Diapo Materiaux de Genie Civil Mukoko

ECOLE SUPERIEURE DES INGENIEURS
INDUSTRIELS
COURS DE MATERIAUX DE GENIE

CIVIL
(TH:45 Heures TP: 45 Heures TPE:60 Heures)
Responsable académique: Prof. Dr. Ir. Gustave MUKOKO
Docteur en Génie Civil et Environnemental.
Collaborateurs: CT Serge MBIYE
Ass. Cynthia KYALIKA
2015 - 2016
Cours tomographie électrique

avril 2003
Matériaux de Génie Civil

OBJECTIFS DU COURS:
Aborder les principaux matériaux de construction et spécialement les
bétons hydrauliques et les aciers, à travers l'étude de leurs propriétés physico-
chimiques et mécaniques tout en sensibilisant les futurs ingénieurs aux
aspects technologique, économique et réglementaire.
A l'issue de ce cours, les étudiants-ingénieurs doivent être capables de :

 Décrire le comportement mécanique des matériaux étudiés;
 Choisir dans des cas simples un matériau et une mise en œuvre adaptés à
un ouvrage de génie civil;
 Évaluer les risques pathologiques et proposer des solutions dans des cas
simples;
 Considérer des applications innovatrices qui bénéficient des retombés de la
Cours de matériaux de construction , Pr. Gustave MUKOKO
recherche appliquée dans le domaine. 2
1
PROGRAMME DU COURS :
Partie 1 : GRANULATS – SOLS & LIANTS
Origines, caractérisations, liants hydrauliques, liants hydrocarbonés,
Partie 2 : BETONS HYDRAULIQUES

Constituants, formulation, béton frais, béton durci, durabilité, bétons
spéciaux
Partie 3 : ACIERS
Fabrication, propriétés mécaniques, corrosion, soudage
Partie 4 : MATERIAUX DIVERS

Les bois, les céramiques, les polymères, les métaux non ferreux
3

SUPPORTS DU COURS :
 Polycopiés;
 Projection de diaporama;
 Travaux pratiques et démonstrations aux laboratoires;
 Visites techniques: cimenteries, usine de préfabrication, chantiers
de bétonnage ou autres selon disponibilité.
MODALITES D’ EVALUATION :
 Contrôles surveillés 40%
 Compte-rendus des TP 25%
 Travaux à rendre 20%
 Participation au cours 15%
 Compte-rendus des visites 10%
4
2
Bibliographie et Webographie:

5

Bibliographie et Webographie:

6
3
I. OBJECTIF DU COURS:
Caractérisation des matériaux de génie civil
I. OBJECTIF DU COURS:
Caractérisation des matériaux de génie civil
PROBLÉMATIQUE
Pour la réalisation des travaux de
génie civil et bâtiments, les
maîtres d'œuvre se doivent de
vérifier :
 Caractéristiques requises des
matériaux pour la pérennité des
ouvrages;
 La conformité des constituants
aux spécifications;
 La formulation des matériaux
traités aux liants hydrauliques ou
hydrocarbonés
4
Plan de la première partie:
GRANULATS – SOLS - LIANTS
 Technologie du granulat
Origine géologique;
Elaboration des granulats;
Caractéristiques de fabrication;
Caractéristiques mécaniques.
 Caractérisation physique des granulats.
 Masse volumique;
 Analyse granulométrique;
 Propreté des granulats

LES SOLS
Présentation générale;
Paramètres de nature du sol
Paramètres d’état: teneur en eau du sol –
compactage - portance.
Paramètres mécaniques du sol –
compressibilité - cisaillement.
5
LES LIANTS
 1. Les liants hydrauliques
 1.1. Les ciments
 1.2. Les chaux
 2. Caractéristiques des liants hydrauliques
 3. Essai mécanique des ciments
 4. Les liants hydrocarbonés.
Plan de la deuxième partie:

BETONS HYDRAULIQUES
LES BETONS HYDRAULIQUES

 1. Formulation des bétons
 2. Consistance des bétons frais
 3. Adjuvants du béton
 4. Confection des éprouvettes de béton
 5. Essais mécaniques des bétons
 6. Synthèse: Formulation d’un béton hydraulique
6
I. GENERALITES:
Sur les matériaux de construction
Matériaux utilisés en constructions industrielles
Selon la structure, on distingue:
 Matériaux homogènes : l’homogénéité étant vue sur le
plan physique, on a les bois, les métaux (les aciers )…
 Matériaux composites : principalement les matériaux
pierreux.
L’utilisation des matériaux homogènes différents donne lieu à
des matériaux mixtes. On trouve la dedans le béton armé,…
D’autres matériaux de construction sont l’eau, les matériaux
synthétiques…
Propriétés des matériaux de construction

