Assainissement
Assainissement
Assainissement
THEME
RESEAU ASSAINISSEMENT
Je remercie tout d’abord ALLAH le tout puissant de m’avoir donné le courage de surmonter
les moments les plus difficiles de ma vie et la volonté de mener à terme ce travail.
Les premiers gens qui méritent le grand remerciement sont mes parents qui m’ont
fourni pendant toute ma vie et durant mes études tout ce que j’avais besoin et ils m’ont rien
manqué. Je pris ALLAH de les protéger.
Je tien à exprimer mes vifs remerciements au Pr N.DECHEMI pour son suivi, ses précieux
conseils et orientations qui m'ont été d'une grande utilité tout au long de ce travail.
Je remercie les membres de jurys pour l’intérêt qu’ils ont porté à ce travail en acceptant de
l’examiner.
Je remercie tous les enseignants de l’ENP pour le savoir qu’ils m’ont transmis.
Je remercie toute personne ayant à divers titres contribué à faire avancer ce travail.
Je profite aussi de cette occasion solennelle pour adresser mes remerciements à toute ma famille
qui m’a toujours encouragé et soutenu tout au long des années de cette étude.
Je remercie enfin tous ceux qui n’ont pas été cités dans ces quelques lignes et qui ont contribué de
près ou de loin par leur aide au bon déroulement de ce travail.
ﻣﻠﺨﺺ
ﻳﺘﻤﺤﻮر ﺑﺤﺜﻨﺎ ﻓﻲ هﺬﻩ اﻟﻤﺬآﺮة ﻋﻠﻰ ﺗﺸﺨﻴﺺ اﻟﺤﺎﻟﺔ اﻟﺘﻲ ﺁﻟﺖ إﻟﻴﻬﺎ ﺷﺒﻜﺔ ﺻﺮف اﻟﻤﻴﺎﻩ اﻟﺨﺎﺻﺔ
ﺑﺪاﺋﺮة ﻋﻴﻦ وﻟﻤﺎن وﻻﻳﺔ ﺳﻄﻴﻒ ﺗﺸﺨﻴﺼﺎ دﻗﻴﻘﺎ وإﻋﻄﺎء ﺣﻠﻮل ﻹﻋﺎدة اﻟﺘﻬﻴﺌﺔ ﻟﻬﺬﻩ اﻟﺸﺒﻜﺔ ﻣﻊ إﻧﺸﺎء
« ﻳﻘﻮم ﺑﺎﻟﺤﺴﺎﺑﺎت اﻟﻼزﻣﺔ واﻟﻜﺸﻒ ﻋﻦ اﻟﺤﺎﻟﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﺆولMATLAB » ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ إﻋﻼﻣﻲ ﺑﻠﻐﺔ
.إﻟﻴﻬﺎ اﻟﺸﺒﻜﺔ ﻋﻨﺪ ﺗﻐﻴّﺮ ﻧﺴﺒﺔ اﻷﻣﻄﺎر وهﺬا دون ﻧﺴﻴﺎن ﺣﺴﺎب أﺑﻌﺎد ﻣﺤﻄﺔ اﻟﺘﻄﻬﻴﺮ
. ﻣﺤﻄﺔ ﺗﻄﻬﻴﺮ، إﻋﺎدة اﻟﺘﻬﻴﺌﺔ، ﺗﺸﺨﻴﺺ، ﺷﺒﻜﺔ: اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﻤﻔﺘﺎﺣﻴﺔ
Résumé
Ce travail à pour but de faire un diagnostic détaillé du réseau des eaux usées de
Ain Oulmene wilaya de Setif, après nous donnons quelques solutions qui mènent à
réhabiliter le réseau on établit un modèle numérique a l’aide de « MATLAB » qui
calcule et détecte l’état du réseau en cas de changement de l’intensité, sans oublier le
calcul de dimensionnement de la station d’épuration.
Abstract
This work with for goal to make a detailed diagnosis of the network of worn
water of Ain Oulmene wilaya of Setif, after we let us give some solutions which
carry out to rehabilitate the network one to establish a digital model using
"MATLAB" which calculates and detects the state of the network in the event of
change of the intensity, without forgetting calculates it dimensioning of station of
purification.
INTRODUCTION GENERALE……………………………………… 1
CHAPITRE I
Introduction ………………………………………………………………………… 2
1.Présentation de la ville…………………………………………………………… 2
1.1.Situation géographique………………………………………………………… 2
1.2. Population……………………………………………………………………… 4
1.3. Développement projeté………………………………………………………… 5
2.Conclusion………………………………………………………………………… 7
CHAPITRE II
Introduction………………………………………………………………………… 8
II.1.Objectif de l’étude de diagnostic………………………………………………… 9
II.2.Les phases d’une étude de diagnostic…………………………………………… 9
II.2.1.Le prédiagnostic……………………………………………………………… 9
II.2.2.Reconnaissance approfondie………………………………………………… 9
II.2.3.Etude fonctionnelles des bassins versant élémentaire………………………… 9
II.2.4.Conception de la nouvelle structure d’assainissement………………………… 10
II.2.5.Conclusion et permanence du processus d’étude……………………………… 10
II.3.Présentation du réseau d’assainissement en place……………………………… 10
II.3.1.Structure du réseau d’assainissement actuel…………………………………… 10
II.3.1.1.Sous bassin versant n°1……………………………………………………… 12
II.3.1.1.1.Collecteur primaire………………………………………………………… 12
II.3.1.1.2.Collecteurs secondaires…………………………………………………… 12
II.3.1.1.3.Réseau tertiaire…………………………………………………………… 13
II.3.1.2.Bassin versant n°2…………………………………………………………… 13
II.3.1.2.1.Collecteur primaire c2…………………………………………………… 13
II.3.1.2.2.Collecteur secondaires…………………………………………………… 13
II.3.1.2.3.Réseaux tertiaires………………………………………………………… 14
II.3.1.3.Bassin versant n°3…………………………………………………………… 14
II.3.1.3.1.Collecteur primaire c3…………………………………………………… 14
II.3.1.3.2.Réseaux secondaires……………………………………………………… 15
II.3.1.3.3.Réseaux tertiaires………………………………………………………… 17
II.3.1.4.bassin versant n°4…………………………………………………………… 18
II.3.1.4.1.Collecteur primaire………………………………………………………… 18
II.3.1.5.Bassin versant n°5…………………………………………………………… 18
II.3.2.Récapitulation des rejets constatent…………………………………………… 18
II.3.3.Critique du réseau……………………………………………………………… 20
Conclusion…………………………………………………………………………… 22
CHAPITRE III
CHAPITRE IV
Introduction………………………………………………………………………… 31
IV.1.Situation démographique……………………………………………………… 31
IV.2.Systèmes d'évacuation du réseau d’assainissement…………………………… 31
1. Système unitaire………………………………………………………………… 31
2. Système séparatif………………………………………………………………… 31
3. Système pseudo- séparatif……………………………………………………… 32
IV.3.Choix du système d’évacuation………………………………………………… 35
Conclusion…………………………………………………………………………… 35
IV.4.Différents schémas d’évacuation……………………………………………… 35
IV.4.1.Schéma perpendiculaire……………………………………………………… 35
IV.4.2.Schéma par déplacement latéral ……………………………………………… 35
IV.4.3.Schéma de collecteur par zones étagées……………………………………… 35
IV.4.4.Schéma radial………………………………………………………………… 36
IV.4.5.Schéma à collecte transversale oblique……………………………………… 36
