaire des actions qui doivent être menées au cours des phases ultérieu-
res. Cette progression dans le détail du projet est souvent appelée «planifica-
tion à fenêtre glissante » (Rolling wave planning).
+ Processus principaux
Certains processus de planification ont des conséquences telles qu’elles
imposent leur élaboration dans un ordre identique sur la plupart des projets.
Par exemple, les activités doivent être définies avant d’être ordônnancées ou
MANAGEMENT DE PROJET
estimées, Ces processus principaux de planification sont susceptibles de
plusieurs itérations au cours d’une même phase de projet. Ce sont :
— Ja planification du contenu (5.2) - pour élaborer un énoncé du contenu du
projet comme base des décisions ultérieures le concernant ;
— la définition du contenu (5.3) — pour décomposer les livrables principaux
en éléments plus petits et plus faciles à gérer;
- l'identification des activités (6.1) — pour identifier les activités spécifiques
que l’on doit accomplir pour produire les différents livrables du projet;
— le séquencement des activités (6.2) — pour identifier et documenter les
relations d'ordre entre activités;
— l'estimation des durées des activités (6.3) — pour évaluer le nombre d’unités
de temps nécessaires à l’accomplissement de chacune des activités, indivi-
duellement ;
— l'élaboration de l’échéancier (6,4) — pour analyser l’enchaînement des
activités, leur durée et les ressources nécessaires afin d’établir l’échéancier
du projet;
— Ja planification des ressources (7.1) - pour déterminer les moyens à mettre
en œuvre (personnels, équipements, matériaux) et quelle quantité de chaque
doit être utilisée pour réaliser les activités du projet;
— l'estimation des coûts (7.2) — pour chercher une valeur approchée (estima-
tion) du coût des moyens à mettre en œuvre pour achever complètement le
projet;
— Ja budgétisation (7.3) -— pour répartir le coût total estimé entre les divers lots
de travail;
— l'élaboration du plan de projet (4.1) — pour rassembler tous les résultats des
autres processus de planification, pour en faire un document logique et
cohérent.
* Processus de soutien
Leur interférence avec les autres processus de planification dépend beaucoup
de la nature du projet. Par exemple, dans certains projets, 1] peut n’y avoir que
peu ou pas de risques identifiables, tant qu’une grande partie de la planification
n’a pas été réalisée, et que l’équipe de projet n’a pas découvert que le coût et
le délai sont extrémement tendus et entraïnent des risques considérables. Bien
que ces processus de soutien ne se déroulent que de façon discontinue et à la
demande, ils n’en sont pas pour autant facultatifs, ce sont :
— Ja planification de la qualité (8.1) — pour identifier quelles sont les normes
de qualité applicables au projet, et déterminer comment les respecter ;
MANAGEMENT DE PROJET
UOHESIUPÉ1O
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S99/N0SS91
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uoneoyiue|d ap snss2201d
44
la planification de l’organisation (9.1) — pour identifier, rédiger et affecter
les rôles, les responsabilités et les rapports hiérarchiques dans le projet;
l’obtention des ressources humaines (9.2) — pour trouver les ressources
humaines nécessaires et les faire affecter au projet;
la planification des communications (10.1) — pour déterminer les besoins
en information et en communication des parties prenantes : qui a besoin de
quelle information, quand, et sous quelle présentation;
l'identification des risques (11.1) — pour déterminer quels risques peut
encourir le projet, et établir les caractéristiques de chacun;
la quantification des risques (11.2) — pour évaluer les risques et leurs
interactions afin d'estimer la marge de déviation possible du projet;
l'élaboration des mesures de mitigation (11.3) — pour définir les possibilités
de profiter des opportunités et les parades aux menaces;
la planification des approvisionnements (12.1) — pour déterminer ce qui est
à acquérir, et quand;
la planification de l’invitation à soumissionner (12.2) — pour établir la liste
des fournitures nécessaires et la liste de leurs fournisseurs potentiels.
_ Processus de réalisation
4.2
Réalisation
du plan de projet
|
; F Données d'entrée
Données de sortie 8.2 des Processus
des processus Assurance de maîtrise
de Je S d de la qualité (Figure 3.7)
(Figure 3.5) Diffusion Développement
de l'information À de l’équipe 54
Mr Vérification
123 124 du contenu
46 MANAGEMENT DE PROJET
projet), des ajustements à la planification sont apportés, en retouchant les
processus de projet appropriés. Par exemple, le dépassement d’une date de fin
d'activités peut entraîner des réajustements de la planification des ressources
humaines, des heures supplémentaires ou un rééquilibrage entre les objectifs
de coût et de délai. La maîtrise comporte aussi l’engagement d’actions
préventives pour anticiper d'éventuels problèmes.
Comme pour le paragraphe 3.3.2, Processus de planification, les processus de
maîtrise comportent des processus principaux et des processus de soutien. La
figure 3.7 montre comment ces processus interfèrent :
— gestion des modifications (4.3) — pour coordonner les modifications dans
les divers domaines du projet;
— maîtrise des modifications du contenu du projet (5.5) — pour contrôler les
modifications du contenu du projet et autres éléments caractérisant le
résultat du projet;
— maîtrise de l’échéancier (6.5) — pour maîtriser les modifications apportées
au calendrier de réalisation du projet;
— maîtrise des coûts (7.4) — pour maîtriser les modifications du budget de
projet;
— maîtrise de la qualité (8.3) — pour contrôler les résultats du projet, afin de
vérifier leur conformité avec les standards de qualité applicables, et de
déterminer la façon d’éliminer les causes de résultats insuffisants ;
— rapports d'avancement (10.3) — pour rassembler et diffuser l’information
sur les performances. Cela comprend les rapports proprement dits, la
mesure de l’avancement et la prévision des résultats;
— maîtrise des mesures de mitigation (11.4) — pour adopter les réponses
appropriées aux risques survenant au cours du projet.
É SNSS29014q
9p ua1}n0S 51050] SnSS2304
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MANAGEMENT DE PROJET
Processus de clôture |
=.
(Figure 3.7)
50 MANAGEMENT DE PROJET
DOMAINES DU MANAGEMENT Il
Il
DE PROJET
\l Je .TRAMSORNAN uo EMI
4 MANAGEMENT DE L'INTÉGRATION DU PROJET
— laisser une trace écrite des hypothèses émises lors & & nlankcaton
— laisser une trace des motifs de choix entre les vannes
— faciliter la communication avec les partes prenantes
- fixer les revues de projet
è S
principales.
ë à
quant à kur content. Ir éenèe e
leur date.
— fournir un référentiel pour mesurer l'avancement et 1 mans de pro
Données d'entrée
54 Mama SET EE RE
4.1.1 Données d’entrée pour l’élaboration du plan de projet
4.1.1.2 Historiques
Les données historiques disponibles (par exemple, les bases de données
d'estimation, les archives de précédents projets) devraient avoir été consultées
lors du déroulement des autres processus de planification. Mais ces informa-
tions doivent également être disponible pour préparer le plan de projet, pour
aider à la vérification des hypothèses et estimer les variantes que l’on peut
inclure dans ce projet.
4.1.1.4 Contraintes
Les contraintes sont les facteurs qui limitent la liberté de choix de l’équipe de
projet. Par exemple, un budget imposé est une contrainte qui limite considé-
rablement les choix de l’équipe pour le contenu, les effectifs et le délar.
Lorsque l’exécution d’un projet résulte d’un contrat, les provisions con-
tractuelles constituent généralement une contrainte.
AUETAETe(2144127141 es
de l'intégration du projet
4.1 42 4.3.
Élaboration Mise en œuvre Gestion
du plan de projet du plan de projet des modifications
56 MANAGEMENT DE PROJET
4.1.2 Outils et méthodes d’élaboration du plan de projet
58 MANAGEMENT DE PROJET
D'autres éléments peuvent également être inclus dans le plan de projet
formalisé. Par exemple, le plan de projet d’un grand projet comporte généra-
lement un organigramme fonctionnel.
60 MANAGEMENT DE PROJET
4.2.2.3 Système d'autorisation de travaux
C’est une procédure formalisée pour constater que les travaux du projet sont
bien réalisés en temps voulu, et dans l’ordre convenable. Le mécanisme repose
essentiellement sur la nécessité d’une autorisation écrite pour débuter l’exé-
cution d’une activité ou d’un lot de travail donné.
L'étude d’un système d’autorisation de travaux doit tenir compte à la fois de
l'intérêt de la maîtrise ainsi obtenue et du coût de cette maîtrise. Par exemple,
sur beaucoup de petits projets, une autorisation verbale sera la plus adaptée.
Rapports Gestion
d'avancement des modifications
62 MANAGEMENT DE PROJET
— coordonner les modifications dans les diverses disciplines, comme l’illustre
la figure 4.2; par exemple, une demande de modification de l’échéancier
va souvent se répercuter sur le coût, le risque, la qualité et l’effectif.
MANAGEMENT DE PROJET
4.3.2.3 Mesure des performances
Les techniques de mesure des performances, telles que la valeur acquise
(décrite au paragraphe 10.3.2.4) permettent d’estimer si les déviations par
rapport au plan nécessitent des actions correctives.
