CNPI-2010 Mod. Québec
CNPI-2010 Mod. Québec
CNPI-2010 Mod. Québec
Publié par le
Conseil national de recherches du Canada
Première édition 2013
ISBN 0-660-97462-0
NR24-26/2010-8F
CNRC 55378F
Imprimé au Canada
Première impression
2 4 6 8 10 9 7 5 3 1
Le public est invité à soumettre ses questions et ses commentaires concernant les
modifications au CNPI adoptées par le Québec à l'adresse suivante :
La directrice du bâtiment
Direction de la réglementation et de l'expertise technique
Régie du bâtiment du Québec
545, boulevard Crémazie Est
7e étage
Montréal (Québec) H2M 2V2
DIVISION I
CODE DE SÉCURITÉ
Loi sur le bâtiment
CHAPITRE VIII
BÂTIMENT
SECTION I
INTERPRÉTATION
1° On entend par :
SECTION II
APPLICATION
338. Sous réserve des exemptions prévues à l’article 29 de la Loi sur le bâtiment
(chapitre B-1.1) et aux articles 340 à 342 du présent règlement, le présent
chapitre s’applique à tout bâtiment et à tout équipement destiné à l’usage
du public, ainsi qu'au voisinage de ce bâtiment ou de cet équipement.
339. Aux fins du présent chapitre, sont désignés équipements destinés à l'usage
du public conformément à l'article 10 de la loi, les équipements suivants :
9° un établissement industriel;
SECTION III
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
344. Sous réserve des normes plus contraignantes prévues à la section IV, le
bâtiment doit être conforme aux normes applicables lors de la
construction et qui, dans le contexte des codes par objectifs, ont pour
objectifs la sécurité, la santé ou la protection des bâtiments contre
l'incendie et les dommages structuraux.
Selon l’année de construction ou de transformation du bâtiment, la norme
applicable est celle indiquée au tableau qui suit :
SECTION IV
DISPOSITIONS PLUS CONTRAIGNANTES APPLICABLES À
CERTAINS BÂTIMENTS
347. Dans une habitation destinée à des personnes âgées et dans une résidence
supervisée conçue selon l'article 3.1.2.5. du CNB 1995 mod. Québec ou
2005 mod. Québec, le système de détection et d'alarme incendie à signal
simple doit avoir une liaison au service d’incendie; cette liaison doit être
conçue de façon à ce que, lorsqu’un signal d’alarme incendie est
déclenché, le service d’incendie soit averti, conformément au CNB 1995
mod. Québec.
348. Dans une résidence supervisée conçue selon l'article 3.1.2.5. du CNB 1995
mod. Québec ou 2005 mod. Québec, le système de détection et d'alarme
incendie peut être à signal simple ou à double signal.
349. Dans une habitation destinée à des personnes âgées, qui est munie d'un
système d'alarme incendie, des détecteurs de fumée doivent être installés
dans chaque chambre ne faisant pas partie d'un logement.
350. Dans une habitation destinée à des personnes âgées, lorsqu'un avertisseur
sonore doit être ajouté dans une chambre ou dans un logement, celui-ci
doit être pourvu d'un avertisseur visuel d'une puissance d'au moins
110 cd.
351. Dans tout logement et dans une suite d'hôtel ou de motel comportant
plusieurs pièces, le niveau de pression acoustique d'un signal d'alarme
incendie doit être, près de la porte d’entrée, d'au moins 85 dBA, la porte
fermée.
Dans les chambres d'une habitation, autres que les chambres situées dans
un logement, la norme est de 75 dBA.
352. Les dispositions des paragraphes 10) et 11) de l'article 3.2.4.19. CNB 1995
mod. Québec ne s’appliquent pas si les avertisseurs sonores sont raccordés
à un circuit de classe A selon la norme CAN/ULC-S524, « Installation des
réseaux avertisseurs d'incendie ».
a) à chaque étage; et
2° dans chaque pièce où l’on dort qui ne fait pas partie d’un logement,
sauf dans les établissements de soins ou de détention qui doivent être
équipés d’un système d’alarme incendie;
354. Sous réserve des exigences plus contraignantes prévues dans les articles
355 et 356, les avertisseurs de fumée requis à l'article 353 doivent, lorsque
requis par la norme en vigueur lors de la construction ou de la
transformation du bâtiment :
358. Tout avertisseur de fumée doit être remplacé 10 ans après la date de
fabrication indiquée sur le boîtier. Si aucune date de fabrication n’est
indiquée sur le boîtier, l’avertisseur de fumée est considéré non conforme
et doit être remplacé sans délai.
361. Dans un bâtiment construit ou transformé avant le 1er décembre 1976, les
planchers doivent former des séparations coupe-feu ayant un degré de
résistance au feu d'au moins 30 minutes ou rencontrer les exigences du
CNB 1980 mod. Québec. Les éléments qui les supportent doivent aussi
avoir un degré de résistance au feu d'au moins 30 minutes ou rencontrer
les exigences du CNB 1980.
362. Dans un bâtiment construit ou transformé avant le 25 mai 1984, les suites
d'habitations doivent être isolées du reste du bâtiment par des séparations
coupe-feu conformément aux exigences de la section 3.3 ou à la partie 9 du
CNB 1980 mod. Québec. Cependant, le degré de résistance au feu des
séparations coupe-feu existantes peut se limiter à 30 minutes.
364. Toute ouverture dans une séparation coupe-feu d'un bâtiment construit
ou transformé avant le 25 mai 1984 doit être munie d'un dispositif
d'obturation conformément aux exigences du CNB 1980 mod. Québec.
V. Éclairage de sécurité
367. Dans une habitation destinée à des personnes âgées de type unifamilial,
un éclairage de sécurité doit être installé dans les corridors, escaliers et
moyens d'évacuations et être conçu de manière à satisfaire
automatiquement, en cas de panne de la source normale d’alimentation,
aux besoins en électricité pendant 30 minutes.
VI. Indice de propagation de la flamme
369. Dans une habitation destinée à des personnes âgées de type unifamilial,
lorsqu'au moins une chambre est aménagée pour recevoir des personnes
âgées, le sous-sol doit avoir une porte de sortie donnant directement à
l'extérieur.
SECTION V
DISPOSITIONS LIÉES À LA PROTECTION INCENDIE ADOPTÉES
PAR RENVOI AU CODE NATIONAL DE PRÉVENTION DES
INCENDIES
370. Les normes liées à la protection des incendies sont celles établies par le
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (CNRC 53303F)
et le National Fire Code of Canada 2010 (NRCC 53303) ci-après appelé
CNPI, publiés par la Commission canadienne des codes du bâtiment et de
prévention des incendies du Conseil national de recherches du Canada et
s’appliquent aux bâtiments et aux installations destinés à l’usage du
public visés par le présent chapitre, en y effectuant, le cas échéant, les
modifications qui sont indiquées dans l’appendice 1*, ainsi que toutes
modifications ultérieures pouvant être publiées par cet organisme.
§1 Façades de bâtiments
I. Domaine d'application
II. Entretien
372. Les façades d’un bâtiment doivent être entretenues de façon à assurer la
sécurité et empêcher le développement de conditions dangereuses.
III. Registre
374. Tous les 5 ans, le propriétaire doit obtenir d’un ingénieur ou d’un
architecte un rapport de vérification indiquant que les façades du
bâtiment ne présentent aucune condition dangereuse et que, s’il y a lieu,
des recommandations visant à corriger les défauts pouvant contribuer au
développement de conditions dangereuses ont été formulées.
V. Conditions dangereuses
2° s’il a plus de 25 ans mais moins que 45 ans, dans les 36 premiers mois
de cette date;
3° s’il a plus de 15 ans mais moins que 25 ans, dans les 48 premiers mois
de cette date;
4° s’il a plus de 10 ans mais moins que 15 ans, dans les 60 premiers mois
de cette date.
383. Par la suite, le propriétaire doit obtenir un rapport de vérification du
caractère sécuritaire des façades pour tout bâtiment dans les 5 ans de la
production du dernier rapport.
3° l’adresse du bâtiment;
8° des annexes pour les photos, les dessins et tout autre renseignement
pertinent obtenu au cours de la vérification et qui complètent le
rapport.
§2 Parcs de stationnement
I. Domaine d'application
II. Entretien
III. Registre
388. Le propriétaire doit, une fois l’an, faire une vérification laquelle doit faire
l’objet d’une fiche, accompagnée de photographies datées, faisant état des
conditions constatées. Cette fiche doit contenir les renseignements
mentionnés à l’annexe II et être présentée selon la forme qui y est prévue.
389. Tous les 5 ans, le propriétaire doit obtenir d’un ingénieur un rapport de
vérification approfondie établissant que le parc de stationnement ne
présente aucune condition dangereuse et que, s’il y a lieu, des
recommandations visant à corriger les défauts pouvant contribuer au
développement de conditions dangereuses ont été formulées.
398. S’il s’agit d’un parc de stationnement construit depuis plus d’un an et
moins de 5 ans, le propriétaire doit obtenir un rapport de vérification
approfondie avant la fin de la première année suivant le 18 mars 2013.
Cette vérification n’est cependant pas exigée si l’ingénieur responsable de
la surveillance des travaux de construction a rédigé, moins de 18 mois
après la fin des travaux, un rapport répondant aux mêmes exigences que
celles d’une vérification approfondie.
399. S’il s’agit d’un parc de stationnement construit depuis plus de 5 ans, le
propriétaire doit obtenir un rapport de vérification approfondie dans les
3 années suivant le 18 mars 2013.
9° des annexes pour les photos, les dessins et tout autre renseignement
pertinent obtenu au cours de la vérification approfondie et qui
complètent le rapport.
SECTION VII
DISPOSITIONS RELATIVES À L'ENTRETIEN D’UNE TOUR DE
REFROIDISSEMENT À L’EAU
I. Entretien
3° la procédure de décontamination;
Il doit être élaboré en tenant compte des documents qui sont indiqués à
l’annexe III.
1° un bris majeur;
404. Le programme doit être révisé, par un ou plusieurs membres d'un ordre
professionnel selon leur champ d’exercice et dont les activités sont reliées
au domaine des tours de refroidissement à l'eau, tous les 5 ans ou à la
suite d'un des événements suivants :
II. Registre
SECTION VIII
DISPOSITIONS PÉNALES
……………………………………………………..
Date de la vérification : ………………….. Vérifié par : ………………………….
Identification de la dalle : …………
Face supérieure de la
dalle
- Membrane usée
- Nids de poule
- Fissures superficielles
- Béton détérioré
- Armatures exposées
- Taches de rouille
Face inférieure de la
dalle
- Taches d’humidité,
infiltration d’eau
- Efflorescence
- Armatures exposées
- Taches de rouille
- Béton détérioré
Murs
- Bombement/
déformation
- Fissures
- Infiltration d’eau
Poutres et colonnes
- Fissures
- Armatures exposées
- Taches de rouille
Joints de dilatation
- Joints détériorés
Drains
- Mauvais état de
fonctionnement
- Accumulation d’eau
ANNEXE lll (a. 402)
Programme d’entretien d’une tour de refroidissement à l’eau
2° les guides reconnus sur l’entretien des tours de refroidissement à l’eau tels :
a) le Guideline-WTB-148(08)-Best Practices for Control of Legionella publié
par Cooling Technology Institute (CTI);
b) les documents de l’American Society of Heating, Refrigerating and Air-
Conditioning Engineers (ASHRAE) notamment le Guideline-12-2000-
Minimizing the Risk of Legionellosis Associated with Building Water
Systems;
c) le Legionella 2003 : An Update and Statement by the Association of
Water technologies (AWT).
DIVISION II
Code national
de prévention des incendies –
Canada 2010
(intégrant les modifications du Québec)
Publié par la
Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des
incendies
Conseil national de recherches du Canada
Première édition 1963
Deuxième édition 1975
Troisième édition 1977
Quatrième édition 1980
Cinquième édition 1985
Sixième édition 1990
Septième édition 1995
Huitième édition 2005
Neuvième édition 2010
ISBN 0-660-97383-8
NR20-4/1-2010F
CNRC 53303F
Imprimé au Canada
Deuxième impression
Comprend les errata publiés le 21 décembre 2012
2 4 6 8 10 9 7 5 3 1
Préface
Lien entre le CNPI, l'élaboration des normes et l'évaluation de
la conformité
Composition de la CCCBPI et des comités
Errata
Index
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Préface
Le Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (CNPI), tout comme le Code
national du bâtiment – Canada 2010 et le Code national de la plomberie – Canada 2010, est
un code modèle national axé sur les objectifs qui peut être adopté par les gouvernements
provinciaux et territoriaux.
Ces lois et règlements peuvent comprendre le CNPI, qui peut être adopté sans aucun
changement ou avec des modifications destinées à répondre à des besoins locaux ainsi
que d'autres lois et règlements liés à ces activités, notamment des exigences relatives à la
participation de professionnels dûment qualifiés.
Le CNPI est un code modèle en ce sens qu'il contribue à assurer l'uniformité entre les codes
de prévention des incendies adoptés par les gouvernements provinciaux et territoriaux. Les
personnes participant à l'exploitation de bâtiments ou d'installations devraient consulter le
gouvernement provincial ou territorial concerné afin de s'assurer qu'elles utilisent le code de
prévention des incendies approprié.
Le CNPI établit les exigences relatives aux trois objectifs suivants, qui sont décrits en détails
dans la division A :
• la sécurité;
• la santé;
• la protection des bâtiments et des installations contre l'incendie.
Les dispositions du CNPI n'englobent pas nécessairement toutes les caractéristiques des
bâtiments et des installations qui pourraient être considérées comme étant liées à ces objectifs.
Seules les caractéristiques retenues par l'ensemble des utilisateurs des codes, à la suite d'un
processus consensuel exhaustif d'élaboration et de mise à jour des codes modèles nationaux,
font l'objet de dispositions dans le CNPI (voir « Élaboration des codes modèles nationaux »
ci-après).
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) v
Préface
Étant donné que le CNPI est un code modèle, ses exigences peuvent être considérées comme
étant les mesures minimales acceptables permettant d'atteindre adéquatement les objectifs
susmentionnés, conformément aux recommandations de la Commission canadienne des
codes du bâtiment et de prévention des incendies (CCCBPI). Elles deviennent des exigences
acceptables minimales lorsqu'elles sont adoptées par une autorité compétente et promulguées
comme loi ou règlement. Les exigences représentent alors le niveau de performance minimal
que l'autorité compétente juge acceptable pour atteindre les objectifs.
Le CNPI est un code modèle qui, lorsqu'il est adopté ou adapté par une province ou un
territoire, prend force de règlement. Il n'est pas un traité sur l'exploitation, l'entretien, la
protection, la conception ou la construction de bâtiments et d'installations. L'exécution de ces
activités d'une manière techniquement fiable dépend de nombreux facteurs allant au-delà de
la simple conformité aux règlements de prévention des incendies, notamment la possibilité
de recourir à des spécialistes compétents ayant reçu une formation appropriée, possédant
l'expérience nécessaire ainsi qu'une certaine connaissance des règles de l'art et qui sont
familiers avec l'utilisation de manuels, de documents de référence et de guides techniques.
Le CNPI ne recense pas des produits brevetés acceptables. Il établit les critères auxquels les
matériaux, les produits et les ensembles doivent répondre. Certains de ces critères sont décrits
clairement dans le CNPI; d'autres y sont incorporés par renvoi à des normes sur des matériaux
ou des produits publiées par des organismes d'élaboration de normes. Seuls les passages des
normes liés aux objectifs du présent code constituent des parties obligatoires du CNPI.
Il est possible de résumer comme suit la portée de chacun de ces codes en ce qui a trait à la
sécurité incendie et à la protection contre l'incendie :
Le CNB aborde les caractéristiques de sécurité incendie et de protection contre l'incendie
qui doivent être incorporées dans un bâtiment au moment de sa construction initiale.
Les codes du bâtiment ne s'appliquent généralement plus une fois qu'un bâtiment est
occupé, sauf lorsqu'il fait l'objet de transformations, d'un changement d'usage ou de
démolition.
Le CNPI comprend des dispositions portant sur :
• l'entretien et l'utilisation continus des caractéristiques de sécurité incendie et de
protection contre l'incendie incorporées aux bâtiments;
• l'exécution d'activités qui pourraient provoquer des risques d'incendie à l'intérieur
et autour des bâtiments;
• les limites concernant les quantités de marchandises dangereuses à l'intérieur et
autour des bâtiments;
• l'élaboration de plans de sécurité incendie;
• la sécurité incendie sur les chantiers de construction et de démolition.
(1) Le CNPI s'applique aussi à des types d'installations autres que les bâtiments (p. ex. parcs
d'hydrocarbures et parcs de stockage). Ces applications du CNPI ne sont pas abordées dans le
présent ouvrage.
vi Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Préface
En outre, le CNPI contient des dispositions sur les caractéristiques de sécurité incendie et de
protection contre l'incendie qu'il faut ajouter aux bâtiments existants lorsqu'on y introduit
des activités ou des processus dangereux.
Certaines des dispositions du CNPI ne se retrouvent pas directement dans le CNB, mais y
sont incorporées par renvoi. Certaines dispositions du CNPI peuvent donc s'appliquer aux
constructions d'origine, aux transformations ou aux changements d'usage.
La CCCBPI est responsable du contenu des codes modèles nationaux. Elle est un
organisme indépendant composé de bénévoles de partout au pays représentant
l'ensemble des intérêts des utilisateurs des codes. Les membres de la CCCBPI et de
ses comités permanents comprennent des constructeurs, des ingénieurs, des ouvriers
qualifiés, des architectes, des propriétaires de bâtiments, des exploitants de bâtiments,
des agents de la sécurité incendie et ceux du bâtiment, des fabricants et des représentants
de groupes d'intérêt général.
Le Centre canadien des codes, qui fait partie de l'Institut de recherche en construction
(IRC) du Conseil national de recherches du Canada (CNRC), fournit le soutien technique
et administratif à la CCCBPI et à ses comités permanents. Le CNRC publie les codes
modèles nationaux ainsi que des révisions périodiques à ces codes afin de résoudre les
questions urgentes.
La CCCBPI tient compte des conseils fournis par les provinces et les territoires et des
commentaires des utilisateurs à chacune des étapes de l'élaboration des codes. La portée
et le contenu des codes modèles sont établis par consensus, après examen de questions
techniques, d'enjeux politiques et de questions d'ordre pratique, puis discussion des
répercussions de ces questions.
Il est possible d'en savoir plus sur le processus d'élaboration des codes sur Internet en
visitant le site www.codesnationaux.ca. Il est aussi possible de faire la demande d'une
version imprimée de ces renseignements en communiquant avec le secrétaire de la
CCCBPI à l'adresse fournie à la fin de la présente préface.
Exigences du CNPI
Chacune des exigences du CNPI doit être liée à au moins l'un des trois objectifs de ce code :
• la sécurité;
• la santé;
• la protection des bâtiments et des installations contre l'incendie.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) vii
Préface
Lorsque la CCCBPI examine les modifications proposées ou les ajouts aux codes modèles
nationaux, elle tient compte de nombreux points, dont les suivants :
• L'exigence proposée permet-elle d'obtenir le niveau de performance minimal requis
pour atteindre les objectifs du CNPI, sans toutefois exiger davantage?
• Les personnes responsables du respect du code pourront-elles prendre les mesures
requises à l'égard de l'exigence ou mettre en oeuvre cette dernière en utilisant des
pratiques reconnues?
• Les autorités compétentes seront-elles en mesure d'assurer la mise en application
de l'exigence?
• Les coûts de mise en oeuvre de l'exigence sont-ils justifiables?
• A-t-on tenu compte des répercussions possibles de l'exigence en matière de
politiques?
• Cette exigence est-elle largement acceptée par les utilisateurs des codes ainsi que
par les gouvernements provinciaux et territoriaux?
Il est possible d'obtenir les directives concernant les demandes de modification au CNPI
sur Internet en visitant le site www.codesnationaux.ca. Il est aussi possible de faire
la demande d'une version imprimée de ces renseignements en communiquant avec le
secrétaire de la CCCBPI à l'adresse fournie à la fin de la présente préface.
Une description plus complète de la structure fondée sur les divisions des codes est fournie
dans la section intitulée « Structure des codes axés sur les objectifs ».
Outre l'ajout de modifications résultant du processus d'élaboration courant des codes, les
dispositions de la division B sont essentiellement identiques à celles de l'édition de 2005 du
CNPI. Chaque exigence de la division B est liée à :
• des objectifs du CNPI (Sécurité ou Santé, par exemple) que chaque exigence aide à
réaliser;
• des énoncés fonctionnels (énoncés des fonctions d'un bâtiment ou d'une installation
qu'une exigence particulière aide à remplir); et
• des énoncés d'intention (énoncés détaillés de l'intention précise de la disposition).
Objectifs
Les objectifs du CNPI sont définis à la section 2.2. de la division A. La plupart des objectifs
principaux comportent deux niveaux de sous-objectifs.
Les objectifs du CNPI décrivent en termes très généraux les principaux buts visés par
les exigences du CNPI. Ces objectifs servent à définir les limites des domaines visés par
le CNPI. Toutefois, le CNPI ne traite pas de tous les sujets qui pourraient être inclus
dans ces limites.
Les objectifs décrivent des situations indésirables dans un bâtiment ou une installation et
les conséquences à éviter. Le libellé de la plupart des définitions des objectifs comporte
deux expressions clés : « limiter la probabilité » et « risque inacceptable ». L'expression
« limiter la probabilité » permet de reconnaître que le CNPI ne peut prévenir totalement
l'occurrence de ces situations indésirables. Quant à l'expression « risque inacceptable »,
viii Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Préface
elle reconnaît que le CNPI ne peut éliminer tous les risques. Un « risque acceptable » est
un risque qui demeure après qu'une situation ait été rendue conforme au CNPI.
Les objectifs sont entièrement qualitatifs et ne doivent pas être utilisés seuls dans le but de
déterminer la conformité par rapport au CNPI.
Énoncés fonctionnels
Les énoncés fonctionnels sont plus détaillés que les objectifs. Ils décrivent les conditions,
dans un bâtiment ou une installation, qui contribuent à satisfaire aux objectifs.
Les énoncés fonctionnels et les objectifs sont étroitement reliés : plusieurs énoncés
fonctionnels peuvent se rapporter à un même objectif, et un énoncé fonctionnel particulier
peut décrire une fonction d'un bâtiment ou d'une installation servant à atteindre plusieurs
objectifs. Un tableau à la fin de chacune des parties de la division B présente les ensembles
d'énoncés fonctionnels et d'objectifs qui ont été attribués aux exigences ou à des portions
d'exigences de la partie en question.
Comme les objectifs, les énoncés fonctionnels sont entièrement qualitatifs. De même, ils
ne sont pas destinés à être utilisés seuls dans le but de déterminer la conformité par
rapport au CNPI.
Énoncés d'intention
Les énoncés d'intention ne sont présentés qu'à titre explicatif et ne font pas partie
intégrante des dispositions du CNPI. Leur fonction est semblable à celle des notes
d'annexe. En raison de leur volume (des milliers d'énoncés pour le CNPI seulement), ils
ne sont inclus que dans un document électronique distinct intitulé : « Supplément au
CNPI 2010 : Énoncés d'intention » (offert en ligne à codesnationaux.ca).
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) ix
Préface
La division A ne peut être utilisée seule pour exploiter un bâtiment ou une installation
ou pour en évaluer la conformité par rapport au CNPI.
La division B du CNPI de 2010 reprend la plupart des dispositions du CNPI de 2005. Elle
renferme également des modifications et des ajouts résultant du processus normal de
mise à jour. La conformité à ces solutions acceptables est jugée satisfaire automatiquement
aux objectifs et aux énoncés fonctionnels pertinents de la division A.
Il est prévu que la majorité des utilisateurs du CNPI suivront surtout les solutions
acceptables présentées dans la division B et qu'ils ne consulteront la division A que dans
les cas où elle leur permettra de préciser l'application des exigences de la division B à une
situation particulière ou lorsqu'ils examineront la possibilité d'employer une solution de
rechange.
x Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Préface
L'alinéa b) énonce clairement qu'il est possible d'utiliser des solutions de rechange au
lieu de se conformer aux solutions acceptables. Toutefois, pour dévier des solutions
acceptables décrites dans la division B, un demandeur doit démontrer que la solution
de rechange proposée offrira une performance au moins égale à la ou aux solution(s)
acceptable(s) qu'elle remplace. Les objectifs et les énoncés fonctionnels attribués aux
solutions acceptables précisent les domaines de performance pour lesquels il faut
démontrer cette équivalence.
Renseignements supplémentaires
Système de numérotation
Un système de numérotation uniforme a été utilisé dans l'ensemble des codes modèles
nationaux :
3 partie
3.5. section
3.5.1. sous-section
3.5.1.6. article
3.5.1.6. 1) paragraphe
3.5.1.6. 1)e) alinéa
3.5.1.6. 1)e)i) sous-alinéa
Ainsi, le premier chiffre indique la partie, le deuxième la section de cette partie et ainsi
de suite.
Modifications
Par exemple, dans une série de cinq alinéas, a) à e), d'un paragraphe du CNPI, la présence
du terme « et » à la fin de l'alinéa d) signifie que tous les alinéas du paragraphe sont reliés
par la conjonction « et ». De même, dans une série de cinq alinéas, a) à e), d'un paragraphe
du CNPI, la présence du terme « ou » à la fin de l'alinéa d) signifie que tous les alinéas du
paragraphe sont reliés par la conjonction « ou ».
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) xi
Préface
Dans tous les cas, il est important de noter qu'un alinéa (et ses sous-alinéas, le cas échéant)
doit toujours être lu avec son texte d'introduction qui apparaît au début du paragraphe.
Conversion métrique
Dans le CNPI, toutes les dimensions sont en unités métriques; les équivalents pour les
unités anglaises les plus utilisées dans le calcul et la construction des bâtiments sont
donnés à la fin du CNPI.
Le public est invité à soumettre ses commentaires, ses suggestions ou ses demandes de
documents imprimés affichés sur Internet et mentionnés dans la présente préface à l'adresse
suivante :
Le secrétaire
Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies
Institut de recherche en construction
Conseil national de recherches du Canada
Ottawa (Ontario) K1A 0R6
xii Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Lien entre le CNPI, l'élaboration des
normes et l'évaluation de la conformité
Le CCN est une société d'État à but non lucratif qui est responsable de la coordination de
la normalisation volontaire au Canada. Il est également responsable de certaines activités
canadiennes en matière de normalisation internationale volontaire.
Normes canadiennes
Le CNPI contient de nombreux renvois à des normes publiées par des organismes
d'élaboration de normes accrédités au Canada. Les conditions d'accréditation obligent ces
organismes à procéder par consensus. En d'autres termes, un comité composé d'un nombre
équitable de représentants des producteurs, des utilisateurs et de la population en général
doit se prononcer avec une majorité significative et prendre en considération toutes les
critiques émises. Ces organismes doivent aussi suivre un processus officiel pour un deuxième
examen du contenu technique et se prononcer par vote postal sur les normes préparées sous
leurs auspices. (Il faut ajouter que la CCCBPI fonctionne selon le même principe de consensus
pour l'élaboration des codes.) Les organismes suivants sont accrédités comme organismes
d'élaboration des normes au Canada :
• Association canadienne de normalisation (CSA)
• Bureau de normalisation du Québec (BNQ)
• Laboratoire des assureurs du Canada (ULC)
• Office des normes générales du Canada (ONGC)
Le tableau 1.3.1.2. de la division B énumère les normes auxquelles le CNPI renvoie. Lorsque le
renvoi à une norme est proposé, le contenu de cette norme est examiné pour s'assurer qu'il est
compatible avec le CNPI. Les normes faisant l'objet d'une référence sont ensuite examinées,
au besoin, au cours de chaque cycle d'élaboration des codes. On demande aux organismes
d'élaboration de normes de communiquer tout changement de statut de leurs normes qui sont
incorporées par renvoi dans le CNPI, qu'il s'agisse, par exemple, de retrait, de modification, de
nouvelle édition. Ces renseignements sont acheminés à la CCCBPI, aux comités permanents,
aux provinces et aux territoires ainsi qu'aux parties intéressées à des sujets particuliers, qui
ont tous la possibilité de signaler les problèmes associés aux changements. Ils n'examinent
pas nécessairement les normes en détail, mais adoptent plutôt une approche fondée sur
le processus de consensus sous-jacent à la mise à jour des normes, de même que sur les
connaissances approfondies et l'expérience des membres des comités, du personnel des
provinces et des territoires, du personnel de l'IRC-CNRC et des parties intéressées consultées
pour identifier les changements aux normes qui pourraient créer des problèmes dans le CNPI.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) xiii
Préface
Normes étrangères
Le CNPI traite d'un certain nombre de sujets pour lesquels les organismes canadiens
d'élaboration de normes ont décidé de ne pas élaborer de normes. Dans ce cas, le CNPI
renvoie souvent à des normes élaborées par des organismes d'autres pays, comme l'American
Society for Testing and Materials International (ASTM) et la National Fire Protection
Association (NFPA). Ces normes peuvent faire appel à des méthodes différentes de celles qui
sont utilisées par les organismes canadiens; cependant, elles ont été examinées par les comités
permanents appropriés et jugées acceptables.
Évaluation de la conformité
Le CNPI établit des mesures minimales, qui sont énoncées dans le document lui-même ou
dans des normes incorporées par renvoi. Le CNPI ne détermine toutefois pas à qui revient
la responsabilité d'évaluer la conformité à ces mesures, ni comment la mener à bien. Cette
responsabilité est généralement établie par les lois et règlements en vigueur des provinces
ou des territoires qui adoptent le CNPI. Il faudrait donc consulter les autorités provinciales
ou territoriales appropriées afin de déterminer qui est responsable de l'évaluation de la
conformité.
Les personnes qui ont la responsabilité de s'assurer qu'un matériau, un appareil, un système
ou un équipement satisfait aux exigences de performance du CNPI disposent de plusieurs
moyens pour les aider, allant de l'inspection sur le chantier à l'utilisation de services de
certification fournis par des tierces parties accréditées. Les rapports d'essais ou les attestations
fournis par les fabricants ou les fournisseurs peuvent aussi faciliter l'acceptation de produits.
Pour des produits plus complexes, des études techniques peuvent être exigées.
Essais
Certification
Dans certains cas où aucune norme n'existe, un produit peut être certifié en utilisant
des méthodes et des critères élaborés par l'organisme accrédité et spécialement conçus
pour mesurer la performance du produit. Les organismes de certification publient des
listes de produits et de sociétés certifiés.
La liste complète des organismes de certification accrédités peut être consultée sur le
site Web du CCN (www.ccn.ca).
Enregistrement
xiv Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Préface
Évaluation
L'évaluation d'un produit est un document écrit, rédigé par un organisme professionnel
indépendant et attestant que ce produit se comportera de la façon prévue dans un
bâtiment. Les évaluations sont souvent faites pour déterminer la capacité d'un produit
nouveau, pour lequel aucune norme n'existe, à satisfaire à l'intention d'une exigence du
CNPI. Généralement, les évaluations ne comprennent pas d'inspections de suivi en usine.
Plusieurs organismes, dont le Centre canadien de matériaux de construction (CCMC),
offrent des services d'évaluation.
Attestation et agrément
L'attestation des produits permet aussi d'évaluer si des produits sont en mesure
d'accomplir la fonction pour laquelle ils sont prévus en vérifiant s'ils satisfont aux
exigences d'une norme. L'attestation comprend normalement des inspections de suivi
en usine. Certains organismes publient des listes de produits attestés qui satisfont aux
exigences prescrites. Un certain nombre d'organismes agréent des installations de
fabrication ou d'essais pour des produits afin qu'ils soient conformes au CNPI et aux
normes applicables.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) xv
Composition de la CCCBPI et des comités
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) xvii
Préface
A. Crimi (président) R. Mercer G.J. Sereda (président) (5) R.B. Mitchell (2)
M. Anderson (2) P.K. Neumann (2) E.A. Domingo (président) (4) D.B. Nauss
K. Bailey M. Osburn (2) J.W. Archer J.D. Redmond
P.D. Blackwood D. Parkinson (2) E.M. Beck L.A. Ringaert (2)
R.G. Brown E. Piecuch S. Bourdeau J.M. Rubes
C.F. Campbell H.J. Pothier K. Calder C. Salvian
R. Cerminara G. Robichaud (2) P. Caron I. Sterling (2)
R. Cheung B.G. Schultz A.N. Cavers A. Tabet (2)
G. Donahoe (2) J.A. Scott R. Chamberland (2) R.R. Thompson
R.N. Douglas (2) E.A. Sopeju G. Ens (2) B. Topping
R. Florio (2) A. St-Michel (2) B.R. Everton D.E. Weber
G.S. Frater R. Swart R. Fraser R. Weber (2)
H.A. Grisack (2) A. Tabet J. Goad A. Weinstein
R. Guay (2) I. Van Zeeland J.T. Gryffyn (2)
K. Knox J. Zorko L.G. Hamre M. Fortin (1)
M. Kohli W.M. Johnston (2) C.H. Fréchette (3)
L. Lanthier (2) M. Fortin (1) P. Lefebvre A. Laroche (1)
N. Lessard C.H. Fréchette (3) I.C. MacDonald G. Morinville (3)
H.A. Locke A. Laroche (1) K. McEwen (2) I. Oleszkiewicz (3)
C.A. MacDonald (2) G. Morinville (3) S.R. Michaud (2) P. Rizcallah (1)
R.J. McGrath I. Oleszkiewicz (3)
R.A. McPhee P. Rizcallah (1)
xviii Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Errata
Le tableau des modifications qui suit décrit les errata et les mises à jour rédactionnelles qui
s’appliquent au Code national de prévention des incendies – Canada 2010 :
• Les errata sont des corrections au libellé actuel.
• Les mises à jour rédactionnelles sont offertes à titre informatif seulement.
Les pages renfermant des errata portent en bas de page la mention « Page modifiée ». Les
mises à jour et les modifications à l’index ne sont pas signalées.
Veuillez communiquer avec votre autorité compétente locale afin de déterminer si ces errata
s’appliquent dans votre province ou votre territoire.
Date
Division Renvoi Modification Description
(a-m-j)
Préface s/o modification 2012-12-21 Supprimer le libellé traitant des énoncés d’application puisque ces énoncés ne sont
rédactionnelle plus publiés.
B Tableau 2.14.1.1. erratum 2012-12-21 Ajouter des attributions pour le paragraphe 2.3.2.3. 2).
B Tableau 3.4.1.1. erratum 2012-12-21 Supprimer les attributions pour le paragraphe 3.2.7.5. 6).
B Tableau 3.4.1.1. erratum 2012-12-21 Ajouter des attributions pour l’alinéa 3.2.7.8. 1)b).
B 4.3.9.2. erratum 2012-12-21 Déplacer l’article 4.3.10.2. qui devient l’article 4.3.9.2.
B 4.3.9.3. erratum 2012-12-21 Déplacer l’article 4.3.10.3. qui devient l’article 4.3.9.3.
B Tableau 4.12.1.1. erratum 2012-12-21 Ajouter des attributions pour le paragraphe 4.1.7.3. 1).
B Tableau 4.12.1.1. erratum 2012-12-21 Supprimer les attributions pour le paragraphe 4.2.9.5. 1).
B Tableau 4.12.1.1. erratum 2012-12-21 Supprimer les attributions liés à l’objectif OS1.1 pour le paragraphe 4.3.12.3. 6).
B Tableau 4.12.1.1. erratum 2012-12-21 Supprimer les attributions pour l’alinéa 4.3.13.5. 2)a).
B Tableau 4.12.1.1. erratum 2012-12-21 Ajouter des attributions pour le paragraphe 4.3.13.6. 1).
B Section 6.7. erratum 2012-12-21 Corriger le titre de la section comme suit : « Avertisseurs de fumée et avertisseurs
de monoxyde de carbone ».
B 6.7.1.1. 3) erratum 2012-12-21 Corriger le début du paragraphe comme suit : « Les avertisseurs de monoxyde
de carbone... »
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) xix
Division A
Partie 1
Conformité
1.1. Généralités
1.1.1. Domaine d'application du CNPI ...... 1-1
1.2. Conformité
1.2.1. Conformité au CNPI ......................... 1-1
1.3. Divisions A, B et C du
CNPI
1.3.1. Généralités ........................................ 1-1
1.3.2. Domaine d'application de la
division A .......................................... 1-2
1.3.3. Domaine d'application de la
division B .......................................... 1-2
1.3.4. Domaine d'application de la
division C .......................................... 1-2
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division A
Partie 1
Conformité
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division A 1-1
1.3.1.4. Division A
1-2 Division A Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division A 1.4.1.2.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division A 1-3
1.4.1.2. Division A
1-4 Division A Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division A 1.4.1.2.
Liquide combustible (combustible liquid) : liquide dont le point d'éclair est d'au moins
37,8 °C, mais inférieur à 93,3 °C (voir la sous-section 4.1.2. de la division B).
Liquide inflammable (flammable liquid) : liquide ayant un point d'éclair inférieur à
37,8 °C et une pression de vapeur absolue d'au plus 275,8 kPa à 37,8 °C déterminée
selon la norme ASTM D 323, « Vapor Pressure of Petroleum Products (Reid
Method) » (voir la sous-section 4.1.2. de la division B).
Liquide instable (unstable liquid) : tout liquide, y compris un liquide inflammable ou un
liquide combustible, qui est chimiquement instable au point de réagir violemment ou
de se décomposer à des températures et des pressions normales ou proches de la
normale, ou qui devient chimiquement instable sous l'effet d'un choc.
Local technique (service room) : local prévu pour contenir de l'équipement technique
ou d'entretien du bâtiment (voir l'annexe A).
Logement (dwelling unit) : suite servant ou destinée à servir de domicile à une ou
plusieurs personnes et qui comporte généralement des installations sanitaires et des
installations pour préparer et consommer des repas et pour dormir.
Marchandises dangereuses (dangerous goods) : produits ou substances réglementés
par le document TC SOR/2008-34, « Règlement sur le transport des marchandises
dangereuses (TMD) » (voir le tableau 3.2.7.1. de la division B).
Moyen d'évacuation (means of egress) : voie continue d'évacuation permettant aux
personnes qui se trouvent à un endroit quelconque d'un bâtiment ou d'une cour
intérieure d'accéder à un bâtiment distinct, une voie de circulation publique ou à un
endroit extérieur à découvert non exposé au feu provenant du bâtiment et donnant
accès à une voie de circulation publique; comprend les issues et les accès à l'issue.
Mur coupe-feu (firewall) : tel que défini par la norme applicable lors de la construction
ou de la transformation du bâtiment.
Niveau moyen du sol (grade) : tel que défini par la norme applicable lors de la
construction ou de la transformation du bâtiment.
Nombre de personnes (occupant load) : nombre d'occupants pour lequel un bâtiment, ou
une partie de bâtiment, est conçu.
Personnel de surveillance (supervisory staff) : occupants d'un bâtiment chargés de la
sécurité des autres occupants en vertu du plan de sécurité incendie.
Point d'éclair (flash point) : température minimale à laquelle un liquide dans un
récipient émet des vapeurs en concentration suffisante pour former, près de
sa surface, un mélange inflammable avec l'air (voir la sous-section 4.1.3. de la
division B).
Poste de distribution de carburant (fuel-dispensing station) : établissement, ou partie
d'établissement, où des réservoirs de carburant de véhicules, d'embarcations ou
d'hydravions sont approvisionnés en liquides inflammables ou en liquides combustibles
à partir d'équipement fixe.
Poste de distribution libre-service (self-service outlet) : poste de distribution de carburant,
sauf un poste marin de distribution de carburant, où le public manipule le distributeur.
Poste marin de distribution de carburant (marine fuel-dispensing station) : poste de
distribution de carburant où des liquides inflammables ou des liquides combustibles sont
transvasés dans les réservoirs de carburant d'embarcations ou d'hydravions.
Poussière combustible (combustible dust) : poussières et particules inflammables
présentant un risque d'explosion.
Premier étage (first storey) : étage tel que défini par la norme en vigueur lors de la
construction ou de la transformation du bâtiment.
Protégé par gicleurs (sprinklered) : se dit d’un bâtiment ou d’une partie de bâtiment
comportant un système de gicleurs.
Puisard de confinement des déversements (spill containment sump) : moyen de
confinement étanche aux liquides destiné à recueillir, contenir et permettre d’évacuer
tout produit lors du remplissage.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division A 1-5
1.4.1.2. Division A
1-6 Division A Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division A 1.4.2.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division A 1-7
1.5.1.1. Division A
MJ ................. mégajoule
ml ................. millilitre
mm ............... millimètre
n° .................. numéro
pS/m ............. pico Siemens par mètre
s .................... seconde
St .................. stoke
s/o ................. sans objet
> .................... plus grand que
≤ .................... plus petit ou égal à
% ................... pour cent
1) Les dispositions des documents incorporés par renvoi dans le CNPI, ainsi que
celles des documents incorporés par renvoi dans ces documents, ne s'appliquent que
dans la mesure où elles ont trait :
a) aux bâtiments et aux installations; et
b) aux objectifs et aux énoncés fonctionnels attribués aux solutions acceptables
pertinentes de la division B correspondant au contexte où les renvois sont
incorporés.
(Voir l'annexe A.)
1) S'il y a des conflits entre les exigences d'un document incorporé par renvoi et
les exigences du CNPI, ce sont ces dernières qui prévalent.
1) Les éditions des documents qui sont incorporés par renvoi dans le CNPI sont
celles désignées à la sous-section 1.3.1. de la division B.
1.5.2.1. Sigles
1) Les sigles mentionnés dans le CNPI ont la signification qui leur est attribuée à
l'article 1.3.2.1. de la division B.
1-8 Division A Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division A
Partie 2
Objectifs
2.2. Objectifs
2.2.1. Objectifs ............................................ 2-1
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division A
Partie 2
Objectifs
2.2.1.1. Objectifs
OS Sécurité
Un objectif du CNPI est de limiter la probabilité qu'en raison de
circonstances particulières reliées au bâtiment ou à l'installation, une
personne se trouvant à l'intérieur ou à proximité du bâtiment ou de
l'installation soit exposée à un risque inacceptable de blessures.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division A 2-1
2.2.1.1. Division A
OH Santé
Un objectif du CNPI est de limiter la probabilité qu'en raison de
circonstances particulières reliées au bâtiment ou à l'installation, une
personne soit exposée à un risque inacceptable de maladies.
2-2 Division A Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division A 2.2.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division A 2-3
2-4 Division A Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division A
Partie 3
Énoncés fonctionnels
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division A
Partie 3
Énoncés fonctionnels
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division A 3-1
3.2.1.1. Division A
3-2 Division A Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division A
Annexe A
Notes explicatives
A-1.1.1.1. 1) Domaine d'application du CNPI. Le CNPI vise les installations et les bâtiments, qu'ils
soient occupés ou non. Aux fins du paragraphe 1.1.1.1. 1), le terme « installation » est utilisé au sens le plus
large et comprend tous les lieux qui ne sont pas inclus dans la définition de « bâtiment » du CNPI, comme les
aires extérieures et souterraines, les structures et l'équipement. Ces « installations » sont souvent associées aux
activités de fabrication, de distribution et de stockage.
Le CNPI contient des renvois au CNB pour la conception, la construction et l'installation de nombreux
dispositifs de protection contre l'incendie. Les exigences du CNB sont d'abord destinées à être appliquées aux
nouveaux bâtiments. Leur application rétroactive à des locaux existants, telle qu'elle est prescrite par le CNPI,
peut présenter des difficultés. Le CNPI vise donc à assurer un degré équivalent de sécurité plutôt qu'une
conformité stricte. Son application à l'amélioration d'installations existantes devrait être laissée au jugement de
l'autorité compétente qui devra examiner chaque cas au mérite.
Le CNPI stipule que c'est le propriétaire ou son mandataire autorisé qui a la responsabilité d'en appliquer les
dispositions (voir l'article 2.2.1.1. de la division C). Toutefois, on s'attend à ce que le propriétaire communique
avec l'autorité compétente, laquelle est en mesure d'évaluer l'importance relative des variantes aux exigences du
CNB.
A-1.2.1.1. 1)a) Conformité au CNPI au moyen de solutions acceptables. S'il peut être
démontré que la conception d'un bâtiment (matériaux, composants, ensembles de construction ou systèmes)
satisfait à toutes les dispositions des solutions acceptables pertinentes de la division B (si, par exemple, elle est
conforme à toutes les dispositions pertinentes d'une norme incorporée par renvoi), on juge que la conception
satisfait aux objectifs et aux énoncés fonctionnels liés aux dispositions en question et, par conséquent, qu'elle
est conforme aux exigences du CNPI. En fait, si on peut déterminer qu'une conception satisfait aux exigences
de toutes les solutions acceptables pertinentes de la division B, il est inutile de se reporter aux objectifs et aux
énoncés fonctionnels de la division A pour déterminer la conformité de la conception.
A-1.2.1.1. 1)b) Conformité au CNPI au moyen de solutions de rechange. Une conception qui
diffère des solutions acceptables de la division B doit être considérée comme une « solution de rechange ». Il faut
démontrer que cette solution de rechange traite des mêmes aspects que les solutions acceptables pertinentes de
la division B, y compris les objectifs et énoncés fonctionnels qui y sont attribués. Toutefois, comme les objectifs et
les énoncés fonctionnels sont entièrement exprimés en des termes qualitatifs, il n'est pas possible de démontrer
qu'une solution de rechange y est conforme. C'est pourquoi l'alinéa 1.2.1.1. 1)b) indique que la division B établit
de façon quantitative les performances que les solutions de rechange doivent atteindre. Dans de nombreux cas,
ces performances ne sont pas définies de façon très précise dans les solutions acceptables. En fait, elles sont
définies beaucoup moins précisément que dans un véritable code axé sur la performance, qui contiendrait un
objectif de performance quantitative et prescrirait des méthodes de mesure de tous les aspects de la performance
d'un bâtiment. Quoi qu'il en soit, l'alinéa 1.2.1.1. 1)b) précise qu'un effort doit être fourni pour démontrer que la
performance de la solution de rechange n'est pas seulement « acceptable », mais qu'elle est « équivalente » à
celle d'une conception qui satisferait aux exigences des solutions acceptables pertinentes de la division B.
En ce sens, c'est la division B qui fixe la limite entre les risques acceptables et les risques « inacceptables »
mentionnés dans le libellé des objectifs des codes. Il s'agit du risque qui demeure une fois que les solutions
acceptables pertinentes de la division B ont été mises en application et qui représente le niveau résiduel de
risque jugé acceptable au Canada par le vaste éventail des personnes qui ont participé à l'élaboration du
CNPI par voie de consensus.
Cette annexe n'est présentée qu'à des fins explicatives et ne fait pas partie des exigences du CNPI. Les numéros en
caractères gras correspondent aux exigences applicables de la présente division.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division A A-1
A-1.4.1.2. 1) Division A
Aspects de la performance
Il est possible d'établir des critères pour des types particuliers de conceptions (certains types de matériaux,
de composants, d'ensembles de construction ou de systèmes) au moyen d'un sous-groupe des solutions
acceptables de la division B. Ces sous-groupes de solutions acceptables sont souvent attribués à un même
objectif, comme l'objectif « Sécurité incendie ». Dans certains cas, les conceptions normalement utilisées
pour satisfaire aux exigences de ce sous-groupe de solutions comportent aussi des avantages qui peuvent
être reliés à d'autres objectifs, comme l'objectif « Protection du bâtiment ou de l'installation contre le
feu ». Cependant, si aucune des solutions acceptables pertinentes n'est liée à l'objectif OP1, « Protection
du bâtiment ou de l'installation contre le feu », les solutions de rechange proposées pour remplacer ces
solutions acceptables ne doivent pas nécessairement présenter les mêmes avantages relatifs à la protection
du bâtiment ou de l'installation contre le feu. Autrement dit, les solutions acceptables de la division B
établissent les niveaux de performance acceptables relativement à la conformité au CNPI pour les seuls
aspects définis par les objectifs et les énoncés fonctionnels auxquels ces solutions acceptables sont attribuées.
A-2 Division A Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division A A-1.5.1.1. 1)
Îlot de stockage
La largeur des allées secondaires permettant d'accéder aux produits stockés dans un îlot de stockage peut
être déterminée par les méthodes de manutention ou par d'autres critères, comme la largeur minimale pour
l'accès aux issues ou le matériel de lutte contre les incendies.
Issue
Les issues comprennent les portes ou baies de portes donnant directement sur un escalier d'issue ou sur
l'extérieur. Dans le cas des issues conduisant à un bâtiment distinct, les issues comprennent les vestibules,
passages piétons, passerelles et balcons.
Local technique
Les locaux techniques comprennent notamment les chaufferies, les locaux des incinérateurs, les locaux
de réception des ordures, les locaux d'appareils de chauffage ou de conditionnement d'air, les salles de
pompage, les salles de compresseurs et les locaux d'équipement électrique. Les locaux abritant de la
machinerie d'ascenseur et les buanderies communes ne sont pas considérés comme des locaux techniques.
Séparation coupe-feu
Suite
Le terme « suite » s'applique à un local occupé soit par un locataire, soit par un propriétaire. Dans les
immeubles d'appartements en copropriété, chaque logement est considéré comme une suite. Pour que les
pièces d'une suite soient considérées comme complémentaires, elles doivent être relativement rapprochées
les unes des autres et directement accessibles par une porte commune, ou indirectement par un corridor, un
vestibule ou un autre accès semblable.
Le terme « suite » ne s'applique pas aux locaux techniques, aux buanderies communes et aux salles de
loisirs communes qui ne sont pas réservés à l'usage d'un seul locataire ou propriétaire dans le contexte du
CNPI. De même, le terme « suite » ne s'applique habituellement pas aux locaux de bâtiments comme des
écoles et des hôpitaux puisque ces locaux sont sous la responsabilité d'un même locataire ou propriétaire.
Or, une pièce qui est occupée par un seul locataire est considérée comme une suite. Un compartiment ou
espace d'entreposage dans un mini-entrepôt est une suite. Dans une maison de repos, une pièce peut être
considérée comme une suite si elle est réservée à l'usage d'un seul locataire. Par contre, ce n'est pas le cas
d'une chambre d'hôpital étant donné que le patient qui l'occupe ne peut disposer des lieux à sa guise, même
s'il doit payer à l'hôpital un tarif journalier pour en utiliser les installations, y compris la chambre.
Certaines dispositions du CNB empruntent l'expression « pièce ou suite » (pour les distances de parcours
par exemple). Cela signifie que ces exigences s'appliquent aux pièces contenues dans une suite de même
qu'à la suite elle-même et aux pièces qui peuvent se trouver à l'extérieur de la suite. À certains endroits,
l'expression « les suites et les pièces ne faisant pas partie d'une suite » est utilisée (par exemple pour
l'installation des détecteurs de chaleur et des détecteurs de fumée). Ces exigences s'appliquent alors aux
suites individuelles selon la définition mais non à toutes les pièces desservant une suite. Les pièces ne faisant
pas partie d'une suite comprennent les buanderies et salles de loisirs communes, de même que les locaux
techniques, lesquels ne sont pas considérés comme des pièces occupées par un locataire ou un propriétaire.