Conclusion…………………………………………………………………………… 36
IV.6.Choix du découpage des sous bassins………………………………………… 37
IV.7.Principe du tracé du réseau…………………………………………………… 37
IV.8.Evaluation du coefficient de ruissellement…………………………………… 37
IV.8.1.Coefficient de ruissellement relatif à la catégorie d’urbanisation…………… 38
IV.8.2.Coefficients de ruissellement en fonction de la densité de population……… 38
IV.8.3.Coefficients de ruissellement en fonction de la zone d'influence…………… 38
IV.8.4.Coefficient de ruissellement relatif à diverses surfaces……………………… 39
CHAPITRE V
Introduction………………………………………………………………………… 42
V.1.Organisation de l'entretien des réseaux………………………………………… 42
V.2.Surveillance des réseaux d'assainissement……………………………………… 42
V.3.Les moyens d'exploitation……………………………………………………… 43
V.3.1.Enlèvement des dépôts………………………………………………………… 43
V. 3.2.Détection des eaux parasites………………………………………………… 43
V.3.3.Entretien des joints…………………………………………………………… 43
V.3.4.Entretien du réseau par L’ITV………………………………………………… 43
V.3.5.Travaux spécifiques…………………………………………………………… 46
1. Désodorisation………………………………………………………………… 46
2. Lutte contre la corrosion de l’H2S…………………………………………… 46
V.4.Exploitation du réseau…………………………………………………………… 46
V.4.1.Technique d’exploitation du réseau…………………………………………… 47
V.4.1.1.Curage mécanique des égouts visitables…………………………………… 47
V.4.1.2.Curage des égouts non visitables…………………………………………… 47
V.5.Réhabilitation du réseau………………………………………………………… 49
V.5.1.Le fraisage des obstacles……………………………………………………… 49
V.5.2.L’injection des produits colmatant…………………………………………… 50
V.5.3.Le tubage intérieur…………………………………………………………… 50
V.5.4.Le gainage intérieur…………………………………………………………… 50
V.5.5.Le chemisage extérieur………………………………………………………… 50
V.6.Les risques courus par les travailleurs de l’eau usée…………………………… 50
V.6.1.Risque liés au gaz toxiques…………………………………………………… 50
V.7.Maladies liées à l'eau usée……………………………………………………… 51
V.8.Gestion informatique du réseau………………………………………………… 51
V.9.recommandation pour la gestion et l'exploitation de notre réseau……………… 51
Conclusionv………………………………………………………………………… 52
CHAPITRE VI
Introduction………………………………………………………………………… 53
VI.1.Calcul des débits et des charges polluantes…………………………………… 53
VI.1.1.Calcul des débits……………………………………………………………… 53
a- le débit journalier………………………………………………………………… 54
b -débit moyen horaire……………………………………………………………… 54
c- le débit de pointe en temps sec…………………………………………………… 54
d-le débit diurne……………………………………………………………………… 54
VI.1.2.calcul des charges polluantes………………………………………………… 55
VI.2. ouvrages de prétraitement…………………………………………………… 56
VI.2.1. Le dégrillage………………………………………………………………… 56
VI.2.2.le dessableur………………………………………………………………… 57
VI.3.Ouvrage du traitement primaire : le décanteur………………………………… 58
VI.3.1. Dimensionnement…………………………………………………………… 58
VI.3.2.Calcul des charges polluantes………………………………………………… 59
VI.4.Ouvrage du traitement secondaire……………………………………………… 59
VI.4.1. Dimensionnement du bassin d’aération……………………………………… 59
VI.4.2.Besoins en oxygène…………………………………………………………… 62
VI.4.3.Clarificateur………………………………………………………………… 64
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………… 68
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Annexe
INTRODUCTION GENERALE
C’est une étude destinée à établir un bilan aussi complet que possible de l’état structurel
et de l’état de fonctionnement des réseaux d’assainissement.
1
Chapitre I Présentation de la ville
Introduction
Avant d’entamer n’importe quel projet d’assainissement, l’étude du site est nécessaire pour
connaître les caractéristiques physiques du lieu et les facteurs qui influencent sur la
conception de ce projet.
En effet, chaque site présente des spécificités touchant en particulier l’assainissement que
ce soit :
1.Présentation de la ville
1.1.Situation géographique
La ville d’AIN OULEMENE est située au sud de la wilaya de SÉTIF, à environ 33km du
chef lieu de wilaya.
2
Chapitre I Présentation de la ville
La température moyenne annuelle est de 14,1 °c. Les mois les plus chauds sont les mois
d’été soit Juin, Juillet, Aoûte, et septembre durant lesquels les températures moyennes
dépasse 25 ,9°c, la saison froide pendant laquelle des températures moyennes sont inférieures
à 10°c, se prolonge de novembre à mars.
L’évaluation des pluies maximales de fréquence donnée à été faite en ajustant la série
d’observations des pluies maximales journalières observées au poste de GUELLAL code
15/06/03 à la loi de GUMBEL.
Les données hydrologiques de la ville de Ain Oulmene donnée par l’ANRH sont :
3
Chapitre I Présentation de la ville
Tableau I.1 : l’intensité de la ville
Période de retour
2 5 10 20 50 100 1000
Durée de la pluie
1998-2002 3.15
2002-2007 3.15
2007-2012 2.8
2012-2030 2.47
4
Chapitre I Présentation de la ville
6
TAUX DE CROISSANCE DE LA POPULATION
3
(%)
0
1998
2002
2006
2010
2014
2018
2022
2030
ANNEES
100000
POPULATION (hab)
80000
60000
40000
20000
0
2002 2005 2007 2010 2012 2015 2017 2020 2022 2025 2030
ANNEES
7
Chapitre II Diagnostic du réseau d’assainissement existant
Introduction
L’étude du diagnostic nous permet de juger l'état physique ainsi que le bon
fonctionnement hydraulique des réseaux d'assainissement.
Avant de commencer le diagnostic il faut en premier lieu faire la collecte des données et des
informations relatives au réseau actuel.
