Exposé Albert CAMUS

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C.

S Victor Hugo République du Congo


******* Unité* Travail* Progrès*
Direction des Etudes *********
*********
Département de Français
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EXPOSE DE FRANCAIS

THEME:
L’Amour et la Mort dans l’Etranger
d’Albert CAMUS

Exposants

ODOU Colombe
MAKAYE Emmanuel
D’ALMEIDA Kethia
INKARI Josia Annick
KAMPIRE Antoinette
ITOUA Mouabé Andréa
TCHOUMADJOU Bénie
Sous la Direction de
M. MANDAKA Francis

Année scolaire
~ 1 ~2023-2024
Plan de l’exposé

INTRODUCTION

I. Biographie de l’auteur
II. Structure de l’oeuvre
III. Résumé de l’oeuvre
IV. L’Amour et la Mort dans le livre
IV.1- L’Amour dans le livre
IV.2- La Mort dans le livre
1. La mort de la mère de Meursault
2. Meursault se tueur
V. L’Amour et la mort selon l’auteur
1. Le regard et conception de l’Amour selon l’auteur
2. Le regard et conception de la Mort selon l’auteur

CONCLUSION

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INTRODUCTION

« Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. » Les premières
lignes de l’Étranger suffisent à résumer l’existence de Meursault, le personnage central
de ce roman. Cet homme, qui vit à Alger, semble indifférent à tout ce qui l’entoure, tant
à l’amour que lui porte une jeune femme, Marie, qu’à la mort de sa mère. Un jour, sans
être tout à fait conscient de son geste, il tue un Arabe qui le menace. Pour ce crime il
est jugé, et la justice le condamne à mort. De plus, le meurtre de l’arabe commis ainsi
que sa propre mort vont renforcer l’aspect funèbre du roman.

I. Biographie de l’auteur

Albert Camus est un écrivain français, et l’un des principaux acteurs de la vie
intellectuelle française de l’après-guerre. Il est notamment l’auteur de l’Étranger et de
la Peste. Issu d’une famille modeste, Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à
Mondovi en Algérie, où il passe son enfance et son adolescence.

Il fait des études de philosophie et publie plusieurs essais avant de se lancer dans le
journalisme. Il s’installe à Paris, où il publie son premier roman, l’Étranger (1942). Cette
œuvre marque le début d’un cycle consacré à l’absurdité de l’existence, qui comprend
également un essai (le Mythe de Sisyphe, 1942) et deux pièces de théâtre (le
Malentendu en 1944 et Caligula en 1945).
Il s’engage dans de nombreuses luttes au cours de sa vie : il participe activement à la
résistance par ses écrits dans le journal Combat, milite contre la peine de mort et lance
un appel à la réconciliation pendant la guerre d’Algérie. En 1957, il reçoit le prix Nobel
de littérature pour avoir « mis en lumière les problèmes qui se posent de nos jours à
la conscience des hommes ».
Albert Camus est mort le 4 janvier 1960 à 47 ans dans un accident de voiture à
Villeblevin en France.

II. Structure de l’œuvre

Le roman est structuré en deux parties : La première s’ouvre sur la mort de la mère
de Meursault, et évoque l’attitude du personnage, sa liaison avec Marie et le meurtre
de l’arabe. La 2ème partie s’ouvre sur l’emprisonnement du héros et évoque son
procès au cours duquel on a plutôt insisté sur son insensibilité et son « cœur de
criminel ». Meursault est condamné à la peine capitale et dans sa révolte contre les
institutions judiciaires et religieuses, il rejette son pouvoir en grâce et attend lucidement
son exécution.

Les deux parties du récit se correspondent et se répondent : on y trouve, en toile de


fond, le thème privilégié, la mort (la mort de la mère de Meursault dans la première
partie ; celle de l'Arabe dans la seconde). Les deux volets vont jusqu'à partager une
symétrie troublante : 83 pages et 6 chapitres dans la première partie ; 87 pages
et 5 chapitres dans la seconde.