A-1.5.1.1. 1) Domaine d'application des documents incorporés par renvoi. Les documents
incorporés par renvoi dans le CNPI peuvent comprendre des dispositions visant une vaste gamme de sujets, y
compris des sujets qui ne sont pas liés aux objectifs et aux énoncés fonctionnels mentionnés respectivement dans
les parties 2 et 3 de la division A, comme la protection des produits stockés contre les dommages ou les pertes
causés par le feu. Le paragraphe 1.5.1.1. 1) explique que, bien que le fait d'incorporer un document par renvoi
dans le CNPI fasse généralement en sorte que les dispositions de ce document deviennent partie prenante du
CNPI, il faut exclure les dispositions qui ne visent pas les bâtiments et les installations ou les objectifs et les
énoncés fonctionnels attribués aux dispositions de la division B où le document est incorporé par renvoi.
En outre, de nombreux documents incorporés par renvoi dans le CNPI contiennent eux-mêmes des renvois
à d'autres documents qui peuvent, à leur tour, incorporer d'autres documents par renvoi. Il est possible que
ces documents secondaires et tertiaires incorporés par renvoi contiennent des dispositions qui ne sont pas
liées aux bâtiments et aux installations ou aux objectifs et aux énoncés fonctionnels du CNPI : peu importe
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division A A-3
A-2.2.1.1. 1) Division A
l'emplacement de ces documents dans la suite des renvois, ces dispositions ne font pas partie de l'intention du
paragraphe 1.5.1.1. 1) de la division A.
A-2.2.1.1. 1) Objectifs.
Le bâtiment ou l'installation
Lorsque l'expression « le bâtiment ou l'installation » est utilisée dans le libellé des objectifs, elle renvoie au
bâtiment ou à l'installation pour lequel la conformité au CNPI est évaluée.
Urgence
Dans le contexte de la sécurité dans les bâtiments ou les installations, l'expression « urgence » signifie
souvent « en cas d'incendie ». Toutefois, dans le libellé de l'objectif OS3.7, il est évident que le CNPI traite
de tout type d'urgence qui exigerait une évacuation rapide du bâtiment ou de l'installation, comme une
alerte à la bombe ou la présence d'intrus.
A-4 Division A Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Solutions acceptables
Division B
Partie 1
Généralités
1.1. Généralités
1.1.1. Domaine d'application ..................... 1-1
1.1.2. Objectifs et énoncés fonctionnels .. 1-1
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 1
Généralités
1) Les termes utilisés dans la division B qui ne sont pas définis à l'article 1.4.1.2. de
la division A ont la signification qui leur est communément assignée par les divers
métiers et professions compte tenu du contexte.
2) Les objectifs et les énoncés fonctionnels mentionnés dans la division B sont ceux
décrits aux parties 2 et 3 de la division A.
1) Les termes définis, en italique dans la division B, ont la signification qui leur est
assignée à l'article 1.4.1.2. de la division A.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 1-1
1.3.1.1. Division B
1) Sauf indication contraire ailleurs dans le CNPI, les documents incorporés par
renvoi doivent inclure toutes les modifications, révisions, confirmations et nouvelles
approbations ainsi que tous les addendas et suppléments en vigueur au 30 septembre
2009.
1) Les éditions des documents qui sont incorporés par renvoi dans le CNPI sont
celles désignées au tableau 1.3.1.2. (voir l'annexe A).
Tableau 1.3.1.2.
Documents incorporés par renvoi dans le Code national de prévention des incendies – Canada 2010
Faisant partie intégrante du paragraphe 1.3.1.2. 1)
1-2 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 1.3.1.2.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 1-3
1.3.1.2. Division B
1-4 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 1.3.1.2.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 1-5
1.3.1.2. Division B
1-6 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 1.3.1.2.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 1-7
1.3.1.2. Division B
1-8 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 1.3.2.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 1-9
1.3.2.1. Division B
RMA ............ Rubber Manufacturers Association, Inc. (1400 K Street NW, Suite 900,
Washington, D.C. 20005 U.S.A.; www.rma.org)
RNCan ......... Ressources naturelles Canada (580, rue Booth, Ottawa (Ontario)
K1A 0E4; www.rncan-nrcan.gc.ca)
SC ................. Santé Canada (Indice de l'adresse 0900C2, Ottawa (Ontario) K1A 0K9;
www.hc-sc.gc.ca)
SFPE ............. Society of Fire Protection Engineers (7315 Wisconsin Avenue, Suite
620E, Bethesda, Maryland 20814 U.S.A.; www.sfpe.org)
TC ................. Transports Canada (330, rue Sparks, Ottawa (Ontario) K1A 0N5;
www.tc.gc.ca)
UL ................ Underwriters Laboratories Inc. (333 Pfingsten Road, Northbrook,
Illinois 60062-2096 U.S.A.; www.ul.com)
ULC .............. Underwriters' Laboratories of Canada/Laboratoires des assureurs
du Canada (7, chemin Underwriters, Toronto (Ontario) M1R 3B4;
www.ulc.ca)
1-10 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 2
Protection des bâtiments et des
occupants contre l'incendie
2.1. Généralités
2.1.1. Objet .................................................. 2-1
2.1.2. Classement des bâtiments .............. 2-1
2.1.3. Installations de sécurité incendie ... 2-1
2.1.4. Affichage de l'information ............... 2-3
2.1.5. Extincteurs portatifs ........................ 2-3
2.1.6. Avertisseurs de monoxyde de
carbone ............................................. 2-4
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
2.10. Garderies
2.10.1. Construction ................................... 2-21
2.10.2. Surveillance des enfants ............... 2-21
2.10.3. Matières combustibles .................. 2-21
2.10.4. Mesures de sécurité incendie ....... 2-21
2.11. Pensions
2.11.1. Généralités ...................................... 2-21
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 2
Protection des bâtiments et des
occupants contre l'incendie
Section 2.1. Généralités
2.1.1. Objet
2.1.1.1. Domaine d'application
1) La présente partie porte sur la sécurité des occupants dans les bâtiments
existants, l'élimination ou la réduction des risques d'incendie dans et autour des
bâtiments, l'installation et l'entretien d'un certain nombre de systèmes de sécurité dans
les bâtiments, l'installation et l'entretien de panneaux et d'affiches, et l'établissement
d'un plan de sécurité incendie dans les usages où c'est nécessaire.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-1
2.1.3.3. Division B
2-2 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.1.5.1.
2.1.4.2. Entretien
1) Tout panneau, avis, placard ou document dont l'affichage est obligatoire doit
être maintenu dans les conditions décrites à l'article 2.1.4.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-3
2.1.6.1. Division B
3) Les pièces, corridors, gaines et autres aires d'un bâtiment doivent être isolés,
lorsque cela est possible, par des séparations coupe-feu conformément aux exigences
en vigueur lors de la construction ou de la transformation ou, le cas échéant, aux
dispositions plus contraignantes applicables à certains bâtiments prévues à la section
IV du chapitre VIII du Code de sécurité.
1) Les séparations coupe-feu qui sont endommagées au point que leur degré de
résistance au feu est diminué doivent être réparées de façon à recouvrer leur intégrité.
1) Les ouvertures pratiquées dans les séparations coupe-feu doivent être protégées
au moyen de dispositifs d'obturation conformément aux exigences en vigueur lors
de la construction ou de la transformation ou, le cas échéant, aux dispositions plus
contraignantes applicables à certains bâtiments prévues à la section IV du chapitre
VIII du Code de sécurité (voir l'annexe B).
2) Si des dispositifs d'obturation dans les séparations coupe-feu sont remplacés, les
dispositifs d'obturation de rechange doivent être conformes aux exigences en vigueur
lors de la construction ou de la transformation.
1) Les dispositifs d'obturation qui sont endommagés au point que leur degré
pare-flammes est diminué doivent être réparés de façon à recouvrer leur intégrité
conformément à l'article 2.2.2.1.
2-4 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.3.1.3.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-5
2.3.1.4. Division B
2-6 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.4.2.1.
d'autres matières combustibles que celles pour lesquelles ces endroits sont conçus
(voir l'annexe A).
3) Il est interdit d'utiliser des vides de construction horizontaux tels que des vides
sanitaires, des combles ou vides sous toit ou des vides sous plafond pour le stockage
de matériaux combustibles.
4) Il est interdit de garder des matières combustibles sur un toit ou près d'un
bâtiment et ce, afin d'éviter tout risque d'incendie.
5) Les câbles de fibres optiques, les fils et les câbles électriques abandonnés qui
sont munis d'un isolant, d'une gaine ou d'une enveloppe combustibles, de même que
les canalisations non métalliques, doivent être enlevés d'un plénum, sauf :
a) s'ils sont enfermés de manière permanente par la structure ou par le
revêtement de finition du bâtiment;
b) si leur enlèvement est susceptible de nuire à la structure ou au revêtement
de finition du bâtiment;
c) si leur enlèvement est susceptible de nuire à la performance des câbles en
service; ou
d) si le plénum est protégé par gicleurs.
6) Les récipients de stockage extérieur, comme les conteneurs à déchets, utilisés
pour des matières combustibles doivent être situés de façon à ne pas créer de risque
excessif d'incendie pour les bâtiments voisins (voir l'annexe A).
7) Les récipients de stockage extérieur, incluant les conteneurs à déchets, utilisés
pour des matières combustibles d’une capacité de plus de 2000 litres doivent :
a) être situés à au moins 3 m de toute ouverture pratiquée dans un bâtiment ou
de tout composant combustible d’un bâtiment, sauf si un écran en acier avec
espace d’air de 25 mm ou en maçonnerie, protège l’ouverture ou le mur; et
b) être munis d’un couvercle qui doit demeurer fermé et cadenassé.
2.4.2. Fumeurs
2.4.2.1. Interdiction de fumer
1) Il est interdit de fumer partout où cela constitue un risque d'incendie ou
d'explosion.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-7
2.4.2.2. Division B
2.4.2.2. Affichage
1) Les affiches d'interdiction de fumer doivent comporter un fond jaune avec
des lettres noires d'au moins 50 mm de hauteur et d'une largeur de trait de 12 mm;
toutefois, des symboles d'au moins 150 x 150 mm peuvent être utilisés à la place des
lettres.
2-8 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.4.12.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-9
2.4.12.2. Division B
2.4.13. Scènes
2.4.13.1. Matériel de protection
1) Toute scène doit être munie d’au moins 2 extincteurs portatifs conformes à la
sous-section 2.1.5.
2) Toute passerelle en surplomb d’une scène doit être munie d’au moins
2 extincteurs portatifs conformes à la sous-section 2.1.5.
2.5.1.4. Raccords-pompier
1) L'accès aux raccords-pompiers pour les systèmes de gicleurs ou les réseaux de
canalisations d'incendie doit toujours être dégagé d’au moins 1,5 m pour les pompiers
et leur équipement.
2) Lorsqu’un bâtiment comporte plus d’un raccord-pompier, chacun des
raccords-pompier doit être identifié selon sa fonction.
2-10 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.6.1.7.
2.6.1.5. Dégagements
1) Le dégagement exigé entre une cheminée, un tuyau de raccordement ou un appareil
et une construction combustible doit être conforme aux exigences en vigueur lors de
la construction ou de la transformation.
2) Il est interdit de placer des matériaux combustibles à une distance inférieure
au dégagement exigé pour une cheminée, pour un tuyau de raccordement ou pour un
appareil, ou à proximité d'un cendrier ou d'une trappe de ramonage.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-11
2.6.1.8. Division B
2.6.2. Incinérateurs
2.6.2.1. Incinérateurs intérieurs
1) L'installation et la modification des incinérateurs intérieurs doivent être
conformes aux exigences en vigueur lors de la construction ou de la transformation.
2.6.2.3. Pare-étincelles
1) Les pare-étincelles installés conformément aux articles 2.6.2.1. et 2.6.2.2. doivent
être inspectés et nettoyés à intervalles d'au plus 12 mois ou plus fréquemment si les
accumulations de résidus entravent leur fonctionnement.
2) Les pare-étincelles qui sont brûlés doivent être réparés ou remplacés.
2-12 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.7.1.3.
2.6.3.1. Utilisation
2.6.3.2. Sécurité
1) Il faut prévoir des moyens d'évacuation dans les bâtiments, conformément aux
exigences en vigueur lors de la construction ou de la transformation ou, le cas échéant,
aux dispositions plus contraignantes applicables à certains bâtiments prévues à la
section IV du chapitre VIII du Code de sécurité (voir l'annexe B).
1) Il doit y avoir des allées conformes aux paragraphes 2) à 4) dans chaque aire de
plancher :
a) qui n'est pas divisée en pièces ou en suites desservies par des corridors
d'accès aux issues; et
b) qui doit avoir plus d'une porte de sortie aux termes des exigences en vigueur
lors de la construction ou de la transformation.
2) Chaque porte de sortie requise doit être desservie par une allée :
a) qui a au moins 1100 mm de largeur dégagée;
b) qui donne accès à au moins une autre porte de sortie; et
c) qui offre, en n'importe quel point de l'allée, 2 directions opposées menant à
une porte de sortie.
3) Une allée secondaire qui n'offre qu'une seule direction de circulation jusqu'à
une allée décrite au paragraphe 2) est permise à condition qu'elle ait une largeur libre
d'au moins 900 mm et une longueur d'au plus :
a) 7,5 m dans un établissement commercial ou un établissement industriel à risques
très élevés;
b) 10 m dans un établissement industriel à risques moyens; et
c) 15 m dans un établissement d'affaires ou un établissement industriel à risques
faibles.
4) Toutes les aires de travail individuelles d'un établissement d'affaires doivent être
contiguës à une allée ou à une allée secondaire.
1) Le nombre maximal de personnes permis pour une pièce doit être calculé :
a) sous réserve du paragraphe 2), dans les établissements de réunion du groupe
A, en comptant une surface de plancher nette égale à la valeur déterminée
par le tableau 2.7.1.3.;
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-13
2.7.1.4. Division B
Tableau 2.7.1.3.
Nombre de personnes
Faisant partie intégrante du paragraphe 2.7.1.3. 1)
Utilisation de l’aire de plancher ou d’une partie de l’aire de plancher Coefficient de surface par occupant en m2
Établissement de réunion
Bars, salles à manger et cafétérias (1) 1,20
Locaux à sièges amovibles autres que bars et salle à manger (2) 0,75
Locaux avec tables et sièges amovibles autres que bars et salle à 0,95
manger (2)
Locaux de réunions sans sièges (3) 0,60
Salles de quilles et de billard (4) 9,30
Salles de classe 1,85
Salles d’exposition 3,00
Salles de lecture, d’étude ou de repos 1,85
Scènes 0,75
(1) Le coefficient de 1,2 doit être utilisé pour les salles à manger, les bars et les cafétérias, peu importe l’aménagement. Dans les bars ou débits
m2
de boissons, le coefficient de 0,6 m2 peut être utilisé seulement dans les parties de l’aire de plancher utilisées sans sièges ni tables (piste de
danse, bar debout, etc.).
(2) Les coefficients de 0,75 m2 et 0,95 m2 sont réservés aux établissements qui sont utilisés pour des usages autres que salle à manger, bar ou
cafétéria (voir note 1) tels que les salles de bingo, de conférence ou de réunion.
(3) La densité de personnes dans les établissements de réunion est limitée à 0,6 m2 de surface de plancher libre par personne afin d’éviter que les
occupants ne puissent accéder aux issues en raison d’une trop grande densité de personnes.
(4) Le coefficient de 9,3 m2 doit être utilisé pour les salles de quilles et les salles de billard. Lorsque l’usage de la pièce est plutôt un bar ou un débit de
boissons, le coefficient de 1,2 m2 doit être utilisé une fois que la superficie de la table de billard est exclue de la surface utilisée par le public.
2) Dans une pièce ou une partie d’une pièce d’un établissement de réunion où les
sièges sont fixes, le nombre maximal de personnes est déterminé en fonction du
nombre de sièges fixes et les allées requises pour les sièges fixes ne doivent pas être
utilisées pour augmenter le nombre maximal de personnes permis.
3) Aux fins des paragraphes 1) et 2), pour déterminer le nombre de personnes
pouvant être admis dans une pièce, il faut tenir compte du nombre maximal de
personnes pouvant être admis sur l’aire de plancher où se trouve cette pièce en
considérant les moyens d’évacuation.
4) Le nombre d'occupants admis dans une pièce ne doit pas dépasser le nombre
maximal de personnes calculé conformément aux paragraphes 1) à 3).
5) L’autorité compétente peut exiger que lui soient fournis par écrit, les
renseignements, calculs et dessins attestant de la conformité au paragraphe 4).
2.7.1.4. Affichage
1) Si le nombre de personnes dans une pièce d'un établissement de réunion est
supérieur à 60, il doit être affiché dans un endroit bien en vue près des entrées
principales de la pièce ou de l'aire de plancher.
2) L'affichage prévu par les exigences en vigueur lors de la construction ou de la
transformation indiquant le nombre de personnes pour une aire de plancher doit être dans
un endroit bien en vue près des entrées principales de l'aire de plancher (voir l'annexe A).
2-14 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.7.1.7.
3) L'affichage exigé aux paragraphes 1) et 2) doit comporter des lettres d'au moins
50 mm de hauteur et d'une largeur de trait d'au moins 12 mm.
4) Les sièges non fixes peuvent être aménagés selon les critères des sections 13.2.5.5
et 13.2.5.6 de la norme NFPA 101, « Life Safety Code » aux conditions suivantes :
a) la largeur libre minimale de l’alinéa 1)a) soit respectée; et
b) les exigences de l’alinéa 1)f) soient respectées.
5) Les tables desservies par des sièges non fixes peuvent être aménagées selon les
critères des sections 13.2.5.7 et 13.2.5.8 de la norme NFPA 101, « Life Safety Code ».
2.7.1.6. Entretien
1) Les moyens d'évacuation doivent être maintenus en bon état et ne pas être
obstrués.
2) Les fenêtres des pièces où l’on dort, qui sont requises comme moyen de sortie et
situées au sous-sol, ne doivent pas être obstruées par la neige, un matériau ou un objet
empêchant l’évacuation des personnes en cas d’urgence.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-15
2.7.2.1. Division B
2.7.2.2. Dossiers
1) Les dossiers des essais exigés aux paragraphes 2.7.2.1. 2), 3) et 4) doivent être
conservés conformément à l'article 2.2.1.2. de la division C.
2-16 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.8.2.4.
en cas d'urgence, mesures qui sont décrites dans le plan de sécurité incendie (voir
l'annexe A).
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-17
2.8.2.5. Division B
2.8.2.6. Distribution
1) Tous les membres du personnel de surveillance doivent recevoir une copie des
mesures d'urgence et des tâches qu'ils doivent accomplir en cas d'incendie et qui sont
indiquées dans le plan de sécurité incendie.
2.8.2.7. Affichage
1) Il faut afficher, bien en vue dans chaque aire de plancher, au moins un exemplaire
des mesures à prendre en cas d'incendie.
2) Dans toutes les chambres d'hôtel, de maison de chambres et de motel, il
faut afficher à l'intention des occupants, les règles de sécurité incendie et indiquer
l'emplacement des issues et le parcours à suivre pour les atteindre.
3) Si un système d'alarme incendie ne permet pas de transmettre un signal au
service d'incendie, il faut placer une affiche à chaque déclencheur manuel, demandant
que le service d'incendie soit prévenu et donnant son numéro de téléphone.
2-18 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.9.2.1.
2.8.3.2. Fréquence
1) Le personnel de surveillance doit procéder aux exercices d'incendie décrits au
paragraphe 2.8.3.1. 1) à intervalles d'au plus 12 mois, toutefois dans les cas suivants :
a) dans les usages principaux du groupe B et dans les résidences privées pour aînés,
ces exercices doivent s’effectuer à des intervalles d’au plus 6 mois; toutefois,
les occupants qui ne peuvent évacuer le bâtiment sans assistance ou qui
ont des problèmes de santé, ne sont pas tenus de participer à l’évacuation,
mais le personnel de surveillance doit quand même les préparer comme s’ils
devaient l’évacuer;
b) dans les écoles et dans les garderies, ces exercices avec évacuation complète
des locaux doivent être effectués au moins 1 fois à l’automne et 1 fois au
printemps;
c) dans les bâtiments de grande hauteur selon les exigences en vigueur lors
de la construction ou de la transformation, sauf un bâtiment dont l’usage
principal est classifié dans le groupe C, ces exercices doivent s’effectuer à des
intervalles d’au plus 6 mois;
d) dans les usages principaux du groupe A, division 1, ces exercices doivent
s’effectuer à des intervalles d’au plus 3 mois.
2.9.1. Généralités
2.9.1.1. Généralités
1) Les tentes et les structures gonflables doivent être conformes au CNB.
2.9.2. Matériaux
2.9.2.1. Traitements d'ignifugation
1) Les traitements d'ignifugation doivent être renouvelés au besoin pour que les
matériaux satisfassent à l'essai d'exposition à la flamme d'allumette de la norme NFPA
705, « Field Flame Test for Textiles and Films » (voir la note A-2.3.2.2. 1)).
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-19
2.9.3.1. Division B
2.9.3.4. Surveillance
1) Une personne doit être préposée à la détection des feux lorsqu'une tente ou une
structure gonflable est occupée par plus de 1000 personnes.
2) La personne préposée à la détection des feux conformément au paragraphe 1)
doit :
a) être familière avec toutes les mesures de sécurité, y compris le plan de
sécurité incendie exigé à la section 2.8. et la condition des issues; et
b) patrouiller les lieux pour s'assurer que les moyens d'évacuation demeurent
libres d'obstruction et que les règlements de l'autorité compétente sont
respectés.
2-20 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.11.1.1.
1) Les panneaux de toile servant à diviser l’espace intérieur d’une tente ou d’une
structure gonflable ne doivent pas être installés à moins de 1 m du plafond (voir
l’annexe A).
2.10.1.1. Construction
1) Le personnel doit être en nombre suffisant pour assurer l’évacuation des enfants
en cas d’urgence.
1) Les matières combustibles fixées aux murs, comme celles qui sont utilisées
pour les arts plastiques et l'enseignement, doivent couvrir au plus 20 % de la surface
des murs.
2.11.1.1. Construction
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-21
2.12.1.1. Division B
2.12.1.1. Utilisation
1) Sous réserve du paragraphe 2), les mails couverts conçus uniquement pour
l'agrément et la circulation des piétons ne doivent pas être utilisés pour des activités
commerciales ou publiques.
2) Il est permis d'utiliser les mails couverts mentionnés au paragraphe 1) pour des
activités commerciales ou publiques temporaires, à condition :
a) qu'ils soient conformes à l’article 2.12.1.2.; et
b) que le plan de sécurité incendie exigé à la section 2.8. prévoie des mesures
supplémentaires contre tout risque qu'elles peuvent créer.
1) Dans un mail couvert et protégé par gicleurs décrit à l'article 2.12.1.1., il est
interdit d'exercer des activités commerciales ou publiques qui créent un risque trop
grand par rapport aux critères de conception du système de gicleurs.
1) Si des parties d'un bâtiment sont isolées par un mail couvert d'une largeur d'au
moins 9 m et sont considérées comme des bâtiments distincts, il est permis d'exercer
dans les 9 m de largeur exigés des activités commerciales ou publiques, à condition
que d'autres mesures de protection soient prises conformément à l'article 1.2.1.1. de
la division A.
1) Les accès à l'issue dans un mail couvert doivent être conçus et entretenus
conformément à la sous-section 2.7.1.
2-22 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.13.2.4.
2.13.1.1. Construction
1) Les aires de toit pour l'atterrissage des hélicoptères doivent être construites
conformément aux exigences relatives aux héliports du document TC 2010-1,
« Règlement de l'aviation canadien – Partie III ».
1) Les aires ou pièces communiquant avec l'aire d'atterrissage doivent être isolées
de celle-ci par une séparation coupe-feu, conformément aux exigences en vigueur lors de
la construction ou de la transformation.
1) Il est interdit de fumer sur les aires d'atterrissage et des affiches conformes
à l'article 2.4.2.2. doivent être placées aux issues du toit et à proximité de l'aire
d'atterrissage.
2.13.2.3. Surveillance
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-23
2.13.2.5. Division B
2-24 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.14.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Page
modifiée Division B 2-25
2.14.1.1. Division B
2-26 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.14.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-27
2.14.1.1. Division B
2-28 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 2.14.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 2-29
2-30 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 3
Stockage à l'intérieur et à l'extérieur
3.1. Généralités
3.1.1. Objet .................................................. 3-1
3.1.2. Marchandises dangereuses ............ 3-1
3.1.3. Chariots de manutention ................. 3-3
3.1.4. Installations électriques .................. 3-4
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 3
Stockage à l'intérieur et à l'extérieur
3.1.1.3. Explosifs
1) Le stockage de marchandises dangereuses de classe 1 doit être conforme à la « Loi
sur les explosifs et son Règlement » (RNCan L.R. (1985), ch. E-17).
3.1.2.1. Classement
1) Les classes et divisions des marchandises dangereuses mentionnées dans le CNPI
désignent leur classe primaire et leur première classe subsidiaire, telle qu'elle est
définie à la partie 2 du document TC SOR/2008-34, « Règlement sur le transport des
marchandises dangereuses (TMD) ».
2) Les marchandises dangereuses de classe 9 doivent être stockées en fonction du
danger qu'elles présentent, selon leurs propriétés à titre de marchandises dangereuses.
3) Pour les besoins du CNPI, les marchandises dangereuses de classe 3 désignent les
liquides inflammables et les liquides combustibles définis à la sous-section 4.1.2.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-1
3.1.2.2. Division B
3-2 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 3.1.3.3.
de travail, ainsi que les fiches signalétiques des marchandises dangereuses stockées
ou manipulées dans le bâtiment.
2) En plus des renseignements exigés au paragraphe 1), s'il y a stockage ou
manutention de substances radioactives de classe 7, le plan de sécurité incendie doit
inclure :
a) les méthodes à suivre en cas d'incendie et pour récupérer efficacement et en
toute sécurité les substances radioactives et l'équipement qui en contient;
b) les noms, adresses et numéros de téléphone des personnes ou organismes
pouvant fournir des conseils et de l'aide en matière de sécurité contre les
radiations; et
c) les divers emplacements des instruments de mesure des radiations.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-3
3.1.3.4. Division B
3.1.3.4. Formation
1) Seul le personnel autorisé ayant reçu une formation peut :
a) conduire des chariots de manutention;
b) remplacer ou remplir les bouteilles de propane destinées aux chariots de
manutention à moteur à combustion interne;
c) ravitailler les chariots de manutention à moteur à combustion interne; ou
d) charger les batteries des chariots de manutention à accumulateur.
3.2.2. Généralités
3.2.2.1. Domaine d'application
1) Sauf indication contraire, la présente sous-section s'applique au stockage à
l'intérieur de tout produit visé par la présente section.
3-4 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 3.2.2.4.
3.2.2.2. Allées
(Voir l'annexe A.)
1) Pour toutes les parties des locaux de stockage, il faut prévoir et maintenir un
accès suffisant pour les pompiers.
2) Il doit y avoir des allées d'au moins 1,0 m de largeur pour accéder aux panneaux
d'accès des pompiers et au matériel de protection contre l'incendie.
3) Les allées doivent toujours être dégagées.
4) Il doit y avoir au moins une allée principale conforme aux paragraphes 5) à 8)
dans tout local ou aire de stockage dont la surface de plancher est d'au moins 100 m2.
5) Sous réserve du paragraphe 6), la largeur des allées principales doit être d'au
moins :
a) 2,4 m pour les hauteurs de stockage d'au plus 6 m; et
b) 3,6 m pour les hauteurs de stockage supérieures à 6 m.
6) Il n'est pas nécessaire que la largeur des allées principales mentionnées au
paragraphe 5) soit supérieure à 2,4 m si les produits sont stockés sur des rayonnages et
si le bâtiment est protégé par gicleurs.
7) Toutes les allées principales doivent :
a) être de la même longueur que l'aire de stockage s'il n'y a qu'une seule allée
principale; ou
b) être de la même longueur ou de la même largeur que l'aire de stockage
s'il y a plus d'une allée principale.
8) Les allées principales doivent être accessibles depuis au moins 2 accès pour
le service d'incendie, situés de façon à permettre aux intervenants en cas d'urgence
d'accéder au bâtiment même si un incendie rend inutilisable l'un des accès.
3.2.2.3. Dégagements
1) Si les produits stockés peuvent gonfler ou se dilater en absorbant de l'eau, il
faut laisser au moins 600 mm de dégagement par rapport aux murs.
2) Dans les bâtiments non protégés par gicleurs, le dégagement entre la sous-face du
toit ou du plancher et les produits stockés doit être d'au moins 1 m (voir l'annexe A).
3) Un dégagement d’au moins 300 mm doit être maintenu en tout temps entre les
produits stockés et la sous-face des poutres.
4) Dans les bâtiments protégés par gicleurs, le dégagement sous les têtes de gicleurs
doit être conforme à la norme utilisée pour la conception du système de gicleurs.
5) Le dégagement entre les produits stockés et les conduits des systèmes de
ventilation d'extraction doit être conforme à la norme NFPA 91, « Exhaust Systems
for Air Conveying of Vapors, Gases, Mists, and Noncombustible Particulate Solids »
(voir l'annexe A).
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-5
3.2.2.5. Division B
1) Sous réserve de la sous-section 2.4.2., il est interdit de fumer dans une aire
de stockage intérieure.
2) Les liquides inflammables ou les liquides combustibles stockés avec des produits
visés par la présente sous-section doivent satisfaire aux dispositions applicables de la
partie 4.
1) Sous réserve du paragraphe 2), la dimension des îlots de stockage ne doit pas
dépasser les limites indiquées au tableau 3.2.3.2.
3-6 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 3.2.4.4.
Tableau 3.2.3.2.
Dimensions maximales des îlots de stockage
Faisant partie intégrante des paragraphes 3.2.3.2. 1) et 2) et de l'alinéa 3.2.7.5. 1)c)
2) Dans un bâtiment protégé par gicleurs, la hauteur de stockage sur rayonnages peut
dépasser les limites indiquées au tableau 3.2.3.2. (voir l'annexe A).
1) Les bâtiments visés par la présente sous-section doivent être protégés par gicleurs
conformément à la norme NFPA 13, « Installation of Sprinkler Systems » :
a) si la surface totale des îlots de stockage du bâtiment dépasse 500 m2;
b) si la surface d'un îlot de stockage dépasse 250 m2; ou
c) si la hauteur de stockage est supérieure à 3,6 m et le volume total de pneus
dans le bâtiment est supérieur à 375 m3.
2) Il faut laisser un dégagement d’au moins 900 mm entre le sommet des piles
et les têtes de gicleurs.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-7
3.2.5.1. Division B
3.2.5.2. Classement
1) Aux fins de la présente sous-section, les aérosols doivent être classés dans la
catégorie 1, 2 ou 3, conformément à la norme NFPA 30B, « Manufacture and Storage
of Aerosol Products » (voir l'annexe A).
Tableau 3.2.5.4.
Quantité maximale d'aérosols conditionnés de catégories 2 et 3, en kg (1)
Faisant partie intégrante des paragraphes 3.2.5.4. 1) et 3.2.5.5. 2)
3-8 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 3.2.6.3.
3.2.5.9. Allées
1) Les allées séparant les rayonnages, les étagères et les piles de contenants
d'aérosols conditionnés de catégorie 2 ou 3 doivent avoir au moins 2,4 m de largeur.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-9
3.2.6.4. Division B
1) Sous réserve des paragraphes 2), 3) et 4), les fibres combustibles en balles doivent
être stockées de sorte :
a) qu'aucun îlot de stockage n'ait une surface supérieure à 250 m2;
b) que la hauteur de stockage des îlots de stockage soit d'au plus 4,5 m;
c) que les allées secondaires des îlots de stockage aient au moins 1 m de largeur;
et
d) que le dégagement entre les piles et les murs du bâtiment soit d'au moins 1 m.
2) Sous réserve du paragraphe 4), si des fibres combustibles en balles sont stockées
dans des bâtiments protégés par gicleurs, la surface d'un îlot de stockage doit être d'au
plus 500 m2.
3) Si de la pâte à papier brute en balles est stockée dans un bâtiment non protégé par
gicleurs :
a) la surface d'un îlot de stockage doit être d'au plus 500 m2; et
b) la hauteur de stockage doit être d'au plus 6 m.
4) Si de la pâte à papier brute en balles est stockée dans un bâtiment protégé par
gicleurs :
a) la surface d'un îlot de stockage doit être d'au plus 1000 m2; et
b) la hauteur de stockage doit être d'au plus 6 m.
5) Les côtés des piles de fibres en balles doivent être inclinés en retrait vers le haut
à raison d'au moins 1 m pour 10 m de hauteur.
3-10 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 3.2.7.2.
Tableau 3.2.7.1.
Exemptions pour petites quantités de marchandises dangereuses
Faisant partie intégrante des paragraphes 3.2.7.1. 1) et 2), et 3.3.4.1. 2) et 3)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-11
3.2.7.3. Division B
3.2.7.4. Entretien
1) Les aires où des marchandises dangereuses sont stockées doivent être exemptes de
déchets d'emballage, de débris de toute sorte ou de produits déversés.
2) Les emballages ou récipients de marchandises dangereuses qui sont brisés doivent
être transportés jusqu'à un endroit sans danger et le produit doit être reconditionné et
étiqueté aussitôt que possible.
Tableau 3.2.7.5.
Hauteurs maximales de stockage des marchandises dangereuses, en m
Faisant partie intégrante des paragraphes 3.2.7.5. 1) et 2)
3-12 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 3.2.7.8.
7) Les locaux où sont stockées des substances réactives doivent être isolés du reste
du bâtiment par des séparations coupe-feu d'au moins 2 h (voir la note A-3.1.2.5. 1)).
8) Il est interdit d'ouvrir des emballages ou des récipients de peroxydes organiques
de classe 5.2 ou d'en faire le transvasement à l'intérieur des locaux de stockage.
9) Sauf si la profondeur de stockage des marchandises dangereuses est d'au plus
1,5 m en mesurant à partir du mur, il faut maintenir au moins 400 mm de dégagement
par rapport au mur.
Tableau 3.2.7.6.
Tableau de séparation pour le stockage des marchandises dangereuses
Faisant partie intégrante des paragraphes 3.2.7.5. 6), 3.2.7.6. 1), 3.2.7.9. 2), 3.3.4.3. 2) et 4.2.2.3. 2)
Classe (1) 2.1 2.2 2.3 3 4.1 4.2 4.3 5.1 5.2 6 8
2.1 — P X P P A DS X X X X
2.2 P — P P P P P P P P P
2.3 X P — X A A DS A X DS A
3 P P X — P A A X X DS A
4.1 P P A P — A DS X X DS A
4.2 A P A A A — DS X X DS A
4.3 DS P DS A DS DS — X X DS X
5.1 X P A X X X X — X A X
5.2 X P X X X X X X — X X
6 X P DS DS DS DS DS A X — A
8 X P A A A A X X X A —
X = Produits incompatibles. Ne pas les stocker dans le même compartiment résistant au feu.
A = Produits incompatibles. Les séparer par une distance horizontale d'au moins 1 m.
P = Produits pouvant être stockés ensemble.
DS = Consulter la fiche signalétique de sécurité du produit.
(1) Les nombres font référence aux classes et divisions des marchandises dangereuses du tableau 3.2.7.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-13
3.2.7.9. Division B
2) Il est interdit de stocker des matières comburantes de classe 5 sur des planchers
ou plates-formes combustibles.
3.2.7.10. Désenfumage
1) Si la surface totale des îlots de stockage de marchandises dangereuses dépasse 10 m2
dans un compartiment résistant au feu, il faut assurer une ventilation manuelle ou
automatique pour l'extraction de la fumée et des gaz toxiques de l'aire de stockage en
cas d'incendie (voir l'annexe A).
3.2.7.11. Déversements
1) Il faut prendre des mesures de sécurité en cas de déversement de marchandises
dangereuses liquides ou solides, conformément à la sous-section 4.1.6.
2) Tout matériau ou liquide utilisé pour absorber les déversements ou les fuites de
marchandises dangereuses doit :
a) être compatible avec les marchandises dangereuses à absorber et ne pas réagir
à leur contact; et
b) être éliminé conformément à la sous-section 4.1.6.
3.2.7.13. Étiquetage
1) Les produits classés comme marchandises dangereuses doivent être étiquetés
depuis le moment où ils arrivent dans un établissement jusqu'à ce qu'ils ressortent sous
forme de produits finis ou de déchets (voir l'annexe A).
3-14 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 3.2.7.18.
3.2.7.14. Panneaux
1) Des panneaux conformes au document TC SOR/2008-34, « Règlement sur le
transport des marchandises dangereuses (TMD) », et aux paragraphes 2) à 4) doivent
indiquer clairement la nature des îlots de stockage de marchandises dangereuses (voir
l'annexe A).
2) Si un seul produit est stocké, il suffit d'en afficher le numéro UN.
3) Si plusieurs produits de la même classe sont stockés, il faut apposer le panneau
de la classe et de la division.
4) Si des produits de différentes classes sont stockés, il faut apposer, à l'entrée
de l'aire de stockage, la plaque de chaque classe ou la plaque « Danger » illustrée
dans le document TC SOR/2008-34, « Règlement sur le transport des marchandises
dangereuses (TMD) ».
5) Les îlots de stockage décrits au paragraphe 1) doivent figurer dans le plan de
sécurité incendie comme l'exige l'article 3.2.2.5.
3.2.7.15. Formation
1) Dans les bâtiments visés par la présente sous-section, au moins une personne
doit :
a) avoir reçu une formation conformément au paragraphe 2);
b) être responsable pendant les heures de service; et
c) être en disponibilité pour répondre à une urgence, le jour comme la nuit.
2) La personne responsable mentionnée au paragraphe 1) doit avoir reçu une
formation en techniques de manutention, de stockage et de préparation pour le
transport des marchandises dangereuses qui soit conforme :
a) à la réglementation fédérale, provinciale ou territoriale en matière de santé
et sécurité au travail;
b) en l'absence de la réglementation mentionnée à l'alinéa a) :
i) au document TC SOR/2008-34, « Règlement sur le transport
des marchandises dangereuses (TMD) »; ou
ii) à la Loi sur les produits dangereux, Partie II, « Système
d'information sur les matières dangereuses utilisées au
travail (SIMDUT) ».
3) Tous les employés appelés à stocker et à manutentionner des marchandises
dangereuses doivent recevoir une formation sur les techniques de manutention
sécuritaires et sur les mesures appropriées à prendre en cas d'urgence.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-15
3.2.8.1. Division B
2) Il est permis de stocker des bouteilles de gaz inflammable de classe 2.1, plus
léger que l'air, ailleurs que dans un local décrit au paragraphe 1), à condition que
leur capacité totale de gaz détendu hors du local soit, par compartiment résistant au
feu, d'au plus :
a) 60 m3 si le bâtiment est de construction combustible et non protégé par gicleurs;
b) 170 m3 si le bâtiment est de construction incombustible ou s'il est protégé par
gicleurs.
(Voir l'annexe A.)
3) Le stockage des bouteilles jetables (de types TC-39, TC-2P et TC-2Q) dont la
capacité en eau est supérieure à 375 g mais inférieure à 1,13 kg situées à l'intérieur
des établissements commerciaux doit être conforme aux exigences de la norme
CAN/CSA-B149.2, « Code sur le stockage et la manipulation du propane ».
3-16 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 3.2.9.4.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-17
3.3.1.1. Division B
3.3.2. Généralités
3.3.2.2. Hauteur
3-18 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 3.3.2.8.
3.3.2.6. Clôture
1) Une aire de stockage extérieure doit être entourée d'une clôture solidement
ancrée :
a) construite de manière à décourager l'escalade et à dissuader les personnes
non autorisées;
b) dont la hauteur est d'au moins 1,8 m; et
c) qui comporte des barrières qui doivent être verrouillées s'il n'y a pas de
surveillance.
2) Si les barrières exigées à l'alinéa 1)c) se trouvent sur une voie d'accès du service
d'incendie, leur largeur doit être suffisante et leur conception et leur emplacement
doivent faciliter l'entrée des véhicules du service d'incendie, conformément à
l'article 3.3.2.5. (voir l'annexe A).
3.3.2.7. Entretien
1) Les voies d'accès, barrières et dégagements exigés par la présente section :
a) doivent être entretenus conformément à la section 2.5.; et
b) ne doivent pas être obstrués par des obstacles ou de la neige.
2) Les bornes d'incendie, raccords-pompiers et robinets de commande
d'alimentation en eau des réseaux de protection contre l'incendie qui font partie d'une
installation privée doivent :
a) être entretenus conformément à la partie 6; et
b) toujours être accessibles aux pompiers et à leur équipement.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-19
3.3.2.9. Division B
3.3.2.13. Déversements
1) Il faut prévoir, conformément à la sous-section 4.1.6., des mesures pour évacuer
et retenir en toute sécurité les huiles usées ou les marchandises dangereuses provenant
des produits stockés dans des conditions normales de stockage ou en cas d'incendie.
3-20 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 3.3.4.2.
Tableau 3.3.3.2.
Dimensions et dégagements pour les îlots de stockage
Faisant partie intégrante du paragraphe 3.3.3.2. 1)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-21
3.3.4.3. Division B
3.3.4.5. Identification
1) Le stockage à l'extérieur de marchandises dangereuses doit être conforme aux
articles 3.2.7.13. et 3.2.7.14.
3.3.4.6. Formation
1) La formation du personnel affecté au stockage à l'extérieur de marchandises
dangereuses doit être conforme à l'article 3.2.7.15.
3.3.5.2. Emplacement
1) Les bouteilles de gaz de classe 2 stockées à l'extérieur doivent :
a) être placées sur un socle en béton ou sur une plate-forme incombustible; et
b) être situées dans un endroit clôturé conformément à l'article 3.3.2.6.
3-22 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 3.4.1.1.
3.3.5.3. Dégagements
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-23
3.4.1.1. Division B
3-24 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 3.4.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-25
3.4.1.1. Division B
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 3-27
3.4.1.1. Division B
3-28 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 4
Liquides inflammables et combustibles
4.1. Généralités
4.1.1. Objet .................................................. 4-1
4.1.2. Classement ....................................... 4-1
4.1.3. Point d'éclair ..................................... 4-2
4.1.4. Installations électriques .................. 4-2
4.1.5. Sécurité incendie ............................. 4-3
4.1.6. Contrôle et évacuation des
déversements ................................... 4-4
4.1.7. Ventilation ......................................... 4-5
4.1.8. Manutention de liquides
inflammables et combustibles ........ 4-7
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
4.5. Tuyauterie et
installations de pompage
4.5.1. Objet ................................................ 4-44
4.5.2. Matériaux pour tuyaux, robinets
et raccords ...................................... 4-44
4.5.3. Protection de la tuyauterie
contre la corrosion ......................... 4-45
4.5.4. Identification de la tuyauterie ....... 4-45
4.5.5. Joints de la tuyauterie ................... 4-45
4.5.6. Emplacement et aménagement
de la tuyauterie ............................... 4-46
4.5.7. Robinets .......................................... 4-49
4.5.8. Chauffage de la tuyauterie ............ 4-50
4.5.9. Méthodes de déplacement des
liquides dans la tuyauterie ............ 4-51
4.5.10. Méthodes de fonctionnement
de la tuyauterie ............................... 4-52
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
4.7. Installations de
stockage en vrac
4.7.1. Objet ................................................ 4-60
4.7.2. Stockage ......................................... 4-61
4.7.3. Distribution ..................................... 4-61
4.7.4. Installations de chargement et
de déchargement ........................... 4-62
4.7.5. Protection contre l'incendie .......... 4-63
4.7.6. Contrôle des déversements .......... 4-63
4.9. Usines de
transformation
4.9.1. Objet ................................................ 4-68
4.9.2. Matériel de traitement extérieur .... 4-68
4.9.3. Bâtiments de traitement ................ 4-68
4.9.4. Sécurité incendie ........................... 4-69
4.10. Distilleries
4.10.1. Objet ................................................ 4-69
4.10.2. Généralités ...................................... 4-69
4.10.3. Réservoirs de stockage et
récipients ........................................ 4-70
4.10.4. Stockage ......................................... 4-70
4.10.5. Tuyauterie et installations de
pompage ......................................... 4-70
4.10.6. Ventilation ....................................... 4-70
4.10.7. Contrôle des déversements .......... 4-71
4.10.8. Protection contre l'incendie .......... 4-71
4.11. Véhicules-citernes
4.11.1. Objet ................................................ 4-71
4.11.2. Généralités ...................................... 4-71
4.11.3. Chargement, déchargement et
distribution du contenu des
véhicules-citernes .......................... 4-72
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 4
Liquides inflammables et combustibles
2) Dans les aires des usines de transformation qui présentent des risques qui doivent
être pris en compte par une conception et des détails d'exploitation particuliers, il est
permis de déroger aux exigences de la présente partie si d'autres mesures de protection
sont prises conformément à l'article 1.2.1.1. de la division A (voir l'annexe A).
4.1.2. Classement
4.1.2.1. Classement
(Voir l'annexe A.)
1) Aux fins de la présente partie, les liquides inflammables et les liquides combustibles
doivent être classés conformément aux paragraphes 2) et 3).
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-1
4.1.2.2. Division B
4-2 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.1.5.6.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-3
4.1.5.7. Division B
4-4 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.1.7.2.
4.1.7. Ventilation
4.1.7.1. Pièces ou locaux fermés
1) Lorsque des liquides inflammables ou des liquides combustibles sont transformés,
manutentionnés, stockés, transvasés ou utilisés dans des pièces ou locaux fermés, il faut
assurer une ventilation conforme à la législation provinciale, territoriale ou municipale
appropriée ou, en l'absence d'une telle législation, à la présente partie et aux exigences
en vigueur lors de la construction ou de la transformation (voir l'annexe A).
4.1.7.2. Installation
1) Sous réserve du paragraphe 2), une pièce ou un local fermé dont il est question
à l'article 4.1.7.1. doivent comporter l'un des systèmes de ventilation suivants :
a) ventilation mécanique continue si des liquides de classe I sont traités,
transvasés ou utilisés d'une manière qui dégage des vapeurs inflammables
dans la pièce ou le local fermé; ou
b) ventilation naturelle ou ventilation mécanique continue :
i) si des liquides de classe I sont stockés, traités, transvasés
ou utilisés d'une manière qui ne dégage pas de vapeurs
inflammables dans la pièce ou le local fermé; ou
ii) si des liquides de classe II sont traités, transvasés ou utilisés.
2) La ventilation dont il est question à l'alinéa 1)b) n'est pas obligatoire pour le
stockage de liquides de classe I :
a) si les liquides sont stockés dans des récipients fermés; et
b) s'il n'y a pas de transvasement de liquide.
3) La ventilation exigée au paragraphe 1) doit être suffisante pour que les
concentrations de vapeurs inflammables à l'extérieur de la zone de classe I, zone 0
ou 1, conformément à l'article 4.1.4.1., ne dépassent pas 25 % de la limite inférieure
d'explosivité (voir l'annexe A).
4) Un système de ventilation mécanique est jugé conforme aux exigences du
paragraphe 3) s'il a un débit d'extraction d'au moins 18 m3/h/m2 de surface de la pièce
sans toutefois être inférieur à 250 m3/h .
5) Si une ventilation mécanique continue est installée conformément au
paragraphe 1), elle doit :
a) comporter un système de sécurité automatique empêchant l'activité qui
dégage des vapeurs inflammables de prendre place lorsque la ventilation ne
fonctionne pas;
b) faire retentir une alarme sonore dans une zone où du personnel est présent
lorsque la ventilation s'arrête; et
c) être conforme à la norme NFPA 91, « Exhaust Systems for Air Conveying of
Vapors, Gases, Mists, and Noncombustible Particulate Solids ».
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-5
4.1.7.3. Division B
4.1.7.8. Entretien
1) Tous les composants du système de ventilation doivent être exempts de toute
obstruction pouvant en gêner le fonctionnement.
4-6 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.1.8.4.
4.1.8.3. Transvasement
1) Il est permis d'utiliser des réservoirs mobiles pour transvaser des liquides
inflammables ou des liquides combustibles dans les réservoirs de carburant de véhicules
ou d'autres équipements motorisés si ces réservoirs mobiles sont utilisés conformément
aux exigences de la présente partie relatives aux réservoirs de stockage.
2) Dans un bâtiment, seul un matériel de pompage encloisonné, conçu suivant les
règles de l'art, doit être utilisé pour le remplissage ou la vidange des liquides de classe
I des réservoirs de carburant des véhicules (voir la note A-4.1.8.3. 1)).
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-7
4.2.1.1. Division B
4.2.2. Généralités
4.2.2.1. Stockage interdit
1) Il est interdit de stocker des liquides inflammables ou des liquides combustibles
dans ou à proximité des issues, des ascenseurs ou des voies principales qui donnent
accès aux issues.
4-8 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.2.4.2.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-9
4.2.4.3. Division B
2) Si des liquides inflammables ou des liquides combustibles d'une seule classe sont
stockés dans un compartiment résistant au feu ayant un degré de résistance au feu d’au
moins 1 h, la quantité totale permise ne doit pas dépasser :
a) 30 L pour les liquides de classe I;
b) 150 L pour les liquides de classe II; ou
c) 600 L pour les liquides de classe IIIA.
3) Si des liquides inflammables ou des liquides combustibles de plusieurs classes sont
stockés dans le même bâtiment, la quantité totale permise pour chaque classe doit être
calculée à l'aide de la formule suivante :
où :
qI = la quantité de liquides de classe I stockés;
qII = la quantité de liquides de classe II stockés;
qIIIA = la quantité de liquides de classe IIIA stockés.
4) Il est permis de stocker des quantités de liquides inflammables ou de liquides
combustibles dépassant le maximum autorisé au paragraphe 1), à condition que les
liquides soient stockés :
a) dans des armoires conformes à la sous-section 4.2.10., sauf que la quantité
totale de liquides inflammables et de liquides combustibles stockés dans de telles
armoires doit être au plus la quantité permise dans une seule armoire; ou
b) dans un local de stockage conforme à la sous-section 4.2.9. et ne comportant
pas d'ouvertures qui communiquent directement avec les aires publiques
du bâtiment.
4.2.4.5. Logements
1) Dans un logement, il est interdit de stocker plus de 30 L de liquides inflammables
et de liquides combustibles dont au plus 10 L de liquides de classe I (voir le
paragraphe 4.1.1.1. 3) pour les appareils de combustion au mazout).