exploités en construction industrielle
Aciers Bois Synthétiques Matériaux pierreux
- Grande - Isolation thermique ; - Souplesse - bonne résistance
résistance à la - Légèreté ; d’usage ; à la compression ;
compression, à - Coûte moins cher à - Poids légers ; - bonne
la traction et à l’acquisition ; - Grande adhérence ;
la torsion ; - Compressibilité ; isolation - faible coût à
- Assemblage - Facilité de électrique ; l’acquisition ; et,
facile ; et, façonnage ; - Compressibilité - grande
- Prix bas de - Bonne résistance à - Etanchéité ; et, disponibilité.
part la corrosion ; - Non
l’assemblage - Bonne isolation biodégradable
facile. acoustique ; et, .
- Grande disponibilité
7
En résumé :
Le bois est exploité en construction pour sa légèreté et son
isolation thermique, son grand désavantage est le gonflement
et sa faible résistance au cisaillement ;
Le plastique (synthétique) est exploité souvent pour sa
résistance à la biodégradation et sa très faible conductibilité
électrique et son grand désavantage c’est son inflammabilité ;
Les matériaux pierreux sont exploités pour leur meilleure
résistance à la compression et sa grande disponibilité dans la
nature, son grand inconvénient est la faible résistance à la
traction ;

L’acier est souvent utilisé pour sa meilleure résistance à la

traction et à la torsion, son inconvénient majeur c’est sa faible
résistance à la corrosion.
Recourt aux matériaux composites (tel que le béton armé):
Pour combattre les inconvénients de l’un des matériaux en

réunissant les avantages.
Le béton armé est un matériau composite qui rassemble les

meilleures propriétés des matériaux qui lescompose.
8
Origine géologique des matériaux de
génie civil: sol et granulat
1. LE CYCLE DES ROCHES
Origine géologique des matériaux de

génie civil: sol et granulat
9
GENERALITES
Présentation générale
GENERALITES
10
GENERALITES
GENERALITES
Sol en tant que matériau de construction
11
LES GRANULATS
 Technologie du granulat
Origine géologique;
Elaboration des granulats
 Caractérisation physique des granulats
 Caractérisation mécanique des granulats.
ORIGINE DES
GRANULATS
 de carrières (filière
« roches massives »)
 concassage roches
 de ballastières (filière
« alluvionnaires »)
 dragage ou suçage
du lit de cours d'eau
12
ELABORATION DES
GRANULATS
 Précriblage: éliminer
du circuit les éléments
< à une dimension
donnée
Débitage primaire:
donner au tout-
venant une première
fragmentation à un
calibre maximum
compris entre 150 et
200 mm,
ELABORATION DES GRANULATS

Débitage primaire: Matériels utilisés: des concasseurs à
mâchoires, à percussion ou giratoire.
Concasseur à mâchoires
13
Débitage primaire: Matériels utilisés: des concasseurs à
mâchoires, à percussion ou giratoire.
Concasseur à percussion Concasseur giratoire

Post-criblage (ou criblage primaire): séparer les matériaux
indésirables. Il est effectué par un crible à plusieurs étages.
 Criblage secondaire :
séparer les différentes
« coupures » de granulats
ou classe granulaire (ex :
0/4 – 4/6 – 6/10 – 10/14
etc…). L’opération de
criblage peut s’accom-
pagner du lavage des
matériaux lorsque les
cribles sont équipés de
rampes d’arrosage.
14
LES GRANULATS
1. DEFINITIONS
 GRANULAT: Ensemble de grains de dimensions comprises

entre 0 et 125 mm.
 GRANULARITE : Distribution dimensionnelle des grains d'un
granulat.
 GRANULOMETRIE ou ANALYSE GRANULOMETRIQUE:
Détermination de la granularité.
 COURBE GRANULOMETRIQUE: Elle traduit la distribution en

masse des grains par classe granulaire.
 FUSEAU GRANULOMETRIQUE : Zone délimitée par deux

courbes granulométriques enveloppes, non sécantes.
LES GRANULATS
1. DEFINITIONS
EXEMPLE D’UN FUSEAU GRANULOMETRIQUE :
15
LES GRANULATS
2. D IMENSIONS UTILISEES POUR LA CLASSIFICATIONS DES
GRANULATS
 CLASSE GRANULAIRE : intervalle d / D dans lequel d et D

représentent respectivement la plus petite et
la plus grande des dimensions du produit..
 Les dimensions d / D sont choisies dans la série suivante
(norme P 18-560) : 0 - 0,063 - 0,08 - 0,1 - 0,125 - 0,16 - 0,2 - 0,25 -
0,315 - 0,4 - 0,5 - 0,63 - 0,8 - 1 - 1,25 - 1,60 - 2 - 2,5 - 3,15 - 4 - 5 -
6,3 - 8 - 10 - 12,5 - 14 - 16 - 20 - 25 - 31,5 - 40 - 50 - 63 - 80 - 100 -
125 mm.
LES GRANULATS
3. CLASSIFICATIONS DES GRANULATS
3.1. Classification selon l'origine :
 NATURELS, lorsqu'ils sont issus de roches meubles ou

massives et qu'ils ne subissent aucun
traitement autre que mécanique.
 ARTIFICIELS, lorsqu'ils proviennent de la transformation à la

fois thermique et mécanique de roches ou de
minerais..
 RECYCLES, lorsqu’ils proviennent de la démolition

d'ouvrages ou lorsqu’ils sont réutilisés.
16
LES GRANULATS
3.2. Classification selon la masse volumique réelle MVR:

Les granulats sont dits ::
 LEGERS lorsque MVR < 2 t / m3
 COURANTS lorsque MVR  2 t / m3
LES GRANULATS
3.3. Classification selon la granularité : la norme XP P 18-540

