02 Transferts Thermiques Correction Extrait2
02 Transferts Thermiques Correction Extrait2
02 Transferts Thermiques Correction Extrait2
T2 − T1
T(x) = T1 + x 0 L x
L
T T − T2
2. c- Densité de courant thermique : jth = − ux = 1 ux
x L
S
Puissance thermique transmise par la barre : P = jth .dS = (T1 − T2 )
(S) L
250.15.10−4
A.N : P = .20 = 75W
0,1
En régime permanent, la puissance traversant une section quelconque du fil est constante.
2. d- Analogies électrique – thermique :
Conduction électrique Conduction thermique
Potentiel : V1-V2 ; gradV Température : T1-T2 ; gradT
Charge électrique : Q Chaleur Q
Loi d’Ohm : j = E = −gradV Loi de Fourier : jth = −gradT
Conductivité électrique : γ Conductivité thermique : λ
dQ Q
dt (S) dt (S)
Intensité du courant électrique : I = = j.dS Flux (Puissance) thermique : P = = jth .dS
V1 − V2 L T1 − T2 L
Résistance électrique : R e = = Résistance thermique : R th = =
I S P S
T1 − T2 L 0,1
R th = = = −4
= 0, 266W −1.K
P S 250.15.10
R th est inversement proportionnel à la conductivité, d’où l’appellation résistance thermique.
3. Application : Isolation thermique dans une habitation : (S 1997)
T1 = 19°C, T2 = 4°C, A = 8,75m2.
3. a- Le polystyrène et la pierre sont assimilés à deux résistances traversées par la même puissance thermique P
(c’est l’équivalent d’une association en série).
Req = R1 + R2.
L T(x)
Cette quantité est positive et ceci conformément avec le caractère irréversible des transferts thermiques.
•
4. d- Sc,v est maximale pour T = T2 : c.à.d au voisinage du thermostat froid.
Puisque l’entropie d’une tranche demeure constante en régime permanent, l’entropie créée doit compenser
l’entropie échangée. Cette dernière est d’autant plus grande que la température est faible et ceci pour le même
flux thermique traversant une section en régime permanent.
Q(x = 0) Q
S1e = = : Entropie échangée avec la source chaude.
T1 T1
Q(x = L) Q
Se2 = − =− : Entropie échangée avec la source froide.
T2 T2
T2 T1 Se2 S1e Sc2 S1c
Rque : ΔS = Se + Sc = 0 : Se = - Sc
La transformation que subit la barre en régime permanent est isentropique, alors qu’elle n’est ni adiabatique
(échange de chaleur avec les thermostats), ni réversible (la conduction thermique est irréversible).
Exercice N°2 : Transfert thermique dans une barre – Régime transitoire :
I. Bilan énergétique :
I.1) En supposant qu'il n'y ait pas d'autre apport d'énergie que la chaleur, la différence entre le flux entrant en x
et le flux sortant en x + dx est égale à l'accroissement par unité de temps de l'énergie interne du système.
Cet apport d'énergie entraîne une élévation locale dT de la température du cylindre de masse Σdx pendant le
temps dt, la quantité de chaleur apportée au cylindre par unité de temps est égale au flux d'énergie reçue par
conduction ; si c est la chaleur massique, on obtient :
T j
dxcdT = dxc dt = jth ( x ) dt − jth ( x + dx ) dt = − th dxdt
t x
T jth
c + = 0.
t x
T
I.2) jth = − : Le flux de chaleur se fait de la température la plus élevée vers la température la plus basse.
x
D'où le signe -.
T ²T ²T
conductivité thermique, est un coefficient positif qui s'exprime en W.m-1.K-1. Il vient = =D
t c x ² x ²
avec D = en m².s-1
c
T 2T
Pour la température dans la barre on peut toujours écrire : = 0 2 = 0,
t x
T (t ) − T1 (t )
T ( x, t ) = T1 (t ) + 2 x
L
T1 (t ) − T2 (t )
jth = − gradT = ux
L
(T (t ) − T2 (t ) )
= jth .ndS = − gradT =
L
(T
1 (t ) − T2 (t ) ) =
1
Rth
est uniforme dans la barre comme en régime stationnaire.
I.5) Bilan d’énergie pour S1, dH1 = CdT1 = −dt ( est le flux reçu par la barre donc cédé par la source).