4-10 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.2.6.1.
4) Aux fins du calcul des quantités permises aux paragraphes 2) et 3), les
établissements commerciaux dont l'aire de plancher est inférieure à 250 m2 doivent être
considérés comme ayant une aire de 250 m2.
4.2.5.3. Récipients
3) Dans les sous-sols des établissements commerciaux, il est permis de stocker des
liquides de classe I dans des récipients fermés.
4.2.5.4. Transvasement
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-11
4.2.6.2. Division B
4.2.6.4. Récipients
1) Les récipients de liquides inflammables ou de liquides combustibles d'une
contenance supérieure à 5 L utilisés dans un bâtiment doivent être des récipients de
sûreté d'au plus 25 L conformes à la norme ULC/ORD-C30, « Safety Containers ».
4.2.7.4. Transvasement
1) Sous réserve de la sous-section 4.2.8. et du paragraphe 2), le transvasement
des liquides de classe I ou de classe II doit s'effectuer dans des locaux conformes à la
sous-section 4.2.9.
4-12 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.2.7.5.
2) Il est permis de transvaser des liquides de classe I ou de classe II dans des aires
de stockage conformes à l'article 4.2.7.5. :
a) si ces aires ont au plus 100 m2; et
b) si le transvasement est effectué conformément aux exigences applicables de
la sous-section 4.2.9.
1) Sous réserve du paragraphe 2), il faut stocker les liquides inflammables et les
liquides combustibles dans les aires de stockage mentionnées à l'alinéa 4.2.7.2. 1)d)
conformément :
a) au tableau 4.2.7.5.A. si l'on utilise :
i) des palettes ou des piles; ou
ii) des rayonnages dans des bâtiments non protégés
conformément à l'article 4.2.7.6.; ou
b) au tableau 4.2.7.5.B. si l'on utilise des rayonnages dans des bâtiments protégés
conformément à l'article 4.2.7.6.
Tableau 4.2.7.5.A.
Stockage de récipients à l'intérieur (en piles, avec ou sans palettes, et stockage non protégé sur rayonnages)
Faisant partie intégrante des paragraphes 4.2.7.5. 1) et 4), 4.2.8.4. 3) et 4.2.9.1. 3)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-13
4.2.7.5. Division B
Tableau 4.2.7.5.B.
Stockage de récipients à l'intérieur (stockage protégé sur rayonnages) (1)
Faisant partie intégrante des paragraphes 4.2.7.5. 1), 2) et 4)
3) Si plusieurs liquides dont le point d'éclair est différent sont stockés dans des
récipients dans un même îlot de stockage, la quantité maximale permise pour cet îlot de
stockage est égale au maximum autorisé pour le liquide ayant le point d'éclair le plus bas.
où :
qIA, IB, IC = la quantité de liquides de classes IA, IB ou IC stockés sur des rayonnages
ou en piles;
qII = la quantité de liquides de classe II stockés sur des rayonnages ou en piles;
qIIIA = la quantité de liquides de classe IIIA stockés sur des rayonnages ou en piles;
QIA, IB, IC = la quantité maximale de liquides de classes IA, IB ou IC permise d'après le
tableau 4.2.7.5.A. ou 4.2.7.5.B.;
QII = la quantité maximale de liquides de classe II permise d'après le
tableau 4.2.7.5.A. ou 4.2.7.5.B.; et
QIIIA = la quantité maximale de liquides de classe IIIA permise d'après le
tableau 4.2.7.5.A. ou 4.2.7.5.B.
4-14 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.2.8.2.
4.2.7.7. Dégagements
1) Il doit y avoir un dégagement d'au moins 450 mm entre le dessus des produits
stockés et l'élément structural le plus bas.
2) Le dégagement entre le dessus des produits stockés et les têtes de gicleurs
ou tout autre système de protection contre l'incendie doit être conforme à la norme
utilisée pour la conception du système.
3) Il doit y avoir un dégagement d'au moins 400 mm entre des récipients de liquides
inflammables et de liquides combustibles et un mur, sauf si la profondeur de stockage ne
dépasse pas 1,5 m, auquel cas aucun dégagement n'est exigé (voir l'annexe A).
4.2.7.8. Allées
1) Sous réserve de l'article 4.2.7.9., les allées principales, les allées secondaires et
les allées délimitant les îlots de stockage doivent être conformes à l'article 3.2.2.2.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-15
4.2.8.3. Division B
à condition que ces quantités représentent l'approvisionnement d'au plus une journée
normale de travail.
4.2.8.3. Manutention
1) Les aires dans lesquelles des liquides inflammables ou des liquides combustibles sont
transvasés d'un récipient ou d'un réservoir de stockage dans un autre ou dans lesquelles
des vapeurs inflammables peuvent se dégager dans des concentrations explosives
doivent être isolées des sources d'inflammation possibles par un dégagement d'au
moins 6 m ou par une séparation coupe-feu (voir l'annexe A). (Voir la note A-4.1.5.2. 1).)
1) Dans une aire de stockage général visée par la sous-section 3.2.3., il est permis
de stocker de plus grandes quantités de liquides inflammables ou de liquides combustibles
qu'en vertu du paragraphe 4.2.8.2. 1), à condition que ces aires de stockage soient
conformes aux paragraphes 2) à 6).
4) La quantité totale de liquides d'une même classe pouvant être stockés dans un
compartiment résistant au feu doit être d'au plus :
a) 2500 L, s'il s'agit de liquides des classes IB et IC;
b) 5000 L, s'il s'agit de liquides de classe II; ou
c) 10 000 L, s'il s'agit de liquides de classe IIIA.
où :
qI = la quantité de liquides des classes IB et IC stockés;
qII = la quantité de liquides de classe II stockés;
qIIIA = la quantité de liquides de classe IIIA stockés.
6) Si des liquides de plusieurs classes sont stockés dans le même îlot de stockage,
la quantité totale admissible dans l'îlot de stockage ne doit pas dépasser la quantité
maximale autorisée au paragraphe 4) pour les liquides auxquels correspondent les
exigences les plus strictes.
1) Sous réserve des paragraphes 2) et 3), si des liquides inflammables ou des liquides
combustibles sont stockés dans un local mentionné par la présente partie, les densités
moyennes de stockage par rapport à la surface totale du local et les quantités totales
de liquides doivent être conformes au tableau 4.2.9.1.
4-16 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.2.10.2.
Tableau 4.2.9.1.
Locaux de stockage et de transvasement pour récipients
Faisant partie intégrante des paragraphes 4.2.9.1. 1) et 2)
4.2.9.2. Déversements
4.2.9.3. Allées
4.2.9.4. Transvasement
4.2.10.1. Récipients
1) Les liquides inflammables et les liquides combustibles stockés dans des armoires de
stockage exigées par la présente partie doivent être dans des récipients fermés conformes
à l'article 4.2.3.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-17
4.2.10.3. Division B
4.2.10.4. Marquages
1) Les armoires de stockage exigées par la présente partie doivent être conformes
à la norme ULC/ORD-C1275, « Storage Cabinets for Flammable Liquid Containers ».
4.2.10.6. Ventilation
1) Si des armoires de stockage exigées par la présente partie sont munies d'orifices
de ventilation :
a) ces orifices doivent être obturés par des matériaux offrant une résistance au
feu au moins équivalente à celle exigée pour le bâti de l'armoire; ou
b) la ventilation doit être assurée par des tuyaux de mise à l'air libre offrant
une résistance au feu au moins équivalente à celle exigée pour les matériaux
d'obturation mentionnés à l'alinéa a).
Tableau 4.2.11.1.
Stockage de récipients à l'extérieur
Faisant partie intégrante du paragraphe 4.2.11.1. 1)
4-18 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.3.1.2.
4.2.11.4. Déversements
1) Les aires de stockage extérieures des liquides inflammables ou des liquides
combustibles doivent être conçues de manière à pouvoir contenir tout liquide qui
pourrait se déverser, conformément à la sous-section 4.1.6.
4.2.11.5. Clôture
1) Les aires extérieures utilisées pour le stockage de récipients de liquides
inflammables ou de liquides combustibles doivent être clôturées conformément à
l'article 3.3.2.6.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-19
4.3.1.3. Division B
4) Il est interdit d'utiliser les réservoirs de stockage sous pression atmosphérique pour le
stockage de liquides inflammables ou de liquides combustibles à une température égale
ou supérieure à leur point d'ébullition.
1) Les réservoirs de stockage sous basse pression doivent être construits conformément
à l'une des normes suivantes :
a) API 620, « Design and Construction of Large, Welded, Low-Pressure
Storage Tanks »; ou
b) ASME 2007, « Boiler and Pressure Vessel Code ».
2) Les récipients sous pression doivent être construits conformément à la norme CSA
B51, « Code sur les chaudières, les appareils et les tuyauteries sous pression ».
3) Il est permis d'utiliser des réservoirs de stockage sous basse pression et des récipients
sous pression comme réservoirs de stockage sous pression atmosphérique.
1) La pression de régime normale d'un réservoir de stockage doit être d'au plus
sa pression nomimale.
4.3.1.7. Identification
4-20 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.3.2.1.
1) Sous réserve du paragraphe 2), il faut prévenir les débordements d'un réservoir
de stockage :
a) en affectant à la surveillance continue des opérations de remplissage du
personnel qualifié à cette fin; ou
b) en équipant le réservoir de stockage d'un dispositif de protection contre les
débordements conforme à la norme ULC-S661, « Overfill Protection Devices
for Flammable and Combustible Liquid Storage Tanks » (voir l'annexe A).
4.3.1.10. Réutilisation
1) Les réservoirs de stockage qui ont été mis hors service ne doivent pas être
réutilisés pour le stockage de liquides inflammables ou de liquides combustibles sauf :
a) après une remise en état destinée à les rendre conformes à l'une des normes
énumérées au paragraphe 4.3.1.2. 1); ou
b) après leur remise en état conformément aux paragraphes 2) ou 3).
2) Il est permis de remettre en état les réservoirs de stockage hors sol conformément
à l'une des normes suivantes :
a) ULC-S601(A), « Remise à neuf des réservoirs horizontaux hors terre en acier
pour les liquides inflammables et combustibles »;
b) ULC-S630(A), « Refurbishing of Steel Aboveground Vertical Tanks for
Flammable and Combustible Liquids ».
4.3.2.1. Emplacement
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-21
4.3.2.1. Division B
Tableau 4.3.2.1.
Emplacement des réservoirs de stockage hors sol
Faisant partie intégrante des paragraphes 4.3.2.1. 2), 3) et 4), et 4.9.2.1. 2) et 3)
2) Sous réserve des paragraphes 6) et 7), les réservoirs de stockage hors sol qui
contiennent des liquides stables et dont la pression manométrique de service ne
dépasse pas 17 kPa doivent être éloignés d'une limite de propriété ou d'un bâtiment
situé sur la même propriété par une distance égale à :
a) la moitié de celle du tableau 4.3.2.1., s'il y a une protection contre le feu ou
l'explosion du réservoir, conformément au paragraphe 4.3.2.5. 2); ou
b) celle du tableau 4.3.2.1., s'il n'y a pas la protection dont il est question à
l'alinéa a).
3) Les réservoirs de stockage hors sol qui contiennent des liquides instables et dont la
pression manométrique de service ne dépasse pas 17 kPa doivent être éloignés d'une
limite de propriété ou d'un bâtiment situé sur la même propriété par une distance
égale à :
a) celle du tableau 4.3.2.1., mais sans être inférieure à 7,5 m, s'il y a une
protection contre le feu ou l'explosion du réservoir, conformément au
paragraphe 4.3.2.5. 2); ou
b) 3 fois celle indiquée au tableau 4.3.2.1., mais sans être inférieure à 15 m, s'il
n'y a pas la protection dont il est question à l'alinéa a).
4) Les réservoirs de stockage hors sol contenant des liquides qui causent des
débordements par bouillonnement doivent être éloignés d'une limite de propriété ou
d'un bâtiment situé sur la même propriété par une distance égale à :
a) 0,75 fois celle du tableau 4.3.2.1., s'il y a une protection contre le feu ou
l'explosion du réservoir, conformément au paragraphe 4.3.2.5. 2); ou
b) celle du tableau 4.3.2.1., s'il n'y a pas la protection dont il est question à
l'alinéa a).
(Voir l'annexe A.)
5) Les réservoirs de stockage qui contiennent des liquides stables ou des liquides
instables et dont la pression manométrique de service dépasse 17 kPa doivent être
éloignés d'une limite de propriété ou d'un bâtiment situé sur la même propriété par la
distance indiquée aux paragraphes 2) et 3) multipliée par 1,5, mais sans être inférieure
à 7,5 m.
4-22 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.3.3.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-23
4.3.3.2. Division B
4-24 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.3.7.1.
2) Il est interdit de relier les tuyaux d'évent desservant les réservoirs de stockage de
liquides de classe I aux tuyaux d'évent desservant les réservoirs de stockage de liquides
de classe II ou IIIA, sauf si un moyen efficace est prévu pour empêcher les vapeurs des
liquides de classe I de pénétrer dans les autres réservoirs.
4.3.6.2. Matériaux
1) Les robinets et leurs raccordements aux réservoirs de stockage doivent être
réalisés en acier, sauf qu'il est permis d'utiliser d'autres matériaux si les caractéristiques
chimiques du liquide emmagasiné sont incompatibles avec l'acier.
2) Les matériaux utilisés pour la fabrication des robinets et de leurs raccordements
aux réservoirs de stockage doivent être appropriés aux pressions, aux contraintes et aux
températures susceptibles de se produire, même en cas d'incendie.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-25
4.3.7.2. Division B
4.3.7.2. Construction
1) Sous réserve du paragraphe 2), la base et les murs d'une enceinte de
confinement secondaire doivent être faits de matériaux incombustibles et conçus,
construits et entretenus de manière à :
a) résister aux pressions hydrostatiques maximales; et
b) présenter une perméabilité d'au plus 1 × 10-6 cm/s aux liquides inflammables
ou aux liquides combustibles contenus dans les réservoirs de stockage.
2) Si une membrane qui assure le niveau d'imperméabilité prescrit à l'alinéa 1)b)
est combustible, elle doit être recouverte d'un matériau incombustible de nature et
d'épaisseur telles qu'elle demeurera intacte si l'enceinte de confinement secondaire
est exposée à l'incendie.
3) Sous réserve du paragraphe 4), une enceinte de confinement secondaire ne
doit comporter aucune ouverture.
4) Si des tuyaux traversent une enceinte de confinement secondaire, les traversées
doivent être conformes aux paragraphes 1) et 2).
4.3.7.3. Capacité
(Voir la note A-4.1.6.1. 1).)
1) Sous réserve du paragraphe 3), si une enceinte de confinement secondaire ne
protège qu'un seul réservoir de stockage, elle doit avoir une capacité au moins égale à
110 % de la capacité du réservoir.
2) Sous réserve du paragraphe 3), si une enceinte de confinement secondaire
protège plusieurs réservoirs de stockage, elle doit avoir une capacité au moins égale
à la somme :
a) de la capacité du plus gros réservoir de stockage situé dans la zone de
confinement; et
b) de 10 % de la plus élevée des valeurs suivantes :
i) la capacité précisée à l'alinéa a); ou
ii) la capacité totale de tous les autres réservoirs de stockage
situés dans la zone de confinement.
3) Si l'enceinte de confinement secondaire est conçue pour prévenir l'infiltration
de précipitations et d'eau de lutte contre l'incendie, elle doit avoir une capacité au
moins égale à celle du plus gros réservoir de stockage situé dans la zone de confinement.
4.3.7.4. Dégagements
1) Sous réserve du paragraphe 2), la distance entre une partie quelconque d'un
mur d'une enceinte de confinement secondaire et la paroi d'un réservoir de stockage ne
doit en aucun cas être inférieure à 1,5 m.
2) Il est permis de déroger aux exigences du paragraphe 1), à condition que
le réservoir de stockage :
a) soit construit conformément :
i) aux alinéas 4.3.1.2. 1)j), k), l) ou m) et comprenne une
enceinte de confinement secondaire; ou
ii) à l'alinéa 4.3.1.2. 1)e) applicable aux réservoirs de stockage à
double paroi;
b) ait une capacité d'au plus 50 000 L; et
c) soit protégé par des poteaux ou des barrières de sécurité s'il est exposé à des
risques de collision.
4-26 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.3.8.2.
4.3.8.2. Emplacement
1) Les réservoirs de stockage souterrains doivent être placés de sorte que les charges
exercées par les fondations et les supports des bâtiments ne leur soient pas transmises.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-27
4.3.8.3. Division B
4.3.8.3. Protection
1) Sous réserve des paragraphes 2) à 4), tout réservoir de stockage souterrain doit
être recouvert d'au moins 600 mm de terre.
2) Sous réserve du paragraphe 3), les réservoirs de stockage au-dessus desquels
des véhicules peuvent passer doivent être installés à 1 m au moins au-dessous du
niveau du sol fini.
3) Au lieu de la protection décrite au paragraphe 2), il est permis d'avoir une dalle
de béton armé de 150 mm d'épaisseur ou une dalle de béton non armé de 200 mm
d'épaisseur sur une couche de sable d'au moins 450 mm d'épaisseur, à condition que la
dalle se prolonge d'au moins 300 mm au-delà du réservoir de stockage.
4) Si les conditions du sous-sol font qu'il est impossible d'installer un réservoir de
stockage souterrain, le réservoir doit être installé de sorte qu'au moins :
a) 75 % de son volume se trouve sous le sol adjacent, à condition qu'il y ait une
couche de terre d'au moins 600 mm recouvrant toute la partie du réservoir
au-dessus du niveau du sol adjacent; ou
b) 50 % de son volume se trouve sous le sol adjacent, à condition qu'il y ait une
couche de terre d'au moins 1 m d'épaisseur recouvrant toute la partie du
réservoir au-dessus du niveau du sol adjacent.
4.3.8.4. Réparations
4.3.8.6. Installation
1) Les réservoirs de stockage souterrains en acier doivent être installés conformément
à l'annexe A de la norme CAN/ULC-S603.1, « Systèmes de protection contre la
corrosion extérieure des réservoirs enterrés en acier pour les liquides inflammables
et combustibles ».
2) Les réservoirs de stockage souterrains en plastique renforcé doivent être installés
en conformité avec l'annexe A de la norme ULC-S615, « Réservoirs en plastique
renforcé souterrains pour liquides inflammables et combustibles ».
3) Les réservoirs de stockage souterrains ne doivent pas être en contact direct avec
une dalle de béton armé, mais doivent en être isolés par une couche de sable ou d'un
autre matériau approprié d'au moins 150 mm pour répartir leur poids uniformément
sur la dalle.
4-28 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.3.9.3.
4.3.8.7. Remplissage
4.3.8.8. Déversements
4.3.8.9. Ancrage
1) Des mesures doivent être prises pour empêcher que les forces hydrostatiques
ne soulèvent les réservoirs de stockage souterrains lorsque ceux-ci sont vides (voir
l'annexe A).
2) Si des bandes d'ancrage et des ancrages fixés dans le sol sont utilisés contre le
soulèvement mentionné au paragraphe 1), ils doivent :
a) être isolés électriquement du réservoir; et
b) être installés de manière à ne pas endommager la paroi du réservoir, le
revêtement de protection, les raccords ou l'anode.
4.3.9. Puisards
4.3.9.1. Installation
2) Un puisard de confinement des déversements doit être installé à tous les points de
remplissage d’un réservoir de stockage souterrain.
4) Un puisard de turbine doit être installé pour toutes les pompes à turbine et leurs
composants situées au-dessous ou au-dessus du niveau moyen du sol si’ils ne sont pas
placées bien en vue.
5) Outre les exigences de l'article 4.3.9.2., les puisards mentionnés aux paragraphes
1) à 4) doivent être installés conformément aux instructions de leur fabricant.
4.3.9.2. Construction
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Page
modifiée Division B 4-29
4.3.10.1. Division B
1) Les réservoirs de stockage souterrains en acier et les accessoires intégrés qui sont
exposés à la corrosion doivent être :
a) protégés conformément à la norme CAN/ULC-S603.1, « Systèmes de
protection contre la corrosion extérieure des réservoirs enterrés en acier
pour les liquides inflammables et combustibles »; ou
b) protégés par courant imposé conformément à la norme NACE RP0285,
« Corrosion Control of Underground Storage Tank Systems by Cathodic
Protection ».
4.3.11.1. Conception
1) Sauf pour les distilleries visées par la section 4.10., la construction et les
matériaux de construction des tuyaux d'évent doivent être conformes aux sous-sections
4.5.2., 4.5.3. et 4.5.5.
4.3.11.3. Installation
1) Les sorties des tuyaux d'évent des réservoirs de stockage de liquides de classe I
souterrains doivent :
a) être plus hautes que les ouvertures des tuyaux de remplissage mais à au
moins :
i) 3,5 m au-dessus du sol;
ii) 1,5 m de toute ouverture du bâtiment; et
iii) 7,5 m de tout distributeur; et
b) déboucher à l'extérieur des bâtiments de sorte que les vapeurs inflammables
ne puissent ni entrer par les ouvertures ni s'accumuler à proximité des
bâtiments.
2) Les sorties des tuyaux d'évent des réservoirs de stockage de liquides de classe II ou
IIIA souterrains doivent déboucher à l'extérieur des bâtiments, au-dessus de l'ouverture
du tuyau de remplissage et à au moins 2 m au-dessus du niveau du sol fini.
6) Les tuyaux d’évent doivent faire l’objet d’essais de détection des fuites au
moment de la mise en service, conformément à l’alinéa 4.4.1.2. 1)a).
4-30 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.3.12.3.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-31
4.3.13.1. Division B
4.3.13.1. Usages
2) Si, aux fins de procédés spéciaux, des liquides inflammables ou des liquides
combustibles doivent être stockés en quantités supérieures à celles autorisées à la
sous-section 4.2.8. pour une utilisation accessoire, il est permis de situer les réservoirs de
stockage à l'extérieur d'un local de stockage mentionné au paragraphe 1), à condition :
a) que les quantités totales par compartiment résistant au feu soient au plus la
moitié des quantités permises au tableau 4.3.13.4.A.;
b) que les réservoirs se trouvent au premier étage; et
c) que l'installation soit conforme aux articles 4.3.13.9. à 4.3.13.12. et 4.3.14.4.
4-32 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.3.13.6.
Tableau 4.3.13.4.A.
Réservoirs de stockage à l'intérieur des établissements industriels
Faisant partie intégrante des paragraphes 4.3.13.4. 1) et 2), et 4.3.13.8. 1)
Tableau 4.3.13.4.B.
Réservoirs de stockage à l’intérieur d’usages abritant des appareils de combustion au mazout,
des groupes électrogènes de secours et des pompes à incendie
Faisant partie intégrante des paragraphes 4.3.13.4. 1) et 4.3.13.5. 1) et 2)
2) Les réservoirs de stockage dont la capacité individuelle excède 20 000 L et qui sont
utilisés conformément au tableau 4.3.13.4.B. doivent :
a) être conformes à l’alinéa 4.3.1.2. 1)l); et
b) faire l’objet d’une surveillance de l’étanchéité conformément au
paragraphe 4.4.2.1. 7).
4.3.13.6. Tuyauteries
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-33
4.3.13.7. Division B
1) Les compartiments résistant au feu visés par la présente sous-section doivent être
isolés du reste du bâtiment par une séparation coupe-feu d'au moins 2 h.
où :
qI = la quantité de liquides de classe I stockés;
qII+IIIA = la quantité de liquides des classes II et IIIA stockés;
QI = la quantité maximale de liquides de classe I permise d'après le
tableau 4.3.13.4.A.;
QII+IIIA = la quantité maximale de liquides des classes II et IIIA permise d'après le
tableau 4.3.13.4.A.
1) Sous réserve du paragraphe 2), les réservoirs de stockage situés dans les bâtiments
doivent comporter des évents ordinaires et une mise à l'air libre de sécurité conformes
aux sous-sections 4.3.4. et 4.3.5. (voir l'annexe A).
2) Pour la mise à l'air libre de sécurité des réservoirs de stockage situés dans les
bâtiments, il est interdit d'utiliser des soudures faibles à la jonction des parois et du toit,
conçues pour céder avant que la pression de calcul des réservoirs ne soit atteinte.
2) Les supports des réservoirs de stockage qui sont suspendus doivent être conçus et
installés conformément aux règles de l'art (voir l'annexe A).
4-34 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.3.15.2.
1) Les locaux abritant des réservoirs de stockage dans les bâtiments mentionnés au
paragraphe 4.3.13.4. 1) doivent :
a) être isolés du reste du bâtiment par une séparation coupe-feu d'au moins 2 h;
b) être conçus pour retenir un déversement égal à au moins 100 % du volume
du plus grand réservoir, ou pour évacuer les liquides inflammables ou les
liquides combustibles;
c) comporter des joints murs-plancher étanches aux liquides; et
d) ne pas être utilisés à d'autres fins que le stockage et la manutention des
liquides inflammables ou des liquides combustibles.
4.3.14.2. Dégagements
1) Un dégagement minimal de 550 mm doit être prévu entre les murs du local et
les parois de tout réservoir de stockage dans le local décrit à l'article 4.3.14.1.
1) Dans des bâtiments pour lesquels le CNB n'exige pas un réseau de canalisations
et de robinets d'incendie armés, il faut installer des robinets armés au voisinage du
local de stockage de sorte que toutes les parties du local soient à la portée d'un jet de
lance (voir l'annexe A).
4.3.14.5. Panneaux
4.3.15.1. Raccords
1) Les raccords de toutes les ouvertures des réservoirs de stockage dans les bâtiments
doivent être étanches aux liquides et aux vapeurs.
2) Les raccords des réservoirs de stockage par où les liquides peuvent s'écouler
doivent être munis de robinets placés le plus près possible du réservoir.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-35
4.3.16.1. Division B
4-36 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.4.1.2.
6) Les puisards de distributeur, les puisards de transition et les puisards de turbine munis
de capteurs de surveillance électronique, conformément au paragraphe 4.3.9.3. 1),
doivent être munis d'un dispositif de sécurité qui arrête le distributeur ou la pompe
lorsqu'une fuite ou un niveau élevé de liquide est décelé.
Tableau 4.4.1.2.A.
Méthodes d'essai de surveillance et de détection des fuites dans les réservoirs de stockage souterrains
Faisant partie intégrante des paragraphes 4.4.1.2. 1) et 4.4.2.1. 5)
Surveillance en service
Type de confinement Essai de mise en service Fuite soupçonnée
Continue Périodique
Essai de précision de
Rapprochement des stocks détection des fuites tous
les 2 ans
Rapprochement des stocks
et puits de surveillance Essai de précision de
détection des fuites tous Essai de précision de
À paroi simple (1) s/o (2) Rapprochement statistique les 5 ans détection des fuites
des stocks
Jauge automatique de
réservoir
Aucune
Détection continue des
fuites dans le réservoir
Essai de précision de Essai de précision de
détection des fuites ou Surveillance du détection des fuites ou
À paroi double (3) Aucune
essai du confinement confinement secondaire essai du confinement
secondaire (4) secondaire (4)
(1) S'applique aux réservoirs de stockage courants à paroi simple, y compris les réservoirs de stockage qui ne sont pas conformes aux exigences
visant les réservoirs de stockage à paroi double.
(2) Ce critère ne s'applique pas parce que les réservoirs de stockage souterrains doivent être constitués d'une paroi double conformément au
paragraphe 4.3.8.1. 1).
(3) S'applique aux réservoirs de stockage à paroi double dont l'espace intercalaire peut être surveillé à l'aide de techniques de pointe ou de techniques
traditionnelles.
(4) La mise à l'essai du confinement secondaire est un essai de précision qui permet de déceler des fuites dans l'espace intercalaire. Les colonnes
montantes, les raccords et les évents sont aussi susceptibles de présenter des fuites et doivent donc faire l'objet d'essais de détection.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-37
4.4.1.2. Division B
Tableau 4.4.1.2.B.
Méthodes de surveillance et d'essai de détection des fuites dans les réservoirs de stockage hors sol
Faisant partie intégrante du paragraphe 4.4.1.2. 1)
Surveillance en service
Type de confinement (1) Essai de mise en service Fuite soupçonnée
Continue Périodique
Inspection visuelle (3) API-653 ou inspection du
À ciel ouvert (2), réservoir API-653 ou inspection du
pendant un essai utilisant plancher du réservoir tous
vertical Rapprochement des plancher du réservoir
un agent liquide les 10 ans
stocks et surveillance du
Inspection visuelle (3) confinement secondaire
À ciel ouvert (2), réservoir pendant un essai utilisant Aucune Inspection visuelle (3)
horizontal un agent liquide
Surveillance du Essai du confinement
À paroi double (4) Inspection visuelle (3) Aucune
confinement secondaire secondaire
(1) Voir la sous-section 4.3.7.
(2) S'applique aux réservoirs de stockage dont le confinement est à ciel ouvert et qui ne sont pas conformes aux exigences visant les réservoirs de
stockage à paroi double ni à celles de la sous-section 4.3.7.
(3) Peut s'appliquer aux réservoirs de stockage à paroi simple ou double ainsi qu'aux tuyauteries. Voir le paragraphe 4.4.2.1. 8).
(4) S'applique aux réservoirs de stockage à paroi double dont l'espace intercalaire peut être surveillé à l'aide de techniques de pointe ou de techniques
traditionnelles.
Tableau 4.4.1.2.C.
Méthodes de surveillance et d'essai de détection des fuites dans les tuyauteries souterraines
Faisant partie intégrante du paragraphe 4.4.1.2. 1)
Surveillance en service
Type de confinement Essai de mise en service Fuite soupçonnée
Continue Périodique
Essai de détection des
fuites dans la tuyauterie (4)
Rapprochement des stocks tous les 2 ans (tous les
ans pour les raccords
mécaniques)
Rapprochement des stocks Essai de détection des
et puits de surveillance fuites dans la tuyauterie (4)
Rapprochement statistique tous les 5 ans (tous les
À paroi simple (1) et à des stocks ans pour les raccords
paroi simple, raccords mécaniques) Essai de détection des
s/o (3) Clapet de retenue simple (5)
mécaniques filetés fuites dans la tuyauterie (4)
enterrés (2) Détection électronique des Détection électronique des
fuites dans les conduites fuites dans les conduites
(limite détectable de (limite détectable de 0,38
0,76 L/h par mois) L/h par an)
Détection électronique Détection électronique
continue des fuites dans continue des fuites dans
les conduites et le réservoir les conduites et le réservoir
(limite détectable de (limite détectable de
0,76 L/h par mois) 0,38 L/h par an)
Essai de détection des Essai de détection des
fuites dans la tuyauterie Surveillance du fuites dans la tuyauterie (4)
À paroi double (6) Aucune
et essai du confinement confinement secondaire ou essai du confinement
secondaire (7) secondaire (7)
(1) S'applique aux tuyauteries courantes à paroi simple, y compris celles qui ne sont pas conformes aux exigences visant les tuyauteries à paroi double.
(2) Voir l'article 4.5.5.6.
(3) Ce critère ne s'applique pas parce que la tuyauterie souterraine doit être construite à paroi double conformément au paragraphe 4.5.6.1. 1).
(4) Les résultats de l'essai de détection des fuites dans la tuyauterie doivent être conformes au paragraphe 4.4.3.4. 9) selon un intervalle de confiance
d'au moins 0,95 et une probabilité de fausse alerte d'au plus 0,05.
(5) S'applique seulement aux conduites d'aspiration.
(6) S'applique aux tuyauteries à paroi double dont l'espace intercalaire peut être surveillé à l'aide de techniques de pointe ou de techniques
traditionnelles. Cette surveillance peut s'effectuer dans le puisard conformément au tableau 4.4.1.2.E.
(7) L'essai du confinement secondaire doit être conforme à l'article 4.4.3.3.
4-38 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.4.1.3.
Tableau 4.4.1.2.D.
Méthodes de surveillance et d'essai de détection des fuites dans les tuyauteries exposées
Faisant partie intégrante du paragraphe 4.4.1.2. 1)
Surveillance en service
Type de confinement Essai de mise en service Fuite soupçonnée
Continue Périodique
Tableau 4.4.1.2.E.
Méthodes de surveillance et d'essai de détection des fuites dans les puisards de turbine,
de transition, de distributeur et de confinement des déversements
Faisant partie intégrante du paragraphe 4.4.1.2. 1)
Surveillance en service
Type de confinement Essai de mise en service Fuite soupçonnée
Continue Périodique
Puisard de distributeur, Inspection visuelle
puisard de turbine et hebdomataire ou
puisard de transition Essai sous pression surveillance électronique (2) Inspection visuelle
statique utilisant un agent Repérer et réparer
Inspection visuelle annuelle (3)
Puisard de confinement liquide (1)
hebdomadaire au point
des déversements
de remplissage
(1) Voir l'article 4.4.3.5.
(2) Les dispositifs de surveillance électronique doivent être mis à l'essai au moins une fois par an, conformément aux recommandations du fabricant.
(3) Voir la note A-4.4.1.2. 1).
1) Sous réserve du paragraphe 2), si un essai de détection des fuites exigé par
la présente section permet de déceler une fuite dans un réservoir de stockage, une
tuyauterie ou un puisard, le composant ou le système qui fuit doit :
a) être réparé et mis à l'essai;
b) être remplacé; ou
c) être retiré.
3) Si une fuite est décelée conformément aux paragraphes 1) ou 2), le liquide qui
s'est échappé doit être enlevé conformément à la sous-section 4.1.6.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-39
4.4.1.4. Division B
4-40 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.4.3.2.
10) Dans la présente section, un essai de précision de détection des fuites effectué
sur les réservoirs de stockage souterrains doit :
a) permettre de déceler un taux de fuite aussi faible que 0,38 L/h, selon un
intervalle de confiance d'au moins 0,95 et une probabilité de fausse alerte
d'au plus 0,05, sur une période de 24 h (voir l'annexe A); et
b) être exécuté par une personne ayant reçu une formation relative à la
méthode d'essai, ainsi qu'à l'utilisation et à l'entretien appropriés de
l'appareil d'essai.
(Voir les paragraphes 4.4.3.1. 2) et 3).)
11) Dans la présente section, un essai de détection des fuites de la tuyauterie
doit être conforme à la norme ULC/ORD-C107.12, « Line Leak Detection Devices for
Flammable Liquid Piping » (voir les articles 4.4.3.3. et 4.4.3.4.).
12) Un clapet de retenue à levée verticale simple mentionné dans la présente
section doit :
a) être du type à levée verticale et situé juste sous la pompe;
b) être installé sans aucun autre clapet de retenue entre la pompe aspirante
et le réservoir de stockage; et
c) faire partie d'une installation où l'inclinaison des canalisations est suffisante
pour assurer l'écoulement vers le réservoir de stockage de tout liquide ayant
fui dans la tuyauterie.
(Voir l'annexe A.)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-41
4.4.3.3. Division B
5) Il est interdit d'effectuer des essais pneumatiques de détection des fuites sur des
réservoirs de stockage hors sol construits sur place.
6) Lors des essais pneumatiques de détection des fuites, il faut prendre des
mesures de protection contre les dangers que présentent les mélanges explosifs d'air et
de vapeurs ou de gaz inflammables qui peuvent se trouver au voisinage d'un réservoir
de stockage déjà utilisé.
4.4.3.4. Protocole relatif aux essais de détection des fuites utilisant un agent
liquide pour la tuyauterie
1) Les essais de détection des fuites utilisant un agent liquide pour la tuyauterie
doivent être conformes aux paragraphes 2) à 9).
2) Les appareils et les méthodes d'essai doivent être conformes aux exigences
de performance de la norme ULC/ORD-C107.12, « Line Leak Detection Devices for
Flammable Liquid Piping ».
3) Les essais doivent être effectués par une personne ayant reçu une formation
relative à l'utilisation correcte de l'appareil d'essai et à la méthode d'essai.
4) Il faut allouer une période suffisante à la stabilisation de la température du
liquide dans l'ensemble de la tuyauterie pendant l'essai.
5) Sous réserve des paragraphes 6) et 7), la pression manométrique d'essai :
a) doit être d'au moins 350 kPa ou de 1,5 fois la pression maximale de service,
selon la valeur la plus élevée; et
b) ne pas dépasser les spécifications d'essai du fabricant de la tuyauterie.
6) Il est interdit d'appliquer des pressions manométriques supérieures à 700 kPa
pour les essais, sauf si la tuyauterie est conçue pour de telles pressions.
4-42 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.4.4.2.
4.4.3.5. Protocole relatif à l'essai de détection des fuites effectué sur les
puisards
1) L'essai de détection des fuites sous pression statique utilisant un agent liquide
effectué sur les puisards de turbine, de transition, de distributeur et de pompe doit
être conforme aux paragraphes 2) à 4).
2) Dans le cas d'un puisard, l'essai sous pression statique utilisant un agent liquide
doit être effectué lors de l'installation, une fois que tous les éléments mécaniques
et électriques qui traversent la paroi du puisard sont en place mais avant que le
remplissage autour de la partie extérieure du puisard soit complété.
3) Le liquide utilisé pour cet essai doit :
a) provenir d'un point situé à au moins 50 mm au-dessus de la tuyauterie et
des autres points d'accès du puisard; et
b) être ininflammable ou incombustible.
4) La durée de l'essai doit être d'au moins 1 h sans qu'il n'y ait aucun signe visuel
ou mesuré de fuite.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-43
4.5.1.1. Division B
4-44 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.5.5.2.
4.5.4.2. Documentation
1) La documentation relative à la tuyauterie utilisée pour les liquides inflammables
ou les liquides combustibles, y compris l'aménagement des réservoirs et des installations
de pompage, doit être mise à la disposition du service d'incendie sur demande.
2) Des copies des documents mentionnés au paragraphe 1) doivent être
conservées à deux endroits différents, de sorte que l'une des copies demeure facilement
accessible en cas d'incendie.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-45
4.5.5.3. Division B
4.5.6.2. Emplacement
1) La tuyauterie doit être installée autant que possible à l'extérieur et située de
façon à ne présenter aucun risque pour les bâtiments ou l'équipement.
2) La tuyauterie transportant des liquides inflammables ou des liquides combustibles
qui est installée dans un bâtiment doit être aussi courte et rectiligne que possible.
3) Il est interdit d'utiliser une partie quelconque d'une tuyauterie d'une façon qui
pourrait l'endommager et à d'autres fins que le transvasement de produits.
4) L'emplacement des tuyaux d'évent et des raccords de remplissage et de vidange
des réservoirs de stockage doit être conforme à la section 4.3.
4-46 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.5.6.8.
3) La tuyauterie hors sol doit être supportée de façon à ne pas entrer en contact
direct avec la surface du sol.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-47
4.5.6.9. Division B
4-48 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.5.7.5.
4.5.7. Robinets
4.5.7.1. Conception
3) Sous réserve du paragraphe 4), il faut installer des robinets d'arrêt en acier :
a) aux points de raccordement avec les réservoirs de stockage hors sol;
b) sur la tuyauterie d'alimentation, aux endroits où elle pénètre dans les
bâtiments ou les structures;
c) sur les canalisations secondaires, à leur raccordement à la canalisation
d'alimentation principale;
d) sur les canalisations d'alimentation, aux points de distribution;
e) pour isoler une partie de la tuyauterie d'une autre; et
f) pour isoler les compteurs et les purgeurs d'air.
1) Dans les robinets à membranes, pour empêcher les fuites de liquides dans
les canalisations d'air à travers les garnitures d'étanchéité, il est interdit de relier
directement les sections d'air et de liquide.
4.5.7.4. Robinets-vannes
1) Les robinets-vannes doivent être placés de sorte que les garnitures d'étanchéité
se trouvent du côté de la basse pression.
1) S'il est nécessaire de savoir si les robinets sont ouverts ou fermés, des robinets à
tige montante ou à indicateur d'ouverture doivent être utilisés.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-49
4.5.7.6. Division B
4.5.7.6. Identification
1) Les robinets doivent être identifiés conformément au document de l'ICPP 1990,
« Système d'encodage par couleurs pour identifier les produits pétroliers contenus
dans le matériel ou les véhicules ».
2) Les étiquettes doivent toujours être propres afin que la couleur et l'inscription
soient facilement reconnaissables.
4-50 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.5.9.6.
4.5.9.3. Fosses
1) Les fosses pour les pompes sous le niveau du sol ou pour la tuyauterie reliée à
des pompes submersibles doivent être conçues pour résister aux efforts auxquels elles
peuvent être soumises sans que l'installation ne subisse de dommages.
2) Les fosses prévues au paragraphe 1) ne doivent pas être plus grandes qu'il
est nécessaire aux fins de l'inspection et de l'entretien et doivent être munies d'un
couvercle.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-51
4.5.9.7. Division B
4.5.10.2. Formation
1) Tous les employés affectés au transvasement des liquides inflammables ou des
liquides combustibles doivent recevoir une formation :
a) sur les mesures mentionnées à l'article 4.5.10.1.;
b) sur l'importance d'assurer une présence constante pendant toute la durée
du chargement et du déchargement;
c) sur les méthodes d'extinction des incendies de liquides inflammables et de
liquides combustibles; et
d) sur le système d'identification et le codage par couleurs des liquides
inflammables et des liquides combustibles exigé à l'article 4.5.7.6.
2) Les employés affectés au fonctionnement des installations utilisées pour le
transvasement des liquides inflammables et des liquides combustibles doivent recevoir
une formation sur l'emplacement, le rôle et l'utilisation des robinets servant à faire
fonctionner le matériel de protection contre l'incendie et des robinets manuels d'arrêt
de sécurité.
4-52 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.6.1.1.
4.5.10.7. Entretien
1) Sous réserve du paragraphe 6), il est interdit d'effectuer des travaux d'entretien
sur de la tuyauterie sous pression.
2) S'il est nécessaire de démonter les raccords ou la tuyauterie, le réseau doit être
purgé de tout liquide inflammable ou liquide combustible.
3) S'il est nécessaire de réparer le matériel de manutention des liquides inflammables
ou des liquides combustibles, il faut si possible l'enlever et le transporter aux aires
d'entretien.
4) Des étiquettes doivent être fixées à tous les robinets de la tuyauterie qui sont
fermés à des fins d'entretien afin d'indiquer qu'il ne faut pas les ouvrir.
5) La tuyauterie utilisée antérieurement pour le transvasement des liquides
inflammables ou des liquides combustibles et qui n'est plus destinée à l'être doit être
enlevée ou munie de bouchons.
6) L'entretien de la tuyauterie sous pression doit être effectué conformément aux
règles de l'art (voir l'annexe A).
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-53
4.6.2.1. Division B
installés à l'intérieur des bâtiments ne s'appliquent pas à un abri ouvert sur au moins
75 % de son périmètre.
4.6.2.2. Récipients
1) Les liquides inflammables et les liquides combustibles conditionnés stockés ou
vendus à un poste de distribution de carburant doivent être placés dans des récipients fermés
conformes à l'article 4.2.3.1. indiquant clairement le nom générique de leur contenu.
4.6.2.3. Tuyauterie
1) Dans les postes de distribution de carburant, la tuyauterie utilisée pour les liquides
inflammables ou les liquides combustibles doit être conforme à l'article 4.5.2.1.
4.6.2.6. Fosses
1) Les fosses pour les pompes souterraines ou pour la tuyauterie reliée à des
pompes submergées doivent être conformes à l'article 4.5.9.3.
4-54 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.6.4.2.
4.6.3.3. Emplacement
1) Les distributeurs fixes de liquides de classe I doivent être installés à l'extérieur
des bâtiments et à au moins :
a) 3 m de toute emprise et de toute limite de propriété;
b) 3 m de tout distributeur de propane;
c) 1,5 m de tout distributeur de gaz naturel;
d) 6 m horizontalement de toute source d'inflammation fixe;
e) 6 m horizontalement de tout réservoir de stockage ou toute bouteille de gaz
de pétrole liquéfié; et
f) 3 m de toute ouverture d'un bâtiment, sauf s'il s'agit d'un bâtiment destiné à
abriter le personnel et dans lequel se trouvent des installations électriques
conformes à l'article 4.1.4.1.
2) Il est permis d'installer des distributeurs fixes de liquides de classe II ou IIIA
dans un bâtiment :
a) si ce bâtiment n'est pas ouvert au public;
b) si les distributeurs sont situés au premier étage;
c) s'il y a des réseaux d'évacuation destinés aux liquides déversés; et
d) si la ventilation est conforme à la sous-section 4.1.7. du CNPI et aux
exigences de la sous-section 6.2.2. de la division B du CNB relatives aux
garages de stationnement.
3) L'emplacement des distributeurs de liquides de classe I dans un bâtiment doit
être conforme à la sous-section 3.3.5. de la division B du CNB.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-55
4.6.4.3. Division B
4-56 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.6.6.5.
4.6.6.2. Pompes
1) Les pompes, y compris leur matériel de commande, doivent être conçues de
sorte que la pression dans le système qu'elles desservent ne dépasse pas la pression
nominale de fonctionnement.
2) Les pompes doivent être solidement ancrées et protégées contre les dommages
que peuvent leur causer les véhicules.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-57
4.6.7.1. Division B
4-58 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.6.8.6.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-59
4.6.8.7. Division B
4.6.8.8. Panneaux
1) À chaque distributeur, il doit y avoir au moins un panneau résistant aux
intempéries, conforme aux paragraphes 2) à 4) et placé à un endroit visible par tout
conducteur qui s'approche du distributeur.
2) Les panneaux exigés au paragraphe 1) doivent indiquer qu'il est interdit de
fumer à proximité de tout distributeur et que le moteur ne doit pas être en marche
pendant le ravitaillement du véhicule (voir l'annexe A).
3) Les panneaux exigés au paragraphe 1) doivent :
a) avoir une dimension minimale de 200 mm; et
b) sous réserve du paragraphe 4), avoir des lettres d'une hauteur d'au moins
25 mm.
4) Il est permis d'utiliser les pictogrammes internationaux d'un diamètre d'au
moins 100 mm sur les panneaux exigés au paragraphe 1).
4-60 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.7.3.2.
4.7.2. Stockage
4.7.2.1. Stockage
1) Les liquides inflammables et les liquides combustibles doivent être stockés :
a) dans des récipients fermés, conformément à l'article 4.7.2.4.; ou
b) dans des réservoirs de stockage, conformément à la section 4.3.
4.7.2.6. Clôture
1) L'aire extérieure occupée par des réservoirs de stockage hors sol, des récipients,
de l'équipement accessoire et des installations de déchargement doit être clôturée
conformément à l'article 3.3.2.6.
4.7.3. Distribution
4.7.3.1. Installations reliées
1) Il est interdit de relier entre elles les installations de distribution de liquides de
classe I ou celles de liquides des classes II et IIIA.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-61
4.7.3.3. Division B
4.7.4.1. Dégagements
1) Dans une installation de chargement ou de déchargement de véhicules-citernes
ou de wagons-citernes, la distance mesurée horizontalement entre la canalisation de
remplissage et un réservoir de stockage hors sol, un bâtiment ou une limite de propriété
doit être d'au moins :
a) 7,5 m pour les liquides de classe I; et
b) 4,5 m pour les liquides des classes II et IIIA.
2) Dans les zones de chargement et de déchargement des wagons d'une installation
de stockage en vrac, la distance minimale entre une installation de chargement et
une voie ferrée doit être conforme à l'ordonnance générale n° O-32, C.R.C., ch. 1148,
« Règlement sur l'emmagasinage en vrac des liquides inflammables ».
3) Les bâtiments destinés à abriter le personnel ou les pompes doivent être
considérés comme faisant partie de l'installation de chargement ou de déchargement.
4-62 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.8.2.1.
4.8.2. Généralités
4.8.2.1. Dégagements
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-63
4.8.2.2. Division B
4.8.2.2. Construction
1) L'infrastructure et le tablier d'une jetée ou d'un quai doivent être conçus pour
l'utilisation prévue et être construits en gros bois d'œuvre ou en un matériau d'une
flexibilité, durabilité, résistance aux efforts et résistance au feu appropriées.
4.8.4.3. Protection
1) La tuyauterie doit être protégée par des dispositifs appropriés lorsqu'elle est
exposée à des dommages physiques causés par des véhicules, des embarcations ou des
hydravions, de même qu'aux endroits où l'on manipule toute espèce de cargaison.
4-64 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.8.7.1.
4.8.4.7. Identification
1) Sur toutes les canalisations et les robinets de commande, il faut attacher et
maintenir en bon état des étiquettes d'identification en métal ou en un autre matériau
qui résiste à l'eau et aux liquides inflammables ou aux liquides combustibles transvasés.
4.8.6.2. Formation
1) Le personnel affecté aux manoeuvres doit recevoir une formation sur la façon
d'alerter le service d'incendie le plus proche en cas d'incendie.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-65
4.8.7.2. Division B
4.8.8.3. Supports
1) Le tuyau flexible de transvasement doit être supporté s'il ne repose pas sur
une base rigide.
4.8.9.2. Emplacement
1) Sous réserve du paragraphe 2), les pompes de transvasement doivent être
installées :
a) sur le rivage ou sur des jetées ou des quais de construction incombustible ou
en remblai-caisson; et
b) à au moins 3 m de tout bâtiment ou structure.
2) Il est permis d'installer des pompes de transvasement qu'il n'est pas possible
d'installer selon les exigences du paragraphe 1) sur une jetée ou un quai de construction
combustible, si elles sont dans des stations de pompage :
a) conformes à la sous-section 4.8.10.; et
b) situées à au moins 3 m des autres bâtiments.
4-66 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.8.11.4.
4.8.11. Transvasement
4.8.11.1. Surveillance
1) Une personne compétente doit toujours surveiller le transvasement.
2) Aucune cargaison ne doit être transvasée dans un réservoir de navire ou
depuis celui-ci à moins qu'il n'y ait suffisamment de personnel à bord pour surveiller
le transvasement.
3) Quiconque est chargé de diriger le transvasement doit :
a) au préalable, s'assurer qu'aucune réparation non autorisée n'est effectuée
sur la jetée ou sur le quai, et qu'aucune flamme nue ne se trouve à proximité;
b) au cours du transvasement, surveiller constamment le chargement et le
déchargement afin de prévenir tout débordement; et
c) vérifier le tuyau flexible et ses raccords afin de déceler les fuites et, le cas
échéant, arrêter le transvasement.
4.8.11.3. Matériel
1) Le tuyau flexible de transvasement doit avoir une longueur suffisante pour
tenir compte des mouvements du navire.
2) Tous les joints du tuyau flexible et de la tuyauterie doivent comporter des
garnitures d'étanchéité afin de prévenir les fuites.
3) Les joints à brides doivent être boulonnés solidement afin de prévenir toute
fuite.
4) Une cuvette d'égouttage doit être placée au point de raccordement du tuyau
flexible sur une jetée ou un quai, sauf lorsqu'un puisard ou un bassin de captage est
installé.