La norme XP P 18-540 classe les matériaux suivant 5 catégories:
- Fillers 0/D D  2 mm (avec au moins 70% de passant à
0,063 mm)
- Sablons 0/D D 1 mm (avec moins de 70% de passant à
0,063 mm)
- Sables 0/D 1 mm  D  6,3 mm (Ex. : Sable 0/3)
- Gravillons d/D d > 1mm ; D < 125 mm (Ex. : Gravillon 6/10 )
- Graves 0/D D > 6,3 mm (Ex. : Grave 0/40 )
- Ballast d/D d  25 mm ; D  50 mm
17
PREMIERE PARTIE – LES GRANULATS
Caractéristiques de fabrication
A. Granularité
Analyse granulométrique.
L’étude des dimensions des particules d’un matériau
l’analyse granulométrique (grain size analysis)

qui consiste à déterminer la répartition pondérale des
particules du matériau suivant leur dimension
CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET MECANIQUES

DES GRANULATS
1. CARACTÉRISTIQUES DE FABRICATION
Elles résultent en général des conditions de fabrication :
 Granularité
 Aplatissement
 Angularité
 Propreté des sables
 Propreté superficielle des gravillons
 L’indice et le rapport de concassage, etc
18
DES GRANULATS
 La Granularité
On étudie la granularité en tamisant le matériau sur une
série normalisée de tamis à mailles carrées: c'est l'analyse
granulométrique (NF P 18-560).
PREMIERE PARTIE – LES GRANULATS

Caractéristiques de fabrication
A. Granularité
Les résultats de l’analyse granulométrique 
les caractéristiques suivantes:
 Dmax;
 % de tamisats: 0,063mm; 0,075mm ou 0,080 mm.
Teneur en fines du granulat: définie par le passant à
0,08 mm (ou parfois 0,063 mm si l’acquéreur le demande);
Module de finesse des sables: Mf = 1/100è de la
somme des refus, exprimés en %, sur les tamis 0,16 -
0,315, - 0,63 - 1,25 – 2,5 et 5 mm
Mf caractérise richesse en éléments fins d'un sable à béton
19
DES GRANULATS
 Propreté des granulats

fines plastiques liées à la
pollution des gisements
Absence d'éléments fins indésirables
fines dues au concassage
des roches
- d'éléments fins  80 m
- d'argiles,
Détecter la présence:
- de matières organiques (surtout
dans le cas d'utilisation pour bétons
hydrauliques)
CARACTERISTIQUES DE FABRICATION
Comment détecter la présence de ces éléments

l'essai de Propreté Superficielle (P) (NF P 18-
 Pour les gravillons: 591) P = % d'éléments fins passant au tamis
de 0,5mm après lavage. Plus la valeur de P est
petite (0  P  3), plus les gravillons sont propres
 Pour les sables: L'essai d'Equivalent de Sable à 10% de fines

(Ps) (NF P 18-597). Ps= % de fines de la
fraction 0/2 du sable, après décantation dans
une solution défloculante. L’essai est réalisé
sur un échantillon amené dans un état
standard de 10% de fines. Plus la valeur de Ps
est grande (40  Ps  100), plus le sable est
propre
20
Comment détecter la présence de ces éléments
 Pour les gravillons et les sables:

L'essai au Bleu de Méthylène
Tache bleu foncé (VB)). (NF P 18-592). But
d’apprécier la nocivité de des
Auréole bleu clair
fines. mesurer la capacité
Zone humide d'adsorption ionique des
éléments fins: la "valeur au bleu"
Fraction 0/2 du sable ou de la est la quantité de colorant
grave. VB représente la masse de révélée par la présence d'une
auréole autour de la tâche, sur
bleu en grammes pour 1 kg de
un papier spécial, de la solution
sable 0/2 sec. Plus la valeur au "sol-eau-bleu".
bleu est petite, plus le sable est
propre
 Forme des granulats
La forme est définie par:
- la longueur L,
- la grosseur G: plus petite dimension d'une maille carrée à
travers laquelle passe le gravillon,
- l'épaisseur des grains: plus petite dimension comprise entre 2
plans parallèles.
L'essai : tamiser le matériau sur des tamis à maille carrée (G) puis
cribler le refus au travers de la grille à fente correspondante (E);
le rapport entre tamis et grille à fentes est G/E  1,58.
Le coefficient d'aplatissement A est le
rapport entre la ∑ des refus cumulés A
refuscumulés sur tamis
aux tamis sur la somme des passants  passantauxgrilles
aux grilles correspondantes:
Plus le coefficient A est faible (5  A  30), meilleure est la forme
des granulats
21
CARACTERISTIQUES COMPLEMENTAIRES
 ANGULARITÉ
Sur granulats d'origine alluvionnaire
 Présence d'arêtes vives obtenues après concassage:
toutes les
faces sont
concassées
face lisse
 L'indice de concassage Ic : Proportion en poids d'éléments