-8-
Chapitre II Diagnostic du réseau d’assainissement existant
9 Bilans de traitement
Dans la phase initiale, et après le recueil des données, un examen préalable du réseau ainsi
que des ouvrages annexes est nécessaire pour établir une préconisation des travaux à adopter
pour améliorer les caractéristiques du réseau et à remédier aux différentes détériorations et
insuffisances constates.[2]
II.2.2.Reconnaissance approfondie
La deuxième phase consiste à faire une reconnaissance approfondie et détaillée des réseaux
et des ouvrages annexes ce qui permet de :
Quantifier les fuites de pollution dans les milieux récepteurs et l’étude de l’impact de
rejet sur la nappe d’eau environnante ;
Détecter les apports des eaux parasites ;
Rechercher l’origine d’éventuelle pollution toxique d’origine industrielle, des graisses et
des métaux lord ;
Vérification de la présence de l’H2S aux débouchées des conduites de refoulement, car la
libération de ce gaz provoque une oxydation et une fermentation de l’H2SO4 qui provoque
à son tour une attaque des matériaux constituant les ouvrages d’assainissement.
Cette phase permet de localiser les tronçons suspects .elle comporte à priori une
représentation des espaces et des réseaux à partir des outils qui conduisent au découpage en
-9-
Chapitre II Diagnostic du réseau d’assainissement existant
sous bassins élémentaire ou secteurs de desserte homogènes ou sous secteurs d’activités qui
comte tenue de l’importance de la superficie et du linéaire du réseau
- 10 -
Chapitre II Diagnostic du réseau d’assainissement existant
ZHUN
Il s’articule autour de cinq bassins versants identifiés selon les collecteurs primaires et leurs
rejets.
- 11 -
Chapitre II Diagnostic du réseau d’assainissement existant
Bassin 3
Bassin 1
Bassin 5
Bassin 4
Bassin 2
II.3.1.1.1.Collecteur primaire
Il s’agit d’un collecteur qui rejette au moyen d’une galerie de (1 ,0*1,0 m) dans une
tranchée au niveau de l’usine de calcaire.
Le collecteur présente un diamètre qui changé au fur et à mesure qu’on avance vers le rejet
(de Ø400, puis à Ø 600 et enfin en galerie de 1,0*1,0 m)
Mise à part le petit tronçon de la galerie qui est bon état, le reste du collecteur soit environ
85% de son linéaire est en mauvais état, l’écoulement est faible.
II.3.1.1.2.Collecteurs secondaires
Deux autres collecteurs secondaires se raccordent au collecteur primaire juste à ses débuts
soit au centre ville en Ø 400.
Les cinq collecteurs secondaires se trouvent en bon état.
II.3.1.1.3.Réseau tertiaire
Il s’agit du réseau tertiaire qui collecte le lotissement 617 lots, il présente un bon état dans
l’ensemble, Les diamètres des collecteurs ne dépassent pas Ø400mm
II.3.1.2.1.Collecteur primaire c2
C’est un important collecteur primaire qui draine le sud de la ville de l’ouest vers l’Est, il
prend naissance au niveau du quartier non structuré de CHERCHERA , sur la rive droite de
l’OUED OURMI empruntant une piste pour se diriger vers l’intersection de l’oued avec la
RN28 collectant les rejets d’un certains nombre d’équipements éducatifs (technicum,
CFPA,CEM BARKAT ABAS, lysée) puis aboutit au niveau du lotissement 711 lots et
ramasse presque la totalité des rejets domestiques et pluviales de ce dernier avant de rejeter
dans l’oued OURMI (Rejet N°2) .
Ce collecteur débute en Ø 400 puis passe en Ø600, les eaux pluviales sont déchargées dans
l’oued OURMI sans déversoir d’orage constaté mais juste avec un ouvrage de départ vers
l’oued (entonnement).
La suite du collecteur à démarre en Ø 300mm et augmente progressivement jusqu’ à
atteindre Ø 1000 mm au niveau du rejet.
Ce collecteur présente un bon état dans l’ensemble mis à part un tronçon dont les tampons
des regards ne sont pas visibles (recouverts par l’asphaltage répétitif de la voirie,)
II.3.1.2.2.Collecteurs secondaires
Le réseau secondaire se raccordant au collecteur primaire est constitue de 11 collecteurs,
mais à par le collecteur qui a été réalisée récemment est situé sur la rive droite de Oued Ourmi
à l’ouest de la ville est qui n’est pas raccordé au réseau actuel, et qui commence par un
diamètre Ø 600 pour augmenter progressivement et atteindre Ø 1000 mm au niveau de
raccordement au collecteur primaire.
Tout les autres collecteurs secondaires, sont situés dans le lotissement 711 lots et assurant la
collecteur des rejets des eaux usées et l’évacuation des eaux pluviales de ce lotissement, ces
- 13 -
Chapitre II Diagnostic du réseau d’assainissement existant
Le récent collecteur secondaire C2-2 commence par un diamètre Ø 600 pour augmenter
progressivement et atteindre Ø 1000 mm au niveau de raccordement au collecteur C2.
II.3.1.2.3.Réseaux tertiaires
Le réseau tertiaire des bassins N°2 est constitue uniquement de l’ossature tertiaire de
lotissement 711 lots et qui est bon état.
II.3.1.3.1.Collecteur primaire c3
Il s’agit d’un ancien et plus important collecteur primaire et unitaire qui prend nécessaire au
Nord Ouest de la ville et plus précisément au niveau des quartier EL BEIRA et aboutit au
Nord Est au niveau d’un bassin de décantation (REJET N°4) .
- 14 -
Chapitre II Diagnostic du réseau d’assainissement existant
II.3.1.3.2.Réseaux secondaires
Il s’agit d’un collecteur secondaire qui prend début au niveau de la Z.H.U.N « nord Ouest
de la ville » et qui a été réalise pour collecteur uniquement.
Les eaux usées domestiques et qui se raccordera au collecteur C3 au niveau du
début du quartier 583 logts au centre ville.
Il draine une grande partie des eaux usées de la Z.H.U.N et quelques équipements
CASERNE, Siège de la gendarmerie nationale, l'école primaire sahraoui, une mosquée et
une petite partie du centre ville.
L'exclusivité «eaux usée » n'a pas été respectée puisqu'un collecteur eaux
pluviales situé sur la même voirie vient se raccorder, le raccordement ne se fait pas au
niveau du regard, mais au niveau des buses.
- 15 -
Chapitre II Diagnostic du réseau d’assainissement existant
Il s'agit d'un collecteur qui se trouve sur la même voirie que le précédent mais
destiné initialement à collecter les eaux pluviales.
Le diamètre de ce collecteur débute en Ø 300, puis augmente progressivement pour
atteindre Ø 500.
Les avaloirs sont recouverts par le goudron, le peu d'avaloirs visibles sont bouchés
La plupart de ces regards sont dans un état dégradé.
Ce collecteur « eaux pluviales » se raccorde au collecteur décrit précédemment qui
est un collecteur (eaux usées)
Ce sont des collecteurs secondaires qui collectent les eaux usées et pluviales du quartier
LE BEIRA situées sur les voiries transversales au collecteur primaire C 3.
Leurs diamètres ne dépassant pas Ø400 mm, ce sont de très anciens collecteurs qui
n'ont pu êtres rénovés du faite de la difficulté due à la nature rocheuse du terrain.