4.8.11.4. Déversements
1) Une fois le transvasement terminé, il faut :
a) fermer les robinets sur le raccord du tuyau flexible; et
b) à moins que le tuyau flexible ne soit muni d'un dispositif qui empêche
automatiquement le liquide de couler du tuyau au moment où il est
débranché, vidanger le tuyau flexible de façon à ne créer aucun risque
d'incendie ou d'explosion.
2) Il faut s'assurer qu'aucun liquide n'est déversé sur la jetée ou sur le quai, ni jeté
à la mer durant les opérations de vidange et d'égouttement du tuyau flexible.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-67
4.9.1.1. Division B
4.9.3.4. Ventilation
1) Le matériel utilisé dans un bâtiment et la ventilation doivent être conçus de
manière à confiner, dans des circonstances normales, les mélanges inflammables de
vapeurs et d'air dans le matériel et à au plus 1,5 m de celui-ci (voir l'annexe A).
4-68 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.10.2.1.
4.9.4.2. Explosions
1) S'il y a un risque d'explosion, le matériel de traitement doit répondre à l'un des
critères suivants :
a) être conçu pour résister à la surpression d'explosion sans être endommagé;
b) être protégé par un système de dégagement en cas d'explosion qui est
conforme à la norme NFPA 68, « Explosion Protection by Deflagration
Venting »; ou
c) être protégé par un système de prévention des explosions qui est conforme
à la norme NFPA 69, « Explosion Prevention Systems ».
4.10.2. Généralités
4.10.2.1. Classement des bâtiments
1) Sous réserve du paragraphe 2), les bâtiments, ou parties de bâtiments, dans
lesquels se fait la distillation, le traitement ou le stockage en vrac des boissons alcooliques
distillées doivent être classés comme établissements industriels à risques très élevés.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-69
4.10.3.1. Division B
4.10.3.3. Évents
1) Les réservoirs de stockage doivent comporter des évents ordinaires et une mise à
l'air libre de sécurité conformément aux règles de l'art (voir l'annexe A).
4.10.4. Stockage
4.10.4.1. Réservoirs de stockage, fûts et tonneaux
1) Si plus de 25 000 L de boissons alcooliques distillées sont stockés dans les bâtiments
dans des réservoirs de stockage, des fûts ou des tonneaux, ces bâtiments doivent être
protégés par gicleurs.
4.10.6. Ventilation
4.10.6.1. Ventilation
1) Une ventilation naturelle ou mécanique doit être assurée pour toutes les aires
dans lesquelles des vapeurs d'alcool sont dégagées par les réservoirs de stockage ou
le matériel de transformation dans des conditions normales de fonctionnement,
pour empêcher la concentration de vapeurs de dépasser 25 % de la limite inférieure
4-70 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.11.2.3.
4.11.2. Généralités
4.11.2.1. Extincteurs portatifs
1) Tout véhicule-citerne doit être équipé d'au moins un extincteur portatif de
catégorie minimale 80-B:C.
2) Les extincteurs portatifs des véhicules-citernes doivent être faciles d'accès.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-71
4.11.2.4. Division B
4.11.3.4. Surveillance
1) Le chargement et le déchargement des véhicules-citernes doit se faire sous la
surveillance de personnel compétent placé de façon à pouvoir couper l'écoulement du
liquide en cas d'urgence.
4.11.3.6. Moteur
1) Si le moteur du véhicule-citerne ne sert pas aux opérations de chargement
et de déchargement des liquides de classe I, il ne doit pas être en marche pendant
le transvasement.
4.11.3.7. Déchargement
1) Avant de procéder au déchargement d'un véhicule-citerne, il faut mesurer le
volume de liquide dans le réservoir à remplir afin de s'assurer qu'il peut contenir tout
le volume à transvaser.
2) Si la mise à l'air libre d'une citerne utilisée pour le chargement ou le
déchargement est obstruée, il faut interrompre le transvasement du liquide.
3) Il est interdit de stationner un véhicule-citerne dans une rue, sur un accotement
ou sur un trottoir pendant son déchargement dans un poste de distribution de carburant.
4-72 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.12.1.1.
Objectifs et énoncés fonctionnels (1) 1) [F01-OS1.1] S'applique à la partie du texte du CNPI : « ... il
est interdit d'utiliser un dispositif ou d'exercer des opérations
4.1.3.1. Détermination ou des activités produisant des flammes nues, des étincelles
1) [F01-OS1.1] ou de la chaleur aux endroits mentionnés à l'article 4.1.1.1. »
2) [F01-OS1.1] [F01-OS1.1] S'applique à la partie du texte du CNPI : « Sauf
si un moyen de contrôle élimine tout risque d'incendie ou
3) [F01-OS1.1] d'explosion ... »
4) [F01-OS1.1] 4.1.5.3. Interdiction de fumer
4.1.4.1. Emplacements dangereux 1) [F01-OS1.1]
1) [F01-OS1.1] 4.1.5.4. Matières combustibles
2) [F01-OS1.1] 1) [F01-OS1.1]
4.1.5.1. Matériel supplémentaire 4.1.5.5. Mesures d'urgence
1) [F02,F03-OS1.2] 2) [F12-OS1.2]
[F02,F03-OP1.2] 4.1.5.6. Accès du service d'incendie
1) [F12-OS1.2]
[F12-OP1.2]
[F12-OP3.1]
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-73
4.12.1.1. Division B
[F44-OP1.1,OP1.2] 1) [F01-OS1.1]
[F44-OS1.1,OS1.2] 1) [F82-OS1.1]
3) a) [F01,F02-OS1.1] 2) [F43-OS1.1]
b) [F02-OS1.1,OS1.2] 3) [F43-OS1.1]
a) [F44-OP1.1,OP1.2] 4.1.8.2. Électricité statique
b) [F02-OP1.1,OP1.2]
1) b) [F01-OS1.1]
4.1.7.1. Pièces ou locaux fermés
[F01-OS1.1]
1) [F01-OS1.1] S'applique à la conformité aux règlements
provinciaux, territoriaux ou municipaux appropriés. 2) [F01-OS1.1]
[F01-OS1.1] S'applique à la partie du texte du CNPI : « ... 4) [F22-OS1.1]
conforme ... à la présente partie et au CNB. » 4.1.8.3. Transvasement
4.1.7.2. Installation 1) b) [F43-OS1.1]
1) [F01-OS1.1] c) [F43-OS1.1]
2) [F43-OS1.1] 2) [F20,F81,F01-OS1.1]
3) [F01-OS1.1] 4.1.8.4. Réservoirs de carburant de véhicules
4) [F01-OS1.1] 1) [F01,F43,F81-OS1.1]
[F01-OP1.1] 2) [F43-OS1.1]
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-75
4.12.1.1. Division B
[F02-OP1.2] [F02-OP1.2]
[F02-OP1.2] 2) [F02-OS1.2]
4.2.8.3. Manutention [F02-OP1.2]
1) [F01-OS1.1] 3) [F02-OS1.2]
4.2.8.4. Aires de stockage général [F02-OP1.2]
1) [F02,F03-OS1.2] 4.2.10.4. Marquages
[F02,F03-OP1.2] 1) [F01-OS1.1]
4) [F02-OS1.2]
[F02-OP1.2]
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-77
4.12.1.1. Division B
4-78 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.12.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-79
4.12.1.1. Division B
4-80 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.12.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Page
modifiée Division B 4-81
4.12.1.1. Division B
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-83
4.12.1.1. Division B
[F82-OH5] 5) [F43,F80,F81,F20-OS1.1]
[F82-OP1.1] [F43,F80,F81,F20-OP1.1]
4) [F82-OS1.1] [F43,F80,F81,F20-OH5]
4-84 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.12.1.1.
1) a) [F82-OP1.1]
[F12-OS1.2]
b) [F80-OP1.1]
[F12-OH5]
a) [F82-OH5]
[F12-OP1.2] b) [F80-OH5]
2) [F12-OS1.2] c) [F43,F44-OH5]
[F12-OP1.2] c) [F01,F43,F44-OS3.4]
[F12-OH5] c) [F01,F43,F44-OS1.1]
4.5.5.1. Joints filetés c) [F01,F43,F44-OP1.1]
1) [F43-OP1.1] 4.5.5.7. Pénétrations dans les puisards
[F43-OS1.1] 1) [F43,F81-OH5]
[F43-OH5] [F43,F81-OS3.4]
4.5.5.2. Tuyauterie soudée [F01,F43-OS1.1]
1) [F20-OP1.1] S'applique à la conformité aux règlements [F01,F43-OP1.1]
provinciaux, territoriaux ou municipaux.
4.5.6.1. Construction
[F20-OH5] S'applique à la conformité aux règlements
1) [F43,F44-OH5]
provinciaux, territoriaux ou municipaux.
[F43,F44-OS3.4]
[F20-OS1.1] S'applique à la conformité aux règlements
provinciaux, territoriaux ou municipaux. [F01,F43,F44-OS1.1]
2) [F01-OS1.1] [F01,F43,F44-OP1.1]
4.5.5.3. Brides de joints 4.5.6.2. Emplacement
1) [F20,F43,F80,F81-OP1.1] 1) [F43-OS1.1]
[F20,F43,F80,F81-OS1.1] [F43-OP1.1]
[F20,F43,F80,F81-OH5] 2) [F43-OS1.1]
4.5.5.4. Pièces de fixation [F43-OP1.1]
1) [F04-OP1.1] [F43-OH5]
[F04-OS1.1] 3) [F81-OS1.1]
[F04-OH5] [F81-OP1.1]
4.5.5.5. Garnitures d'étanchéité [F81-OH5]
1) [F20,F04-OP1.1] 4.5.6.3. Support de tuyauterie hors sol
[F04,F20-OS1.1] 1) [F20,F22-OH5]
[F04,F20-OH5] S'applique à la partie du texte du CNPI : « Les [F20,F22-OP1.1]
garnitures d'étanchéité des raccords à brides doivent être
[F20,F22-OS1.1]
réalisées en un matériau résistant au liquide transporté ... »
2) [F80-OS1.1]
[F80-OH5]
[F80-OP1.1]
3) [F80,F82-OS1.1]
[F80,F82-OP1.1]
[F80,F82-OH5]
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-85
4.12.1.1. Division B
4-86 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.12.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-87
4.12.1.1. Division B
4-88 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.12.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-89
4.12.1.1. Division B
4-90 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.12.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-91
4.12.1.1. Division B
4-92 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.12.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-93
4.12.1.1. Division B
4-94 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 4.12.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 4-95
4.12.1.1. Division B
4-96 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 5
Procédés et opérations dangereux
5.1. Généralités
5.1.1. Objet .................................................. 5-1
5.1.2. Installations électriques .................. 5-1
5.1.3. Ventilation ......................................... 5-1
5.1.4. Point d'éclair ..................................... 5-2
5.1.5. Plan de sécurité incendie ................ 5-2
5.5. Laboratoires
5.5.1. Objet .................................................. 5-9
5.5.2. Construction ................................... 5-10
5.5.3. Prévention incendie et
protection contre l'incendie .......... 5-10
5.5.4. Ventilation ....................................... 5-11
5.5.5. Marchandises dangereuses .......... 5-13
5.6. Chantiers de
construction et de
démolition
5.6.1. Généralités ...................................... 5-14
5.6.2. Excavations .................................... 5-18
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 5
Procédés et opérations dangereux
5.1.1.2. Explosifs
5.1.2.2. Généralités
5.1.3. Ventilation
5.1.3.1. Ventilation
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 5-1
5.1.4.1. Division B
5.2.1.2. Formation
1) Seules les personnes ayant reçu une formation sur l'utilisation sécuritaire du
matériel, conformément à la présente section, peuvent effectuer les travaux par points
chauds.
5.2.2. Matériel
5.2.2.1. Entretien
1) Le matériel utilisé pour les travaux par points chauds doit être maintenu en bon
état de fonctionnement.
5.2.2.2. Inspection
1) Le matériel utilisé pour les travaux par points chauds doit être soumis à un
examen permettant de déceler les fuites et autres défauts avant toute mise en service.
2) Toute fuite ou tout défaut repéré dans ce matériel doit être réparé avant la
mise en service.
5-2 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 5.2.3.3.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 5-3
5.2.3.4. Division B
5.3.1.2. Dépoussiérage
1) Pour éviter l'accumulation de poussières combustibles, les bâtiments et les
machines doivent être nettoyés au moyen de matériel :
a) qui ne produit pas d'électricité statique ou d'étincelles;
b) qui conduit l'électricité et est mis à la terre; et
c) qui, sous réserve du paragraphe 3), aspire la poussière et l'achemine jusqu'à
un endroit sûr.
2) Le matériel de nettoyage exigé au paragraphe 1) qui est utilisé à un endroit où
l'atmosphère contient des poussières combustibles doit être conforme à la norme CSA
C22.1, « Code canadien de l'électricité, Première partie ».
3) S'il n'est pas possible de dépoussiérer par aspiration, il est permis d'utiliser de
l'air comprimé ou d'autres moyens qui donnent lieu à des poussières en suspension
dans l'air dans la zone de dépoussiérage :
a) si toutes les sources d'inflammation sont éliminées; et
b) si toutes les machines et tout le matériel sont mis hors tension, à moins
que les machines ou le matériel en question ne soient conçus pour des
5-4 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 5.3.1.6.
5.3.1.4. Dépoussiéreurs
1) Sous réserve du paragraphe 2), les dépoussiéreurs d'une capacité supérieure à
0,5 m3/s doivent :
a) être situés à l'extérieur d'un bâtiment; et
b) être munis d'un dispositif de dégagement en cas d'explosion d'au moins
0,1 m2/m3 de volume desservi.
2) Les dépoussiéreurs mentionnés au paragraphe 1) peuvent être placés dans
un bâtiment :
a) s'ils sont protégés par un dispositif de dégagement en cas d'explosion qui
est conforme à l'alinéa 1)b);
b) s'ils sont équipés d'un système automatique de prévention des explosions;
ou
c) s'ils sont dans un local isolé par des séparations coupe-feu d'au moins 1 h et
protégé par un dispositif de dégagement en cas d'explosion.
3) Si l'air extrait par un dépoussiéreur mentionné au présent article est réintroduit
dans le bâtiment, le système de dépoussiérage doit être conçu de façon :
a) que l'air de reprise ne crée pas un risque d'explosion à l'intérieur du
bâtiment; et
b) que le ventilateur d'extraction et l'équipement accessoire s'arrêtent
automatiquement en cas d'incendie ou d'explosion à l'intérieur du
dépoussiéreur.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 5-5
5.3.1.7. Division B
5.3.1.9. Séparateurs
1) Il faut installer des séparateurs pour prévenir l'entrée de corps étrangers
susceptibles de créer des étincelles dans les convoyeurs, les dépoussiéreurs, les
machines qui produisent des poussières et tout matériel situé là où l'atmosphère
contient des poussières combustibles.
5-6 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 5.4.1.2.
5.3.3.2. Convoyeurs
1) Les convoyeurs à bande transporteuse et les élévateurs à godets doivent être
dotés de dispositifs de sécurité :
a) qui détectent tout désalignement, blocage, glissement ou ralentissement
excessif des convoyeurs; et
b) qui empêchent les problèmes mentionnés à l'alinéa a) de présenter un
risque d'incendie ou d'explosion :
i) en avertissant le personnel qui a reçu une formation sur les
mesures à prendre; ou
ii) en arrêtant automatiquement les convoyeurs.
2) Les bandes transporteuses des convoyeurs doivent être faites d'un matériau
conducteur d'électricité statique pour empêcher l'accumulation de charges statiques
(voir l'annexe A).
3) Les roulements du mécanisme des convoyeurs doivent :
a) être accessibles à des fins d'inspection et d'entretien;
b) être lubrifiés pour empêcher la surchauffe; et
c) être protégés contre l'accumulation de poussières combustibles.
4) Les galeries et les tunnels des convoyeurs à bande transporteuse et les enceintes
des élévateurs à godets doivent être munis de dispositifs de dégagement en cas
d'explosion, conformément au paragraphe 5.3.1.6. 2).
5.3.3.3. Séparateurs
1) Il faut installer des séparateurs aux points de réception du grain avant qu'il
n'atteigne les systèmes de manutention (voir l'article 5.3.1.9.).
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 5-7
5.4.2.1. Division B
5.4.3.2. Avertissement
1) Il faut avertir le service public d'incendie avant d'effectuer toute opération
décrite à l'article 5.4.3.1.
2) Il faut avertir à l'avance les personnes se trouvant dans des endroits contigus à
ceux où doivent être effectuées des opérations de fumigation ou de pulvérisation
thermique d'insecticides.
5-8 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 5.5.1.1.
5.4.4.3. Ventilation
1) Il faut assurer la ventilation des aires où des opérations de finition des planchers
sont effectuées pour empêcher l'accumulation de vapeurs inflammables.
2) La ventilation exigée au paragraphe 1) peut être assurée par une installation
mécanique si celle-ci ne constitue pas une source d'inflammation.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 5-9
5.5.2.1. Division B
5.5.2. Construction
5.5.2.1. Matériaux de revêtement intérieur de finition
1) Les matériaux de revêtement intérieur de finition, les planchers, le mobilier fixe
et le matériel de laboratoire doivent résister aux attaques chimiques des marchandises
dangereuses utilisées dans le laboratoire afin de réduire au minimum leur détérioration,
conformément aux articles 3.2.7.7. et 3.2.7.8.
5-10 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 5.5.4.1.
5.5.4. Ventilation
5.5.4.1. Ventilation générale
1) Un laboratoire doit être muni d'un système de ventilation mécanique continue
conçu et entretenu de façon que les vapeurs et les particules produites par les
marchandises dangereuses :
a) ne s'accumulent pas dans le laboratoire;
b) ne se propagent pas aux autres parties du bâtiment;
c) ne s'accumulent pas dans les conduits de ventilation;
d) soient évacuées à l'extérieur; et
e) ne puissent s'infiltrer de nouveau dans le bâtiment.
2) Un système de ventilation requis dans la présente section doit être muni de
dispositifs de surveillance :
a) qui indiquent que le système de ventilation fonctionne; et
b) qui déclenchent une alarme si le système de ventilation est défectueux.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 5-11
5.5.4.2. Division B
5-12 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 5.5.5.3.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 5-13
5.5.5.4. Division B
3) Les robinets des bouteilles de gaz de classe 2 doivent être fermés si ces dernières
ne sont pas utilisées.
2) Les liquides de classe I stockés dans les réfrigérateurs doivent être placés dans
des récipients fermés.
1) S'il faut chauffer des substances instables comme l'acide perchlorique à une
température supérieure à la température ambiante, on doit le faire dans une enceinte
isolée, ventilée mécaniquement :
a) conforme aux articles 5.5.4.3. et 5.5.4.4.; et
b) sur laquelle des instructions placées bien en vue indiquent qu'elle doit
servir uniquement à cette fin.
1) Il faut protéger les installations ou les bâtiments voisins qui risquent d'être
exposés à un incendie prenant naissance dans des bâtiments, des parties de bâtiments,
des installations et des aires connexes qui font l'objet de travaux de construction, de
transformation ou de démolition (voir l'annexe A).
5-14 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 5.6.1.6.
5.6.1.4. Accès
1) Les accès aux bornes d'incendie, aux extincteurs portatifs et aux
raccords-pompiers des réseaux de canalisations d'incendie et des systèmes de gicleurs
doivent être dégagés en permanence.
2) Un moyen doit permettre aux pompiers de mener des opérations de lutte contre
l'incendie à tous les niveaux du bâtiment.
3) Des mesures doivent être prises pour permettre aux pompiers d'utiliser les
ascenseurs ou monte-charges existants afin de faciliter leur accès à tous les niveaux du
bâtiment.
4) Des voies d'accès pour les véhicules du service d'incendie doivent être prévues
et maintenues en bon état jusqu'au chantier de construction ou de démolition.
5) Si un chantier de construction ou de démolition est clôturé de façon à en
empêcher l'accès du public, il doit y avoir un accès pour le personnel et les véhicules
du service d'incendie.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 5-15
5.6.1.7. Division B
5-16 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 5.6.1.14.
5.6.1.14. Surveillance
1) Un service de surveillance avec des rondes à intervalles d'au plus 1 h doit être
assuré sur les chantiers de démolition si une partie du bâtiment demeure occupée.
2) Sauf si le bâtiment comprend un système d'alarme incendie ou une installation
similaire, il faut assurer un service de surveillance avec des rondes à intervalles
ne dépassant pas 1 h si une partie du bâtiment est occupée pendant les travaux de
construction.
3) Des installations doivent permettre aux gardiens mentionnés aux paragraphe 1)
et 2) de :
a) s'assurer qu'un avertissement d'incendie retentisse pour aviser les
occupants; et
b) communiquer avec le service d'incendie.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 5-17
5.6.1.15. Division B
5.6.1.16. Évacuation
1) Dans les aires d'un bâtiment où ont lieu des travaux de construction, de
transformation ou de démolition, au moins une issue doit être accessible et praticable
en permanence.
2) Dans un bâtiment en démolition, au moins un escalier doit être praticable en
permanence.
5.6.2. Excavations
5.6.2.1. Coupure des services
1) Sous réserve de l'article 5.6.2.2., avant le début des travaux d'excavation, les
services d’un bâtiment doivent être fermés, interrompus et étiquetés afin de permettre
de les identifier facilement hors des limites de l’excavation (voir le paragraphe
5.6.1.10. 1)).
2) La compagnie concernée doit être avertie à l'avance de toute action et, si un
service doit être maintenu, il faut :
a) déplacer les canalisations au besoin; et
b) les protéger contre tout dommage.
5-18 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 5.7.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 5-19
5.7.1.1. Division B
5-20 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 5.7.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 5-21
5.7.1.1. Division B
5-22 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 5.7.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 5-23
5-24 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 6
Matériel de protection contre l'incendie
6.1. Généralités
6.1.1. Généralités ........................................ 6-1
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 6
Matériel de protection contre l'incendie
6.1.1.2. Entretien
1) Les systèmes de protection contre l'incendie doivent être maintenus en bon
état de fonctionnement (voir l'annexe A).
6.1.1.3. Avertissement
1) Il faut aviser les personnes intéressées, suivant des modalités prévues à l'avance,
que les systèmes de protection contre l'incendie, y compris les systèmes de gicleurs et
les réseaux de canalisations d'incendie, doivent faire l'objet d'essais, de réparations ou
d'autres travaux (voir l'annexe A).
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 6-1
6.3.1.2. Division B
6-2 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 6.6.1.1.
6.5.1.2. Avertissement
1) Lorsqu'une source d'alimentation électrique de secours est entièrement ou
partiellement interrompue, le personnel de surveillance doit en être averti conformément
à la section 2.8.
6.5.1.3. Instructions
1) Un groupe électrogène de secours doit comporter en permanence, sur ou près
de celui-ci, des instructions lisibles et visibles relatives à sa mise en marche et au
branchement des circuits essentiels, si ces opérations ne sont pas automatiques.
6.5.1.4. Registres
1) Il faut tenir les registres exigés par la norme CAN/CSA-C282, « Alimentation
électrique de secours des bâtiments ».
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 6-3
6.7.1.1. Division B
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 6-5
6-6 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 7
Installations de sécurité incendie dans
les bâtiments de grande hauteur
7.1. Généralités
7.1.1. Généralités ........................................ 7-1
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Partie 7
Installations de sécurité incendie dans
les bâtiments de grande hauteur
Section 7.1. Généralités
7.1.1. Généralités
7.1.1.1. Domaine d'application
1) La présente partie s'applique à l'inspection, l'essai et l'entretien des installations
de sécurité incendie dans les bâtiments de grande hauteur tels qu'ils sont définis dans la
norme en vigueur lors de la construction ou de la transformation.
7.1.1.3. Registres
1) Tous les essais et toutes les mesures correctives exigés à l'article 7.1.1.2. doivent
être notés dans un registre qui doit être conservé à des fins de consultation par l'autorité
compétente, conformément à l'article 2.2.1.2. de la division C.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 7-1
7.2.1.1. Division B
7.2.2. Ascenseurs
7.2.2.1. Mise à l'essai des ascenseurs
1) Les dispositifs de service de secours des ascenseurs doivent être mis à l'essai afin
de s'assurer qu'ils fonctionnent conformément aux exigences provinciales, territoriales
ou municipales applicables ou, en leur absence, conformément au paragraphe 2).
2) Des essais conformes à la norme ASME A17.1/CSA B44, « Safety Code for
Elevators and Escalators », doivent être effectués pour vérifier le bon fonctionnement :
a) des interrupteurs de service de secours situés à l'intérieur des cabines;
b) des interrupteurs de rappel à clé situés à l'extérieur des gaines d'ascenseur;
et
c) des systèmes de rappel automatique de secours.
3) À intervalles d'au plus 12 mois, les systèmes d'alimentation électrique de
secours du bâtiment doivent être mis en fonction et les ascenseurs doivent être
alimentés par ces systèmes de secours exclusivement et mis à l'essai conformément
au paragraphe 1).
7-2 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 7.3.2.1.
7.3.2. Mesure A
7.3.2.1. Méthodologie
1) Lorsqu'on applique la Mesure A pour limiter les mouvements des fumées
comme le prévoit le Commentaire C du Guide de l'utilisateur – CNB 1995 (Partie 3) :
a) les interrupteurs au poste central d'alarme et de commande doivent être
mis à l'essai afin de s'assurer :
i) que les dispositifs d'obturation exigés au paragraphe 6) * de
la Mesure A pour les ouvertures dans les vides techniques
verticaux s'ouvrent automatiquement et restent ouverts; et
ii) que l'alimentation mécanique en air des cages d'escalier
au-dessous du niveau moyen du sol se met en marche
conformément au paragraphe 3) * de la Mesure A;
b) les dispositifs d'obturation exigés au paragraphe 6) * de la Mesure A pour
les ouvertures qui donnent à l'air libre et sont pratiquées dans les vides
techniques verticaux doivent être mis à l'essai afin de s'assurer qu'ils
fonctionnement conformément aux exigences;
c) les dispositifs d'obturation des ouvertures qui donnent à l'air libre et sont
pratiquées dans les cages d'escalier au-dessus du niveau moyen du sol doivent
être mis à l'essai afin de s'assurer qu'ils s'ouvrent manuellement et restent
ouverts comme l'exige le paragraphe 2) * de la Mesure A; et
d) les dispositifs d'obturation des ouvertures qui donnent à l'air libre et sont
pratiquées dans les cages d'escalier au-dessous du niveau moyen du sol
doivent être mis à l'essai afin de s'assurer qu'ils s'ouvrent automatiquement,
* Les numéros renvoient au Commentaire C du Guide de l'utilisateur – CNB 1995 (Partie 3).
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 7-3
7.3.3.1. Division B
si un dispositif est prévu à cette fin, et qu'ils restent ouverts lorsque de l'air
est introduit dans la cage d'escalier.
7.3.3. Mesure B
7.3.3.1. Méthodologie
7.3.4. Mesure C
7.3.4.1. Méthodologie
7-4 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 7.3.6.1.
7.3.5. Mesure D
7.3.5.1. Méthodologie
1) Lorsqu'on applique la Mesure D pour limiter les mouvements des fumées
comme le prévoit le Commentaire C du Guide de l'utilisateur – CNB 1995 (Partie 3) :
a) les interrupteurs au poste central d'alarme et de commande doivent être mis
à l'essai à des intervalles conformes à l'article 7.2.1.1. afin de s'assurer :
i) que les dispositifs d'obturation des ouvertures qui donnent
à l'air libre et sont pratiquées dans les vestibules, les vides
techniques verticaux et les gaines d'ascenseur s'ouvrent
automatiquement et restent ouverts comme l'exigent les
paragraphes 6) *, 10) *, 12) * et 13) * de la Mesure D; et
ii) que les registres dans les systèmes de ventilation mécanique
desservant plus de 2 étages se ferment automatiquement
et restent fermés comme le prévoit le paragraphe 16) * de
la Mesure D;
b) les interrupteurs au poste central d'alarme et de commande doivent être mis
à l'essai afin de s'assurer que l'alimentation mécanique en air des cages
d'escalier au-dessous du niveau moyen du sol et des vestibules se met en
marche conformément au paragraphe 5) * de la Mesure D;
c) les dispositifs d'obturation des ouvertures qui donnent à l'air libre et sont
pratiquées dans les vides techniques verticaux ou au sommet des gaines
d'ascenseur conformément aux paragraphes 10) *, 12) * et 13) * de la Mesure D,
doivent être mis à l'essai à des intervalles conformes à l'article 7.2.1.1. afin
de s'assurer qu'ils fonctionnent conformément aux exigences;
d) les dispositifs d'obturation des ouvertures qui donnent à l'air libre et sont
pratiquées dans les cages d'escalier au-dessus du niveau moyen du sol et celles
qui sont pratiquées dans les gaines des ascenseurs réservés aux pompiers,
au niveau de l'entrée sur rue, doivent être mis à l'essai afin de s'assurer
qu'ils s'ouvrent manuellement et le restent conformément aux paragraphes
7) * et 11) * de la Mesure D; et
e) les dispositifs d'obturation des ouvertures qui donnent à l'air libre et sont
pratiquées dans les cages d'escalier au-dessous du niveau moyen du sol
doivent être mis à l'essai afin de s'assurer qu'ils s'ouvrent automatiquement
s'il est prévu un dispositif à cette fin, et qu'ils le restent lorsque de l'air est
introduit dans les cages d'escalier conformément au paragraphe 8) * de la
Mesure D.
2) À intervalles d'au plus 2 ans et après toute transformation d'un bâtiment, les
vestibules pressurisés doivent être mis à l'essai à différentes saisons en utilisant un
détecteur de pression ou des fumées de repérage, afin de s'assurer qu'à chaque étage
l'air se déplace des vestibules vers les aires de plancher.
7.3.6. Mesure E
7.3.6.1. Méthodologie
1) Lorsqu'on applique la Mesure E pour limiter les mouvements des fumées
comme le prévoit le Commentaire C du Guide de l'utilisateur – CNB 1995 (Partie 3) :
a) les interrupteurs au poste central d'alarme et de commande doivent être mis
à l'essai à des intervalles conformes à l'article 7.2.1.1. afin de s'assurer que
les dispositifs d'obturation exigés aux paragraphes 4) * et 9) * de la Mesure E
pour les ouvertures qui donnent à l'air libre et sont pratiquées dans les
vestibules et les gaines des ascenseurs réservés aux pompiers s'ouvrent
automatiquement et restent ouverts;
b) les interrupteurs au poste central d'alarme et de commande doivent être mis
à l'essai afin de s'assurer que l'alimentation mécanique en air des cages
d'escalier situées au-dessous du niveau moyen du sol et des vestibules se met
en marche conformément aux paragraphes 4) * et 7) * de la Mesure E;
c) les dispositifs d'obturation exigés au paragraphe 9) * de la Mesure E pour les
ouvertures qui donnent à l'air libre et sont pratiquées au sommet des gaines
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 7-5
7.3.7.1. Division B
des ascenseurs reservés aux pompiers, doivent être mis à l'essai afin de
s'assurer qu'ils fonctionnent conformément aux exigences;
d) les dispositifs d'obturation exigés aux paragraphes 6) * et 10) * de la Mesure E
pour les ouvertures qui donnent à l'air libre et sont pratiquées dans les cages
d'escalier au-dessus du niveau moyen du sol et celles qui sont pratiquées
dans les gaines des ascenseurs réservés aux pompiers situées au niveau de
l'entrée sur rue, doivent être mis à l'essai afin de s'assurer qu'ils s'ouvrent
manuellement et restent ouverts; et
e) les dispositifs d'obturation des ouvertures qui donnent à l'air libre et sont
pratiquées dans les cages d'escalier au-dessous du niveau moyen du sol
doivent être mis à l'essai afin de s'assurer qu'ils s'ouvrent automatiquement
si un dispositif est prévu à cette fin, et qu'ils restent ouverts lorsque de l'air
est introduit dans les cages d'escalier comme l'exige le paragraphe 7) * de
la Mesure E.
2) À intervalles d'au plus 2 ans et après toute transformation d'un bâtiment, les
vestibules pressurisés doivent être mis à l'essai à différentes saisons en employant un
détecteur de pression ou des fumées de repérage, afin de s'assurer qu'à chaque étage
l'air se déplace des vestibules vers les aires de plancher.
7.3.7. Mesure F
7.3.7.1. Méthodologie
2) À intervalles d'au plus 2 ans et après toute transformation d'un bâtiment, les
cages d'escalier et les gaines d'ascenseur pressurisées doivent être mises à l'essai à
différentes saisons, en utilisant un détecteur de pression ou des fumées de repérage,
afin de s'assurer qu'à chaque étage l'air se déplace des cages d'escalier et des gaines
d'ascenseur vers les aires de plancher.
7-6 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 7.3.10.1.
7.3.8. Mesure G
7.3.8.1. Méthodologie
1) Lorsqu'on applique la Mesure G pour limiter les mouvements des fumées
comme le prévoit le Commentaire C du Guide de l'utilisateur – CNB 1995 (Partie 3) :
a) les interrupteurs au poste central d'alarme et de commande doivent être
mis à l'essai afin de s'assurer :
i) que les dispositifs d'obturation exigés au paragraphe 6) * de
la Mesure G pour les ouvertures qui donnent à l'air libre
et sont pratiquées dans les aires de plancher au-dessous du
niveau moyen du sol s'ouvrent automatiquement et restent
ouverts; et
ii) que l'alimentation mécanique en air des cages d'escalier et
des gaines d'ascenseur se met en marche conformément aux
paragraphes 2) *, 3) * et 4) * de la Mesure G; et
b) les dispositifs d'obturation des ouvertures qui donnent à l'air libre et sont
pratiquées dans les cages d'escalier doivent être mis à l'essai afin de s'assurer
qu'ils s'ouvrent automatiquement s'il est prévu un dispositif à cette fin, et
qu'ils restent ouverts lorsque l'alimentation en air des cages d'escalier se met
en marche conformément aux paragraphes 2) * et 3) * de la Mesure G.
2) À intervalles d'au plus 2 ans et après toute transformation d'un bâtiment, les
cages d'escalier et les gaines d'ascenseur pressurisées doivent être mises à l'essai à
différentes saisons en employant un détecteur de pression ou des fumées de repérage,
afin de s'assurer qu'à chaque étage l'air se déplace des cages d'escalier et des gaines
d'ascenseur vers les aires de plancher.
7.3.9. Mesure H
7.3.9.1. Méthodologie
1) Lorsqu'on applique la Mesure H pour limiter les mouvements des fumées
comme le prévoit le Commentaire C du Guide de l'utilisateur – CNB 1995 (Partie 3),
les interrupteurs situés au poste central d'alarme et de commande doivent être mis à
l'essai à des intervalles conformes à l'article 7.2.1.1. afin de s'assurer :
a) que les dispositifs d'obturation des ouvertures qui donnent à l'air libre
ou dans des gaines d'extraction des fumées de chaque étage s'ouvrent
automatiquement et restent ouverts conformément au paragraphe 6) * de
la Mesure H;
b) que les registres dans les conduits de reprise d'air et d'extraction se ferment
automatiquement et restent fermés conformément au paragraphe 5) * de
la Mesure H;
c) que les ventilateurs de reprise d'air et les ventilateurs d'extraction sont
arrêtés et que les ventilateurs d'admission fournissent de l'air aux aires
de plancher et aux cages d'escalier conformément au paragraphe 3) * de la
Mesure H; et
d) que les dispositifs d'obturation de toutes les ouvertures pratiquées dans les
murs extérieurs et les toits se ferment automatiquement et restent fermés
conformément au paragraphe 4) * de la Mesure H.
2) À intervalles d'au plus 2 ans et après toute transformation d'un bâtiment
pressurisé mais sans ventilation de l'étage de l'essai, les vestibules pressurisés situés
au niveau moyen du sol ou à proximité doivent être mis à l'essai à différentes saisons,
en utilisant un détecteur de pression ou des fumées de repérage afin de s'assurer que
l'air se déplace de l'intérieur du bâtiment vers l'extérieur.
7.3.10. Mesure I
7.3.10.1. Méthodologie
1) Lorsqu'on applique la Mesure I pour limiter les mouvements des fumées
comme le prévoit le Commentaire C du Guide de l'utilisateur – CNB 1995 (Partie 3), les
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 7-7
7.3.11.1. Division B
interrupteurs au poste central d'alarme et de commande doivent être mis à l'essai à des
intervalles conformes à l'article 7.2.1.1. afin de s'assurer :
a) que les registres dans les systèmes de ventilation mécanique desservant plus
de 2 étages se ferment automatiquement et restent fermés conformément
au paragraphe 8) * de la Mesure I;
b) que les dispositifs d'obturation des ouvertures pratiquées dans les murs et le
toit du noyau central et dans les gaines situées à l'intérieur du noyau se
ferment automatiquement et restent fermés conformément au paragraphe
3) * de la Mesure I;
c) que les ventilateurs de reprise d'air sont arrêtés et que les ventilateurs
d'admission fournissent de l'air au noyau central conformément au
paragraphe 2) * de la Mesure I;
d) que les dispositifs d'obturation des ouvertures qui donnent à l'air libre ou
dans des gaines d'extraction des fumées de chaque aire de plancher s'ouvrent
automatiquement et restent ouverts conformément au paragraphe 4) * de
la Mesure I;
e) que le déplacement d'air est amorcé dans une installation d'extraction
utilisée pour l'aération, conformément au paragraphe 4) * de la Mesure I; et
f) que les dispositifs d'obturation exigés au paragraphe 6) * de la Mesure I pour
les ouvertures qui donnent à l'air libre et sont pratiquées dans les vides
techniques verticaux en dehors du noyau central s'ouvrent automatiquement
et restent ouverts.
7.3.11. Mesure J
7.3.11.1. Méthodologie
7-8 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 7.3.13.1.
7.3.12. Mesure K
7.3.12.1. Méthodologie
2) À intervalles d'au plus 2 ans et après toute transformation d'un bâtiment, les
vestibules pressurisés doivent être mis à l'essai à différentes saisons, en utilisant un
détecteur de pression ou des fumées de repérage, pour s'assurer qu'à chaque étage, l'air
se déplace des vestibules vers les aires de plancher.
7.3.13. Mesure L
7.3.13.1. Méthodologie
2) À intervalles d'au plus 2 ans et après toute transformation d'un bâtiment, les
vestibules et aires de refuge doivent être mis à l'essai à différentes saisons, en utilisant
un détecteur de pression ou des fumées de repérage, afin de s'assurer qu'à chaque
étage, l'air se déplace des vestibules ou aires de refuge vers les aires de plancher.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 7-9
7.3.14.1. Division B
7.3.14. Mesure M
7.3.14.1. Méthodologie
7.3.15. Mesure N
7.3.15.1. Méthodologie
2) À intervalles d'au plus 2 ans et après toute transformation d'un bâtiment, les
vestibules pressurisés doivent être mis à l'essai à différentes saisons, en utilisant un
détecteur de pression ou des fumées de repérage, afin de s'assurer qu'à chaque étage,
l'air se déplace des vestibules vers les aires de plancher contiguës.
7-10 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B 7.4.1.1.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B 7-11
7-12 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Annexe A
Notes explicatives
A-1.3.1.2. 1) Éditions pertinentes. Les éditions des documents incorporés par renvoi dans les annexes
du CNPI sont celles qui sont désignées au tableau A-1.3.1.2. 1)
Tableau A-1.3.1.2. 1)
Documents incorporés par renvoi dans les annexes du Code national de prévention des incendies – Canada 2010
Cette annexe n'est présentée qu'à des fins explicatives et ne fait pas partie des exigences du CNPI. Les numéros en
caractères gras correspondent aux exigences applicables de la présente division.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-1
A-1.3.1.2. 1) Division B
A-2 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-1.3.1.2. 1)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-3
A-2.1.2.2. 1) Division B
A-2.1.2.2. 1) Les bâtiments de type aréna sont parfois utilisés pour des événements comme des danses
communautaires, des rallyes ou des expositions commerciales. Le nombre de personnes et la charge combustible
prévus au moment de la conception du bâtiment peuvent donc être dépassés. Pour assurer la sécurité pendant
de tels événements exceptionnels, des moyens d'évacuation additionnels peuvent être exigés pour compenser
l'augmentation du nombre de personnes de même que, dans certains cas, des moyens de lutte contre l'incendie
supplémentaires pour compenser le dépassement de la charge combustible.
Les larges corridors communs des établissements commerciaux sont parfois utilisés de façon temporaire pour
des activités communautaires, commerciales ou pour l'étalage de marchandises. Dans ces cas, des moyens
d'évacuation et de lutte contre l'incendie supplémentaires peuvent être exigés selon l'augmentation des risques.
A-2.1.3.4. 1) Les éditions du CNB publiées avant 2005 permettaient l'utilisation de la tuyauterie combustible
pour les systèmes de gicleurs sous eau dans les habitations et les établissements à risques faibles, à condition
que celle-ci soit protégée contre les flammes provenant de l'espace en dessous. En vertu de l'article 2.1.3.4., la
protection requise pour la tuyauterie doit être maintenue de façon à ne pas compromettre la performance
du système de gicleurs en cas d'incendie. Certaines des conditions énoncées dans le CNB comprenaient
l'utilisation de la tuyauterie seulement dans les établissements à risques faibles et dans un système sous eau,
l'utilisation de profilés en acier suspendus et de panneaux de poids adéquat et l'intégrité du revêtement de
protection contre le feu.
A-2.1.3.5. 3)c) et d) À cause des effets des halons sur l'environnement, la réglementation de certains
organismes régissant leur utilisation et leur rejet dans l'atmosphère est en voie d'être modifiée, y compris
en matière de réduction, de recyclage et même d'élimination des agents d'extinction au halon. Les normes
incorporées par renvoi dans le CNPI peuvent ne plus être en accord avec les exigences en vigueur de certains
organismes relativement à l'installation, à l'utilisation et à la mise à l'essai de systèmes d'extinction au halon.
Les normes NFPA 12A, « Halon 1301 Fire Extinguishing Systems », et NFPA 12B, « Halon 1211 Fire
Extinguishing Systems », sont désuètes. Il est interdit d’installer de nouveaux systèmes d’extinction au halon à la
suite de l’interdiction internationale de produire le halon. Toutefois, les deux normes sont toujours pertinentes
en ce qui a trait à l’entretien, à la mise hors service et au recyclage des systèmes d’extinction au halon existants.
A-2.1.3.6. 1) Cette disposition vise à renvoyer l'utilisateur du CNPI principalement à la sous-section 3.2.5.
de la division B du CNB qui renvoie à la norme appropriée pour la conception et l'installation de systèmes de
gicleurs, c'est-à-dire la norme NFPA 13, et prévoit plusieurs exceptions et des exigences supplémentaires.
À l'occasion, d'autres dispositions du CNB peuvent également s'appliquer. Néanmoins, lorsqu'un risque
particulier n'est pas abordé par le CNB, comme le stockage en piles de grande hauteur, le stockage de liquides
inflammables ou combustibles ou de pneus en caoutchouc, le CNPI renvoie directement aux normes NFPA
applicables qui renferment les critères de conception du système de gicleurs exigé.
A-2.1.3.7. Le CNPI exige l'installation de plusieurs dispositifs de sécurité permettant de contrôler les risques
d'incendie. Des renvois aux exigences relatives à l'inspection, l'entretien et l'essai d'un grand nombre de ces
dispositifs sont inclus dans les articles pertinents. Toutefois, plusieurs sections du CNPI ne contiennent pas de
tels renvois pour certains dispositifs de sécurité incendie, par exemple, entre autres :
• les systèmes de sécurité liés à la ventilation faisant retentir des alarmes sonores installés dans des pièces ou
des locaux fermés abritant des liquides inflammables ou des liquides combustibles (la sous-section 4.1.7.
par exemple);
• les systèmes détecteurs et avertisseurs de vapeurs installés dans des pièces ou des locaux fermés abritant
des liquides inflammables ou des liquides combustibles (la sous-section 4.1.7. par exemple);
• les systèmes de continuité des masses et de mise à la terre utilisés lors de la manutention de liquides
inflammables et de liquides combustibles (la sous-section 4.1.8. par exemple);
• les systèmes de prévention de refoulement dans les tuyaux de remplissage installés sur les réservoirs de
stockage hors sol destinés aux liquides inflammables et aux liquides combustibles (la sous-section 4.3.1.
par exemple);
• les dispositifs de surveillance pour détecter les fuites des réservoirs de stockage hors sol destinés aux
liquides inflammables et aux liquides combustibles (la section 4.4. par exemple).
A-4 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-2.4.1.1. 2)
A-2.1.3.8. 1) Lors de la mise en service d'un bâtiment, le propriétaire doit s'assurer que les systèmes de
sécurité des personnes et leurs composants (c.-à-d., systèmes d'alarme incendie, gicleurs, colonnes montantes,
contrôle de la fumée, ventilation, pressurisation, dispositifs de maintien en position ouverte des portes, rappel
des ascenseurs, volets et registres pour fumée et incendie, alimentation électrique de secours, éclairage de
sécurité, etc.) fonctionnent comme prévu. La mise en service fournit la confirmation documentée que les
différents systèmes du bâtiment sont conformes aux exigences du CNPI.
Au bout du compte, une personne doit s'assurer que le fonctionnement global de tous les systèmes de
sécurité des personnes installés dans le bâtiment a été vérifié. Il peut s'agir du concepteur, du propriétaire, de
l'entrepreneur ou d'un comité de mise en service. Le CNPI ne précise pas qui doit accomplir cette tâche, car il
s'agit d'une question d'ordre administratif.
A-2.1.5.1. 1) Un logement utilisé comme garderie doit aussi être muni d’extincteurs portatifs.
A-2.1.5.1. 5) Voici des moyens destinés à réduire les risques de blessures pour les personnes qui manipulent
des extincteurs portatifs : apposer des étiquettes de mise en garde bien en vue sur les extincteurs portatifs et des
avis à l'entrée des espaces clos, prendre des dispositions favorisant l'utilisation à une plus grande distance,
notamment grâce à des lances spéciales, mettre en place des systèmes de ventilation spéciaux, fournir des
respirateurs et d'autre matériel protecteur et former adéquatement le personnel.
A-2.1.6. Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore et inodore qui peut s’accumuler dans les espaces
clos et atteindre des concentrations létales à l’insu des occupants. Par conséquent, par mesure de prudence,
les locaux qui abritent ou jouxtent une source potentielle de CO doivent être munis d’un moyen quelconque
de détection de ce gaz.
Les logements renferment deux sources potentielles courantes de CO :
• les générateurs de chaleur et les chauffe-eau à combustion situés dans le logement ou dans des pièces
contiguës à l’intérieur du bâtiment;
• les garages contigus.
Les générateurs de chaleur à combustion ne produisent généralement pas de CO et, même s’ils en produisent, le
gaz est ordinairement évacué à l’extérieur du bâtiment par le système de ventilation de l’appareil. De plus, il
peut arriver que les appareils de chauffage et les systèmes de ventilation ne fonctionnent pas correctement.
C’est pourquoi l’installation d’un avertisseur de CO dans des endroits appropriés à l’intérieur des logements
constitue une mesure de sécurité d’appoint peu coûteuse. De même, bien que les codes exigent que les murs
et les planchers qui isolent les garages contigus des logements soient dotés d’un système d’étanchéité à l’air,
il est possible que le monoxyde de carbone provenant des garages s’infiltre dans les maisons, ce qui indique
qu’il est difficile d’assurer la parfaite étanchéité de ces pare-air. Il s’avère encore plus difficile de prévenir
l’infiltration de CO lorsque la pression est plus basse à l’intérieur du logement que dans le garage. Cette
dépressurisation peut être imputable au système d’extraction ou simplement à l’effet de tirage produit par le
chauffage du logement. Ici encore, l’installation d’avertisseurs de CO dans les logements constitue une mesure
de sécurité d’appoint peu coûteuse.
A-2.3.2.2. 1) L'essai à la flamme d'allumette à petite échelle de la norme NFPA 705 est un moyen
relativement simple d'évaluer la condition du traitement d'ignifugation sur des éprouvettes de tissus qui sont en
place depuis un certain temps. L'intention recherchée n'est pas d'utiliser la norme NFPA 705 pour normaliser
l'application de traitements d'ignifugation.
A-2.4.1.1. 1) L'accumulation d'une certaine quantité de matières combustibles à l'intérieur et autour des
bâtiments peut être liée aux activités quotidiennes de nombreux établissements industriels ou commerciaux.
Avec des mesures d'entretien normal, leur présence ne devrait pas constituer un risque d'incendie exagéré.
A-2.4.1.1. 2) Selon la définition, les locaux techniques comprennent les chaufferies, les locaux des
incinérateurs, les locaux de réception des ordures, les locaux de concierge, les locaux des appareils de chauffage
ou de conditionnement d'air, les salles de pompage, les salles de compresseurs ou les locaux d'équipement
électrique. Le paragraphe 2.4.1.1. 2) vise donc à décourager l'emploi de ces locaux pour stocker différents
matériaux combustibles. Si l'on a besoin d'un local de stockage dans un bâtiment, il faut utiliser une pièce qui
n'abrite pas d'équipement technique. Même dans les locaux de réception des ordures, on ne devrait pas laisser
s'accumuler des matériaux combustibles. Lorsqu'on enlève les ordures périodiquement, le local devrait être
vide, à l'exception du conteneur à ordures.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-5
A-2.4.1.1. 6) Division B
A-2.4.1.1. 6) Des mesures telles celles décrites dans la norme NFPA 80A, « Protection of Buildings from
Exterior Fire Exposures », constituent des mesures acceptables pour assurer la protection des bâtiments contre
des incendies qui se déclarent dans des récipients contenant des matières combustibles et stockés à l'extérieur.
A-2.4.1.3. 1) En général, les cas d'échauffement et d'inflammation spontanés les plus courants se produisent
parmi les matières organiques comme les huiles et les solides d'origine animale ou végétale. Par exemple, un
chiffon saturé d'huile de lin présente des risques d'échauffement et d'inflammation spontanés s'il est chiffonné
et placé au fond d'un récipient à déchets.
Dans des conditions isolées, certaines matières inorganiques, comme les poudres métalliques, sont susceptibles
d'échauffement et d'inflammation spontanés. Ce n'est pas le cas des matières comme l'huile de graissage
ou l'huile pour moteurs.
Le tableau A.10 du manuel NFPA FPH 2008, « Fire Protection Handbook », présente une liste de matières
susceptibles de s'échauffer ou de s'enflammer spontanément.
A-2.4.5.1. 1) Parmi les mesures considérées efficaces pour lutter contre la propagation d'un feu, citons une
distance suffisante par rapport aux bâtiments voisins, aux matériaux combustibles ou à une forêt, la taille et
la hauteur des tas de matériaux combustibles, les conditions météorologiques prédominantes, les moyens de
lutte contre l'incendie comme les tuyaux et les réservoirs d'eau et, si l'on prévoit l'utilisation d'un contenant, la
conception de ce dernier. Dans certains cas, un permis peut être exigé pour les feux en plein air.