supérieurs au D du granulat
élaboré, contenu dans le matériau
d'origine soumis au concassage.
 EXEMPLE D ’INDICE DE CONCASSAGE
un granulat élaboré : 0/20 a un Ic = 75,
 si 75% du matériau d'origine avait une dimension  20mm
>D >D
>D
Concassage D
D
D D
>D D
>D >D D
D
D
>D
>D >D D
D
D
Grave alluvionnaire Granulat

d’origine concassé 0/D
75% Granulat
d’éléments 0/D
Exemple D de masse
masse m M
Grave 0/120 Granulat concassé 0/20
contenant 75% de 20/120  Ic = 75
22
 RAPPORT DE CONCASSAGE: Rc
 Rapport entre la plus petite dimension (d) du matériau soumis au
premier concassage et le D du granulat obtenu.
 Ex.: Rc = 4 pour un granulat concassé 0/10 obtenu à partir d'une
grave brute 40/D
d1/D1
d1
Rc  
D2
d2/D2
d1/D1
d1
Rc  
D2
d2/D2
23
Exemple :
On concasse un 20/200 pour produire un :
2/5  Rc = 20/5 = 4
5/10  Rc = 20/10 = 2
10/20  Rc = 20/20 = 1
CARACTERISTIQUES MECANIQUES
 RESISTANCES MECANIQUES
Résistance aux chocs : 2 TYPES D’ESSAIS
 L'essai Los Angeles (LA) (NF P 18-573 ou NF EN 1097-2),

 L'essai de Fragmentation Dynamique (FR) (NF P 18-574)
1° LA: caractérise la résistance à la
fragmentation suite aux chocs
 échantillon soumis aux chocs de
boulets dans un tambour en rotation
 mesurer le résidu pulvérulent
Le coefficient LA caractérise les
roches particulièrement dures; il
varie de 10-15 pour les granulats
routiers les plus résistants aux chocs
à 40-45 pour les moins résistants.
24
Résistance aux chocs : 2 TYPES D’ESSAIS
 L'essai Los Angeles (LA) (NF P 18-573 ou NF EN 1097-2),

 L'essai de Fragmentation Dynamique (FR) (NF P 18-574)
 Formulation
 Si M est la masse de matériau soumise
à l’essai et m la masse des éléments
inférieurs à 1,6 mm produits au cours
de l’essai, la résistance à la
fragmention aux chocs s’exprime par
le coefficient Los-Angeles LA :
 LA=(m/M)*100
Résistance à l'usure
 Pour les gravillons:
 Essai Micro-Deval (NF P 18-572, ou NF EN 1097-1)
Mesure sur les cailloux et les
gravillons.
Les granulats riches en minéraux
argileux sont sensible à cet essai.
Dans cet essai, les granulats
s’usent par frottement réciproque
 Le coefficient MDE : 5-10 pour

les granulats routiers les plus
résistants aux frottements à 35-
40 pour les moins résistants.
25
Résistance à l'usure
 Pour les sables:
Essai de Friabilité des Sables
(NF P 18-576): équipement
Micro-Deval
 Le coefficient MDE : 5-10 pour

les granulats routiers les plus
résistants aux frottements à 35-
40 pour les moins résistants.
MASSE VOLUMIQUE
 MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES GRANULATS
MÉTHODE DE L'ÉPROUVETTE GRADUÉE
=
−
Inconvenient de
la méthode
26
MASSE VOLUMIQUE
MÉTHODE DU BALLON
plaque de verre
conserve en verre
eau aux bords rodés
masse M1 masse M2 masse M3
=
+ −
MASSE VOLUMIQUE
MÉTHODE DU BALLON
Précautions
filet d'eau  La conserve doit être
remplie sans bulle d'air
doigt  éviter que les fines

soient emmenées par
l'eau qui déborde
27
MASSE VOLUMIQUE
MÉTHODE DU PYCNOMETRE A SABLE
masse M2
masse M1
masse M3
=
+ −
MASSE VOLUMIQUE
MÉTHODE DU PYCNOMETRE A SABLE
28
MASSE VOLUMIQUE
MÉTHODE DE LA PESEE HYDOSTATIQUE
MASSE VOLUMIQUE
 MASSE VOLUMIQUE ABSOLUE DES CORPS REAGISSANT AVEC
L’EAU
MÉTHODE DU VOLUMENOMETRE (OU DENSIMETRE) DE LE CHÂTELIER
29
MASSE VOLUMIQUE
L’EAU
MÉTHODE DU VOLUMENOMETRE (OU DENSIMETRE) DE LE CHÂTELIER
Mettre du white-spirit jusqu'à un volume voisin du zéro: soit V1 (négatif

en dessous de 0).
Peser l'ensemble: soit M1.
Introduire une masse M de l'échantillon (environ 60 g pour un ciment).
Chasser les bulles d'air et noter le nouveau volume V2.
Peser l'ensemble soit M2.
M 2  M1
MVabs
V 2 V 1
MASSE VOLUMIQUE
L’EAU
MÉTHODE DU PYCNOMETRE
30
MASSE VOLUMIQUE
L’EAU
MASSE VOLUMIQUE
L’EAU
31
FOISONNEMENT DU SABLE
DOSAGE DES MORTIERS ET DES BÉTONS: TENEUR EN EAU ET MV