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5 MANAGEMENT DU CONTENU DU PROJET
5.4 : 5.5
Vérification Maîtrise des modifications
du contenu du contenu
1 Données d’entrée 1 Données d'entrée
1 Travail réalisé 1 Structure de découpage
2 Documentation des résultats du projet
2 Rapports d'avancement
2 Outils et méthodes 3 Demandes de modifications
1 Inspection 4 Plan de gestion du contenu
3 Données de sortie 2 Outils et méthodes
1 Recette formalisée 1 Système de maîtrise
des modifications du contenu
2 Mesure des performances
3 Planning additionnel
3 Données de sortie
1 Modification du contenu
2 Actions correctives
3 Retour d'expérience
68 MANAGEMENT DE PROJET
Un projet aboutit à un résultat unique, mais ce résultat peut comporter des
sous-ensembles, dont chacun présentera un contenu propre, mais interdépen-
dant de l’ensemble. Par exemple, un nouveau système téléphonique compor-
tera généralement quatre sous-ensembles : le matériel, le logiciel, la formation
et la mise en œuvre.
La conformité du contenu du produit du projet est vérifiée par rapport aux
spécifications, alors que la conformité du contenu du projet est vérifiée par
rapport aux plans du projet. Les deux aspects du management du contenu
doivent être parfaitement intégrés, pour être assuré que l’œuvre conduira à la
réalisation du produit spécifié.
D.1 Démarrage
70 MANAGEMENT DE PROJET
BIBLIOTHÈQUE
ON PET AAC AU TE PS Co PR peEE HR
description du produit issu du projet évolue, ils doivent toujours être suffisam-
ment détaillés pour permettre la planification de la suite du projet.
Beaucoup de projets impliquent un organisme (le vendeur) qui réalise le
travail en vertu d’un contrat signé avec un autre organisme (l’acheteur). Dans
ce cas, la description initiale du produit est généralement fournie par l’ache-
teur. Si le travail de l’acheteur est lui-même un projet, la description de son
produit est l'énoncé des travaux, comme il est dit au paragraphe 12.1.3.2.
5.1.1.4 Historique
Les données historiques sur les résultats des précédentes décisions de choix
et les performances des précédents projets doivent être considérées dans la
mesure où elles sont disponibles. Si le démarrage concerne une phase ulté-
rieure d’un projet, l’information sur les résultats des phases précédentes est
souvent décisive.
5.1.3.1 Charteduprojet—
C’est un document qui authentifie officiellement l’existence du projet. I! doit
comporter, directement ou par référence à d’autres documents :
— l’explication du besoin qui a entraîné d’entreprendre le projet,
— la description du produit (cf. paragraphe 5.1.1.1).
La note de mission doit être émise par un directeur ne faisant pas partie de
l’équipe de projet, et d’un niveau hiérarchique approprié. Elle donne au chef
de projet une autorité suffisante pour pouvoir utiliser les ressources de
l’organisation pour les activités du projet. Quand le projet est réalisé dans le
cadre d’un contrat, le contrat signé sert généralement de charte de projet.
5.1.3.3 Contraintes
Les contraintes sont des facteurs qui limitent les choix de l’équipe de projet.
Par exemple, fixer par avance le montant d’un budget est une contrainte qui
limite considérablement la liberté de choix de l’équipe de projet en ce qui
concerne le contenu, le délai et l’effectif.
5.1.3.4 Hypothèses
Ce sont des facteurs que l’on doit, pour les besoins de la planification,
considérer comme vrais, réels ou assurés. Par exemple, si la date à laquelle
une personne clé doit être disponible est encore incertaine, on fera néanmoins
l’hypothèse d’une date de début d’activités. Les hypothèses impliquent en
général un certain risque. Elles doivent être identifiées ici, ou bien être une
donnée de sortie du processus d’identification des risques (cf. paragraphe
LED):
5.2.1.4 Hypothèses
Se reporter au paragraphe 5.1.3.4.
74 MANAGEMENT DE PROJET
5.2.3 Données de sortie du processus de planification du contenu
76 MANAGEMENT DE PROJET
5.3.1 Données d’entrée pour la définition du contenu
5.3.1.2 Contraintes
Les contraintes sont décrites au paragraphe 5.1.3.3. Lorsqu'un projet est
réalisé sous contrat, les contraintes fixées par les provisions contractuelles
sont un facteur important à prendre en considération pour la définition du
contenu.
5.3.1.3 Hypothèses
Les hypothèses sont décrites au paragraphe 5.1.3.4.
5.3.1.5 Historique
Les informations sur des projets antérieurs devraient être prises en considéra-
ton pour la définition du contenu. La connaissance d’erreurs ou d’omissions
lors de projets antérieurs est particulièrement utile.
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5.3.2.2 Découpage
Le découpage consiste à fractionner les livrables principaux en éléments plus
petits et mieux gérables, jusqu’à un point tel que ces éléments livrables soient
suffisamment détaillés pour que l’on puisse bien définir les activités à prévoir
(planification, exécution, maîtrise et achèvement). Le découpage comporte
les étapes suivantes :
Manuel Manuel
d'utilisateur d'utilisateur d'utilisateur d'utilisateur
Cette SDP (WBS) est une illustration. Elle ne vise pas à représenter le contenu complet d'un projet
quelconque, ni que cela constitue la seule façon d'organiser une SDP (WBS) pour ce type de projet.
Phases Phases
précédentes [=][=]=]eo2 s=|= =] LT TE ultérieures
Plans de tuyauteries
Plans de
contrôle/réqulation
Plans d'électricité
Cette SDP (WBS) est une illustration. Elle ne vise pas à représenter le contenu complet d'un projet
quelconque, ni que cela constitue la seule façon d'organiser une SDP (WBS) pour ce type de projet.
Figure 5.4 Exemple de SDP (WBS) pour une installation de traitement d’eaux usées.
(4) Vérifier l’exactitude du découpage.
— Les éléments du niveau inférieur forment-ils un ensemble nécessaire et
suffisant pour reconstituer l’élément décomposé ? Sinon, la description doit
être revue ou développée.
— Chaque élément est-il clairement ou complètement défini? Sinon, les
descriptions doivent être revues et complétées.
— Chaque élément peut-il être convenablement estimé en délai et en coût ? Et
être affecté à une cellule précise de l’organisation (par exemple, un service,
une équipe ou une personne) qui acceptera la responsabilité de mener à bien
la réalisation de cet élément? Sinon, une révision est nécessaire pour
permettre une maîtrise convenable de la gestion.
82 MANAGEMENT DE PROJET
5.4.1 Données d'entrée de la vérification du contenu
5.4.2.1 Inspection
L’inspection comprend les activités, telles que mesures, examens et tests,
entreprises pour vérifier si les résultats sont conformes aux exigences. Les
inspections peuvent être également constituées par des revues de projet, revues
de produit, audits ou sondages; dans certains domaines d’application, ces
différents termes peuvent avoir des significations plus limitées ou plus spéci-
fiques.
84 MANAGEMENT DE PROJET
— d’erreurs ou d’omissions dans la définition du contenu du produit (par
exemple, oubli d'inclure une disposition nécessaire dans l’étude d’un
système de télécommunications) ;
— d'erreurs ou d’omissions dans la définition du contenu du projet (par
exemple, utiliser une liste de composants au lieu de la SDP (WBS));
— d’amélioration (par exemple, un projet de remise en état de l’environnement
peut voir son coût diminué par l’utilisation de technologies, qui n’étaient
pas disponibles au moment de la définition originale du contenu).
86 MANAGEMENT DE PROJET
6 MANAGEMENT DES DÉLAIS DU PROJET
6.4 6.5
AETENTU ETUIS
de l'échéancier de l'échéancier
1 Données d’entrée 1 Données d'entrée
1 Graphe de projet 1 Planning du projet
2 Estimation des durées des activités 2 Rapports d'avancement
3 Besoins en ressources 3 Demandes de modifications
4 Description des possibilités 4 Plan de gestion du planning
de ressources 2 Outils et méthodes
5 Calendriers 1 Système de maîtrise
6 Contraintes des modifications du planning
7 Hypothèses 2 Mesure des performances
8 Anticipations et retards 3 Planning additionnel
2 Outils et méthodes 4 Logiciels de gestion de projet
1 Analyse mathématique 3 Données de sortie
2 Réduction des durées 1 Planning actualisé
3 Simulation 2 Actions correctives
4 Heuristique de nivellement 3 Retour d'expérience
des ressources
5 Logiciels de gestion de projet
3 Données de sortie
i Planning de projet
2 Pièces jointes
3 Plan de gestion du planning
4 Mise à jour de l’histogramme
des charges
88 MANAGEMENT DE PROJET
Cependant, le point important n’est pas la terminologie utilisée, mais la
description du travail à faire qui doit être décrite précisément, et de façon à
être comprise par ceux qui doivent l’exécuter.
6.1.1.3 Historiques
Pour définir les activités du projet, on doit se référer aux données historiques
(quelles activités ont été réellement nécessaires sur les projets similaires
antérieurs). En
6.1.1.4 Contraintes
Les contraintes sont les facteurs qui limitent la liberté de choix de l’équipe de
management de projet.
6.1.1.5 Hypothèses
Les hypothèses sont des facteurs qui, pour les besoins de la planification,
doivent être considérés comme vrais, réels ou assurés. Les hypothèses impli-
quent en général un certain risque et deviennent alors une donnée d’entrée du
processus d’identification des risques (cf. paragraphe 11.1).