Ce sont des collecteurs de diamètre maximal Ø400 mm, les tampons des regards sont
visibles, leurs états est acceptable, ils collectant l'Est du quartier EL BEIRA, Ces collecteurs
sont récents et sont dans un bon état
Il s'agit des collecteurs secondaires collectant le centre ville, les collecteurs sont
situés sur les voiries transversales au collecteur C3, leurs diamètres ne dépassent 500 mm
ces collecteurs présentent un état juste moyen, on a constaté des inondations et
stagnation des eaux pluviales lors de notre présence.
- 16 -
Chapitre II Diagnostic du réseau d’assainissement existant
Ce sont deux collecteurs qui drainent l'Est du quartier 583, leurs diamètres s'altèrent
entre Ø300 et Ø400 mm ; les regards sont mal réalisés les tampons et dalles sont très
petites pour permettre l’entretien, les avaloirs sont invisibles.
II.3.1.3.3.Réseaux tertiaires
Les plus importants collecteurs sont ceux de la Z.H.U.N à savoir ceux de la voirie
extrême Nord et extrême Sud de la Z.H.U.N
Les avaloirs sont soit bouchés, soit recouverts par l'asphaltage répétée.
Le collecteur eau usée est destiné à véhiculer uniquement les eaux usées domestiques,
il est situé su la voirie limite sud de la ZHUN.
Il collecte les rejets de la partie Sud de la ZHUN, et collecte quelques équipements
(Mosquée Aboudaoud, la Daira, l'annexe APC et le CEM TAREKHACHAICHI).
La totalité de ce collecteur est en Ø300 mm.
Le collecteur eaux pluviales qui se trouve sur 1a même voirie que le précédent mais
destiné initialement à collecter les eaux pluviales.
Le diamètre de ce collecteur débute en Ø400, puis augmente progressivement pour
atteindre Ø600 mm.
Les quelques avaloirs visibles sont dans état non fonctionnels, le reste est: recouvert par le
goudronnage répétée de la voirie.
Ce collecteur se raccorde au collecteur précédent (eaux usée).
Le reste de l'ossature tertiaire se raccordant au collecteur primaire est principalement
celle du centre ville qui est en mauvais état.
II.3.1.4.bassin versant n°4
II.3.1.4.1.Collecteur primaire C4
C’est un collecteur qui draine une partie Sud est (du lotissement, 711 lot et qui
rejette dans l’oued OURMI -Rejet N°7-).
Il présente un diamètre de Ø 400 mm sur toute sa longueur et récupère au niveau
de ses regards, plusieurs collecteurs secondaires situés sur les voiries transversales du
lotissement
- 18 -
Chapitre II Diagnostic du réseau d’assainissement existant
Rejet n°1 : Il s'agit d'un rejet des eaux usées situé au Sud Est de la v i l l e e t r é s u l t a n t d e
l ' a s s a i n i s s e m e n t d u q u a r t i e r non structuré de CHERCHOURA, il s'effectue
actuellement dans un simple regard de visite.
Figure II.7.Rejet coté Nord EstØ1000 (stagnation des eaux usées) [1]
Rejet N°7: C'est un rejet dans l'oued OURMI et situé au Sud Est de la ville en Ø 400mm et
qui résulte du collecteur C4 drainant une partie du lotissement 711 lots.
II.3.3.Critique du réseau
- 20 -
Chapitre II Diagnostic du réseau d’assainissement existant
pluviales, et que l'exutoire des eaux pluviales sur l'oued ZAAROURA a été supprimé.
L'ensemble des collecteurs séparatifs « eaux pluviales » se raccordent: actuellement
au réseau unitaire de la ville.
Le diamètre, maximal observé est 1000mm, il est constaté surtout sur les tronçons avant
les rejets.
Plusieurs collecteurs présentent des diamètres qui diminuent au fur et à mesure qu'en se
déplace vers l'aval sans la présence d'un déversoir de- dorage ou autre expliquant cette
diminution.
Certains collecteurs situés au centre ville ont des regards de visite noyés sous le revêtement
des chaussés alors que d'autre n'ont même pas de tampon.
En se basant sur les principaux désordres pouvant altérer la performance d’un réseau
d -assainissement à savoir le mauvais état physique (vieillissement-dégradation), la
capacité d'évacuation devenue insuffisante et le risque de pollution urbain, on peut dire
ce qui suit :
• Le réseau des eaux pluviales de la ZHUN présente une faible capacité hydraulique de
ces collecteurs, d'ou les inondations qui arrivent même au centre ville ;
• Le réseau tertiaire du centre ville pe ut ê t r e ma i nt e nu partiellement et rénover
uniquement quelques petits collecteurs qui sont vétustes les diamètres des collecteurs
sont acceptables dans l'ensemble ;
• Les réseaux secondaires et tertiaires des lotissements 366, 711, 617, d'EL BEIRA et
de CHERCHOURA seront maintenus, les dimensions des réseaux sont bonnes.
• Les collecteurs primaires et secondaires du centre ville sont carrément à refaire,
on constate une mauvaise répartition des superficies de collecte en comparaison avec
les capacités des collecteurs existants ;
• En effet plus de 70% de la superficie de l'agglomération est collectée vers le centre
ville, qui n'est pas doté de collecteurs en conséquence, d'ou la stagnation des eaux
pluviales lors des averses ;
• Ainsi il est nécessaire de projeter de nouveaux collecteurs qui stoppent l'écoulement
des eaux pluviales vers le Nord à savoir le centre ville.
• Les diamètres des collecteurs existants ne répondent pas au schéma d'assainissement
actuel ;
• Au Sud Est de l’agglomération, le débit des eaux pluviales engendrés par les
précipitations tombés sur le quartier de CHERCHOURA arrive au niveau du
lotissement 711 lots pendant les averses et ceci en absence d'une ceinture pluviale sur la
- 21 -
Chapitre II Diagnostic du réseau d’assainissement existant
Conclusion
Il est nécessaire de :
- 22 -
Chapitre III Description du schéma directeur projeté
23
Chapitre III Description du schéma directeur projeté
24
Chapitre III Description du schéma directeur projeté
25
Chapitre III Description du schéma directeur projeté
2. Collecteurs secondaires
Projeter Un collecteur secondaire C1-1 qui prend début au niveau du CEM BARKAT
ABBES et que passera dans les lotissements 366 lots et 711lots avant de se raccorder au
collecteur C1, il aura pour tache de remplacer le Collecteur existant qui présente des
dimensions insuffisantes surtout dans Certains tronçons
Notons que ce collecteur récupère les eaux usées et pluviales de
CHERCHORA OUEST à travers raccordement du collecteur récemment réalisé et qui sera
maintenu dans ce schéma directeur.
Les réseaux des lotissements 366 et 711 lots seront maintenus et raccordés à ce collecteur
C1-1
26
Chapitre III Description du schéma directeur projeté
Projeter un nouveau collecteur secondaire C2-1 qui prend début au niveau d’EL BEIRA,
emprunte la voirie centrale de la ZHUN et se raccordera au niveau de la RN 28 au collecteur C2.