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III. Résumé de l’oeuvre

Le narrateur, Meursault, employé de bureau à Alger, apprend que sa mère est morte,
dans un asile. Il va l'enterrer sans larmes, et sous un soleil de plomb qui ne fait
qu'augmenter son envie d'en finir avec la cérémonie. De retour à Alger, il va se baigner
et retrouve une ancienne collègue, Marie. Ils vont voir un film comique au cinéma, et
elle devient sa maîtresse. Un soir, Meursault croise Salamano, un voisin, et est invité
par Raymond, un autre voisin de palier. Ce dernier, ancien boxeur, lui raconte sa
bagarre avec le frère de sa maîtresse, et lui demande d'écrire une lettre qui servira sa
vengeance. Quelques jours plus tard, Raymond se bat avec sa maîtresse et la police
intervient. Meursault accepte de l'accompagner au commissariat.
Invité par Raymond à passer un dimanche au bord de la mer dans le cabanon d'un
ami, Masson, Meursault s'y rend avec Marie. Après le repas, les hommes se
promènent sur la plage et rencontrent deux Arabes, dont le frère de la maîtresse de
Raymond. Ils se battent et Raymond est blessé. De retour au cabanon, Meursault le
tempère et lui prend son revolver, pour lui éviter de tuer. Reparti seul sur la plage, il
retrouve par hasard le frère, qui sort un couteau. Assommé par le poids du soleil, il se
crispe sur le revolver et le coup part tout seul ; mais Meursault tire quatre autres coups
sur le corps inerte.
Meursault est emprisonné. L'instruction va durer onze mois. Il ne manifeste aucun
regret lorsqu'il est interrogé par le juge, aucune peine lorsque son avocat l'interroge
sur les sentiments qui le liaient à sa mère. Le souvenir, le sommeil et la lecture d'un
vieux morceau de journal lui permettent de s'habituer à sa condition. Les visites de
Marie s'espacent.
Le procès débute avec l'été. L'interrogatoire des témoins par le procureur montre que
Meursault n'a pas pleuré à l'enterrement de sa mère, qu'il s'est amusé avec Marie dès
le lendemain et qu'il a fait un témoignage de complaisance en faveur de Raymond, qui
s'avère être un souteneur. Les témoignages favorables de Masson et Salamano sont
à peine écoutés. Le procureur plaide le crime crapuleux, exécuté par un homme au
cœur de criminel et insensible, et réclame la tête de l'accusé. L'avocat plaide la
provocation et vante les qualités morales de Meursault, mais celui-ci n'écoute plus. Le
président, après une longue attente, annonce la condamnation à mort de l'accusé.
Dans sa cellule, Meursault pense à son exécution, à son pourvoi et à Marie, qui ne lui
écrit plus.
L'aumônier lui rend visite, malgré son refus de le rencontrer. Meursault est furieux
contre ses paroles, réagit violemment et l'insulte. Après son départ, il se calme, réalise
qu'il est heureux et espère, pour se sentir moins seul, que son exécution se déroulera
devant une foule nombreuse et hostile.

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IV. L’Amour et la mort dans l’oeuvre
IV.1 L’Amour dans l’oeuvre

Depuis l’antiquité, le mot amour existe, et ses différentes acceptions le font un concept
aussi riche que compliqué. On voit donc bien dans les textes une grande variété de
formes d’amour : l’amour platonique, l’amour tendre, l’amour amical, l’amour familial,
l’amour passionné, l’amour de religieux, parmi autres. Entre les uns et les autres les
limites sont plus ou moins marqués, et le rapport entre les individus va déterminer le
type.
C’est ainsi que, dans le roman d’Albert Camus nous avons réussi à identifier huit
relations auxquelles l’auteur fait référence d’une façon plus ou moins détaillée, et
auxquelles nous avons désigné un type d’amour, ceci nous a permis d’analyser la
vision de l’auteur de ce sujet :
1. Mersault et sa mère, Mme Mersault « Amour familial »
2. Thomas Pérez et Mme Mersault « Amour tendre »
3. Mersault et Marie Cardoba « Amour sexuel et indifférent »
4. Mersault et Céleste « Amour amical »
5. Salamano et sa femme « Amour conformiste, médiocre »
6. Raymond et sa maitresse « Amour passionné qui devient abusif »
7. Salamano et son chien « Amour passionné qui devient abusif »
8. Masson et sa femme « Amour compréhensif »

IV.2 La Mort dans l’oeuvre

La mort est un thème récurrent dans l’étranger d’Albert Camus.


Déjà, dès le début du livre, le lecteur est marqué par l’annonce du décès de madame
Meursault. Les rituels effectués en mémoire de la défunte paraissent très étranges à
Meursault. De plus, le meurtre de l’arabe commis par Meursault ainsi que sa propre
mort vont renforcer l’aspect funèbre du roman.