Détermination de la teneur en eau d’un sol
La teneur en eau est déterminée par la méthode d’étuvage selon
les normes NF P94-050 et NBN 589-203
 Prélever un échantillon de sol représentatif;
 Placer le prélèvement dans un bécher de poids T (Tare)
 Peser immédiatement soit W (poids humide + tare);
 Mettre à l’étuve jusqu’à dessiccation complète et poids stable (à
plus ou mois 105°C pendant 24 heures;
 Peser l’échantillon après refroidissement au dessiccateur soit Wd
(poids sec + tare);
 En déduire la teneur en eau w de l’échantillon par calcul:
( − )−( − )
=
( − )
32
33
Relations entre caractéristiques physiques
DOSAGE DES MORTIERS ET DES BÉTONS
MV app d’un sable

varie en fonction
de sa teneur en
eau w
Ce phénomène
fausse les dosages
volumétriques
des mortiers et
bétons.
34
Exemple d’illustration
 On doit réaliser un enduit traditionnel avec un

mortier dosé à 500 kg de ciment par m3 de sable.
 On dispose d’un sable qui, à l’état sec, a une masse
volumique apparente de 1550 kg/m3.
 A l’état humide avec une teneur en eau de 5%, la
masse volumique apparente est de 1100 kg/m3.
 Quelle est l’erreur commise si l’on effectue un
dosage en volume du sable, sans tenir compte du
foisonnement ?
 = = =1047
,
 Masse de sable sec contenue dans 1000 litres de
sable humide : 1047 kg, (et 53 kg d’eau)
Volume apparent correspondant de sable sec: 0,675 m3
= ⇒ = = = 0,675 m3
D’où le dosage réel du mortier: = 740

,
kg/m3.
35
Conséquences :
Le mortier est surdosé :

- Incidence économique
- Retrait et faïençage de l’enduit
Le dosage sera irrégulier en fonction de
l’humidité du sable : variation de la teinte
du parement
- Retrait et faïençage de l’enduit
Solution en cas de dosage volumétrique:

• Corriger la quantité de sable en fonction de
la teneur en eau
• Ou diminuer la quantité de ciment.
Solution en cas de dosage pondéral:

• Prendre en compte la masse d’eau contenue
dans le sable
36
Coefficient de foisonnement du sable f
Pour déterminer f:
• Etudier l’association sable + eau en fonction

de la teneur en eau;
• en déduire la courbe de variation de la masse
volumique apparente en fonction de la teneur
en eau.
• Détermination de la teneur en eau par étuvage
−
= 100 [% ]

Mode opératoire:
•  Peser 2000 g de sable sec et déterminer sa
masse volumique apparente : MVapp1 ;
•  Ajouter 1% d’eau, soit
20 g, bien mélanger et
déterminer la nouvelle
masse volumique appa-
rente MVapp2
•  Ajouter à nouveau
1% d’eau et poursuivre
de même:
MVapp3 , MVapp4 , …jusqu’à w  20%.
•  Reporter les résultats sur un graphique.
37

Moyen pratique de correction:
•  Etablir une relation entre le coefficient de
foisonnement f  Vh  Vs  100 et la teneur en eau

Vs
w;
•  Exprimer la valeur d’un coefficient de

correction (k) du volume de sable en fonction
de la teneur en eau, tel que Vh = k . Vs
•  Pour le sable étudié, tracer la courbe

donnant la valeur de k en fonction de w.
38
Analyse granulométrique d’un granulat par tamisage
Matériel spécifique

Matériel spécifique
Module d’un Tamis
Tamis normalisés définis par leur ouverture de maille
en mm et éventuellement leur module.
Le module AFNOR d’un tamis est = 1+10 log(d) (avec
d exprimé en ).
Modu 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34
le
Tamis 0,08 0,10 0,12 0,16 0,20 0,25 0,31 0,40 0,50 0,63 0,80 1,00 1,25 1,60 2,00
0 5 0 0 0 5
35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50
2,50 3,15 4,00 5,00 6,3 8 10 12,5 16 20 25 31,5 40 50 63 80
39

Mode opératoire (NF P 18-560) Déroulement de l’essai:
40
Mode opératoire (NF P 18-560)  RESULTATS
 Déterminer la
teneur en eau à partir
de l’échantillon (1);
 Calculer la masse
sèche de l’échantillon
(2) soit M2 s.

Mode opératoire (NF P 18-560)  RESULTATS
 Déterminer la teneur en eau à partir de l’échantillon (1);
 Calculer la masse sèche de l’échantillon (2) soit M2 s.
masse de l’échantillon (1) humide M1h =
masse de l’échantillon (1) sec M1s =
teneur en eau : w = (M1h - M1s) / M1s w=
masse de l’échantillon (2) humide M2h =
masse de l’échantillon (2) sec: M2s = M2h / (1+w) M2s =
masse de l’échantillon (2) sec après lavage Ms =
41
 RESULTATS
 Compléter le tableau de résultats
Pourcentage de
Pourcentage de
Ouverture des Masse des refus passants cumulés
refus cumulé
tamis cumulés (Ri) 100- (Ri/M2s)
(Ri/M2s) x 100
x100
% par rapport à la
masse totale de
l’échantillon sec
Passant au
dernier tamis

 Interprétation Courbe 1:
..Sable
courant
Courbe 2:
..Sable
riche en
éléments
fins
Courbe 3: .
Sable
pauvre en
éléments
fins
Courbe 4:
..Granulat
discontinu
42
Paramètres de granularité.
Paramètres de granularité.
43
INTERPRETATION DES RESULTATS
MODULE DE FINESSE D'UN GRANULAT: La règle d'Abrams
  Granularité:
 La norme XP P 18-540 fait la distinction entre les
granulats pour béton hydraulique et les granulats pour
chaussées (couche de fondation, de base, de liaison,
de roulement).
  Classification granulaire des sables (XP P 18-540) :
 Un granulat est appelé sable 0/D, à condition que 1 <
D  6,3 mm et le passant au tamis D compris entre 85
et 99%.