Bilan d’énergie pour S2, dH 2 = CdT2 = dt ( est le flux cédé par la barre donc reçu par la source).
dT1 dT dT1 dT2
D'où, C = − = −C 2 soit + = 0 alors T1 + T2 = T10 + T20
dt dt dt dt
T01
T1(t)
T01 + T02
2
T2(t)
T02
t
V1 ⎯
→ T1 T1 − T2 dT dT
= = −C 1 = C 2
V2 ⎯
→ T2 Rth dt dt
C ⎯
→C T1 − T2 = Rth T1 = T2 + Rth
R ⎯
→ Rth Par analogie thermique-électrique, on obtient la
I ⎯
→ loi des mailles suivantes :
V1 = V2 + RI
V1 − V2 dV dV
I= = −C 1 = C 2
R dt dt
II. Bilan entropique :
II.1) *) 1ère méthode : On utilise l'identité thermodynamique: dU = TdS
T cdx T
dU = cdx dt dS = dt
t T t
1 T jth ( x, t )
II.2) Bilan d’entropie : c dxdt = − dxdt + ( x, t ) dxdt
T ( x, t ) t x T ( x, t )
1 T jth ( x, t )
c = ( x, t ) −
T ( x, t ) t x T ( x, t )
T d j ( x)
II.3) En régime permanent, = 0 , alors ( x ) = th
t dx T ( x )
T −T dT T −T
Or, d'après la partie précédente, T ( x ) = T1 + 2 1 x alors j ( x ) = − = − 2 1 = cte
L dx L
d jth ( x ) d 1 T2 − T1
2
jth dT 1
( x ) = = jth = − =
dx T ( x ) dx T ( x ) T ² ( x ) dx L T2 − T1
2
T1 + x
L
(T2 − T1 )
2
( x) = =
( LT1 + x (T2 − T1 ) )
2 2
LT1
+ x
T2 − T1
L'entropie créée par unité de temps est :
L L
jth dT
L
dT 1 1
S = ( x )dx = −
c
dx = −jth = jth −
0 0
T ² ( x ) dx 0
T ² ( x) T ( L) T ( 0 )
(T − T )
2
T −T 1 1
S = − 2 1 − = 1 2 0 : Ceci traduit bien l'irréversibilité
c
L T2 T1 LT2T1
II.4) L'entropie échangée par la barre avec les thermostats par unité de temps est :
T2
0 R r
d 2
dr
( r jth (r) ) = 0
d 2 dT
r =0
dr dr
d 2 dT 2 dT
2. e- r =0r = A ; avec A une constante
dr dr dr
En écrivant cette relation en r = 0 on obtient : A = 0
dT
= 0 T(r) = B ; avec B une constante
dr
−
d 2
dr
( r jth (r) ) dr = −p v r 2dr
d dT
r2 = −p v r
2
dr dr
d 2 dT pv 2
r =− r
dr dr
3. b- La continuité de la puissance thermique en r = RL donne :
jth (r = R +L ) = jth (r = R −L )
dT dT
Or T(r R L ) = cste jth (r = R L− ) = − = 0 alors : jth (r = R L ) = 0 =0
dr r =R −L dr r =R L
d 2 dT pv 2 2 dT p
3. c- r =− r r = − v r 3 + C ; avec C est une constante.
dr dr dr 3
dT p C p C
= − v r + 2 T(r) = − v r 2 − + D ; avec D est une constante.
