Simulation de Transfer Des Polluants Dans Le Sol. Etat de L'art
Simulation de Transfer Des Polluants Dans Le Sol. Etat de L'art
Simulation de Transfer Des Polluants Dans Le Sol. Etat de L'art
RAPPORT FINAL
février 1997
www.record-net.org
Créée en 1989 à l’initiative du Ministère en charge de l’Environnement, l’association RECORD –
REseau COopératif de Recherche sur les Déchets et l’Environnement – est le fruit d’une triple
coopération entre industriels, pouvoirs publics et chercheurs. L’objectif principal de RECORD est le
financement et la réalisation d’études et de recherches dans le domaine des déchets et des pollutions
industrielles.
Les membres de ce réseau (groupes industriels et organismes publics) définissent collégialement des
programmes d’études et de recherche adaptés à leurs besoins. Ces programmes sont ensuite confiés
à des laboratoires publics ou privés.
Avertissement :
Les rapports ont été établis au vu des données scientifiques et techniques et d'un cadre réglementaire
et normatif en vigueur à la date de l'édition des documents.
Ces documents comprennent des propositions ou des recommandations qui n'engagent que leurs
auteurs. Sauf mention contraire, ils n'ont pas vocation à représenter l'avis des membres de RECORD.
Pour toute reprise d’informations contenues dans ce document, l’utilisateur aura l’obligation de
citer le rapport sous la référence :
RECORD, Etat de l’art de la simulation des transferts de polluants dans les sols, 1997, 129 p,
n°95-0504/1A.
© RECORD, 1997
-1-
V.3.3. Les fonctions de transfert ........................................................................................................ 32
V.3.4. Les modèles type «boîte noire» ............................................................................................... 33
V.4. Les modèles en hydrologie ............................................................................................................ 33
V.5. Les modèles géochimiques ............................................................................................................ 34
V.6. Les différentes approches rencontrées au cours de la modélisation .............................................. 35
V.7. Conclusions.................................................................................................................................... 37
VI.SYNTHESE DE LA DEMANDE ................................................................................................. 38
VI.1.Motivations de la demande ........................................................................................................... 38
VI.2. La demande générale .................................................................................................................... 39
VI.2.1.Les principaux besoins ........................................................................................................... 39
VI.2.2. Comptes-rendus d’entretiens concernant la demande........................................................... 40
.
VII ANALYSE DE L’OFFRE ........................................................................................................... 43
VI1.1. Les modèles les plus utilisés et leur champ d’application .......................................................... 43
VII.1.1. Quelques modèles ................................................................................................................. 43
VII.2. Autres modèles existants sur le marché ...................................................................................... 47
VII.3. Les programmes en cours, groupes de travail, organismes de recherche et bureaux d’études ...49
VII.3.1. Quelques programmes en cours ............................................................................................ 49
VII.3.2. Groupe de réflexion .............................................................................................................. 51
VII.3.3.Laboratoires de recherches et écoles ................................................................................... 51
V11.3.4.Organismes de recherche. grands groupes et sociétés ......................................................... 57
.
VITI CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES ................................................................................... 62
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 64
LISTE DES ANNEXES ....................................................................................................................... 66
LISTE DES FIGURES ........................................................................................................................ 67
LEXIQUE ............................................................................................................................................. 68
ANNEXES
-2-
Présentation de la mission
1. PRESENTATION DE LA MISSION
1.1. Introduction
-3-
Présentation de la mission
Les experts sont chargés de rencontrer les interlocuteurs proposés par les différents
membres de l’association RE.CO.R.D. De ces entretiens, doit se dégager une formulation des
besoins exprimés par les membres de RE.CO.R.D.
L’analyse de l’offre doit permettre d’identifier les outils de calcul existants, en mettant
l’accent sur ceux qui visent à caractériser le transfert de l’eau et celui des polluants solubles
dans les milieux saturés et non saturés, en prenant en compte le couplage des phénomènes
physiques de transport (diffusion / convection) avec les interactions chimiques sols/polluants.
Plusieurs contacts avec des laboratoires spécialisés ont été conduits afin d’avoir la
vision la plus large possible sur les programmes de recherche et les préoccupations
scientifiques actuelles concernant la thématique de la modélisation des transferts de polluants
dans les sols.
-4-
II. UN PEU DE GEOLOGIE
Les roches constituant la croûte terrestre sont faites d’un assemblage varié de
minéraux. On peut classiquement diviser les roches en deux grands groupes :
- les roches qui se sont formées à la surface du globe : ce sont les roches sédimentaires,
- les roches qui ont pris naissance en profondeur dans des conditions de pression et de
température très différentes de celles qui règnent à la surface de la Terre. A l’intérieur de ces
roches, on sépare deux familles : les roches éruptives ou magmatiques et les roches
métamorphiques.
-5-
Un peu de géologie
L’eau ne peut pénétrer dans les roches que dans la mesure où il existe des vides, et elle
ne peut circuler que si ces vides sont en communication les uns avec les autres. La porosité
exprime le volume de vides ; la perméabilité mesure l’aptitude d’une roche à se laisser
traverser par l’eau.
La pénétration de l’eau dans le sous-sol est conditionnée par la perméabilité des roches
qu’elle y rencontre. En fonction de ce critère, on sépare les roches en trois catégories:
- Roches poreuses, perméables en petit. Ces roches laissent circuler l’eau à travers
les pores interconnectés de la roche. Ce sont elles qui renferment les réserves d’eau
mobilisables les plus fréquentes. Certaines sont meubles (sables, graviers, cailloutis, scories
volcaniques...) mais on rencontre également dans cette catégorie des roches qui présentent, en
plus de la porosité interstitielle, une porosité de fissure (grès, craie, calcaires récifaux...)
1- Les nappes libres où l’eau occupe, à partir d’un substratum, tout l’espace vertical
sus-jacent, sans rencontrer d’obstacle imperméable limitant son développement vers la
surface.
-6-
Un peu de géologie
2- Les aquifères fissurés et karstiques. Dans les roches peu poreuses perméables en
grand, une nappe d'eau peut se mettre en place, dans la mesure où les fissures et les fractures
sont en communication et où les fentes sont suffisamment nombreuses et larges. En général,
seules les zones de grandes fractures contiennent de l'eau en quantité notable. Dans les
aquifères karstiques, l'eau se concentre dans des vides agrandis par la dissolution de la matrice
calcaire par les eaux chargées de gaz carbonique acide. Ce type d'aquifère est caractérisé par
des variations considérables de la surface piézométrique et des débits.
3- Les nappes captives. Dans les aquifères plus profonds, les eaux souterraines sont
emprisonnées dans les formations hydrogéologiques perméables entre deux formations
imperméables fixes : le substratum en base et le toit au sommet. Cette formation est donc sous
pression et lorsque que l'on perce le toit de l'aquifère, l'eau s'en trouve expulsée. Son niveau se
stabilise à une altitude qui représente le niveau piézométrique. La pression peut être telle que
le niveau piézométrique peut se retrouver au-dessus de la surface (cas des puits artésiens).
L'écoulement des nappes d'eau souterraines se fait depuis les zones hautes vers les
zones basses où se trouvent les exutoires. Les aires d'alimentation sont Caractérisées par un
bombement de la surface piézométrique. L'alimentation principale se fait par les eaux de pluie
qui s'infiltrent, mais une nappe peut être alimentée par une rivière ou par une autre nappe. De
façon générale, les nappes sont soumises à des écoulements liés à la différence de charge
hydraulique, entre les zones d'alimentation (zone haute) et les zones d'exploitation ou
d'émergence (zone basse).
L'alimentation par les précipitations se fait naturellement par les eaux météoriques et
par les eaux de fonte du manteau neigeux. Les fluctuations piézométriques des nappes ou du
débit des sources sont en liaison avec la lame d'eau d'infiltration réelle issue de la pluie après
prélèvement de l'évapotranspiration et du ruissellement.
Des relations hydrauliques existent entre les rivières et les nappes. En dehors des
périodes de pluie qui montrent une relation directe entre les précipitations et les débits
observés dans les rivières, on constate que dans notre pays, les rivières sont encore alimentées
en étiage (période de basses eaux). Ce débit de base provient des nappes souterraines qui ont
accumulé des eaux d'infiltration et les restituent progressivement aux rivières. En été
l'écoulement se fait donc des nappes vers les rivières; et en hiver le sens de l'écoulement
s'inverse lorsque la rivière en crue est plus haute que la nappe, elle alimente alors le réservoir
aquifère.
-7-
Un peu de géologie
Beaucoup de pollutions affectent aujourd’hui les eaux souterraines. Ces pollutions sont
d’autant plus préocupantes que dans la plupart des cas, l’homme exploite ces ressources
souterraines par l’intermédiaire des captages d’eau potable. Une bonne connaissance de la
géologie et de l’hydrogéologie permet une meilleure prévention des risques de pollution et une
efficacité accrue en ce qui concerne les traitements nécessaires. Les caractéristiques d’un
aquifère (débit d’exploitation, vitesse d’écoulement, qualité des eaux, type d’alimentation,
géologie et structure du terrain...) sont les données essentielles pour comprendre et décrire les
transferts des polluants transportés par l’eau dans les sols.
Les études hydrogéologiques réalisées dans la plupart des cas à des fins d’exploitation
de captages, constituent une source de renseignements très précieuse pour la connaissance de
la géologie, de l’aquifêre, et des relations qui les lient.
L’approche hydrogéologique d’un site passe par la connaissance géologique des sols et
des roches concernés (identification des formations, type de la formation productive, structure
globale de la région, système de failles). L’agencement et la nature géologique du terrain
donne en général, les grandes notions de l’hydrogéologie du site (emplacement de la nappe,
type d’aquifère, type d’alimentation, sensibilité...).
La connaissance précise de l’aquifere nécessite la mise en oeuvre de techniques plus
lourdes et l’installation de sondages et puits d’exploitation par une société de forage, sollicitée
en général par le bureau d’étude ou l’hydrogéologue qui réalise le projet.
Ce sont les piézomètres, forages de très faible diamètre (une dizaine de cm en
moyenne), qui sont réalisés en premier lieu. Ils permettent l’investigation du sol et de
l’aquifère par l’intermédiaire de différentes sondes qui sont descendues à l’intérieur du forage.
Ces sondes, suivant leur fonctionnement (émission de rayon gama, résistance électrique...)
donnent accès a des informations qualitatives sur les roches en profondeur (perméabilité,
nature de la roche, compacité...) et le niveau de la nappe dont les variations sont suivies
directement dans le piézomètre. Toutes ces informations, indispensables pour l’implantation
et l’exploitation d’un captage AEP (eau potable), constituent une bonne base de données
facilement consultable.
C’est l’exploitation d’un tel ouvrage, qui passe par une série d’essais de pompage et
permet d’obtenir les paramètres quantitatifs et qualitatifs spécifiques de l’aquifère et de
visualiser et comprendre son comportement global. On connaît alors de facon très précise le
débit exploitable, la réponse de la nappe, l’influence de l’alimentation, la qualité des eaux, et
on peut donc évaluer le temps de transmission d’une pollution accidentelle déversée en amont.
-8-
Un peu de géologie
Les grands ensembles sédimentaires vont à la fois présenter des roches calcaires,
manieuses, sableuses... qui proviennent d’une accumulation plus ou moins importante en
domaine océanique et en même temps des dépots fluviatiles et glaciaires (galets,
conglomérats, alluvions...p our les fleuves, moraines et autres pour les glaciers).
Les cratons sont composés de la vieille croûte, que l’on retrouve d’ailleurs sous les
zones sédimentaires à plus ou moins grande profondeur. Ces zones d’émergence de vieux
-9-
Un peu de géologie
L’organisation structurale de ces massifs anciens est en général très complexe car elle
découle d’une succession de mouvement tectono-métamorphique générant différentes
conditions de pression et température au cours du temps. Ces zones sont pour la plupart très
peu perméables. Les ressources en eau souterraine sont faibles : on rencontre de petites nappes
locales dans les zones d’altération ou dans les dépots alluviaux de surface ou encore dans les
zones fissurées. Pour avoir de gros débits, il faut faire appel aux eaux de surface et ce, en
période hors étiage qui peuvent être sévères.
Dans les zones sédimentaires, il en est tout autrement puisque l’on s’adresse alors à
des roches perméables à différentes échelles, chaque type de dépots étant caractérisé par un
certain nombre de paramètres variables au cours du temps et dans l’espace, ainsi qu’un
cortège de réactions chimiques et biologiques encore mal déterminées. L’agencement des
nappes va dépendre du milieu sédimentaire auquel on s’adresse.
+ Dans les régions de plateaux calcaires (karst), c’est le domaine de l’écoulement dans les
fissures élargies, le réseau de fissures peut jouer un rôle de réservoir ou nappe en liaison avec
les eaux de surface et la rivière souterraine. Ces réservoirs sont en général situés en dessous de
la côte d’altitude des exutoires.
+ Les régions de bassins sédimentaires sont en général constituées par une alternance de
roches perméables et peu perméables. C’est là que l’on trouve les plus grands aquifêres.
+ Les plaines alluviales vont renfermer les nappes alluviales en relation avec les fleuves. Ces
nappes sont souvent les plus exploitées et souvent en danger d’être contaminées par des
pollutions accidentelles ou venues du fleuve qu’elles côtoient.
Les grandes régions industrielles sont généralement localisées sur les zones
sédimentaires où s’écoulent les grands fleuves, voies de communication. Le faible relief de
ces régions permet l’installation des voies routières et ferroviaires à moindre coût, à l’opposé
des zones de montagnes (vieux cratons en général) qui nécessitent tunnels, terrassements, et
mesures de protection géotechniques accrues contre les effondrements ou les avalanches).
Globalement, on retrouve donc les concentrations urbaines et industrielles, soit sur les
zones de faibles reliefs, présentant des voies de communication aisées, soit dans les régions de
dépots sédimentaires qui sont la plupart du temps, assez sensibles à cause de leur forte
perméabilité et de leur fonction de stockage d’eau. On peut remarquer quelques exceptions
telles que les vallées de la Maurienne et de la Tarentaise qui sont en zone de montagne mais
néanmoins en fond de vallée et donc sur des dépots glaciaires et fluviatiles de faible épaisseur.
-10-
Généralités sur les polluants dans les sols
La charte européenne des sols établie par le conseil de l’Europe le 30 mai 1972, définit
le sol comme suit :
R Le sol est un milieu vivant et dynamique qui permet l’existence de la vie
végétale et animale. Il est essentiel à la vie de 1’homme en tant que source de nourriture et de
matière première. Il est un élément fondamental de la biosphère et contribue, avec la
végétation et le climat, à régler le cycle hydrologique et à influencer la qualité des eaux.»
Suivant le spécialiste, la définition d’un sol varie. Pour l’ingénieur, le sol est avant tout
une roche meuble, un support, un milieu poreux. Pour l’agriculteur, c’est la couche de terre
travaillée par opposition au sous-sol qui ne l’est pas. Pour le pédologue, au plein sens du
terme, qui étudie l’ensemble des matériaux et l’activité biologique, c’est l’aspect biologique et
géochimique qui domine. Le géologue travaille à l’échelle du globe (tectonique des plaques),
de la croûte terrestre (histoire et condition de formation des chaînes de montagnes) comme à
celle des premiers mètres de terrain (dépôts sédimentaires superficiels) ou encore de la
molécule (étude de la spéciation moléculaire à haute pression). L’hydrogéologue travaille sur
un ensemble restreint à l’échelle d’une région géographique que l’on appelle le bassin versant
et va considérer les relations eau - sol dans cette zone (quantification, mais aussi mode de
circulation, type de terrain, qualité des eaux et protection, possibilité d’exploitation. Enfin
l’hydrologue va considérer les phénomènes physico-chimiques concernant l’eau et ses
interactions avec le sol dans la tranche superficielle (quelques dizaines de mètres par rapport à
l’approche du géologue).
Le sol se compose :
- d’une zone non saturée composée elle-même de trois zones : la zone d’évaporation
et d’évapotranspiration (la plus proche de l’air libre), la zone de transition où il y a un transfert
d’eau par infiltration et la partie non saturée de la fiange capillaire (partie au-dessus de la
nappe où se trouve l’eau capillaire, seulement retenue par les forces capillaires) où la pression
de l’eau est inférieure à la pression atmosphérique. L’eau remplit incomplètement les
interstices, le reste du volume étant occupé par l’air,
- d’une zone saturée où l’eau occupe cette fois complètement la porosité du sol. L‘eau
de cette zone est libre en ce sens qu’elle peut être mise en mouvement par l’effet de la
gravité.ou de charges hydrauliques Cette notion regroupe à la fois ce que l’on appelle la
-1 1-
Généralités sur les polluants dans les sols
nappe souterraine et en même temps une partie de la frange capillaire qui peut également être
saturée.
L’eau en présence dans les sols non saturés peut avoir différents comportements. On
distingue l’eau de constitution du sol qui appartient à la structure même des composants et
qui est donc ni échangeable, ni mobile, l’eau liée, l’eau capillaire et l’eau gravitaire.
L’eau liée ne peut pas se déplacer par gravité et ne transmet pas la pression
hydrostatique. C’est une eau qui ne peut être extraite que par séchage (thermique ou
mécanique). Elle est liée à la surface des grains par le jeu des forces d’attraction moléculaires
très intenses.
L ’eau capilzaire s’élève au-dessus de la nappe pour former la zone capillaire, cette eau
est insensible à l’action de la gravité et est retenue par les seules forces capillaires du sol. Ces
forces sont uniquement présentes dans les milieux poreux non saturés et sont des forces
motrices pour le mouvement de l’eau. Afin d’illustrer de façon simple la notion de capillarité,
il suffit de considérer la montée de l’eau dans un mur à partir d’un horizon mouillé en base ;
la hauteur de montée d’eau est proportionnelle à la pression, ou succion qu’exercent les forces
capillaires du milieu.
L ’eau gravitaire ou eau libre remplit l’espace resté libre entre les pores, interstices ou
fissures. Cette eau de percolation (proprement dite) peut se déplacer sous l’effet de la gravité
ou des gradients de pression. Elle est en dehors du champ d’attraction des particules solides
C’est la partie vraiment active des eaux souterraines.
La pollution des eaux souterraines et des eaux continentales en général s’effectue soit
par infiltration d’eaux météoriques chargée en polluants, soit par déversement direct de
polluants liquides à la surface du sol ou encore par contamination indirecte par les eaux de
ruissellement qui sont chargées en produits plus ou moins toxiques et qui peuvent atteindre la
nappe en traversant la zone non saturée ou par l’intermédiaire des cours d’eau. Après avoir
atteint la nappe le polluant est entraîné par l’écoulement de celle-ci vers l’aval et c’est au
cours de ce trajet qu’il voit sa concentration varier en fonction de la circulation des eaux
souterraines et des différents facteurs biophysicochimiques pouvant affecter sa mobilité et sa
toxicité.
On peut lister les principales familles de polluants : radioactifs, chimiques
(hydrocarbures et produits de combustion, matières plastiques, pesticides, détersifs, dérivés du
soufre, nitrates, phosphates, métaux lourds, fluorures, composés organiques,...), biologiques
(matières organiques mortes, micro-organismes pathogènes).
Tous ces polluants peuvent être directement ou indirectement très toxiques. Ils peuvent
agir suivant différents modes de propagation (sol, air, eau), par concentration progressive dans
les organismes vivants et ainsi altérer tout ou partie d’une chaîne alimentaire (phénomènes de
bioamplification, biomagnification).