Ce collecteur rentre dans le cadre de la rénovation du réseau de la Z.H.U.N.
28
Chapitre III Description du schéma directeur projeté
Projeter un collecteur secondaire C2-2 qui prend départ au niveau de la limite Ouest de la
ZHUN, traversera le Nord de l'agglomération de l'Ouest vers l'Est et se raccordera au
collecteur primaire C2.
Ce collecteur non seulement assainie la ZHUN, il réduit considérablement les débits
arrivant au centre ville.
29
Chapitre III Description du schéma directeur projeté
30
Chapitre IV Conception du réseau d’assainissement
Introduction
Le dimensionnement d’un réseau d’assainissement, passe par certaines phases
préliminaires, parmi les quelles on trouve, le calcul de base. Au sein de cette partie on fait une
estimation du nombre d’habitants pour un horizon de calcul donné, le choix du système
d’assainissement ainsi que le schéma de collecte et d’évacuation des eaux usées.
IV.1.Situation démographique
Les ouvrages de génie civil comme ceux de l’hydraulique qu’on envisage d’utiliser dans le
domaine de la collecte des eaux en milieu urbain doivent pouvoir réponde aux besoins de la
population pour une certaine période appelé durée d’utilisation ou durée de vie de l’ouvrage
en question.
L’ingénieur concepteur doit donc prévoir dès le stade de la conception quelle sera la
population à desservir durant la vie de la structure projetée. Selon les besoins des prévisions,
il existe deux types d’estimations des populations : l’estimation à court terme, de 05 ans à 10
ans, et l’estimation à long terme, de 10 ans à 50 ans.
Remarque
Pour le dimensionnement de notre futur réseau d’assainissement l’horizon de calcul est fixé à
2030.
IV. IV.2.Systèmes d'évacuation du réseau d’assainissement
Les systèmes d'évacuation sont composés principalement de conduites à écoulement à
surface libre, de canaux et fossé, et accessoirement de poste de pompage pour refouler les
eaux vers les collecteurs. Habituellement, on considère trois catégories de systèmes
d'évacuation, soit:
• L’égout combiné ou unitaire.
• L’égout séparatif composé d'un égout sanitaire et d'un égout pluvial.
• L’égout pseudo-séparatif.
1. Système unitaire
Ce système permet d’évacuer en commun toutes les eaux usées et pluviales dans une
même conduite. Ce système nécessite des ouvrages d’égout et station d’épuration
relativement importants afin de pouvoir absorber les pointes de ruissellement.
2. Système séparatif
- 31 -
Chapitre IV Conception du réseau d’assainissement
¾ Un réseau pour évacuer les eaux d ‘égout ménagères et certains effluents industriels
après traitement.
Le tracé des collecteurs n’est obligatoirement pas le même, ce qui est le cas la plus part du
temps.
Le tracé du réseau d’eaux usées est en fonction de l’implantation des différentes entités
qu’il dessert en suivant les routes existantes. Ce réseau ne demande pas de grandes pentes vu
que les sections ne sont pas trop importantes.
Le réseau prend fin obligatoirement à la station d’épuration qui se trouve en général à la
sortie de l’agglomération.
Par contre le tracé du réseau d’eaux pluviales dépend de l’implantation des espaces
producteurs du ruissellement des eaux pluviales sont rejetées directement dans le cours d’eau
le plus proche naturel soit-il ou artificiel.
Le système pseudo séparatif est un système dans lequel on divise les apports d’eaux
pluviales en deux parties :
L’une provenant uniquement des surfaces de voirie qui s’écoule par des ouvrages
particuliers des services de la voirie municipale : caniveaux aqueducs, fossés avec évacuation
directe dans la nature.
L’autre provenant des toitures et cours intérieures qui sont raccordées au réseau
d’assainissement à l’aide des mêmes branchements que ceux des eaux usées domestiques. On
recoupe ainsi les évacuations des eaux d’un même immeuble. [02]
- 32 -
Chapitre IV Conception du réseau d’assainissement
On propose le tableau IV.1 qui récapitule les particularités de chaque système
- petites et
moyennes
- Surveillance
agglomérations - diminution des sections - encombrement important
accrue des
; des collecteurs du sous-sol
Séparatif
branchements
- extension des - exploitation plus facile - coût d'investissement
- entretien d'un
villes ; de la STEP élevé
linéaire important
- faible débit - meilleure naturel - risque important d'erreur
de collecteurs (eaux
d'étiage du préservé de branchement.
usées et pluviales)
cours d'eau
récepteur.
- 33 -
Chapitre IV Conception du réseau d’assainissement
drain de fondatio
puisard de rue
égout pluvial
Réseau unitaire
égout
sanitaire
égout pluvial
Réseau séparatif
égout sanitaire
égout pluvial
- 34 -
Chapitre IV Conception du réseau d’assainissement
Conclusion
Pour notre agglomération, on constate d’après les plans topographique et urbanistique que
les pentes du terrain sont moyennes et très forte. Donc en choisie un système unitaire on
cherche toujours l’économie d’un faible encombrement de la chaussée.
IV.4.1.Schéma perpendiculaire
Il est adopté pour les eaux pluviales des réseaux séparatifs si il n’y a pas de traitement qui
est prévue. L’écoulement se fait directement dans le cours d’eau le plus proche. Suivant la
disposition des collecteurs par apport au cours on distingue :
• Le schéma perpendiculaire simple.
• Le schéma perpendiculaire étagé.
C’est une transposition de schéma à déplacement latéral, mais avec une multiplication des
collecteurs longitudinaux pour ne pas charger certains collecteurs.
- 35 -
Chapitre IV Conception du réseau d’assainissement
IV.4.4.Schéma radial
C’est un schéma adopté pour les terrains plat, ou les eaux sont collectées en un point bas,
pour en suite être relevées vers :
• Un cours d’eau récepteur.
• Une station d’épuration.
• Un collecteur fonctionnant à surface libre. [06] .
- 36 -
Chapitre IV Conception du réseau d’assainissement
D- Schéma par zone étagée ou par interception.
E- Schéma radial unique.
F- Schéma radial par zone.
Le découpage des sous bassins est fait en tenant compte des paramètres suivants :
• Topographie du terrain.
• Les routes et voiries existantes.
• Nature d’occupation du sol, pour avoir des coefficients de ruissellement aussi proche que
possible.
• Limites naturelles : oueds, talweg, collines,…etc.
- 37 -
Chapitre IV Conception du réseau d’assainissement
• La durée de pluie ;
• L’humidité de la surface et L’humidité de l’air.