dr 3 r 6 r
La première condition aux limites qu’on peut utiliser est la continuité de la puissance thermique en r = RL
dT pv R L C p v R 3L
jth (r = R L ) = 0 =0− + 2 =0C=
dr r = R L 3 RL 3
La deuxième condition aux limites est la continuité de la température en r = R T : T(r = RT) = Ts
p v R T2 p v R 3L
− − + D = Ts
6 3R T
p v R T2 p v R 3L
D = Ts + +
6 3R T
p v R 3L
(
3. e- gradT ) r =RT
dT
=
dr r =R T
ur = 2 − RT ur
3 R T
dT
= −7,9.10−3 K.m −1 = −7,9K.km −1
dr r =R T
P Air-Verre Verre Verre-Air
P P P
Convection Conduction Convection
R2 Rv R1
θi=20°C θ2 θ1 θ0=0°C
e
θ2=13,17°C
θ1=12,60°C
θi=20°C θ4 θ3 θ2 θ1 θ0=0°C
dT T − T2
Densité de courant thermique : jth = − ux = 1 ux
dx L
S
1. b- Flux thermique transmise par la barre : = j .dS = (T1 − T2 )
(S) th L
Φ T1 T2 I V1 V2
* Rth * * Re *
V1 - V2 = ReI
Intérieur Extérieur
TI TE TE
T1
* Rcv1 Rth Rcve *
0 ev x
Sv air
Rdv TE
Intérieur Extérieur T1
TI TE *
*
RM
SB Béton
isolant isolant
R dv .R M
RE = = 0, 05W −1.K
R dv + R M
TI − TE
= = 400Watts
RE
L’énergie quotidienne (pendant 24h) transférée à travers une telle paroi est : W = 0,4.24 = 9,6kW.h
Le modèle a l’avantage d’être simple ; on peut l’améliorer en prenant des valeurs de h différentes pour les
surfaces isolant/air et verre/air et en tenant compte du rayonnement.
Exercice N°9 : Ailette de refroidissement : (PT2001)
1. Loi de Fourier donnant le vecteur densité de courant thermique :
T
jth = −gradT = − u x = jth (x)u x .
x
Flux thermique (Puissance thermique) traversant une section droite de la tige d’abscisse x :
T 2
P(x) = jth .dS = jth (x) a 2 = − a
(S) x
2. Bilan d’énergie appliqué à la tranche entre x et x+dx en régime permanent :
P(x) = P(x+dx) +Pcc = P(x+dx) + h[T(x)-Text] 2πadx Pcc
- [ P(x+dx) - P(x) ] = h[T(x)-Text] 2πadx
dP
− dx = h T ( x ) − Text 2adx
dx P(x) P(x+dx)
d 2T
a 2 dx = h T ( x ) − Text 2adx
dx 2
x x+dx
d 2T 2h 1
= T ( x ) − Text = 2 T ( x ) − Text x
dx 2
a x0
d 2T 1 1
2
− 2 T ( x ) = − 2 Text
dx x0 x0
3. Solution de l’équation différentielle :
T(x) = Text + Ae x / x 0 + Be − x / x 0
Aex/x0 ⎯⎯⎯
x →
→ : Solution divergente inacceptable physiquement donc A = 0.
T T0 2 2
4. = avec = .
x x =0 5
T T0 2
Pc = S = r ; Pr = 2rLT04
x x =0
Pc T 1 r 2
= r 2 0 . = = =
Pr 2rLT0 2LT0 L
4 3
L
P P
Dans la pratique δ << L Pc Pr c 10% : On choisit L grand pour diminuer encore le rapport c
Pr Pr
Exercice N° 11 : Régime variable : (MP2004)
1. La variation de l’énergie interne entre t et t+dt, pour la tranche comprise entre y et y+dy due aux échanges
thermiques par conduction à travers les sections d’abscisses y et y+dy s’écrit :
U T T T
dU = U(t+dt)-U(t) = dt = dmc dt = Sdyc dt = Scdy dt
t t t t
D’autre part :
jth
dU = δQ = δQe (y) – δQs (y+dy) = Pe (y) dt– Ps (y+dy)dt = [jth(y) – jth(y+dy)] S dt = − dySdt
y
T 2T
En écrivant la loi de Fourier : jth = − , on obtient dU = S 2 dy dt
y y
2T T 2 T c T
Donc, par identification: = c = : Equation de la chaleur.
y 2
t y 2 t
2
L’équation différentielle vérifiée par θ(y,t) = T(y,t) – Te s’écrit alors sous la forme : a2
− = 0.
y 2 t
Avec : a 2 = .
c
2. θ(y,t) = f(y).g(t).
En remplaçant θ(y,t) par f(y).g(t) dans l’équation différentielle précédente, on obtient
d 2f dg 1 d 2f 1 dg
a g(t) 2 − f (y)
2
=0a 2
2
− =0
dy dt f (y) dy g(t) dt
5. L’égalité entre J Q (1 ) et J Qa traduit la continuité du flux thermique au niveau du plan Π1(y = 0) :
k
− Bk exp(−k 2 t) = h(T1 − Te )
a
Or, (T1 − Te ) = k (y = 0, t) = Ak exp(−k 2 t)
Après simplification par exp(−k 2 t) , on trouve la relation reliant les deux coefficients Ak et Bk :
ha
Bk = − Ak
k
Cette étude graphique montre qu’il y’a une discrétisation des valeurs de k permettant de mettre la solution
générale sous la forme : (y, t) = k (y, t)
k
Exercice N°12 :
1. Un corps noir est un objet opaque qui absorbe tout rayonnement incident quelque soit sa longueur d’onde. Il
ne réfléchit, ne diffuse et ne transmet rien de ce rayonnement.