Les principales sources de polluants proviennent de la production et de l’utilisation des
diverses sources d’énergie, des activités industrielles et de l’agriculture. Le souci de la
pollution des sols apparaît dans la législation Concernant les déchets dès 1975 puisque la loi
du 15 juillet 1975 vise les déchets «de nature à produire des effets nocifs sur le sol, la flore et
la faune, à dégrader les sites ou les paysages, à polluer l’air ou les eaux)).
-12-
Généralités sur les polluants dans les sols
L’urbanisation accélérée des pays industrialisés a eu pour effet une multiplication des
sources de contamination de l’environnement. L’expansion considérable de la production
industrielle a engendré des masses énormes de déchets minéraux ou organiques,
biodégradables ou non, parfois très toxiques. La pollution des sols va généralement provenir
de xénobiotiques alors que pour la pollution de la ressource en eau, on a une forte composante
microbiologique couplée aux xénobiotiques.
L ’agriculture moderne représente une importante source de pollution des sols cultivés
et des ressources en eau potable. L’usage massif d’engrais chimiques et le recours
systématique aux pesticides ont malheureusement été accompagnés d’une pollution accrue des
sols et des eaux continentales ainsi que des productions végétales et animales par divers
contaminants minéraux et organiques. L’abus de fertilisants a été tel que dans de nombreux
pays la pollution des nappes phréatiques atteint localement des niveaux excédant les
concentrations admissibles en nitrates. Les métaux et métalloïdes toxiques (cadmium,
vanadium, chrome, cuivre, arsenic, etc.) contenus comme impuretés dans les superphosphates,
s’accumulent dans les sols et peuvent passer dans les plantes cultivées.
Les pesticides et les insecticides, qui ont connu une expansion spectaculaire, possèdent
également un fort pouvoir biocide et donc une haute toxicité pour une multitude d’organismes
-13-
Généralités sur les polluants dans les sols
que nous consommons par la suite. Les masses de ces substances dispersées dans l’espace
rural sont considérables si l’on regarde la toxicité et/ou la persistance de certaines d’entre
elles. L’insertion de ces produits dans les chaînes alimentaires, par l’intermédiaire des sols et
des cultures n’est plus à démontrer.
La préservation de cette qualité ainsi qu’une meilleure gestion du patrimoine eau font
partie des grandes préoccupations au même titre que l’évolution des réserves en matières
premières. L’OMS (Organisation Mondiale pour la Santé) a édicté des valeurs guide
internationales pour l’eau de boisson entre autre, qui comprennent un exposé général des
valeurs guide bactériologiques, physiques, chimiques, biologiques et radiologiques. La plupart
des pays ont établi des normes de qualité en référence à ces valeurs guide. En France, la loi
impose de façon stricte que «les eaux ne doivent présenter aucun signe de dégradation de
qualité et doivent satisfaire aux exigences de qualité définis dans le décret n”89-3 (3/01/89)»
(annexe 1).
Ces exigences ont été récemment réactualisées par la Loi sur l’Eau (03/01/92). Les
objectifs définis sont de renforcer les mesures de contrôle et de sanctions pour la protection de
la ressource en eau et des milieux aquatiques (entamé en 1964) et de mettre en place une
véritable gestion intégrée du patrimoine eau (cf Code Permanent Environnement et
Nuisances). Il faut souligner que les normes varient en fonction de l’usage : les paramètres
observés, et les exigences ne seront pas les mêmes suivant que l’eau est destinée à un usage
domestique ou industriel.
Le principe de gestion intégrée fait peu à peu son chemin dans les esprits et on assiste
maintenant à une collaboration de plus en plus fréquente entre les différents acteurs d’un
même bassin, souvent en conflit d’usage (agriculteurs, entreprises, communes, habitants, état)
en vue de la protection de la ressource en eau souterraine et superficielle.
-14-
Transfert de 1*eauet des polluants dans les sols
Lorsque l’on parle de transfert de polluants dans un sol, on considère dans la plupart
des cas, les polluants solubles dans l’eau (cependant les Composés Organiques Volatils
peuvent aussi être transportés dans la phase gazeuse). L’eau est donc très importante en tant
que vecteur mais aussi en tant que cible potentielle ou réelle. Le schéma suivant rend quelque
peu compte de la complexité des phénomènes qui interagissent entre eux dans le cas
particulier des produits phytosanitaires :
Figure 1 :Cycle des produits phytosanitaires (d’après Vachaud and Vauclin, 1992)
Une fraction du produit répandu, est assimilé par le sol et les plantes. La fraction
restante, volatilisée à la surface du sol et du feuillage des plantes, retourne à l’atmosphère.
Une partie de ces produits sous forme vapeur, est susceptible de se dissoudre dans l’eau de
pluie et d’être réinfilitrée dans le sol, pouvant ainsi former des zones d’accumulation. Lorsque
la pluie est trop intense pour être entièrement infiltrée dans le sol ou que la zone non saturée
disparaît par suite de la remontée d.e l’horizon saturé, le ruissellement apparaît. Les polluants
accumulés dans les couches supérieures du sol peuvent alors être emportés par les eaux de
ruissellement, soit sous forme dissoute, soit sous forme adsorbée quand l’eau de ruissellement
transporte des particules fines sur lesquelles ces produits sont fixés [Guinot, 19951. La partie
-15-
Transfert de l’eau et des polluants dans les sols
des polluants qui parvient à s’infiltrer est soumise à de nombreux phénomènes physiques,
chimiques et biologiques qui sont détaillés ci-après.
Cette loi, établie sur des dispositifs particuliers, a été vérifiée expérimentalement au
laboratoire, dans toutes les conditions possibles. Ces études ont permis d’établir une
expression généralisée applicable dans tous les cas, quelle que soit la direction x
d’écoulement. Soit :
où * q représente le volume d’eau écoulé par unité de surface et par unité de temps soit le
débit unitaire en m.8’.
* K le facteur de proportionnalité généralement appelé conductivité hydraulique
(m.s-‘) ou coefficient de perméabilité.
* !!! est le gradient de charge hydraulique (sans dimension).
dx
-16-
Transfert de I’eau et des poIIuants dans les sols
IV.2.1.2.Définitions
La loi de Darcy n’est pas toujours vérifiée en écoulement saturé. Cette relation n’est
plus linéaire aux grandes vitesses d’écoulements pour lesquelles les turbulences ne sont plus
négligeables. La loi de Darcy est donc applicable seulement pour les écoulements laminaires
(c’est à dire qu’il y a glissement non turbulent de couches fluides superposées et parallèles) et
dans les cas où l’interaction sol-eau n’introduit pas de changements dans la fluidité ou de
perméabilité en fonction du gradient. L’écoulement laminaire est prépondérant dans les
limons et les matériaux plus fins, mais dans les sables grossiers et les graviers de porosité plus
importante, on peut avoir des conditions non laminaires et la loi de Darcy n’est alors pas
toujours applicable.
Le critère quantitatif permettant l’évaluation du domaine turbulent est le cnombre de
Reynolds)) :
Re=-dup
CI
-17-
Transfertde l’eau et des uolluants dans les sols
dH
Dans la zone saturée, le flux est induit par un gradient de charge hydraulique - qui
dx
représente un potentiel hydraulique. Dans la zone non saturée, en absence de charge
hydraulique, on peut avoir un flux qui cette fois résulte d’un gradient de concentration en eau
(ou d’un gradient de potentiel de succion).
Richards en 1931, étend donc la loi de Darcy conçue pour l’écoulement en milieu
saturé, à la zone non saturée, en stipulant que la conductivité est une fonction de la charge de
succion. La relation de Darcy devient alors l’équation de Richards écrite ici pour un
écoulement unidirectionnel:
où 9
dx
est le gradient de succion
On peut écrire l’équation de Richards, lorsque l’on est en présence à la fois de la
succion et d’une charge hydraulique, sous la forme suivante :
où H représente la charge hydraulique qui peut inclure les termes de gravité et de succion.
On peut bien écrire ces relations vectoriellement pour les trois directions de l’espace.
-18-
Transfert de l’eau et des polluants dans les sols
q = -D,Grad 8
Le coefficient de difision est alors lié à la conductivité hydraulique par le fait que 8
et Y sont eux-mêmes liés. Le flux peut donc s’écrire de deux manières suivant que l’on
considère la succion ou le mouvement par difision :
De(€))= K(O)$
Remaraue :
La loi de Darcy définie à l’aide du potentiel de succion n’a de sens que si le sens de
l’évolution hydrique du sol est connue. En effet, le phénomène d’hystérèse de la relation entre
la succion et la teneur en eau, oblige à préciser le sens de variation de la teneur en eau pour
fixer cette relation. La fonction K(w) doit être définie soit pour le mouillage (infiltration), soit
pour le drainage. Ceci complique sa détermination. L’hypothèse faite par Richards (193 1), en
posant la conductivité hydraulique fonction de la teneur en eau, ne peut être traduite par la
relation ~ ( w )que si la relation y@) est univoque. En précisant l’histoire de l’évolution de
l’humidité dans le sol, la relation (IV.4) a alors un sens. Sinon, l’équivalence formelle des
deux écritures de la loi de Darcy ne peut être justifiée.
Le transport des solutés présents dans l’eau est régi par les lois physiques de transport
de l’eau que nous venons de voir. Les solutés sont ainsi véhiculés de façon «passive»c’est à
-19-
Transfert de 1 ’eau et des polluants dans les sols
dire sans interactions d’ordre chimique, par des mécanismes de convection. En outre les
différences de concentration d’un soluté dans l’eau induisent un transport par diffusion.
IV.3.I . La convection
Ce phénomène est le plus simple que l’on puisse considérer et l’hypothèse implicite est
la non-interaction entre les solutés (le polluant) et le sol. Le soluté suit donc le mouvement
général de l’eau sans perturbation d’origine chimique. Au mouvement général du soluté,
s’ajoute le mécanisme de dispersion cinématique. Ce phénomène dépend de la vitesse
d’écoulement d’un fluide dans un milieu poreux. La dispersion est liée à l’hétérogénéité des
vitesses microscopiques lorsqu’un fluide s’écoule à travers un milieu poreux; sa distribution
de vitesse n’est pas uniforme. Cela est dû :
* au profil de vitesse qui, dans les capillaires intergrains est parabolique,
* à la dimension des pores,
* aux lignes de courant qui fluctuent par rapport à la direction principale de
l’écoulement en raison des obstacles constitués par les grains ou matériaux plus grossiers
[Dupont, 19941.
IV.3.2. La diffusion
La dispersion cinématique étant liée à la vitesse d’écoulement, Dc, devient nul quand
la vitesse de l’écoulement tend vers O. Le coefficient de dispersion cinématique est lié à la
vitesse de l’écoulement par une loi semi-empirique :
-20-
Transfertde 1 ’eau et des Dolluants dans les sols
Définition Référence
D* = ZDmol Gilham et al. (1984)
D* = TCtDmol Li et Grégory (1974)
D* = zeDmoi Berner (1974), Drever (1982)
D* = zayeDmol Kemper et al. (1964); Olse et Kemper (1968); Nye (1979)
D* = V D m o l Poter et al.
D* = zCtûDmo, van Shalk et Kemper (1966)
z facteur de tortuosité
c1 facteur de mobilité
y facteur dû au compactage
8 teneur en eau volumique
L’utilisation de la loi de Fick appliquée à la diffusion du soluté dans le sol permet la
détermination de D*.
-
où c la concentration du soluté,
Dij le coefficient de diffusion de l’élément i dans la directionj,
-
et V j la vitesse d’écoulement dans la direction j.
Le premier terme (a) représente la diffusion tandis que le second (b) traduit la
convection. <D représente le terme source (apparition ou disparition de masse de soluté
durant le transport).
Le champ de vitesse Vj s’obtient par la résolution des équations de Darcy ou de
Richards.
-21-
Transfert de 1’eau et des polluants dans les sols
La rétention
Dans les sols non saturés, la proportion de l’eau liée plus ou moins fortement au
squelette peut être du même ordre de grandeur que celle de l’eau libre. Cette partition de la
phase liquide en phase mobile et phase immobile, influence le transport de soluté. La
différence de concentration dans la phase mobile et la phase immobile provoque un échange
entre les deux phases qu’on appelle (<échangelatéral ». Pour tenir compte de cet aspect du
transport, on introduit le coefficient de partage exprimé en pourcentage d’eau mobile. Soitf=
8,/6, où 8, est la teneur en eau mobile et 8 est la teneur en eau volumique total du milieu
poreux.
A chaque phase est alors associée la concentration appropriée: Cm pour la phase
mobile et Ci, pour la phase immobile. L’équation (IV.6) de convection-dispersion devient :
Cette équation suppose constant, le pourcentage d’eau mobile dans le poreux.. Cette
équation comporte deux inconnues ; il faut donc lui adjoindre une relation suplémentaire pour
la résolution.
-22-
Transfert de l’eau et des polluants dans les sols
L ’adsomtion
A+ + X- <====== > A x
(forme ionique) (forme moléculaire solide)
-23-
Transfert de 1’eau et des volluants dans les sols
pression,....). Ces réactions peuvent être modélisées à l’aide des constantes d’équilibre ou des
produits de solubilité que l’on peut trouver dans les bases de données thermodynamiques.
Dans les sols, tous les types de micro-organismes existent (champignons, algues,
bactéries, protozoaires...). Depuis longtemps on s’est aperçu qu’ils jouent un rôle fondamental
dans maintes transformations chimiques et mêmes physiques. Les approches modélisatrices
ont souvent négligé d’aborder ce sujet car les interconnections existants entre les micro-
organismes, le sol, les plantes et les composantes chimiques et physiques sont extrêmement
complexes et encore assez méconnues. La connaissance en ce domaine est très incomplète,
empirique ou complètement théorique. La prise en compte de l’action des micro-organismes
sur un polluant dans la modélisation est donc assez récente et liée à l’utilisation de plus en
plus courante de micro-organismes pour la dépollution des sols ou bioremédiation.
La biodégradation d’un composé organique en condition aérobie (02présent) ou
anaérobie (absence d’oxygène) peut être définie comme une réaction de réduction catalysée
biologiquement. Elle conduit fréquemment à la conversion d’un composé organique en un
produit inorganique. Une telle conversion est appelée minéralisation. Toutes les réactions
microbiennes conduisent au stade ultime, à un produit inorganique par l’intermédiaire d’une
minéralisation. Dans ce type de réaction, le carbone, l’azote, le phosphore, le souffre et les
autres éléments en présence, sont convertis en CO2 et autres formes inorganiques. Une partie
cependant reste sous forme organique et est incorporée dans les cellules de la population
active pour assurer le fonctionnement. Une autre partie peut apparaître comme un produit
typique du métabolisme de l’organisme.
L’action des micro-organismes est souvent perçue comme positive dans le sens où elle
transforme une substance active en un produit inactif. Mais cette transformation peut induire
la production de molécules toxiques. [Alexander, 19941.
L’évaluation de l’action, de l’efficacité des micro-organismes ainsi que la qualité et la
quantité de leur production paraît donc extrêmement importante. Cette évaluation passe
immanquablement par l’aspect modélisation. Plusieurs types de modèles sont utilisés afin
d’évaluer l’impact de l’activité microbienne et rendre compte des différents processus
chimiques qui interagissent entre eux . Ces modèles sont le plus souvent utilisés dans le cadre
de dépollution de sols in situ.
Les modèles de réaction biologique vont représenter la manière dont les organismes
transforment les polluants et ce, plus ou moins rapidement. Le taux de biodégradation dépend
de la somme de biomasse présente, de la concentration en polluant, du type d’accepteurs
d’électrons, des sources de nourriture disponibles, et de paramètres décrivant le taux de
transport des polluants suivant les organismes en présence et enfin, du rendement des
réactions enzymatiques en jeu.
Les limitations de ces modèles sont en général liées au caractère très spécifique de ceux-
ci. La validation s’effectue sur un site et les résultats disponibles sont difficilement
extrapolables d’un site à un autre. [ In situ bioremediation, 19931.
Il est évident que le développement des micro-organismes et l’activité qui en découle est
particulièrement présent dans les zones non saturée. En particulier, les phénomènes de
battement de nappe sont particulièrement propice à ces phénomènes.
-24-
Transfertde l’eau et des polluants dans les sols
La répartition d’un élément ou d’un composé entre une fraction immobilisée et une
fiaction dissoute peut être exprimée suivant différentes relations mathématiques. Ces relations
mathématiques représentent les isothermes qui décrivent les équilibres thermodynamiques de
répartition de concentration entre la phase solide et la phase liquide On distingue
classiquement trois grandes classes d’équilibre dont les isothermes ont les formes suivantes :
c C C
Ainsi pour les métaux, l’isotherme d’adsorption est souvent de type Freundlich
(parabole) ou Langmuir (hyperbole). Pour les polluants organiques hydrophobes, 1’isotherme
d’adsorption est souvent linéaire, et par conséquent le Kd correspondant est indépendant de la
concentration totale du composé. Ii est généralement admis que pour les métaux, à des faibles
concentrations, le coefficient de répartition peut être considéré comme constant.
-25-
Transfertde 1’eau et des Dolluants dans les sols
Le facteur de retard est souvent exprimé dans les modèles déterministes par une
équation faisant intervenir la densité et la porosité du sol et le Kd de la substance. Le Kd pour
une fonction linéaire est calculé lui même par le Koc et la fraction organique du sol. Le
facteur de retard est déterminé par l’équation :
Il ne faut pas omettre d’autre part que l’adsorption peut rentrer en compétition avec les
réactions d’hydrolyse et de complexation - dissolution. Par exemple la migration du mercure à
travers une colonne de sable est fortement dépendante de la composition de l’eau.
La vitesse de l’écoulement du fluide est donnée par la loi de Darcy. Lorsque le sol est
non saturé, cette vitesse dépend en plus de la teneur en eau volumique 8.
Les équations de transfert de soluté doivent tenir compte de l’état hydrique du sol et de
toutes les possibilités de modification de la concentration. En tenant aussi compte de la
disparition ou de l’apparition de l’élément chimique, par application du principe de la
conservation de la masse, l’équation générale de transport isotherme d’une espèce chimique
est la suivante (transfert unidirectionnel) :
-26-
Transfert de l’eau et des polluants dans les sols
Le deuxième terme (b) est le taux d’accumulation de l’espèce (i) dans la phase liquide.
Le terme (c) décrit le transfert diffusif associant la difision moléculaire ou ionique à la
dispersion cinématique.
Le terme (d) représente le transfert convectif, l’espèce chimique (i) étant transporté par le flux
de liquide.
Le terme (e) prend en compte les sources et consommations de l’espèce (i).
Lorsque le transport a lieu dans un sol non saturé, les paramètres 8 (teneur en eau
volumique) et q (flux de Darcy, lié à la vitesse de pore) évoluent. On doit alors associer à
l’équation de transport de soluté l’équation de Richards en régime transitoire, soit :
at az
ou
avec
c(y) =-
ae est la capacité de rétention du sol; cette fonction rend compte de l’aptitude d’un
av
milieu poreux à libérer ou à emmagasiner de l’eau sous l’effet d’une variation de pression.
Elle correspond au coefficient d’emmagasinement d’une aquifëre lorsqu’on atteint la
saturation.
De(0) est la diffusivité de l’eau et w la succion. L’écriture de ces correspond aux deux
écritures de la loi de Darcy, soit à partir du gradient de succion (forme la plus fréquemment
utilisée), soit à partir du gradient de teneur en eau en introduisant la difisivité de l’eau dans
un sol.