MODULE DE FINESSE D'UN GRANULAT: La règle d'Abrams
richesse en éléments fins d’un sable
100 %
0% Ouverture des
0,16 0,63 2,5
tamis d mm
0,315 1,25 5
1
=
100
44
Mf =
1 La règle d'Abrams
100
Permet de déterminer les proportions de 2
granulats de connu à mélanger pour obtenir
un granulat de module de finesse recherché
• soit un sable grossier S1 de module de finesse
trop élevé.
• soit un sable fin S2 de module de finesse <
Mélanger S1 et S2 dans des proportions telles que le
module de finesse du nouveau sable obtenu soit Mf, tel
que Mf1 > Mf > Mf2.

La règle d'Abrams
Proportion de sable S1:

mf  mf 2
S1 
mf 1  mf 2
Proportion de sable S2:
mf 1  mf
S2 
mf 1  mf 2
45
Fuseaux pour la granularité des sables à béton

Influence du foisonnement sur le module de finesse
46
NOTION DE FUSEAUX GRANULOMÉTRIQUES
Lors de contrôles répétés sur un même granulat, on constate une
dispersion inévitable des valeurs du passant à chaque tamis.

FUSEAU ENVELOPPE
L'étude comparative de différentes courbes granulométriques du

même granulat montre que les fournitures ne sont pas toujours
identiques.
Ces écarts inévitables dans tout processus de production
industrielle reportés sur un graphique définissent le fuseau
enveloppe du granulat considéré.
Le fuseau enveloppe représente l'étendue maximale de la
variation du tamisât pour chacun des tamis.
Ces fuseaux définissent pour le producteur de granulats ce qu'il
doit et peut fournir, et pour l'utilisateur ce qu'il peut accepter.
47
Le fuseau de fabrication :
Il caractérise une production donnée:
(ex.: sable 0/5 concassé fillérisé).
Il est défini par deux courbes granulométriques
enveloppes établies pour chaque dimension de tamis
à partir de :
Xf  1,25 sf
Xf : moyenne des contrôles du fournisseur pour un
tamis donné ;
sf : estimation de l’écart type du passant à ce tamis.
Le fuseau de fabrication est inclus entièrement dans le fuseau de
régularité.

Le fuseau de régularité :
 Il précise les tolérances acceptables de variation de la

valeur (tamisât) autour de la valeur moyenne, en
tenant compte des incertitudes sur les mesures.
 Ce fuseau représente le domaine d’acceptation de la
du granulat livré.
 Il est accepté contractuellement par le producteur et

l’acquéreur.
48
Le fuseau de régularité :
Il est caractérisé par:

• :valeur de passant sur un tamis donné;
• ∶ étendue de la variation du passant à ce tamis;
• : valeurs spécifiées supérieure et inférieure;
• ∶ borne supérieure du fuseau de régularité ;
• ∶ borne inférieure du fuseau de régularité ;
Vss = Xr + e/2
Vsi = Xr – e/2
e = Vss - Vsi

Le fuseau de spécification
 C’est le fuseau enveloppe de toutes les courbes

réputées pouvoir convenir au prescripteur.
 Il indique l’étendue dans laquelle doit se trouver la
valeur moyenne.
 Il définit les limites extrêmes du fuseau de contrôle.
 Pour une dimension de tamis donnée, il précise les
limites supérieure Ls et inférieure Li entre lesquelles
doit se trouver le fuseau de régularité.
49
Le fuseau de spécification
Ls
Domaine d’acceptation
du fuseau de régularité
Fuseau de spécification
VSS
d’acceptation
du fuseau de
Etendue
Fuseau de
régularité
fabrication
Domaine
Fuseau de
«e»
fabrication
VSI
Li
COURBE DU MELANGE DE PLUSIEURS

GRANULATS
Soient 2 granulats dont les courbes granulométriques
sont les suivantes:
Passant cumulé
Tamis d mm
G1% G2%
0,16 25 5
0,315 76 15
0,63 100 25
1,25 42
2,5 77
5 100
50
GRANULATS
Calculer les % de passant cumulé pour un mélange de
20% de G1 avec 80% de G2:
Tamis d 20% de G1 80% de G2 Passant
(mm) cumulé %
0,16 0,20 x 25 = 5 0,80 x 5 = 4 9
0,315 15,2 12 27,2
0,63 20 20 40
1,25 20 33,6 53,6
2,5 20 61,6 81,6
5 20 80 100