20 0.20
30 – 80 0.20 – 0.25
60 – 150 0.25 – 0.30
150 – 200 0.30 – 0.45
200 – 300 0.45 – 0.60
300 – 400 0.60 – 0.80
400 et plus 0.80 – 0.90
- 38 -
Chapitre IV Conception du réseau d’assainissement
Coefficient de ruissellement
Surface
(Cr)
- Le calcul des Débits pluviaux et des eaux usées dans touts les tronçons du réseau ;
- Le choix manuel des pentes, qui se fait à l’aide d’un graphique (figure IV.3) ;
- Le calcul des diamètres et le choix des diamètres commerciaux dont nous pouvons les
faire entrés dans un tableau Excel ;
- La correction des diamètres pour respecter la croissance des diamètres en allant vers
l’exutoire du bassin versant ;
- Le calcul des vitesses dans les conduites ;
- Le calcul du remplissage des conduites ;
- Le calcul des couts par tronçon et pour tout le projet ;
Le programme permet aussi de faire un diagnostique du réseau dimensionné en variant
l’intensité projet pour voir le comportement du réseau pour ces différentes intensités. Il
indique les tronçons inondés et la probabilité d’inondation pour les différentes intensités.
Exemple 1 :
- 39 -
Chapitre IV Conception du réseau d’assainissement
Tableau IV.6.Un partie de L’exécution de programme
Le nombre de tronçons inondés
Intensités les tronçons inondés Débit inondé (l/s)
pour chaque intensité
180 57 179,157776 12
182 22,81244613
183 32,3013654
200 7,248265504
308 99,30409494
394 2,041661949
400 1,144364716
406 9,691922743
409 2,121013153
413 3,467493724
437 13,29594556
551 10,82951853
Exemple 2 :
Tableau IV.7.Un partie de L’exécution de programme
l'intensité Probabilité
180 2,06185567
223 25,257732
370 80,5841924
724 95,3608247
- 40 -
Chapitre IV Conception du réseau d’assainissement
Exemple 3 :
- 41 -
Chapitre V Gestion ; Entretien et Exploitation du réseau
Introduction
L'organisation de l'entretien des réseaux doit être fondée sur une parfaite connaissance du
réseau dans tous ses éléments constitutifs et dans son fonctionnement.
Un programme de visite s'avère indispensable afin de mener dans de bonnes conditions des
opérations d'entretien, de curage et de contrôle des réseaux.
- 42 -
Chapitre V Gestion ; Entretien et Exploitation du réseau
V.3.Les moyens d'exploitation
Par ailleurs, exploiter un égout, c'est le débarrasser de tout ce qui peut entraver son bon
fonctionnement. C’est à dire de tout ce qui peut empêcher le transit de l'effluent vers la
station d'épuration ou vers le milieu naturel.[6]
L’ennemie première des réseaux d’assainissement est le dépôt des matières en suspension,
surtout, le sable. Le curage peut se faire automatiquement par des regards de chasse, mais ces
dernier ont monté leur limite d ‘utilisation, donc il vaut mieux prévoir des chasses
hydrodynamique ou faire un curage à la main
Les eaux parasites proviennent des nappes ou du réseau d’alimentation en eaux potable, la
détection se fait à la nuit et on reconnaît les eaux parasites par leur clarté.
On utilise aussi des appareils spéciaux ultrasons qui détecte la fuite par leur son.
Les ouvrages (canalisation) peuvent présenter des défauts d'étanchéité et même des ruptures
dues aux mouvements du sol, vibration dues à la circulation lourde et dues aux agressions
chimiques.
Les défauts généralement se manifestent au niveau des joints. L'entretien consiste à
réparer les joints en mauvais état, supprimer les intrusions des racines, réparer les sections
corrodées par des déversements chimiques, procéder à l'étanchement des conduites, tant pour
les eaux provenant de l'extérieur que de l'intérieur des égouts.
L’inspection télévisée (ITV) est un outil particulièrement adapté aux réseaux non
visitables. Elle permet de vérifier l’état et le fonctionnement de l’ouvrage en service.
Le diagnostic des désordres constatés sur les canalisations non visitables est extrêmement
difficile. Il est pratiquement impossible d'avoir une vue directe pour examen par source
lumineuse et miroir, sur un tronçon de canalisation entre deux regards espacés de 40 à 50
mètres, lorsque le diamètre est inférieur à 600 millimètres ou lorsqu'une anomalie est décelée au
- 43 -
Chapitre V Gestion ; Entretien et Exploitation du réseau
passage d'un engin de curage .On ne peut pas savoir s'il s'agit d'un joint dégradé, d'une
fissure, d'un branchement particulier en saillie, d'un dépôt incrustant ou d'un corps étranger.
L'inspection des égouts non visitables est possible par l'utilisation des circuits fermés
de télévision. Le principe de cette technique est : une caméra tractée par un câble initialement
passé entre deux regards de visite donne de l'intérieur de la canalisation visitée une image
visible sur l'écran du téléviseur. Il est évident que ce matériel de visite des canalisations
apporte beaucoup d'efficacité lors de l'exploitation d'un réseau.
- 44 -
Chapitre V Gestion ; Entretien et Exploitation du réseau
- 45 -
Chapitre V Gestion ; Entretien et Exploitation du réseau
V.3.5.Travaux spécifiques
1. Désodorisation
Le réseau d’égouts est un milieu favorable à la formation de bactéries qui dégagent des
mauvaises odeurs, pour y remédier il faut bien aérer le réseau ou injecter de l’oxygène liquide.
Comme les conduites de notre réseau sont en béton armé qu’est un matériau plus
sensible à l’attaque de l’acide sulfurique, il faut empêcher la formation de ce dernier par des
moyens hydrauliques ou chimiques qu’on a cité précédemment.[8]
V.4.Exploitation du réseau
- 46 -
Chapitre V Gestion ; Entretien et Exploitation du réseau
V.4.1.Technique d’exploitation du réseau
Les réseaux d’assainissement, qui véhicule à faible vitesse des débits de temps sec et de petites
pluies nécessitent pour qu’ils soient protégés des dépôts et de l’encrassement, des opérations de
curage.
Les techniques et les moyens susceptibles d’être mis en œuvre sont variables en fonction des
contraintes, la plus importante de celle-ci est l’accessibilité à l’intérieur des ouvrages.
Aussi on est amené à distinguer les interventions périodiques suivantes :
- 47 -
Chapitre V Gestion ; Entretien et Exploitation du réseau
2. Curage mécanique sans présence d'eau
Le curage ne peut être exécuté en utilisant l'énergie de l'eau puisque le débit de temps sec
est très insuffisant. Donc on doit extraire cette matière accumulée dans l'égout au moyen des
techniques rustiques basées sur les bras, la pelle et la pioche.
Les réseaux d'égout non visitables font appel pour le curage à deux types de procédés:
a. Procédé manuel.
b. Procédé hydrodynamique.
- 48 -
Chapitre V Gestion ; Entretien et Exploitation du réseau
collecteurs entraînée par le courant remet en suspension et entraîne les dépôts.
B. Le procédé hydrodynamique :
Le curage hydrodynamique est généralement exécuté par des aspiratrices ou par des cureuses
hydromécaniques.