-27-
Modéliser pour simuler
Y = F(X,A) + E
-28-
Modéliser pour simuler
avec l’approche la plus rigoureuse mais elle n’est pas réaliste pour des milieux poreux aussi
complexes et hétérogènes que le sont des sols.
L’échelle spécifique des milieux poreux est très généralement une échelle plus
macroscopique. C’est à son niveau que le mélange polyphasique (eau air sol) peut-être
considéré comme un milieu continu. On définit alors un Element de Volume Représentatif
(EVR) [Gaudet, 19741, autour d’un point, choisi à l’intérieur d’un pore. Les grandeurs
(porosité, concentrations, pression, vitesses d’écoulement,. ..) peuvent alors être considérées
comme des variables continues. Le domaine d’étude est alors le milieu poreux dans les limites
où ces grandeurs peuvent être définies et continues. Il faut noter le domaine de recherche qui
vise à (< réconcilier N les deux approches précédantes: l’homogénéisation vise à trouver les
paramètres macroscopiques à partir de la description microscopique des phénomènes.
Le passage de l’échelle du laboratoire à celle du terrain pose évidemment de très gros
problèmes dans le cas des transferts de polluants dans les sols car les caractéristiques du
terrain ne peuvent être approchées que de manière très schématique ou incomplète à l’échelle
du laboratoire ou même du pilote. C’est certainement là l’une des limitations pour une
utilisation pertinente des modèles de simulation.
-29-
Modéliser pour simuler
Ces modèles sont fondés sur la connaissance plus ou moins établie des processus mis
en jeu lors de la migration des polluants dans les sols. On peut distinguer les modèles
essentiellement fondés sur la notion de vitesse et de flux de matière et qui utilise les lois de
Darcy, de Fick. Ces modèles qui sont utilisés la plupart du temps, sont dit déterministes
mécanistes.
Ces outils déterministes mécanistes tiennent compte, dans l’absolu, des phénomènes
physiques suivants:
- les phénomènes de transport représentés sont la convection et la diffusion,
- les phénomènes physico-chimiques pris en compte sont l’adsorption du soluté sur la
matrice poreuse, la volatilisation dans la fraction gazeuse et la dégradation des composés par
les micro-organismes contenus dans le sol [Guinot, 19921.
En parallèle les modèles fonctionnels sont de type capacitifs : le sol est assimilé à un
réservoir. Ces modèles ne s’attachent pas au calcul du transport dans un seul milieu physique
particulier. Ils sont utilisés dans le cas de simulation à l’échelle du bassin versant. Ces
approches effectuent également une modélisation de l’hydrologie et du transport fondée sur
des hypothèses ou des descriptions simplificatrices des processus physiques.
Certains modèles négligent le transport par diffusion et dispersion, seuls sont pris en
compte les transports par convection. Ce type de modèle a été utilisé avec un certain succès
pour simuler le devenir de concentrations appliquées à la surface d’un sol, mais ils présentent
de sérieuses limitations lorsque le sol est hétérogène ou contient déjà des polluants.
D’autres modèles adoptent une approche chromatographique pour simuler le lessivage
des sols en considérant une (( discrétisation D du sol en compartiments disposés en cascade.
Cette approche apparaît pertinente dans le cas de transport de plusieurs espèces chimiques ou
de substances fortement interactives avec la phase solide. Ces modèles ont l’avantage de
présenter une structure mathématique simple et ils n’utilisent qu’un nombre réduit de
paramètres et de données d’entrée ce qui est un gros avantage. L’utilisation de ce type
d’approche est là aussi limitée lorsque le sol présente de fortes hétérogénéités ou un
géomorphisme complexe.
Les approches déterministes sont utilisées dans la plupart des logiciels de calcul que
l’on trouve sur le marché.
Les logiciels MARTHE et TAFFETAS développés au BRGM utilisent la méthode aux
volumes finis pour la résolution du modèle. Ils résolvent simultanément les équations de
conservation de la masse d’eau et de la masse de soluté. Une loi de variation de la densité est
prise en compte lors de la discrétisation de l’équation de conservation de la masse de soluté.
Les logiciels SIMUSCOP de lIFP, RESCOPP de l’EN1 (Italie), BURGEAP et 1’IFP
resolvent les équations de transport en lD, 2D et 3D en utilisant la méthode des éléments finis
ou des volumes finis. La géochimie est prise en compte par introduction du facteur retard. Ces
-30-
Modéliser pour simuler
-3 1-
Modéliser pour simuler
La fonction g(t1t’) est la densité probabilité des temps de séjour. Elle décrit la
probabilité qu’aura une molécule entrant dans le volume de contrôle ( par exemple la surface
du sol ) au temps t’ de sortie (par exemple à une profondeur définie) entre les instants t et t’.
Elle représente l’effet de l’ensemble des processus et de la nature des conditions initiales et
aux limites sur le temps de séjour d’une substance dans le sol.
Ce type d’approche a été utilisé avec succès pour simuler des expériences in situ
réalisées avec différentes substances (Br, C1, Nitrates, pesticides, Jury et al. 1986; White et al.
1986). Cette approche peut constituer un modèle de gestion de site interessant dans la mesure
-32-
Modéliser pour simuler
où il ne requiert il ne requiert qu’un nombre réduit de données. Ces types de modèles très
souvent utilisés en hydrologie, nécessitent un étalonnage spécifique aux conditions
d’utilisation.
Toute modification du milieu, des contions aux limites exige la recherche d’une
nouvelle fonction. Ce type d’approche a conduit à des modèles de types «« boîte noire ».
Dans l’approche «« boîte noire », le modélisateur détermine les relations existant entre
les entrées et les sorties d’un système dynamique
Il faut signaler une technique d’identification assez récente des systèmes basée sur
l’utilisation des réseaux de neurones. En utilisant des séries d’entrées et de sorties observées,
le réseau de neurones peut déterminer une «« pondération >> entre les données d’entrées qui
puisse foumir la ou les sorties. Cette phase de calage est la phase d’apprentissage. La relation
qui existe entre les entrées et la sortie se trouve automatiquement calée par le modèle sans que
le modélisateur n’ait à faire aucun choix. La modélisation est réduite à sa plus simple
expression : il n’y a pas d’équations phénoménologiques à écrire, pas de géométrie, pas de
paramètres ni de conditions aux limites et pas de vérification d’un algorithme. Après le calage
(apprentissage du réseau), on peut utiliser le modèle en prévision et fournir la sortie pour un
nouveau jeu de données d’entrée. Il n’y a pas à notre connaissance d’application de cette
technique à la modélisation des transferts de polluants dans les sols. Une limitation évidente
est le grand nombre de données expérimentales nécessaires pour le calage du modèle.
Les modèles en hydrologie sont utilisés afin de prédire l’évolution des débits à
l’exutoire d’un bassin versant, suivant différents paramètres (pluie, évapo-transpiration, état
hydrique du bassin versant et caractéristiques de celui-ci...). L’hydrologie s’attachant à des
phénomènes aléatoires, les approches s’appuient toutes sur une interprétation ou une
modélisation statistique des données hydrologiques disponibles, c’est-à-dire sur des mesures
de pluie et de débits. Les catégories de modèles sont identiques à celle inventoriées
précédement pour les modèles de transfert. Soit on progresse avec une approche déterministe
basée sur les connaissances physiques des phénomènes, soit avec une approche statistique ou
stochastique, soit sous la forme des modèles «réservoirs»où les bassins versants sont abordés
comme une suite de réservoirs.
On trouve classiquement des modèles déterministes couplés avec des modèles
stochastiques qui utilisent les équations avec des fonctions aléatoires à la place de paramètres
fixes mesurés sur le terrain ou par l’expérimentation. Cette approche courante en hydrologie
l’est moins en ce qui concerne les transferts en milieux poreux.
Dans les modèles déterministes hydrologiques, on retrouve le SHE (Système
Hydrologique Européen) qui est utilisé à l’intérieur de certains code de calcul pour la
détermination de la convection-dispersion de polluants dissous, ou pour la modélisation de
processus géochimiques (exemple de MIKE SHE).
Dans les modèles statistiques purs, on va avoir des modèles très spécifiques tels que
les modèles AR (auto regressif), ARX (AR exogène), ou ARMB( AR à moyenne mobile)...
Les modèles réservoirs sont parmi les plus utilisés en hydrologie, et suivant le type de
-33-
Modéliser DoUr simuler
--
dS(t) - I(t) - Q(t)
dt
ainsi que sur les lois de comportement du bassin versant reliant le stock d’eau S à l’infiltration
1et au débit Q :
Si on s’attache plus en détail au terme d’infiltration, on peut faire appel aux différents
modèles d’infiltration, comme le modèle de Gree-Ampt (que l’on retrouve souvent dans les
codes de calculs pour les transferts de polluants dans les sols), de Philips ou de Horton. Ces
modèles sont basés soit sur Darcy, soit sur Richards suivant la zone qu’ils considèrent.
De la même manière que pour l’infiltration, les hydrologues ont également établi des
modèles pour l’évapo-transpiration qui prennent en compte les paramètres atmosphériques
(vitesse du vent, humidité de l’air, température, rayonnement solaire..) alliés aux parmètres
caractéristiques des sols.
L’approche hydrologique va etre utilisée lorsque l’on va vouloir modélisé l’impact d’une forte
pluie sur le relargage de polluants dans les sols.
-34-
Modéliser vour simuler
acide de rejets miniers sulfurés, l’injection de gaz dans un aquifère profond et l’impact
hydrochimique de la remise en eau d’une mine métallique.
1- approche 2-D ZS
-35-
Modéliser pour simuler
2- approche 3-D Z N S / ZS
Y
P
a \
e
Il est important de noter que le devenir d’un polluant est complètement différent suivant les
approches considérées, comme le montrent les deux figures suivantes.
-36-
Modéliser pour simuler
V.7. Conclusions
L’approche déterministe, qui a pour ambition de coller au plus près des mécanismes
physico-chimiques réels, atteint ses limites lorsque la complexité des phénomènes réels
empêche de garantir la pertinence des choix nécessairement simplificateurs du modèle ou la
fiabilité des données nécessaires.
-37-
Synthèse de la demande
Une analyse de risques dus à la pollution d’un site passe par l’évaluation de la pollution
actuelle et de son devenir. Cette évaluation peut être menée à l’aide d’outils de modélisation
et de prévision de la migration de polluants, et plus particulièrement la migration de ceux-ci
dans la zone non saturée en direction de la nappe.
Aujourd’hui, les membres de FEC0.R.D. s’intéressent à la problématique de
l’évaluation du risque “sols pollués” essentiellement pour trois raisons :
+ La nouvelle réglementation :
Suite à la circulaire de Barnier (circulaire du 3 décembre 1993, Annexe 2) des
consignes sur l’étude des risques pour les sols pollués arrivent aux DFüRE. Cette circulaire
annonce aux préfets la mise en place d’une véritable politique de traitement des sites et sols
pollués.
Les études de risques impliquent :
* la caractérisation de la source de pollution,
* la caractérisation de la cible (attention toute particulière à l’eau potable),
* la caractérisation du transfert des polluants jusqu’à la nappe. C’est ici qu’intervient
l’utilité des modèles de migration de polluants dans les sols et notamment en zone non
saturée.
Une grille d’évaluation ainsi que les niveaux d’exigence de décontamination sont
joints à la circulaire.
-38-
Synthèse de la demande
Les principaux besoins et les principales questions relatives à ces outils sont résumés
ci-dessous :
* étude des interactions polluants/sols, élaboration d’une base de données,
* problème de la connaissance des données physico-chimiques des polluants (solubilité,
coefficient de partage...), d’où le besoin d’un carnet d’adresse de laboratoires pouvant
effectuer ces analyses,
* demande d’outils simples et utilisables dans des cas concrets, et/ou domaine d’application
plus large,
* connaissance du domaine d’application des différents modèles : 2D, 3D, zone saturée, zone
non saturée, analytique, numérique...
* quels sont les moyens nécessaires pour utiliser ces outils de simulation : un béotien équipé
d’un micro ou alors une station de calcul avec une équipe de spécialistes ?
* problème de la “gourmandise” des logiciels actuels en données (implication sur les coûts),
* connaissance des paramètres nécessaires pour faire tourner le modèle avec une bonne
précision, et implication des données d’entrée sur les résultats de la simulation,
* compréhension des phénomènes,
* nécessité d’outils solidement validés sur des cas réels,
* nécessité de méthodologies d’acquisition de données sur le terrain qui soient pertinentes.
De manière générale, les demandes convergent vers la nécessité d’un outil fiable
d’aide à la décision, permettant, avec une économie de moyens mis en oeuvre, de caractériser
l’évolution future des polluants présents dans le sol.
-39-
Synthèse de la demande
Avertissement :
Ne figurent dans ce paragraphe que les éléments jugés significatifs des entretiens qui
ont été menés avec les représentants des membres de RE.CO.R.D. Ces comptes-rendus
pourront être complétés si nécessaire à la demande des tuteurs qui suivent l’étude.
ELF
Contact : M. PEREZ
Une préoccupation très actuelle est l’étude de risques concernant les sites pollués. Les
outils méthodologiques sont insuffisants, surtout en ce qui concerne la mobilité des polluants.
Pour évaluer les conséquences de la pollution d’un sol, un maillon manquant reste la
modélisation du terme de transfert des polluants de la source d’émission à la cible. Il faudrait
dépasser une approche qui reste relativement arbitraire pour caractériser la dangerosité des
polluants relativement à leur mobilité. En effet, la responsabilité des entreprises est engagée et
il faut un outil d’évaluation agréé par les différents acteurs.
Une approche critique des modèles existants est nécessaire pour déterminer leur
domaines d’application et la validité de leur pouvoir prédictif.
ELF s’est déjà engagé sur plusieurs programmes de recherche qui concernent les sols
pollués, notamment avec 1’IFP (projet EUREKA/RESCOPP).
GDF
Contact : M. VERCAMER
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Synthèse de la demande
EDF
Contact : Melle DUMONT
Il n’y a pas de recherche sur la migration de polluants dans les sols chez EDF (sauf
pour le domaine particulier du stockage à long terme des déchets nucléaires pour lequel des
études sont engagées par I’ANDRA et le CEA).
EDF souhaiterait connaître l’offre commerciale existante, tant du point de vue des
logiciels que des laboratoires et bureaux d’études experts dans le domaine et capables d’offrir
des prestations. Un domaine intéressant EDF est le cas des PCB.
GEMMESmREDI
Contact : Mrs. HILERMANN, STRAUSS (Société GEMMES) et DURECU (Société TREDI)
Destruction des déchets industriels (TREDI)
Réhabilitation de sites (GEMMES)
RHONE-POULENC
Contact : M. LEMAREC
-41-
Svnthèse de la demande
SOCOTEC
Contact : M. MOREL
SOLVAY
Contact : M. MICHIELS
-42-
Analyse de l’ofie
Beaucoup des logiciels de calcul que l’on trouve maintenant sur le marché proviennent
du marché américain dont le fonctionnement permet de consulter gratuitement tous les
modèles réalisés dans les instituts d’état comme les Universités ou 1’EPA. Le monde des
modélisateurs fiançais s’est donc, dans beaucoup de cas, contenté d’améliorer les interfaces
qui sont par contre, rudimementaires et rendent les logiciels extrêmement compliqués à
l’utilisation à l’origine. Ces modèles sont tous basés sur l’approche déterministe et se
différencient par leur domaine d’application et la complexité des phénomènes pris en compte.
VII.1.1.ûuelques modèles
MARTHE
Modélisation d’Aquifère par un maillage Rectangulaire en régime Transitoire pour le calcul
Hydrodynamique des Ecoulements
Ce modèle a le gros avantage d’avoir été testé dans divers contextes naturels qui ne sont pas
forcément ceux pour lesquels il a été conçu. On peut citer l’exemple de l’installation de
MARTHE chez un industriel du Val de Saône qui a investi dans l’achat et le calage de ce
logiciel sur des conditions hydrogéologiques précises, pour la prévision de pollution sur son
site.
-43-
Analvse de l’offre
Il faut ajouter à MARTHE, qui simule les écoulements en milieu surtout sédimentaire, les
autres modèles présentés par le BRGM et ANTEA :
ROCKFLOW (simule des écoulements et transports en milieu à double
porosité),
CHANNET (simule les écoulements et transports dans les milieux fracturés et
imperméables).
DEDALE 3D
Le Laboratoire d’Hydraulique de France (LHF), le Centre de Recherche pour l’Hydraulique et
les Structures (CRIS) de l’Ente Nazionale per 1’Energia (ENEL) et SOGREAH développent
conjointement un système de modélisation tridimensionnel opérationnel pour les eaux
souterraines : DEDALE 3D
DEDALE 3D est un outil de simulation des écoulements, du transport et de la dispersion dans
les eaux souterraines. Parce qu’il modélise à la fois la zone saturée et la zone non saturée,
qu’il tient compte de l’influence sur l’écoulement des variations de la densité de fluide, qu’il
permet d’intégrer les hétérogénéités et anisotropies du sol et les singularités hydrauliques
(puits tranchées, drains, surfaces de suintement...), le système DEDALE est adapté à toute une
gamme de problèmes posés par la gestion ou la protection de la ressource en eau souterraine
ou des problèmes de génie civil.
DEDALE est applicable aux études de pollution des eaux souterraines comme :
- la contamination provenant de décharge,
- fuite de stockage souterrain profond ou de surface,
- pollution agricole par pesticides et fertilisants,
- pollution ponctuelle et diffuse,
- périmètre de protection,
- pénétration de solution salée...etc
ainsi qu’à des problèmes de génie civil :
- excavation drainage,
- tunnels,
- construction de barrage...
Ce système de calcul, dont le développement a été initié en 1992, a déjà fait l’objet de
nombreuses validation de terrain et continue à évoluer. DEDALE peut tourner sur des micro-
ordinateurs ou sur station.
MIKE SHE
Assez souvent cité, ce logiciel est commercialisé par le LHF en collaboration avec le Danish
Hydraulic Institute qui l’a créé. MIKE SHE est un système de modélisation des processus
majeurs de la phase terrestre du cycle hydrologique. Il simule le mouvement de l’eau et le
transfert de polluants dans les bassins hydrographiques en partant de la pluie (ou fonte des
neiges) via l’interception-évapotranspiration,le ruissellement, l’écoulement dans les cours
d’eau, l’infiltration à travers la zone non saturée, l’écoulement dans les nappes et les échanges
nappedrivières. MIKE SHE est construit autour d’un module principal MIKE SHE WM qui
simule le mouvement de l’eau auquel peuvent s’ajouter des modules spécifiques
complémentaires :
MIKE SHE AD (convection-dispersionde polluants dissous),
-44-
Analyse de 1 ’0ffi-e
MODFLOW
MODFLOW est un logiciel de simulation pour Windows (PMWIN) pour décrire et estimer les
écoulements et le transport pour les eaux souterraines en 3D qui utilise les résolutions
d’équations par différences finies. A ce module MODFLOW, on peut ajouter différents
modules qui gèrent le transport de particules (PMPATH ou MODPATH), le transport de
soluté (MT3D) et l’estimation de paramètres (PEST). MODFLOW peut simuler l’influence de
puits, de rivières, de drains, l’impact de conditions limites, les phénomènes de recharge et
d ’évapotranspiration.
Le module MT3D qui permet de simuler le transport de solutés utilise des résolutions
hybrides Eulerienne et Lagrangienne pour résoudre l’équation de convection-dispersion en
3D. MT3D peut être utilisé pour modéliser le changement de concentration d’une espèce
miscible de polluant dans les eaux souterraines en considérant les phénomènes de convection,
dispersion et des réactions chimiques. Les réactions chimiques inclues dans ce code sont
limitées aux équilibres de sorption, aux réactions irréversibles de dégradation du premier
ordre ou la biodégradation.