A-2.4.6.1. 1) Les bâtiments inoccupés sont souvent l'objet d'actes de vandalisme et d'incendies criminels.
Ils devraient au moins être fermés à clé et les fenêtres et les portes accessibles devraient être barricadées pour
en interdire l'accès. Cependant, l'accès à l'intérieur du bâtiment ne devrait pas être rendu trop difficile pour
les pompiers en cas d'incendie.
A-2.5.1.1. 1) Circulation interdite. Lorsque, dans une rue, une cour ou un chemin visé à l’article 2.5.1.1.,
la circulation des véhicules est interdite, un couloir au centre de la cour, du chemin ou de la rue, d’une hauteur
et d’une largeur d’au moins 5 m devrait être aménagé pour permettre en tout temps la circulation des véhicules
du service d’incendie et des piétons.
A-2.6.1.4. 1) L'inspection des cheminées encloisonnées et de la construction qui les entoure peut exiger
qu'on pratique une ou plusieurs ouvertures d'accès dans la gaine qui entoure la cheminée. S'il y a une
construction combustible brûlée ou calcinée située à proximité, il faudra pousser l'inspection pour trouver la
cause de cette surchauffe.
L'inspection de l'intérieur des cheminées peut se faire en descendant une lampe à partir du sommet, ou en
introduisant une lampe en partie inférieure ou à des niveaux intermédiaires et en utilisant un ou plusieurs
miroirs.
Pendant l'inspection d'une cheminée raccordée à un appareil qui fonctionne, la présence de fumée dense à la
sortie indique que l'appareil fonctionne mal, que la cheminée est mal dimensionnée ou que le combustible
utilisé ne convient pas. Il est essentiel que ces facteurs soient corrigés rapidement pour réduire l'accumulation
de dépôts combustibles sur la paroi de la cheminée et du tuyau de raccordement.
A-2.6.1.4. 3)a) Les déficiences structurales représentent des différences par rapport aux exigences de
construction, comme l'absence de chemisage ou une mauvaise conception des supports ou des attaches.
Parmi les signes de détérioration, notons la présence de fissures, le tassement, l'émiettement du mortier, les
déformations, la corrosion avancée, la séparation des sections ou les supports mal ancrés ou brisés.
A-6 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-2.8.2.1. 1)
A-2.7.1.3. 1) Le CNPI utilise deux critères pour déterminer le nombre maximal de personnes dans les
bâtiments existants : la capacité des issues et la surface de plancher nette totale par personne.
Il ne faut pas utiliser le tableau 3.1.17.1. de la division B du CNB pour déterminer le nombre de personnes
maximal pour des pièces ou des locaux dans des bâtiments existants. Ce tableau est destiné à être utilisé par
les concepteurs pour calculer le nombre de personnes minimal afin de déterminer certaines caractéristiques
des bâtiments comme les moyens d'évacuation et les systèmes d'alarme incendie. Un concepteur peut faire
les calculs en fonction d'un nombre de personnes plus ou moins grand et ce nombre doit être affiché bien en
vue. Dans un bâtiment existant, c'est l'opération inverse qui se produit : la capacité des issues ou d'autres
caractéristiques du bâtiment détermine le nombre maximal de personnes permis. Il se peut que les résultats des
calculs ne correspondent pas avec les valeurs obtenues à l'aide du tableau 3.1.17.1. et il n'y a d'ailleurs aucune
raison pour qu'ils concordent.
La surface de plancher nette mentionnée aux alinéas 2.7.1.3. 1)a) et b) correspond à la surface de plancher
de la pièce, à l'exclusion des surfaces accessoires qui ne peuvent être utilisées par le public et les surfaces
occupées par les issues et les éléments structuraux. Les corridors et passages servant d’accès aux issues, aux
toilettes et aux surfaces accessoires qui ne peuvent être utilisées par le public, doivent être exclus de la surface
de plancher nette sauf si le corridor ou le passage contient un usage permis. Dans certains usages, lorsque le
type d’aménagement peut changer selon la nature de l'activité exercée, il conviendra peut-être de calculer le
nombre de personnes pour chacune des différentes activités prévues.
Il faut aussi noter que l'article 2.1.3.1. exige que les systèmes d'alarme incendie soient installés en conformité
avec le CNB. Cela veut dire que si le nombre de personnes déterminé selon le paragraphe 2.7.1.3. 1) dépasse
la limite à partir de laquelle un système d'alarme incendie est exigé par le CNB, il faut prévoir un système
d'alarme incendie pour le bâtiment.
A-2.7.1.4. 2) Le paragraphe 3.1.17.1. 2) de la division B du CNB exige que le nombre de personnes retenu
pour la conception d'une aire de plancher soit affiché s'il diffère de celui qui est déterminé d'après le tableau
3.1.17.1. de la division B du CNB.
A-2.7.3.1. 1) Les sous-sections 3.2.7. et 3.4.5. de la division B du CNB contiennent les exigences relatives aux
panneaux SORTIE et à l'éclairage de sécurité et de secours.
A-2.8.1.2. 1) Un personnel de surveillance compétent peut être d'un grand secours pour aider le public
à évacuer en cas d'incendie et pour prendre des mesures de protection contre l'incendie jusqu'à ce que les
pompiers arrivent sur place. Ces mesures sont décrites dans le plan de sécurité incendie mis au point en
collaboration avec le service d'incendie. C'est le propriétaire du bâtiment qui assigne les responsabilités du
personnel de surveillance, à moins que le service d'incendie soit prêt à prendre ces responsabilités. Sauf dans
les hôpitaux et les maisons de repos, il n'est pas exigé que le personnel de surveillance soit dans le bâtiment
en permanence, mais il doit être disponible en cas d'incendie pour accomplir les tâches décrites dans le plan
de sécurité incendie. Dans les hôpitaux et les maisons de repos, le personnel doit être dans le bâtiment en
permanence pour aider les patients qui ne peuvent sortir seuls en cas d'urgence.
A-2.8.2.1. 1) Le plan de sécurité incendie peut fournir des renseignements importants que les pompiers
peuvent utiliser dans la préparation de plans de lutte contre l'incendie dans des bâtiments particuliers, comme
les bâtiments dans lesquels sont stockés des liquides inflammables ou combustibles, ou d'autres marchandises
dangereuses.
Lors de l'élaboration du plan de sécurité incendie visant les grands établissements de vente au détail, notamment
les « magasins-entrepôts », il faut tenir compte des divers facteurs de risque que l'on trouve couramment dans
ce type d'établissement. Un « magasin-entrepôt » se définit comme un magasin de vente au détail dans lequel
la surface de vente contient les produits stockés en piles, sur des palettes ou sur des rayonnages pouvant
s'élever jusqu'à 3,7 m de hauteur. Ces établissements commerciaux ont tendance à présenter sur leur surface de
vente des produits en grande quantité comme des bouteilles de gaz comprimé, des comburants, des liquides
inflammables, des liquides combustibles, des mousses plastiques et des matières combustibles.
Les rapports d'incendies visant ce type d'établissements indiquent que l'obscurcissement dû à la fumée survient
dans les 7,5 à 12 min après le début d'un incendie. La rapidité de réaction des occupants en cas d'incendie est
donc primordiale. Des études sur le comportement humain ont également démontré que, dans un milieu
commercial, les occupants ont tendance à retarder leur évacuation pour diverses raisons, comme le manque de
connaissance de l'emplacement des issues ou de visibilité de celles-ci, leur réticence à laisser leur place à la
caisse et leur incertitude quant au déroulement des événements.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-7
A-2.8.2.1. 1)a)i) Division B
Il est essentiel de bien former et entraîner le personnel afin que ce dernier puisse avertir clairement les occupants
et leur donner des instructions précises en cas d'urgence. Un réseau de communication phonique fiable devrait
faire partie intégrante du plan de sécurité incendie qui, par ailleurs, devrait être fonction des risques connus et
tenir compte des préoccupations susmentionnées.
A-2.8.2.1. 1)a)i) Ces mesures devraient aussi inclure la formation du personnel autorisé sur la façon
d'arrêter les avertisseurs d'incendie et les signaux d'alerte dans les conditions prévues. Si des clés ou des
instruments spéciaux sont nécessaires pour déclencher le système d'alarme incendie, le personnel de
surveillance doit y avoir accès facilement.
A-2.8.2.1. 1)a)iv) Certains occupants d'un bâtiment peuvent avoir besoin d'une aide spéciale en cas
d'évacuation en raison d'une incapacité physique ou mentale qui les empêche de se rendre par leurs propres
moyens à un endroit sécuritaire. La sécurité de ces personnes en cas d'incendie dépend dans une large mesure
de leur préparation et de leur connaissance des mesures de protection contre l'incendie prévues dans le
bâtiment. Dans certains bâtiments, il peut être approprié d'indiquer à ces occupants quelles sont les mesures à
prendre à l'aide d'instructions affichées, de notes distribuées ou d'autres moyens appropriés. Dans certaines
habitations, comme les hôtels ou les motels, le personnel devrait connaître les chambres dans lesquelles se
trouvent des personnes ayant besoin d'une aide spéciale en cas d'évacuation et devrait en aviser le service
d'incendie à son arrivée.
A-2.8.3.1. 1) Un plan de sécurité incendie n'a pas d'utilité s'il n'est pas mis à jour périodiquement pour
que le personnel de surveillance sache bien quelles sont ses responsabilités. Un exercice d'incendie est pour le
personnel de surveillance une occasion de revoir le plan de sécurité incendie. Il faut décider, en collaboration
avec le service d'incendie, dans quelle mesure les autres employés doivent participer aux exercices d'incendie.
La décision de faire évacuer tout le bâtiment pendant ces exercices doit être fonction de l'usage du bâtiment.
Il peut être nécessaire de tenir des exercices d'incendie en dehors des heures normales de travail pour que les
employés qui font partie d'équipes d'après-midi ou de nuit soient aussi renseignés sur les techniques des
exercices d'incendie que ceux qui travaillent de jour. S'il n'est pas possible de tenir des exercices d'incendie
normaux en dehors des heures de travail, il faut prendre des dispositions pour que le personnel de surveillance
de nuit puisse participer à des exercices pendant la journée.
A-2.9. Les exigences de cette section ne s’appliquent qu’à certains types de structures. Le mot « tente », par
exemple, tel qu’il est utilisé dans le présent chapitre, fait référence à un abri provisoire monté lors d’événements
en plein air comme les foires ou les expositions. Une tente sera habituellement constituée d’une toile tendue sur
des poteaux et retenue au sol par des câbles. Les exigences relatives aux tentes n’ont donc pas été conçues pour
les structures de toile à l’intérieur des bâtiments ou situées sur le toit des bâtiments.
De façon analogue, l’expression « structure gonflable » telle qu’elle est employée dans le CNPI se rapporte à
une enveloppe tendue uniquement par pression d’air et montée sur le sol ou au-dessus d’un sous-sol; il faut
généralement au périmètre, un système efficace de lestage ou d’ancrage au sol. C’est pourquoi le CNB interdit
l’installation d’une structure gonflable au-dessus du premier étage d’un bâtiment.
A-2.9.3.8. 1) Un espace d’au moins 1 m au-dessus des cloisons est nécessaire afin de faciliter la détection de
fumée à l’intérieur des tentes et des structures gonflables. En tenant compte de la pente du toit, un maximum de
30 % de la largeur de la cloison peut être situé à moins de 1 m du plafond.
A-3.1.1.1. 1) La partie 3 s'applique au stockage à court ou à long terme de produits, qu'il s'agisse de matières
premières, de déchets, de produits en cours de transformation ou de produits finis.
Cette partie ne vise pas les produits ou les matériaux qui servent à l'alimentation directe d'appareils,
d'équipements ou de dispositifs au moyen de tuyaux, flexibles, conduits, etc. Ainsi, une bouteille de propane
montée sur un barbecue n'est pas visée par la partie 3 car elle est considérée comme une bouteille de propane
« en usage » et non pas comme « stockée » et n'est donc pas assujettie aux exigences de stockage du CNPI.
A-3.1.1.4. La partie 3 vise essentiellement le stockage de bouteilles de gaz de classe 2. Les installations au
gaz qui ne sont pas visées par le CNPI devraient néanmoins être conformes aux règles de l'art dont celles qui
sont décrites dans la norme NFPA 55, « Storage, Use, and Handling of Compressed Gases and Cryogenic Fluids
in Portable and Stationary Containers, Cylinders, and Tanks ».
A-8 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-3.2.1.1. 1)a)
A-3.1.1.4. 1)a) Aux fins de l'exemption mentionnée à l'alinéa 3.1.1.4. 1)a), distributeur désigne toute
entreprise commerciale qui manipule et stocke au moins 1500 kg de gaz de classe 2 pour la vente. On s'attend à ce
que ce distributeur et ses fournisseurs observent les règles de l'art applicables à la manutention des gaz de classe
2, lesquelles sont exprimées dans le manuel CGA P-1, « Safe Handling of Compressed Gases in Containers ».
A-3.1.2.3. 2) L'OMI, l'OACI, l'ONU et Transports Canada sont des exemples d'organismes de réglementation
habilités à fixer des normes de conception et de fabrication des emballages et des récipients pour les
marchandises dangereuses.
A-3.1.2.4. 2)a) Les moyens utilisés pour protéger les robinets des bouteilles de gaz contre les bris consistent,
entre autres, à les recouvrir d'un capuchon, à stocker les bouteilles dans des caisses et à poser des anneaux
d'acier ou des poignées de protection. Les capuchons sont obligatoires sur certains types de bonbonnes à haute
pression en vertu d'autres règlements.
A-3.1.2.5. 1) Les substances réactives peuvent regrouper des marchandises dangereuses instables ou
réactives appartenant à diverses classes comme les solides inflammables de classe 4, les matières comburantes
de classe 5 ou les gaz instables de classe 2.
Il risque de se produire une explosion ou un incendie grave lorsque des récipients de comburants hautement
réactifs sont soumis à une chaleur excessive, sont endommagés ou encore exposés à l'humidité ou à des
contaminants (p. ex., sciure de bois, produits pétroliers ou autres produits chimiques). Selon la quantité et la
nature du comburant, il est possible que les mesures habituelles de lutte contre les incendies (p. ex., gicleurs,
tuyaux d'incendie ou extincteurs) se révèlent inefficaces parce que le comburant produit son propre oxygène.
En général, il est dangereux de stocker des comburants hautement réactifs près de liquides à point d'éclair peu
élevé, de produits combustibles ou incompatibles sur le plan chimique. Les quantités de comburants devraient
donc être limitées et l'aire de stockage doit être construite à l'aide de matériaux incombustibles, être fraîche et
bien ventilée et ne doit pas gêner la sortie.
Les substances comburantes suivantes sont reconnues pour leur capacité à produire leur propre oxygène (liste
non exhaustive) : peroxydes organiques et inorganiques, produits chimiques pour piscines (p. ex., hypochlorite
de calcium et dichloroisocyanurate de sodium), oxydes, permanganates, perrhénates, chlorates, perchlorates,
persulfates, nitrates organiques et inorganiques, bromates, iodates, périodates, persélénates, chromates,
dichromates, ozone et perborates.
A-3.2.1.1. 1) La section 3.2. doit s'appliquer à toutes les parties des bâtiments, y compris les entrepôts et
les aires de stockage, les ateliers de fabrication, les zones d'expédition et de réception et les aires utilisées
pour la vente. Elle ne s'applique pas au stockage en vrac des grains ou du charbon. La partie 5 contient des
exigences supplémentaires qui traitent du risque causé par la poussière produite par le stockage en vrac des
grains ou du charbon.
A-3.2.1.1. 1)a) La norme NFPA 13, « Installation of Sprinkler Systems », donne une description complète,
avec de nombreux exemples, de produits à des fins de classement et il est recommandé de la consulter. Voici un
résumé de classement des produits de cette norme :
Classe I : produits essentiellement incombustibles, emballés dans du carton ondulé ou du papier ordinaire, avec
ou sans palettes combustibles.
Classe II : mêmes produits que ceux de classe I, mais emballés dans des caisses en bois massif ou à claire voie,
des emballages à plusieurs épaisseurs de papier ou un matériau d'emballage combustible équivalent, avec
ou sans palettes combustibles.
Classe III : bois, papier, fibres naturelles, toile ou plastique du groupe C, avec ou sans palettes combustibles. Ces
produits peuvent contenir une quantité limitée de plastiques du groupe A ou B.
Classe IV : produits des classes I, II ou III emballés dans du carton ondulé et contenant une quantité appréciable
de plastiques du groupe A ou emballés dans du plastique du groupe A, avec ou sans palettes combustibles. Les
plastiques du groupe B et ceux du groupe A qui peuvent s'écouler librement font aussi partie de cette classe.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-9
A-3.2.2.2. Division B
Plastiques du groupe A : comprennent, entre autres, les ABS, les acryliques, le caoutchouc butyle, les polyesters
renforcés de fibre de verre, le caoutchouc naturel (s'il est expansé), le caoutchouc nitrile, les polycarbonates,
les élastomères de polyester, le polyéthylène, les polypropylènes, les polystyrènes, les polyuréthanes, les PVC
hautement plastifiés et les SBR.
Plastiques du groupe B : comprennent, entre autres, les plastiques cellulosiques, les fluoroplastiques, le
caoutchouc naturel (non expansé), le nylon et le caoutchouc silicone.
Plastiques du groupe C : comprennent, entre autres, les fluoroplastiques, la mélamine, les plastiques
phénoliques, les PVC rigides et l'uréformaldéhyde.
A-3.2.2.2. Cet article vise à fournir au service d'incendie des accès appropriés à l'intérieur de l'aire de
stockage pour les opérations de lutte contre l'incendie ou de déblai. Des moyens d'évacuation doivent également
être prévus conformément à la section 2.7. du CNPI. Le nombre d'allées en impasse devrait être réduit au
minimum à cause des risques qu'elles constituent en cas d'évacuation. Les allées visées par le paragraphe 2)
comprennent les allées permettant d'accéder aux panneaux du service d'incendie ou au matériel de protection
contre l'incendie comme les robinets de commande des gicleurs, les robinets d'incendie armés, les extincteurs
portatifs et les déclencheurs manuels d'alarme incendie.
Les paragraphes 4) à 8) contiennent des exigences applicables aux allées principales de l'aire de stockage. La
disposition des îlots peut nécessiter plusieurs allées principales; toutefois, des dispositions particulières sont
permises en vertu du paragraphe 7) s'il n'y a qu'une seule allée principale. Ces exigences s'ajoutent à l'exigence
générale applicable aux allées de 2,4 m séparant les îlots de stockage. La largeur des allées secondaires des aires
de stockage est déterminée par les besoins d'espace pour la manutention du matériel.
Les pompiers peuvent accéder à une aire de stockage par des portes ou des panneaux d'accès situés dans des
murs extérieurs, ou par les portes des autres compartiments résistant au feu, à condition que ces derniers
offrent un accès approprié pour le service d'incendie. Les accès doivent être éloignés le plus possible les uns
des autres. Dans la mesure du possible, les allées principales doivent déboucher sur des portes extérieures
situées de chaque côté du bâtiment.
Les produits qui ont tendance à absorber l'eau et à augmenter de volume risquent de s'effondrer dans les
allées, qu'ils soient stockés sur des rayonnages ou non ou que l'eau provienne de lances d'incendie ou de
gicleurs. Ce serait le cas, par exemple, de certains produits de papier ou de chiffons en balles. De nombreux
pompiers ont péri écrasés sous le poids de marchandises ou emprisonnés derrière un amoncellement de
produits. La conception des rayonnages, la largeur des allées et leur disposition sont autant de points auxquels
on devrait accorder une attention particulière afin de prévenir les dangers d'effondrement ou d'en réduire
les conséquences au minimum.
A-3.2.2.3. 2) Dans les bâtiments qui ne sont pas protégés par gicleurs, un dégagement est exigé au-dessus
des produits stockés pour permettre d'arroser le dessus des piles avec les lances d'incendie.
A-3.2.2.3. 5) Les dégagements entre les produits stockés et les appareils de chauffage doivent également
être conformes à la section 2.6. du CNPI, qui renvoie à la partie 6 de la division B du CNB pour les exigences
d'installation des systèmes de chauffage. Tous les matériaux combustibles stockés doivent être à une distance
suffisante des surfaces chaudes des appareils de chauffage.
A-3.2.2.4. 3) La norme NFPA 13, « Installation of Sprinkler Systems », contient des critères de conception
des systèmes de gicleurs pour les aires où des palettes combustibles sont stockées, en fonction de la hauteur, de
la surface et du type de palettes.
A-3.2.3.2. 2) Pour les rayonnages et les étagères qui forment des structures autonomes composées de
plusieurs niveaux de stockage continus, la hauteur de stockage est déterminée à partir du plancher du plus
bas niveau jusqu'à la limite supérieure de stockage du plus haut niveau.
A-3.2.3.3. 2) La norme NFPA 13, « Installation of Sprinkler Systems », ne donne pas suffisamment de
renseignements sur les critères de conception des systèmes de gicleurs des bâtiments de stockage de récipients
fermés de boissons alcooliques distillées.
A-3.2.4.2. 1) Le volume de pneus d'une aire de stockage est déterminé en mesurant, à 0,1 m près, la
longueur, la largeur et la hauteur des piles ou des rayonnages où les pneus doivent être stockés. Dans les cas
de rayonnages, on considère que le niveau supérieur est chargé à la plus grande hauteur possible, mais en
respectant les dégagements exigés entre les poutres et les têtes de gicleurs.
A-10 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-3.2.7.1.
A-3.2.5.1. 1) Les aérosols en vente libre dans des établissements commerciaux représentent un faible
risque qui ne justifie pas de limites de stockage particulières ou de mesures de protection contre l'incendie
supplémentaires, à condition qu'ils aient été retirés de leur emballage combustible ou que ces emballages aient
été découpés pour ne conserver que le fond et un rebord de 50 mm de hauteur. Le stockage des aérosols
conditionnés dans des établissements commerciaux doit néanmoins être conforme à la présente sous-section.
A-3.2.5.2. 1) Le CNPI renvoie au système de classement adopté par la NFPA dans la norme NFPA 30B,
« Manufacture and Storage of Aerosol Products ».
Les aérosols de catégorie 1 comprennent, entre autres, la mousse à raser, l'amidon, les produits de nettoyage
de vitres, les produits de nettoyage de fours, les shampoings à tapis, certains désodorisants et certains
insecticides. Ces aérosols sont moins dangereux que ceux de catégorie 2 ou 3 et représentent un risque de
stockage comparable à celui des produits de classe III.
Parmi les aérosols de catégorie 2 à base inflammable miscible avec l'eau, on compte la plupart des produits
de soins corporels comme les déodorants, les laques à cheveux, les antiseptiques et les anesthésiants. Il peut
également y avoir des produits d'entretien pour les meubles et des dégivreurs de pare-brise. Les aérosols de
catégorie 2 sont moins dangereux que ceux de catégorie 3.
Parmi les aérosols de catégorie 3, notons certains produits d'entretien pour l'automobile comme les nettoyants
de moteurs et de carburateurs, les produits antirouille et les lubrifiants; certains vernis, peintures et laques pour
le bois; certains insecticides et les antisudorifiques à base d'huile.
Au Canada, les contenants de certains aérosols doivent comporter un symbole de danger d'inflammabilité en
vertu des règlements SC SOR/88-66, « Règlement sur les produits contrôlés », SC SOR/2001-269, « Règlement
sur les produits chimiques et contenants de consommation » et d'autres règlements. La nature du symbole est
déterminée par un essai de projection de la flamme qui mesure la susceptibilité du brouillard d'aérosol à
s'enflammer; cette caractéristique est importante pour protéger les utilisateurs des produits, notamment en
présence d'un fumeur.
Il est impossible d'établir une comparaison directe entre les symboles de danger d'inflammabilité utilisés
dans les règlements canadiens et le système de classement de catégorie 1, 2 ou 3 de la NFPA employé dans le
CNPI puisque ce classement mesure la contribution globale du produit de base inflammable, combiné à un
gaz propulseur inflammable, au développement et à la gravité d'un incendie auquel contribuerait un grand
nombre d'aérosols.
A-3.2.7.1. Le tableau A-3.2.7.1.A. qui suit vise à intégrer les produits contrôlés (SIMDUT). Il est constitué
du tableau 3.2.7.1. auquel on a ajouté une identification pour deux colonnes existantes, les colonnes A et B,
et une nouvelle colonne C. Il permet d’appliquer le principe d’exemption pour petites quantités (colonne B)
aux produits contrôlés (colonne C) qui ne sont pas identifiés comme marchandises dangereuses (colonne A).
La colonne B donne la quantité maximale d’un produit contrôlé ou d’une association de produits contrôlés
identifiés dans la colonne C. Il est important de noter qu’une classe de marchandises dangereuses (colonne A)
sur une même ligne qu’une catégorie de produits contrôlés (colonne C) ne correspond pas à une équivalence.
En effet, les marchandises dangereuses et les produits contrôlés sont classés ou catégorisés selon des critères
distincts. De plus, une ligne relative aux matières dangereusement réactives F (colonne C) n’a aucune
correspondance dans le TMD (colonne A).
Lors du stockage de marchandises dangereuses à l'intérieur, s’il y a présence de produits contrôlés, il est
recommandé de recourir à la façon de faire suivante :
Lorsque des produits contrôlés sont entreposés simultanément avec des marchandises dangereuses, pour
déterminer la quantité maximale des marchandises dangereuses ou des produits contrôlés mentionnée
au paragraphe précédent, selon la colonne B du tableau A-3.2.7.1.A., il est recommandé d'utiliser (voir
l’organigramme permettant de déterminer l’exemption pour petites quantités de marchandises dangereuses ou
de produits contrôlés ci-bas) :
a) la colonne A du tableau A-3.2.7.1.A. à l’aide de la classe qui a prépondérance selon l’article 2.8 du
document TC SOR/2008-34, « Règlement sur le transport des marchandises dangereuses (TMD) »;
b) pour les marchandises sans classe selon l’alinéa a), la colonne C du tableau A-3.2.7.1.A. à l’aide de
la catégorie de produit contrôlé qui a prépondérance selon le tableau d’ordre de prépondérance des
catégories de produits contrôlés (voir ci-bas); ou
c) l’exemption pour petites quantités la plus rigoureuse selon la colonne B du tableau A-3.2.7.1.A. modifié si
la prépondérance mentionnée aux alinéas a) ou b) n’a pas été établie.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-11
A-3.2.7.1. Division B
Tableau A-3.2.7.1.A.
Exemptions pour petites quantités de marchandises dangereuses et de produits contrôlés
A-12 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-3.2.7.1.
Marchandise dangereuse ou
produit contrôlé (note A-3.2.7.1.)
Déterminer la quantité
Avec maximale permise selon la
Oui Une seule Oui
classe TMD? classe TMD à l’aide des
classe TMD?
colonnes A et B du tableau
A-3.2.7.1.A.
Non Non
Déterminer la prépondérance
Produit des classes TMD selon l’article
contrôlé 2.8 du « Règlement sur le
SIMDUT? Oui
transport des marchandises
dangereuses »
Non
La note A-3.2.7.1.
ne s’applique pas Une classe
pondérante
TMD?
Oui
Non
Déterminer la quantité maximale
permise selon la pire situation de
la classe primaire ou subsidiaire
à l’aide des colonnes A et B
du tableau A-3.2.7.1.A.
Déterminer la quantité
Avec une maximale permise selon
Oui
seule catégorie la catégorie SIMDUT à
SIMDUT? l’aide des colonnes B et C
du tableau A-3.2.7.1.A.
Non
Déterminer la prépondérance
des catégories SIMDUT selon
l’annexe A
Oui
Une
catégorie
prépondérante
SIMDUT?
Non
Déterminer la quantité
maximale permise selon la
pire situation des catégories
à l’aide des colonnes B et C
du tableau A-3.2.7.1.A.
FG01268A
Figure A-3.2.7.1.
Références aux produits contrôlés prévues par le Règlement sur les produits contrôlés
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-13
A-3.2.7.1. Division B
Les lettres et les nombres font référence aux catégories et divisions des produits contrôlés prévues par la partie
IV du Règlement sur les produits contrôlés (SIMDUT).
A : gaz comprimés
B1 : gaz inflammables
B2 : liquides inflammables
B3 : liquides combustibles
B4 : solides inflammables
B5 : aérosols inflammables
B6 : matières réactives inflammables
C : matières comburantes
D : D1A ou D1B ou D2A ou D2B ou D3
D1 : D1A ou D1B
D2 : D2A ou D2B
D1A : matières très toxiques ayant des effets immédiats et graves
D1B : matières toxiques ayant des effets immédiats et graves
D2A : matières très toxiques ayant d’autres effets
D2B : matières toxiques ayant d’autres effets
D3 : matières infectieuses
E : matières corrosives
EBase : matières corrosives basiques selon la fiche signalétique
EAcide : matières corrosives acides selon la fiche signalétique
F : matières dangereusement réactives
Tableau A-3.2.7.1.B.
Tableau d’ordre de prépondérance des catégories de produits contrôlés (SIMDUT) (1)
Supposons que, après avoir recueilli les informations appropriées, une matière satisfasse aux critères
d’inclusion dans les catégories B2, E et D1A. La catégorie prépondérante est déterminée en comparant les
catégories deux par deux. Comme première combinaison, considérons la catégorie B2 et la catégorie E. Il
faut alors trouver au tableau la catégorie B2, dans la colonne de gauche, et suivre la ligne jusqu’à la colonne
de droite où se trouve la catégorie E. La catégorie prépondérante est celle qui se trouve à l’intersection de
la ligne et de la colonne. Dans cette combinaison, la catégorie B2 a prépondérance sur la catégorie E. La
catégorie E est laissée de côté.
A-14 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-3.2.7.6.
En suivant le même principe, combinons la catégorie B2 avec la catégorie D1A. Dans cette combinaison, la
catégorie B2 a prépondérance. La catégorie D1A est laissée de côté, et la catégorie B2 devient la catégorie
primaire aux fins de ségrégation uniquement.
A-3.2.7.3. 1)b) La partie 4 prescrit un taux de ventilation pour empêcher que les vapeurs inflammables
atteignent des concentrations dangereuses dans des locaux où sont stockés des liquides inflammables et
combustibles. Ces principes devraient s'appliquer également aux marchandises dangereuses qui dégagent des
gaz toxiques ainsi qu'aux substances incompatibles dont le mélange accidentel est susceptible de produire des
vapeurs inflammables ou des gaz toxiques. Si aucune directive n'est donnée, la conception du système de
ventilation doit être conforme aux règles de l'art. Les recommandations contenues dans les normes NFPA
ou dans le manuel ACGIH, « Industrial Ventilation: A Manual of Recommended Practice for Design », sont
des exemples de règles de l'art.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-15
A-3.2.7.6. Division B
Tableau A-3.2.7.6.
Tableau de séparation pour le stockage des marchandises dangereuses et des produits contrôlés
A-16 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-3.2.7.9. 1)
Lorsqu’une combinaison de marchandises dangereuses ou produits contrôlés est marquée DS, au tableau 3.2.7.6.
ou tableau A-3.2.7.6., consulter la fiche signalétique des produits, la base de données du Répertoire toxicologique
de la CSST (www.reptox.csst.qc.ca) et, au besoin, le « CAMEO Chemicals » (une base de données en ligne de plus
de 6000 fiches signalétiques contenant de l’information et des recommandations sur les matières dangereuses
fréquemment transportées, utilisées, et/ou entreposées aux États-Unis. Elle contient aussi des informations sur
la réactivité et permet la prédiction de réactions chimiques des matières dangereuses entre elles).
A-3.2.7.6. 1) Lorsqu'une combinaison de marchandises dangereuses est marquée d'un X au tableau 3.2.7.6.,
ces marchandises doivent être stockées dans des compartiments résistant au feu distincts. Le degré de résistance
au feu des séparations coupe-feu doit être conforme aux exigences applicables du CNPI. Par exemple, lorsque
des matières comburantes ou réactives sont en jeu, les paragraphes 3.2.7.5. 6) et 7) exigent une résistance au
feu de 2 h. Dans le cas des liquides inflammables ou combustibles, on peut se reporter aux sous-sections 4.2.7.
et 4.2.9., qui exigent une résistance au feu de 1 h ou de 2 h, selon les quantités stockées. Pour les gaz comprimés,
on peut consulter la sous-section 3.2.8., qui exige une résistance au feu de 1 h ou de 2 h, selon le type de gaz.
Dans le cas des aérosols, on peut, de la même façon, utiliser la sous-section 3.2.5.
A-3.2.7.6. 2) On suppose que, dans de nombreux cas, les fiches signalétiques de sécurité des produits seront
fournies avec la documentation exigée par le document TC SOR/2008-34, « Règlement sur le transport des
marchandises dangereuses (TMD) » ou la Loi sur les produits dangereux, Partie II, « Système d'information sur
les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT) ».
Voici quelques principes fondamentaux à observer chaque fois qu'on doit stocker des marchandises
dangereuses :
a) Stocker les produits chimiques selon leur compatibilité et non par ordre alphabétique;
b) Ne pas stocker les matières organiques avec les acides forts ou les comburants;
c) Ne pas stocker les alcalis avec les acides forts ou les hydrocarbures chlorés;
d) Ne pas stocker les acides forts avec les comburants;
e) Ne pas stocker les sulfites, les bisulfites et les sulfures avec les acides.
f) Ne pas stocker les hypochlorites, les dichloroisocyanurates, l'acide trichloroisocyanurique avec les acides;
g) Ne pas stocker les matières comburantes ou oxydantes avec une matière facilement oxydable, y compris
une surface de bois;
h) Ne pas stocker les matières toxiques ou corrosives à l'état liquide sans dispositifs anti-débordement;
i) Les matières dangereuses réactives et les matières susceptibles d'amorcer une réaction violente de
polymérisation, de décomposition ou de condensation sous l'effet de vibrations, de la lumière ou d'ondes
sonores, doivent être entreposées séparément, bien protégées et stabilisées, selon le cas.
Les produits chimiques toxiques doivent être stockés selon leur compatibilité plutôt que regroupés pour des
raisons de commodité. Comme pour tous les produits chimiques, on doit d'abord penser aux incidents qui
pourraient être causés par un mauvais stockage. Par exemple, le mélange accidentel des matières toxiques de
classe 6.1 suivantes avec de l'eau (comme l'eau utilisée pour la lutte contre l'incendie) produira :
a) une explosion, dans le cas de l'azoture de sodium mélangé à du sulfate de diméthyle;
b) un dégagement de vapeurs hautement toxiques, dans le cas du cyanure de sodium mélangé à du chloral
anhydre.
Les matières toxiques ne doivent pas être stockées à proximité des produits chimiques de niveaux de pureté
suivants : B.P. (British Pharmacopeia), B.P.C. (Biotechnology Performance Certified), U.S.P. (U.S. Pharmacopeia),
F.C.C. (Food Chemical Codex) et N.F. (National Formulary), car bon nombre d’entre eux se retrouvent dans
les cosmétiques, les médicaments et les produits alimentaires. En cas de déversement, les matières toxiques
contamineront non seulement le produit chimique, mais aussi son contenant et la « chambre propre » dans
laquelle il est transformé.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-17
A-3.2.7.10. 1) Division B
confiner un feu qui prend naissance dans un endroit éloigné des marchandises dangereuses et d'éviter qu'il ne
les menace, ou d'éteindre un feu qui se déclare dans les marchandises dangereuses elles-mêmes. Même si ce
sont des marchandises dangereuses sur lesquelles il n'est pas souhaitable d'appliquer de l'eau qui prennent
feu, des gicleurs permettront de mieux maîtriser l'incendie que d'autres moyens. Prenons par exemple le
stockage de pesticides. Un système de gicleurs permettra de maîtriser l'incendie, de limiter sa propagation et de
réduire au minimum le nombre de récipients qui vont céder. L'alarme avertira les personnes responsables qui
prendront les mesures qui s'imposent pendant que l'incendie est encore limité. La quantité d'eau répandue
sur les pesticides sera relativement faible par rapport à ce qu'elle aurait été si des lances avaient été utilisées
une fois que l'incendie se serait propagé.
L'article 2.1.3.6. renvoie au CNB qui établit les critères de base des systèmes de gicleurs. Ces critères ne
conviennent pas nécessairement à certaines marchandises dangereuses. Par exemple, l'eau peut ne pas être
le meilleur agent d'extinction à appliquer sur un produit donné. Dans certains cas, des mesures particulières
peuvent être nécessaires, par exemple, isoler le produit dans un local sans gicleurs mais protégé par un système
d'extinction fixe conforme à l'article 2.1.3.5.
On suppose que le système d'extinction sera conçu par des personnes compétentes qui se conformeront aux
règles de l'art pour déterminer les critères de conception à utiliser (agent d'extinction, taux d'application, etc.).
A-3.2.7.10. 1) Pour le désenfumage et l'extraction des autres produits de combustion, on peut ouvrir des
ouvertures de ventilation de toit, briser des lanterneaux, démonter des panneaux ou ouvrir des fenêtres. La
fumée et les gaz chauds doivent être évacués directement à l'extérieur.
A-3.2.7.12. 2) Un bâtiment utilisé pour le stockage des marchandises dangereuses doit avoir un accès sur au
moins 2 façades pour qu'au besoin les opérations de lutte contre l'incendie puissent être menées du côté exposé
au vent pour réduire les effets des fumées toxiques.
A-3.2.7.12. 3) Dans un incendie où des matières dangereuses sont présentes, les vêtements de protection
utilisés par les pompiers sont plus encombrants que l'équipement habituel. C'est pourquoi ce paragraphe exige,
pour les bâtiments où des marchandises dangereuses sont stockées, que les ouvertures d'accès soient plus
larges que ce qui est exigé normalement par le CNB.
A-3.2.7.13. 1) Les pompiers ont besoin de savoir quelles substances peut contenir un bâtiment en feu. La Loi
sur les produits dangereux, Partie II, « Système d'information sur les matières dangereuses utilisées au travail
(SIMDUT) », ou toute disposition réglementaire provinciale, territoriale ou fédérale en matière d'étiquetage des
produits est considéré comme conforme à cette exigence.
A-3.2.7.14. 1) La porte d'accès d'un local abritant des marchandises dangereuses doit comporter un ou
plusieurs panneaux pour signaler aux pompiers la présence de marchandises dangereuses à l'intérieur. Dans les
grandes aires où plusieurs marchandises dangereuses sont stockées dans des îlots différents, des panneaux
doivent être placés sur chaque îlot de stockage.
A-18 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-3.2.9.3. 1)
A-3.2.8.2. 2) Le tableau A-3.2.8.2. 2) donne le volume spécifique (m3/kg) de certains gaz courants à pression
et température normales. On peut obtenir cette information du fabricant et elle peut être utilisée pour convertir
le poids du gaz (kg) en volume de gaz détendu (m3), et vice versa. Des données pour les bouteilles de gaz
industriels peuvent aussi être obtenues de la fiche technique FM Global Data Sheet 7-50, « Compressed Gases in
Cylinders ».
Tableau A-3.2.8.2. 2)
Volume spécifique de gaz courants
A-3.2.9.1. 1) La formule chimique du nitrate d'ammonium est [NH4NO3]; le produit est donc un nitrate
inorganique. Il est vendu sous forme de granules, de perles, de flocons ou de cristaux ou à l'état solide. Le
nitrate d'ammonium est fabriqué en deux densités, adaptées à l'usage, et revêtu d'un enduit protecteur de cire
ou d'argile qui empêche le produit d'absorber l'humidité et de s'agglomérer.
Le nitrate d'ammonium à haute densité est un engrais utilisé dans l'industrie agricole. La sous-section 3.2.9. vise
seulement les mélanges de nitrate d'ammonium désignés comme des matières comburantes de classe 5.1 dont la
proportion de nitrate d'ammonium peut être aussi faible que 45 %. Le paragraphe 3.2.9.1. 1) porte la quantité
maximale exemptée de 250 kg indiquée au tableau 3.2.7.1. à 1000 kg.
Lorsqu'il est sensibilisé, le nitrate d'ammonium à basse densité est un explosif de minage utilisé dans les
secteurs de l'exploitation minière et de la construction. Si l'on mélange une substance carbonée ou organique,
comme le mazout (ou le diesel), des écales de noix ou du noir de carbone à du nitrate d'ammonium, on peut
obtenir un explosif de minage. Le CNPI ne vise pas les explosifs de minage au nitrate d'ammonium.
Les explosifs de minage sont considérés comme des explosifs de classe 1, dont le stockage est réglementé par la
« Loi sur les explosifs et son Règlement » (RNCan L.R. (1985), ch. E-17).
A-3.2.9.2. 5) Les autorités compétentes peuvent augmenter la séparation spatiale minimale exigée à la
sous-section 3.2.3. de la division B du CNB en tenant compte de la proximité, de l'usage (établissement de
réunion, habitation, établissement de soins ou de détention ou établissement commercial) et de la proximité de
ces façades et des aires commerciales ou industrielles fréquentées ainsi que du risque d'exposition aux vapeurs
toxiques qui seraient produites au cours d'un incendie de nitrate d'ammonium.
A-3.2.9.3. 1) Il est recommandé d'utiliser des chariots de manutention électriques ou alimentés au propane
plutôt que des véhicules à essence ou au diesel pour réduire le risque de contamination du nitrate d'ammonium.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-19
A-3.2.9.4. 1) Division B
A-3.2.9.4. 1) Il est interdit d'utiliser des extincteurs à poudre chimique pour éteindre un incendie de nitrate
d'ammonium, mais ce type d'extincteur peut être employé pour éteindre un incendie touchant des chariots de
manutention, des convoyeurs, etc.
A-3.3.1.1. 1)d) Le bois déchiqueté consiste principalement en des déchets d'écorce, mais peut comprendre
des mélanges d'écorce, de copeaux, de sciure ou d'autres sous-produits du bois.
A-3.3.1.1. 1)e) Les structures combustibles assemblées en usine, comme les maisons mobiles ou modulaires
et les remorques faisant office de bureau, qui sont transportables en une ou plusieurs parties, sont des bâtiments
préfabriqués au sens de la présente section.
A-3.3.1.1. 2)c) Un conteneur de transport intermodal est une structure réutilisable, de dimensions
normalisées, destinée à recevoir des produits et conçue pour plus d'un mode de transport.
A-3.3.1.1. 2)g) L'expression « produits forestiers traités » désigne les produits forestiers enduits ou
imprégnés de liquides inflammables ou combustibles. Les piles de billes de bois dont la disposition uniforme
est obtenue grâce à l'utilisation d'un transporteur à bande, d'une grue ou d'autres moyens constituent un
exemple de piles en rangée.
A-3.3.2.6. 2) La largeur et l'emplacement des barrières qui font partie d'une voie d'accès du service
d'incendie doivent tenir compte des raccordements à la voie publique, de la largeur de la chaussée, du rayon des
courbes, ainsi que du type et du gabarit des véhicules du service d'incendie de la municipalité ou de la région
dans laquelle se trouve l'aire de stockage. Les moyens de verrouillage que préfèrent les services d'incendie sont
les cadenas qui peuvent être forcés et remplacés, ce qui facilite l'accès à l'aire de stockage.
A-3.3.3.2. 1) Lorsque la propriété contiguë est un terrain sur lequel on peut construire ou qui peut être
utilisé à des fins de stockage, le dégagement requis doit être maintenu entre les produits stockés et la limite
de la propriété. Si la propriété contiguë ne présente pas de risque d'exposition au feu, comme une rue, une
servitude de passage, un cours d'eau ou un parc, le dégagement requis pourrait dépasser la limite de propriété.
Dans tous les cas, il faut s'assurer que le stockage à proximité de la limite de propriété ne va pas à l'encontre des
autres mesures de sécurité prescrites dans le CNPI.
A-4.1.1.1. 1) L'expression générique « dans les bâtiments, les structures et à l'extérieur » inclut, mais sans s'y
limiter, les parcs d'hydrocarbures, les installations de stockage en vrac, les postes de distribution de carburant,
les établissements industriels, les raffineries, les usines de transformation et les distilleries, ainsi que les jetées,
les quais et les aéroports qui ne sont pas assujettis au contrôle du gouvernement fédéral.
La partie 4 s'applique partout où des liquides inflammables ou des liquides combustibles sont utilisés ou
stockés, sauf exemption spécifique mentionnée aux paragraphes 4.1.1.1. 2) et 3).
La partie 4 contient des exigences générales ainsi que des exigences spécifiques à un usage. Les exigences
générales visent tous les usages et toutes les opérations mentionnés dans l'objet de la sous-section 4.1.1., alors
que les exigences spécifiques à un usage ne visent que l'usage ou l'opération dont il est question.
Afin de définir les exigences visant une situation donnée, il convient d'abord de déterminer quelle section
ou sous-section correspond à l'usage ou à l'opération en question. Il sera ainsi plus facile de déterminer les
exigences spécifiques qui s'appliquent. Ensuite, il faut s'assurer de déterminer les exigences générales visant
l'usage ou l'opération en question.
A-4.1.1.1. 2) Certaines zones dans les raffineries, les usines de produits chimiques et les distilleries ne
satisferont pas à toutes les exigences du CNPI à cause de conditions extraordinaires. La conception doit
s'appuyer sur les règles de l'art et il faut avoir recours à du matériel d'extinction manuelle, à des inspections
journalières, à des systèmes de transvasement automatique, à un emplacement particulier pour les unités de
traitement, à des enceintes de confinement, de la tuyauterie, des commandes et des matériaux spéciaux. Les
normes NFPA 30, « Flammable and Combustible Liquids Code », et NFPA 36, « Solvent Extraction Plants », sont
des exemples de règles de l'art et peuvent être utilisées par le concepteur et par l'autorité compétente.
A-20 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-4.1.5.8.
A-4.1.1.1. 3)b) L'équipement connexe visé par la norme CSA B139, « Code d'installation des appareils de
combustion au mazout », comprend les réservoirs de stockage et la tuyauterie alimentant les appareils de
combustion au mazout, les groupes électrogènes de secours au diesel et les pompes à incendie. La partie 4 du
CNPI ne vise pas ces types de réservoirs et de tuyauteries.
A-4.1.2.1. 3)b) Le système de classement NFPA des liquides inflammables et combustibles comprend la
classe IIIB qui correspond aux liquides dont le point d'éclair est de 93,3 °C ou plus. La partie 4 ne réglemente
pas ces liquides qui ne présentent pas un risque d'incendie plus grand que les autres matériaux combustibles
comme le bois ou le papier. Toutefois, l'article 4.1.2.2. précise que ces liquides sont effectivement des liquides de
classe I lorsqu'ils sont chauffés à la température de leur point d'éclair.
A-4.1.2.3. L'huile de vidange des véhicules à moteur peut aussi contenir des liquides de classe I volatils,
comme l'essence. Des essais d'échantillons représentatifs ont montré que le point d'éclair de ces huiles usées
dépasse fréquemment 60 °C et qu'il est en moyenne au-dessus de 93,3 °C. Lorsque des liquides de classe I ou II
sont ajoutés à ces huiles, le point d'éclair du mélange varie en fonction du pourcentage et de l'inflammabilité du
liquide contaminant et doit être déterminé par des essais.
A-4.1.3.1. La viscosité cinématique d'un liquide influe sur le choix de l'essai le plus approprié pour mesurer
son point d'éclair. Pour la mesure de la viscosité cinématique, les normes ASTM utilisent comme unité le
stoke (St) ou le centistoke (cSt).
À titre de comparaison, la viscosité cinématique de l'eau est de 1,0038 cSt à 20 °C, celle de la glycérine (100 %)
d'environ 648 cSt à 20 °C et celle de certaines huiles à moteur proche de 1295 cSt à -18 °C. Certaines peintures,
laques, colles, etc., ont des viscosités cinématiques plus élevées, comme l'indique la limite de 150 St de la norme
ASTM D 3278, « Flash Point of Liquids by Small Scale Closed-Cup Apparatus ».
Une substance doit être considérée comme un liquide si elle a une fluidité supérieure à 300 dans les conditions
d'essai de la norme ASTM D 5, « Penetration of Bituminous Materials ». Une substance visqueuse pour
laquelle un point de fusion particulier ne peut pas être déterminé, mais qui est considérée comme un liquide
conformément à la norme ASTM D 4359, « Determining Whether a Material Is a Liquid or a Solid », doit
aussi être considérée comme un liquide.
A-4.1.5.2. 1) Les sources d'inflammation comprennent essentiellement les flammes nues, les cigarettes,
les travaux de découpage et de soudage, les surfaces chaudes, la chaleur produite par frottement, l'électricité
statique, les étincelles électriques, les étincelles produites par les chocs, l'inflammation spontanée, la chaleur
produite par réaction chimique et la chaleur rayonnante.
A-4.1.5.8. On peut stocker ou utiliser dans un sous-sol des quantités limitées de liquides de classe I lorsqu'il
est manifeste qu'ils ne constituent pas un risque d'incendie. Des facteurs comme la dimension du sous-sol, la
ventilation, le câblage et la proximité des sources d'inflammation permettent de déterminer s'il existe une
condition dangereuse.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-21
A-4.1.6.1. 1) Division B
A-4.1.6.1. 1) L'objectif des systèmes de confinement des déversements est de récupérer le déversement
maximal prévisible d'un liquide inflammable ou combustible. À cette fin, le liquide peut être retenu en toute
sécurité ou évacué vers un endroit sûr. Il n'est pas nécessaire de prendre en compte l'eau de lutte contre
l'incendie lors du calcul de la capacité du système primaire de confinement ou d'évacuation des déversements
exigé au paragraphe 4.1.6.1. 1).
Lorsqu'un déversement se produit au cours d'un incendie, l'eau de lutte contre l'incendie qui provient des
lances d'incendie, des systèmes d'extinction, etc. devient un problème. En effet, la quantité d'eau en cause varie
considérablement selon la durée et les circonstances de l'incendie. Par conséquent, le plan de sécurité incendie
doit traiter de la gestion des déversements et de l'eau utilisée pour lutter contre l'incendie.
A-22 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-4.2.5.4. 1)
A-4.1.6.2. 2) Selon le Code national de la plomberie – Canada 2010, un siphon est un dispositif obturateur
hydraulique empêchant le passage des gaz sans gêner l'écoulement des liquides.
A-4.1.6.3. 3)b) Les fiches signalétiques de sécurité contiennent des renseignements sur la compatibilité et la
réactivité des liquides.
Un matériau absorbant conforme à la norme ULC/ORD-C410A, « Absorbents for Flammable and Combustible
Liquids », est acceptable.