1. Cureuses hydromécaniques
Ce sont des appareils qui se déplacent de l’amont vers l’aval du collecteur, un jet central
désagrège les boues tandis d’autre jets latéraux poussent les boues émulsionnées vers le regard
afin d’être aspirées.
2. Les aspiratrices
Ces équipements, montés sur châssis camion, se composent d'une cuve d'un volume de 4 à
25 m3 mise en dépression par une pompe à vide, d'un débit variant entre 500 et 1000 m3/h. Les
matières déposées sur le radier de l'ouvrage sont ainsi aspirées par l'intermédiaire d'un tuyau
souple raccordé à l'arrière de la cuve.
Les aspiratrices sont principalement utilisées pour le nettoyage des bouches
d'engouffrement, des bacs de dessablement.
Elles sont également, utilisées lors du curage des collecteurs visitables, car leur puissance
d'aspiration permet d'aller chercher les sables assez loin par allongement des tuyaux
d'aspiration. [5]
V.5.Réhabilitation du réseau
Un réseau d’assainissement est considéré comme inexploitable lorsque les préjudices qu’il
cause au milieu naturel ou aux citadins ne sont plus tolérables, dans un tel cas on a deux
choix : soit le réparer ou le changer. Le remplacement d’un réseau d’assainissement s’avère
très coûteux et les travaux de réalisation causent beaucoup plus de désagrément que lors de la
réparation. Les travaux de réhabilitation que entreprendre le gestionnaire sont :
C’est une opération destinée à l’élimination des racines d’arbres qui s’introduisent par
les joints, l’opération est effectuée par une brosse circulaire dure qu’est actionnée par un
- 49 -
Chapitre V Gestion ; Entretien et Exploitation du réseau
mouvement de rotation autour d’un axe horizontal. Le mouvement de rotation est assuré par
un moteur électrique.
- 50 -
Chapitre V Gestion ; Entretien et Exploitation du réseau
courent les mêmes risques que les travailleurs de n’importe quel chantier : risque de chute,
d’électrocution, etc. C’est pour quoi ils doivent, selon le risque, porter des casques
protecteurs, des bottes à embout d’acier, des lunettes protectrices, vêtements étanches, utiliser
des détecteurs de gaz portables, en plus de rester tout le temps attentif.
Pour une bonne gestion il n’y a pas mieux qu’une gestion informatisée, par les Systèmes
d’Informations Géographiques (SIG), mais pour pouvoir la faire il faut une connaissance
totale du réseau et son comportement dans différentes situation (temps sec et temps de pluie).
La première chose à faire est d’entreprendre une compagne de mesure pour créer une banque
de données qui servira de référence aux événements futurs, ainsi détecter chaque
fonctionnement anormal du réseau. Pour perfectionner ce système on peut placer des capteurs
de plusieurs paramètres (débit, vitesse,…etc.), au niveau des points les plus sensibles du
réseau, qui seront connectés à des commandes automatique ou semi-automatique à distance
‘GPS ’ (Global Positionning System). [8]
La première opération qu’il faut entreprendre, pour une bonne gestion et exploitation de
notre réseau, est une compagne de collecte de données et une série de mesures concernant le
réseau ; tracé, débit, pente, …etc. L’objectif de cette opération est de déceler tout
fonctionnement incorrect du réseau que l’on doit compléter par des travaux de remise en état,
- 51 -
Chapitre V Gestion ; Entretien et Exploitation du réseau
comme le curage, réparation ou remplacement des éléments défectueux ou les différentes
actions citées dans les travaux spécifiques, selon la nature de l’anomalie.
Une fois que l’opération de remise à niveau du réseau terminée, on établit un calendrier
annuel de toutes les opérations de surveillance et de contrôle ; à titre d’exemple ; il faut
prévoir le curage des touts regards et bouches d’égouts avant les premières pluies de
l’automne.
Conclusion :
Cette maintenance est effectuée pou les réseaux visitable par des grandes entreprises, par
contre pour les réseaux non visitable c’est l’A.P.C qui s’encharge des travaux d’entretiens.
- 52 -
Chapitre VI Dimensionnement de la station d’épuration
Introduction
Le dimensionnement d’une station d’épuration dépend de la charge à l’entrée, qui est
fonction du débit, et des concentrations moyennes des paramètres de pollution (DBO5,
MES...)
Pour bien dimensionner la station d’épuration, il faut bien estimer les débits d’eau usée
et les charges polluantes [4].
Le volume rejeté par les habitants est estimé à 80 % de la dotation d’AEP.La direction de
l’hydraulique de la willaya de Sétif a adopté une dotation de 150 l/hab/j pour la ville de Ain
Oulemen.
Il s’agit de déterminer :
c) Le débit de pointe : « QP »
d) Le débit diurne « Qd »
53
Chapitre VI Dimensionnement de la station d’épuration
a- le débit journalier
Q j =D.N.R
Avec :
D : dotation (l/hab/j),N : nombre d’habitant l’horizon considérer : coefficient de rejet.
Q j =91623*150*10-3 *0,8=10994,76 m 3 /j
Q j step = 3*Q j Q j step = 32984, 28 m 3 / j
= 32984, 28 m 3 / j
Q m = 381, 76 L / s
Q p =Cp .Q m
2 .5
Avec : Cp = 1,5 + si Qm ≥ 2,8 l/s
Qm
Cp = 3 si Qm < 2,8 l/s
Dans notre cas le Cp=1,58 d’où le calcul du débit de pointe :
Q p = 1, 62*381,76
= 621,48 l/s
= 2237,35m 3 /h
Qp =2237,35 m3/h
Q j step 32984,28
Qd = Qd = = 2061,51m 3 / h
16heures 16
Q d = 2061,51m 3 / h
Le tableau V.1 qui suit résume l’estimation des débits et des charges polluantes nécessaires
au dimensionnement :
Tableau .VI.1. Débits et charges polluantes
55
Chapitre VI Dimensionnement de la station d’épuration
Le dimensionnement des ouvrages de station se fait à partir du débit de pointe et des
charges polluantes calculer précédemment [4].