SIMUSCOPP
Le logiciel SIMUSCOPP est développé dans le cadre du projet EUREKA RESCOPP par
l’Institut Français du Pétrole (développement du simulateur réalisé par Beicip-Franlab,
validation), BURGEAP (spéciations, validation) et des sociétés italiennes du Groupe ENI
(développement des interfaces).
Ce modèle numérique a pour but la simulation :
+ de la migration d’un polluant hydrocarbure ou solvant chloré de la surface d’un sol
au travers de la zone insaturée et saturée, sa dissolution puis son transport dans la nappe (aide
à l’analyse des risques),
+ d’un certain nombre de procédés de rémédiation : pompage d’huile mobile, venting
(froid ou chaud), biodégradation, injection de solutions tensioactives, injection de vapeur.
Ce logiciel peut travailler en lD, 2D ou 3D en géométrie cartésienne ou radiale, sous
maillages locaux, en milieu poreux homogène ou hétérogène (porosités et conductivités
hydrauliques). Les phénomènes physiques pris en compte sont les suivants :
- 1,2 ou trois phases présentes dans le système eau-phase organique (huile-air),
- écoulements mono, di ou tri phasiques (loi de Darcy généralisée),
- transfert de constituants entre les phases : dissolution dans l’eau, évaporation en
phase gazeuse,
- transport par convection et diffusioddispersion hydrodynamique,
- facteur retard : rétention de polluants,
- calcul des propriétés thermodynamique et d’équilibre des phases à l’aide d’équations
d’état ou de valeurs tabulées (base de données),
-45-
Analyse de I’offi-e
LEACHMP
- LEACHM de New York State College of Agnculture and Life Sciences ComellUniversity.
Le LEACHM [Wagenet R.J. and Huston J.L., 19891 est un modèle d’écoulement
unidimensionnel. Il permet d’estimer l’impact due à la mobilisation et la migration d’un
polluant organique adsorbé, localisé dans la zone non saturée au dessus de la nappe.
LEACHM calcule les équilibres de distribution du polluant entre la phase liquide, gazeuse et
adsorbée sur la matrice solide.
Il utilise l’équation de Richards pour la description des écoulements. La résolution des
équations de l’hydrodynamique et du transport est effectuée suivant la méthode des
différences finies. Il prend en compte l’extraction racinaire de l’eau et des produits
phytosanitaires par les plantes, ainsi que la volatilisation. Il est possible de simuler l’évolution
simultanée de plusieurs produits et de leur métabolites. Le pas de temps de calcul est variable,
déterminé en fonction des données météorologiques disponibles. Mais ce modèle ne prend pas
en compte les écoulements dérivant des différences de densité.
SUTRA
SUTRA(Saturated-Unsaturated Transport) est un logiciel qui simule le mouvement de fluide
et le transport d’énergie ou de substance dissoute dans le sol. C’est un modèle bi-
dimensionnel utilisant a la fois la méthode des éléments finis et des différences finies pour
résoudre les équations qui gouvernent les processus simulés, soit :
- la densité de flux dépendante de l’écoulement d’eau dans la zone saturée et non
saturée,
-46-
Analyse de 1 ’ofle
Les modèles cités précédemment sont ceux qui ont été cité le plus souvent dans le
discours des industriels, bureaux d’études et laboratoires contactés. Vauclin en 1993 avait déjà
précédemment établi une liste non exhaustive des modèles disponibles, on peut toutefois
amener quelques’compléments (fig. 8,9)
-47-
Analyse de 1 'ofle
-48-
Analyse de 1 ’ofle
Projet Eureka ISMAP (Integrated System for the Management of Agricultural Pollutions).
Ce projet a pour souci de concilier 1 ’emploides produits phytosanitaires de protection
des cultures et la qualité de la ressource en eau. Cet objectif peut être atteint grâce à la
réalisation d’un système d’information et d’aide à la décision pour la gestion des pollutions
diffuses d’origine agricole. Dans ce système, la composante modélisation est appelée à jouer
un rôle important.
Le programme PNETOX
L’écotoxicologie est un élément incontournable et indispensable dans l’évaluation des
risques liés à la présence de contaminants dans l’environnement. Les besoins en
écotoxicologie, de la part des industriels, des pouvoirs publics et des directions
opérationnelles du ministère ont donc conduit à la mise en place en 1995 d’un plan d’action et
d’un programme sur l’écotoxicologie, mené par le club CRIN-environnement avec
l’assistance de 1’ADEME.
Le programme PNETOX s’appuiera sur les programmes en cours dans les autres organismes
( S U E , ADEME, INERIS, IFREMER, INRA,CNRS, CEA, CEMAGREF). Il jouera un rôle
de coordination et d’animation par rapport à ces programmes et de structuration de
-49-
Analyse de I’ofie
Caracas
Depuis 1994, il a été lancé au sein de l’Europe plusieurs programmes concernant
l’environnement, comme le EC R&D Programme Environnement and Climate qui s’achèvera
en 1998. Ce programme a pour sujet de concertation le recyclage, le traitement des déchets et
le traitement de site contaminé. A cette occasion, différents projets ont démarré comme le
projet CARACAS (Concerted Action on Risk Assessement for Contarninated land qui a
débuté le 1“ février 1996 et d’une durée de trente mois.
Les objectifs principaux sont :
-+ d’identifier, de compiler, d’évaluer et de réajuster les différents projets et approche
scientifique pour l’évaluation des risques, actuellement développés dans les états membres de
l’Union européenne,
-+ de proposer des priorités scientifiques pour les futurs projets et programmes de la
commission européenne et des états membres de l’Europe,
+ d’élaborer des directives et des recommandations pour l’évaluation du risque sur les
sites contaminés.
Cette action concertée est menée par 14 participants des états membres de l’union européenne:
Belgique, Autriche, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Grèce, Irlande, Italie, Pays-Bas,
Portugal, Espagne, Suède et Grande-Bretagne. Des pays tel que la Norvège, la Suisse, les
USA et l’Australie apportent leur contribution par leur expérience et leur connaissance sur ce
projet.
Les thèmes de travail sont les suivants :
+ toxicologie humaine,
+ évaluation du risque écologique,
+ devenir et transport des contaminants,
+ analyse et étude de site,
-+ modélisation,
+ méthode pour l’évaluation des risques,
+ bilan sur les normes : inventaire et directives.
-50-
Analyse de l’ofie
VII.3.2.Groupede réflexion
-5 1-
Analvse de l’ofie
Les perspectives de recherches vont s’orienter, entre autre, vers la modélisation des transferts
couplés d’eau, d’énergie et de solutés avec la prise en compte des équilibres géochimiques
dans le milieux poreux (sols, roches, matériaux de construction). Cette optique inclue plus
précisément :
--+ le traitement des non linéarités dans les processus de transfertltransport,
--+ le développement et l’introduction de procédures d’estimation des paramètres par
méthode inverse,
--+ les techniques de changement d’échelles et de macro (méga) scopisation des processus
en milieu hétérogène.
Pour les équipes TMP et HLNS, les buts à atteindre en ce qui concerne la modélisation des
transferts de polluants dans les sols seraient d’identifier les couples Polluants/Sols les plus
couramment rencontrés afin d’établir une méthodologie de travail efficace.
La caractérisation de la nature de la variation spatiale des paramètres du sol, des fluides et des
solutés constitue un thème de travail important à développer.
-52-
développe une méthodologie de diagnostic des sols contaminés friches industrielles) et de la
qualité des eaux.
Les outils développés pour traiter ces thèmes sont: un laboratoire de chimie analytique, des
modèles physiques et biologiques, des stations d’acquisition de données.
La problématique des sites contaminés s’oriente plus précisement vers :
-+ l’étude de la microflore du sol (C Delolme),
+ l’étude de la matrice solide du sol (T. Winiarski),
+ l’amélioration, la validation et l’utilisation de modèles (C Delolme et T. Winiarski)
Cette double approche permet de tester les modèles numériques sur modèle physique.
Exemples de modèles physiques utilisés :
. fond de décharge-zone non saturée-aquifêre à l’échelle 1:100,
. bassin d’infiltration d’eaux pluviales-zone non saturée à l’échelle 1.
Exemples de modèles numériques utilisés :
POLLUT2D dans le cas d’un fond de décharge,
LEACH dans le cas d’un fond de décharge et d’un bassin d’infiltration.
-53-
+ modèle de transport des substances réactives (phénomènes de spéciation avec les
métaux lourds),
+ aspect multiphasique
Ils s’intéressent par exemple a la dissolution des différents constituants d’un gasoil dans l’eau.
Les méthodes classiques des éléments finis n’étant pas suffisantes (surtout en milieu
hétérogène), I’IMF développe une méthode d’éléments finis mixtes hybrides et discontinus.
Intérêt : temps de calcul plus court.
Contrainte : méthode explicite (problème des pas de temps).
Développé en 2D et 3D, en régime permanent ou transitoire.
Rq : L’IMF possède Swanflow (partie écoulement d’hydrocarbure).
Afin de lutter contre toute forme de propagation souterraine d’un contaminant, il est important
de connaître les mécanismes relatifs au cheminement d’un polluant. C’est dans ce but que le
Laboratoire d’Hydrodynamique des Milieux Poreux (LHMP) a mis en place le modèle
MARCEAUS (Modèle d’Analyse et de Recherche sur la Contamination des Eaux
Souterraines). Ce dispositif permet de reconstituer, dans une cuve de laboratoire, une portion
de nappe phréatique artificielle. Pour représenter au mieux la réalité physique, la cuve
expérimentale est constituée d’un milieu hétérogène. La cuve expérimentale est remplie d’un
milieux poreux qui occupe un volume de 500x100x95 cm3.
-54-
Analyse de 1’ofle
Les perspectives
Les problèmes environnementaux se rapportant au sous-sol, tels que les pollutions
industrielles ou l’élimination des déchets, constituent actuellement un thème de recherche
porteur. De plus, la problématique scientifique du Centre d’Informatique Géologique, alliant
les moyens de caractérisation des milieux au potentiel de quantification grâce à la
modélisation, vont lui permettre de développer et promouvoir des méthodes et de réaliser des
expertises.
-55-
Analyse de 1’offi.e
L’école des mines de St Etienne contibue au Centre National d’Etudes et de Recherche sur
les Sites et Sols Pollués de Douai via un groupement entre EMSE, EMP et ARMINES.
-56-
Analyse de 1 ’ofle
Les axes généraux des recherches qui seront réalisés dans ce centre sont actuellement définis
comme ci-dessous :
caractérisation des sites pollués :
. spéciation,
. devenir des polluants,
. mobilité/transport,
. bilan pollutiodindustrie,
. échantillonnage,
analyse de risques,
faisabilité de procédés.
Ce sont en général des grosses structures qui ont une connaissance poussée en la
matière. Du fait de leur diversification, on y trouve souvent un pôle de recherche, en relation
avec leur production, qui peut mener des études fort intéressantes et qui peut être
particulièrement avancé dans un domaine, suivant leur ancienneté. C’est le cas de I’IFP et de
Rhône-Poulenc.
L’IFP
Contact :M. Le THIEZ
Ce grand groupe possède une activité de recherche très développée et collabore avec de
nombreux laboratoires (cf. collaboration avec I’IMF, et I’IFARE de Strasbourg). L’IFP
développe actuellement un logiciel de migration de polluants organiques dans les sols et sous-
sols (2s et ZNS, di ou triphasique, migration et transfert du milieu poreux vers la nappe) dans
le cadre du programme européen RESCOPP : SIMUSCOPP.
Un des pôles d’activité de I’IFP est orienté vers la modélisation de procédés de remédiation :
pompage, venting, biodégradation (ZNS et ZS), injection de solution de tensioactif.
ANTEA-BRGM
Contact : M. ROYER ( ANTEA) et M. THIERY (BRGM)
De l’étroite coopération de ces deux structures, il en découle une volonté d’être à l’écoute des
industriels en particulier en tant que maître d’oeuvre par l’intermédiaire d’ANTEA tout en
progressant en recherche appliquée et fondamentale via le BRGM et ses collaborations avec
de multiples laboratoires de géologie, géophysique, géochimie...en France et à l’étranger.
ANTEA travaille avec les industriels sur le stockage de déchets et également sur le diagnostic
des sols pollués. Ils sont maître d’œuvre pour les traitements de type land farming, traitement
de lixiviat (incinération ou mise en décharge). Le BRGM et ANTEA développe et
commercialise deux logiciels :
-57-
+ MARTHE : Modélisation d’AquiEre par un maillage Rectangulaire en régime
Transitoire pour le calcul Hydrodynamique des Ecoulements : simulation hydrodynamique en
nappe en milieu sédimentaire, milieu poreux continu, différences finies.
+ ROCKFLOW : simulation écoulement en zone de socle ou milieu fracturé, utilisé pour
site de stockage sous granite, éléments finis, nécessite beaucoup de données, milieu à double
porosité, approche stochastique de la fracturation.
Un autre logiciel est également développé : le logiciel CHANNET pour les milieux fracturés
(matrice imperméable).
GEOSTOCK
Contact : Mrs. COLIN et GENESTE
Géostock est maître d’œuvre en dépollution. Il essaye de promouvoir les techniques in situ
(lessivage, pompage, écrémage, technique bio en excavé).
Géostock utilise depuis longtemps des modèles appliqués au stockage soutterain (modèle
hydraulique sans transport, modèle 2D hydraulique (SILMULOG) (éléments fuis)). Ce sont
des outils d’origine pétrolière.
Ils possédent également un modèle récent pour les stockages en résevoir : Workbench 3D
(avec module transport et module multiphasique).
En migration de polluants dans les sols, ils possèdent :
. Porflow : fait à l’origine pour les radioéléments, ZNS, volumes finis, écoulement et
transport, complet en physique, multiphasique, tourne sur une station X (apprentissage
délicat). Logiciel distribué par ACRI (Sofia Antipolis),
. AQUA 2D : éléments finis, écoulement et transport, uniquement nappe, tous types de
polluants, données : coefficient de rétention et constante de dégradation, paramètres
dimensionnels, paramètres hydrauliques, conditions limites spatiales et temporelles, porosité,
transmittivité...tourne sur PC, outil convivial,
.un petit logiciel américain : SPILLUOL.
-58-
Analyse de I’ofie
HYDROEXPERT
Contact : Mrs BONNET et OLTEAN
HYDROEXPERT, possède plusieurs antennes dans la région parisienne, ainsi que dans le sud
de la France. Cette société d’ingénieurs conseil, indépendante de toute entreprise ou groupe
financier, possède entre autre SUTRA (plus MODFLOW, TALISMAN..) dont ils ont
beaucoup développés l’interface (pré-processeurs et post-processeurs). Leurs services sont
axés sur l’évaluation de projets d’hydraulique rurale, les problèmes de sédimentologie marine
et fluviale, d’hydrologie quantitative, d’impact et de sûreté.
Un pôle recherche met en oeuvre pour ses besoins propres ou à la demande de ses clients, des
procédés, des équipements ou des méthodes de mesures innovants comme la fiacturation
hydraulique, des tensioperméamètres ou des carottiers légers.
SOGREAH Ingénierie
Contact : Mrs Le BIDEAU et JARDIN
Située à Grenoble, filiale du groupe Sogelerg-Sogreah, Sogreah Ingenierie est une société
d’Ingénieurs Conseil axée sur les techniques de l’hydraulique et de l’environnement
principalement en vue de l’aménagement du territoire.
Leurs activités sont Concentrées sur l’environnement urbain et industriel, l’Ingénierie fluviale
et hydroagricole, les barrages et aménagements et les ports et les côtes.
Cette société collabore étroitement avec la filiale de recherche, le LHF et participe de ce fait a
de nombreux projet. Les modèles, m i s au point ou améliorés par le LHF sont commercialisés
par ces deux partenaires et peuvent être installés et calés sur une situation, chez un industriel,
dans le but d’une prévision des risques de pollution.
TRANSOFT
Contact : Mme RENARD et M. TRIPATHI
TRANSOFT offre une gamme de logiciels provenant du marché de la recherche américaine,
destinés à étudier les phénomènes de mécaniques des fluides et de structure en utilisant les
technologies actuelles. Leurs logiciels sont en général disponibles sur la plupart des
ordinateurs. TRANSOFT développe beaucoup les interfaces des logiciels récupérés afin de les
rendre utilisable par le grand public. Il sont demandeurs de sites-test afin de valider leur
modèle.
-59-
Analyse de I ’offre
OUESTOR
Contact : M. STEWART
Queen’s University Sciences and Technology Research Centre (Dublin, Irlande).
QUESTOR est une structure de mutualisation de crédits de recherche pour un groupe
d’industriels dans le domaine de l’environnement. A la différence de RE.CO.R.D.,
QUESTOR possède ses propres laboratoires, situés dans une université.
La thématique de la modélisation des transferts de polluants dans le sol a été abordée par les
chercheurs de QUESTOR et se développe. Deux projets sont actuellement en cours dans ce
domaine (annexe 8) :
. modélisation numérique de la dispersion des polluants dans la zone non saturée : il
s’agit de résoudre les problèmes numériques de résolution des modèles rencontrés surtout
dans les cas de la prise en compte des réactions chimiques. Une validation des résultats sur
sites est également prévue,
. modélisation biogéochimique du devenir de métaux dans les milieux saturés et non
saturés : les interactions de ces métaux avec les composés organiques dans les sols doivent
être spécifiquement étudiées et modélisées pour être prises en compte.
Il est évident que les membres industriels de QUESTOR considèrent comme prioritaire les
recherches en matière de caractérisation de la mobilité des polluants dans les sols. Les études
sont menées par des équipes très pluridisciplinaires associant chimistes, biochimistes et
numériciens.
-60-
Analyse de l’ofie
Il est important de souligner que faire un inventaire exhaustif de tous les laboratoires,
écoles, entreprises et organismes qui travaillent de près ou de loin sur la pollution des sols est
impossible. La revue ci-dessus se veut uniquement indicative et non pas directive quant aux
prises de contacts qui pourront s’établir par le futur. Il est bien entendu, qu’il existe en fait, un
grand nombre de travaux en cours sur le sujet. Entre autres, ne sont pas cités tous les acteurs
de la recherche en microbiologie, en géochimie, thèmes qui doivent être pris en compte dans
la modélisation d’aujourd’hui.
Un certain nombre de renseignements, concernant les thèmes de travail et les
perspectives des labo, organismes et entreprises sont disponibles sur les serveurs d’htemet.
-61-
Conclusions et DersDectives
A l’issue de cette étude, il est possible de dégager les principales questions et les
problèmes qui restent posés concernant la modélisation du transport des polluants dans les
sols.
La problèmatique nécessite une approche très pluridisciplinaire, comme toutes les
sciences de l’Environnement en général. Si de nombreux spécialistes de l’hydrogéologie, de la
géochimie et de la bio-physico-chimie maîtrisent bien des aspects particuliers du domaine
d’étude, par contre leur association dans une approche commune et globale ne se fait que très
difficilement. La collaboration avec des numériciens ou des informaticiens est certainement
encore plus problématique.
Comme pour toute modèlisation, les données d’entrée restent LE problème. En
effet, le sol et en particulier sa zone non saturée sont très hétérogènes et se pose alors le
problème des mesures et de leur acquisition. Les données sont-elles représentatives du milieu
à étudier ? Sinon, quelle est la signification des résultats obtenus ?