GRANULATS
INTERPRETATION DE LA COURBE DU MELANGE DE
PLUSIEURS GRANULATS
entre d1 et d2:
Courbe obtenue trop d’éléments
- d1/d2
- entre d2 et d3:
bonne proportion
= de d2 /d3
+ Courbe désirée entre d3 et d4:
insuffisance
d’éléments d3 /d4
d1 d2 d3 d4
51
GRANULATS
INTERPRETATION DE LA COURBE DU MELANGE DE
PLUSIEURS GRANULATS
Courbe obtenue
entre d1 et d2: ?
entre d2 et d3: ?
Courbe désirée entre d3 et d4: ?
d1 d2 d3 d4
COMPOSITION DE COURBES GRANULOMETRIQUES

Détermination des proportions de granulats à mélanger
pour obtenir un granulat reconstitué dont la courbe
entre dans un fuseau imposé
100  Déterminer les
TA 90 proportions PA%
80 A
et PB% de chaque
70
granulat (A) et (B)
60
TM M à mélanger afin
50
que la courbe
40
résultante entre
30
20 B dans le fuseau
TB 10 imposé.
d Ouverture des tamis

en mm
52
COMPOSITION DE COURBES GRANULOMETRIQUES
Il y a 2 inconnues (PA et PB), il faut écrire 2 équations :
1) au tamis d’ouverture d: • TA : le tamisât de A;
• TB: le tamisât de B;
100 • TM : le tamisât du
TA 90 point moyen du
80 A fuseau visé.
70
TM 60 TM TA PA  TB  PB
50
M PA  PB
40 2) Or PA + PB = 100 %,
30 d’où PA = 100 – PB et on
20 B remplace dans 1)
TB 10
Ouverture des tamis PB TM - TA 100
d en mm TB  TA
• PA = 100 – PB
COEFFICIENT D’APLATISSEMENT D’UN GRANULAT

les granulats plats ou allongés ne permettent pas
d’obtenir des bétons compacts et en technique routière,
donnent des couches de roulement trop glissantes.
Les granulats de forme plate ou allongée présentent également
une résistance mécanique plus faible.
L’essai de détermination du « coefficient d’aplatissement » à pour

but de caractériser les granulats par un coefficient « A » fonction
de leur forme plus ou moins massive.
53
 Forme d’un granulat:
La forme d’un granulat est définie
par:
- La longueur L entre deux plans
parallèles tangents aux extrémités
du grain.
- L’épaisseur E distance minimum
entre deux plans parallèles
tangents au grain.
- La grosseur G dimension de la
maille carrée du tamis qui laisse
passer le grain.

 Forme d’un granulat:
Le coefficient d’aplatissement du
granulat soumis à l’essai est le
pourcentage pondéral des
éléments qui vérifient la relation:
G
 1 ,58
E
 Principe:
• double analyse granulométrique sur un même échantillon.
1ère analyse: tamis à maille carrée pour séparer les classes
granulaires d/D (avec D = 1,25 d), 2ème analyse: tamisage des
refus sur une série de grilles à fentes parallèles d’écartement
d/1,58.
54
COEFFICIENT
Principe: D’APLATISSEMENT D’UN GRANULAT Classe granulaire d/D
20/25
Ecartement E
12,5
16/20 10
12,5/16 8
10/12,5 6,3
8/10 5
6,3/8 4
5/6,3 3,15
4/5 2,5
Classe granulaire d/D Ecartement E

> 50 31,5
40/50 25
31,5/40 20
25/31,5 16
COEFFICIENT
Résultats: D’APLATISSEMENTNotations:
D’UN GRANULAT
- M : masse de chaque classe granulaire
g
d/D en g.
- Me: masse des éléments de chaque
classe granulaire d/D passant sur la
 Le coefficient d’aplatissement grille correspondante.
- M =  Mg .
de chaque classe granulaire d/D
est: Me
 100
Mg
 Le coefficient d’aplatissement
global A est:
Me
A 100
M
 Valeurs du coefficient A :
La norme XP P 18-540
Catégories Valeurs spécifiées
supérieures
AA 20
AB et AC 30
AD 40
55
 Interprétation des résultats
 Valeurs du coefficient d’aplatissement A :
La norme XP P 18-540 définit 4 catégories de qualité
pour les granulats destinés aux bétons hydrauliques :
Catégories Valeurs spécifiées
 pour connaître la catégorie
supérieures
spécifiée en fonction du type
AA 20
d’ouvrage: Consulter la
AB et AC 30
norme XP P 18-540
AD 40
 Pour l’utilisateur, vérifier que les fournitures correspondent
bien à la spécification prévue au cahier des charges en
effectuant des essais de réception.
 Si l’aspect visuel du granulat laisse suspecter un accroissement
des éléments plats ou allongés et que la valeur de A sort des
tolérances, il est nécessaire de réagir auprès du fournisseur
PROPRETÉ DES GRANULATS
1. Equivalent de sable a 10% de fines (ps)
 Pour la composition d’un béton ou d’un enrobé
 l’analyse granulométrique ne distinguer pas les fines propres

silico-calcaires des fines argileuses.
 L’essai d’équivalent de sable à 10% de fines permet de

quantifier la propreté d’un sable, dans un état standard de
10% de fines au maximum.
56
PREPARATION DES ECHANTILLONS ET DETERMINATION DE LA TENEUR EN FINES
1. EquivalentSable
dehumide
sable a 10%
2 mm de fines (ps)
2 mm
fond
0/2 humide
0/2 trempé
Décanter
Siphonner
Evaporer
+
0/2 humide à w  1 à 3%
masse  1500 g
   