A-4.1.7.1. 1) Dans l'expression « pièces ou locaux fermés », le terme « pièces » n'est pas restreint aux aires
de petites dimensions ni aux espaces clos d'un bâtiment. Il comprend les aires de grandes dimensions ainsi
que les plus petites pièces d'un bâtiment.
A-4.1.7.2. 3) Normalement, la ventilation naturelle suffit pour le stockage des liquides inflammables et des
liquides combustibles, et pour le transvasement des liquides de classe II ou IIIA. Elle doit être assurée par des
ouvertures permanentes communicant avec l'extérieur et situées au niveau du plafond et au niveau du plancher.
Chaque ouverture d'entrée ou de sortie doit avoir une surface nette d'au moins 0,1 m2 par 50 m2 de surface de
plancher. Une ventilation mécanique ayant un débit d'au moins 18 m3/h par mètre carré de surface de plancher,
mais totalisant au moins 250 m3/h, suffit normalement pour les locaux de faible hauteur sous plafond ou les
petits espaces encloisonnés dans lesquels des liquides de classe I sont transvasés. La ventilation des aires de
traitement doit être conçue selon les règles de l'art en fonction de la nature du risque.
A-4.1.8.2. 1)b) La formation d'électricité statique près de la surface des liquides qui sont transvasés dans
des récipients non conducteurs peut être réduite ou éliminée en limitant le taux de remplissage à des vitesses
inférieures à 1 m/s, en utilisant une tige ou un bec allongé mis à la terre et qui atteignent le fond du récipient, en
limitant la hauteur de chute ou en utilisant des additifs antistatiques.
A-4.1.8.2. 3)b) On considère en général que les liquides qui ont une conductivité supérieure à 50 pS/m
(pico Siemens par mètre) dissiperont les charges statiques de sorte que leur accumulation n'atteindra pas un
niveau dangereux. L'expérience indique que la plupart des liquides miscibles avec l'eau, les huiles brutes, les
huiles résiduelles et les asphaltes n'accumulent pas d'électricité statique.
À ce sujet, on peut aussi consulter le site Internet du Répertoire toxicologique de la CSST (www.reptox.csst.qc.ca).
A-4.1.8.3. 1) On considère que les produits soumis à l'essai et homologués par des organismes reconnus
sont conçus selon les règles de l'art. Les ULC et FM Global homologuent actuellement ces produits.
A-4.2.2.3. 2) Les liquides inflammables et combustibles sont des marchandises dangereuses de classe 3
selon le document TC SOR/2008-34, « Règlement sur le transport des marchandises dangereuses (TMD) ». Les
marchandises dangereuses de classe 3 comprennent les liquides dont le point d'éclair ne dépasse pas 60 °C
selon les essais de détermination du point d'éclair en vase clos ou 65,6 °C en vase ouvert, ce qui signifie que
les liquides de classe IIIA, dont le point d'éclair est supérieur à 60 °C, ne sont pas considérés comme des
marchandises dangereuses. Aux fins de cet article, toutefois, les liquides de classe IIIA doivent être considérés
comme des marchandises dangereuses de classe 3 selon le tableau 3.2.7.6.
A-4.2.5.4. 1) L'article 4.2.5.4. porte sur le risque que peuvent constituer les vapeurs inflammables qui se
dégagent au cours d'opérations de transvasement dans une aire insuffisamment ventilée et où des sources
d'inflammation peuvent être présentes.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-23
A-4.2.7.5. 2) Division B
A-4.2.7.6. 1) Parmi les systèmes d'extinction fixes pour la protection des aires de stockage des liquides
inflammables ou combustibles, il y a les systèmes de gicleurs et les systèmes d'extincteurs automatiques,
à mousse, à eau pulvérisée, au dioxyde de carbone, à poudre chimique et au halon. La norme NFPA 30,
« Flammable and Combustible Liquids Code », constitue un exemple de règles de l'art pour la conception de
systèmes de gicleurs et de systèmes d'extincteurs automatiques à mousse-eau pour les aires de stockage des
liquides inflammables et combustibles.
A-4.2.8.1. 1) La sous-section 4.2.8. s'applique aux parties d'un établissement industriel dans lesquelles
l'utilisation, le stockage ou la manutention de liquides inflammables et combustibles n'est qu'accessoire
ou secondaire à l'activité principale. Le mot « accessoire » ne doit pas être interprété comme voulant dire
« en petites quantités » ou « en quantités négligeables ». Les usines de fabrication de matériel électronique,
de meubles et de bateaux en plastique renforcé et les usines de montage d'automobiles sont des exemples
typiques d'endroits où l'utilisation de liquides inflammables et combustibles est secondaire par rapport à
l'activité principale, soit la fabrication de produits de consommation. Dans les aires de stockage autrement
visées par la partie 3, la sous-section 4.2.8. s'applique au stockage « accessoire » de liquides inflammables et
combustibles, qui est jugé secondaire à l'activité principale, soit le stockage de marchandises visées par la
partie 3. Cela s'applique au stockage d'huiles de vidange dans la partie entrepôt (établissement industriel)
d'un établissement de vente au détail. La sous-section 4.2.8. s'applique également au stockage d'huiles de
vidange dans les garages de réparation et d'entretien de véhicules, puisque ce stockage est secondaire à l'activité
principale de réparation et d'entretien.
A-4.2.8.3. 1) La séparation coupe-feu exigée par ce paragraphe doit également être étanche aux vapeurs.
A-4.3.1.8. 1)b) Les dispositifs de protection contre les débordements comprennent les capteurs
automatiques destinés à être reliés aux dispositifs d'arrêt du véhicule d'approvisionnement, les dispositifs
d'arrêt automatique en cas de débordement, comme les soupapes à flotteur et autres dispositifs mécaniques et
les avertisseurs de débordement de type sonore ou visuel.
A-4.3.1.8. 2) Le remplissage étanche comporte l'utilisation d'un raccord étanche mécanique au point de
remplissage.
A-4.3.1.10. 3) Un réservoir de stockage souterrain peut aussi être remis en état conformément à la norme
ULC/ORD-C58.4, « Double Containment Fibre Reinforced Plastic Linings for Flammable and Combustible
Liquid Storage Tanks ». La procédure mentionnée dans ce document est applicable dans un nombre de cas
limités, par exemple lorsque le réservoir de stockage se trouve dans un endroit difficile à atteindre.
A-24 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-4.3.13.9. 1)b)
A-4.3.2.1. 4) Le débordement par bouillonnement est une étape de la combustion de certains produits
pétroliers dans un réservoir sans couvercle qui correspond, après une longue période de combustion tranquille,
à une augmentation soudaine de l'intensité du feu accompagnée de projections de liquide en feu à l'extérieur
du réservoir. Le débordement par bouillonnement se produit lorsque les résidus de combustion superficielle
deviennent plus denses que le liquide non brûlé et descendent au-dessous de la surface pour former une
couche chaude qui progresse vers le bas plus rapidement que la régression de la surface du liquide. Lorsque
cette couche chaude atteint l'eau ou l'émulsion eau-produit pétrolier dans le fond du réservoir, l'eau est d'abord
surchauffée et se met à bouillir, presque en explosant, ce qui fait déborder le réservoir. Les produits pétroliers
susceptibles de débordement par bouillonnement sont non seulement les plus légers, mais également les
résidus visqueux. La plupart des pétroles bruts présentent ces caractéristiques qui peuvent aussi être attribuées
à des mélanges synthétiques.
Remarque : Le débordement par bouillonnement est un phénomène complètement différent du débordement
provoqué par un moussage qui se produit lorsque de l'eau est projetée à la surface chaude d'un produit
pétrolier en feu. Le moussage est indépendant du feu, mais se produit en présence d'eau ou lorsque de l'eau
entre en contact avec un produit pétrolier visqueux chaud contenu dans un réservoir. Le mélange entraîne une
transformation subite de l'eau en vapeur, ce qui fait déborder une partie du contenu du réservoir.
A-4.3.2.5. Des recommandations pour la protection des réservoirs de stockage sont données dans les normes
publiées par la NFPA et FM Global. De telles recommandations sont considérées comme appropriées pour
évaluer le degré de protection nécessaire pour les réservoirs.
A-4.3.7.5. 1) Si l'enceinte de confinement secondaire mesure plus de 1,8 m de hauteur, il y a un risque accru
d'accumulation de vapeurs plus lourdes que l'air au niveau du sol, à l'intérieur de l'enceinte. Ces vapeurs
peuvent être explosives ou avoir une toxicité suffisante pour mettre en danger la santé du personnel. Avant
de pénétrer dans une telle enceinte, il faut toujours procéder à des essais destinés à déceler l'accumulation de
ces vapeurs.
A-4.3.7.5. 2) Les vapeurs que dégagent les liquides de classe I peuvent atteindre des concentrations
dangereuses lorsqu'elles sont piégées dans l'espace réduit qui sépare les réservoirs et les murs de l'enceinte de
confinement secondaire. L'installation de robinets commandés à distance et de passages surélevés permettrait
au personnel d'actionner les robinets sans avoir à pénétrer dans les enceintes.
A-4.3.8.9. 1) L'ancrage ou le lestage des réservoirs de stockage souterrains a pour but d'empêcher leur
soulèvement en cas d'élévation de la nappe souterraine ou de crue. Tout moyen proposé pour l'ancrage ou le
lestage doit être suffisant pour résister aux forces de soulèvement qui s'appliquent au réservoir lorsqu'il est
vide et complètement immergé.
Parmi les moyens employés avec succès pour protéger les réservoirs contre les forces de soulèvement, citons :
a) les bandes d'ancrage fixées aux fondations en béton situées sous le réservoir;
b) les ancrages dans le sol; et
c) les dalles en béton armé ou les madriers fixés sur le dessus du réservoir.
A-4.3.12.3. 6) Un tuyau de remplissage est considéré décalé (soit une tuyauterie de remplissage à distance)
s'il comporte un composant non vertical.
Il faut porter une attention particulière pendant les opérations de remplissage à distance parce que le tuyau
de remplissage agit comme une conduite sous pression et la formation de pression dans la tuyauterie de
remplissage pourrait donner lieu à un déversement de liquide inattendu si cette tuyauterie comporte un
clapet de retenue.
A-4.3.13.4. 1)b) Le tableau 4.3.13.4.B. s’applique aux réservoirs de stockage qui ne sont pas visés par
la norme CSA B139, « Code d'installation des appareils de combustion au mazout », (qui limite la capacité
individuelle des réservoirs de stockage à 2500 L et la capacité totale à 5000 L) et uniformise les exigences pour
les bâtiments de tous les usages dans lesquels des appareils de combustion au mazout, des groupes électrogènes
de secours et des pompes à incendie sont utilisés.
A-4.3.13.9. 1)b) L'espace dont il faut tenir compte aux fins de la ventilation est celui occupé par les
réservoirs et s'étend sur une distance classifiée sur le plan électrique comme étant de classe I, zone 2, lorsque
aucune ventilation n'est assurée.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-25
A-4.3.13.10. 1) Division B
A-4.3.13.10. 1) Pour la conception des mises à l'air libre normale et de sécurité des réservoirs de stockage
intérieurs, le paragraphe 4.3.13.10. 1) renvoie à la sous-section 4.3.4. qui renvoie à la norme API 2000, « Venting
Atmospheric and Low-Pressure Storage Tanks: Nonrefrigerated and Refrigerated ». Toutefois, la norme de l'API
vise les réservoirs extérieurs et non les réservoirs intérieurs. Il ne serait pas approprié d'appliquer les facteurs
de réduction de taux de ventilation pour l'application d'eau pulvérisée sur la surface du réservoir, ou les taux
d'évacuation pour les déversements, pour calculer le taux de ventilation de la mise à l'air libre de sécurité d'un
réservoir de stockage installé dans un bâtiment. Les effets du refroidissement par application d'eau pulvérisée et
de la capacité d'évacuation en cas de déversement sur la capacité calculée de la mise à l'air libre de sécurité
doivent être évalués selon les règles de l'art. Il se peut qu'il soit nécessaire d'augmenter la capacité de ventilation
de la mise à l'air libre de sécurité.
A-4.3.13.11. 2) Les règles de l'art en matière de conception des supports de réservoirs de stockage
suspendus doivent autant que possible respecter l'esprit de la sous-section 4.3.3. Il faut prendre en considération
des facteurs comme un degré suffisant de résistance au feu des supports, la nécessité d'empêcher une sollicitation
excessive de la paroi du réservoir ou des supports et la résistance parasismique dans les zones sismiques.
A-4.3.14.4. 1) Les robinets d'incendie armés de petit diamètre ne sont pas destinés à combattre un feu de
liquide inflammable ou combustible. Pour ce type de feu, il faut utiliser des lances à brouillard d'eau et non des
lances à jet d'eau qui peuvent répandre le liquide et empirer la situation. Des tuyaux de petit diamètre doivent
être utilisés pour éteindre rapidement un petit feu de matériaux combustibles ordinaires et pour évacuer
rapidement des liquides inflammables ou combustibles déversés avant qu'ils ne prennent feu.
A-4.3.16.1. 1) Les documents suivants constituent des exemples de règles de l'art pour les activités
énumérées au paragraphe 4.3.16.1. 1) :
• l'annexe C de la norme NFPA 30, « Flammable and Combustible Liquids Code »;
• la norme API RP1604, « Closure of Underground Petroleum Storage Tanks »;
• le document CCME PN 1327, « Code de recommandations techniques pour la protection de
l'environnement applicable aux systèmes de stockage hors sol et souterrains de produits pétroliers et de
produits apparentés ».
A-4.4.1.2. 1) Aux fins du paragraphe 4.4.1.2. 1) et du tableau 4.4.1.2.E., l'inspection annuelle et la mise à
l'essai des puisards suppose l'accès aux puisards, l'inspection de ceux-ci sur une base régulière, l'évaluation
de la présence de problèmes et la résolution des problèmes. De façon générale, une inspection annuelle des
puisards devrait permettre de vérifier que :
• les couvercles des puisards sont étanches et bien scellés;
• les parois des puisards sont intactes et ne présentent aucun affaissement ni gauchissement;
• les puisards sont exempts de résidus, de liquide et de glace;
• les puisards ne présentent ni fissures ni trous;
• aucun liquide ne s'égoutte ou ne fuit de la tuyauterie et des raccords;
• aucune tache n'est apparue depuis la dernière inspection;
• les capteurs sont placés correctement;
• toutes les pénétrations dans le puisard sont en bon état;
• les gaines d'essai (le cas échéant) sont en bon état, ne présentent ni fissure ni déchirure et, sont placées
correctement dans le puisard et sont ouvertes afin de permettre au liquide d'être évacué par gravité
dans le puisard; et
• la tuyauterie et autre équipement présents dans le puisard sont en bon état.
A-4.4.1.2. 7) Les propriétaires et les exploitants peuvent utiliser diverses méthodes pour respecter ou
dépasser les exigences en matière de détection des fuites mentionnées à la section 4.4. Une liste des technologies
de détection des fuites est disponible auprès du National Work Group on Leak Detection Evaluations
(NWGLDE). Le NWGLDE est l'organisme délégué par la United States Environmental Protection Agency (EPA)
pour déterminer quelles méthodes d'essai satisfont aux protocoles d'essais de l'EPA.
A-4.4.2.1. 2) Les méthodes de rapprochement des stocks utilisées pour déceler les fuites dans un réservoir
de stockage doivent respecter une procédure établie afin de réduire au minimum la possibilité d'erreur et de
repérer toute tendance indiquant une perte du produit contenu dans le réservoir. Plusieurs documents traitent
du rapprochement des stocks, notamment la publication EPA 510-B-93-004, « Doing Inventory Control Right
for Underground Storage Tanks », laquelle permet que le rapprochement des stocks s'effectue à l'aide d'une
méthode électronique appelée jaugeage automatique des réservoirs.
A-26 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-4.4.2.1. 7)
A-4.4.2.1. 3) Les détecteurs de vapeurs décèlent et mesurent les vapeurs de produit dans le sol autour
du réservoir de stockage et dans de la tuyauterie afin d'identifier la présence d'une fuite. Les dispositifs de
surveillance de la nappe souterraine, quant à eux, décèlent la présence de produit liquide à la surface de la
nappe souterraine. Les deux méthodes exigent l'installation de puits de surveillance placés avec soin dans le sol
à proximité du réservoir et le long des canalisations. Le document CCME PN 1327, « Code de recommandations
techniques pour la protection de l'environnement applicable aux systèmes de stockage hors sol et souterrains
de produits pétroliers et de produits apparentés », constitue un exemple de règles de l'art en matière
d'emplacement et d'installation de puits de surveillance. Quoi qu'il en soit, une évaluation professionnelle du
site est essentielle en vue de déterminer les conditions qui lui sont spécifiques telles que le niveau de la nappe
souterraine et la direction de l'écoulement, la contamination du fond, le type de produit stocké et le type de sol.
Tout l'équipement et les dispositifs utilisés dans les systèmes de surveillance de vapeur ou de la nappe
souterraine, qu'ils soient automatiques ou manuels, qui sont soumis à l'essai conformément au document EPA
530/UST-90/008, « Evaluating Leak Detection Methods: Vapor-Phase Out-of-Tank Product Detectors », ou au
document EPA 530/UST-90/009, « Evaluating Leak Detection Methods: Liquid-Phase Out-of-Tank Product
Detectors », sont réputés conformes à l'intention du paragraphe 4.4.2.1. 3).
A-4.4.2.1. 4) La méthode de détection des fuites utilisant le rapprochement statistique des stocks repose
sur un logiciel informatique perfectionné afin de déterminer si un réservoir a une fuite. L'ordinateur procède
à une analyse statistique des données sur les stocks, les livraisons et la distribution recueillies pendant une
période donnée et remise par l'exploitant à un fournisseur. Le rapprochement statistique des stocks peut
permettre au propriétaire ou à l'exploitant de respecter les exigences en matière de détection des fuites et ce,
en utilisant seulement l'équipement se trouvant à portée de la main dans la plupart des installations (p. ex.
une tige pour réservoir et un graphique servant au contrôle des stocks). À titre d'exemple, le document EPA
510-B-95-009, « Introduction to Statistical Inventory Reconciliation For Underground Storage Tanks », présente
des renseignements essentiels permettant de déterminer si le rapprochement statistique des stocks constitue une
méthode de détection des fuites appropriée pour l'installation considérée.
En outre, la méthode de rapprochement statistique des stocks doit aussi être évaluée afin de s'assurer que la
cueillette des données répond à l'objectif de la détection des fuites. Cette évaluation peut être effectuée au
moyen du protocole défini dans le document EPA 530/UST-90/007, « Evaluating Leak Detection Methods:
Statistical Inventory Reconciliation Methods (SIR) ».
A-4.4.2.1. 5) Les jauges automatiques de réservoir utilisent des dispositifs de surveillance installés dans le
réservoir de façon permanente. Ces dispositifs sont reliés électroniquement à un appareil de contrôle donnant
des renseignements sur le niveau et la température du produit. La jauge peut calculer automatiquement les
changements de volume du produit qui peuvent indiquer la présence d'une fuite dans le réservoir. Aux fins du
contrôle des stocks, une jauge automatique de réservoir remplace la tige utilisée pour mesurer le niveau du
produit. De plus, elle enregistre les activités d'un réservoir en service, y compris les distributions de produit.
Tout l'équipement des jauges automatiques de réservoir qui est conforme aux exigences de la norme
ULC/ORD-C58.12, « Leak Detection Devices (Volumetric Type) for Underground Flammable Liquid Storage
Tanks », est réputé conforme au présent paragraphe.
A-4.4.2.1. 6) Le dispositif de détection continue des fuites situé à l'intérieur d'un réservoir suppose une
combinaison des éléments suivants : des techniques de rapprochement statistique des stocks, ainsi que des
données fiables sur le niveau de liquide et la température, qui peuvent être obtenues au moyen de jauges ou
de sondes placées dans le réservoir. Le dispositif peut assurer la surveillance d'un seul réservoir de stockage;
toutefois, lorsque la tuyauterie fait partie du réseau de distribution, le dispositif devrait surveiller tout le réseau.
Cette méthode offre un seuil de sensibilité et de précision accru car :
• elle intègre aux données le facteur température et une plus grande fréquence des lectures; et
• elle permet d'effectuer un rapprochement des stocks après chaque opération de distribution.
Ces systèmes sont conçus de façon à respecter la norme de performance de détection d'une fuite de 0,76 L/h
avec une probabilité de détection de 95 % et une probabilité de fausse alerte d'au plus 5 %.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-27
A-4.4.2.1. 8)b)ii) Division B
Tout l'équipement et les dispositifs qui sont utilisés conformément aux normes ULC/ORD-C58.12, « Leak
Detection Devices (Volumetric Type) for Underground Flammable Liquid Storage Tanks », et ULC/ORD-C58.14,
« Non-Volumetric Leak Detection Devices for Underground Flammable Liquid Storage Tanks », sont réputés
conformes au présent paragraphe.
A-4.4.2.1. 8)b)ii) Les méthodes d'essai utilisées pour localiser les fuites dans les réservoirs hors sol
comprennent l'essai aux ultrasons, le contrôle magnétoscopique et l'essai vidéographique. La méthode d'essai
sous vide permet aussi de déceler les fuites au fond des réservoirs. Ces essais doivent être effectués par des
personnes ou des entreprises spécialisées dans l'entretien et la manipulation de ce type d'équipement. La
méthode d'essai choisie doit convenir à l'application.
A-4.4.2.1. 10)a) Les exigences de performance des normes ULC/ORD-C58.12, « Leak Detection Devices
(Volumetric Type) for Underground Flammable Liquid Storage Tanks », et ULC/ORD-C58.14, « Non-Volumetric
Leak Detection Devices for Underground Flammable Liquid Storage Tanks », sont considérées conformes à
l'intention de l'alinéa 4.4.2.1. 10)a).
Les fuites peuvent être décelées dans les réservoirs de stockage souterrains à l'aide d'essais non volumétriques
qui comprennent des moyens acoustiques, des traceurs et des méthodes par ressuage. La méthode d'essai sous
vide permet également de déceler les fuites au fond des réservoirs. Ces essais doivent être effectués par des
personnes ou des entreprises spécialisées dans l'entretien et la manipulation de ce type d'équipement. La
méthode d'essai choisie doit convenir à l'application.
A-4.4.2.1. 12) Si le clapet de retenue simple est installé ailleurs que juste en dessous de la pompe, il faudra
utiliser une autre méthode de détection des fuites dans la tuyauterie.
Dans ces cas, lorsque la tuyauterie ne fonctionne pas, une pression positive est créée par l'accumulation de
liquide inflammable ou de liquide combustible dans le tuyau. La tuyauterie doit donc être considérée comme
une tuyauterie sous pression et les dispositions pertinentes du CNPI doivent s'appliquer.
A-4.4.4.1. Le rapprochement des stocks et les mesures manuelles du niveau de liquide peuvent être effectués
seulement lorsque le réservoir de stockage comporte une pompe munie d'un compteur, un distributeur ou un
dispositif de mesure pouvant calculer la quantité de produit retirée pendant une durée donnée. Dans tous
les autres cas, il faut utiliser d'autres méthodes de détection des fuites pour la tuyauterie et les réservoirs
de stockage.
Les méthodes de rapprochement des stocks utilisées pour déceler les fuites dans un réservoir de stockage
doivent respecter une marche à suivre établie de façon à réduire la possibilité d'erreur et à repérer toute perte
éventuelle du produit contenu dans le réservoir.
La consignation des relevés des compteurs volumétriques, des chargements, des transferts intérieurs, des reçus
de livraison de produits ou des mesures de niveau du contenu d'un réservoir de stockage ne tient pas en soi lieu
de registre, tel qu'exigé par l'article 4.4.4.1. De plus, les fournisseurs de liquides inflammables et de liquides
combustibles doivent remettre à leurs clients les données pertinentes permettant d'effectuer adéquatement le
rapprochement des stocks. Le volume des stocks, ajusté en fonction de la température, doit aussi être fourni
aux exploitants sous forme de mesures relevées à l'aide d'un compteur.
Il ne faut pas confondre le rapprochement des stocks et le rapprochement statistique des stocks, qui est une
analyse informatisée des données du contenu des réservoirs effectuée par une tierce partie.
Selon la méthode de rapprochement des stocks utilisée, une fuite possible peut être signalée par :
a) une perte ou un gain inexpliqué de 0,5 % ou plus du contenu d'un réservoir de stockage souterrain, ou une
perte de 1,0 % ou plus du contenu d'un réservoir de stockage hors sol pour chacun des produits stockés
pendant un mois civil, tel qu'indiqué par les relevés et les rapprochements des registres de stocks;
b) des pertes inexpliquées de produit pendant cinq journées consécutives, selon les rapprochements des
stocks;
c) des pertes inexpliquées de produit pendant 18 jours d'un mois civil, selon les rapprochements des
stocks; ou
d) un niveau d'eau supérieur à 50 mm au fond d'un réservoir de stockage souterrain.
A-4.5.5.6. Les raccordements mécaniques comprennent les raccordements de tuyauterie à brides, boulonnés
et filetés et les raccords à compression, mais pas ceux qui sont soudés, collés et réalisés par fusion thermique.
A-28 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-4.7.4.
A-4.5.5.7. 1) On devrait limiter toutes les pénétrations dans un puisard, y compris celles pour le passage
des câbles électriques et, dans la mesure du possible, s'assurer que les ouvertures sont pratiquées au sommet
du puisard.
A-4.5.6.12. 1) Il est recommandé de ne pas espacer de plus de 3,5 m les suspentes de la tuyauterie d'au plus
50 mm de diamètre nominal.
A-4.5.9.2. 1) Les pompes à faible débit fonctionnant à basse pression, comme celles utilisées pour les
réservoirs d'huiles usées, ne sont pas visées par le paragraphe 4.5.9.2. 1). Il convient néanmoins de prendre des
mesures de sécurité pour protéger ces pompes contre les dommages mécaniques et ceux dus aux collisions,
et pour maîtriser tout déversement de liquide causé par la défaillance des pompes ou les dommages causés
à celles-ci.
A-4.5.10.7. 6) Les documents suivants constituent des exemples de règles de l'art quant à l'entretien de la
tuyauterie sous pression :
• API 1104, « Welding of Pipelines and Related Facilities »;
• API 2200, « Repairs to Crude Oil, Liquefied Petroleum Gas and Products Pipelines »; et
• API RP 2201, « Safe Hot Tapping Practices in the Petroleum and Petrochemical Industries ».
A-4.6.1.1. La section 4.6. ne s'applique qu'à la partie d'une propriété où ont lieu des opérations de
distribution de carburant. Si l'on retrouve au même endroit d'autres types de commerces (restaurant, dépanneur,
garage de réparation, etc.), la section 4.6. ne s'applique qu'au poste de distribution de carburant et les autres
commerces doivent être conformes à d'autres sections du CNPI, selon le type d'établissement (établissement de
réunion, pour un restaurant; établissement commercial, pour un dépanneur; établissement industriel, pour
un garage de réparation; etc.).
A-4.6.8.4. 1) Des personnes autorisées à posséder une carte ou une clé ne font pas partie du « grand public »
étant donné qu'elles ont reçu une formation appropriée sur le fonctionnement de l'équipement et sur les
mesures de sécurité et la responsabilité qui s'y rattachent. Les distributeurs à pièces de monnaie ou programmés
sont différents en ce sens que n'importe qui peut les utiliser.
A-4.6.8.6. 2) L'infiltration de vapeurs d'essence dans l'admission d'air d'un moteur diesel risque de
provoquer l'emballement du moteur. L'accélération incontrôlable du régime du moteur qui s'ensuivrait, même
si le contact d'allumage était coupé, pourrait endommager le moteur et causer un incendie.
A-4.6.8.8. 2) Voici quelques exemples de panneaux pour indiquer qu'il est interdit de fumer et que le
moteur ne doit pas être en marche pendant le ravitaillement du véhicule :
INTERDICTION
DE FUMER
À MOINS DE 7,5 m
ARRÊTEZ LE MOTEUR
PENDANT
LE REMPLISSAGE
Figure A-4.6.8.8. 2)
Panneaux pour les postes de distribution de carburant
A-4.7.4. Dans la présente sous-section, les termes « chargement » et « déchargement » s'appliquent aux
véhicules-citernes et aux wagons-citernes.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-29
A-4.7.4.4. 2) Division B
A-4.7.4.4. 2) Le débit des dispositifs de chargement par le bas est souvent élevé, et la capacité d'expansion
thermique en partie supérieure du compartiment est souvent insuffisante pour prévenir un débordement si le
volume demandé est supérieur au volume disponible (erreur de l'opérateur ou contenu résiduel). Il faut utiliser
des capteurs de protection qui alloueraient suffisamment de temps aux robinets de commande pour se fermer
avant le débordement du compartiment. Des capteurs de contenu résiduel ou un programme de formation
éprouvé destiné aux opérateurs seraient également efficaces pour contrer ce problème.
A-4.7.4.5. La norme API RP 2003, « Protection Against Ignitions Arising out of Static, Lightning, and Stray
Currents », constitue un exemple des règles de l'art pour les activités décrites à l'article 4.7.4.5.
A-4.8.8.1. 1)a) L'article 38 du document TC SOR/2007-86, « Règlement sur la prévention de la pollution par
les navires et sur les produits chimiques dangereux », peut s'appliquer aux tuyaux flexibles de transvasement
décrits dans le CNPI. Les documents suivants sont considérés être les règles de l'art pour cette application :
• OCIMF 2009, « Guide to Manufacturing and Purchasing Hoses for Offshore Moorings »
• RMA IP-2, « Hose Handbook »
A-4.9.3.4. 1) Parmi les exemples de ce type de matériel, citons les postes de distribution, les centrifugeurs,
les filtres à plaques et à cadres et les filtres à vide.
A-4.10.1.1. 1) La bière, le vin et les spiritueux qui ont une teneur en alcool inférieure à 20 % en volume
ne sont pas considérés comme des liquides inflammables et ne sont pas visés par la présente section. La
section 4.10. ne s'applique pas aux caves vinicoles dans lesquelles des boissons alcooliques distillées sont
utilisées pour fortifier le vin.
A-4.10.3.2. Les supports en acier exposés n'ont pas un degré de résistance au feu de 2 h et ont besoin
d'autant de protection que les supports en bois. Étant donné la miscibilité des boissons alcooliques avec l'eau,
les gicleurs constituent un moyen efficace de fournir la protection requise, à condition qu'il y ait suffisamment
d'espace sous le réservoir pour permettre leur installation.
A-4.10.3.3. 1) Le recours aux « règles de l'art » pour la conception des mises à l'air libre normale et de
sécurité a pour but d'empêcher l'accumulation de vapeurs inflammables à l'intérieur du bâtiment à un niveau où
elles peuvent constituer un risque d'explosion. Pour les nouveaux réservoirs, on peut faire déboucher les mises
à l'air libre à l'extérieur du bâtiment et y incorporer des pare-flammes ou des soupapes de sûreté. Toutefois,
sur les réservoirs existants, il peut être très difficile d'installer de telles mises à l'air libre. Dans les distilleries,
l'expérience a démontré qu'une mise à l'air libre débouchant à l'intérieur ne constitue pas nécessairement un
risque exagéré si certaines mesures sont prises pour assurer un degré de sécurité incendie suffisant. Parmi ces
mesures, notons :
• l'installation de gicleurs dans le local des réservoirs et sous les réservoirs surélevés mesurant plus de
1,2 m de diamètre;
• l'emploi de matériel et de câblage électriques conforme à la norme CSA C22.1, « Code canadien de
l'électricité, Première partie », pour l'emplacement;
• une ventilation naturelle ou mécanique adéquate répondant aux objectifs de l'article 4.10.6.1.; et
• la formation du personnel aux méthodes de travail sécuritaires.
A-4.10.5.1. 1) La tuyauterie et les installations de pompage doivent être conçues selon des normes
techniques et des pratiques industrielles reconnues.
A-5.1.1.2. 1) La Loi sur les explosifs du Québec (ch. E-22) et son Règlement d'application de la Loi sur les
explosifs (ch. E-22, r. 1) contiennent des adaptations propres au Québec de la loi canadienne Loi sur les explosifs
L.R.C., 1985, (ch. E-17) et de son Règlement sur les explosifs (C.R.C., ch. 599).
Le Code de sécurité pour les travaux de construction (ch. S-2.1, r. 4), chapeauté par la Loi sur la santé et la
sécurité du travail (ch. S-2.1), traite du transport, de l'entreposage, de la manutention et de l'usage d'explosifs
sur un chantier de construction (section IV), sur un chantier de construction souterrain (section VIII) et des
exigences relatives à l'usage des pistolets de scellement (section VII).
Le Règlement sur la santé et la sécurité du travail (ch. S-2.1, r. 13.) énonce les qualifications requises et renvoie à
la section IV du Code de sécurité pour les travaux de construction (ch. S-2.1, r. 4) pour tout travail de sautage ou
tout travail nécessitant l'usage d'explosifs.
A-30 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-5.5.5.5.
A-5.1.2.1. 1) La section 18 de la norme CSA C22.1, « Code canadien de l'électricité, Première partie »,
s'applique au câblage dans les emplacements dangereux de classe I, II ou III. La section 20 contient les exigences
relatives aux endroits où des liquides inflammables ou combustibles sont stockés ou distribués. La section 22
s'applique au câblage là où peuvent se trouver des vapeurs ou des liquides corrosifs ou une humidité excessive.
A-5.2.3.4. 1)b) Les normes suivantes constituent des exemples de règles de l'art pour ce qui est des mesures
de sécurité relatives aux activités décrites à l'alinéa 5.2.3.4. 1)b) :
• API RP 2009, « Safe Welding, Cutting and Hot Work Practices in the Petroleum and Petrochemical
Industries »;
• API 2015, « Safe Entry and Cleaning of Petroleum Storage Tanks »;
• API RP 2201, « Safe Hot Tapping Practices in the Petroleum and Petrochemical Industries »; et
• API RP 2207, « Preparing Tank Bottoms for Hot Work ».
A-5.3.1.3. 2) Les normes NFPA qui traitent des explosions causées par les poussières sont les suivantes :
NFPA 61, « Prevention of Fires and Dust Explosions in Agricultural and Food Processing Facilities »;
NFPA 91, « Exhaust Systems for Air Conveying of Vapors, Gases, Mists, and Noncombustible Particulate
Solids »;
NFPA 120, « Fire Prevention and Control in Coal Mines »;
NFPA 484, « Combustible Metals »;
NFPA 654, « Prevention of Fire and Dust Explosions from the Manufacturing, Processing, and Handling of
Combustible Particulate Solids »;
NFPA 655, « Prevention of Sulfur Fires and Explosions »;
NFPA 664, « Prevention of Fires and Explosions in Wood Processing and Woodworking Facilities ».
A-5.3.3.2. 2) On considère qu'une bande transporteuse de convoyeur qui a une résistivité superficielle
inférieure à 300 mégaohms fournit une protection suffisante contre les accumulations de charges électrostatiques
dans une installation de manutention de grains.
A-5.5.1.1. 1) Les exigences de la présente section ne s'appliquent qu'aux travaux de laboratoire faisant appel
à l'utilisation de marchandises dangereuses, y compris les liquides inflammables et les liquides combustibles.
Elles ne s'appliquent ni à l'utilisation accessoire de ces marchandises, ni à l'utilisation de ces marchandises à des
fins d'entretien et de nettoyage seulement, ces derniers cas étant visés par d'autres sections du CNPI.
A-5.5.2.2. 2) La norme NFPA 45, « Fire Protection for Laboratories Using Chemicals », détermine les
exigences de séparation coupe-feu pour les laboratoires en fonction des types et des quantités de liquides
inflammables ou combustibles pouvant y être stockés et utilisés.
A-5.5.5.1. 1) Le paragraphe 5.5.5.1. 1) vise à restreindre les quantités de marchandises dangereuses qui sont :
a) stockées à l'extérieur des aires de stockage et des armoires mentionnées aux paragraphes 2) et 3); et
b) conservées dans le laboratoire de façon permanente ou semi-permanente, p. ex. des marchandises
dangereuses normalement conservées jusqu'au lendemain en raison de leur utilisation fréquente.
Il ne vise pas à restreindre les quantités effectivement « utilisées » au cours des activités courantes du
laboratoire, étant entendu que de plus grandes quantités pourraient y être introduites selon les expériences ou
les procédés en cours.
Aussi, l'expression « conservées dans un laboratoire » ne vise pas les marchandises dangereuses approvisionnant
les appareils ou le matériel ni celles qui y sont directement reliées, puisque ces marchandises dangereuses sont
considérées comme étant « utilisées » plutôt que « stockées ».
A-5.5.5.5. Les substances instables ont d'elles-mêmes la capacité de libérer rapidement de l'énergie. Elles
sont susceptibles de produire des réactions lorsqu'elles sont exposées à l'air, à l'eau, à la pression, à la chaleur, à
des chocs, à des vibrations et à des ondes lumineuses ou sonores. La polymérisation rapide et la décomposition
auto-accélérée constituent des exemples de ces réactions.
Afin d'éviter toute réaction indésirable, ces substances doivent être entreposées, manipulées, utilisées et traitées
dans un endroit et d'une façon appropriés. La fiche signalétique de sécurité du produit instable indique la
marche à suivre en fonction des propriétés du produit.
L'acide perchlorique est la substance instable la plus couramment utilisée dans les laboratoires. L'hydrazine,
l'acide peracétique, l'acide picrique et l'hydrure de sodium sont des exemples d'autres substances instables.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-31
A-5.5.5.5. 2) Division B
L'article 5.5.5.5. est spécialement destiné à l'acide perchlorique et ne vise pas les autres substances instables, sauf
si ces dernières présentent des propriétés semblables à celles de l'acide perchlorique.
A-5.5.5.5. 2) Il faut utiliser de l'eau seulement si la substance instable est compatible. (L'acide perchlorique
est un exemple de substance compatible avec l'eau.) Sinon, lorsque la substance instable est incompatible avec
l'eau, les fiches signalétiques de sécurité fourniront des renseignements sur les propriétés et les incompatibilités
de la substance instable.
A-5.6.1.1. Le degré d'application doit être déterminé à l'avance en accord avec l'autorité compétente. Si des
travaux de construction, de transformation ou de démolition ne présentent pas de danger pour les bâtiments
voisins ou pour les occupants, le degré d'application de la section 5.6. peut être minimal.
Le degré d'application de la section 5.6. doit pour chaque cas être déterminé à l'avance et doit faire partie du
plan de sécurité incendie, en tenant compte de facteurs comme l'importance des travaux, les risques d'exposition
pour des installations ou des bâtiments voisins et les conditions particulières du chantier. Les travaux peuvent
varier considérablement en importance, d'un grand bâtiment de plusieurs étages à une petite maison d'un seul
étage, et peuvent inclure des travaux d'agrandissement ou de transformation.
A-5.6.1.2. 1) Les méthodes ou les matériaux utilisés pour protéger les installations et les bâtiments voisins
peuvent être actifs ou passifs, comme l’utilisation de séparations spatiales, l’installation de rideaux d’eau,
l’utilisation de méthodes et de matériaux de construction pouvant comporter des revêtements intermédiaires en
plaques de plâtre ou la construction d’un élément coupe-feu temporaire comme une bâche coupe-feu.
A-5.6.1.3. 1)c) La sécurité à l'intérieur et autour des bâtiments faisant l'objet de travaux de construction,
de rénovation ou de démolition comprend également le contrôle des risques d'incendie liés aux matériaux de
construction et aux déchets combustibles situés sur le chantier. La taille des tas de matériaux et de déchets et
leur emplacement par rapport aux bâtiments voisins sont autant de facteurs à prendre en considération pour
choisir les mesures appropriées de protection contre l'incendie. Le choix de ces mesures dans les chantiers de
démolition doit aussi tenir compte de la technique de démolition utilisée, des conditions particulières du
chantier et des moyens dont dispose le service d'incendie.
Selon l'esprit du CNPI, les exigences de la section 3.3. relatives au stockage de matériaux à l'extérieur visent les
chantiers de construction et de démolition.
A-5.6.1.6. Les dispositions de la sous-section 3.2.5. de la division B du CNB ne s'appliquent pas toutes aux
aires non occupées des bâtiments, parties de bâtiments, installations et aires connexes qui font l'objet de travaux
de construction, de transformation ou de démolition.
Durant les périodes de gel, les canalisations d'incendie devraient être vidangées pour éviter l'endommagement
de l'installation. Comme il n'est pas prévu que des tuyaux d'incendie et les lances seront disponibles dans les
bâtiments qui font l'objet de travaux de construction, de transformation ou de démolition, ils devront être
transportés jusqu'à l'étage d'intervention par le service d'incendie.
A-5.6.1.8. Les dégagements minimaux indiqués sur les installations de chauffage homologuées ou décrites à
la partie 6 de la division B du CNB doivent être prévus entre les matériaux combustibles et les installations
de chauffage temporaires, y compris les conduits de fumée comme les tuyaux de gaz d'échappement des
moteurs à combustion interne.
A-5.6.1.9. 1) On considère qu'une zone sécuritaire pour l'interruption des services d'un bâtiment, comme les
canalisations de gaz ou de combustible, les lignes électriques, et les tuyaux d'eau ou de vapeur, est une zone à
distance du bâtiment ou d'une partie du bâtiment qui est assez sécuritaire pour ne pas causer de dommages au
bâtiment ou à une partie de celui-ci en cas de rupture accidentelle. Dans certains cas, les services interrompus
peuvent être situés directement à l'extérieur du bâtiment ou d'une partie du bâtiment, à condition qu'une
protection adéquate soit assurée. Dans d'autres cas, les services interrompus peuvent être situés sur la limite de
propriété ou au branchement du service.
A-5.6.1.11. 4) Les recommandations sur les méthodes d'inertage des citernes, de la tuyauterie et des
réservoirs de moteur se trouvent dans la norme NFPA 326, « Safeguarding of Tanks and Containers for Entry,
Cleaning, or Repair ».
A-32 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B A-7.3.1.1. 1)
A-6.1.1.2. 1) Dans le CNB et le CNPI, on suppose que toutes les caractéristiques de protection contre
l'incendie d'un bâtiment, qu'elles soient exigées par un Code ou installées volontairement, seront conçues
selon les règles de l'art de la protection contre l'incendie et conformes aux exigences d'installation des normes
appropriées. Une bonne conception est nécessaire pour assurer que le degré de sécurité du public déterminé
par le CNPI ne sera pas réduit par une installation qui n'est pas exigée. Un système installé à titre volontaire
devrait donc être entretenu pour être au moins dans l'état de fonctionnement prévu à l'origine, conformément
aux normes d'installation applicables.
A-6.1.1.3. 1) Dans la mesure du possible, il est préférable de signaler à l'avance toute interruption ou
réduction du fonctionnement des systèmes de protection contre l'incendie, qu'elle soit prévue ou que ce soit
pour une urgence. On doit notamment avertir le service d'incendie, le personnel de surveillance du bâtiment
et les occupants.
A-6.1.1.4. 1) Toute interruption du fonctionnement normal d'un système de protection contre l'incendie
constitue un arrêt temporaire. Les interruptions peuvent être dues à des inspections et à des essais périodiques,
à des opérations d'entretien ou à des réparations. Pendant une période d'arrêt, des mesures de remplacement
sont nécessaires pour maintenir le niveau de sécurité voulu par le CNPI.
Lors de l'interruption d'un système d'alarme incendie, ces mesures doivent être décidées en collaboration avec
le service d'incendie pour s'assurer que toutes les personnes à l'intérieur du bâtiment soient avisées rapidement
et que le service d'incendie soit prévenu au cas où un incendie se déclencherait pendant que le système d'alarme
incendie n'est pas en service.
Lorsqu'un système de gicleurs est hors service, il faut notamment prévoir des tuyaux d'incendie de secours et
des extincteurs, le renforcement du service de surveillance des risques d'incendie et, dans la mesure du possible,
des raccordements temporaires aux canalisations d'eau du système de gicleurs.
A-6.3.1.3. 1) Le document incorporé par renvoi prévoit la tenue d'essais et d'inspections périodiques pour
les installations du poste central et leurs connexions aux lieux renfermant le système d'alarme incendie. Le CNPI
ne prescrit pas une séquence particulière d'événements entre le déclenchement des circuits des signaux d'alarme
incendie dans le bâtiment et l'avertissement du service d'incendie. Dans certains cas, les signaux transmis au
poste central sont automatiquement acheminés au service d'incendie, alors que dans d'autres cas, le poste
central émet l'avertissement au service d'incendie.
A-6.3.1.4. 2) Le paragraphe 6.3.1.4. 2) est destiné à obliger à mettre périodiquement à l'essai un réseau de
communication phonique qui ne fait pas partie intégrante d'un système d'alarme incendie, mais qui serait
utilisé en cas d'urgence incendie.
A-6.4.1.1. 1) Les systèmes de protection contre l'incendie utilisant l'eau comprennent notamment les
systèmes de gicleurs, les réseaux de canalisations et de robinets d'incendie armés, les bornes d'incendie, les
systèmes fixes à eau pulvérisée, les systèmes de gicleurs à mousse-eau, les systèmes à eau pulvérisée et mousse
et les pompes à incendie.
A-6.5.1.1. 2) La norme CSA Z32, « Sécurité en matière d'électricité et réseaux électriques essentiels des
établissements de santé », renferme des exigences qui dépassent celles portant en particulier sur l'inspection,
l'essai et l'entretien du matériel de secours. Bien que cette norme ait été incorporée par renvoi dans le
paragraphe 6.5.1.1. 2), la conformité à ces autres exigences n'est pas exigée. La norme définit trois classes
d'établissements de soins de santé, soit les classes A, B et C, mais s'applique uniquement aux établissements de
soins de santé de classes A et C. Les établissements de soins de santé de classe B, qui accueillent des résidents
qui, en raison d'une incapacité physique ou mentale, ne sont pas autonomes et nécessitent des soins quotidiens
par des professionnels de la santé, sont visés par la norme CAN/CSA-C282, « Alimentation électrique de
secours des bâtiments ».
A-6.5.1.5. 1) On peut se contenter de refaire le plein à la fin du programme d'essais exigé à l'article 6.5.1.1.
A-7.2.1.1. 1) L'intention n'est pas que tous les équipements soient mis à l'essai chaque fois. Un certain
nombre de dispositifs représentatifs de l'ensemble peut être essayé à chaque inspection, à condition que tous les
équipements soient essayés dans la période prévue par le plan de sécurité incendie.
A-7.3.1.1. 1) Les essais exigés à la section 7.3. ne doivent pas nécessairement constituer une évaluation
complète de la conception du système de contrôle des fumées, mais seulement un essai de matériel spécifié.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B A-33
A-34 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B
Annexe B
Dispositions plus contraignantes
applicables à certains bâtiments
B-2.1.3.1. 1) Les dispositions plus contraignantes applicables à certains bâtiments sont prévues à la section
IV (articles 346 à 369) du chapitre VIII du Code de sécurité et visent les habitations et les établissements de soins
ou de traitement. Les articles 346 à 352 visent les systèmes de détection et d'alarme incendie.
346. Pour les bâtiments construits ou transformés avant le 7 novembre 2000, le système de détection et d'alarme
incendie doit être conforme aux exigences du CNB 1995 mod. Québec, sauf celles du paragraphe 3.2.4.19. 5).
Toutefois, dans une habitation destinée à des personnes âgées, autre qu’une maison unifamiliale, malgré les
paragraphes 3.2.4.1. 3) et 9.10.18.2. 2) du CNB 1995 mod. Québec, un système de détection et d’alarme incendie
est requis lorsque plus de 10 personnes dorment dans le bâtiment.
347. Dans une habitation destinée à des personnes âgées et dans une résidence supervisée conçue selon
l'article 3.1.2.5. du CNB 1995 mod. Québec ou 2005 mod. Québec, le système de détection et d'alarme incendie
à signal simple doit avoir une liaison au service d’incendie; cette liaison doit être conçue de façon à ce que,
lorsqu’un signal d’alarme incendie est déclenché, le service d’incendie soit averti, conformément au CNB
1995 mod. Québec.
348. Dans une résidence supervisée conçue selon l'article 3.1.2.5. du CNB 1995 mod. Québec ou 2005 mod.
Québec, le système de détection et d'alarme incendie peut être à signal simple ou à double signal.
349. Dans une habitation destinée à des personnes âgées, qui est munie d'un système d'alarme incendie, des
détecteurs de fumée doivent être installés dans chaque chambre ne faisant pas partie d'un logement.
350. Dans une habitation destinée à des personnes âgées, lorsqu'un avertisseur sonore doit être ajouté dans
une chambre ou dans un logement, celui-ci doit être pourvu d'un avertisseur visuel d'une puissance d'au
moins 110 cd.
351. Dans tout logement et dans une suite d'hôtel ou de motel comportant plusieurs pièces, le niveau de pression
acoustique d'un signal d'alarme incendie doit être, près de la porte d’entrée, d'au moins 85 dBA, la porte fermée.
Dans les chambres d'une habitation, autres que les chambres situées dans un logement, la norme est de 75 dBA.
352. Les dispositions des paragraphes 3.2.4.20. 10) et 11) du CNB 1995 mod. Québec ne s’appliquent pas si les
avertisseurs sonores sont raccordés à un circuit de classe A selon la norme CAN/ULC-S524, « Installation des
réseaux avertisseurs d’incendie ».
Ces dispositions entrent en vigueur le 18 mars 2016.
B-2.1.3.3. 1) Les dispositions plus contraignantes applicables à certains bâtiments sont prévues à la section
IV (articles 346 à 369) du chapitre VIII du Code de sécurité et visent les habitations et les établissements de soins
ou traitement. Les articles 353 à 358 visent les avertisseurs de fumée.
353. Des avertisseurs de fumée conformes à la norme CAN/ULC-S531, « Détecteurs de fumée », doivent être
installés :
1) dans chaque logement;
a) à chaque étage; et
b) à tout étage où se trouvent des chambres, ces avertisseurs de fumée doivent être installés entre les
chambres et le reste de l’étage sauf si les chambres sont desservies par un corridor, auquel cas, les
avertisseurs de fumée doivent être installés dans ce corridor;
2) dans chaque pièce où l’on dort qui ne fait pas partie d’un logement, sauf dans les établissements de soins
ou de détention qui doivent être équipés d’un système d’alarme incendie;
3) dans chaque corridor et aire de repos ou d'activités communes d'une habitation pour personnes âgées qui
n'est pas pourvue d'un système de détection et d'alarme incendie;
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B B-1
B-2.1.6.1. 1) Division B
4) dans les pièces où l’on dort, et dans les corridors d’une résidence supervisée conçue selon l'article 3.1.2.5.
du CNB 1995 mod. Québec ou 2005 mod. Québec, dont les chambres ne sont pas munies d'un détecteur
de fumée;
5) dans chaque pièce où l'on dort, chaque corridor et chaque aire de repos ou d'activités communes d'une
habitation destinée à des personnes âgées de type unifamilial.