Comme pour toute simulation, il apparait aussi la nécessité de la fiabilité et de la
validité des prévisions obtenues par le calcul.
Si, a priori, il ne semble pas qu’il y ait des avancées importantes à attendre de
l’amélioration des schémas numériques, il existe sûrement de nombreux cas où certains
phénomènes physiques, physico-chimiques ou biologiques restent mal modélisés.
En se rappelant que modéliser c’est d’abord hiérarchiser les phénomènes régissant une
réalité complexe (examen des connaissances existantes, écritures des phénomènes sous forme
d’équations mathématiques, résolution numérique et validation), nous pouvons faire les
propositions d’études suivantes :
* l’évaluation de la pollution des sols étant une approche relativement nouvelle, il nous
parait important de rester pragmatique dans un premier temps et de recenser les connaissances
déjà acquises. Ce recensement pourrait faire l’objet de la création d’une base de données
concemant :
- les interactions polluants/sols afin de répondre aux questions : quel est le
devenir d’un polluant dans un sol donné ? Au bout de combien de temps le polluant examiné
sera-t-il dégradé naturellement ? Le sol peut-il être réutilisable et quand ?
- les polluants types générés par les différentes catégories d’industrie, dans le
but de cerner au mieux les recherches de polluants lors d’une évaluation de site.
Cette base de données ne saurait voir le jour sans une participation active des
diférents acteurs du domaine,
-62-
Conclusions et perspectives
* les paramètres d'entrée avec quelle précision ? La réponse à cette question pourrait
être faite en étudiant la sensibilité des modèles aux différents paramètres d'entrée et la
hiérarchisation des paramètres clés.
En effet, d'une part, il n'est pas toujours nécessaire de connaître avec une grande
précision certains paramètres dont la sensibilité est faible vis-à-vis des simulations obtenues
par le modèle. Et d'autre part, la précision nécessaire pour certains paramètres ne peut être
obtenue par la mesure sur le terrrain, et, par conséquent, la simulation ne pourra donner que
des résultats approchés voire erronés,
* en ce qui concerne la validation des modèles, deux voies peuvent être pressenties :
- sur un site Darticulier très instrumenté,
- sur des sites anciens ou existants déià recensés et ayant déjà fait l'objet d'une étude.
La première voie implique le choix d'un site, son instrumentation et son suivi, la
seconde pourrait faire l'objet de l'écriture d'une base de données (paramètres nécessaires à la
validation) en collaboration avec un organisme tel que l'Ademe,
* les modèles de transport existants sur le marché sont tous du type déterministe, une
approche alternative se développe actuellement : "lesmodèles stochastiques" où les résultats
ne sont plus donnés comme des valeurs proprement dites mais en terme de probabilité (les
paramètres d'entrée pouvant être également probabilistes ou non numériques du type un peu,
moyen, beaucoup). Quelle sont la complexité et la validité de cette approche ?
* on peut aussi définir un sujet dont l'enjeu parait moindre mais qui mérite cependant
l'attention : les logiciels existant actuellement sur le marché semblent manquer de
convivialité. Il existe une demande dans ce domaine notamment pour la mise au point
d'interfaces et aussi pour une adaptation "locale" simplifiée de logiciels commerciaux,
paramétrés et adaptés à des cas restreints ou localisés (par exemple surveillance d'un site
sensible),
-63-
Biblioarar,hie
BIBLIOGRAPHIE
-64-
Bibliographie
-65-
Liste des annexes
Annexe 6 : Tableau récapitulatif des projet retenus pour le XIèmeContrat Plan Etat-Région
-66-
LISTE DES FIGURES
-67-
LEXIQUE
Argile
Terme désignant soit un minéral (=minéral argileux), soit une roche composée pour l’essentiel
de ces minéraux.
- Minéraux argileux - Phyllosilicates hydratés, se présentant en très petit cristaux
(quelques pm, en plaquettes hexagonales ou parfois en fibres). Ces minéraux sont très
nombreux, avec principalement : la kaolinite, l’illite, les smectites, les interstratifiés, les
minéraux fibreux (auxquels on ajoute les chlorites et les micas lorsqu’ils se présentent en très
petit cristaux).
- Roches argileuses - Roches sédimentaires ou résiduelles à grain très fin (classe des
lutites), cmtenant au moins 50% de minéraux argileux, auxquels peuvent s’ajouter d’autres
minéraux très divers, détritiques ou non, d’où des compositions très variées (argiles
calcareuses, argiles sableuses, argiles micacées.. .).
Calcaire
Roche sédimentaire carbonatée contenant au 50% de calcite CaCO3, pouvant être
accompagnée d’un peu de dolomite, d’aragonite, de sidérite.
Diffusion moléculaire
C’est un phénomène physique lié à l’agitation moléculaire : dans un fluide au repos, le
mouvement brownien envoie des particules dans toutes les directions de l’espace. La
résultante de cette agitation moléculaire sera donc un transfert de particules des zones à
concentration élevée vers les zones à concentration plus faibles.
Difisivité en m2.s-l
Le rapport T/S est appelé la difisivité de l’aquifêre. Elle régit la propagation d’influences
dans l’aquifêre.
Dispersion
C’est un phénomène de mélange essentiellement lié à l’hétérogénéité des vitesses
microscopiques au sein du milieux poreux (cf paragraphe sur la dispersion cinématique, II-
3.2).
-68-
Gravier
Elément de quelques millimètres dans les roches sédimentaires détritiques (classe des rudites).
à 15 ou 30 mm, parfois plus.
Selon les classifications, les limites vont de 1 ou 2 ~llfn
Perméabilité
C’est l’aptitude d’un réservoir à conduire l’écoulement de l’eau dans des conditions
hydrodynamiques imposées, soit sous l’effet d’un gradient de charge hydraulique. On la
mesure par deux coefficients : le coefficient de perméabilité ou conductivité hydraulique et la
perméabilité intrinsèque.
Permébilité relative
La perméabilité intrinsèque ki est fonction de la saturation du milieu en fluide i : plus la
portion du milieu poreux, occupée par le fluide i, sera grande, plus la perméabilité liée à ce
fluide sera grande. On définit alors la perméabilité relative kfi telle que :
k” = ki / k
k étant la perméabilité intrinsèque (saturée) du milieu poreux.
Porosité cinématique
C’est le rapport de la vitesse de déplacement à la vitesse de filtration. il équivaut au rapport du
volume des vides réellement parcouru par l’eau gravitaire au volume du milieu (saturé ou
non). C’est la teneur en eau mobile. Ce concept est assez proche de la porosité efficace.
Porosité totale O ou n en %
La plupart des roches et des sols contiennent naturellement un certain pourcentage de vides
qui peuvent être occupés par de l’eau ou des fluides. C’est ce que l’on appelle la porosité ou
porosité efficace suivant la littérature.
Porosité totale = volume de vides/volume total de roche.
-69-
Sable
Au sens courant, matériau meuble formé de grains de quartz (grains de sable) tel celui des
plages ou des dunes. Plus précisément, sédiment détritique meuble dont les grains sont en
majorité compris entre 1/16 mm (62,5 pm) et 2 mm (classe des arénites).
Teneur en eau 8 en %
8 la teneur en eau volumique exprimée en pourcentage, est la quantité d’eau contenue dans
un reservoir, saturé ou non, rapporté au volume total, quel que soit le type d’eau considérée.
Dans la zone non saturée, on parle d’humidité définit par:
volume d’eau
O=
volume total
définit le volume d’eau gravitaire en m3 traversant en une unité de temps (s), sous l’effet
d’une unité de gradient hydraulique, une unité de section en m2 orthogonale à la direction de
l’écoulement. Ce paramètre a la dimension d’une vitesse.
Transmissivité T en (m2.s-’)
La productivité d’un captage dans un aquifère est fonction de son coefficient de perméabilité,
K et de son épaisseur, b.
On définit la transmissivité comme le débit d’eau qui s’écoule, par unité de largeur, L, d’un
aquifère, sous l’effet d’une unité de gradient hydraulique.
T(m2.s-’) = K(m.s-’).b(m)
On la mesure sur le terrain grâce aux pompages d’essais.
-70-
Lexiaue
cours du temps. L’intervalle de temps écoulé entre l’entrée et la sortie est appelé temps de
séjour. La courbe obtenue (rapport des concentrations en fonction des temps de séjours)
permet d’obtenir la vitesse de déplacement.
-71-
Eau TEXTES
DéCret no89-3du 3 janvier 1989
ANNEXE 1-3
Exigences de quallté des eaux douceo superficieiles uüll8ées ou d e s t i h s à être UaliSees pour la production d'eau
destinée à la consommation humaine
(Dé- no 91-257 du 7mars 1991, art 2-III)
G :voleur gwde. 1 ; valeur lin& imp4rative.
Al A2 A3
GROUPES DE PARAMÈTRES PARAMhES
G I G 1 7
par am^^ organoleptiques. Coloration (après filtration simple) mg/l
(échelle Pt) ............................................ 10 1 1 20 50 100 150 2ûO
.......................................
pH (unités pH)
t2hmzqsSm) ................................
- -. . -.
s - -d h - ~ ; .....~..........-..........
.. .
Ma~èreSeas&pension (mg/i)
....-
...............
ZkEk
65-85
25
1
Demande biochimique en oxygène
@BO,) à 20 "C saus nitrification (m@l
O,) ............................................................ c5
Demande chimique en oxygène @CO)
( m a 03 _..............................................
~
I l 30
50
> 30
indésirables.
Ammoniaque ( m a m)........... 0,OS 1 15
~~~~
Fluor (mg/l ............................................
...................................
0.7-1
1
15
0.1
0.7-1.7
1
4-
0.7- 1.7
A l A2 A3
GROUPES M PARAInÈTRES PARAYmES ,
G I G I G I
(ps/i cd)................................
cyanmcsoig/t CN-)...............................
..................................
Hydrocarbura polycydiques m-ti-
q~&tal6substan<sviséeSpardLcrrt
du 3janvier 1989 (&.-
l).......................
Pesticides. Totai :parathion,HCH, dieldrine (&).
ANNEXE II
(Dé-. no 90-330 du IO avr. 1990, art. 12-1)
Programmesd'analyse der écbnülion8 d'eau
La présente annexe fixe la programmes d'analyse d'échantillons,pour l a eaux disuibuées par un réseau collectif public ou pnVi (1), les eaux
conditionncts et la giaa alimentaire (II) et les eaux utilisées dans l a industries alimentaim (III) ainsi que la modalités d'adaptation du
programme d'analyse 0.
TABLEAU 1
Anai.vses bacrériologiques
ANALYSES B A ~ R I O L O G I Q U E S
B. - FrCqiwre da prCWlcmtiib d'mi vements d'échantillons d'eau à effectuer analyses a effectuer doit être au moins égai à
i d p w chaque année dans la rcs~oura(RP. RS) et celui correspondant à la popuiatim des
dans I'cau avant son refoulement dans le coormunes dcsseMes par le ristau sans arc
(D&.n"91-257Chc 7-s 1991.~t.4-1) riSeau de distribution (P 1. P2 P. P 2 S, P 3) inférieur au nombre dcs communes desscr-
selon le débit journaiia de I'eau. vies ;
l0 Le tableau no 3 précise le type d'analyses
a effectuer selon que les échantillons d'eau Le tabkau 5 indique la fréqucna de ces 20 Lorsque la valeur de artaias paramétres
ont été préicvés dans la res~ourcc(R),dans prélèvements dans Peau distribuée aux figurant dans Ics analycs-typcs R ct P est
I'eau, tmitéc ou non, avant son refoulement consommateurs selon la population dcsscMe susxptibie d'erre modif'kcm cours de distri-
dans le riseau de distribution (P) ou dans le par le réseauet selon que I'eau est dcsinfecta bution, les prélèvements d'échantillons d'eau
réseau 0). ou non. Lorsqu'un k u de distribution p e ü m t êUe rtalisés h le rcsCaü de distri-
u Le tableau 4 indiquela friqucna des préik- dessert piusieurs commu~s, le nombre des bution. N
ANALYSE!3 PHYSICO-CHIMIQUES
I I
Anillu- -Pw-
ddnilqrn- dJmipin-
(a)
ai
?aramètres (ficr.n"91-257du - Nitrates. - Azote.
mncemant les ~ W S m. 3- --
1991, Nitrites. Kjeldhal.
;ubstanca in- P) - Ammonium. - Hydr~~ar-
iéyrables. - Nitrates. - Oxydabilité bures dis-
- Nitrites. a u KMnO,, sous.
- AmmOniUm.~ à chaud, CII - Agents de
-DeuxParamé- milieuacide surfaa.
trcs parmi les - Hydrogéne - indice.
pilramètrrssui- sulfuré. Phénol.
~ a n t s :chIoni- - Fa.
res, sulfates; - Cuivre.
o x y d a b i l i t i ~ - zinc.
K M n 0 y - o ~ - Manganèse.
carbone mga- - Phosphore.
nique t o t a l , - Ruor.
titre alcaiimé-
vique complet
OU dUrC3 t ~ t a -
____- - Ir
-
€%
- &F
y-r --- - Chlore rési-
+- - -+-*d+
a ou-tout
w- duci ou tout
pa€~-è€ïere autre parame-
9 ~ r e s ë ë n i presentatifT trc représen-
tatifdu traite- traitewrrt-àt tatifdu traitc-
ment de dé- désinfecton. ment de de-
sinfection. sinîcction.
'aramètres - cadmium. - Arsmic.
onamant l a - Plomb. - cyanures.
ubstances - H.P.A. - Chrome.
oxiqnes. - MIXCU~C.
- Sélénium.
4utres pa- - Pesticides.
amètres. - Composés
organoha-
logénés
volatils.
TABLEAU 3
Anaiyses !yps
iDécr. no 91-257 du 7 mors 1991.art. 4-II)
Eaux
(R.P.) (R.S.) (P 1) souterraines
et superilcielles
Eaux Eaux Eaux Eaux (Dl
Eaux Eaux Bouterraines souterraines superficielles souterraines
Origine de l'eau
routanaines supeifkielies et eaux et eaux
supciwcielles (p 2 s) supemcieiia
ANA LYSES
TYPES
TABLEAU 4
Fréquences annuelies d'analyse (èchaniülonrprélevés à Io reJsoi<rccer en usine)
(Dècr. no 91-257 du 7 mars 1991, mi. 4-III)
TABLEAU 5
Fréquences annuelles d'analyses
(Échantillonsprkltvés en distribution)
(Dècr. n" 91-257 du 7mars 1991. an. 4-IV)
D
POPULAVON DESSERVIE
~ ~ _ _ _ _
-
~~ ~~~
Pour la populations inférieures a 500 habitants. le nombre d'analyses D est égal a 2 dans le cas d'eaux non désinfectéeset a 4 dans le cas d'eaux disinfectées.
Pour l a populations supérieures a 500 habitants. le nombre d'analyses a effectuer est obtenu par interpolation linCaire entre l a chiffres ii's dans les
colonnes D, le chiffre étant arrondi a la valeur entiére la plus proche.
Pour les populations supérieures a 300 000 habitants. le nombre d'analyses a effectuer est obtenu par extrapolation linéaire. le chiffre étant arrondi a la valeur
entière la plus proche.
F
ANALYSES TYPES
Rasoiirct (1). 3
Analyse bactériologique 3
COmplitc (B 3)
Anaiysc physico-cibique
CcJmpEtC (C 3).
__
E A n a l y physicctchimi- 1
A ques spcciaies (C4a, C 4 b
et c 4 c).
(1) Les analyses sont à effectuer lorsque i'cau ne provient pas d'une distribution publique.
(2) Lorsque ie rinçage n'est pas pratique avec ïeau a conditionner ou avec une eau de distribution
pubtique.
I
Analyses types. Analyse bactériolo@que Analyse physico-chimique
cornplite @ 3). compiite (C 3).
Analyse physico-chimique Anaiyses physiw-cùimiques
sommaire (C 2) particulières ( C 4 k C 4 b ,
c 4 c).
Fréquenas annueiics Les fréquences annueiics d'ichantitlonnagc sont identiques à
d'échantillOMl3gc. ceiies p r h pour les anai- effectuées sur les ressources
aiimentant lcs réseaux d'adduction (tabieau 4) ;clics ne peuvent
être inférie- a cdlcs indiquées cidessous :
Les c q de pollution les plus,flqants Ont fait l'objet par le passé d'adons de
résorption efficaces mais ponctueiles, Vos services etablisent pinodiquement lci\.enraire des
<._.. .
cas COMUS et la circulaire du 9 janvier 1989 détaille, pour le cas ou aucun respo&blesolkxble
- - .*-.--L:.-
n'est identifié, les modaiités d'exécution d'office de travaux par I'asence de'ïemironnement et
de la m-uise de ïenerge-
ïi &ut cependant définir aujourd'hui une véritable politique de traitement des sites
et sois pollués. L'exïaence de ces sites doit être admise et nous devons apprendre a les traiter
dans la transparence et avec sérénité. A l'époque ou seuls les cas les plus graves attiraient notre
attention, l'appellation de "points noin" etait peut-ètre fondée. Aujourd'hui. demx les
quelques milliers de sites potentieilement pollués et présentant des risques ués miables que
compte sans doute notre pays, il convient d'en parier ouvertement mais sans catastrophisme.
Une poiitique efficace mais raisonnée de traitement des sites er sois pollues doit
s'appuyer tout a la fois sur une recherche qstematique et orsanisée des sites potenllellement
concernés et permettre la définition concertée de priorités. Le traitement de chaque site doit
dépendre de son impact ef€ecùf sur I'entironnement et de I'usage auquel il est destiné. Il faut
.donc commencer par ékaiuer pfëasément ies conséquences actuelles et potentielles des
pollutions constatées. C'est l'appréciation de I'impacr sur l'environnement et la santé humaine
qui doit ensuite conduire au choix de techniques de traiternent et d'objectifs de dépollution
adaptés au devenir du site.
Cette démarche générale doit concerner de tres nombreux sites : des secteurs
industriels entiers ont pu e u e a l'origine de pollutiodplus ou moins étendues des sois: Lés
.--.
d-ts
~
anciens d'hydrocarbures ou de produits chiirniques ont en gënéral conduit a des
pollutions des sols. Mëme les stations senice. voire les cuves de fioul domestique si
communes, peuvent avoir conduit à une Iégke et trts locale contamination des sois par les
hydrocarbures. Les décharges municipales de nos villes n'ont sans doute pas non plus toujours
été aménagées et exploitées sans incidences pour I'entironnement-
Vous comprenez donc qulil s'agt d'une action de longue haieine. à i'ëcheiie d'un
siècle et demi d'histoire indusvielle dans noue pays, La mise en oeuvre de cette politique ne
pourra être que progressive et fonction des moyens publics-et privés qui1 sera possible de
mobiiiser. ii convient cependant de s'y consacrer d& maintenant avec un souci naturel
d'identifier des priorités.
L'identification des sites pollués repose. d'une pan. sur les constats de Ihspection
des installations c l a s s k ou sur des campagnes de détection (étude deS.sols) sur les sites
actuellement en activité et, d'autre pan, sur la coilecte de nombreuses informations relatives
aux activitês industrielles passées d'une région (archives, témoiyases etc.).
.Mes services préparent une grille d'orientation des recherches précisant les activités
ayant potentiellement pu conduire a une pollution des sols ainsi qu'un guide simplifié de
réaiisation d'études de sols. A I'imase des etudes-déchets. ces études porteront pour les
secteurs les plus concernés sur une appréciation des caracténniques des sols et sous-sols des
principaux sites.