6.1.2.1 Découpage
Le découpage consiste à subdiviser les éléments du projet en composants plus
petits et plus faciles à gérer, afin d’obtenir une meilleure maîtrise du manage-
ment. Le découpage est décrit en détail au paragraphe 5.3.2.2. La différence
principale entre le découpage envisagé ici et celui de la définition du contenu
est que le résultat est exprimé ici en termes d’activités (ensemble d'opérations
élémentaires) au lieu de l’être en termes de résultats livrables (éléments
tangibles). Dans quelques domaines d’application, la SDP (WBS) et l’identi-
fication des activités sont effectués en même temps.
6.1.2.2 Modèles
Une liste d’activités (cf. paragraphe 6.1.3.1) ou une section d’une liste d’ac-
tivités provenant d’un projet précédent est souvent utilisable comme modèle
pour un nouveau projet. De plus, la liste d’activités préparée pour un élément
de la SDP d’un projet en cours peut être utilisée comme modèle pour un autre
élément similaire de la même SDP.
90 MANAGEMENT DE PROJET
6.1.3 Données de sortie du processus d'identification des activités
de MANAGEMENT DE PROJET
— «les meilleures pratiques » du domaine d’application concerné;
— certains aspects particuliers du projet, où une séquence spécifique est
souhaitée, même si d’autres sont acceptables.
Les liaisons logiques optionnelles sont aussi appelées «prefered logic» ou
«soft logic ».
6.2.1.6 Contraintes
Se reporter au paragraphe 6.1.1.4.
6.2.1.7 Hypothèses
Se reporter au paragraphe 6.1.1.5.
Fin
MANAGEMENT DE PROJET
dans certains domaines d'application. Cette méthode n'utilise que des rela-
tions d’ordre Début-Fin et peut nécessiter l'emploi d’activités fictives pour
représenter correctement certaines liaisons. Elle peut être appliquée manuel-
lement ou avec un outil informatique.
96 MANAGEMENT DE PROJET
6.3.1 Données d’entrée pour l’estimation des durées des activités
6.3.1.2 Contraintes
Se reporter au paragraphe 6.1.1.4.
6.3.1.3 Hypothèses
Se reporter au paragraphe 6.1.1.5.
6.3.1.6 Historiques
Des données historiques sur la durée probable de nombreux types d’activité
peuvent provenir de l’une ou l’autre des sources suivantes :
— Dossiers de projet -une ou plusieurs organisations impliquées dans le projet
peut avoir conservé l’enregistrement des résultats de projets précédents,
sous une forme assez détaillée pour aider à l’estimation des durées des
activités. Dans certains domaines d’application, des membres de l’équipe
peuvent avoir conservé de tels historiques.
— Bases de données commercialisées — on peut trouver sur le marché des
données historiques. Elles sont particulièrement utiles lorsqu'elles ne sont
pas dépendantes des aspects spécifiques du projet (par exemple, durée de
séchage du béton, durée de réponse de l’ Administration à certains types de
demandes).
estimer à cause du nombre de facteurs qui peuvent les influencer (par exemple,
niveau et productivité des ressources). La méthode à dire d’expert, guidée par
les données historiques, doit être utilisée chaque fois que possible. Lorsqu'une
telle expérience n’est pas disponible, les estimations sont, ipso facto, incertai-
nes et risquées (cf. chapitre 11, Management des risques du projet).
6.3.2.3 Simulation
98 MANAGEMENT DE PROJET
6.3.3 Données de sortie de l’estimation des durées d'activité
6.4.1.5 Calendriers
Les calendriers du projet et des ressources indiquent les périodes pendant
lesquelles le travail peut être fait. Le calendrier du projet s’applique à toutes
les ressources (par exemple, certains projets ne peuvent être réalisés que
pendant les heures normales de travail, alors que d’autres doivent s’accomplir
en 3 X 8). Le calendrier des ressources s’applique à certaines ressources, ou
catégories de ressources (par exemple, lorsque un membre de l’équipe de
projet est en congé ou en formation; des contrats de travail peuvent limiter
certaines catégories de travailleurs certains jours de la semaine).
6.4.1.6 Contraintes
Les contraintes sont traitées au paragraphe 6.1.1.4. Deux catégories sont
importantes dans l’établissement du planning :
6.4.1.7 Hypothèses
Se reporter au paragraphe 6.1.1.5.
Distribution Beta
Probabilité
Relative
d'occurence Pessimiste
Faible /
Figure 6.4
6.4.2.3 Simulation
Se reporter au paragraphe 6.3.2.3.
6-16 7-15
Introduction Test
des codes du module
8-1 8-15
Fois
à jour Foie Test
Fois
codes Foie
module du système
Rédaction
du manuel
Activité À
Activité B
activité D FRERE
Juin Juill. Août Sept. Oct. Nov.
Temps
Il y a beaucoup d'autres façons de présenter l'information d'un projet sur un diagramme à barres.
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Il y a beaucoup d'autres façons de présenter l'information d'un projet sur une table des jalons.
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7 MANAGEMENT DES COÛTS DU PROJET
7.1 Le
Planification Estimation
des ressources des coûts
3 Données de sortie
1 Estimation des coûts
2 Pièces jointes
3 Plan de management des coûts
ÊTRE | 7.4
Budgétisation M ÉTO SATTES
7.1.1.2 Historiques
Les données historiques existantes sur les types de ressources employées
pour un ouvrage similaire de précédents projets doivent être utilisées.
La SDP (WBS) est décrit au paragraphe 5.3.3.1. Elle sera utilisée pour
exploiter les estimations de coût et s’assurer que toutes les activités identifiées
ont bien été estimées.
7.2.1.5 Historiques
Les données sur le coût de multiples catégories de ressources sont souvent
disponibles auprès d’une ou plusieurs des sources citées ci-après :
— Les dossiers de projet — une ou plusieurs organisations impliquée(s) dans
le projet peuvent conserver des archives de résultats de projets précédents
qui sont suffisamment détaillées pour aider à établir des estimations de coût.
Dans certains domaines d’application, certaines personnes membres
d’équipe de projet conservent ce genre d’archives.
— Les banques de données commerciales — des données historiques sont
souvent disponibles sur le marché.
— La connaissance de l’équipe de projet — les différents membres de l’équipe
de projet peuvent se souvenir de précédents résultats ou estimations. Bien
que de tels souvenirs puissent être utiles, ils sont généralement et de loin
beaucoup moins fiables que des données écrites.
7.3 Budgétisation
Valeurs
cumulées Cash flow
attendu à"
Référentiel
de coût
Temps
La maîtrise des coûts a pour objet (a) d’agir sur les facteurs qui entraînent des
modifications du référentiel de coût, pour s’assurer que ces modifications sont
bénéfiques, (b) de déterminer si le référentiel de coût a changé, et (c) de gérer
les modifications réelles au moment où elles apparaissent et pendant le temps
de leur déroulement. La maîtrise des coûts englobe :
— le suivi des coûts réels, pour détecter les écarts par rapport aux prévisions,
— le contrôle du bon enregistrement de toutes les modifications pertinentes
du référentiel,
le contrôle du non-enregistrement des modifications incorrectes, inappro-
priées ou non autorisées dans le référentiel,
— l’information à donner aux parties prenantes concernées sur les modifica-
tions autorisées.
La maîtrise des coûts englobe le dépistage des «pourquoi» des écarts tant
positifs que négatifs. Elle doit être soigneusement intégrée aux autres proces-
sus de maîtrise (maîtrise des modifications du contenu, maîtrise de l’échéan-
cier, maîtrise de la qualité et autres qui sont traités au paragraphe 4.3). Par
exemple, de mauvaises réponses aux écarts de coût peuvent engendrer des
problèmes au niveau de la qualité ou du planning ou encore être un facteur de
risque inacceptable pour le déroulement ultérieur du projet.
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8 MANAGEMENT DE LA QUALITÉ DU PROJET
De plus, les initiatives visant à améliorer la qualité qui sont prises par
l’organisation en charge (par exemple, Management pour la qualité totale
(TQM), amélioration en continu, et autres) peuvent améliorer la qualité du
management du projet aussi bien que la qualité du produit résultant du projet.
os
8.1.2.3 Modélisation
Un modèle est un diagramme figurant les relations entre les divers éléments
d’un système. Les techniques de construction de modèles utilisées habituel-
lement dans le management de la qualité englobent :
— Les diagrammes de causalité, ou d’Ishikawa ou en arête de poisson, qui
illustrent comment diverses causes de premier et de deuxième ordres
interagissent pour créer des problèmes ou des effets potentiels. La figure
8.2 est un exemple général de diagramme de causalité.
|
Machine || Méthode Matériel
Environnement
Cause Effet
Exécution
Révision …
8.1.2.4 Prototypage
Le prototypage est une technique analytique qui aide à l’identification des
variables ayant le plus grand impact sur le résultat d'ensemble. La technique
est le plus souvent appliquée sur des problèmes concernant le produit (par
exemple, si des dessinateurs d'automobiles souhaitent connaître quelle com-
binaison de suspension et roue donnera les meilleures critères de tenue de
route à un coût raisonnable).
Cependant, il peut également s’appliquer aux questions du management de
projet telles que les compromis entre coût et délai. Par exemple, des ingénieurs
confirmés coûteront plus cher que des ingénieurs débutants, mais 1l est normal
d’attendre d’eux qu’ils achèvent plus rapidement les activités. Une «expé-
rience » correctement conçue (dans le cas présent, le calcul des coûts et des
durées pour les différentes combinaisons d'ingénieurs confirmés et débutants)
permettra souvent de choisir une solution optimale parmi un ensemble de cas
relativement peu nombreux.