M2h Pour essai d’équivalent de sable,
après correction
teneur en eau teneur en fines éventuelle
+
Sable correcteur
- Sécher le refus
- Peser, soit ms
0,08 mm - Garder ce refus comme
sable correcteur
fines  80 m m s (100  w %)
- Teneur en fines: f % 100 
M 2h

1. Equivalent de sable a 10% de fines (ps)
Exécution de l’essai d’Equivalent de sable (NF P18-598)
L’essai consiste à laver un échantillon du sable à
étudier à l’aide d’une solution lavante spéciale
qui fait floculer les éléments fins. Après
décantation, on mesure les hauteurs h1 et h2 :
1. h1: sable propre + éléments fins
2. h2: sable propre seulement
h
L’équivalent de sable est le rapport: 2 100
On désignera: h1
ESV: l’équivalent de sable classique à vue
(ancienne norme)
ES ou ESP: l’équivalent de sable classique au
piston
Ps: l’équivalent de sable à 10% de fines
57
2. ESSAI AU BLEU DE MÉTHYLÈNE SUR LES GRANULATS (VB)
Les molécules de bleu de méthylène
ayant la propriété de s’adsorber sur la
surface des particules fines d’un sol ou
d’un granulat, la “ valeur de bleu ” rend
compte de la surface spécifique, donc de
l’importance des fines argileuses.
 Résultats:
 Grandeurs mesurées:
- V1 : Volume de solution de bleu
injectée, en cm3 ;
- M1 : Masse de la prise d’essai en
grammes ;
 Calculs : Valeur de bleu mesurée sur la
fraction 0/2 du sable
VB  M
V  10 = valeur de bleu en g/kg
1
1
Auréole bleu clair

autour de la tache  :
Zone humide
test positif
QUESTIONS ?
58
BRAVO
:
!
59

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ECOLE SUPERIEURE DES INGENIEURS

COURS DE MATERIAUX DE GENIE

Cours tomographie électrique

Matériaux de Génie Civil

A l'issue de ce cours, les étudiants-ingénieurs doivent être capables de :

Partie 2 : BETONS HYDRAULIQUES

Partie 4 : MATERIAUX DIVERS

Matériaux de Génie Civil

Cours de matériaux de construction , Pr. Gustave MUKOKO

Matériaux de Génie Civil

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Plan de la première partie:

Plan de la deuxième partie:

LES BETONS HYDRAULIQUES

Propriétés des matériaux de construction

Propriétés des matériaux de construction

L’acier est souvent utilisé pour sa meilleure résistance à la

Pour combattre les inconvénients de l’un des matériaux en

Le béton armé est un matériau composite qui rassemble les

Origine géologique des matériaux de

ELABORATION DES GRANULATS

Concasseur à percussion Concasseur giratoire

ELABORATION DES GRANULATS

 GRANULAT: Ensemble de grains de dimensions comprises

 COURBE GRANULOMETRIQUE: Elle traduit la distribution en

 FUSEAU GRANULOMETRIQUE : Zone délimitée par deux

EXEMPLE D’UN FUSEAU GRANULOMETRIQUE :

 CLASSE GRANULAIRE : intervalle d / D dans lequel d et D

3.1. Classification selon l'origine :

 NATURELS, lorsqu'ils sont issus de roches meubles ou

 ARTIFICIELS, lorsqu'ils proviennent de la transformation à la

 RECYCLES, lorsqu’ils proviennent de la démolition

3.2. Classification selon la masse volumique réelle MVR:

 LEGERS lorsque MVR < 2 t / m3

 COURANTS lorsque MVR  2 t / m3

3.3. Classification selon la granularité : la norme XP P 18-540

L’étude des dimensions des particules d’un matériau

l’analyse granulométrique (grain size analysis)

CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET MECANIQUES

Elles résultent en général des conditions de fabrication :

PREMIERE PARTIE – LES GRANULATS

 Propreté des granulats

Comment détecter la présence de ces éléments

 Pour les sables: L'essai d'Equivalent de Sable à 10% de fines

Comment détecter la présence de ces éléments

 Pour les gravillons et les sables:

 L'indice de concassage Ic : Proportion en poids d'éléments

Grave alluvionnaire Granulat

 L'essai Los Angeles (LA) (NF P 18-573 ou NF EN 1097-2),

 L'essai Los Angeles (LA) (NF P 18-573 ou NF EN 1097-2),

 Le coefficient MDE : 5-10 pour

 Le coefficient MDE : 5-10 pour

masse M1 masse M2 masse M3

doigt  éviter que les fines

Mettre du white-spirit jusqu'à un volume voisin du zéro: soit V1 (négatif

DOSAGE DES MORTIERS ET DES BÉTONS: TENEUR EN EAU ET MV

MV app d’un sable

 On doit réaliser un enduit traditionnel avec un

D’où le dosage réel du mortier: = 740