Parallelement. des inventaires dits "historiques", fondis sur I'e..amen d'archives tant
privées que publiques et le recueil de témoigazes pourront contribuer a localiser les sites
potentiellement pollues par des activiites aujourd'hui arrêtées.
ü n site sera considéri comme pollue lorsque cette première ésaluarion simplifiee
des risques conduira a prescrire une étude plus approfondie.
Des études d'impact approfondies devront être réalisées sur les sites identifies
comme pollués afin de définir les travaux a mener ainsi que les objectifs de contamination
résiduelle a retenir en fonction de l ' u q e ulterieur du site. Dans certains cas. les interaitions
ainsi difinies pourront rendre le site de nouveau propre a tout usase. Dans d'autres cas. lei
travaux permettront simplement de limiter a son plus faible niveau techniquement réalisable et
économiquement acceptable l'impact cr& par le site sur son environnement. Il conviendra alors
de veiller durablement a son affeaation
Tous ces outils administratifs et techniques de\-ront être disponibles dans ieur
version initiale aLant la fin 1994 afin de lancer dés que possible la réalisation d'études
historiques résonales er d'ëtudes des sols dans les secteurs d'actiiites a prion potenrielicmtnt a
I'orisine de telles poliutions des sols.Je compte pour ce-faire organiser une larse concenarion
nationale avec l'ensemble des aaeurs concernes et crëer un groupe de trabail national sur ce
-- sujet. Cene structure Iteere-etouverte participera à la définition technique de tous les éléments
~
Cette réflexion pourrait ëtre menée au niveau regional en liaison avec I'ëlaboration
du plan résionai d'élimination des dkhets industriels speciaux- La complexité du travail à
mener dans ce dernier cadre. nocarriment pour ouwir un nouveau centre de stockase de
déchets industriels ultimes dewait cependant conduire a privilé+r la création d'une
commission distincte pour les sites et sols industriels polIués. Ctrtains secrétariats permanents
pour la prévention des pollutions industrielles (S.P.P.P.I.) pourraient dors s'averes des
structures d'accueil appropriées.
Aussi je demande aux préfets de résion de bien vouloir consulter des aujourd'hui
leurs collëgues de dépanement et I'ensembie des panenaires concernés sur la stmcture qui leur
semble la plus appropriée pour traiter de ces questions. ïinteriocuteur naturel de Etat dans ce
domaine doit être la r+on et je demande ainsi aux préfets de regon de conwiter de manière
privilé3ite les présidents des conseils régionaux sur les modalités de création d'une structure de
concerration et d'information régionale sur les sites et sols pollués. Il appanient aux prife;s de
résion de coordonner les auions de lZcat dans ce domine.
Je demande aux préfets de région de m'informer akant le ler mars 1994 des
dispositions qu'iis auront retenues pour instiruer cette nécessaire concenation a l'échelle
résionale sur le traitement des sites et des sols pollués. Il conviendra notamment d'étudier le
plus rapidement possible, et dans le cadre d'action collective. ia réalisation d'itudes historiques
régionales sur les sites potentiellement pollués par les acütités aujourd'hui disparues,
Je ne doute pas des effons que vos services et votre inspection des installations
classées entreprendront dans le cadre de la mise en place progressive de cette nouveile
politique de réhabilitation des sites et sols pollués que je souhaite initier.
3Iichel BARNER
Sur le rapport du garde des sceaux, minisuc de ia justice, du minian de l'intérieur, du minime de ia défense, &
ministre de ia cuiture et de l'emiironntmem, du minisat déltgué à l'économie et aw finances, ctu minisae de
l'équpement et de l'aménagement du ttrritoire. du minisa de l'agridture, du miaisue de l'industrie, &
mmmmetde I'aflsanaf du minis&e&travaiï et du minimede iasautéetdeia~tésociaie,
Vu la directive 85B37ICEE du conseil des communautés earopocnneS en date du 27 juin 1985 conarnant
i'évaiuarion des incidences de certains projets publics et privés SUT l'environnement;
Vu la loi no 61-842 du 2 août 1961 relative a la lune contre les pollutions aûnosphériques et les odeurs :
Vu ia loi no 75-633 du 15juillG 1975 reiafive à l'éiiminauon des déchets et à la récupération des matériaux ;
Vu la loi no 76029 du 10 juiiiet 1976 dative à la protection de la nature, et notamment son axticle 2 ;
Vu la loi no 93-24 du 8 jauvier 1 9 3 sur la proteaion et la miSe en valeur des paysages et mt- CeRaines
dispositions légisiatives en matière d'enquêtes pûbiiques, notamment son article 2 1 ;
/
Vu le décret du ler falrier 1925 institUaatla commission interminisérielie des depots d'hydmahres ;
Vu le décret no 53-578 du 20 mai 1953 modifié portant rtgiement dadministraa'on publique pour I'appücation des
articles 5 et 7 de la loi du 19 décembre 1917 modinée reMm aux étaMissemems dang- insalubres ou
inwmmodw;
Vu le décret no 72-1240 du 29 décembre 1972 fixant les modalitcs de recowrement de la redevance annuelie
appiicable a certains étaMissements ciassés comme dan- insaiubres ou incommodes et le décret no 75-1370
du31 dkembre 1975 h a n t la liste des aaivit& soumisa à la m o n de ia redEvance annuelle appiicabie à
certains établissements ciassés wmme dangerew, iruaiubresou incommodts
__ ;
Vu le décret no 73-361 du 23 mars 1973 fxxant les modalités de recouMement de ia taxe Unique appkable aux
établissements classes comme dangereux insaiubres ou incommodes ;
page- 1 -
Gestion des sites (potentiellement/ pollues - Version O 11
Oi BRGM Editions - Dëcembre 1995
Annexe ? - Aspects réglementaires
Artide 29
LesarretéSpris en application de l'alinéa précédem ahsi que ceux qui sontprévllsaux articles 10 (3è alinéa) et 11
de la loi du ISjuiUet 1976 sont pris SUT le rapport de i ' i o n des installations ciassées et aprk avis & consefi
d'hygiène. Ils font l'objet dcs mesures de pubiicitéprévues à l'article 27.
Le déchanta la Eiailti de se fave entendre par le conseil ou de désigner à cet &et zlll mandataire. n'doit être
informé au moins huit joms à l'avance de la date et du iieu de ia réunion du conseil et reçoit simuitanément un
exemplaire des propositions de l'iPspeaion des installagons dassées.
Le projet d'arrêté est porté par le préfet à la wnnaisanœ du dédarant, auquel un délai de quinzejours est accordé
pour préçcatcrévenaacllement ses obscrvatonspar écrit au préfes direaemaitapar-.
Artide 31
Toute modiücation apportée par le &clarant à l ' w t i q à son mode d'exploitation ou à son voisinage,
enmbant un changement notable des éIéments du dossier de dédamion initiale doit être prtée avant sa
réakaion à la c
0
-œ du préfg qui peut exiger une d e dédaration
Tout transf" d'une ïmallaion soumise à déclaration sur un autre emplacement nécessite une nouvelle
dedaration
Les déciarations privues a m aiinéas précédents sont soumises aux mêmes formalités que les déclarations
plrimitiveS.
- ._
__._. .. - .
Articie 32.
...
-Ladéclaration cesse depmiuire enet lorsque l'installation n'a pas été miseen service dans le cikhi de mis ans ou
iorsqae rwoitatioi a été interrompue pendant pius de deux années CO- saufle cas de force majeure.
-DISPOSïTIONS COMMUNES
A TOUTES INSTALLAïïONS CLASSEES
Artide 33
-
('DCcrctnO9U8.4àn 9juin ï994, ort;29 errtrcrcr orl.iguervsirmoisaprèsiapubIirntinn dù déCrel)
"Le direcîenr régional d e I'hdus&rie,-.delarrcherche et de i'en&ronnement est chargé, sous I'antorite du
préfet du département, de l'organisation de l'inspection des instpllatio
* nsdassées,
Les inspectaus des kîailations c i a s s h sont des a d & techniques désignés par le préfet sur proposition du
direaaV régionai de l'industrie, de la h e r c h e et de i'mvimnnement et relevant :
page - 17 -
Artide 34
kticie 34-1
Le préfet p t à tout moment imposer à l ' e x p l o i t les prescriptions relatives à la remise en état da site,par
&pris dans les formes prénies à l'article 1% c i - d n
-
ï ï L'ëxploitant qui met B l'arrêt définitason installoti'ounotifie aa préfet k date de Wadt an moins an
mois avant d e c i
ToutefoY, dans le cas des inst?llations natorisées poar une durée limitée Wiiu à I'artide 17-1, cette
aotifwtion est ad& au pdfet sis mois an moins avaut h dafe d'erpiration de I'antorisaâion,
ïU-Dans le cas des installati*oas Joamyes à autorisation, il est joint à la natakation un*dossKrcomprenant
l e p h à joar des terrains d'emprise de l'inseallnti-0% ainsi qn'mr.mimoirr s ~ l fl'état du site Le mémoire
précise les mesms prises ou p h n i e s pour assurer ta protectioa des intérêts visés à I'articIe lu de la loi du
19juilietWï6 susviskeîpowratcomporterwtunmentr
10 L'évparah'on ou l'&nination des pmduits dangerair,ainsi que des déchets préseatS sur le site ;
20 La dépouatiOn des sois et des eaax soutemaines iveatadlementpoihées ;
-
30 I'inserîion du site de I'instnllabon dans SOLI environnement :
4 O En cas de besoin, la suweiiiane B exercer de l'impacî de 1'hstaI.h'on sur son environnement
- -
page 18
l0 Sii s'agit diane personne physique, ses nom, prénoms et domicile ; s'il s'agit d h e personne morale, sa
dénomination ou sa raison sociale, sa forme juridique a l'adresse de son siège social ainsi que la quaiité du
si- de la déciaration ;
2" L'empkement de i'-on ;
3" La nature et le volume des activités exercées ainsi que La ou les rubriques de la nomendanire dans lesqueiics
l'insiallan'on doit être rangée.
Artide 37
Ces mesures ne pewent entraîner ckmodifcations importantes touchant lé gros oeuvre de I v e o n ou des
changements consiciérablesdans son mode d'exploitation
Les Clispostions de i'aiinéa précédent cessent d'êû-e appiicables. si i'exploiîation a été interrompue pendant deux
années-oc saufle casde force majeure, ou sil'imtabtion se trowe dans les cas prévus aux articies 2 0 ,
31 ou 39 du présentdke!;
Arîicie 38
L'expioitant dîme installation SoIILZLise à autorisation ou a déclaratonest tenu à dédarer @&ztno 86-1289 chi 19
dhmbre 1986, a~ 5) "dans les meilleurs délais" à Ikspection des instaliationsciassks les accidents ou incidents
sunenus &fait du fonctionaementdecenektaiiation qui sont de naâire àporter atteinte aux intérês mentionnés
i l'article ler de la loi h19jUillet 1976.
Article 39
Le préfet peut &der que.,k e-tn-eœ- d'une-instaiJation momentanément hors d'usage par suite d'un
incendie, d'une explosion ou detait autre &dent résultant de !'exploiiation sera subordonnée, selon le cas,à une
noweLle autorisation ou a une nowelle déclaration
Artide 40
~ a arrêté
r pris après avis ctu conseil SupaieUr cies w o n s classées, le minisne chargé àes installations
classées peut procéder à i'agrémcnt de labolatoires ou d'organismes en vue de la réaisarion des anaiyses et
Contdles qui p m n t êîre prescrits en appkation & présent décret et mis à la charge des exploitants.
page - 19 -
A dtona pour l'expbhnt de prendre les dispogtions n k s a k s , il pouna ëtre f i t application &s procidures
privuc=S à I'articfe 23 de ia loi du 19j\Srra1976.
(Décret no 80-813 drr 15 octobre 1980. art 8.) "En cas d'appIication de l'article 15 de la loi du 19 juiïiet 1976 à
une installaton publique ou privée traMiIlaat pour les arwcS, le projet de &ret p&u audit article est soamis
pour avis auministre de la défense, avant sonewmen parle Conscii Sripinaudes indiations classées."
Article 42
Lorsquimeinstallati'on doit être Mplantée SUT le temtoire de plusians départernenu, la demaude on la déclaration
prévue au présent décm est ackssée aux préfas de ces dépmments, qui prodent à I'insuuaion dans les
conditions prévues au présent décret ;les dicisons sont pNts pararrêté amjoint de ces w et
s ,saufdans le cas
pr&m à l'article 16.
Artide 43
(Decret no 86-1289 du 19 décembre 1986, art. 6.) "Serapuni de la peine d'amende privUe pour les contraventions
de la sème classe:
"l0Quiconque aura exploité une installas'on soumise à dédaration sans avoir fait la déciaration prévue à l'article 3
de la loi du 19@et 1976 ;
"2O Quiconsue n'aura pas pris les mesures imposétS en vertu de Ilartide 26 de la loi du 19 juillet 1976 sans qu'ait
été pris, en raison de iingence, l'avis du maire ou de la commissioadépartenatntaleconsultativecompétente ;
"3" Quiamque aura exploité une kiaiiation soumise à auton9tion ~ a r r rs&f&~ aux prescript~ns à
I'article 7 de la loi du 19juillet 1976 et aux articles 17et 18 du prisent décret ;"
4" Quiamque aura exploité une insmllaa-onsoumise à déciamion sans satisbk auxprescnptions générales ou
partiaiiièresprRrues a m articles 28,29 et30 du prrSent dkm
5O Quiconque aura omis de procéder aux notificatons prévues aux articles 20 (leraiin&) et 3 1 ( l a aiin&) du
présmt&et
S0 Quiconque aura omis de fournir les informations prévues aux articles35 et 36 du Prcçent décret;
- -
page 20
If-Unarrêtéduaiinistrr charge des établissements classés fue la CompOsition du dossier à fournir à l'appui
de la demande.
L'agrément est déiiVré par l'autorité compétente pour délivrer I'antorisation ou donner récépisst
11 ne pest être accordé que de&&= expresse.Le délai mPrimnm de déüvrancc del'agrément, qui c01ut à
partir de la date de notification de l'accusé de que l'arrtorité compétente adresse à l'erploitant
lorsqw le dossier est compieq est de trois mois. Ce délai pait itr+ p d o n g é parune decision motivée lorsqne
desconsultpti'om sont néassaireS.
Les délais préwxs ci-dessns cournt h partir de l'accusé de &cePtion que le préfa adresse à I'agloitmt
lorsque le dossier est complet.
La cOmmiSsjon dispose d'un déiai de quaranî&q jours poar formuler son avis Si elle ne s'est pas
prwonde dans ce déiai, son avis est réputé favorable.
-
IV La commSon de génie génétique est consnltée par le minisSe c h q é des installltion~clusées SU^ lu-
Rgles généraies applicables 201iastlllations cl?ssées figurant à la nibrique 26ûû d e ia nomen+$re, f&
en applicatiori des artides 7 et 10-1 de la loi du 19 juillet 1976. Elle dispose d'un déiai de 'dam mois +r
fomuier soo avis. Si eUe ne s'est pas prononcéle dans ce délai, son avis est r@té fawrabl&&
DISPOSITIONS TRANSITOIRES
Article 44
page - 21 -
tuer une panie du prix ;il peut aussi deman- s'imposent de picin droit aux installations autorisations d'exploitation de carri& pour
der la remise en etat du sicc aux frais du nouvella. Ils pririsent. ap& avis des o r g - ksqudla:iedéiaiderecouautf~àsllmois
vendeur. lorsque le coiit.de a t t e remise en nisations profasionnelles interessées, l u a compter de l'achévancnt d a focmalit& de
itat ne pzrait p ~ sdisproportionni par dckiset la conditions dans Iesqwk ils s ' a p publiate de la déclaration de déùat d'exploi-
n p p o n au prix de vente. pliquent aux installrtionsaistantes. tation trapsmise par ïaploirant au m e n -
Arf 9 (Lno 90-557 du 2juiü. 1990. art. 6). - It précisent tgrianent les conditions dans tant de I'Etat dans le dtpurement. s
Dans l a communes compomnt une aire de ksqucias ccs pracriptions peuvent être iatiasquin'ontacquisoupriràbzild~
-produaion -de vins - d - a p p d î a t i o n - t f o t i ~ - . a d a p t k ~ ~ a t o n k a n x - c-immeubles i ~ ou-n'onc-tlc*i-derwon-
l'avis du ministre de I'Agridture doit tut UMaloCrhs. dans le V O ~ S ~ M d'~w iastaiiah daztte
demandé cï1 vue de i.autor9Ition prévue au Art 11 (L n.93-3 du 4janv. 1993. q w pontiieurrment i i'atliigc ou a la
pmnier alinéa de I'artide4 a-âcsus Cet
avis ut donni apr& coasuiratio~le gs
art. 34I). - Si 1s inténits mentiorin& à publication de l'arrètë autorisant ïouvaturc
de cette insraüation ou atténuant ks p r r s r i p
r&eiu & la p r t u n u loi ne sont pas
&c!kant. de I ï i t u t nationai d u appella- -ris par r ~ t i o d n u prescriptions tions primitives ne sont pas rsPcMblez a
tions d'origine. ghénks COQLÏCks inconvsphnu inhércnuà dXércr M i t a m t é à la jundiaion admiais-
Le ministre de I'Agriculture ut en outre rupioitation d'une instaüation soumise à tntiw.
consulté. sur sa demande. lorsqu'un etablis- dickrrtion. le préfet. tventueIlancnt a la (Lf f 76-1285 du 31 a&. 1976. art. 69) n Le
sement soumis à ïautocisation Wie adessus danande da tiers i n W et ap& avis a de permis de construire et ïactc de venu, a da
doit être OUVM dans une commune liitro- h cornminion départanentale consultative tiers. de biens fonciers et immobiliers
phc d'une commune Comportant une aire de compilcntcs. peut imposer. par arrêté. doivent. le cas échéant. mentionner cxplicite-
production de vins d'appeilation d'origine. mutes &utions suécialu nécessaires. mcnt lu servitudu affërmtes innitu& en
n Le ministre de I'Am-iculture et de la Forët
qu'un etablissement soumis à l'autorisation p&cr. k rcprëscncant de l'Êta[ peut pres- Art. 15 (L n"92654 du 13 hiil. 1992.
visée cidessus doit être ouvert dans une crire la rkkation d u évaluations et la mise art. 7 - I I I ) . -S'il appam-t qu'une installation
commune ou dans une commune limitrophe en œuvre d a rrmtda que rendent n k s s a i r u classa priscna. pour les intérëtsmentionnts
d'une commune comportant une aire de soit les conséqucnœs d'un aaident ou inci- à l'article 1'' cidessur des dangers ou des
production d'un produit d'appellation d'ori- dent survenu dam l'installation. soit lu inconvknienrs qui n'étaient pas connu lors
@nec o n t d t e autre que le via * conskquenrrz enminées par l'inobservation de son autorisation ou de sa dédaration, le
des conditions i m w en application de la ministrechar@ d a installationsckrva peut
Le ministre de I'Agriculture dispose d'un prismte loi. Ces mesura sont prucrita par ordonner la suspension de son exploitation
délai de trois mois pour donner son avis. Ce des &tés pris, saufcas d'urgence. ap& avis pendant le delai nécessaire la miSe en œuvre
delai court a partir de la date à laqueüe il a été N de la commission dipartemmtale consulta- des mesures propres a faire disparaitre ces
saisi par le préfet du dossier auquel at joins tive compétente ». dangers ou inconvenimts. Sauf cas durgen-
son avis.
