Samy 6
Samy 6
Samy 6
DU CREDIT
1. Le paiement
Toute dette ou toute obligation doit être payée.
Le paiement est le mode normal d’extinction d’une obligation.
Le paiement se définit comme l’extinction de l’obligation par son
exécution.
Celui qui paye une dette est appelé le solvens ça peut être le débiteur
lui-même ou son mandataire. Le solvens doit être propriétaire de la chose
qu’il donne en paiement.
Celui qui reçoit le paiement est appelé l’accipiens. Il peut être le
créancier, son ayant cause ou son mandataire.
2. La compensation
La compensation est l’extinction de deux dettes réciproques jusqu’à
concurrence de la plus faible.
Les conditions de la compensation sont les suivantes :
- Les obligations doivent être réciproques, c'est-à-dire que chacune des
parties doit être débitrice de l’autre.
- Les obligations doivent être fongibles, c'est-à-dire qu’elles doivent
être de la même espèce.
- Les obligations doivent être liquides, c'est-à-dire que leur montant et
leur existence doivent être exactement déterminés.
- Les obligations doivent être exigibles, c'est-à-dire que la date de
paiement doit être arrivée.
Toutefois, la compensation est impossible dans les cas suivants :
- Lorsqu’il y a obligation alimentaire.
- Lorsqu’il y a obligation entre employeur et salarié.
- Quand l’une des créances est indisponible.
- Quand l’une des parties exige la restitution d’un bien dont elle a été
dépouillée ou dans le cas d’un dépôt ou d’un prêt à usage.
3. La novation
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C’est une convention par laquelle une obligation est éteinte et
remplacée par une nouvelle obligation.
La novation s’opère de plusieurs manières. D’abord lorsqu’il y a
changement de créancier, ensuite lorsqu’il y a changement de débiteur,
enfin lorsqu’il y a changement de l’objet de l’obligation.
La novation par changement de l’objet de l’obligation est aussi appelée la
dation en paiement.
1. La confusion
La confusion résulte de la réunion sur la même tête des qualités de
débiteur et créancier d’une même obligation, c'est-à-dire qu’on devient
créancier et débiteur de soi-même.
2. La remise de la dette
C’est une convention par laquelle le créancier accepte de libérer son
débiteur de son obligation ou de sa dette. Il s’agit d’un acte gratuit, d’une
libéralité c'est-à-dire un cadeau.
3. La prescription extinctive
C’est un mode d’extinction qui résulte du non exercice de ses droits par
une personne pendant un certain délai. Le délai le plus long est de 30 ans
1. Définition du cautionnement
Le cautionnement est un contrat par lequel la caution s’engage,
envers le créancier qui accepte, à exécuter une obligation présente ou
future du débiteur si celui-ci est défaillant.
2. La formation du cautionnement
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Les conditions de formation du contrat étudié dans le chapitre
introductif sont valables ici.
Le cautionnement est un contrat solennel ou formel car il doit être
constaté par écrit sous peine de nullité. Cet écrit doit comporter la signature
des deux partis et la mention écrite de la main de la caution de la somme
maximale garantie en toute lettre et en chiffre.
Si la caution ne s’est écrite, elle doit être assistée par deux témoins qui
certifient son identité, sa présence ou son incapacité. Les certificateurs
peuvent aussi être caution.
Le cautionnement simple
La caution est tenue de payer, mais dans le cautionnement simple son
obligation est subsidiaire à celle du débiteur principal. Ainsi, elle ne paye
que si le débiteur principal ne paye pas. C’est pourquoi la loi lui donne deux
privilèges que sont le bénéfice de discussion et le bénéfice de division.
Le bénéfice de discussion est le droit qui permet à la caution de
demander au créancier poursuivant de saisir d’abord les biens du débiteur
principal et c’est lorsque ces biens n’arrivent pas à satisfaire le créancier
qu’elle est obligée de payer. Dans ce cas, la caution doit indiquer les biens
saisissables du débiteur et elle doit avancer les frais de poursuite.
Le bénéfice de division quant à lui est le droit qui permet à la caution
poursuivie, lorsqu’il y a plusieurs cautions, de demander au créancier de
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diviser ses poursuites entre elles. Dans ce cas chaque caution payera sa
part et portion dans la dette.
Le cautionnement solidaire
Dans le cautionnement solidaire, la caution devient un débiteur
solidaire du créancier. En conséquence, le créancier peut poursuivre l’un
quelconque de ses débiteurs sans que la caution poursuivie ne puisse
opposer au créancier le bénéfice de division, encore moins le bénéfice de
discussion. Une fois poursuivie, la caution doit payer toute la dette du
débiteur.
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Et s’il s’agit d’un bien futur, le droit du créancier s’exerce sur le bien
gagé dès que le constituant en acquiert la propriété.
Relativement à la cause, le gage est constitué en garantie d’une ou
plusieurs créances présentes ou futures à condition qu’elles soient
déterminées ou déterminables.
Quant à l’objet du gage, le gage porté sur un bien meuble corporel ou
un ensemble de biens meubles corporels. Il peut porter aussi sur des
sommes ou des valeurs déposées à titre de consignation par les
fonctionnaires ou les officiers ministériels pour garantir les abus dont ils
pourraient être responsables.
b- Conditions de forme
Elles tiennent à l’exigence d’un écrit et à la publication du gage.
Le gage est un contrat formel car à peine de nullité il doit être constaté
par écrit. Cet écrit doit contenir la désignation de la garantie, la quantité des
biens gagés ainsi que leur espèce ou nature. Le gage doit être publié au
Registre du Commerce et du Crédit Mobilier, condition de son opposabilité
au tiers. En effet, le contrat de gage est opposable au tiers soit par
l’inscription au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier, soit par la
remise du bien gagé au créancier gagiste ou à un tiers convenu tel les
parties.
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Le créancier gagiste ou le tiers convenu doit veiller sur la chose et en
assurer la conservation sinon le constituant peut réclamer la restitution du
bien gagé.
Si le bien menace de périr, le créancier gagiste ou le tiers convenu peut
faire vendre le bien gagé sur autorisation du juge. Les effets du gage sont
alors reportés sur le prix.
Le tiers convenu, l’acquéreur de mauvaise foi du bien gagé répondent
solidairement avec le créancier du défaut de conservation et de l’usage sans
autorisation de la chose gagée.
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différence s’il existe d’autres créanciers bénéficiant d’un gage sur le
même bien ou à défaut verser cette somme au constituant.
La perte ou la détérioration de la chose gagée
En cas de perte ou de détérioration totale ou partielle de la chose gagée
qui ne serait pas de son fait, le créancier gagiste exerce son droit de
préférence sur l’indemnité d’assurance s’il y a lieu pour le montant de la
créance garantie. (capital+ intérêt + accessoires)
4-La fin du gage
Le gage prend fin lorsque l’obligation qu’il garantit est entièrement
éteinte.
Le gage avec dépossession disparaît indépendamment de l’obligation
garantie.
Si la chose est volontairement restituée au constituant.
Si elle est perdue par le fait du créancier.
Si le juge en ordonne la restitution par faute du créancier gagiste.
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