354. Sous réserve des exigences plus contraignantes prévues dans les articles 355 et 356, les avertisseurs de
fumée requis à l'article 353 doivent, lorsque requis par la norme en vigueur lors de la construction ou de la
transformation du bâtiment :
1) être connectés en permanence à un circuit électrique et il ne doit y avoir aucun dispositif de sectionnement
entre le dispositif de protection contre les surintensités et l'avertisseur de fumée; et
2) être reliés électriquement de manière qu’ils se déclenchent tous automatiquement dès qu’un avertisseur
est déclenché dans le logement.
355. Les avertisseurs exigés aux paragraphes 3) à 5), de l'article 353 doivent :
1) être connectés en permanence à un circuit électrique et il ne doit y avoir aucun dispositif de sectionnement
entre le dispositif de protection contre les surintensités et l'avertisseur de fumée;
2) être reliés électriquement de manière qu’ils se déclenchent tous automatiquement dès qu’un avertisseur
est déclenché dans le logement;
3) être reliés électriquement de manière qu'ils se déclenchent tous automatiquement dès qu'un avertisseur
est déclenché dans le bâtiment abritant une habitation destinée à des personnes âgées de type maison de
chambres.
De plus, les avertisseurs de fumée exigés au paragraphe 4) de l'article 353 doivent :
1) être de type photoélectrique;
2) être interconnectés et reliés à des avertisseurs visuels permettant au personnel affecté à ces chambres de
voir d’où provient le déclenchement de l’avertisseur de fumée;
3) avoir une liaison au service d’incendie laquelle doit être conçue conformément au CNB 1995 mod. Québec.
356. Les avertisseurs de fumée doivent être installés au plafond ou à proximité et conformément à la norme
CAN/ULC-S553, « Installation des avertisseurs de fumée ».
357. Il est permis d'installer, en un point du circuit électrique d'un avertisseur de fumée d'un logement,
un dispositif manuel qui permet d'interrompre, pendant au plus 10 minutes le signal sonore émis par cet
avertisseur de fumée; après ce délai l'avertisseur de fumée doit se réactiver.
358. Tout avertisseur de fumée doit être remplacé 10 ans après la date de fabrication indiquée sur le boîtier. Si
aucune date de fabrication n’est indiquée sur le boîtier, l’avertisseur de fumée est considéré non conforme et
doit être remplacé sans délai.
Les dispositions de 353 à 357 entrent en vigueur le 18 mars 2014.
B-2.1.6.1. 1) Les dispositions plus contraignantes applicables à certains bâtiments sont prévues à la section
IV (articles 346 à 369) du chapitre VIII du Code de sécurité et visent les habitations et les établissements de soins
ou de traitement. Les articles 359 et 360 visent les avertisseurs de monoxyde de carbone.
359. Un avertisseur de monoxyde de carbone doit être installé dans un logement, une habitation destinée à
des personnes âgées ou une résidence supervisée conçue selon l'article 3.1.2.5. du CNB 1995 mod. Québec ou
2005 mod. Québec s’il contient :
1) soit un appareil à combustion;
2) soit un accès direct à un garage de stationnement intérieur.
360. Les avertisseurs de monoxyde de carbone doivent :
1) être conformes à la norme CAN/CSA-6.19, « Residential Carbon Monoxide Alarming Devices »;
2) être munis d'une alarme intégrée qui répond aux exigences d'audibilité de la norme CAN/CSA-6.19,
« Residential Carbon Monoxide Alarming Devices »;
3) être installés selon les recommandations du manufacturier.
Ces dispositions entrent en vigueur le 18 mars 2014.
B-2.2.1.1. Les dispositions plus contraignantes applicables à certains bâtiments sont prévues à la section IV
(articles 346 à 369) du chapitre VIII du Code de sécurité et visent les habitations et les établissements de soins ou
de traitement. Les articles 361 à 365 visent les séparations coupe-feu.
361. Dans un bâtiment construit ou transformé avant le 1er décembre 1976, les planchers doivent former des
séparations coupe-feu ayant un degré de résistance au feu d'au moins 30 minutes ou rencontrer les exigences du
B-2 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division B B-2.7.1.1. 1)
CNB 1980 mod. Québec. Les éléments qui les supportent doivent aussi avoir un degré de résistance au feu d'au
moins 30 minutes ou rencontrer les exigences du CNB 1980.
362. Dans un bâtiment construit ou transformé avant le 25 mai 1984, les suites d'habitations doivent être
isolées du reste du bâtiment par des séparations coupe-feu conformément aux exigences de la section 3.3. ou
à la partie 9 du CNB 1980 mod. Québec. Cependant, le degré de résistance au feu des séparations coupe-feu
existantes peut se limiter à 30 minutes.
363. Dans un établissement de soins construit ou transformé avant le 25 mai 1984, une aire ou partie d'aire de
plancher occupée par des chambres doit être conforme à la sous-section 3.3.3. du CNB 1980 mod. Québec.
364. Toute ouverture dans une séparation coupe-feu d'un bâtiment construit ou transformé avant le 25 mai 1984
doit être munie d'un dispositif d'obturation conformément aux exigences du CNB 1980 mod. Québec.
365. Un bâtiment construit ou transformé avant le 25 mai 1984, dans lequel on retrouve un plancher qui ne se
termine pas à une séparation coupe-feu verticale qui va du plancher jusqu'à la sous face du plancher ou du toit
et ayant un degré de résistance au feu au moins égal à celui qui est exigé pour le plancher qui y aboutit, doit
rencontrer les exigences du CNB 1980 mod. Québec.
Ces dispositions entrent en vigueur le 18 mars 2018.
B-2.2.2.1. 1) Les dispositions plus contraignantes applicables à certains bâtiments sont prévues à la section
IV (articles 346 à 369) du chapitre VIII du Code de sécurité et visent les habitations et les établissements de soins
ou de traitement. Les articles 361 à 365 visent les ouvertures dans les séparations coupe-feu :
361. Dans un bâtiment construit ou transformé avant le 1er décembre 1976, les planchers doivent former des
séparations coupe-feu ayant un degré de résistance au feu d'au moins 30 minutes ou rencontrer les exigences du
CNB 1980 mod. Québec. Les éléments qui les supportent doivent aussi avoir un degré de résistance au feu d'au
moins 30 minutes ou rencontrer les exigences du CNB 1980.
362. Dans un bâtiment construit ou transformé avant le 25 mai 1984, les suites d'habitations doivent être
isolées du reste du bâtiment par des séparations coupe-feu conformément aux exigences de la section 3.3. ou
à la partie 9 du CNB 1980 mod. Québec. Cependant, le degré de résistance au feu des séparations coupe-feu
existantes peut se limiter à 30 minutes.
363. Dans un établissement de soins ou de traitement construit ou transformé avant le 25 mai 1984, une aire
ou partie d'aire de plancher occupée par des chambres doit être conforme à la sous-section 3.3.3. du CNB
1980 mod. Québec.
364. Toute ouverture dans une séparation coupe-feu d'un bâtiment construit ou transformé avant le 25 mai 1984
doit être munie d'un dispositif d'obturation conformément aux exigences du CNB 1980 mod. Québec.
365. Un bâtiment construit ou transformé avant le 25 mai 1984, dans lequel on retrouve un plancher qui ne se
termine pas à une séparation coupe-feu verticale qui va du plancher jusqu'à la sous face du plancher ou du toit
et ayant un degré de résistance au feu au moins égal à celui qui est exigé pour le plancher qui y aboutit, doit
rencontrer les exigences du CNB 1980 mod. Québec.
Ces dispositions entrent en vigueur le 18 mars 2018.
B-2.3.1.1. 1) Les dispositions plus contraignantes applicables à certains bâtiments sont prévues à la section
IV (articles 346 à 369) du chapitre VIII du Code de sécurité et visent les habitations et les établissements de soins
ou de traitement. L'article 368 vise les revêtements intérieurs de finition.
368. Dans une habitation destinée à des personnes âgées construite ou transformée avant le 25 mai 1984, l'indice
de propagation de la flamme des revêtements intérieurs de finition des murs et plafonds doit être conforme au
CNB 1985 mod. Québec.
Cette disposition entre en vigueur le 18 mars 2014.
B-2.7.1.1. 1) Les dispositions plus contraignantes applicables à certains bâtiments sont prévues à la section
IV (articles 346 à 369) du chapitre VIII du Code de sécurité et visent les habitations et les établissements de soins
ou de traitement. L'article 369 vise les moyens d'évacuation.
369. Dans une habitation destinée à des personnes âgées de type unifamilial, lorsqu'au moins 1 chambre est
aménagée pour recevoir des personnes âgées, le sous-sol doit avoir une porte de sortie donnant directement à
l'extérieur.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division B B-3
B-2.7.3.1. 1) Division B
B-2.7.3.1. 1) Les dispositions plus contraignantes applicables à certains bâtiments sont prévues à la section
IV (articles 346 à 369) du chapitre VIII du Code de sécurité et visent les habitations et les établissements de soins
ou de traitement. Les articles 366 et 367 visent l'éclairage de sécurité.
366. L'éclairage de sécurité doit être conforme aux exigences du Code de construction, CNB 1995 mod. Québec.
367. Dans une habitation destinée à des personnes âgées de type unifamilial, un éclairage de sécurité
doit être installé dans les corridors, escaliers et moyens d'évacuation et être conçu de manière à satisfaire
automatiquement, en cas de panne de la source normale d’alimentation, aux besoins en électricité pendant
30 minutes.
Ces dispositions entrent en vigueur le 18 mars 2014.
B-4 Division B Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division C
Dispositions administratives
Division C
Partie 1
Généralités
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division C
Partie 1
Généralités
1) Les termes utilisés dans la division C qui ne sont pas définis à l'article 1.4.1.2. de
la division A ont la signification qui leur est communément assignée par les divers
métiers et professions auxquels ces termes s'appliquent compte tenu du contexte.
2) Les objectifs et les énoncés fonctionnels mentionnés dans la division C sont ceux
décrits aux parties 2 et 3 de la division A.
1) Les termes définis, en italique dans la division C, ont la signification qui leur est
assignée à l'article 1.4.1.2. de la division A.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division C 1-1
1-2 Division C Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division C
Partie 2
Dispositions administratives
2.2. Administration
2.2.1. Généralités ........................................ 2-1
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Division C
Partie 2
Dispositions administratives
2.2.1.2. Registres
1) Lorsque le CNPI exige que des essais, des inspections ou des opérations liées à
l'entretien ou à l'exploitation soient effectués sur un système de sécurité incendie, il
faut dresser des registres dont l'original ou une copie sera conservé sur les lieux à des
fins de consultation par l'autorité compétente.
2) Les résultats de la vérification initiale ou les rapports d'essai de chaque système
doivent être conservés pendant toute la durée utile des systèmes en question.
3) Les registres des essais, des inspections ou des opérations liées à l'entretien
ou à l'exploitation effectués après les essais initiaux mentionnés au paragraphe 2)
doivent être conservés de sorte que soient disponibles au moins le registre courant et
le précédent.
4) Sous réserve des conditions énoncées au paragraphe 3), aucun registre ne doit
être détruit dans les deux années qui suivent sa création.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Division C 2-1
2.3.1.2. Division C
1) Les documents conformes à l'article 2.3.1.1. doivent être conservés sur les lieux
pour chaque mesure approuvée par l'autorité compétente et mise en oeuvre comme
solution de rechange aux solutions acceptables mentionnées dans :
a) le CNPI; ou
b) le CNB et auxquelles sont attribués les objectifs Sécurité incendie (OS1),
Sécurité liée à l'utilisation (OS3), Protection du bâtiment contre l'incendie
(OP1) ou Protection des bâtiments voisins contre l'incendie (OP3).
2-2 Division C Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Index
Cette annexe n'est présentée qu'à des fins explicatives et ne fait pas partie des exigences du CNPI. Les numéros en
caractères gras correspondent aux exigences applicables de la présente division.
[A] – Renvoi vers la division A. [C] – Renvoi vers la division C. Tous les autre renvois sont dans la division B.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Index
établissement industriel, 2.7.1.2., 3.2.2.2., 3.2.5.9., Borne d'incendie (voir aussi Alimentation en eau)
3.2.6.4., 4.2.7.8., 4.2.9.3. inspection et entretien, 6.4.1.1.
rangée de sièges non fixes, 2.7.1.5. stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.7.
stockage à l'intérieur, aérosols, 3.2.5.9. usine de transformation, 4.9.4.3.
stockage à l'intérieur, fibres combustibles, 3.2.6.4. Buse, 1.4.1.2. [A]
stockage à l'intérieur, généralités, 3.2.2.2.
stockage à l'intérieur, liquides inflammables et
combustibles, 4.2.7.8., 4.2.9.3. C
Allumette (voir Marchandise dangereuse)
Appareil (voir aussi Installation CVCA), 1.4.1.2. [A]
Canalisation et robinet d'incendie armé, 6.4.1.1.
Appareil de chauffage, 2.6.1. avertissement de travaux et essais, 6.1.1.3.
stockage à l'intérieur, fibres combustibles, 3.2.6.5.
distillerie, 4.10.8.2.
stockage à l'intérieur, gaz inflammables, 3.2.8.2.
exigences, 2.1.3.1.
stockage à l'intérieur, marchandises dangereuses, manutention et stockage des grains, 5.3.3.4.
3.2.7.2.
réservoir de stockage intérieur pour liquides
Appareil de distribution de liquides inflammables
inflammables et combustibles, 4.3.14.4.
et combustibles (voir Distributeur de liquides Chambre d'équipement électrique, 2.6.3.
inflammables et combustibles)
Chantier de construction, 5.6.
Application au rouleau, 5.4.6.
mesures de sécurité incendie, 5.6.
Application par aspersion, 5.4.6. Chantier de démolition, 5.6.
Application par immersion ou sans pulvérisation,
mesures de sécurité incendie, 5.6.
5.4.6.
protection contre l'incendie pendant les travaux,
Application par pulvérisation, 5.4.5. 5.6.1.6.
Application par pulvérisation de poudre sèche, 5.4.5.
Chariot de manutention, 3.1.3.
Armoire de stockage de liquides inflammables et
extincteur portatif, 3.2.9.4., 3.3.2.10., 4.10.8.1.
combustibles, 4.2.10. stockage de nitrate d'ammonium, 3.2.9.3.
établissement d'affaires, 4.2.6.2.
Chariot élévateur (voir Chariot de manutention)
établissement d'enseignement, 4.2.6.2.
Cheminée, tuyau de raccordement et conduit de
établissement de réunion, 4.2.4.2., 4.2.4.3. fumée, 1.4.1.2. [A], 2.6.1.4.
établissement de soins, de traitement ou de
Citerne portable (voir Récipient de liquides
détention, 4.2.6.2., 4.2.10.3.
inflammables et combustibles)
établissement industriel, 4.2.10.3. Clapet coupe-feu, 1.4.1.2. [A]
habitation, 4.2.4.2., 4.2.4.3.
inspection et entretien, 2.2.2.4.
laboratoire, 5.5.5.1.
Classement
Ascenseur aérosol, 3.2.5.2.
entretien, 7.1.1.4.
aire de stockage d'aérosols, 3.2.5.4., 3.2.5.6., 3.2.5.7.
mise à l'essai, 7.2.2.
bâtiment, 2.1.2., 3.2.9.2., 4.2.4.1., 4.10.2.1.
Autorité compétente, 1.4.1.2. [A], 4.1.5.5., 7.1.1.3., emplacement dangereux, installations électriques,
2.2.1.2. [C]
3.1.4.1., 4.1.4.1., 5.1.2.1., 5.5.3.4.
Avertisseur de fumée, 1.4.1.2. [A], 2.1.3.3.
gaz comprimé, 3.2.7.1.
huile de vidange, 4.1.2.3.
liquide combustible chauffé, 4.1.2.2.
B liquides inflammables et combustibles, 3.2.7.1.,
4.1.2., 4.2.2.3.
Ballon, gaz inflammable interdit, 2.4.4.2. marchandise dangereuse, 3.1.2.1., 3.2.7.1., 4.2.2.3.
Bassin de rétention (voir Enceinte de confinement matière comburante, 3.2.7.1.
secondaire des réservoirs de stockage hors sol) matière corrosive, 3.2.7.1.
Bâtiment de grande hauteur matière toxique et infectieuse, 3.2.7.1.
exercice d'incendie, 2.8.3.2. solide inflammable, 3.2.7.1.
plan de sécurité incendie, 2.8.2.4., 2.8.2.5. stockage de plastiques, 3.2.1.1.
système de protection contre l'incendie exigé, stockage de produits, 3.2.1.1.
2.1.3.1. substance réactive, 3.1.2.5.
Bâtiment inoccupé, 2.4.6. usage principal, 2.1.2.
Bâtiment préfabriqué, stockage à l'extérieur, 3.2.2., Clé
3.3.3. accès au matériel de lutte contre l'incendie, 2.8.1.3.
Bois de construction et dérivés du bois accès au toit, 2.5.1.3.
stockage à l'extérieur, 3.3.2., 3.3.3. ascenseur, 7.1.1.4., 7.2.2.
stockage à l'intérieur, 3.2.2., 3.2.3. Cloison, 1.4.1.2. [A]
Boisson alcoolique distillée, 1.4.1.2. [A], 3.2.2., 3.2.3., dégagement, 3.2.9.4.
4.10. indice de propagation de la flamme, 2.3.1.1., 2.3.1.2.
Bouteille de gaz (voir Gaz comprimé ) stockage d'aérosols, 3.2.5.6., 3.2.5.7.
Index Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
Cloison et écran amovibles nitrate d'ammonium, 3.2.9.2.
indice de propagation de la flamme, 2.3.1.2. poste de distribution de carburant, 4.6.3.3., 4.6.7.,
travail par points chauds, 5.2.3.2. 4.6.8.5.
Clôture réservoir de stockage pour liquides inflammables
installation de stockage en vrac, 4.7.2.6., 4.7.3.2. et combustibles, 4.3.1.8., 4.3.7., 4.3.8.8., 4.3.13.9.,
jetée et quai, 4.8.7.1. 4.3.14.1., 4.3.16.2., 4.7.2.5.
stockage à l'extérieur, gaz comprimés, 3.3.5.2. stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.13.
stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.6. stockage de récipients de liquides inflammables et
stockage à l'extérieur, récipients de liquides combustibles, 4.2.8.3., 4.2.9.2., 4.2.11.4., 4.7.2.5.
inflammables et combustibles, 4.2.11.5. tuyauterie pour liquides inflammables et
stockage d'aérosols, 3.2.5.6. combustibles, 4.5.6.4., 4.5.6.10., 4.5.10.7.
Collecteur de fumée, 1.4.1.2. [A] usine de transformation, 4.9.4.1.
Combustible, 4.3.1.8., 4.5.8.4., 4.5.10.2., 4.6.8., 4.8.6.2., Copeau de bois (voir Bois de construction et dérivés
4.8.11.1., 4.11.3.4. du bois)
détection des fuites dans les réservoirs de stockage, Coursive extérieure (voir Passage extérieur)
4.4.3.1. Cuisson, 5.4.1.
jetée et quai, 4.8.5., 4.8.6.2., 4.8.11.1., 4.8.11.2.
laboratoire, 5.5.3.1.
mesures d'urgence, 2.8.1.2. D
navire-citerne, 4.8.11.2.
personnel de surveillance, 2.8.2.1. Déchet
personnel de surveillance d'un bâtiment de grande accumulation, 2.4.1.1.
hauteur, 2.8.2.4. récipient, 2.4.1.3.
poste de distribution de carburant, 4.6.8. stockage, 2.4.1.2.
prévention de mise à la terre accidentelle, 4.5.8.4. Définitions, 1.4.1. [A]
rails de voie ferrée, 4.7.4.5., 4.8.5. Dégagement
réservoir de stockage intérieur pour liquides bâtiment et limite de propriété, 4.2.11.1., 4.3.2.1.,
inflammables et combustibles, 4.3.13.12. 4.3.8.2., 4.5.9.1., 4.6.3.3., 4.6.6.4., 4.7.2.4., 4.7.4.1.,
travail par points chauds, 5.2.1.2., 5.2.3.3. 4.9.2.1.
véhicule-citerne, 4.7.4.5., 4.11.3.3., 4.11.3.4. bouteille et réservoir de gaz de pétrole liquéfié,
Compartiment résistant au feu (voir aussi Séparation 4.3.2.3.
coupe-feu), 1.4.1.2. [A] enceinte de confinement secondaire, 4.3.2.3.,
Conduit de fumée, 1.4.1.2. [A], 2.6.1.4., 2.6.2.3. 4.3.7.4.
Conformité, 1.2.1.1. [A] fibre combustible, 3.2.6.4.
Construction combustible, 1.4.1.2. [A] installation de chauffage, 2.6.1.5.
cheminée, tuyau de raccordement et appareil, installation de stockage en vrac, chargement et
dégagement, 2.6.1.5. déchargement, 4.7.4.1.
jetée et quai, 4.8.9.2. jetée et quai, 4.8.2.1.
stockage à l'intérieur, gaz inflammables, 3.2.8.2. mur, 3.2.2.3., 3.2.6.4., 4.2.7.7., 4.3.14.2.
Construction incombustible, 1.4.1.2. [A] ouverture d'un bâtiment, 3.3.5.3., 4.1.7.4., 4.3.5.2.,
jetée et quai, 4.8.3.1., 4.8.9.2. 4.3.6.4., 4.3.11.3., 4.3.12.3., 4.5.9.1., 4.6.3.3., 4.6.6.4.
stockage à l'intérieur, gaz inflammables, 3.2.8.2. plancher et toit, 3.2.2.3., 3.2.7.5., 4.2.7.7.
travail par points chauds, 5.2.3.1. réservoir de stockage extérieur pour liquides
tuyauterie pour liquides inflammables et inflammables et combustibles, 4.3.2.1., 4.3.2.3.,
combustibles, 4.5.6.4. 4.7.4.1.
Conteneur de transport intermodal, 3.3.1.1., 3.3.4.8. réservoir de stockage intérieur pour liquides
Continuité des masses (voir Mise à la terre et inflammables et combustibles, 4.3.14.2.
continuité des masses) stockage à l'extérieur, gaz comprimés, 3.3.5.3.,
Contrôle des déversements (voir aussi Matériau 4.3.2.3.
absorbant, Détection des fuites) stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.3., 3.3.3.2.
confinement, 4.1.6.1. stockage à l'extérieur, marchandises dangereuses,
distillerie, 4.10.7. 3.3.4.2.
évacuation, 4.1.6.2. stockage à l'extérieur, récipients de liquides
installation de stockage en vrac, 4.7.2.5., 4.7.6. inflammables et combustibles, 4.2.11.1., 4.7.2.4.
jetée et quai, 4.8.7.2., 4.8.11.4. stockage à l'intérieur, généralités, 3.2.2.3.
laboratoire, 5.5.3.3. stockage à l'intérieur, marchandises dangereuses,
liquides inflammables et combustibles, 4.1.6. 3.2.2.3.
marchandise dangereuse, 3.2.7.4., 3.2.7.11., stockage à l'intérieur, récipients de liquides
3.3.2.13., 5.5.3.3. inflammables et combustibles, 4.2.7.7.
matériau absorbant, 3.2.7.11., 4.1.6.3., 4.2.7.11.,
4.2.8.3., 4.6.8.6., 4.6.9.2., 5.5.3.3.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Index
tête de gicleur, 3.2.2.3., 4.2.7.7. poste de distribution de carburant, 4.6.3., 4.6.4.2.,
tuyauterie hors sol extérieure pour liquides 4.6.8.3., 4.6.8.4.
inflammables et combustibles, 4.5.6.4. récipient, 4.1.8.3., 4.1.8.4., 4.2.9.4., 4.6.2.2.
Dégagement en cas d'explosion réservoir de stockage, 4.1.8.3., 4.1.8.4.
bâtiment de traitement, 4.9.3.1. réservoir de stockage souterrain, 4.3.11.3.
manutention et stockage des grains, 5.3.3.2. robinet d'arrêt, 4.5.7.2., 4.6.6.
matériel de traitement, 4.9.2.1., 4.9.4.2. stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.12.
procédé produisant des poussières, 5.3.1.6. Distribution des liquides inflammables et
réservoir de stockage pour liquides inflammables combustibles (voir Transvasement et
et combustibles, 4.3.14.3. distribution des liquides inflammables et
stockage de gaz inflammables, 3.2.8.2. combustibles)
stockage de récipients de liquides inflammables Documents incorporés par renvoi, 1.5.1. [A], 1.3.1.
et combustibles, 4.2.9.5. Domaine d'application, CNPI, 1.1.1.1. [A]
Degré de résistance au feu (voir aussi Séparation Domaine d'application, division B, 1.3.3. [A]
coupe-feu), 1.4.1.2. [A]
Degré pare-flammes (voir aussi Dispositif
d'obturation ), 1.4.1.2. [A] E
Dépoussiérage, 5.3.1.3.
dépoussiéreur, 5.3.1.4. Eau de lutte contre l'incendie, 3.2.2.3., 4.3.7.3., 5.3.3.4.
enlèvement des poussières, 5.3.1.2. Éclairage de sécurité
installation de manutention et de stockage des inspection, 6.5.1.6., 6.5.1.7.
grains, 5.3.3.1. mise à l'essai, 6.5.1.6.
travail du bois, 5.3.2.1. Éclairage de sécurité des issues, 2.7.3.
Détection des fuites, 4.4. Électricité statique (voir aussi Mise à la terre et
continue, 4.4.1.2., 4.4.2.1., 4.4.4.2. continuité des masses), 4.1.8.2., 4.7.4.5., 4.11.3.3.,
essai de précision de détection des fuites, 4.4.1.2., 5.3.1.5., 5.3.1.10., 5.3.3.2.
4.4.2.1., 4.4.3.1. Élimination des déchets (voir aussi Contrôle des
essai pneumatique, 4.4.1.2., 4.4.2.1., 4.4.3.2., 4.4.3.3. déversements)
essai utilisant un agent liquide, 4.4.1.2., 4.4.2.1., cendres, 2.4.1.3.
4.4.3.4., 4.4.3.5. chiffon graisseux ou huileux, 2.4.1.3., 4.1.5.4.,
matériel pour travail par points chauds, 5.2.2.2. 5.4.4.5.
mesure corrective, 4.4.1.3. déchet combustible, 2.4.1., 5.2.3.2.
rapprochement des stocks, 4.4.1.2., 4.4.2.1., 4.4.4.1. dépôt et résidu de pulvérisation, 5.2.3.2.
réservoir de stockage pour liquides inflammables incinérateur, 2.6.2., 3.3.2.8.
et combustibles, 4.3.7.7., 4.4. marchandise dangereuse, 3.2.7.4., 5.5.5.6.
tuyau flexible de transvasement des liquides matériau absorbant en cas de déversement ou de
inflammables et combustibles, 4.8.8.2., 4.8.11.1., fuite, 3.2.7.11., 4.1.6.3.
4.8.11.3. récipient, 2.4.1.3.
tuyauterie pour liquides inflammables et sciure et copeau, 5.2.3.2., 5.3.2.2.
combustibles, 4.4.1.2., 4.5.10.5., 4.8.4.8. Enceinte de confinement secondaire des réservoirs de
Dispositif autonome d'éclairage de sécurité, 6.5.1.6. stockage hors sol, 4.1.6.1., 4.3.2.3., 4.3.7., 4.5.6.4.
Dispositif d'obturation, 1.4.1.2. [A], 2.2.2.
Énoncé fonctionnel, 3.2.1.1. [A]
séparation coupe-feu, obstruction, 2.2.2.4.
domaine d'application, 3.1.1.2. [A]
système de contrôle des fumées d'un bâtiment de
Entretien
grande hauteur, 7.2.3.1., 7.3.
accès du service d'incendie, 2.5.1.5., 3.2.2.2., 3.3.2.7.,
Dispositif d'ouverture anti-panique (voir Porte dans
4.1.5.6.
un moyen d'évacuation)
accumulation de matières combustibles, 3.2.7.4.,
Dispositif de sécurité
3.2.8.3., 4.1.5.4., 4.3.7.9., 5.2.3.2., 5.5.3.2.
convoyeur, 5.3.3.2.
accumulation de poussières, 5.3.1.2., 5.3.3.2.
distribution des liquides inflammables et
affichage de l'information, 2.1.4.2.
combustibles, 4.6.5.2., 4.6.6.5., 4.7.3.2., 4.7.4.4.
alimentation en eau, 3.3.2.7., 6.4.1.1.
installation de dépoussiérage, 5.3.1.8.
borne d'incendie, 3.3.2.7., 6.4.1.1.
procédé produisant des poussières, 5.3.1.8., 5.3.3.2.
canalisation et robinet d'incendie armé, 6.4.1.1.
ventilation des vapeurs inflammables, 4.1.7.2.,
chariot de manutention, 3.1.3., 3.2.9.3.
4.1.7.6.
convoyeur, 5.3.3.2.
Distillerie, 1.4.1.2. [A], 4.10.
dépôt combustible, 5.5.5.5.
Distributeur de liquides inflammables et combustibles
dispositif d'obturation, 2.2.2.4.
carte ou clé (à), 4.6.4.2., 4.6.8.3., 4.6.8.4.
éclairage de sécurité, 2.7.3., 6.5.
dispositif de coupure, 4.6.4.
enceinte de confinement secondaire des réservoirs
installation de stockage en vrac, 4.7.3.2.
de stockage hors sol, 4.3.7.8.
équipement de cuisson commercial, 2.6.1.9.
Index Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
extincteur portatif, 6.2.1.1. tuyauterie pour liquides inflammables et
four industriel, 5.4.1.2. combustibles, chauffage par résistance, 4.5.8.4.
incinérateur extérieur, 2.6.2.2., 3.3.2.2. tuyauterie pour liquides inflammables et
installation CVCA, 2.6.1., 5.5.3.6. combustibles, robinet de commande, 4.5.10.6.
installation de sécurité incendie, 6.5., 7.1.1.4. tuyauterie pour liquides inflammables et
installation électrique, 2.4.7., 5.5.3.6. combustibles, travail par points chauds, 5.2.3.4.
laboratoire, 5.5.3.4., 5.5.3.6., 5.5.4.1., 5.5.5.5. Établissement commercial (groupe E), 1.4.1.2. [A]
matériel pour travail par points chauds, 5.2.2.1. allée dans une aire de plancher ouverte, 2.7.1.2.
moyen d'évacuation, 2.7.1.6. liquides inflammables et combustibles, 4.1.5.8.,
pare-étincelle, 2.6.2.3. 4.2.5.
robinet de commande des liquides inflammables et mail couvert, 2.12.
combustibles, 4.6.6.3., 4.7.2.3., 5.5.3.6. tenture, rideau et matériau décoratif, 2.3.2.1.
système d'alarme incendie, 6.3.1. Établissement d'affaires (groupe D), 1.4.1.2. [A]
système d'extinction spécial, 6.6. allée dans une aire de plancher ouverte, 2.7.1.2.
système de gicleurs, 6.4.1.1. liquides inflammables et combustibles, 4.2.6.,
système de protection contre l'incendie, 6.1.1.2. 5.5.5.1.
tuyau flexible de transvasement de liquides moyen d'évacuation, 2.7.1.2.
inflammables et combustibles, 4.8.8.2. tenture, rideau et matériau décoratif, 2.3.2.1.
tuyauterie pour liquides inflammables et usage principal du groupe D, 5.5.5.1.
combustibles, 4.5.4.1., 4.5.9.3., 4.5.10.7., 4.7.2.3., Établissement d'enseignement
4.7.4.3., 5.5.3.6. fréquence des exercices d'incendie, 2.8.3.2.
végétation superficielle, 3.3.2.3., 4.1.5.4. liquides inflammables et combustibles, 4.2.6.,
ventilation des vapeurs inflammables, 4.1.7.8., 5.5.5.1.
5.5.3.4., 5.5.3.6., 5.5.4.1., 5.5.5.5. Établissement de détention (voir Établissement de
Équipement de cuisson commercial, 2.6.1.9. soins, de traitement ou de détention)
Équipement électrique, chambre de, 2.6.3. Établissement de nettoyage à sec, 5.4.2.
Équipement technique, 2.6. Établissement de réunion (groupe A), 1.4.1.2. [A]
Essai (voir Détection des fuites) activité dangereuse, 2.1.2.2.
alimentation électrique de secours, 6.5.1.1., 6.5.1.4. affichage indiquant le nombre de personnes,
bâtiment de grande hauteur, ascenseur, 7.2.2. 2.7.1.4.
bâtiment de grande hauteur, commande de flamme nue dans les processions, 2.4.3.1.
ventilateur, 7.2.4.1. liquides inflammables et combustibles, 4.2.4., 4.2.6.,
bâtiment de grande hauteur, dispositif de maintien 5.5.5.1.
en position ouverte, 7.2.4.2. mesures d'urgence, 2.8.
bâtiment de grande hauteur, porte de vestibule, mets et boissons flambés, 2.4.3.2.
7.2.4.2., 7.3.1.2. moyen d'évacuation, 2.7.1.5.
bâtiment de grande hauteur, poste central d'alarme personnel de surveillance, 2.8.2.3.
et de commande, 7.2.4. plan de sécurité incendie, 2.8.1.1., 2.8.2.1., 2.8.2.3.
bâtiment de grande hauteur, système de contrôle rangée de sièges non fixes, 2.7.1.5.
des fumées, 7.3. tente et structure gonflable, 2.9.3.2.
bâtiment de grande hauteur, ventilation facilitant tenture, rideau et matériau décoratif, 2.3.2.1.
la lutte contre l'incendie, 7.2.3. usage principal du groupe A, 5.5.5.1.
borne d'incendie, 6.4.1.1. Établissement de soins, de traitement ou de détention
canalisation et robinet d'incendie armé, 6.4.1.1. (groupe B), 1.4.1.2. [A]
dispositif autonome d'éclairage de sécurité, 6.5.1.6. activité dangereuse, 2.1.2.2.
extincteur portatif, 6.2.1.1. flamme nue dans les processions, 2.4.3.1.
laboratoire, 5.5.3.6. fréquence des exercices d'incendie, 2.8.3.2.
pompe à incendie, 6.4.1.1. liquides inflammables et combustibles, 4.2.6.,
porte dans un moyen d'évacuation, 2.7.2. 4.2.10.3., 5.5.5.1.
récipient et réservoir pour liquides inflammables et mesures d'urgence, 2.8.
combustibles, travail par points chauds, 5.2.3.4. mets et boissons flambés, 2.4.3.2.
réseau de communication phonique, 6.3.1.4. personnel de surveillance, 2.8.2.2.
système d'alarme, 6.3.1.2. plan de sécurité incendie, 2.8.1.1., 2.8.2.1., 2.8.2.2.
système d'alarme incendie, 6.3.1.2. tenture, rideau et matériau décoratif, 2.3.2.1.
système d'extinction spécial, 6.6.1.1. textile, 2.3.2.3.
système de gicleurs, 6.4.1.1. usage principal du groupe B, 2.8.3.2., 5.5.5.1.
système de gicleurs, essai de débit, 3.2.2.5. Établissement de traitement (voir Établissement de
tuyau flexible de transvasement des liquides soins, de traitement ou de détention)
inflammables et combustibles, 4.8.8.2.
tuyauterie pour gaz inflammables, travail par
points chauds, 5.2.3.4.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Index
Établissement industriel (groupe F), 1.4.1.2. [A] Évacuation (voir Moyen d'évacuation)
accès du service d'incendie aux aires de stockage, Évacuation d'un bâtiment, mesures, 2.8.2.1.
3.2.2.2. Évacuation des liquides inflammables et combustibles
allée dans une aire de plancher ouverte, 2.7.1.2. (voir aussi Contrôle des déversements), 4.1.6.
distillerie, 4.10.2.1. aire d'atterrissage des hélicoptères, 2.13.2.5.
gaz comprimé près des issues, 3.1.2.4. déversement et fuite, 4.1.6.2., 4.1.6.3.
rideau, tenture et matériau décoratif, 2.3.2.1. distillerie, 4.10.7.
séparation des autres usages, 2.1.2.2., 2.2.1.1. enceinte de confinement secondaire des réservoirs
stockage de fibres combustibles, 3.2.6.2. de stockage hors sol, 4.3.7.8.
stockage de liquides inflammables et combustibles, transvasement et distribution des liquides
4.1.1.1., 4.2.7., 4.2.8., 4.2.9., 4.2.10.3., 4.3.13.1., inflammables et combustibles, 4.2.8.3., 4.6.3.3.
4.7.2.4. tuyauterie pour liquides inflammables et
usage principal du groupe F, 2.1.2.2., 3.2.6.2. combustibles installée dans une tranchée,
Établissement industriel à risques faibles (groupe F, 4.5.6.10.
division 3) (voir aussi Établissement industriel), Exercice d'incendie, 2.8.2.1.
1.4.1.2. [A] fréquence, 2.8.3.2.
allée en impasse, 2.7.1.2. laboratoire, 5.5.3.1.
Établissement industriel à risques moyens (groupe F, mesures, 2.8.3.1.
division 2) (voir aussi Établissement industriel), plan de sécurité incendie, 2.8.2.1.
1.4.1.2. [A] Exigences incompatibles, 1.5.1.2. [A]
allée en impasse, 2.7.1.2. Explosif
distillerie, 4.10.2.1. manutention et utilisation, 5.1.1.2.
Établissement industriel à risques très élevés pièce pyrotechnique, 5.1.1.3.
(groupe F, division 1) (voir aussi Établissement stockage, 3.1.1.3.
industriel), 1.4.1.2. Extincteur portatif, 6.2.
allée en impasse, 2.7.1.2. chariot de manutention, 3.2.9.4., 3.3.2.10., 4.10.8.1.
distillerie, 4.10.2.1. distillerie, 4.10.8.1.
séparation coupe-feu, 2.2.1.1. installation de stockage en vrac, 4.7.5.1.
installation et entretien, 6.2.
Étage, 1.4.1.2. [A]
jetée et quai, 4.8.6.1.
bâtiment de grande hauteur, commande des
liquides inflammables et combustibles, 4.3.14.4.,
ventilateurs, 7.2.4.1.
4.5.10.4., 4.6.9.1., 4.7.5.1., 4.8.6.1., 4.10.8.1.,
bâtiment de grande hauteur, système de contrôle
4.11.2.1.
des fumées, 7.3.3.1., 7.3.5.1., 7.3.6.1., 7.3.7.1.,
maison de chambre et pension
7.3.8.1., 7.3.10.1., 7.3.11.1., 7.3.12.1., 7.3.13.1.,
manutention et stockage des grains, 5.3.3.4.
7.3.15.1.
poste de distribution de carburant, 4.6.9.1.
réservoir de stockage intérieur pour liquides
restaurant, 2.4.3.2.
inflammables et combustibles, 4.3.13.4.
sélection et installation, 2.1.5.
stockage à l'extérieur, récipients de liquides
stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.10.
inflammables et combustibles, 4.2.11.1.
stockage à l'intérieur, pneus, 3.2.4.4.
stockage à l'intérieur de marchandises dangereuses,
travail du bois, 5.3.2.3.
ouverture d'accès, 3.2.7.12.
travail par points chauds, 5.2.3.6.
stockage à l'intérieur de nitrate d'ammonium,
véhicule-citerne, 4.7.5.1., 4.11.2.1.
3.2.9.2.
stockage à l'intérieur, récipients de liquides
inflammables et combustibles, 4.2.7.5.
Étiquetage (voir aussi Affichage de l'information) F
armoire de stockage de liquides inflammables et
combustibles, 4.2.10.4. Feu d'artifice (voir Explosif)
récipient de liquides inflammables et combustibles, Feu de classe A, 1.4.1.2. [A]
4.2.3.2., 4.6.2.2. Feu de classe B, 1.4.1.2. [A], 4.3.14.4.
récipient de marchandises dangereuses, 3.2.7.13., Feu de classe C, 1.4.1.2. [A]
3.3.4.5., 5.5.3.1., 5.5.5.6. Feu de classe D, 1.4.1.2. [A]
réservoir de stockage pour liquides inflammables Feu en plein air, 2.4.5., 3.3.2.8.
et combustibles, 4.3.1.7. Fibre combustible, 1.4.1.2. [A]
robinet de commande des liquides inflammables et installation électrique, 3.1.4., 5.1.2.
combustibles, 4.5.7.6., 4.5.10.7., 4.8.4.7. stockage à l'intérieur, 3.2.2., 3.2.6.
tuyauterie pour gaz comprimés dans un Filtre de sécheuse, 2.4.1.4.
laboratoire, 5.5.5.3. Finition des planchers, 5.4.4.
tuyauterie pour liquides inflammables et Flamme nue (voir aussi Source d'inflammation), 2.4.3.
combustibles, 4.5.4.1., 4.8.4.7. finition des planchers, 5.4.4.4.
Index Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
fumigation, 5.4.3.3. propane, 3.1.1.4., 4.3.2.3., 4.6.1.1., 4.6.3.3.
jetée et quai, 4.8.11.1. stockage à l'extérieur, bouteilles, 3.3.5.
laboratoire, 5.5.5.5. stockage à l'intérieur, bouteilles, 3.2.7.5., 3.2.7.9.,
liquides inflammables et combustibles, 4.1.5.2., 3.2.8.
4.2.3.2., 4.2.10.4. travail par points chauds, 5.2.2., 5.2.3.4., 5.2.3.5.
matière combustible (près d'une), 2.4.3.3. tuyauterie, 5.2.3.4., 5.2.3.5., 5.5.5.3.
mets et boissons flambés, 2.4.3.2. Gaz inflammable
procédé produisant des poussières, 5.3.1.10. ballon, utilisation interdite, 2.4.4.2.
procession, 2.4.3.1. four de séchage (dans un), 5.4.1.1.
stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.8. mail couvert, 2.12.1.7.
stockage à l'intérieur, marchandises dangereuses, poste de distribution de carburant, 3.1.1.4., 4.6.1.1.
3.2.7.2. récipient de liquides inflammables et combustibles
tente et structure gonflable, 2.9.3.3. (près d'un), 4.3.2.3.
travail par points chauds, 5.2. stockage à l'extérieur, 3.3.5.3.
tuyauterie pour liquides inflammables et stockage à l'intérieur, 3.2.8.2.
combustibles, 4.5.8.5., 4.5.10.5. travail par points chauds, 5.2.3.4., 5.2.3.5.
Flexible pour liquides inflammables et combustibles Gaz naturel (voir Gaz comprimé)
(voir Tuyau flexible pour liquides inflammables
et combustibles)
Formation H
convoyeur, 5.3.3.2.
marchandise dangereuse, 3.2.7.15., 3.3.4.6., 5.5.3.1. Habitation (groupe C) (voir aussi Logement),
Four industriel, 5.4.1. 1.4.1.2. [A]
Fuite (voir aussi Contrôle des déversements) activité dangereuse, 2.1.2.2.
installation de chauffage, 2.6.1.8. liquides inflammables et combustibles, 4.2.4.
liquides inflammables et combustibles, 4.1.6.3., Hotte, conduit et filtre
4.3.6.4., 4.3.12.3., 4.7.4.3., 4.8.7.2., 4.8.11.1., inspection et entretien, 2.6.1.3., 2.6.1.9., 5.5.3.6.
4.10.7.1., 4.11.2.3. travail par points chauds, 2.6.1.8.
marchandise dangereuse, 3.2.7.4., 3.2.7.11., 3.3.4.7.
Fumigation et pulvérisation thermique d'insecticides,
5.4.3. I
Fût (voir Récipient de liquides inflammables et
combustibles)
Identification
armoire de stockage de liquides inflammables et
combustibles, 4.2.10.4.
G dispositif de coupure des distributeurs dans un
poste de distribution de carburant, 4.6.4.1.
Garderie, 2.10. interrupteur de commande d'une enceinte ventilée
enfant ayant une incapacité, 2.10.2.1. mécaniquement, 5.5.4.3.
fréquence des exercices d'incendie, 2.8.3.2. marchandise dangereuse, 3.2.2.5., 3.2.7.13.,
inspection de prévention des incendies, 2.10.4.1. 3.2.7.14., 3.3.2.9., 3.3.4.5., 5.1.5.1., 5.5.3.1., 5.5.5.6.
surveillance des enfants, 2.10.2.1. récipient de liquides inflammables et combustibles,
Gaz comprimé (voir aussi Marchandise dangereuse) 4.2.3.2., 4.6.2.2.
bouteille, 3.1.2.4., 5.2.2. réservoir de stockage pour liquides inflammables
classification, 3.1.2., 3.2.7.1. et combustibles, 4.3.1.7., 4.3.14.5.
conditions ambiantes, 3.1.2.2., 3.2.7.3. robinet de commande des liquides inflammables et
emplacement interdit, 3.1.2.4. combustibles, 4.5.7.5., 4.5.7.6., 4.5.10.3., 4.5.10.7.,
fabrication, remplissage et distribution, 3.1.1.4. 4.8.4.6., 4.8.4.7.
gaz comburant, 3.2.8.3. stockage des produits, 3.2.2.5., 3.3.2.9., 5.1.5.1.
gaz corrosif, 3.2.8.3., 3.3.5.3. système d'extinction, robinet et commande, 2.1.3.5.
gaz de pétrole liquéfié, 3.1.1.4., 4.3.2.3., 4.6.1.1., système de gicleurs, critères de conception , 3.2.2.5.
4.6.3.3. téléphone d'urgence dans un poste de distribution
gaz inflammable, 2.4.4.2., 2.12.1.7., 3.1.1.4., 3.2.8.2., de carburant, 4.6.8.4.
3.3.5.3., 4.3.2.3., 4.6.1.1., 5.2.3.4., 5.2.3.5. tuyauterie pour gaz comprimés dans un
gaz naturel, 3.1.1.4., 4.6.1.1., 4.6.3.3. laboratoire, 5.5.5.3.
gaz toxique, 3.2.8.3., 3.3.5.3. tuyauterie pour liquides inflammables et
gonflage des ballons, 2.4.4.2. combustibles, 4.5.4.
installation électrique, 3.1.4., 5.1.2. Îlot de stockage, 1.4.1.2. [A]
laboratoire, 5.5.5.3. plan de sécurité incendie, 3.2.2.5., 3.3.2.9.
poste de distribution de carburant, 3.1.1.4., 4.6.1.1., produit combustible dans un, 3.2.7.17., 3.3.4.4.,
4.6.3.3. 4.2.7.10.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Index
stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.2., 3.3.2.3., laboratoire, 5.5.4., 5.5.5.5.
3.3.2.5., 3.3.2.14., 3.3.2.15., 3.3.3.2. liquides inflammables et combustibles, 4.1.5.2.,
stockage à l'extérieur, marchandises dangereuses, 4.1.7., 4.2.10.6., 4.3.13.9., 4.3.14.1., 4.6.3.3., 4.9.3.4.
3.3.4.2., 3.3.4.4. mesures de sécurité incendie, 2.6.1.6.
stockage à l'extérieur, récipients de liquides nitrate d'ammonium, stockage, 3.2.9.2.
inflammables et combustibles, 4.2.11.1. prévention des fuites, 2.6.1.8.
stockage à l'intérieur, fibres combustibles, 3.2.6.4. procédé et opération dangereux, 5.1.3.1.
stockage à l'intérieur, généralités, 3.2.3.2., 3.2.3.3. procédé produisant des poussières, 5.3.1.3.,
stockage à l'intérieur, marchandises dangereuses, 5.3.1.10., 5.3.3.1.
3.2.7.9., 3.2.7.10., 3.2.7.12., 3.2.7.14., 3.2.7.17. station de pompage sur jetées et quais, 4.8.10.1.
stockage à l'intérieur, palettes, 3.2.2.4. stockage à l'intérieur, fibres combustibles, 3.2.6.5.
stockage à l'intérieur, pneus, 3.2.4.3. stockage à l'intérieur, gaz comprimés, 3.2.8.2.,
stockage à l'intérieur, récipients de liquides 3.2.8.3.
inflammables et combustibles, 4.2.7.5., 4.2.7.10., stockage à l'intérieur, généralités, 3.2.2.3.
4.2.8.4. stockage à l'intérieur, marchandises dangereuses,
Incinérateur, 2.6.2., 3.3.2.8. 3.2.7.2., 3.2.7.3.
Indice de propagation de la flamme, 1.4.1.2. [A], 2.3.1., tuyauterie pour liquides inflammables et
5.5.4.4. combustibles, 4.5.6.10., 4.5.8.
Insecticide (voir Fumigation et pulvérisation Installation de stockage en vrac, 4.7.
thermique d'insecticides) Installation électrique, 3.1.4., 4.1.4., 5.1.2.
Inspection chambre d'appareillage électrique, 2.6.3.
alimentation électrique de secours, 6.5.1.1. chauffage de la tuyauterie pour liquides
ascenseur, 7.2.2. inflammables et combustibles, 4.5.8.3., 4.5.8.4.
borne d'incendie, 6.4.1.1. distributeur d'un poste de distribution de
canalisation et robinet d'incendie armé, 6.4.1.1. carburant, 4.6.3.3.
cheminée, tuyau de raccordement et conduit de emplacement dangereux, 3.1.4.1., 4.1.4.1., 5.1.2.1.
fumée, 2.6.1.4. finition des planchers, 5.4.4.4.
convoyeur, 5.3.3.2. fumigation, 5.4.3.4.
dispositif d'obturation, 2.2.2.4. laboratoire, 5.5.3.4.
éclairage de sécurité, 6.5.1.6., 6.5.1.7. liquides inflammables et combustibles, 4.1.4.
extincteur portatif, 6.2.1.1. mesures de sécurité incendie, 2.4.7.
four industriel, 5.4.1.2. réfrigérateur pour liquides inflammables et
hotte, filtre et conduit, 2.6.1.3. combustibles, 5.5.5.4.
laboratoire, 5.5.3.6., 5.5.4.4. réservoir de stockage intérieur pour liquides
matériel de protection cathodique, 4.3.8.4. inflammables et combustibles, 4.3.13.9.
matériel pour travail par points chauds, 5.2.2.2. stockage au-dessous de lignes électriques, 3.3.2.4.
pompe à incendie, 6.4.1.1. tente et structure gonflable, 2.9.3.1.
réseau de communication phonique, 6.3.1.4. utilisation et entretien, 2.4.7., 5.5.3.6.
réservoir, 6.4.1.1. Interdiction de fumer, 2.4.2.
réservoir de stockage pour liquides inflammables aire d'atterrissage des hélicoptères, 2.13.2.2.
et combustibles, 4.3.7.7., 4.3.8.4., 4.3.14.2., 4.4. endroit désigné, cendrier, 2.4.2.1.
robinet d'une tuyauterie pour liquides finition des planchers, 5.4.4.4.
inflammables et combustibles, 4.5.10.5., 4.5.10.6., interdiction, affichage, 2.4.2., 4.6.8.8.