-
Art 12. La installations qui, soumisu à cc la suspension intervient aprks avis des
organes consultatifs cornpicents et apks que
diciaration en vertu de la prisente loi. biné-
TITRE Ill f i t d'une autorisation riguliere avant la i'exploitanr a etc mis a mtme de prtsenter ses
date d'en& en vigueur de la loi du 19 de- observations.
DlSPOSITIONS APPUCABLES
AUX INSTALLATIONS m b r e 1917. sont dispaks de toute décla- (+II" 92#6& 13j+iI. 1992.mt.4-VIl) Un
SOUMISES A O&URATlON
ration :dla sont soumises aux dispositions demet en Conseil d'Etat pris aprS avis du
d u arrjcla 10 et LI. conscil supérieur da installations daaia.
peut ordonner n la suppnsion ou la ferme-
Ah 10 (L. n'9û-85 du Ujanv. 1990. TITRE IV ture * de toute installation,figurant ou non a
art. 11-11 et L no 93-3 du 4jamv.. 1993. la nomenclature. qui présente. pour l a inu-
art.3-il). -
La presCriptio2 gênédes DISPOSlTIONS APPUCAôLES
A TOUTES LES INSTALLATIONS rèts mentionn6sà I'anide 1 . da dangers ou
prévues à t'anicie 3. dernier aiinéa. sont ëdic- inconvénienrs tels que l u mesures prévues
tm par arri<a préïectonrq p N a p r à am CLAss€ES
par la prauitc loi ne puisent l a faire dizpa-
n de la connumon diparimimtale consulta-
uve COaip6tcIIUB a.pour k atciius hors Art; 13. -
La pasonus c h a r e de I'inspec- raitrc. ..
htt 16 (L n' 93-3 du Q@v. 1993.
sol. de la co&on dipartwcntale d a tion des iriarllarionsda;,ou d'apeniws
structuits agricolu. Eiics s'appliquent aucw sont-assamenck et astreintes au secret -
art. 7). La installauons qui. a p r à avoir été
matiqucment à route installation nouvclle ou profasionad dans la conditions et sous l a réguiiércment mises en servi- sont soumi-
soumise à nouveiie déclaration. sanctions privws à ranide 3 7 s . d ~GAC ses,e n w n u d'un décret relatif à la Nomen-
Les modifications ulcérieurrsde ces p r u a i g ptiieL.ktucllement. aux arriciu . .
70 et daturc d u installations classés, i autoksa-
suxvants du même codr .. tion ou à dédaration peuvent continuer à
tions giniaia peuvmtétrc renduesappiica-
bles. au* insullations erristantn don l u ~ p c w c n t ~ t c r à t o u t m o m a t i a i i s ~ - fonctionner sanscetcc autorisation ou dida-
latiom-soumises& h r surveillance;=? .i . ration a la seule condition que rcrploitant se
modalités et d o n ks dilais prénn dans soit déjà fait connaive du r e p b t a n t de
i'arrett préfeuorai qui f i igakment l a A& 14:. (c-992-654 du 13 '~%iC".1992, I'État; dans le. dépanement OU. sc fasse
conditions dans laqucues I c s plucriptioar- 'are.-7 - F Z L"'n' 93L3 . du 4 j a n n ' 1993, connaitredelui dans I'aonœ suivant la publi-
@&aies peuvent être a d a p c k aux aiu~us-
:ta-locala- .
- - .wr-9)5 Lerdéüsionsprises eu application
.derarrida3;a4;4-2», 6.11; 1 2 16;U;24 e e
cation-du d k e t .y
---.II-
- c a l h i ~ p r 9 t n e p O u k-
P intiritr.*à. ._
&. lû-1 --(i f f 92454 . du' I3-'@ ïaraclc l";,danf.Un dtti-dequatre-aris à
-
1992.sart. 7-Ir). Pour la protcuion des
intérëtsmentionnis à I'artide leadessus. le
.eoasp~~~deL:pubücation
desdiu -ad&
oude-i'alrichage
érant. le cas éckéant
An 16-1
art-8).
(Ln'93-3 du 4janw. 1993.
- La exploitations de carriira sont
ministre chargé d a inscaiiacionsdassm peut proloo+jusqu'i k ira d'une përiodede deux soumises à l'autorisation adminimative
fua par arrêté. après consuication d u mi& années suivant k misc en activité de ïinual- prinre à I'anKle 3. ,
tres inté& et du Conseil suprieur d a latioa .--- L ' a u t o h t i o n administrative vistc à l'alinéa
installationsciassiia. les prrscnptions +lé- (L. n'93-3 du 4jmv. 1993. ari.6) u La p M e n t ne peut u a i d c r trente ans.
ales applicables a ccrca~ncseatigonu d'ins- dispositionsde I'alinia précédent ne sont pas Cette auronsatton ne peut exctder quinze ans
tallations soumtses a d a h r a t i o n Ca arrttes applicabh aux dkisions concemant l a pour les terrains dont le défrichement cst
puni d'une peine d'emprisonnement de ... (1) La p e i n a encourua par l a personna mora- l'exploitation de l'installation jusqu'au d e t
a....(l)etd'uneamendede...(1)à...(l) F.ou l a sont : de la dalaration o u jusqu'a la d e i o n d a -
de l'une de c4 deux peiner 1' L'amendc suivant les modaiitks prevua tive i la demonde d'autorisauon.
II. Quiconque pounuit l'exploitation d'une par l'article 131-38 d u Code +rial ; Si ïupioimnt ne défère pas a la mise en
installation clauic sans Y confomer a duneurc de régulariser sa situation ou si sa
ï&ti de mise en demeure d'avoir a respa- 2- La peina mmtionnk aux 2'. 3'. 4'. Y. demande d ' a u t o h u o n es rrjetcS le préfet
ta. au urrne d'un d i h i firt. les prescriptions 6'. 8' et 9' de ïanicle 13 1-39 du mame c o de peu^ en cas de n k s s i l t . ordonaa la ferme-
techniqua détamin& en appïkation des L ' i n d i o n mentionnœ au 2' de l'ar- ture ou la suppression d e ïinstallatioa. Si
-anidet3-,-6.7. thel 1saapuni-d'unepcine-- - tick 13 1-39d u mime code ponc sur I'activitt -Ibcpioitunt n'a pas obtanpiré-clrns-kdani
d h n p r i s o ~ ~de n t._. ~ ~a ...(1) et d'une
~(1) dans ïexcrcice ou a ïoccasion de ïuercice de fixe. le préfet peut faire appüation d a
amendede ...( I ) a ...( 1)F.ouderunedeacs laqucile l'infraction a été commise (2). procidures prtvua a l'anicle 23 (3= et 4=aii-
deux peina. ncIis).
(L. t f 93-3 & 4 + ~ . 1993. ~ f 3-11) . Sem
puni d a mânes peines quiconque poursuit
niw VII Le prifet peut faire procider. par un agent de
la foroc publique. a l'apposition des a l l a
ïuploitation d'une instaiiation sans se SANCTIONS ADMINISTRATIVES sur une installation qui est mainunue en
confomer a un arrête de mise en demeure fonctionnement soit en infraction a une
pris en a p p ï i t i o n de l'anide 26 par le repri- ArL 23 (L n*92-654 du 13juiIi. 1992. mesure de suppression, de fermeture ou de
sentant de l'Eut dans k département sur avis
du maire et Y de la commission départanen-
-
arf. 7-Y). Indépendamment d a pounuita suspension prise en application de ïarci-
de 15. de l'article23 ou d a deux premiers
p é M k qui peWCXlt C X U C k et lOlSqU'Un
tak consuitativc compkcentc ». inspecteur d a installations cl& ou un alinéas du p-t article. b i t en dépit d'un
(L.tf92-646 du 13 j d l . 1992. arf. 12-11) cxpcn désigné par le ministre chargi d a amite de refus dautori9tion.
III. Quiconque ne Y conforme pas à i'arrite
de mise en demeure de prend% dans un düai
Installations cias& a constate I'inobsena-
tion des conditions impos&s a l'exploitant
-
AR 2% Pendant la du& de la suspension
détcnnint. l a m a u m de surVgliancc ou de de fonctionnement prono& en a p p ï i t i o n
d'une installation claaie. le prifet met en de l'article 23 ou de l'article 24a-daais. ïex-
tunise en etat &une installation ou d e son demeure cc dernier d e satisfaire a ces sondi-
sitc prcsaita en a p p ï i t i o n des anicks 6.7. ploitant a t tenu d'assurer a son personnel le
tions dans un délai détermine. paiement d a salaires. indemnités et rémune-
10. 1 1. 15.24 ou 26 lorsque I'activité a Cast
sera puni d'une peine d'emprisonnement Si. a l'expiration du délai fut pour Iéxtcu- ntionsde toute natunauxqueis il avait droit
___
de (1) a ._. (1) et d'une amende de ... (1) tion. l'exploitant n'a pas obumpiri a cette jusqu'alon.
a _.. (1) F. ou de l'une de ccs deux peina. injonction. le préfet peut :
TITRE Vlll
AR 2 i IL. no 85-661 du 3JkiiL 1985. art. 4 ) . (L. no 92-654 oh 13 juül. 1992. an. 7-Y)
u a ) Obliger l'exploitant a consigw entre les DISPOSITIONS DIVERSES
Quiconque obstacle a I'e~ercied a fonc-
tions d a personna chargks de I'ins&on mains d'un comptable public une somme Ah 26 IL. n"9J-3 du 4 janv. 1993.
ou de l'expertise d a insrahions ciassies
sen puni d'une peine d'emprisonnement '
ripondant du montant d a travaux a rkliser.
laquelle sen restituée a i'urpioitant au fur et a
urf. 3-11). - Lorsque l'exploitation d'une
installation non comprise dans la nomencia-
de ... (1) a .__ (1) et d'une amende de ... (1) maure de l'exécution d a mesures prcsCntes : ture d a installations classies prisenle des
a _.. (1) F, ou de l'une de m deux peina. il a t proadt au r u o u m m m t de m e somme
dangers ou des inconvcnienrs graves pour l a
comme mari& de créances etrrngks i
Arf 22. - La infractions sonc constatirs par intertu mentionnks a ranick 1" de la
les procis-Verbaux d a offiers de poiice
I'imp6t et au do-inc. Pour le recouwemmt
-
présente loi. le prefet. a p e avis sauf cas
judiciaire a d a inspecteurs d a installations
de une somme. l'Etat k c f i e &un priviltge
de même r a q que celui priw a ïanicle 1920 -
d'urgence du maire et cc de la commission
ciassk. Ca pro&-verbaux sont dresSa en du Code générai d a impôts : départementale consultative compétente»,
double exemplaire dont i'un a t ad- au met l'expioitant en demeure de prendre l a
préfet et l'autre au procureur de la Républi- b) Faire proctder d'office. aux frais de l'ex- mesures ntccStaim pour faire d i s p a r a b ks
que. Ils font foi jusqu,'a preuve contraire. ploitant, a l'exhtion d a mesures prcvrita : dangers ou l a inconvénients dümcnt consta-
c ) (i.. n'93-3 du 4janv. 1993. art.3-II) t&. Faute par l'exploitant de Y conformer a
AR 22-î (ILno 92-1336 du 16 dëc. I992.
-
u f . 307). & tribunai peut ordonner l'afli- Suspendre par arrite. apris avis u d e la
commission dépariementale consultative
cette injonction dans le délai imparti, ii p u t
itrc fait application d a maufcs prévues a
chap ou la diffusion intégraie ou partielk de
la daiPon prononcée dans les conditions compétente », le fonctionnement de I'instai- l'article -3 ci-dessus,
prtwcS par l'anicle 131-35 du Code pkd. latioo jusqu'à e x h t i o n d a condkions A h 26-1 (L. no 92446 du IJ J X L 1992.
An 22-2 (L n'8%61 du 3Jkiii. 198s.
imposstS et prendre l
res nksaircs.
a dispositions provisoi- -
m. 4- Vlll). Lorsque l a personnes moiala
mi.6). - Toute asochiion Rguiièrancnt
Les somma consignks en application d a
de droit public interviennent. matmellemmt
ou financitmncnt. pour attinuer ladomma-
déclarce depuis au moins cinq ans à la date
des faiu Y proposant par ses statuts la dispositions d u u peuvent ètre utilistes pour g a rhultant d'un incident ou d'un accident
sauvegarde de tout ou panie des interèts vis& régier l a dépenses enuainées par l'exécution cauY par une installation mentionnée a i'ar-
à ïuricle premier de la p k t e loi. p u t d'ofice d a m a u ~ c ps R v u a aux 6 et c. u ticle2 ou pour évita l'aggravation de cb.
umrr l a droits reconnusà la pame civile en dommages. ella ont droit au tunboursc-
(L. n"92-654 du 13 juili. 1992. urt. 7-VI) ment,par l a pusonna rrfponsabks d e t'in-
--qui concerne l a faiu constituant une Lorsque l'état exécutoire p N en application
infraction aux dispositions de la p k c n t e loi adent ou de Saccideni d a frais qu'eiies ont
d'une meave de consignation ordonnœ par engag&. sans prijudice de t'indemnisation-
ou d a r&glcmentset arrêt& pris pour son l'autorité administrative fait l'objet d'une
application et ponant un pRjudicc direct ou d a autres ,donunaga subis. A oc tiuc. d a
opposition devant le juge administratif. le peuvent se constitua partie avile devant l e '
indirect aux inttrirs c o u d s qu'elle a pour président du tribunal adminisrratif ou le
objet de défendre. juridictions pénales saisies. der pou&-.
magistrat qu'il délige. statuant en référé. c o n k u t i v a a l'incident ou a l'accident .. .
Art 2?4 (L n'85-661 du 3 W l - 1985. peut. nonobstant cette opposi!ioe a la Cette action s'excrœ sans préjudia des droits
-
art- 7)- Pendant la du& d e t'interdiction demande du reprkntant de l'Etat ou de
toute pcrsonne int- d e d e r que le ou- par l'article 22-2 de la p h u loi
d ' u t i i l'insdlatioa pronon& en applica- aux associations ripondant aux conditions
non de l'article 19 adessus ïexploitant est m u r s ne seza pas suspensif. d& Ion que l a de cet article. . . ... .
tenu d'assurer a son pcrro~elle paiement moyens avan& par ïcxploitant ne lui
des salairrs.indemnités et rémunérations de paraisoCntpas - . Le prisident du tribu- AR P (L. n"87-565 d u - 2 2 . S 1987.
toute nature auxqueis celui-ci avait droit nal statue dans ks quinze jours de sa saisine. -
art. 25). En u qui wnCQnel a instaü+ons
jusqu'aion. -
Ari 24. Lorsqu'une installation clas& est
appartenant a- servias et organrmier
dêpcndant d e l'Etat qui Seront inscrits sur
Ari Z-4 (Ln'92-1336 du 16 dic 1992. exploit& sans avoir fait l'objet de la déclara-
-
art. 308). La personnes morales peuvent
&c dkiarées responsables dans l a condi-
tion ou de l'autorisation requise par la
prrSmte loi. le préfet met iicxpioitant en
une liste etablie par diCrci. les pouvoirs anri-
buis au préfet par la priWnte loi seront
e x e soit par le ministre c h a r e des Éta-
tions prémes par l'article121-2 d u Code demeure de rtguhriscr sa situation dans un
düai dé&& en déposmt suivant le cas biiients c b soit par le ministre
p k d d a infnaions définia aux artides 18 chargi de h Wf- pour l a installations
et 20 de la p k t c loi. une dédaration ou une demande d'auto&-
tion. 11 peuf par arrêté motive. suspendre qui r e l k n t de son d ~ n e m m t
u La dispositions d a articles 7-1 à 7 4 de la
(1) NDLR : Pour le aux de ces peines. v. au p r k n t e loi ne sont pas applicables à d e s de
comnunwùe: Tabieau &s sanc~ionrpimles. (2) .&tir& en vipeur uù nouveau Cide pinal Ir ces installations qui relévent du minisVe de la
I f W. I" mars 1994 ( Ln' 93-913 du 19juill. 19931. Défenw. m
Type de transport
Transport de soluté
Transport polyphasique (eau-gaz, eau-huile)
Données requises
Paramètres hydrauliques du sol
Perméabilité : K = f(h) (paramètres décrivant la fonction )
Coefficient d'emmagasinement spécifique (courbe caractéristique de l'humidité
du sol)
Teneur en eau de saturation (porosité)
Paramètres de représentation du milieu
Données spatiales (cotes du substratum, topographie ...)
Paramètres de discrétisation et de maillage
Paramètres de transport
Coefficient de diffusion
Fonction retard (paramètres du phénomène d'adsorption-désorption)
Terme source
Conditions initiales et aux limites (de l’écoulement et de transport)
Limitations
Modèles des paramètres hydrodynamiques ( expression unique pour la fonction
perméabilité, courbe de rétention)
Validité de la cinétique d’adsorption-désorption
Difficilement utilisable dans les sols fins à faible perméabilité à cause du
phénomène de partition de l’eau interstitielle.
Nom :TAFFETAS
Société :BRGM
Type de modèle
Simulation des écoulements et transport de masse (multi-composant) et de
chaleur dans un milieu poreux et/ou fracturé (régime permanent ou transitoire)
Représentation du milieu fracturé par le mélange des éléments finis à une
dimension (écoulement dans les canaux ou dans les cavités), les éléments à deux dimensions
Etude des écoulement en régime permanent et transitoire dans un domaine
bidimensionnel ou tridimensionnel
Etude du couplage hydrodynamique, du transport de masse et du transport de
chaleur grâce à la variation de la densité et de viscosité du liquide
Calage automatique des paramètres lors de la simulation par la méthode de
Khan-Newton
Données requises
Matrice des conductivités hydrauliques et des coefficients d’emmagasinement
Facteur de répartition des fractures, porosité
Coefficient de diffusion, coefficient de dispersion longitudinale et transversale
Fonction densité de la solution et fonction viscosité dynamique (nécessité d’un
modèle de fonction)
Conditions initiales - conditions aux limites sur :
Flux de liquide, flux de masse (de soluté), flux de chaleur dépendant du
temps
Concentration
Données géométriques du milieu et du maillage
DEDALE est applicable aux études de pollution des eaux souterraines comme :
- la contamination provenant de décharges,
- fuite de stockage souterrain profond ou de surface,
- pollution agricole par pesticides et fertilisants,
- pollution ponctuelle et diffuse,
- périmètre de protection,
- pénétration de solution salée...
ainsi qu’à des problèmes de génie civil :
- excavation drainage,
- tunnels,
- construction de barrage ...
Ce système de calcul, débuté en 1992, a déjà fait l’objet de nombreuses validations de terrain
et continue à évoluer. DEDALE peut tourner sur des micro-ordinateurs ou sur station.
On suppose que la formulation de Darcy est applicable. Par conséquent les équations
générales sont donc les suivantes :
avec :
q vecteur vitesse d’écoulement
H charge hydraulique
C concentration du soluté
p masse volumique de l’eau avec soluté
8 teneureneau
K conductivité hydraulique
z côte par rapport à un niveau de référence (croissant vers le bas)
D tenseur de d i f i i o n
R facteur de retard
h coefficient de dégradation
y vecteur unilatéral
p’densité relative : p’= -P -1
Po
avec po densité de l’eau à 10°C.
L’aspect biogéochimique est transcrit par un facteur de retard R et un coefficient de
dégradation h. Cette approche très classique se retrouve dans la plupart des modèles actuels.