Une liste de contrôle (check list) est un outil structuré, habituellement spéci-
fique d’une activité ou d’un secteur, utilisé pour vérifier qu’un ensemble
d'étapes ont bien été suivies. Les listes de contrôle peuvent être simples ou
complexes. Elles sont généralement exprimées sur le mode impératif («Faites
ceci») ou interrogatif («Avez-vous fait cela ?»). De nombreuses organisations
ont standardisé les listes de contrôle disponibles pour uniformiser le déroule-
ment d’activités qui reviennent fréquemment. Dans certains domaines d’ap-
plication, les listes de contrôle sont également disponibles auprès des
associations professionnelles et commercialement auprès des fournisseurs de
services.
’
"À
Le travail réalisé (décrit au paragraphe 4.2.3.1) est constitué à la fois par les
résultats des processus et les résultats des produits. L'information sur les
Limite
inférieure
de maîtrise
8.3.2.5 Modélisation
La construction de modèles est décrite au paragraphe 8.1.2.3. Elle est utilisée
dans le domaine de la maîtrise de la qualité pour aider à comprendre comment
les problèmes se créent.
75
Pourcentage
cumulé
50
défectueux
de
Nombre
cas
de
Pourcenta
défectueux
cas
25
, 4 \4e
gseŸ \
8.3.3.2 Acceptabilité
Les éléments contrôlés seront soit acceptés soit rejetés. Les éléments rejetés
peuvent nécessiter une reprise (décrite au paragraphe 8.3.3.3).
8.3.3.3 Reprise
La reprise est l’action engagée pour qu’un élément défectueux ou non con-
forme devienne conforme aux exigences ou aux spécifications. La reprise,
surtout la reprise non prévue, est souvent cause de surcharges pour le projet
dans la plupart des domaines d’application. L’équipe de projet devra s’efforcer
de minimiser les reprises.
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Fr
9 MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES
DU PROJET
9.1.1.3 Contraintes
Les contraintes sont les facteurs limitatifs pour les options qui se présentent
à l’équipe de projet. Une option fonctionnelle peut être limitée de nombreuses
/
9.1.2.1 Modèles
Bien que chaque projet soit unique, la plupart des projets ressemblent dans
une certaine mesure à d’autres projets. L'utilisation de la définition des rôles
et des responsabilités ou les relations hiérarchiques d’un projet similaire peut
accélérer la planification de l’organisation.
Besoins
de fonctionnement
+ de conception
sde développement
SET
Une attention spéciale doit être apportée à la manière dont les membres de
l’équipe du projet (personnes ou groupes) seront libérés lorsqu'ils ne sont plus
nécessaires au projet. Des procédures appropriées de réaffectation peuvent :
— réduire les coûts en réduisant ou éliminant la tendance au bricolage pour
occuper le temps entre deux affectations;
— améliorer le moral en réduisant ou éhminant l’incertitude sur les prochaines
opportunités de travail.
300
975 Ingénieurs conception expérimentés
250
225
200
ile)
150
125
100
de 15
Utilisation
ressources
50
25
0
LoLe sol Lrafzo[er Lrafzo[ertà Lrolerfeu]à| 52
san. [2 Févr [Mars [2 Au | Mai
Heures d'utilisation des ressources (personnel)
9.2.2.1 Négociations
L’obtention des ressources humaines doit être négociée dans la plupart des
projets. Par exemple, l’équipe de management de projet peut devoir négocier
avec:
— les décideurs fonctionnels pour s’assurer que le projet reçoit le personnel
qualifié en temps et en heure;
— d’autres équipes de management de projet de l’organisation en charge pour
affecter des ressources rares ou spécialisées de manière appropriée.
Les compétences de l’équipe qui auront une influence (cf. paragraphe 2.4.5,
Influence sur l’organisation) jouent un rôle important dans la négociation des
affectations comme le font les politiques des organisations impliquées. Par
exemple, un décideur fonctionnel peut être récompensé en fonction de son
utilisation du personnel. Cela incite le manager à affecter du personnel
disponible qui pourrait ne pas répondre à l’ensemble des exigences du projet.
9.2.2.3 Recrutement
Le management des approvisionnements (décrit au chapitre 12) peut être
utilisé pour obtenir les services d’individus ou de groupes d’individus pour
réaliser les activités de projet. Un recrutement externe temporaire est néces-
saire lorsque l’organisation en charge manque de personnel maison pour
achever le projet (par exemple, du fait d’une décision voulue de ne pas
embaucher d'individus de ce profil à temps plein, ou du fait que le personnel
qualifié est déjà affecté à d’autres projets, ou pour d’autres raisons encore).
MANAGEMENT DE PROJET
9.3.1.5 Retour extérieur d’information
L'équipe de projet doit se confronter périodiquement aux attentes des tiers à
l’extérieur du projet.
9.3.2.5 Formation
La formation englobe toutes les activités qui renforcent les compétences,
connaissances et capacités de l’équipe de projet. Quelques auteurs font la
distinction entre la formation, l’éducation et le développement, mais ces
distinctions ne sont ni très sensibles n1 largement reconnues. La formation
peut être formalisée (c’est-à-dire, formation en salle, formation sur matériel
informatique) ou informelle (par exemple, le partage de l’expérience d’autres
membres de l’équipe). Il existe une littérature conséquente sur la manière
d’apporter une formation aux adultes.
S1 les membres de l’équipe de projet manquent des compétences nécessaires
en management ou de compétences techniques, leur formation doit être
considérée comme une tâche du projet, ou bien il faut commencer par
réaffecter au projet le personnel qui convient. Des coûts de formation directs
ou indirects sont souvent supportés par l’organisation en charge.
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10.1 10.2
Planification Diffusion
des communications de l'information
10.3 10.4
Rapports Clôture
d'avancement ETUIS EUR
10.1.1.3 Contraintes
Les contraintes sont des facteurs qui limitent les choix de l’équipe de mana-
gement de projet. Par exemple, si des parties substantielles du projet doivent
être sous-traitées, une plus grande attention sera apportée au traitement de
l'information contractuelle.
Lorsqu'un projet est réalisé sous contrat, 1l existe souvent des spécifications
particulières qui ont une influence sur le plan de communication.
10.1.1.4 Hypothèses
Les hypothèses sont des facteurs qui, pour les besoins de la planification,
seront considérées comme vrais, réels ou certains. Les hypothèses impliquent
généralement un niveau de risque.
Elles peuvent être identifiées ici ou bien être un extrant de l’identification du
risque (décrit au paragraphe 11.1).
Valeurs
cumulées
Budget
Valeur acquise
Date Temps
des données
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MANAGEMENT DE PROJET
Les rapports d'avancement prennent généralement la forme de diagrammes à
barres (ou diagrammes de Gantt), de courbe en S, d’histogrammes et de
tableaux. La figure 10.2 utilise la courbe en S pour montrer les données de
l’analyse des valeurs acquises cumulées alors que la figure 10.3 montre un
ensemble différent de données de valeurs acquises sous forme de tableau.
MANAGEMENT DE PROJET
11 MANAGEMENT DES RISQUES DU PROJET
11.4 Maîtrise des mesures de mitigation — pour faire face aux modifi-
cations des risques en cours de projet.
Ces processus interagissent entre eux et aussi avec ceux des autres disciplines.
Chaque processus peut nécessiter la participation d’un ou plusieurs individus
ou groupes, en fonction des besoins du projet. Chaque processus intervient au
moins une fois au cours de chaque phase du projet.
Bien que les processus soient présentés ici comme des entités distinctes, avec
des limites bien définies, ils peuvent en pratique se recouvrir et interférer sous
des formes non décrites ici. Les interactions entre procédés sont traitées en
détail au chapitre 3.
Les différents domaines d’application utilisent souvent une terminologie
différente pour les processus concernés, par exemple :
— l'identification des risques et leur quantification sont quelquefois traitées
comme un processus unique, qui peut être appelé analyse des risques ou
évaluation des risques;
.— l'élaboration des mesures de mitigation est quelquefois appelée planifica-
tion des réponses ou atténuation;
11.1 11.2
identification Quantification
CEST des risques
1 Données d'entrée 1 Données d’entrée
1 Description du produit 1 Tolérance au risque des parties prenantes
2 Données de sortie d'autres processus 2 Sources de risques
8 Historiques 3 Aléas potentiels
: : 4 Estimation des coûts
2 Outils et méthodes 5 Estimation des durées des activités
1 Listes de contrôle
2 Graphe des flux 2 Outils et méthodes
3 Entretiens 1 Valeur monétaire attendue
e 2 Cumul statistique
3 Données de sortie 3 Simulation
1 Sources de risques 4 Arbre de décision
2 Aléas potentiels - 5 Dire d'expert
3 Symptômes de risques
4 Données d'entrée 3 Données de sortie
pour les autres processus 1 Opportunités à rechercher,
menaces à parer
2 Opportunités à abandonner,
menaces à accepter
11.3 11.4
Élaboration LENUSS
des mesures de mitigation des mesures de mitigation
11.1.1.3 Historiques
Toute information d’archive concernant ce qui s’est effectivement passé sur
des projets précédents peut être précieuse pour identifier les risques potentiels.