4.6.6.3., 4.8.4.6. laboratoire, 5.5.3.5.
robinet de commande des gicleurs, 6.4.1.1. liquides inflammables et combustibles, 4.1.5.3.
système d'alarme incendie, 6.3.1.2. poste de distribution de carburant, 4.6.8.7.
système d'extinction spécial, 6.6.1.1. procédé produisant des poussières, 5.3.1.10.
système de contrôle des fumées dans un bâtiment stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.8.
de grande hauteur, 7.3. stockage à l'intérieur, marchandises dangereuses,
tête de gicleur, 6.4.1.1. 3.2.7.2.
travail par points chauds, 5.2.3.1., 5.2.3.3. tente et structure gonflable, 2.9.3.3.
tuyau flexible de transvasement des liquides véhicule-citerne, 4.11.3.2.
inflammables et combustibles, 4.8.11.1. Issue (voir Moyen d'évacuation), 1.4.1.2. [A]
tuyauterie pour liquides inflammables et
combustibles, 4.4., 4.5.9.3., 4.5.10.5., 4.8.4.6.,
4.10.5.1. J
Installation CVCA, 2.6.
bâtiment de traitement, 4.9.3.4. Jetée et quai, manipulation de liquides inflammables
distillerie, 4.10.6. et combustibles, 4.8.
finition de planchers, 5.4.4.3., 5.4.4.4.
fumigation, 5.4.3.6.
Index Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
L point d'éclair, 4.1.3.
poste de distribution de carburant, 4.6.
procédé spécial utilisant des, 5.4.
Laboratoire, 5.5.
récipient, 4.2., 4.2.3.
Ligne électrique, stockage au-dessous, 3.3.2.4.
réservoir de stockage extérieur, 4.3.2.
Limite inférieure d'explosivité, 1.4.1.2. [A]
réservoir de stockage hors sol, 4.3.2.
distillerie, 4.10.6.1.
réservoir de stockage intérieur, 4.3.13.
laboratoire, 5.5.3.4.
réservoir de stockage, généralités, 4.3., 4.3.1., 4.4.
liquides inflammables et combustibles, 4.1.7.2.,
réservoir de stockage souterrain, 4.3.8.
4.1.7.6., 4.1.8.2.
sécurité incendie, 4.1.5.
Liquide causant des débordements par
stockage dans un sous-sol, 4.1.5.8., 4.2.4.3., 4.2.5.3.,
bouillonnement, 4.3.2.1.
4.2.7.5., 4.3.13.4., 4.9.3.3.
Liquide combustible (voir aussi Liquides
stockage de récipients à l'extérieur, 4.2.11.
inflammables et combustibles), 1.4.1.2. [A]
stockage de récipients à l'intérieur, 4.2.7.
Liquides inflammables et combustibles (voir
transvasement et distribution, 4.1.8., 4.2.5.4.,
aussi Récipient de liquides inflammables et
4.2.7.4., 4.2.8.3., 4.2.9., 4.5.9., 4.6.3., 4.7.3., 4.7.4.,
combustibles, Réservoir de stockage pour
4.8.7., 4.11.3.
liquides inflammables et combustibles),
travail par points chauds, 4.1.5.7., 4.11.2.2., 5.2.3.4.
1.4.1.2. [A]
tuyauterie et installation de pompage, 4.5.
alimentation en carburant, 4.3.13.2.
usine de transformation, 4.1.1.1., 4.9.
application par immersion ou sans pulvérisation,
utilisation accessoire, 4.2.8.
5.4.6.
véhicule-citerne, 4.11.
application par pulvérisation, 5.4.5.
ventilation, 4.1.7.
armoire de stockage, 4.2.10.
Liquide instable, 1.4.1.2. [A]
boisson alcoolique distillée, 3.2.2., 3.2.3., 4.10.
laboratoire, 5.5.4.2.
classement, 4.1.2.
réservoir de stockage, 4.3.2.1., 4.3.2.2., 4.3.4.2.
déversement et fuite, 2.6.1.8., 3.3.2.13., 4.1.6.,
stockage de récipients et manutention, 4.2.1.1.
4.2.9.2., 4.2.11.4., 4.3.6.4., 4.3.7.1., 4.3.7.7., 4.3.8.8.,
usine de transformation, 4.9.2.1., 4.9.3.1., 4.9.3.2.
4.3.12.3., 4.4., 4.5.6.4., 4.5.10.5., 4.6.7., 4.6.8.6.,
Local technique, 1.4.1.2. [A], 2.4.1.1.
4.7.2.5., 4.7.6., 4.8.4.8., 4.8.7.2., 4.8.11.1., 4.8.11.4.,
Logement, 1.4.1.2. [A]
4.9.4.1., 4.10.7., 4.11.2.3., 4.11.3.4.
avertisseur de fumée, 2.1.3.3.
distillerie, 4.10.
installation de ventilation et de conditionnement
établissement commercial, 4.2.5.
d'air, 2.6.1.6.
établissement d'affaires, 4.2.6.
liquides inflammables et combustibles, 4.1.5.8.,
établissement d'enseignement, 4.2.6.
4.2.4.5., 4.2.4.6.
établissement de nettoyage à sec, 5.4.2.
établissement de réunion, 4.2.4.
établissement de soins, de traitement ou de
détention, 4.2.6. M
établissement industriel, 4.2.7., 4.2.8., 4.3.13.
évacuation, 4.1.6.2., 4.3.7.8.
extincteur portatif, 4.3.14.4., 4.5.10.4., 4.6.9.1., Mail couvert, 2.12.
4.7.5.1., 4.8.6.1., 4.10.8.1., 4.11.2.1. plan de sécurité incendie, 2.12.1.1.
finition des planchers, 5.4.4. Maison de chambre, 2.11.
four industriel, 5.4.1. Manutention et stockage des grains, 5.3., 5.3.3.
fumigation, 5.4.3. Marchandise dangereuse (voir Récipient de
garderie, 2.10.3.2. marchandises dangereuses), 1.4.1.2. [A]
habitation, 4.2.4. accès du service d'incendie, 3.2.7.12., 3.3.2.5.
identification, 4.2.3.2., 4.3.1.7., 4.3.14.5., 4.6.2.2., accès limité, 3.2.7.16., 3.3.2.6., 5.5.3.1.
5.5.5.6. classement, 3.1.2.1., 3.1.2.5., 3.2.7.1., 4.1.2.
installation de stockage en vrac, 4.7. conditions ambiantes, 3.1.2.2., 3.1.2.5., 3.2.7.3.,
installation électrique, 3.1.4., 4.1.4., 5.1.2. 3.3.4.7.
jetée et quai, 4.8. contrôle des déversements, 3.2.7.4., 3.2.7.11.,
laboratoire, 4.1.1.1., 5.5.5.1. 3.3.2.13., 5.5.3.3.
logement, 4.1.5.8., 4.2.4.5., 4.2.4.6. emballage et récipient, 3.1.2.3., 3.2.7.4., 3.3.4.7.
mail couvert, 2.12.1.7. exemption pour petites quantités, 3.2.7.1.
manutention, 4.1.8. formation, 3.2.7.15., 3.3.4.6., 5.5.3.1.
matériau absorbant, 4.1.6.3., 4.2.7.11., 4.6.8.6., laboratoire, 5.5.5.
4.6.9.2., 5.5.3.3. matériau de revêtement intérieur de finition,
mesures d'urgence, 4.1.5.5. 3.2.7.8., 5.5.2.1.
mesures de sécurité incendie, 2.4.4.1. mesures de sécurité incendie, 2.4.4.
mise à la terre et continuité des masses, 4.1.8.2. panneau, 3.2.7.14.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Index
plan de sécurité incendie, 3.1.2.6., 3.2.2.5., 3.3.2.9., Mesure du niveau de liquide
4.1.5.5. ouverture de jaugeage des réservoirs de stockage,
stockage à l'extérieur, 3.3.2., 3.3.4. 4.3.6.3., 4.3.12.2., 4.3.15.2.
stockage à l'intérieur, 3.2.2., 3.2.7. réservoir de stockage pour liquides inflammables
stockage distinct des autres marchandises et combustibles, 4.3.16.2., 4.4.1.2., 4.4.2.1., 4.4.4.1.
dangereuses, 3.2.7.6., 3.3.4.3., 4.2.2.3. Mesures d'urgence (voir aussi Plan de sécurité
stockage distinct des matières combustibles, incendie), 2.8.
3.2.7.8., 3.2.7.17., 3.3.4.4., 5.5.3.2. bâtiment de grande hauteur, 2.8.2.4.
stockage réfrigéré, 3.1.2.2. chantier de construction, 5.6.1.3.
système d'extinction, 3.2.7.5., 3.2.7.9. chantier de démolition, 5.6.1.3.
Matériau absorbant emplacement dangereux, 5.1.5.
déversement de liquides inflammables et établissement de réunion, 2.8.2.3.
combustibles, 4.1.6.3., 4.2.7.11., 4.2.8.3., 4.6.8.6., établissement de soins, de traitement ou de
4.6.9.2. détention, 2.8.2.2.
déversement de marchandises dangereuses, formation du personnel de surveillance, 2.8.1.2.
3.2.7.11. incendie (en cas d'), 2.8.1.1.
laboratoire, 5.5.3.3. jetée et quai, 4.8.6.1.
Matériau de revêtement intérieur, 2.3.1.1. laboratoire, 5.5.3.1.
installation de dépoussiérage, 5.3.1.3. liquides inflammables et combustibles, 4.1.5.5.
laboratoire, 5.5.2.1., 5.5.4.4. plan de sécurité incendie, 2.8.2.1.
marchandise dangereuse, 3.2.7.8., 5.5.2.1. poste de distribution de carburant, 4.6.4.2., 4.6.8.4.
nitrate d'ammonium, stockage dans un bâtiment, raffinerie, 4.9.4.4.
3.2.9.2. stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.9.
travail par points chauds, 5.2.3.1., 5.2.3.2. stockage à l'intérieur, généralités, 3.2.2.5.
Matière comburante (voir aussi Marchandise stockage à l'intérieur, marchandises dangereuses,
dangereuse) 3.2.7.15.
gaz comburant, 3.2.7.9., 3.2.8.3. tuyauterie pour liquides inflammables et
matériau de plancher, 3.2.7.8. combustibles, 4.9.4.4.
peroxyde organique, 3.2.7.1., 3.2.7.5. usine de transformation, 4.9.4.4.
séparation coupe-feu, 3.2.7.5. véhicule-citerne, 4.11.3.4.
substance réactive, 3.1.2.5. Mesures de lutte contre l'incendie (voir aussi Accès
Matière combustible du service d'incendie)
accumulation et enlèvement, 2.4.1.1., 2.4.1.2., formation du personnel, 3.2.7.15., 4.5.10.2.
3.2.7.4., 3.3.2.7., 4.1.5.4., 5.2.3.2., 5.3.2.2. plan d'urgence, 2.8.2.1.
chantier de construction, 5.6.1.3. Mesures de remplacement, 2.12.1.3., 3.1.1.4., 3.2.1.1.,
chantier de démolition, 5.6.1.3. 3.3.2.15., 4.1.1.1., 4.2.3.3., 4.3.1.2., 4.3.10.1.,
dépôts, 5.5.3.4., 5.5.3.6. 4.3.13.10., 4.5.2.2., 5.1.2.2.
flamme nue (près d'une), 2.4.3.3. Méthode de stockage (voir aussi Îlot de stockage)
garderie, 2.10.3. aérosol, 3.2.5.
gaz comprimé (près d'un), 3.2.8.3. bois de construction et dérivés du bois, 3.3.3.2.
installation de chauffage (près d'une), 2.6.1.5. fibre combustible, 3.2.6.
laboratoire, 5.5.3.2., 5.5.3.5., 5.5.4.4. matière dangereuse, 3.2.7.5., 3.3.4.2.
liquides inflammables ou combustibles (près d'un), nitrate d'ammonium, 3.2.9.
4.1.5.4., 4.2.7.10. palette, 3.2.2.4., 3.3.3.2.
marchandise dangereuse (près d'une), 3.2.7.4., particules de bois, 3.3.3.2.
3.2.7.17., 3.3.4.4. pneu, 3.2.4., 3.3.3.2.
matière comburante (près d'une), 3.2.7.8. récipient de liquides inflammables et combustibles,
stockage à l'extérieur, 3.3. 4.2.2.2., 4.2.5.2., 4.2.7.5., 4.2.9.1., 4.2.9.3., 4.2.11.1.
stockage à l'intérieur, 3.2. stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.2., 3.3.2.15.,
tente et structure gonflable, 2.9.3.2. 3.3.3.2.
travail par points chauds (près du), 5.2.3. stockage à l'intérieur, généralités, 3.2.3.2.
tuyauterie pour liquides inflammables et Meuble de séparation (voir Cloison et écran amovible)
combustibles (près d'une), 4.5.6.9. Mise à la terre et continuité des masses
Matière corrosive (voir Marchandise dangereuse) installation de stockage en vrac, 4.7.4.5.
Matière dangereuse (voir Marchandise dangereuse et procédé produisant des poussières, 5.3.1.2., 5.3.1.5.,
Liquides inflammables et combustibles) 5.3.3.2.
Matières toxiques et infectieuses (voir Marchandise transvasement et distribution des liquides
dangereuse) inflammables et combustibles, 4.1.8.2., 4.7.3.3.,
4.7.4.5., 4.8.11.2., 4.11.3.3.
Mise hors service
alimentation électrique de secours, 6.5.1.2.
Index Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
installation de chauffage, de ventilation et d'air Personnel de surveillance, 1.4.1.2. [A], 2.8.1.2., 2.8.1.3.,
climatisé, 2.6.1.6., 2.6.1.8. 2.8.2., 2.8.3.1., 2.8.3.2., 6.5.1.2.
protection en cas d'arrêt, 6.1.1.4. Plan de sécurité incendie, 2.8.1.1., 2.8.2.
système d'alarme incendie, 6.1.1.4. affichage, 2.8.2.7.
système de protection contre l'incendie, 6.1.1.4. bâtiment de grande hauteur, 2.8.2.4.
Moteur à combustion interne chantier de construction, 5.6.1.3.
alimentation électrique de secours, 6.5. chantier de démolition, 5.6.1.3.
alimentation en carburant, 4.3.13.2. copie du, 2.8.2.5.
distribution de carburant, 4.6.8.6., 4.6.8.8. distribution, 2.8.2.6.
véhicule-citerne, 4.11.3.6. équipement de cuisson commercial, 2.6.1.9.
ventilateur d'admission d'air dans une structure établissement de réunion, 2.8.2.3.
gonflable, 2.9.3.6. établissement de soins, de traitement ou de
Moteur d'admission d'air pour les structures détention, 2.8.2.2.
gonflables, 2.9.3.6. garderie, 2.10.4.1.
Moyens d'évacuation, 1.4.1.2. [A], 2.7.1. hôtel et motel, 2.8.2.7.
aire de plancher ouverte, 2.7.1.2. laboratoire, 5.5.3.1.
entretien, 2.7.1.6., 2.7.1.7. liquides inflammables et combustibles, 4.1.5.5.
établissement commercial, 2.7.1.2. mail couvert, 2.12.1.1.
établissement d'affaires, 2.7.1.2. marchandise dangereuse, 3.1.2.6., 3.2.2.5.
établissement industriel, 2.7.1.2. mesures, 2.8.2.1., 3.2.2.5., 4.1.5.5.
évacuation des liquides inflammables et opération et procédé dangereux, 5.1.5.
combustibles, 4.1.6.2. panneau, 3.2.7.14., 4.3.14.5.
matière combustible, 2.4.1.1. raffinerie, 4.9.4.4.
obstruction, 2.4.1.1., 2.7.1.6., 2.7.1.7., 2.9.3.4. stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.9.
porte de contrôle des fumées dans un bâtiment de stockage à l'intérieur, généralités, 3.2.2.5.
grande hauteur, 7.3.1.2. substance radioactive, 3.1.2.6., 5.1.5.
rangée de sièges non fixes, 2.7.1.5. travail par points chauds, 5.2.3.7.
stockage de gaz comprimés, 3.1.2.4. usine de transformation, 4.9.4.4.
stockage de liquides inflammables et combustibles, Pneu
4.2.2.1. stockage à l'extérieur, 3.3.2., 3.3.3.
tente et structure gonflable, 2.9.3.4. stockage à l'intérieur, 3.2.2., 3.2.4.
Mur coupe-feu, 1.4.1.2. [A] Point d'éclair, 1.4.1.2. [A], 4.1.3.
stockage de récipients de liquides inflammables stockage de récipients de liquides inflammables et
et combustibles, 4.2.7.5. combustibles, 4.2.7.5., 4.2.11.2.
Pompe (voir aussi Tuyauterie et installation de
pompage pour liquides inflammables et
N combustibles)
incendie (à), 6.4.1.1.
Nitrate d'ammonium, stockage, 3.1.2.2., 3.2.2., 3.2.9. récipient et réservoir de stockage pour liquides
Nombre de personnes, 1.4.1.2. [A], 2.7.1. inflammables et combustibles, 4.1.8.3., 4.1.8.4.,
4.2.9.4., 4.6.2.2.
Pompe de transvasement pour les liquides
O inflammables et les liquides combustibles, 4.8.9.,
4.8.10.
Objectifs, 2.2.1.1. [A] Porte d'issue (voir Porte dans un moyen d'évacuation)
domaine d'application, 2.1.1.2. [A] Porte dans un moyen d'évacuation
mise à l'essai, 2.7.2.
système de contrôle des fumées d'un bâtiment de
P grande hauteur, 7.3.1.2.
Porte dans une séparation coupe-feu, 2.2.2.4.
Poste de distribution de carburant, 1.4.1.2. [A], 4.6.
Palette
contrôle des déversements, 4.6.7.
stockage à l'extérieur, 3.3.2., 3.3.3.
détection des fuites, 4.4.
stockage à l'intérieur, 3.2.2.4.
dispositif de coupure, 4.6.4.
Panneau (voir Affichage de l'information), 3.2.7.14.,
distributeur, 4.6.3., 4.6.8.3., 4.6.8.4.
4.3.14.5.
extincteur portatif, 4.6.9.1.
Panneau indicateur de sortie dans les issues, 2.7.3.
gaz comprimé, 4.6.1.1.
Parc de réservoirs de stockage (voir Installation de
interdiction de fumer, 4.6.8.7., 4.6.8.8.
stockage en vrac)
liquides inflammables et combustibles, 4.6.2.
Passage extérieur, 2.7.1.7.
pistolet de distribution, 4.6.5.
Pension, 2.11.
pompage à distance, 4.6.6.
Peroxyde organique (voir Matière comburante)
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Index
poste de distribution libre-service, 4.6.4.2., 4.6.5.1., R
4.6.5.2., 4.6.8.
poste marin de distribution de carburant, 4.6.3.5.,
Raffinerie, 1.4.1.2. [A], 4.9.
4.6.4.3., 4.6.5.1., 4.6.5.2., 4.6.6.5., 4.6.8.5.
Rangée de sièges non fixes, 2.7.1.5.
préposé, 4.6.8., 4.6.9.2.
réservoir de stockage pour liquides inflammables Rayonnage (voir aussi Îlot de stockage), 1.4.1.2. [A]
et combustibles, 4.6.2.1. stockage à l'intérieur, aérosols, 3.2.5.3., 3.2.5.8.,
sécurité incendie, 4.6.9. 3.2.5.9.
source d'inflammation, 4.6.8.7., 4.6.8.8. stockage à l'intérieur, généralités, 3.2.1.1., 3.2.2.,
surveillance et distribution, 4.6.8. 3.2.3.
véhicule-citerne, 4.11.3.7. stockage à l'intérieur, marchandises dangereuses,
Poste de distribution libre-service (voir aussi Poste de 3.2.7.5., 3.2.7.7.
distribution de carburant), 1.4.1.2. [A] stockage à l'intérieur, récipients de liquides
dispositif de coupure d'urgence, 4.6.4.2. inflammables et combustibles, 4.2.7.5.
distributeur à carte ou à clé, 4.6.8.4. Récipient à déchets, 2.4.1.3., 4.1.5.4., 4.1.6.3., 5.3.2.2.,
distributeur spécial, 4.6.8.3. 5.4.4.5.
pistolet de distribution, 4.6.5.2. Récipient de liquides inflammables et combustibles,
préposé, 4.6.8.1., 4.6.8.2. 4.2.
tuyau de distribution, 4.6.5.1. armoire de stockage, 4.2.10.
Poste marin de distribution de carburant (voir aussi citerne portable, 4.2.1.1., 4.2.3.1., 4.2.8.2.
Poste de distribution de carburant), 1.4.1.2. distillerie, 4.10.3., 4.10.4.
accès sécuritaire des embarcations, 4.6.3.5. emplacement interdit, 4.2.2.1.
pistolet de distribution, 4.6.5.2. établissement commercial, 4.2.5.
réservoir de stockage pour liquides inflammables établissement d'affaires, 4.2.6.
et combustibles, 4.6.6.5. établissement d'enseignement, 4.2.6.
responsabilités des préposés, 4.6.8.5. établissement de réunion, 4.2.4.
robinet d'arrêt, 4.6.4.3. établissement de soins, de traitement ou de
tuyau de distribution, 4.6.5.1. détention, 4.2.6.
Poussière combustible (voir aussi Procédé produisant établissement industriel, 4.2.7.
des poussières), 1.4.1.2. [A] fût, 4.2.3.1., 4.10.3.1., 4.10.4.1., 4.10.4.2.
Premier étage, 1.4.1.2. [A] habitation, 4.2.4.
poste de distribution de carburant, distributeur, identification, 4.2.3.2., 4.6.2.2., 5.5.5.6.
4.6.3.3. installation de stockage en vrac, 4.7.2.4.
réservoir de stockage intérieur pour liquides laboratoire, 4.1.1.1., 5.5.5.
inflammables et combustibles, 4.3.13.4. logement, 4.1.5.8., 4.2.4.5., 4.2.4.6.
stockage à l'intérieur, récipients de liquides méthode de stockage, 4.2.2.2., 4.2.5.2., 4.2.7.5.,
inflammables et combustibles, 4.2.4.3., 4.2.7.5. 4.2.9.1., 4.2.9.3., 4.2.11.1.
Préposé d'un poste de distribution de carburant, mise à la terre et continuité des masses, 4.1.8.2.
4.6.4.2., 4.6.8., 4.6.9.2. poste de distribution de carburant, 4.6.2.
Procédé et opération dangereux, 5.1.1.1. récipient, 4.2.3.
Procédé produisant des poussières, 5.3. récipient de sûreté, 4.2.3.1.
Propagation de la flamme, 2.3.2. récipient en plastique ou en verre, 4.2.3.3.
Propane (voir Gaz comprimé) récipient fermé, 3.2.1.1., 3.2.3.1., 3.2.3.2., 3.2.3.3.,
Protection cathodique (voir Protection contre la 4.1.7.2., 4.2.1.1., 4.2.5.3., 4.2.6.2., 4.2.7.1., 4.2.8.2.,
corrosion) 4.2.10.1., 4.6.2.2., 4.7.2.1., 4.10.2.1., 4.10.4.2.,
Protection contre la corrosion 5.5.5.4.
marchandise dangereuse, 3.2.7.7., 5.5.2.1., 5.5.4.4. récipient portatif, 4.2.3.1.
nitrate d'ammonium, 3.2.9.2. séparation des autres marchandises dangereuses,
récipient de liquides inflammables et combustibles, 4.2.2.3., 4.2.6.5., 4.2.7.9., 4.2.8.3.
4.2.3.3., 4.10.3.1. sous-sol, stockage dans un, 4.1.5.8., 4.2.4.3., 4.2.7.2.
réservoir de stockage hors sol pour liquides stockage à l'extérieur, 4.2.11.
inflammables et combustibles, 4.3.1.2., 4.3.1.5., stockage réfrigéré, 4.1.4.1., 5.5.5.4.
4.3.3.1., 4.10.3.1. transvasement, 4.1.7., 4.1.8.3., 4.2.5.4., 4.2.7.4.,
réservoir de stockage souterrain pour liquides 4.2.8.3., 4.2.9., 4.7.3.3.
inflammables et combustibles, 4.3.1.2., 4.3.10. utilisation accessoire, 4.2.8.
tuyauterie pour liquides inflammables et Récipient de marchandises dangereuses, 3.1.2.3.
combustibles, 4.5.2.2., 4.5.3., 4.6.2.4., 4.10.5.1. conteneur de transport intermodal, 3.3.4.8.
Protection contre les inondations, 4.3.3.3., 4.3.8.9., endommagé ou qui fuit, 3.2.7.4., 3.3.4.7.
4.3.13.11., 4.10.3.2. gaz comprimé, 3.1.2.4.
identification, 3.2.7.13., 3.3.4.5., 5.5.5.3., 5.5.5.6.
méthode de stockage, 3.2.7.5., 3.3.4.2.
Index Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
peroxyde organique, 3.2.7.5. alimentation électrique de secours, carburant,
substance réactive, 3.1.2.5. 6.5.1.5.
Récipient fermé (voir aussi Récipient de liquides ancrage, 4.3.3.3., 4.3.8.9., 4.3.13.11., 4.10.3.2.
inflammables et combustibles), 1.4.1.2. [A] citerne portable, 4.2.1.1., 4.2.3.1.
Récipient non réutilisable (voir Récipient fermé) conception, construction et utilisation, 4.3.1.
Récipient portatif (voir Récipient de liquides contrôle des déversements, 4.3.1.8., 4.3.7., 4.3.8.8.,
inflammables et combustibles) 4.3.13.9., 4.3.14.1., 4.7.2.5.
Récipient sous pression, 1.4.1.2. [A], 4.3.1.3. détection des fuites, 4.3.7.7., 4.4.
tuyauterie pour liquides inflammables et distillerie, 4.10.3., 4.10.4.
combustibles, 4.5.1.1., 4.5.9.5., 4.5.9.6. enceinte de confinement secondaire, 4.1.6.1.,
Registre 4.3.2.3., 4.3.7., 4.5.6.4.
alimentation électrique de secours, essai, 6.5.1.4. enlèvement des réservoirs souterrains, 4.3.16.1.
disponible pour consultation, 2.7.2.2., 6.5.1.4., évent, 4.3.4., 4.3.7.6., 4.3.11., 4.3.13.10., 4.10.3.3.
7.1.1.3., 2.2.1.2. [C] identification, 4.3.1.7., 4.3.14.5.
emplacement des marchandises dangereuses, installation de stockage en vrac, 4.7.2., 4.7.3.2.,
3.2.2.5. 4.7.4.1., 4.7.4.3., 4.7.4.5.
mesures d'urgence, 3.3.2.9. jetée et quai, 4.8.3.
plan de sécurité incendie, bâtiment de grande local pour réservoirs intérieurs, 4.3.14.
hauteur, 2.8.2.5. mise au rebut, 4.3.16.3.
porte dans un moyen d'évacuation, essai, 2.7.2.2. mise hors service, 4.3.16.
réservoir de stockage et tuyauterie pour liquides mise hors service provisoire, 4.3.16.
inflammables et combustibles, détection des ouverture autre que les évents d'un réservoir,
fuites, 4.4.1.4. 4.3.6., 4.3.12., 4.3.15., 4.3.16.3.
système de gicleurs, conception, 3.2.2.5. poste de distribution de carburant, 4.6.2.
système de gicleurs, essai, 3.2.2.5. poste marin de distribution de carburant, 4.6.6.5.
tuyauterie et installation de pompage pour liquides protection contre la corrosion, 4.3.1.5., 4.3.10.
inflammables et combustibles, plans, 4.5.4.2. protection contre les débordements, 4.3.1.8.,
Registre coupe-feu (voir aussi Dispositif d'obturation), 4.11.3.7.
1.4.1.2. [A] raccord de remplissage, 4.3.6.4., 4.3.12.3., 4.3.15.1.,
Rénovation, 5.6.1.1. 4.5.6.3.
protection contre l'incendie pendant les travaux, recouvrement de terre, 4.3.8.3.
5.6.1.6. réservoir hors sol, 4.3.2., 4.3.16.2., 4.4., 4.6.2., 4.7.2.,
Réparation 4.7.4.1., 4.8.3.
cheminée, 2.6.1.4., 2.6.1.8. réservoir intérieur, 4.2.8.2., 4.2.8.3., 4.3.13., 4.8.3.,
hélicoptère, 2.13.2.4. 4.10.3.
installation de chauffage, 2.6.1.8. réservoir mobile, 4.1.8.4.
jetée et quai, 4.8.11.1. réservoir souterrain, 4.3.8., 4.3.16.1., 4.8.3.
matériel pour travail par points chauds, 5.2.2.2. réutilisation, 4.3.1.10.
moyen d'évacuation, 2.7.1.6. support et fondation, 4.3.3., 4.3.8.6., 4.3.13.11.,
pare-étincelle, 2.6.2.3. 4.8.3., 4.10.3.2.
protection contre l'incendie pendant les travaux, système d'extinction, 4.3.2.1., 4.3.2.5., 4.3.13.4.
6.1.1.4. système de protection contre l'incendie, 4.3.2.1.,
réservoir de stockage pour liquides inflammables 4.3.2.5.
et combustibles, 4.3.8.4., 4.4.1.3. transvasement et distribution, 4.1.7., 4.1.8., 4.2.8.3.,
séparation coupe-feu et dispositif d'obturation, 4.3.14., 4.7.3.2., 4.7.3.3., 4.7.4.3., 4.7.4.5.
2.2.1.2., 2.2.2.2., 2.2.2.4. tuyauterie et robinet, 4.3.6.1., 4.3.6.2., 4.3.7.2.,
système de protection contre l'incendie, 6.1.1.3. 4.3.7.5., 4.3.15.1., 4.3.16.2., 4.5., 4.5.6.3., 4.5.7.2.,
tuyauterie pour liquides inflammables et 4.6.6.5., 4.7.3.2., 4.7.4.3.
combustibles, 4.5.10.5., 4.5.10.7. utilisation accessoire, 4.2.8.2., 4.2.8.3.
Réseau avertisseur d'incendie (voir Système d'alarme Réservoir de stockage sous basse pression (voir
incendie) aussi Réservoir de stockage pour liquides
Réseau d'extincteurs automatiques à eau (voir inflammables et combustibles), 1.4.1.2. [A],
Système de gicleurs) 4.3.1.3., 4.3.4.1.
Réseau d'extinction (voir Système d'extinction) Réservoir de stockage sous pression atmosphérique
Réseau de communication phonique (voir aussi Réservoir de stockage pour liquides
exigence, 2.1.3.2., 2.9.3.5. inflammables et combustibles), 1.4.1.2. [A],
mise à l'essai, 6.3.1.4. 4.3.1.2., 4.3.1.3., 4.3.4.1.
Réservoir de stockage pour liquides inflammables et Robinet d'incendie armé (voir aussi Canalisation et
combustibles, 1.4.1.2. [A], 4.3. robinet d'incendie armé)
accès du service d'incendie, 4.1.5.6., 4.3.2.4., 4.3.7.5. canalisation et robinet d'incendie armé, 6.4.1.
distillerie, 4.10.8.1., 4.10.8.2.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Index
réservoir de stockage intérieur pour liquides
inflammables et combustibles, 4.3.14.4.
S
usine de transformation, 4.9.4.3.
Salle de quilles (voir Finition des planchers)
Robinet de commande d'alimentation en eau, 3.3.2.7.,
Séchage, 5.4.1.
4.1.6.1.
Séparation coupe-feu, 1.4.1.2. [A], 2.2.
Robinet de commande des liquides inflammables et
bâtiment de traitement, 4.9.3.2.
combustibles
dispositif d'obturation, 2.2.2.
accès, 4.3.7.5., 4.5.7.2., 4.8.4.6., 4.8.7.1.
endommagée, 2.2.1.2., 2.2.2.2.
clapet de retenue, 4.3.15.2., 4.5.9.5., 4.7.4.3.
laboratoire, 5.5.2.2.
conception, 4.5.7.1.
ouverture, 2.2.2.1.
déplacement hydraulique, 4.5.9.5.
réservoir de stockage pour liquides inflammables
déplacement par gaz inerte, 4.5.9.6.
et combustibles, 4.3.13.4., 4.3.13.7., 4.3.14.1.
détendeur de pression, 4.8.9.1.
stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.14., 3.3.3.2.
entrée des bâtiments, 4.5.6.8., 4.5.7.2.
stockage d'aérosols, 3.2.5.7.
entretien, 4.6.6.3.
stockage de fibres combustibles, 3.2.6.3.
fermeture automatique (à), 4.1.8.3., 4.2.9.4.,
stockage de gaz comprimés, 3.2.8.2., 3.2.8.3.
4.3.15.2., 4.7.4.4.
stockage de marchandises dangereuses, 3.2.7.5.,
identification, 4.5.7.6., 4.5.10.3., 4.5.10.7., 4.8.4.6.,
3.2.7.9.
4.8.4.7.
stockage de nitrate d'ammonium, 3.2.9.2.
indicateur d'ouverture (à), 4.5.7.5.
stockage de pneus, 3.2.4.2.
inspection et essai, 4.5.10.5., 4.5.10.6., 4.8.4.6.
stockage de récipients de liquides inflammables et
installation de stockage en vrac, 4.7.3.2., 4.7.4.3.,
combustibles, 4.2.6.3., 4.2.7.3., 4.2.7.5., 4.2.9.1.
4.7.4.4.
utilisation accessoire des liquides inflammables et
jetée et quai, 4.8.4., 4.8.7.1., 4.8.7.3., 4.8.9.1.
combustibles, 4.2.8.3.
matériau, 4.5.2., 4.5.7.2.
Sol, 3.3.2.3., 3.3.2.11., 4.1.5.4.
méthode de fonctionnement, 4.5.10.1., 4.5.10.2.
dégagement au-dessus du, 4.3.5.2., 4.3.7.5., 4.3.11.3.
pistolet de distribution, 4.5.7.1., 4.6.5.2., 4.6.8.6.
protection, 4.3.8.3., 4.8.3.1.
poste de distribution de carburant, 4.6.5.2., 4.6.6.3.
support et fondation, 4.3.3.3., 4.3.8.9., 4.3.13.11.,
poste marin de distribution de carburant, 4.6.4.3.,
4.8.3.1., 4.10.3.2.
4.6.6.5.
Sol contaminé, 4.1.6.3., 4.3.8.8.
récipient, 4.1.8.3., 4.2.9.4.
Solide inflammable (voir Marchandise dangereuse)
réseau d'évacuation, 4.1.6.2.
Solution acceptable, 1.2.1.1. [A]
réservoir de stockage, 4.1.8.3., 4.3.6.1., 4.3.6.2.,
Solution de rechange, 1.2.1.1. [A]
4.3.7.5., 4.3.15.1., 4.3.15.2., 4.5.7.2., 4.6.6.5.,
documents, 2.3.1. [C]
4.7.3.2., 4.7.4.3.
Soudage et découpage (voir Travail par points
robinet à membranes, 4.5.7.3.
chauds)
robinet à soupape, 4.5.7.4.
Source d'inflammation (voir aussi Flamme nue,
robinet d'arrêt, 4.5.6.8., 4.5.7.2., 4.5.10.2., 4.5.10.3.,
Interdiction de fumer)
4.6.4.3., 4.7.4.4., 4.8.4.5., 4.8.7.3.
électricité statique, 4.1.8.2., 4.7.4.5., 4.11.3.3.,
secours (de), 4.5.7.1., 4.5.10.3., 4.6.6.3., 4.7.3.2.
5.3.1.5., 5.3.1.10., 5.3.3.2.
soupape à solénoïde, 4.6.6.5., 4.7.3.2.
finition des planchers, 5.4.4.4.
transvasement et distribution, 4.5.7.1., 4.5.7.2.,
fumigation, 5.4.3.3.
4.5.10.3., 4.6.4.3., 4.6.5.2., 4.6.6.3., 4.6.6.5., 4.7.3.2.,
incinérateur extérieur, 3.3.2.8.
4.7.4.3., 4.7.4.4., 4.8.4.5., 4.11.3.4.
jetée et quai, 4.8.11.1.
tuyauterie pour liquides inflammables et
laboratoire, 5.5.3.5., 5.5.5.5.
combustibles, 4.1.6.2., 4.5.6.8., 4.5.7., 4.5.10.,
liquides inflammables et combustibles, 4.1.5.2.,
4.6.6.3., 4.6.6.5., 4.8.4.
4.2.3.2., 4.2.8.3., 4.2.10.4., 4.3.6.4., 4.3.12.3.,
véhicule-citerne, 4.7.4.4., 4.11.3.4.
4.6.3.3., 4.6.8., 4.11.3.2.
Robinet du matériel de protection contre l'incendie,
procédé produisant des poussières, 5.3.1.5., 5.3.1.9.,
4.5.10.2., 4.5.10.3.
5.3.1.10., 5.3.3.2., 5.3.3.3.
Rue, 1.4.1.2. [A]
stockage à l'extérieur, généralités, 3.3.2.8.
accès du service d'incendie, 2.5.1.1., 2.5.1.5.
stockage à l'intérieur, fibres combustibles, 3.2.6.5.
dégagement d'un réservoir de stockage enterré
stockage à l'intérieur, marchandises dangereuses,
pour liquides inflammables et combustibles,
3.2.7.2.
4.3.8.2.
travail par points chauds, 5.2.
poste de distribution de carburant, 4.6.8.6.
tuyauterie pour liquides inflammables et
véhicule-citerne, 4.11.3.7.
combustibles, 4.5.8., 4.5.10.5.
Sous-sol, 1.4.1.2. [A]
fosse pour les pompes submergées, 4.5.9.3., 4.6.2.6.
liquides inflammables et combustibles, 4.1.5.8.,
4.2.4.3., 4.2.5.3., 4.2.7.5.
Index Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
nitrate d'ammonium, stockage dans un bâtiment, tente et structure gonflable, 2.9.3.4.
3.2.9.2. travail par points chauds, 5.2.3.1., 5.2.3.3.
usine de transformation, 4.9.3.3. Symbole, 1.4.2.1. [A]
Station-service (voir Poste de distribution de Système d'alarme incendie
carburant) avertisseur de fumée, 2.1.3.3., 6.7.1.1.
Stockage à l'extérieur, 3.3. hors service, 6.1.1.4.
accès du service d'incendie, 3.3.2.5., 3.3.2.7. inspection, essai et entretien, 6.3.1., 7.2.3.2., 7.2.4.2.
accès limité, 3.3.2.6. installation, 2.1.3.1.
bois de construction et dérivés du bois, 3.3.2., 3.3.3. plan de sécurité incendie, 2.8.2.1., 3.3.2.9.
chantier de construction, 5.6.1.3. réseau de communication phonique, 2.1.3.2.,
chantier de démolition, 5.6.1.3. 6.3.1.4.
conteneur de transport intermodal, 3.3.1.1., 3.3.4.8. tente et structure gonflable, 2.9.3.5.
gaz comprimé, 3.1.1.4., 3.1.2.4., 3.3.5. transmission de signal au service d'incendie,
généralités, 3.3.2. 2.8.2.7.
marchandise dangereuse, 3.1.2., 3.3.2., 3.3.4. Système d'extinction (voir aussi Système de gicleurs),
matière combustible près d'un bâtiment, 2.4.1.1., 2.1.3.5., 6.6.
3.3.3.2. distillerie, 4.10.3.2.
pneu, 3.3.2., 3.3.3. laboratoire, 5.5.4.3., 5.5.4.4.
récipient de liquides inflammables et combustibles, réservoir de stockage extérieur pour liquides
4.2.11., 4.6.2.2., 4.7.2.4. inflammables et combustibles, 4.3.2.1., 4.3.2.5.
réservoir de stockage pour liquides inflammables réservoir de stockage intérieur pour liquides
et combustibles, 4.3.2., 4.6.2.1., 4.7.2., 4.8.3. inflammables et combustibles, 4.3.13.4.
stockage général, 3.3.2., 3.3.3. stockage à l'intérieur, marchandises dangereuses,
Stockage à l'intérieur, 3.2. 3.2.7.5., 3.2.7.9.
aérosol, 3.2.2., 3.2.5. stockage à l'intérieur, récipients de liquides
boisson alcoolique distillée, 3.2.2., 3.2.3., 4.10.4. inflammables et combustibles, 4.2.7.5., 4.2.7.6.,
explosif, 3.1.1.3. 4.2.9.1.
fibre combustible, 3.2.2., 3.2.6. usine de transformation, 4.9.4.3.
gaz comprimé, 3.1.1.4., 3.1.2.4., 3.2.8., 5.5.5.3. Système d'extinction spécial, 2.1.3.5., 6.6.
généralités, 3.2.2. Système de détection d'incendie
marchandise dangereuse, 3.1.2., 3.2.2., 3.2.7., exigence, 2.1.3.1.
5.5.5.1. inspection et essai, 6.3.1.2.
nitrate d'ammonium, 3.2.9. Système de gicleurs (voir aussi Système d'extinction),
pneu, 3.2.2., 3.2.4. 6.4.1.1.
récipient de liquides inflammables et combustibles, aggravation du risque d'incendie, 2.1.3.1., 2.1.3.5.,
3.2.3.1., 4.2., 4.7.2.4., 5.5.5.1., 5.5.5.2. 2.12.1.2.
réservoir de stockage pour liquides inflammables avertissement de travaux et essais, 6.1.1.3.
et combustibles, 4.3.13., 4.8.3., 4.10.3., 4.10.4. conception et installation, 2.1.3.1., 2.1.3.6., 3.2.3.3.
stockage général, 3.2.2., 3.2.3. distillerie, 4.10.8.2.
substance radioactive, 3.1.1.2., 3.1.2.6. entretien, 6.1.1.2., 6.4.1.1.
substance réactive, 3.1.2.5. essai de débit, 3.2.2.5.
Structure gonflable, 1.4.1.2. [A], 2.9. mise à l'essai, 6.4.1.1.
Substance radioactive, 3.1.1.2. registre des critères de conception, 3.2.2.5.
plan de sécurité incendie, 3.1.2.6., 5.1.5. réservoir de stockage intérieur pour liquides
stockage distinct des autres marchandises inflammables et combustibles, 4.3.13.4.
dangereuses, 3.2.7.6. stockage à l'intérieur, aérosols, 3.2.5.5.
Substance réactive (voir aussi Marchandise stockage à l'intérieur, fibres combustibles, 3.2.6.3.,
dangereuse), 3.1.2.5. 3.2.6.4.
acide perchlorique, 5.5.5.5. stockage à l'intérieur, généralités, 3.2.3.2., 3.2.3.3.
séparation coupe-feu, 3.2.7.5. stockage à l'intérieur, marchandises dangereuses,
système de ventilation dans un laboratoire, 5.5.3.4., 3.2.7.5., 3.2.7.9.
5.5.3.6., 5.5.4.4., 5.5.5.5. stockage à l'intérieur, pneus, 3.2.4.3.
Suite, 1.4.1.2. [A] stockage à l'intérieur, récipients de liquides
aire de plancher ouverte, 2.7.1.2. inflammables et combustibles, 4.2.5.2., 4.2.7.5.,
établissement commercial, liquides inflammables 4.2.7.6., 4.2.9.1.
et combustibles, 4.2.5.2. Système de prévention des explosions, 4.3.2.5.,
Surveillance des risques d'incendie 4.9.4.2., 5.3.1.7.
aire d'atterrissage des hélicoptères, 2.13.2.3. Système de protection contre l'incendie (voir
chantier de construction, 5.6.1.14. aussi Canalisation et robinet d'incendie
chantier de démolition, 5.6.1.14.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Index
armé, Système d'alarme incendie, Système entretien, 4.5.4.1., 4.5.9.3., 4.5.10.7., 4.7.2.3., 4.7.4.3.,
d'extinction, Système de gicleurs) 5.5.3.6.
accès au matériel de protection contre l'incendie, extincteur portatif, 4.5.10.4., 4.8.6.1.
2.5.1.4., 2.12.1.5., 3.2.2.2., 3.3.2.7. fosse pour pompes submergées, 4.5.9.3., 4.6.2.6.
accès aux clés, 2.8.1.3. identification, 4.5.4., 4.5.7.6., 4.5.10.3., 4.5.10.7.,
aggravation du risque d'incendie, 2.1.3.1., 2.1.3.5. 4.8.4.6., 4.8.4.7.
entretien, 2.1.3.1., 6.1.1.2. installation de stockage en vrac, 4.7.2.3., 4.7.4.
équipement de cuisson commercial, 2.6.1.9. jetée et quai, 4.8.4., 4.8.7., 4.8.9.
formation du personnel, 3.2.7.15., 4.5.10.2. joint, 4.5.5.
hors service, 6.1.1.4. matériau, 4.5.2.
matériel de traitement, 4.9.2.1. méthode de déplacement, 4.1.8.3., 4.5.9.
réservoir de stockage extérieur pour liquides méthode de fonctionnement, 4.5.10.
inflammables et combustibles, 4.3.2.1., 4.3.2.5. pompe, 4.5.9., 4.6.6., 4.10.5.
risque particulier, 2.1.3.5., 4.1.5.1., 6.6.1.1. pompe de transvasement, 4.8.9., 4.8.10.
stockage à l'extérieur, généralités , 3.3.2.7., 3.3.2.15. poste de distribution de carburant, 4.6.2.3., 4.6.6.
tente et structure gonflable, 2.9.3.5. protection contre la corrosion, 4.5.2.2., 4.5.3., 4.6.2.4.
usine de transformation, 4.9.4.3. robinet, 4.1.6.2., 4.5.6.8., 4.5.7., 4.5.10., 4.6.6.3.,
Système de protection contre l'incendie utilisant l'eau, 4.6.6.5., 4.8.4.
6.4.
entretien, 6.4.1.1.
essai, 6.4.1.1. U
Usage, 1.4.1.2. [A]
T Usage du groupe A (voir Établissement de réunion)
Usage du groupe B (voir Établissement de soins, de
Tente, 2.9. traitement ou de détention)
Textile utilisé dans les hôpitaux, 2.3.2.3. Usage du groupe C (voir Habitation)
Traitement d'ignifugation, 2.3.2.2., 2.9.2.1. Usage du groupe D (voir Établissement d'affaires)
Transvasement et distribution des liquides Usage du groupe E (voir Établissement commercial)
inflammables et combustibles, 3.2.7.5., 3.2.9.3., Usage du groupe F (voir Établissement industriel)
3.3.2.12., 4.1.7., 4.1.8., 4.2.5.4., 4.2.7.4., 4.2.8.3.,
Usage du groupe F, division 1 (voir Établissement
4.2.9., 4.3.14., 4.5.9., 4.5.10., 4.6.3., 4.6.4., 4.6.6.,
industriel à risques très élevés)
4.7.3., 4.7.4., 4.8.7., 4.8.8., 4.8.11., 4.11.3.
Travail du bois, 5.3., 5.3.2. Usage du groupe F, division 2 (voir Établissement
Travail par points chauds, 5.2. industriel à risques moyens)
chantier de construction, 5.6.1.7. Usage du groupe F, division 3 (voir Établissement
chantier de démolition, 5.6.1.7. industriel à risques faibles)
formation, 5.2.1.2., 5.2.3.3. Usage principal, 1.4.1.2. [A]
liquides inflammables et combustibles, 4.1.5.7. classement, 2.1.2.1.
travail sur des conduits, 2.6.1.8. groupe A, division 2, 5.5.5.1.
tuyauterie pour gaz inflammables, 5.2.3.4., 5.2.3.5. groupe B, 2.8.3.2., 5.5.5.1.
tuyauterie pour liquides inflammables et groupe D, 5.5.5.1.
combustibles, 4.5.5.2., 4.5.10.7., 5.2.3.4. groupe F, division 1, 2.1.2.2.
véhicule-citerne, 4.11.2.2. groupe F, division 2, 3.2.6.2.
Tuyau de raccordement, 1.4.1.2. [A], 2.6.1. séparation coupe-feu, 2.2.1.1.
Tuyau flexible de transvasement des liquides Usine de transformation, 1.4.1.2. [A], 4.1.1.1., 4.9.
inflammables et combustibles, 4.8.7.2., 4.8.7.3., Utilisation accessoire des liquides inflammables et
4.8.8., 4.8.9.1., 4.8.11. combustibles, 3.2.3.1., 4.2.8.
Tuyau flexible pour liquides inflammables et
combustibles
distribution (de), 4.6.5.1. V
transvasement (de), 4.6.6.5., 4.8.7.2., 4.8.7.3., 4.8.8.,
4.8.11.3., 4.8.11.4. Véhicule-citerne, 1.4.1.2. [A], 4.11.
Tuyauterie et installation de pompage pour liquides chargement et déchargement, 4.7.4., 4.11.3.
inflammables et combustibles, 4.5. extincteur portatif, 4.7.5.1., 4.11.2.1.
chauffage, 4.5.8. installation de stockage en vrac, 4.7.4., 4.7.5.1.
détection des fuites, 4.4., 4.5.10.5., 4.8.4.8. stationnement, 4.11.2.3., 4.11.2.4.
dilatation et contraction, 4.5.6.14. Ventilation
distillerie, 4.10.5. armoire de stockage de liquides inflammables et
emplacement et aménagement de la tuyauterie, combustibles, 4.2.10.6.
4.5.6. bâtiment de traitement, 4.9.3.4.
Index Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec)
compartiment de stockage des grains, 5.3.3.1.
dispositif de sécurité, 4.1.7.2., 4.1.7.6.
distillerie, 4.10.6.
emplacement dangereux, 5.1.3.
finition des planchers, 5.4.4.3.
fumigation, 5.4.3.6.
laboratoire, 5.5.3.6., 5.5.4., 5.5.5.5.
liquides inflammables et combustibles, 4.1.7.
réservoir de stockage pour liquides inflammables
et combustibles, 4.3.13.9., 4.3.14.1.
station de pompage, 4.8.10.1.
stockage de gaz comprimés, 3.2.8.2., 3.2.8.3.
stockage de marchandises dangereuses, 3.2.7.3.,
3.2.7.10.
stockage de nitrate d'ammonium, 3.2.9.2.
stockage de récipients de liquides inflammables et
combustibles, 4.2.10.6.
transvasement et distribution des liquides
inflammables et combustibles, 4.2.7.4., 4.2.8.3.,
4.3.14.1., 4.6.3.3.
tuyauterie pour liquides inflammables et
combustibles située dans une tranchée, 4.5.6.10.
utilisation accessoire des liquides inflammables et
combustibles, 4.2.8.3.
Vide technique, 1.4.1.2. [A], 2.4.1.1.
Vide technique vertical, 1.4.1.2. [A], 7.3.2.1., 7.3.3.1.,
7.3.5.1., 7.3.7.1., 7.3.10.1.
W
Wagon-citerne, chargement et déchargement, 4.7.4.
Code national de prévention des incendies – Canada 2010 (intégrant les modifications du Québec) Index
Tableau des équivalences métriques