1. La mort de la mère de Meursault

D’emblée, l’œuvre débute par l’annonce de la mort de madame Meursault, mère du


personnage principal. Meursault entretien une relation difficile avec sa mère, déjà ils
ne se voient pas souvent, ensuite la distance et l’état de sa mère rendent la situation
encore plus difficile. Un jour, Meursault reçoit un télégramme de l’asile où se trouve sa
mère ; l’annonçant la mort de celle-ci. Il s’y rend donc d’après une longue discussion
avec le directeur de l’asile, il est conduit vers la morgue de l’asile, où il entretient une
longue conversation avec le concierge de l’asile. Peu après les vieux entrent dans la
salle où repose le corps de la défunte. Meursault somnolant et aveuglé par la lumière
ne distingue que les ombres qui se déplacent. Finalement, il comprend que ce ne sont
que les autres pensionnaires de l’asile qui viennent se recueillir auprès de sa mère. Le
lendemain, les employés des pompes funèbres viennent pour emporter le corps, le
directeur de l’asile fait donc venir Meursault pour lui informer de leur arrivé et lui

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demande s’il veut voir sa mère pour la dernière fois mais Meursault refuse, cette
attitude montre que Meursault refuse d’affronter la mort. L’enterrement se déroule de
façon religieuse comme désirait la défunte de son vivant et après une longue marche
sous un ciel accablant, le corps arrive enfin au village. Durant toute cette période de
deuil Meursault est indifférent, on a même l’impression que tout ce qu’il attend c’est
que tout cela finisse car comme il le dit à la fin du chapitre I « l’attente devant un café,
l’incessant ronflement du moteur, et ma joie quand l’autobus est entré dans le nid de
lumières d’Alger et que j’ai pensé que j’allais me coucher et dormir pendant douze
heures. »

2. Meursault se tueur

En second lieu Meursault va lui-même donner la mort. En effet, sur la plage, alors qu’il
est avec ses amis sur la plage, l’un d’eux va être blessé, Meursault va donc être
confronté à un arabe plutôt menaçant, couteau à la main. Cet arabe les suivait partout
en particulier Raymond, l’ami de Meursault car il avait frappé la sœur de cet arabe qui
lui présente son couteau, Meursault sans réfléchir prend son revolver et appui sur la
gâchette pris de frayeur en se trouvant face au corps il tire encore quatre fois sur ce
corps inerte. Meursault commet alors l’irréparable et comme il le dit « c’était comme
quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur ».
Meursault se trouve donc face à une situation désastreuse. Ici il n’est plus passif vis-
à-vis de la mort, mais il en est l’acteur principal puisque c’est lui l’exécuteur.
Meursault va alors faire face à une série d’interrogations et va être jugé pour le meurtre
qu’il a commis. Au final, Meursault va être exécuté à cause de son comportement vis-
à-vis de sa mère et non pour la faute qu’il a commise. Meursault va donc attendre
patiemment son exécution derrière les barreaux.

V. L’amour et la mort selon l’auteur

1. Le regard et la conception de l’Amour selon l’auteur

L’auteur nous montre finalement qu’il est très important de faire attention au regret, un
sentiment que l’on ne retrouve nulle part dans le texte ; pour avoir du regret il faut que
les choses aient une certaine importance pour nous, ainsi on regrette l’amour raté,
l’amour perdu, l’amour décédé, on regrette ce que l’on devait faire mais qu’on n’a pas
fait, et Mersault ne regrette rien, tout l’set égal, rien a assez d’importance comme pour
lui faire perdre le sommeil, pas même le fait d’avoir perdu sa vie et ce qu’on dirait a
été l’amour de sa vie, Marie, comme conséquence de ses actes.

2. Le regard et la conception de la Mort selon l’auteur


Au terme de cette étude, le moins que nous puissions dire, c'est que l'œuvre
romanesque de Camus est une tentative déguisée pour débarrasser la mort du
contenu métaphysique qu'on lui prête généralement. En fait, l'angoisse ressentie
devant l'obscurité de la mort est "l'agent métaphysique en soi" qui pousse chaque être

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humain aux actes qu'il accomplit et aux attitudes qu ' il prend, de sorte que le présent
vivant apparaît continuellement comme un "en deçà" de la mort.

CONCLUSION

En définitive, l’Etranger d’Albert Camus ressort un coté très funèbre, de la mort de


madame Meursault au meurtre de l’arabe jusqu’à l’arrestation de Meursault qui conduit
à son exécution. Ces trois aspects ressortent d’avantage le coté funèbre du roman.
L’Etranger permet aussi au lecteur de comprendre que la mort est le destin de tout un
chacun, et que personne ne peut y échapper.
Il faut donc vivre sa vie dans l’amour envers les autres sans s’y soucier, sinon on
passera notre vie dans la peur de mourir et quand la mort arrivera on sera rempli
d’amertume et de regrets.

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