L'information historique provient le plus souvent des sources suivantes :
— Dossiers d’affaire — une (ou plusieurs) organisation(s) impliquée(s) dans le
projet conserve(nt) les archives des résultats de projets précédents, suffi-
samment détaillées pour aider à l’identification des risques. Dans certains
cas, ce sont des membres de l’équipe qui peuvent détenir personnellement
ce type d'archives.
— Renseignements publics — on peut acheter des renseignements historiques
dans beaucoup de domaines d’application.
11.1.2.3 Entretiens
Des entretiens, avec diverses parties prenantes, peuvent permettre d’identifier
des risques non décelés lors des processus de planification normaux. Des
procès-verbaux de réunions d’avant-projet (par exemple, celles menées dans
la phase de faisabilité) peuvent également être disponibles.
11.2.2.3 Simulation
La simulation utilise une représentation ou un modèle du système pour
analyser son comportement ou ses performances. La forme la plus courante
de simulation sur un projet est la simulation du planning, en utilisant le réseau
comme modèle du projet. Beaucoup de simulations d’échéancier reposent sur
une forme ou l’autre de la méthode de Monte-Carlo. Cette technique dérivée
du management général, «exécute» le projet un grand nombre de fois pour
Distribution triangulaire
Document initial
Collecter l'information 80 55,0 8,9
Écrire les sections 100 61,7. 13,9
Faire des revues informelles 30 18,3 4,2
Inspection
Visite d’inspecteurs 50 31,0 6,9
Préparer liste de défauts/problèmes 40 23,3 6,2
Résoudre liste de défauts/problèmes 10 60 SL 10,5
Apporter les modifications nécessaires 15 20 40 25,0 5,4
Cette courbe en S montre la probabilité cumulée d'achèvement d’un projet à une date précise.
Par exemple, l'intersection des lignes en pointillé montre qu'il existe une probabilité de 50 % pour que le projet
soit terminé dans les 145 jours qui suivent le lancement.
Les dates d'achèvement situées vers la gauche sont porteuses d’un plus grand risque alors que celles situées
vers la droite sont porteuses d’un moindre risque.
fournir une distribution stratégique des résultats calculés, comme illustré par
la figure 11.3.
Les résultats d’une simulation du planning peuvent être utilisés pour quantifier
les risques présentés par différentes variantes d’ordonnancement, différentes
stratégies de projet, différents chemins dans le réseau, ou activités individuel-
les.
La simulation du planning peut être utilisée sur n’importe quel projet impor-
tant ou complexe, car les techniques classiques d’analyse mathématique, telles
que la méthode du chemin critique (CPM) et le PERT ne tiennent pas compte
de la convergence des chemins (cf. figure 11.4) et par conséquent tendent à
sous-estimer la durée des projets.
Activité 2
Jalon A | Jalon B
10,12,14
»
Activité 3
10,12,14
Les activités 1, 2 et 3 ont toutes une durée attendue de 12 jours, plus ou moins 2 jours.
La durée calculée par la méthode du chemin critique du jalon À et du jalon B est donc de 12 jours.
Cependant, la durée réelle dépassera 12 jours si l’une de ces activités est repoussée.
Cela est vrai même si les autres activités sont terminées en moins de 12 jours.
Résultat P
incertain x —$ 20,000 - $ 6,000
Calendrier normal
(Valeur monétaire
attendue = 1 000 $) P=270 X _+$ 10,000 + $ 7,000
11.3.2.1 Approvisionnements
L’acquisition de produits et de services auprès d'organisations extérieures à
l’organisation en charge du projet constitue souvent la réponse appropriée à
certains types de risques. Par exemple, les risques entraînés par l’utilisation
d’une technologie spécifique peuvent être réduits en l’achetant à une entre-
prise qui en a l’expérience.
L'achat implique souvent d'échanger un risque contre un autre. Par exemple,
traiter à prix ferme (pour s’assurer du coût) peut entraîner un risque sur le
délai, si le vendeur ne peut le tenir. De même, chercher à transférer tous les
risques sur le vendeur peut conduire à des offres dont le prix est inacceptable.
Le management des approvisionnements est traité au chapitre 12.
11.3.2.4 Assurances
Les assurances, ou des dispositions équivalentes, telles que les cautions, sont
souvent utilisables pour certaines catégories de risques. Le type de couverture
disponible et le coût correspondant dépendent du domaine d’application.
11.3.3.4 Provisions
On doit prévoir des provisions de projet pour faire face aux risques de coût et
de délai. Le terme est souvent utilisé avec un qualificatif (par exemple,
provision de direction, provision pour aléas, provision de délai) pour indiquer
de quel type de risque on est censé se protéger. Le sens précis du qualificatif
peut varier souvent selon le domaine d’application. En outre, l’utilisation de
la provision et la définition de ce qui peut y être inclus est également spécifique
du domaine.
12.1 #1 12.3
Planification Planification de HAE S
CEST STAU ANS l'invitation à soumissionner à soumissionner
12.1.1.6 Contraintes
Les contraintes sont des facteurs qui limitent les options de l’acheteur. L’une
des plus courantes dans nombre de projets est constituée par les fonds
disponibles.
12.1.1.7 Hypothèses
Les hypothèses sont des facteurs qui, pour les besoins de la planification,
seront considérées comme vraies, réelles ou certaines.
12.3.2.2 Publicité
Les listes existantes de vendeurs potentiels peuvent souvent être complétées
en faisant passer une publicité dans des publications à large diffusion telles
que les quotidiens, ou dans des publications spécialisées comme certains
journaux professionnels. Certains organes administratifs exigent une publicité
pour certains types de prestations; la plupart des tribunaux administratifs
exige une annonce publique pour les contrats de sous-traitance des contrats
publics.
12.3.3.1 Propositions
Les propositions (cf. également au paragraphe 12.2.3.1 sur les offres, cota-
tions, et propositions) sont des documents préparés par le vendeur qui décri-
vent la capacité et la motivation du vendeur pour fournir le produit demandé.
Elles sont préparées conformément aux exigences des documents d’approvi-
sionnement.
12.4.1.1 Propositions
Les propositions sont décrites au paragraphe 12.3.3.1.
12.4.3.1 Contrats
Un contrat est un engagement réciproque qui oblige le vendeur à fournir le
produit spécifié et oblige l’acheteur à en payer le prix. Un contrat a valeur de
loi entre les parties et peut être porté devant les tribunaux. L'accord peut être
simple ou complexe, reflétant habituellement (mais pas toujours) la simplicité
ou la complexité du produit. Il peut entre autres désignations porter le nom de
contrat, accord, sous-contrat, ordre d’achat, ou liste de points d’accord. La
plupart des structures organisationnelles possèdent des politiques et procédu-
res formalisées définissant qui peut signer de tels accords pour le compte de
la structure.
Bien que tous les documents de projet soient sujets à une forme quelconque
de revue et d’accord, l’obligation légale née du contrat signifie habituellement
qu'il sera soumis à un processus plus rigoureux d’accord. Dans tous les cas,
un premier examen des revues et processus d’approbation devrait être réalisé
de manière à s’assurer que le contrat décrit bien un produit ou un service qui
répondra au besoin identifié.
Dans le cas de projets importants entrepris par des organismes publics, le
processus de revue peut même inclure une revue de l’accord par l’organisme
public.
12.5.1.1 Contrats
Les contrats sont décrits au paragraphe 12.4.3.1.
12.5.3.1 Correspondance
Les termes et conditions du contrat nécessitent souvent de rédiger des docu-
ments sur certains aspects des communications acheteur-vendeur, tels que les
mises en garde pour performance non satisfaisante et les modifications ou
clarifications apportées au contrat.
COLLABORATEURS ET RÉVISEURS
REMARQUES
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Mr EXTENSIONS DES DOMAINES D'APPLICATION
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A PROCESSUS DE NORMALISATION DU PMI
Les normes du PMI sont les documents élaborés ou publiés par le PMI et qui
décrivent des pratiques généralement reconnues de management de projet, en
particulier:
— le corpus des connaissances en management de projet (PMBOK),
— les manuels d'utilisation du corpus des connaissances en management de
projet.
D’autres documents peuvent être ajoutés à cette liste par le Directeur des Normes
avec l’avis et l’accord du Professionnal Development Group (PDG) du PMI.
Les normes peuvent être des travaux originaux du PMI ou être publiées par
d’autres organisations ou individus.
Les normes sont élaborées conformément au «Code de bonne conduite pour la
normalisation» mis au point par l’International Organization for Standardiza-
tion (ISO).
ANNEXES 213
l'élaboration des normes, le Directeur soumet une proposition au Directoire
du PMI avant de donner son accord.
— Le Directeur apporte son aide au réalisateur pour maximiser les chances que
le produit final soit accepté.
— Lorsque le réalisateur a achevé le document, il le soumet au Directeur des
Normes. Le Directeur nomme au moins trois personnes compétentes pour
revoir et commenter le document. Sur la base de ces commentaires, le
Directeur décide si la version du document est recevable pour commentaire.
Le(s) réalisateur(s) doit (doivent) signer la version pour commentaire avant
la publication de celle-ci. Les versions pour commentaire sont éditées sous
l'égide du Service d’Édition du PMI et doivent être conformes aux normes
d'éditions en termes de typographie et de mise en page.
— Les versions pour commentaire sont disponibles pour quiconque souhaite les
lire. Le Directeur des Normes définit une période de révision d’au moins six
mois pour toutes les versions pour commentaire. Chacune inclut une notice
demandant que des commentaires soient adressés au Directeur et précisant la
date d’expiration de la période de révision.