8k BT 2
2. a- u ,RJ =
c3
2. b- uν,RJ est en accord avec l’expérience aux faible fréquences, mais
ne l’est pas aux fréquences élevées (domaine de l’ultraviolet). Cette
contradiction est connue historiquement sous le nom catastrophe
ultraviolette.
85 k 4B 4
u= 3 3
T = aT 4
15h c
85 k 4B
Avec a = 3 3
= 7,52.10−16 J.m −3K −4
15h c
du du c c
4. u = ; u = ; = d = − 2 d
d d
du du d c 8hc 1
u = = . = u . 2 ; u (, T) =
d d d 5 hc
e k B T − 1
hc hc
5..Posons : X = =
k B T k B TX
8hc(k BT)5 X 5
u =
(hc)5 eX − 1
du du dX
uλ est maximale alors =0 . =0
d dX d
5X4 (exp X −1) − X5 exp X = 0 5exp X − 5 − X exp X = 0 (5 − X) exp X = 5 X = X m = 4,97
hc
mT =
k BXm
mT 2900m.K : C’est la loi de déplacement de Wien.
6. a- Surface terrestre à T = 300K m = 9,67m IR .
6. b- Surface du soleil à T = 5800K m = 0,5m Visible .
θ
DST
Terre
Soleil
R S2 4 RS
TT4 = 2
TS TT = TS
4DST 2DST
A. N : TT ≈ 280K = 7°C
TT est inférieur à la température moyenne de la terre estimée à 20°C : Le modèle est insuffisant car il ne tient
pas compte de l’effet de l’atmosphère : Effet de serre.
2. AT = 0,35
AT P0 : Puissance réfléchie par la terre (1-AT)P0 : Puissance absorbée par la terre
A l’équilibre : Pabsorbée = P rayonnée
R T2 R S2 R S2 4
4R T2 TT4 = (1 − A T ) 2
TS4 TT4 = (1 − A T ) 2
TS
DST 4DST
RS
3. TT = (1 − A T )1/4 TS A. N : TT ≈ 252K = -21°C !!!!
2DST
• Influence de l’atmosphère terrestre :
Pa
α(1-AT)P0
Ta
Pa
(1-α)(1-AT)P0
PT
T’T
4. La différence d’absorption de l’atmosphère pour les rayonnements solaires et terrestre est dû au fait que le
soleil et la terre émettent dans des domaines spectraux différents.
10μm pour la terre (IR)
0,5μm pour le soleil (visible).
5. P1 = (1 − )(1 − AT )P0 : Puissance solaire absorbée par la terre.
P2 = 4R T2 Ta4 : Puissance rayonnée par l’atmosphère vers la terre.
Bilan pour l’atmosphère : (1 − AT )P0 + 4R T2 T 'T4 = 2.4R T2 Ta4
Puissance reçue Puissance rayonnée par la terre Puissance rayonnée
par l’atmosphère ( reçue par l’atmosphère ) par l’atmosphère
de la part du soleil
R T2 R S2
Avec P0 = 2
TS4
DST
R S2 4
(1 − A T ) 2 TS + 4T 'T4 = 8Ta4 (I)
DST
Bilan pour la terre : (1 − )(1 − AT )P0 + 4R T2 Ta4 = 4R T2 T'T4
R S2 4
(1 − )(1 − A T ) 2
TS + 4Ta4 = 4T 'T4 (II)
DST
R S2 4
D’après 2°) T = (1 − A T ) 2 TS
4
T (III)
4DST
(I) 4TT4 + 4T 'T4 = 8Ta4
(II) 4(1 − )TT4 + 4Ta4 = 4T'T4
T'T4 = (2 − )TT4
6. Application numérique : α = 0,35
T'T = (2 − )1/4 TT = 286, 47K = 13C
7. 4TT4 + 4(2 − )TT4 = 8Ta4 Ta = TT = 252K = −21C
jth
= [jth(x) – jth(x+dx)] S dt = − dx Sdt
x
T j
Par identification : c = − th
t x
T T 2T
Or jth = − c = 2
x t x
On obtient ainsi l’équation de la chaleur à une dimension, dite aussi équation de la diffusion thermique :
T 2 T
=
t c x 2
T
3. En régime stationnaire la température est indépendante du temps donc =0
t
2T
= 0 T(x) = ax + b
x 2
T
T1' − T1
T(x = 0) = T1 a = T1
e Profil de la
T(x = e) = T1
'
