3 1continuité

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3 Continuité

1. Définition (continuité en un point)

∈ ,
=

2. Pour les fonctions définies par morceaux, il est nécessaire de calculer les limites à
gauche et à droite en x0. Pour que la fonction soit continue en x0, ces deux limites
doivent être égales à l’image de x0 par f.
3. Continuité sur un intervalle
a) Définition

La fonction f est continue sur un intervalle I inclus dans son ensemble de définition si et
seulement si f est continue en tout a de I.

b) Théorèmes généraux

Soient f et g deux fonctions continues sur un même intervalle I. Alors :

* f + g est continue sur I ;

* kf où k est un réel non nul est continue su I ;

* fg est continue sur I ;

* Si de plus g est non nulle sur I, alors et sont continues sur I ;

* Si f est continue sur I et g continue sur f(I), alors g o f est continue dur I.

c) Exemples
• Toute fonction polynôme est continue sur ;
• Toute fonction rationnelle ou irrationnelle est continue sur tout intervalle contenu dans
son ensemble de définition.

4. Théorème des valeurs intermédiaires


a) Théorème

Soit f une fonction continue sur un intervalle I contenu dans son ensemble de définition et soient a et
b deux réels de I tels que a < b. Pour tout réel k entre f(a) et f(b) alors il existe au moins un réel
∈ ; "# tel que f(c) = k.

Autrement dit, pour tout k entre f(a) et f(b), l’équation f(x) = k admet au moins une solution dans
; "#.
b) Théorème du point fixe

Si f est continue sur I et que si f(I) ⊂ I, alors il existe au moins un réel x de I tel que f(x0) = x0.

Le point d’abscisse x0 est appelé point fixe.

c) Théorème de bijection

Si f est continue et strictement monotone d’un intervalle I sur un intervalle J = f(I), alors pour tout k
de J, il existe un et un seul x de I tel que f(x) = k.

Autrement dut, l’équation f(x) = k admet une solution unique dans I.

d) Corollaire

Si f est continue strictement monotone sur I = ; "# et que f(a).f(b) < 0 alors l’équation f(x) = 0
admet une solution unique dans I.

e) Bijection

Si f est continue strictement monotone sur I alors f est bijective de I sur f(I).

L’application réciproque f-1 de f est aussi bijective de f(I) sur I et varie dans le même sens que f.

Les courbes C de f et C’ de f-1 sont, dans le plan muni d’un repère orthonormé, symétriques par
rapport à la première bissectrice des axes (la droite d’équation y = x).

Auteur: Mr Toavinkaja enseignant au lycée Andohalo

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