— À l'expiration de la période de révision, le Directeur des Normes revoit les
commentaires reçus et travaille avec le(s) réalisateur(s), et si nécessaire avec
d’autres personnes, à la prise en compte des commentaires pertinents. Si les
commentaires sont importants, le Directeur peut choisir de reprendre le
processus de révision de la version pour commentaire. Le Directeur transmet
sans délai les normes proposées au PDG pour révision et accord. Le PDG peut
(a) approuver le document en l’état; (b) le rejeter ;ou (c) demander de répéter
le processus de révision de la version pour commentaire.
Les normes qui sont le fait d’autres organisations ou individus sont traitées
comme suit :
— Quiconque peut adresser une demande au Directeur des Normes pour qu’une
publication extérieure au PMI soit reconnue comme Normes du PMI. Le
Directeur nomme au moins trois personnes compétentes pour juger le docu-
ment. Si les commentaires effectués sont positifs, le Directeur prépare à
l'attention du PDG une proposition en vue d’une éventuelle collaboration
avec l’émetteur du document.
— La proposition du Directeur traite du processus de révision et d'acceptation,
des effets possibles de la Certification et de l’ Accréditation, du besoin ou non
d'intervention du Directoire du PMI, et toutes considérations financières.
Le PMI a été fondé en 1969 sur l’idée qu’il existait de nombreuses pratiques
communes de management dans des projets de domaines aussi divers que ceux
de l’industrie pharmaceutique ou du bâtiment. L’idée d’établir des normes a
commencé d’être largement débattue lors du Séminaire/Symposium de Mont-
réal en 1976, ce qui a ensuite conduit à considérer le management de projet
comme une profession à part entière.
L'équipe de projet devint célèbre sous le nom de Ethics, Standards and Accre-
ditation Management Group (ESA). Le groupe ESA regroupait :
— Matthew H. Parry, Pdt
— David C. Aird,
— Frederick R. Fisher,
— David Haeney,
Harvey Kolodney,
Charles E. Oliver,
— William H. Robinson,
— Douglas J. Ronson,
Paul Sims,
Eric W. Smythe.
ANNEXES 215)
Ce groupe a reçu l’aide de plus de 25 bénévoles pour plusieurs parties. Le
document Ethique a été réalisé et soumis par un comité de Washingthon, D.C.,
présidé par Lew Ireland.
Le document sur le management des délais a été réalisé à la suite des réunions
d’un groupe du sud de l’Ontario, comprenant Dave MacDonald, Dave Norman,
Bob Spence, Bob Hall et Matt Parry. Le document de management des coûts a
été réalisé à la suite des réunions au sein du service des coûts de Stelco sous la
direction de Dave Haeney et Larry Harrison. D’autres documents ont été réalisés
par le groupe ESA. John Adams et son groupe de la Western Carolina University
ont eu en charge les travaux sur l’accréditation; des lignes directrices en matière
d’accréditation ont été élaborées ainsi qu’un programme de certification des
professionnels du management de projet, sous la direction de Dean Martin.
Les résultats du projet ESA ont été publiés dans une édition spéciale du Project
Management Journal d’août 1983. Elle englobait :
— Un code de bonne conduite ainsi qu’une procédure de mise en application.
— Un cadre de base normatif composé de six domaines principaux de connais-
sance : management du contenu, management du coût, management des
délais, management de la qualité, management des ressources humaines et
management de la communication.
— Des lignes directrices à la fois pour l’accréditation (reconnaissance de la
qualité des programmes proposés par des structures d'enseignement) et la
certification (reconnaissance de la qualification professionnelle d’individus).
Cette édition a servi de base pour les premiers programmes d’accréditation et
de certification du PMI. Le Master en Management de Projet délivré par la
Western Carolina University a reçu l’accréditation en 1983 et les premiers
professionnels du Management de Projet ont été diplômés en 1984.
ANNEXES 217
En conséquence, de nombreuses modifications et corrections ont été intégrées
dans le document, et le Directoire du PMI l’approuva en mars 1987. Le texte
final fut publié sous le titre The Project Management Body of Knowledge en
août 1987.
Le débat sur la forme, le contenu et la structure des normes clés du PMI continua
après la publication de la version de 1987. En août 1991, le Directeur des
Normes, Alan Stretton, lança un projet de mise à jour du document sur la base
des commentaires adressés par les membres. La révision du document s’est faite
sur plusieurs années par une série de documents de travail largement diffusés et
par des ateliers au Séminaires/Symposia de Dallas, Pittsburgh, et San Diego.
En août 1994, le comité des normes du PMI réalisa une «Exposure Draft»
(version pour commentaire) du document qui fut diffusé pour commentaire à
l’ensemble des 10000 membres du PMI et à plus de 20 autres associations
professionnelles et techniques.
Avec le présent document s’achève le projet lancé en 1991. Les personnes qui
y ont travaillé et les relecteurs sont mentionnés dans la liste de l’annexe C. Un
résumé des différences entre le document de 1986 et celui de 1987 est inclus
dans l’avant-propos de l’édition de 1996.
Les personnes suivantes ont été membres du Comité des normes du PMI pendant
la période de mise à jour de cette version du PMBOXK :
William R. Duncan, Duncan Nevison, Directeur des Normes
Frederick Ayer, Defense Systems Management College
Cynthia Berg, Medtronic Micro-Rel
Mark Burgess, Knowledge Works
Helen Cooke, Cooke and Cooke
Judy Doll, Searle
Drew Fetters, PECO Energy Company
Brain Fletcher, ABRINN Project Management Services
Earl Glenwright, ASSIST
Eric Jenett, Consultant
Deborah O’Bray, Manibota Telephone System
Diane Quinn, Eastman Kodak Co.
Anthony Rizotto, Miles Diagnostics
Alan Stretton, University of Technology, Sydney
Douglas E. Tryloff, TASC
C.2 Collaborateurs
En plus des membres du comité, les personnes dont le nom figure ci-dessous
ont donné des textes originaux ou des concepts clés de l’un ou plusieurs chapitres
mentionnés :
ANNEXES 219
— John Adams, Western Carolina University (Chapitre 3, Processus du mana-
gement de projet)
Keely Brunner, Ball Aerospace (Chapitre 7, Management des coûts du projet)
Louis J. Cabano, Pathfinder, Inc. (Chapitre 5, Management du contenu du
projet)
David Curling, Loday Systems (Chapitre 12, Management des approvision-
nements du projet)
Douglas Gordon, Special Projects Coordinations (Chapitre 7, POS 10
des coûts du projet)
David T. Hulett, D. T. Hulett & Associates (Chapitre 11, Ne des
risques du projet)
Edward Ionata, Bechtel/Parsons Brinckerhoff (Chapitre 10, Management de
la communication du projet)
John M. Nevison, Duncan Nevison (Chapitre 9, Management des ressources
humaines du projet)
Hadley Reynolds, Reynolds Associates (Chapitre 2, Contexte du management
de projet)
Agnes Salvo, CUNA Mutual Insurance (Chapitre 11, Management des ris-
ques du projet)
W. Stephen Sawle, Consultants to Management, Inc. (Chapitre 5, Manage-
ment du contenu du projet)
Léonard Stolba, Parsons, Brincker hoff, Douglas & Quade (Chapitre 8,
Management de la qualité du projet)
Ahmet Taspinar, MBP Network (Chapitre 6, Management des délais du
projet)
Francis M. Webster (Chapitre 1, Introduction)
C.3 Réviseurs
En plus des membres du comité et des collaborateurs, les personnes dont le nom
figure ci-dessous ont apporté des commentaires aux diverses versions de ce
document :
— Edward L. Averill, Edward Averill & Associates
— A.C. «Fred» Baker, Scott, Madden & Associates
— F.J. «Bud» Baker, Wright State University
ANNEXES 221
| William F. Kerrigan, Bechtel International, Inc.
— Harold Kerzner, Baldwin-Wallace College
— Robert L. Kimmons, Kimmons-Asaro Group Ltd. Inc.
— Richard King, AT &T
— J.D. «Kaay» Koch, Koch Associates
— Lauri Koskela, VTT Building Technology
— Richard E. Little, Project Performance Management
— Lyle W. Lockwood, Universal Technology Inc.
— Lawrence Mack, PMI Pittsburgh
— Christopher Madigan, Sandia National Laboratories
— Michael L. McCauley, Integrated Project Systems
— Hugh McLaughlin, Broadstar Inc.
— Frank McNeely, National Contract Management Association
— Pierre Menard, University of Quebec at Montreal
— Rick Michaels
— Raymond Miller, AT & T
— Alan Minson, À & R Minson
— Colin Morris, Delcan Hatch
— R. Bruce Morris
— David J. Mueller, Westinghouse
— Gary Nelson, Athena Consulting Inc.
— John P. Nolan, AACE International
— Louise C. Novakowski, Cominco Engineering Services, Ltd.
— James O’Brien, O’Brien-Kreitzberg
— JoAnn C. Osmer, Arbella Mutual Insurance Co.