b = T température
1
T1' − T1 T’1
T(x) = T1 + x
e
0 e x
T1 − T1' 1 e
Soit R th = =
Pth S
1
7. L’unité de surface du bouclier reçoit une fraction : de la puissance rayonnée par le soleil.
4d 2
1 R S2
Puissance solaire reçue par unité de surface du bouclier : 0 = PS . = .TS4
4d 2
d 2
8. Puissance surfacique rayonnée par le bouclier à travers sa surface orientée vers le soleil : P1 = T14
Puissance surfacique rayonnée par le bouclier à travers sa deuxième surface : P1' = T1'4
R S2 R S2 4
0 = P1 + P1' .TS
4
= T1
4
+ T1
'4
T1
4
+ T1
'4
= TS (I)
d2 d2
dT T1 − T1'
T1'4 = − T1
'4
= (II)
dx x =0 e
4 R S2 4
T1 = 2 TS − T1
'4
d
10. (I) et (II)
2 1/ 4
T '4 = R S T 4 − T '4 − T '
1 1
e d 2
S 1
11. Pour de très faibles épaisseurs (e ≤ 1mm), les deux faces de la couche isolante sont pratiquement à la même
température (T ≈ 330K). La différence de température entre les deux faces augmente au fur et à mesure que
R 2
TS4 S + T24 = 2T14
2
4 RS 1 RS
TS + T2 = 4T2 T2 = 1/ 4
4 4
13. d TS
4 d 3 d
1
T = 2T2
4
A.N : T2 = 298,6K ; Température très grande par rapport à la température de fonctionnement du télescope.
14. Bilan thermique de la première couche :
2
R
0S + ST = 2ST 2T − T = T S = 0
4 4 4 4 4
2 1 1 2 S
d
Bilan thermique pour la nème couche (n = 2 ; 3 ou 4) : 2STn4 = STn4−1 + STn4+1 −Tn4−1 + 2Tn4 − Tn4+1 = 0
4 0
2T1 − T2 =
4
−T1 + 2T2 − T34 = 0
4 4
15. −T24 + 2T34 − T44 = 0 AX = B
4
−T3 + 2T4 − T5 = 0
4 4
−T 4 + 2T 4 = 0
4 5
2 −1 0 0 0 T14 0 /
4
−1 2 −1 0 0 T2 0
Où A = 0 −1 2 −1 0 ; X = T34 et B = 0
0 0 −1 2 −1 T 4
0
0 0 0 −1 2 4
T54 0
T14 5 4 3 2 1 0 /
4 5 0
1/ 4
5
1/ 4
0 4 5 0 T1 =
RS
T2 4 8 6 4 2 T1 = = TS
4 1 6 6 d
6 9 6 30 6
T3 = 3
6 T 4 = 1 0 1 0
1/ 4
1/ 4
T 4
4 6 8 40 1 RS
4
2 5 6 T5 = = TS
T54 1 6 6 d
2 3 4 50
T = 375, 47K
A.N : 1
T5 = 251, 09K
2 1 1 2 S
d
Bilan thermique pour la nème couche (n = 2 ; 3 ou 4) : 2STn4 = STn4−1 + STn4+1 −Tn4−1 + 2Tn4 − Tn4+1 = 0
2T14 − T24 = 0 /
−T1 + 2T2 − T3 = 0
4 4 4
D’où : −T24 + 2T34 − T44 = 0 A'X = B'
−T3 + 2T4 − T5 = 0
4 4 4
−T 4 + 2T 4 = 0
4 5
2 − 0 0 0 0 /
− 2 − 0 0 0
Où A ' = 0 − 2 − 0 et B' = 0
0 0 − 2 − 0
0 0 0 − 2 0
16 + 4 − 12 2 0
1/4
16 + 4 − 12 2
1/4
RS
T1 = = TS
32 + 6 − 32 32 + 6 − 32
T = 323,5K
4 2 4 2
d
18. A.N : 1
T5 = 49,5K
1/4 1/4
4 0 4 RS
T5 = = 2
TS
32 + 6 − 32 32 + 6 − 32
4 2 4
d
Le bouclier permet de protéger le télescope des rayonnements solaires et maintenir une température assez
basse.