Le schéma numérique
La méthode de résolution est fondée sur la méthode des différences finies. Cette méthode qui
présente deux niveaux d’itérations a été préférée à la résolution plus classique de l’équation
(2) exprimée sous la forme de l’équation de Richards car elle permet une meilleure
conservation de la masse d’eau notamment dans la zone saturée. L’équation de transport et de
dispersion de soluté est à son tour, discrétisée selon un schéma implicite aux différences
finies. Ce schéma a l’avantage de fiabiliser la résolution sans pour autant introduire une forte
diffusion numérique.
Les conditions initiales et aux limites prises en compte sont les suivantes :
- équilibres gravitaires et capillaires en zone insturée (eau-air ou eau-air-huile), avec
ou sans pendage de nappe,
- conditions aux limites :
. nappe : surfaces d’injection et productrices d’eau, recharges, pluies, puits
d’injectiodpompage,
. polluant : injection en surface, pompage en zone insaturée ou saturée,
. échanges avec la surface du sol : entréedsorties d‘air en fonction des gradients
de pression (naturels ou imposés) dans le milieu poreux.
Chaque condition aux limites peut fonctionner en pression ou en débit et supporte la présence
d’une ou plusieurs phases (par ex. le pompage d’huile et d’eau dans un puits de rabattement).
Aspects numériques :
- discrétisation spatiale et temporelle par volumes finis,
- schémas explicites ou implicites en temps, linéarisation par méthode de Newton,
- résolution des systèmes linéaires par méthodes de GAUSS ou par méthodes itératives
(gradient conjugué préconditionné ou non).
Les validations qui ont été effectuées se sont faites sur colonnes en laboratoires, à l'échelle
d'un site pilote (SCERES) ainsi qu'in situ sur des problèmes de pompage d'huile mobile,
d'opération de venting ou de transferts d'hydrocarbures dans le cadre d'accident.
Le code écrit en FORTRAN 77 fonctionne sur un grand nombre d'ordinateurs : PC, Stations
de travail UNIX, ordinateurs centraux vectoriels ou non (CRAY, VAX, CONVEX...) .
avec :
g phase gazeuse
i composé
O phase huile
P phase fluide (g, O, w)
Y phase solide
W phase aqueuse
1) Le mouvement d'un fluide aqueux, de densité pouvant être variable, en zone saturée ou non
saturée.
2a) Le transport d'éléments dissous dans l'eau qui peuvent être en outre soumis au cours du
mouvement à des phénomènes d'adsorption sur la matière poreuse, et à des phénomènes de
croissance ou de production à la suite de réactions géochimiques locales.
2b) Le transfert d'énergie thermique par l'intermédiaire du fluide en circulation et de la matrice
poreuse (par conduction thermique).
Ces équations sont couplées dans la mesure où certains des paramètres physiques qui
interviennent dans chacune d'elles sont des fonctions de variables évolutives en fonction des
autres. Par exemple, la perméabilité à l'eau est une fonction de la température (par
l'intermédiaire de la viscosité) et de la densité ;la densité peut dépendre de la concentration en
éléments dissous, etc.
Les résultats des simulations sont donnés sous forme de tableaux de valeurs pour chaque
nœud du maillage ou sous forme de courbes isovaleurs tracées par un module de contourage
intégré dans SUTRA.
SUTRA est sans doute un modèle très complet du point de vue théorique. Compte tenue de sa
complexité, il doit être réservé à l'analyse de cas bien circonscrits, si possible par l'utilisation
préalable de modèles plus simplifiés.
ANNEXE 6
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ANNEXE 7
consomum
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--:c:
dl ’ Research Consortium
The Hydrogeology Program at the University of Illinois is an active group that develops
and apphes computational methods to investigate hydrogeologic and geochemical
processes in the subsurface. The Program has more than ten years of histoy in cooperative
research with domestic and international research groups fiom the petroleum, minerals,
and environmental protection industries, as well as govemment research laboratones and
other universities.
An industrial consortium was created in 1986 to facilitate such cooperatioa The current
consortium members are:
-
hvdro hornmaoe - consomum software - short course- uubiications
ICTML written using HTML Pro and testeci on Netscape Navigator 3.0 for Mac and Microsofi Intemet
Explorer 2.0 for Mac. Ail graphic images were manipulated using Adobe Photoshop. This page is maintained
on a semer at the University of Illuiois at Urbana-Champaign
URL: “http://www.hercules.geology.uiuc.edu/-bethke/consort.hrnil”
- ,,
.* --:
f ~ . People in the Program
~ T a m aShinar,
r Student programmer,
[email protected]
Ftroductionl Fdustrv Membersl rCenter Oreanisationl Benefits to uIdu-1 rcment Research Proiectsl@&J
Advertisea JOUCATJ
INTRODUCTION
The Questor Centre was the first hdustry-miversitycooperative environmentai research centre outside the USA. It was set up
in May 1989 in The Queen’s University of Belfast with nine founder industry members and five participating University
departments. The Centre is physicaily located near the School of Chemistry which initiated the development.
-
The Centre aliows both partners to do that which they are best at the University to carry out basic research, the indusûy
partners to apply this research to minimise their environmental impact while generating wealth. This real partnership between
industry and the University is very advauîageous. It allows input fiom indusûy into the choice of research topics and helps to
focus the relevance of the research. The research students and post doctoral staffworking in the Centre are in regular contact
with senior industrialists Who can advise on the relevance of the work. The industry links help ensure that the students can
integrate more smoothly into the work environment.
INDUSTRY MEMûERS
The members are drawn fiom Ireland, North and South, and fiom GB. They are currently:
CI Beckman Instruments
D BNFL
0 BP Chemicals
0 Chemvite
3 DoE WaterService
Du Pont (UK)Ltd
1 of 3 10/17/96 11:41:4
QUESTOR http://web.qub.ac.uk/qc/questor.htm
Z Fisons Instruments
[3 International Biochemicals
0 Perkin-Elmer/Foss Electric
O Schering Plough
O UnileverResemch
O Welsh Water
0 Yamanouchi Ireland
3 Yorkshire Water
CENTER ORGANISATION
C m n t l y the Departments of Agriculture, Chemical Engineeriug, Chemisîry, Civil Engineering, CornDuter Science, the
School of Biology and Biochemisûy, Division of Molecular Biology, and Psychology are participating in the Centre research
programme.
The smngth of the Centre lies in a carefuriy stnictured interaction between indutry and the University. One represenîative
h m each member organisation sits on the Centre Indusûy Advisos. Board which meets every six months. All proposed
research projects are presented to the Board for selection based on indusûy relevance, quality of the research and abiiity to
achieve the goals set out.
A mixture of research sîudents, research associates and research fellows are carrying out the research and they are selected
h m a large field of Young people Who are atûacted to apply to the Centre by a combination of environmental relevance and
industrial participation in the research. These Young people leave the Centre after two or îhree years and, in today's situation of
increasing demand and decreasing supply of science graduates, they are a valuable human resource. Members of the Centre
have the opportunity to assess theb performance and thus a m suitable candidates to work with them.
The interdisciplinary nature of the Centre, bringing various disciplines to bear on environmental problems, has proved to be
very important. This has, for example, led to a joint project between Chemical Engineering and Microbiology which has been
funded by EPSRC. This project has also been linked with a complementary one in the Hazardous Substance Management
Research Centre in New Jersev. USA. A M e r chemistrykhemical engineering project on flocculation has been fimded by
IRTU and this has been linked with a research project on the computational fluid dynamics of mixing in HSMRC.
Currentiy, the Centre is expandhg to cany out research into clean technology and build a demonstration facility in addition to
the current remit of clean-up and end-of-pipe technology. This expansion will include work on inorganic and organic clean
technology, some of which will be catalysis based, and also biocatalytic work. 'The staff of the Centre wiii number 36.
m The opportunity to help select the research to be carried out and review it every six months.
The opportunity to assess and eventually offer employnent to the graduates and postgraduates working in the
Centre.
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QUESTOR http://web.qub.ac.uk/qc/questor.htm
1)Close contact with the Centre and thereby with The Queen'sUniversity of Belfast.
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Pre-proposai for a Questor Centre Research Project
September 1994
1. TitLe
Numex?cal m o d e h g ofpoUutant dispersion in the unsatumed (surface) zone.
2. Principal UNestigator
John Stewart, QuestorKomputer Science.
Ph. (0232)245133 Ext 3375 Fax (0232) 33 1232
3. Oventiew
Many of Questois members may have pmbiems or potential probiems with contaminated
land. Modelling studïes are usuaUy necessary to determine the short and long term
dispersion of contaminanu and any ensuing risks and to decide on the need (and potentiai
strategies) for r e m a o n .
There are many commercial and research codes availabie to undercalce such studies and
m o d e h g of hydrology and contaminant aan~pofiin the (genedy) deeper saairated zone
has been wideiy undenaken. However, modelling of the unsaturated (nearsurface) zone,
and particuiarly the use of coupied modeis, which cope adequateiy with migration h m .
unsaturated ro saturated layes, is not so Weil advanced because of some wideiy reco-&ed
dBcuities.
These difnculties arise when attempting to soive the non-hear systems of quafions
needed to describe the compiex processes in the unsarurated zone. In parti&, the
presence of 'sharp fronts'associated with mi@aung contaminants causes probiems for
modeilers. These problems are d e s t e d in two main ways, either the mnrhems\n'Cal
soiver fails to converge to a stable solution or oscillahons about a solution OCCUII m e n
coupied with chemicai reacrion modeis, oscillations to negative contaminant concentrarionS.
will obviousiy iead tc p q p m fadure.
These difnculties were noted in a major comparafive smdy of gound water modefling
suategies carried out by the OECD (The Intemational HYDROCOIN Project) where none
ofthe six projet teams were able to obtain a converged soiution using the paxiimeters
suppiied with a test case. and have been connmied by researchers at British Nuciear Fueis
pic (A. Pinner, pers. CO-) Who are currently deveioping a modei for the unsaairated
zone.
This project seeks to combine the skius and experience in High Performance C o m & n g
and mathematical methods availabie at Queen's with the mo&Uing skills of xesearchers
from ttiose Queszor members Who are working in this fieid to overcome these diffïculties.
Some potential soiutions have been identified and these are deta3ed beiow.
4. IndustMl relèvame
Modelling dispersion (and retention) processes in the unsatmated zone is important
- for
severai reasons,
i) spiiis and accidental reieases tend to occut at the ground surface (Le. in the unsaturated
zone) and so retention in ancVor transport through the unsaturated zone is of prime
importance,
ii) predictions of where a contaminant wiü be retained are ais0 important when planning a
remediation strategy. If the contaminant is ansported to the sanirated zone (i.e. into the
aquifer) it may be possible to remove it by pumping h m weiis. If contaminants remain in
the unsaturated zone they may be difncult to remove without changing the hydrogedogical
characteristics of the system (Excavation is currently the most common strategy, but
others inciuding the use of leachhg soiutions and pumping Wells may be possr'bie.)
5. Route to exploitdon
The project wodd be carried out in cosperation with researchers h r n those Questor
members Who wish to take parf. The work shodd provide new modelling codes, with
acknowledged effectiveness, for use both in-house and commerclally. In order to estaùiish
the value of the mode1 detailed studies of conraminated sites would be made and it is
intended that Questor members would find direct benefit by co-operating in studies of their
own sites.
6. Metltodology
The project would proceed through a number of stages.
i) A review of available techniques and models (pdcularly those which have been
demonstrated, tested, calibrated and fully documented)
ii) Improving the performance of existing models. Some of the difficulties o u h e d above
may be ameiiorated by r e m g the three dimensional finite element mesh, for example
using frner meshes, moving or adapting meshes. for regions where flow and concentrarion
gradients change rapidiy. Mesh refiement techniques impiy the need for much increased
cornpuMg powcr and the use of Hi@ Performance Computing such as parallel or
mainfnme machines will be investigated
iii) An aitemative approach involves the investigation of different mathematical solvers for
the finite element scheme which mi@t circumvent some of the problems of non-
convergence or oscillations. It is possible that researchers in related fields (e.g
aeronaurics) have developed techniques which codd be adapted to overcome some of the
diffcuities.
iv) Having idenùfled andor produced candidate model(s) for unsaturated zone problems
these wiU be tested and caiiïrated at sites repsenting a range of conditions. Questor
members would be requested to take part in this study by tesMg codes against their own
contaminaed sites.
v) In Line with the aim of producing modelling codes which are acceptable to regdatory
authorities and others, details of the study will be documented for scrutiny and approval by
interested parties.
7. Objective
The objective of the project is to arrive at a consensus on which codes are usefui for
modelling in the unsatura~ed zone and codd be taken fomard for regulatory examination
and approval and subsequently be used both in-house and commercially.
MONFHÇ
Review
tmpmved perfomian-
Alternative soivers
Testicalibrate
--
- 6 12
I
18 24 -c
.a& 36
Doamrent
9. Budget
This would be the main îask of the phcipal kvestigator but, in addition. a-mh
assistant, preferabiy with a back-mund in mathematicai computation wouk ais0 work on
the project.
Travei to base with co-operating rnembers would be necessary.
in addition, there would be coss associated with caiibration studies of cant;c,te codes -
these costs would not be part of the project budget,
Pmject Title
Computer simulation of coupled transport and chemical interaction between organic
compowids and metais in the environment.
fincipal Investigators
This wodd be ajointly supervised CAST award studentship (a CAST award is the NI
equivalent of a CASE award in Britain). The Queen's University supervisors wouid be Dr.
RM. Kalin and Mr. J.R. Stewart. The Tndustrial partner would be British Nuclear Fuels.
Overview
The capability to model the movement of metai pollutants in saturated and unsaturated media
is limited by OUT ability to include ail the relevant physical and chemicai controls into
biogeochemical computer codes. In particuiar, the movement of metais is not oniy controlled
by reduction-oxidation reactions and the solubility of inorganic saits, but also interactions with
naturally occurring or anthropogenicaily derived organic compounds through chelation or
other bonding mechanisms. M e n bound to organic compounds their subsequent transport
may be retardeci, if the organic material is essentially immobile, or modified depending on the
transport of the organic.
This project will add to the ongoing groundwater modelling efforts at The Queen's University.
There is currently one Questor project on groundwater modelling. John Stewart 1s workmg on
the development of improved numerical methods to solve problems encountered wheb
modelling the transport of contaminants in the unsaturated zone, especially where 'sharp
concentration fronts' occur. Dr. Robert Kalin has several post-graduate students working on
various aspects of groundwater modelling and contamination. His new facility, the
Environmentai Engineering Research Centre VERC), was initiated to offer novel techmques
to vaiidate isotope-geochemical and biogeochemical modelling of contaminated land and will
work closely with the Questor centre. This project wilI form a usefid link between an
existing Questor research programme and h s new research group at Queen's.
Industrial Relevmce
The fate of metai contaminants in water is of considerable interest to both the subsequent
users of potentially contaminated water and fro those deemed responsible for the
contamination. Adequate computer simulation can provide a quantifiable projection of the
fate of metals in the environment. These models can ais0 be used as a predictive tool for the
potential success of remedial strategies.
Objectives
The objectives of thrs study are as follows:
1) Conduct a review of the literature on interactions between organic compounds (of specific
interest) and metais in the saturated and unsaîurated environment.
2) Study and develop the chemicai thermodynamic and kinetic relationships between
organics and m d s of interest needed for incorporation into existing computer modelling
code.
3) Design and Wnte appropriate computer code for incorporation into biogeochemical
modelling programs
Methodology
The course of the project will be dtiven by the availability of appropriate thennodynamic and
lunetic data for interaction between metals and organic materiais. We anticipate much o f dus
data currently exists due to research efforts during the past decade in the USA which
considered metal-organic interaction as a method of extracting metais from mine tailings and
waste sites. Some research at Queen's has been published on the formation of complexes
between copper ions and nat-ally occurring humic and fuivic acids. This work of Dr. Allen
from the Department of Chemical Engmeering may provide additional data. We anticipate
that the experimentai work will be undertaken jointly between EERC labs and the Questor
centre.
1) A literature survey will be made for details of reaction kinetics and equilibrium data on
relevant metal-orgauic compound interactions. The extent of the data available will determine
the need for experimentai work.
2) Experimental work will be undertake to sturiy. the interactions between specific meîals and
organics of interest. Emphasis will be given to *ose combinations of interest to Questor
-members.
3) Computer modelling code will be writîen to incorporate the effects of these chemicd
interactions into contaminant transport models.
4) The new code will. be incorporated into a current complete biogeochemical model, tested
and calibrated using both test and field data
Timing
The project will run for the normal three year period associated with doctoral research. It is
anticipated that the student would work for approxirnately half of the first two years at British
Nuclear Fuels research laboratory.
16-2 1 -
BNFL further coding of computer routines and incorporation into
modelling program. Testing and calibration of new routines using
appropriate data from contaminated sites(s).
22-36 -
QUB remaining work on computer codes, program calibration and
writing üp thesis.
Budget
The student would be supported by a DENI CAST award. A supplement of €1000 (or BO00
for those with a first class honours degree) will be paid.
Résumé :
Les sociétés industrielles utilisent et produisent un très grand nombre de substances qui sont
susceptibles d’engendrer une pollution des milieux naturels et notamment du sol, sous-sol et nappes
phréatiques. Ii est donc nécessaire d’estimer l’impact d’une poilution accidentelle ou chronique,
réelle ou potentieiie, en terme de risque. La modélisation, en permettant la simulation du devenir
des polluants dans les sols peut constituer un outil d’aide à la décision, soit en vue de la prévention
de la pollution de la ressource ou de la répmtion de nuisances déjà existantes.
Dans ce rapport, nous présentons dans un premier temps l’état de l’art sur la modélisation de
ûansfert de poiiuats dans ies sols. Nous abordons ensuite les principaux outils existants SUT le
marché à l’heure actuelle, et les principaux organismes et laboratoires travaillant dans ce domaine,
en France tout particulierement.
A l’issue de cette étude, il est possible de dégager les principales questions et les problèmes qui
restent posés concernant la modélisation du transport des p o i i ~ t sdans les sols et qui pourrront
fêire l’objet d’études ultérieures. Quatre points se sont dégagés :
- la sensibilité des modèles aux différents paramètres d’entrée et la hiérarchisation des
paramètres clés,
- la réalisation d’me base de dom& faisant l’état de l’art des études modélisation rialisées
dans le cadre des sites pollués,
- la mise au point d’iidicateurs de mobilité d’un polluant dans un sol,
- le domaine d’application et la pertinence des modèles.
Summary :
Industriai wmpanies use and produce numerous substances which can induce a poilution of our
enwOnment and speciaiiy of soil and groundwatex. Thus, it’s necessary to estimate the risk of an
environmental impact h m an accidmîal or chronic, reai or potential pollution. Modeliing, which
ailow the simulation of poiiutant migration, can be used as a decision support system, either for the
pollution control and prevention of the resource, or for the monitoring of the remdation of
polluted sites. 6
in the first part of îhis study, we established a state of the art on modeliing of pollutant migration in
soils. In the second part, we f w e d on the main simulation tools currently available on the market,
and on the main agencies or laboratories working on this subject, especially in France.
At the end of this study, we àrew some conclusions concerning modelling of pollutant kgration in
soils and the mainpoints which will f m the subject of furîher studies :
- sensitivity analysis of mode1 to input parameters and rankuig of the main parameters,
- achievement of a database on the state of the art of the results on modelhg realized on
case studies,
- development of a mobility indicator of pollutant in soil,
- application field and relevance of the models.