— Jon V. Palmquist, Allstate Insurance
— Matthew Parry, Target Consultants
— John G. Phippen, JGP Quality Services
— Hans E. Picard, P & A Consultants Corporation
— Serge Ÿ. Piotte, Cartier Group
— PML Houston Chapter
ANNEXES 223
C.4 Personnes ayant participé à l’édition américaine
Nous remercions particulièrement les personnes de la communication du PMI :
— Jeannette M. Cabanis, Éditrice, Service Livre
— Misty N. Dillard, Assistante administrative
— Linda V. Gillman, Responsable du secrétariat
— Bobby R. Hensley, Responsable Publications
— Jonathan Hicks, Responsable Systèmes
— Sandy Jenkins, Éditeur associé
— Mark S. Parker, Responsable Production
— Dewey L. Messer, Responsable Édition
— Danell Moses, Responsable Promotion et Marketing
— Shirley B. Parker, Responsable Business/Marketing
— Melissa Pendergast, Responsable des Services Information
— James S. Pennypacker, Chef Éditeur
— Michelle Triggs, Designer
— Lisa Woodring, Assistante administrative
ANNEXES 225
Ce travail de vérification de la traduction a été mené dans un délai très court.
Que l’équipe en charge de ce travail, ainsi que toutes les personnes qui ont
apporté leur aide et leurs commentaires en soient félicitées et remerciées.
Philippe GONNET
Directeur des Programmes
PMI Chapitre français
Chapitre 1 Introduction
L: The American Heritage Dictionary of the English Language, Third Edition,
1992, Boston, Mass. : Houghton Mifflin Company.
2. Turner, J. Rodney, The Handbook of Project-Based Management, 1992, New
York, N.Y.: McGraw-Hill.
ANNEXES 227
Chapitre 5 Management du contenu du projet
1. Turner, J. Rodney, op. cit., Chap. 1.
2. Iyigün, M. Güven «A Decision Support System for R & D Project Selection
and Resource Allocation Under Uncertainty », Project Management Journal,
December, 1993.
3. Scope, Definition and Control, Publication 6-2, p. 45, 1986 July 1986, Austin,
Tex. : Construction Industry Institute.
ANNEXES 229
sous-divisions dans les processus généraux, de définir différentes phases ou des
interactions entre processus, ou d’ajouter des éléments aux définitions de
processus généraux.
2 Critères de développement
Des extensions doivent être élaborées pour les domaines d’application qui
répondent aux critères suivants :
— existence d’un corpus des connaissances important dans ce domaine d’appli-
cation qui soit à la fois orienté projet et propre ou quasi propre à ce domaine;
— existence d’une organisation définie (par exemple, un Groupe d'Intérêt
Spécifique au sein du PMI ou tout autre association technique ou profession-
nelle) qui soit prête à mettre en œuvre les ressources nécessaires pour aider
le Comité des Normes du PMI à élaborer et à tenir à jour le document;
— ces connaissances complémentaires sont susceptibles d’une analyse aussi
rigoureuse que celle exigée pour le document de base.
ANNEXES 231
Institute of Project Management (IPM-Ireland)
Phone : +353 1 661 4677 Fax : +353 1 661 3588
International Project Management Association (IPMA)
Phone : +45 45 76 46 76 Fax : +45 45 76 80 20
Korean Institute of Project Management and Technology (PROMAT)
Phone : +822 510 5835 Fax : +822 510 5380
Performance Management Association (PMA)
Phone : 714/443 0373 Fax : 714/443 0374
Project Management Institute of Canada
Fax : 403/281 3068
Russian Project Management Association (SOVNET)
Phone : +7 095 133 24 41 Fax : +7 095 131 85 29
Western Australian Project Management Association, Inc. (WAPMA)
Phone : 619/383 3849 Fax : 619/383 3849
De plus, il existe de nombreux autres organismes dans des domaines proches
qui peuvent fournir des informations supplémentaires sur le management de
projet. Par exemple :
— American Society of Control
— Construction Industry Institute
— National Association for Purchasing Management
— National Contract Management Association
— Society for Human Resource Management
— American Society of Civil Engineers
Les coordonnées de ces organismes techniques et professionnels, entre autres,
peuvent généralement être trouvées localement auprès des bibliothèques.
F.4 Formation
ANNEXES 233
Fax OMAMIGTENS
e-mail : Stephane.Derouin@ devinci.fr
Site Web : http//www.pmi.org/chapters/France
PMI-MONTRÉAL
4970 Place de la Savane
Montréal (Québec)
Canada, H4P 176
Téléphone : (514) 739-3900
Fax : (514) 739-2409
Site Web : [email protected]
Il existe également une association francophone de management de projet,
PAPCTEP:
ANNEXES 285
Management des délais du projet
Sous-ensemble du management de projet qui recouvre les processus nécessaires
pour achever le projet en temps voulu. Il comprend :
L'identification des activités — pour identifier des activités spécifiques qui
doivent être accomplies pour produire les différents livrables du projet.
Le séquencement des activités — pour identifier et mettre en évidence des
liaisons logiques entre activités.
L’estimation des durées des activités — pour estimer le nombre d'unités de
temps ouvré nécessaires pour réaliser chacune des activités. -
L’élaboration de l’échéancier — pour analyser les séquences d'activités, les
durées des activités et les besoins en ressources, d’où résulte un échéancier de
réalisation du projet.
La maîtrise de l’échéancier — pour assurer la maîtrise des modifications au
calendrier de réalisation du projet.
ANNEXES 237
L'identification des risques — pour déterminer quels risques sont susceptibles
d’affecter le projet et documenter les caractéristiques de chacun d’eux.
La quantification des risques — pour évaluer les risques et leurs interactions,
et pour déterminer l’importance des conséquences possibles sur les résultats du
projet.
L'élaboration des mesures de mitigation — pour définir comment profiter au
mieux des opportunités et répondre aux menaces.
La maîtrise des mesures de mitigation — pour faire face aux évolutions des
risques en cours de projet. s
238 RE
21)
+
MATE U)L
TrI MANAGEMENT DE PROJET
CIOÀ Los T… a
Linarorcité ur Ouiéher à Rimnrielki
GLOSSAIRE
1 Inclusions et exclusions
— les variantes, lorsque la signification d’un terme dérivé est évidente à partir
de celle du terme de référence.
GLOSSAIRE 239
Il en résulte que ce glossaire présente :
2 Abrévations courantes
Anglais Francais
GLOSSAIRE 241
PMP Project Management — non traduit : PMP —
Professionnal
PS Planned Start Date Date de début prévisionnelle
QA Quality Assurance AQ Assurance de la qualité
QC Quality Control Maîtrise de la qualité
RAM Responsability Assignment Grille de responsabilité
Matrix
RDU Remaining Duration Durée restante
RFP Request for Proposal AO Appel d'offres
RFQ Request for Quotation Demande de prix
Scheduled Finish Date Date de fin planifiée
Start to Finish DF Liaison Début-Fin
SOW Statement of Work Énoncé des travaux
SPI Scheduled Performance Indice de performance délais
Index
Scheduled Start Date Date de début planifiée
Start to Start DD Liaison Début-Début
Scheduled Variance Écart délais
Target Completion Date Date cible d'achèvement du
projet
Total Float Marge totale
Target Finish Date Date cible de fin
Target Start Date Date cible de début
Total Quality Management Management de la qualité totale
Work Breakdown Structure SDP Structure de découpage de
projet
Définitions
Un assez grand nombre de mots, définis ci-après, ont, dans les dictionnaires, une
définition plus large et quelquefois différente. On utilisera les conventions
suivantes :
— lorsqu'un terme défini dans le glossaire est utilisé dans une définition, il y
est souligné,
Activité fictive (Dummy activity). Activité de durée nulle utilisée pour figurer
une relation logique dans les méthodes par réseaux fléchés (potentiel-
étape). Une fictive est utilisée lorsque la succession des activités ne peut
pas être complètement ou correctement représentée par les flèches habituel-
les. Les fictives sont représentées graphiquement par des lignes fléchées en
treté.
Activité sous-critique (Near critical activity). Activité qui a une marge totale
faible.
Aléa (Risk event). Événement ponctuel qui peut affecter le contrat, en bien ou
en mal.
GLOSSAIRE 243
Antécédent (Predecessor activity). a) Dans les diagrammes fléchés, activité
qui se termine sur un nœud. b) Dans la méthode des antécédents, activité
d'où part la liaison.
Appel d'offres (Request for proposal) (RFP) ou ({nvitation for Bid) (1FB).
Document utilisé pour solliciter des propositions de la part de vendeurs de
produits ou de services, souvent équivalent à invitation à soumissionner.
Dans certains domaines d'application, il peut avoir une signification plus
restreinte où plus spécifique.
Boucle (Loop). Chemin d'un réseau qui repasse deux fois par le même nœud.
Les boucles ne peuvent être analysées par les techniques classiques telles
que CPM et PERT. Les boucles sont permises dans la technique GERT.
Calcul au plus tôt (Forward pass). Caïcul des dates au plus tôt de fin et début
des activités non encore achevées, dans un réseau. Voir aussi Analyse d’un
réseau et Calcul au plus tard. (Egalement : Calcul descendant ou avant.)
NN MANAGEMENT DE PROJET
Charte du projet (Project charter). Document émis par la direction d’une
entreprise, pour donner au chef de projet les pouvoirs nécessaires pour
utiliser les ressources de l’entreprise dans les activités du projet.
GLOSSAIRE 245
Compression des durées (Duration compression). Réduction de la durée
d’un projet, sans abaissement de ses objectifs. Elle n’est pas toujours
possible et implique souvent une augmentation du coût.
Contenu (Scope). Ensemble des produits et services qui doivent résulter d’un
projet. Voir aussi Enoncé des travaux.