(P1,T1)
Φ1
Φ’
Ecran (T)
Φ’
(P2,T2) Φ2
1. a- La loi de Stefan donne le flux surfacique φ émis par un corps noir porté à la température T : φ = σT4,
où σ est la constante de Stefan.
Si S désigne la surface de ce corps noir, le flux (ou puissance) émis(e) par ce corps s’écrit : Φ = SσT4.
1. b- la puissance Pa reçue par l’écran est la somme des deux puissances émises par les deux plaques P1 et
P2 : Pa = Φ1 + Φ2.
Se comportant comme des corps noirs de températures T 1 et T2, les deux plaques, de mêmes surfaces S,
émettent des flux obéissant à la loi de Stefan : Pa = ST14 + ST24
1. c- L’écran assimilé à un corps noir, absorbe toute la puissance reçue P a et rayonne la puissance Pr.
Suite à ces échanges (absorption et émission) la température T de l’écran évolue au cours du temps. A
l’équilibre (T = Te), on obtient l’égalité entre les puissances Pa et Pr : 2STe4 = ST14 + ST24
1/4
T14 + T24
La température d’équilibre Te de l’écran d’aluminium est : Te = = 278,1K
2
1. d- La loi de déplacement de Wien donne la longueur d’onde λm correspondant au maximum de
puissance émise : λm.T = 2988μm.K.
Pour Te = 278,1K, on trouve λm = 10,4μm.
A l’équilibre, l’écran émet un rayonnement essentiellement dans le domaine infrarouge.
2. a- L’énergie nette δQ1 reçue par la face (1) de l’écran en regard avec P1 pendant la durée dt s’écrit :
Q1 = Q1absorbée − Q1rayonnée = ST14 − ST 4 dt = S T14 − T 4 dt .
2. c- En faisant le même raisonnement pour la face (2) de l’écran, On trouve : δQ2 ≈ γ2(T2 – T)dt
T1 + T2
La solution générale de cette équation est : T(t) = + Ae − t / .
2
Compte tenue des conditions initiales, T(t = 0) = T 0, la température de l’écran évolue suivant :
T1 + T2 T + T2 −t/
T(t) = + T0 − 1 e
2 2
T1 + T2
2. f- Au bout de t0 = 1h > > τ, la température de l’écran est : Tf =
2
T1 + T2
En faisant le calcul, on trouve : Tf = T(t → ) = = 278K .
2
Sans faire d’approximations (T, T1 et T2 voisines), on a trouvé que la température d’équilibre est
1/4
T 4 + T24
Te = 1 = 278,1K
2
Les approximations faites sont valables puisque les deux valeurs de la température d’équilibre sont très
voisines, l’erreur est donc faible.
3. En absence de l’écran, la puissance Φ(0) qui traverse une surface (Σ0) s’écrit : (0) = S T14 − T24 .
En plaçant la feuille d’aluminium, la puissance Φ(1) qui traverse, en régime permanent (Σ1) ou (Σ2) est
(1) = S T14 − Te4 = S Te4 − T24
En faisant la somme de ces deux dernies termes on obtient : 2(1) = S T14 − T24
1 (0)
(1) = S T14 − T24 = .
2 2
L’ajout de la feuille d’aluminium réduit, de moitié, les transferts thermiques entre les plaques P 1 et P2 :
d’où l’appellation « écran thermique ».
On peut démontrer de la même façon que dans le cas où l’on puisse placer entre les parois P1 et P2 n
plaques d’aluminium (n écrans thermiques) parallèles, la puissance thermique qui traverse le système de
(0)
P1 vers P2 est : (n) = .
n +1
Application : Le papier d’aluminium utilisé pour emballer un aliment chaud (morceau de pizza par
exemple) joue le rôle d’un écran thermique pour maintenir sa température.