Contrat à prix fixe avec intéressement (Fixed price incentive fee contract)
(FPIP). Type de contrat où l’acheteur paye au vendeur un montant déter-
miné (fixé par le contrat) et où le vendeur peut obtenir un gain supplémen-
taire, s’1l atteint des critères de performance définis.
Contrat à prix forfaitaire (Firm fixed price contract (FFP) ou Fixed price
contract). Type de contrat où l’acheteur paye au vendeur un montant
déterminé (fixé par le contrat) quelles que soient les dépenses du vendeur.
Contrat en régie avec honoraires fixes (Cost plus fixed fee contract) (CPFF).
Type de contrat dans lequel l’acheteur rembourse au vendeur les coûts
attribuables au projet (dans les conditions définies au contrat) plus un
bénéfice d’un montant fixé à l’avance (fee).
GLOSSAIRE 247
Coût de la qualité (Cost of quality). Coût entraîné pour assurer la qualité. Le
coût de la qualité comporte la planification de la qualité, sa maîtrise, son
assurance, et le coût des réfections.
Coût final estimé (CFE) (Estimate at completion) (FAC). Coût total d’une
activité, d’un groupe d'activités ou du projet, estimé à partir d’une définition
complète des spécifications du travail. Beaucoup de techniques de prévision
du CPF (EAC) comportent des réajustements de l’estimation initiale à partir
des performances réalisées à date. Souvent obtenu par CFE = Dépensé à
date + Reste à faire. Voir aussi Valeur acquise et Coût estimé par achève-
ment. (Également : Coût final réestimé.)
Coût final prévu (Forecast final cost). Voir Coût final estimé (CFE).
Date cible de début (Target start date) (TS). Date à laquelle on vise de
commencer une activité.
Date cible de fin (Target finish date) (TF). Date à laquelle on vise l’achève-
ment d’une activité.
Date de début (Srart date). Date à laquelle une activité débute, normalement
associée à l’un des qualificatifs suivants : effective, programmée, estimée,
projetée, au plus tôt, au plus tard, objectif, de référence ou prévue à ce jour.
Date de début attendue à ce jour (Current start date). Date de début d’une
activité retenue à ce jour comme la plus probable.
Date de début au plus tôt (Early start date). Dans la méthode du chemin
critique, date à laquelle les parties inachevées d’une activité (ou du projet)
peuvent commencer le plus tôt possible, compte tenu de la logique du réseau
et des contraintes de délai. Les dates de début au plus tôt peuvent évoluer
avec l’avancement du projet et les modifications survenues en cours d’exé-
cution.
Date de début réelle (Actual start date) (AS). Moment où une activité débute
effectivement.
Date de fin (Finish date). Date à laquelle une activité est achevée complète-
ment. Souvent associée à l’un des qualificatifs : effective, programmée,
estimée, projetée, au plus tôt, au plus tard, de référence, objective ou prévue
à ce Jour.
Date de fin au plus tard (Late finish date) (LF). Dans la méthode du chemin
critique, c’est la date la plus tardive à laquelle une activité peut se terminer
sans retarder un jalon donné (généralement la fin du projet).
Date de fin au plus tôt (Early finish date). Dans la méthode du chemin
critique, date à laquelle les parties inachevées d’une activité (ou du projet)
peuvent être achevées le plus tôt possible, compte tenu de la logique du
réseau et des contraintes de délai. Les dates de fin au plus tôt peuvent évoluer
avec l’avancement du projet et les modifications survenues en cours d’exé-
cution.
GLOSSAIRE 249
Date de fin planifiée (Scheduled finish date) (SF). Date à laquelle la fin d’une
activité a été programmée. Cette date se situe normalement dans l’intervalle
défini par les dates de fin au plus tôt et de fin au plus tard.
Date de fin prévue (Current finish date). Date d'achèvement d’une activité,
retenue à ce jour comme la plus probable.
Date de fin réelle (Actual finish date) (AF). Moment où une activité est
effectivement terminée. (N.B. : Dans quelques cas pratiques, 1l peut arriver
que l’activité soit considérée comme «terminée» lorsque le travail est
«substanciellement avancé ».) a
Date de mise à jour (Data date). Date qui marque la césure entre les valeurs
effectives (historiques) des informations et les valeurs prévisionnelles
(estimées). Appelée également «as-of-date ».
MANAGEMENT DE PROJET
Descripteur d’activité (Activity description). Phrase brève, ou label utilisé
dans le graphe d’un réseau. La désignation se rapporte généralement à
l’objet de l’activité.
GLOSSAIRE 251
Écart de coût (Cost variance) (CV). a) Toute différence entre le coût estimé
d’une activité et son coût réel. b) En valeur acquise, la différence (BCWP
— ACWP) ou (CBTE - CRTE.)
GLOSSAIRE 259
Exécution accélérée par chevauchement (Fast tracking). Réduction de la
durée d’un projet par recouvrement partiel d’activités normalement effec-
tuées en séquence, telles qu’études et construction. Quelquefois confondue
avec ingénierie simultanée.
MANAGEMENT DE PROJET
Indice de performance-délais (Schedule performance index) (SPI). Rapport
du travail réalisé au travail prévu (BCWP/BCWS). Voir Valeur acquise.
GLOSSAIRE 255
Livrable (Deliverable). Tout résultat, document, produit ou objet, mesurable,
tangible ou vérifiable, qui résulte de l’achèvement d’un projet ou d’une
partie de projet. Souvent employé dans un sens plus restreint pour désigner
un livrable externe, qui est une donnée de sortie soumise à l’approbation
d’un répondant ou d’un client.
Maîtrise des coûts (Cost control). Maîtrise des variations du budget d’un
projet.
GLOSSAIRE 257
Management des coûts du projet (Project cost management). Sous-ensem-
ble du management de projet, qui recouvre les processus nécessaires à
l'exécution du projet dans les limites budgétaires fixées. Il comporte la
planification des ressources, l’estimation des coûts, la budgétisation et la
maîtrise des coûts.
Marge (Float). Durée dont une activité peut être retardée, au-delà de sa date
de début au plus tôt, sans retarder la date d'achèvement du projet. La marge
est le résultat d’un calcul arithmétique, et peut varier au cours de l’avance-
ment du projet, si des modifications au programme du projet sont interve-
nues. (Egalement appelée flottement, marge totale ou marge du chemin
(critique).) ‘
Marge (Free float). Durée dont une activité peut être retardée sans retarder la
date de début au plus tôt des activités immédiatement consécutives.
GLOSSAIRE 259
Méthode potentiel-tâches (Activity on node). Voir Méthode des antécédents.
MANAGEMENT DE PROJET è
Organigramme fonctionnel (OF) (Organizational breakdown structure)
(OBS). Description de l’organisation d’un projet qui permet d’affecter les
lots de travaux aux services qui les réalisent.
GLOSSAIRE 261
Planification de l'invitation à soumissionner (So/iciration planning). Et
blissement de la liste des besoins de produits à acquérir et identification des
fournisseurs potentiels.
Rapport par exception (Exception report). Document qui ne contient que les
divergences majeures d’avec les prévisionss (plutôt que l’ensemble des
différences).
Référence de base (Baseline). Cadre initial (d’un projet, d’un lot de travail
ou d’une activité), plus ou moins les changements approuvés. Habituelle-
ment utilisé avec un qualificatif (par exemple, de données de coût, de délais,
de contenu, de mesure des performances). (Egalement : Donnée de base ou
Référence de base.)
GLOSSAIRE 263
Réserve (Reserve). Montant réservé dans le plan de projet pour faire face aux
risques de coût ou de délai. Souvent utilisé avec un qualificatif (par exemple,
provision globale, provision pour aléas) pour préciser quel genre de risques
sont censés être couverts. La signification précise du qualificatif varie avec
le domaine d’application.
Retenue de garantie (Refainage). Partie du prix total d’un contrat, qui n’est
pas réglée avant l’achèvement de celui-ci, pour assurer le respect total des
termes du contrat.
Unité calendaire (Calendar unit). La plus petite unité de temps utilisée dans
l’ordonnancement d’un projet. Les unités calendaires sont généralement des
heures, des jours ou des semaines, mais peuvent aussi être des postes ou
même des minutes. Cela concerne principalement les logiciels de manage-
ment de projet.
Valeur acquise (Earned value) (EV). a) Méthode pour mesurer les perfor-
mances d’un projet. On compare la quantité de travail, qui avait été prévue
pour réaliser une activité (ou un projet) avec celle réellement dépensée, pour
voir si le coût et le délai sont ceux attendus. Voir aussi a) Coût réel du travail
effectué, Coût budgeté du travail prévu, Coût budgeté du travail effectué,
Écart de coût, Indice de performance-coût, Écart de délai. b) Coût budgeté
du travail effectué, pour une activité, ou un groupe d’activité.
GLOSSAIRE 265
Valeur monétaire attendue (Expected monetary value). Conséquence de la
probabilité d’un événement et profit ou perte qui en résulte. Par exemple,
s’il y a une probabilité de pluie de 50% et s’il y a une perte de 100 $ en cas
de pluie, la valeur monétaire attendue sera de 50 $ (0,5 x 100 $).
TU
BIBLIOTHÈQUE
ÉLAGUÉ
DATE DE RETOUR
DD 2 5 HEV. 2009
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Bibliofiches — 11-380B
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9 178 2124 707126 1 | |ISBN2- 12-470712-4