VI.2.1. Le dégrillage
Le but dans le degrilleur est d’estimer la largeur de grille .Elle est donné par La formule
KIRCHMER [8] :
S sin α
L=
h max(1 − β )δ
Qp
Avec : S =
Ve
- S : surface de la grille (m²) ;
- Qp : débit pointe en temps sec (m3/j) ;
- V : vitesse d’entrée des eaux brutes ; comprise entre 0.6 et 1 m/s
- hmax : hauteur maximum d’eau dans le canal de passage d’eau ; comprise entre 0.2 et 0.3 m
- δ : coefficient tenant compte du mode de dégrillage tel que :
δ = 0, 25 si le dégrillage est manuel,
δ = 0, 5 si le dégrillage est automatique,
- α : l’angle d’inclinaison de la grille avec l’horizontal généralement. ( α =
60°)
- β : Coefficient de colmatage ; β =d/ (d+e)
- d: épaisseur des barreaux de la grille, (d=2cm (Grilles grossières) d=1cm
(Grilles fines))
- e : espacement entre les barreaux, (e=5à10mm (Grilles grossières), e=0.3à1mm
(Grilles fines))
Les pertes de charge dans un dégrilleur sont données par la relation de KIRSHMER :
4/ 3
⎛d ⎞ v²
Δh = β ⎜ ⎟ * sin α
⎝2⎠ 2g
Δh : Perte de Charge en m;
ß: coefficient dépendant de la forme des barreaux ;
ß=1,79 pour les barreaux rond
56
Chapitre VI Dimensionnement de la station d’épuration
V : vitesse d’entrée des eaux brutes
- α : angle d’inclinaison de la grille avec l’horizontal ( α = 60°),
- g=9.81m/s²[8]
Calcul des refus des grilles
Le volume des résidus retenus par les grilles est estimé à (2÷5) l/hab /an pour une grille
grossière et (5÷10) l/hab/an pour une grille fine
On calculera pour chaque type de grille un volume minimal et un volume maximal de retenue
Type de grille
Grossiere Fine
d=2cm,e=6cm,ß=0.25 d=1cm, e =1cm, ß=0.50
hmax=0.3m, α =60°,V=0,8 hmax=0.3m, α =60° ,V=0,8
VI.2.2.le dessableur
V = Q p . ts
Avec :
ts : temps de séjour de l’eau dans le dessableur, (il est de1 à 3minutes)
Q p : Le débit de pointe.
D = 4*V /(π * h )
57
Chapitre VI Dimensionnement de la station d’épuration
Calcul de la quantité d’air injectée
Il s’agit d’un dessableur aéré, il faut donc estimer la quantité d’un d’air à injecter. Elle est
estimée à 1 à 1,5 m3 par m3 d’eau usée
Qair =Q p .V
Avec :
V : volume d’air à injecter (m3 / m3)
(On prend V=1,25 m3 / m3)
Le dessableur élimine 80% de matière minérale présente dans les eaux usées. La matière
minérale représenté 20% environ de la charge en matière en suspension (MES), les 80%
restants, représentent les matières volatiles en suspension (MVS).
Partant de ces hypothèse, s’ensuit :
¾ Les matières minérales totales = 0,20*8246,07=1649,21 kg/j
¾ Les matières minérales éliminées par le dessableur=0,80.*1649,21=1319,4 kg/j
¾ Les matières minérales restantes =329,81kg/j
¾ MES sortant du dessableur = 0,80*8246,07+329,81 = 6926,66 kg/j
Tableau .V.3 qui suit résume les dimensions et performances du dessableur.
VI.3.1. Dimensionnement
58
Chapitre VI Dimensionnement de la station d’épuration
- Le débit d’alimentation =débit de pointe =0,381 m3/s.
Le volume du décanteur primaire est donné par la formule:
V=Qp *ts ,
on adoptera un temps de séjour de 2 heures et une hauteur de 3 m. connaissant le volume on
déduite le diamètre.[4]
Sachant que le décanteur primaire éliminé environ 35% de DBO5 et environ et 95% de
matière minérale, les charges éliminées sont donne de :
Charge en DBO5 =0,35*6413,61=2244,76 kg/j
Charge en MM =0,95*329,81=313,31 kg/j
Volume m3 2743,2
Hauteur m 3
Diamètre m 34,12
Charges a l’entrée
- MM kg/j 329,81
Charges éliminées
- DBO5 kg/j 2244,76
- MM kg/j 313,31
Charges à la sortie :
- MM kg/j 16,49
Le traitement par boues activées se sera à moyenne charge ; elle est caractérisée par :
9 une charge massique 0,2 ≤ Cm ≤ 0,5 kg DBO5/kg MVS/j
59
Chapitre VI Dimensionnement de la station d’épuration
- On adoptera : Cm = 0,4 kg DBO5/ kg MVS/j et CV=1,2kg DBO5/ m 3 /j
- Les charges polluante en DBO5 à l’entre du bassin d’aération sera notée :
DBO5=L0=4168,85 kg/j
- La concentration en DBO5 est alors de :
L0 4168,85
S0 = = = 0,12kg / m 3
Q J 32984, 28
S 0 = 0,12 g / l .
La concentration en DBO5 à la sortie doit répondre aux normes de rejets établies par l’OMS
30mg /l, d’où la charge à la sortie :
R = 76, 26%
- Volume du bassin peut être déduit de la charge volumique Cv :
La masse totale des boues dans le bassin peut être déduite de la charge massique sachant que :
60
Chapitre VI Dimensionnement de la station d’épuration
D’où une concentration des boues dans le bassin :
X 16034, 02
[X a ] = a
= = 4, 61k g / m 3
V 3474, 04
[ X a ] = 4, 61kg / m 3
Dimensions de bassin
Pour dimensionner le bassin d’aération nous prendrons comme base de calcul la relation
suivante : L/l=2, et une hauteur du bassin d’aération est comprise entre 3 et 5m, Nous
prenons : h=4m
1-La surface horizontale du bassin d’aération :
V
Sh = = 868,51m 2
H
S h = 868,51m 2
Sh
2-la Largeur de bassin est de : l = = 20, 83m
2
L = 2.l = 41, 67 m
L = 4 1, 6 7 m
- Selon que l’on tient compte du débit moyen ou du débit de pointe le temps de
séjour est de :
V
• A partir de débit moyen t S = = 2,52h
Qm
V
• A partir de débit de pointe par temps sec : tS = = 1,55h
Qp
t S = 1,55h
61
Chapitre VI Dimensionnement de la station d’épuration
VI.4.2.Besoins en oxygène
Pour favoriser la réaction aérobie qui est plus rapide que la fermentation anaérobie, il faut que
le milieu contienne une concentration suffisante en oxygène.
On admet que les micro-organismes aérobies n’utilisent pas directement l’oxygène mais il
doit être dissous dans l’eau.
P .β
Elle devient Cstp = Cs .
Pa
P : pression atmosphérique en fonction de l’altitude de région (P=9,04).
CS (eau usée)
β=
CS (eauépurée)
β est de l’ordre de 0,95.
Pa : pression atmosphérique au niveau de la mer (Pa=10,33)
D’ou : E b =65,14kw
- Calcul de puissance d’aération nécessaire :
q (o2 )
En =
Coe
q (o 2 ) : besoin en oxygène.
D’où En=1069,23kw
VI.4.3.Clarificateur
Dimensionnement de clarificateur
Devant traiter le même débit d’eau que le décanteur primaire et ayant pratiquement le même
temps de séjour, les dimensions du clarificateur seront identiques a celle du décanteur
primaire [4].
64
Chapitre VI Dimensionnement de la station d’épuration
Tableau.VI.5 .Récapitulatif
Clarificateur /
- Forme circulaire /
- volume m3 2743,2
- hauteur m 3
- diamètre m 34,12
- Temps de séjour h 2
65
Chapitre IV dimensionnement de la station d’épuration
Algorithme de dimensionnement des stations d'épuration par boues activées à moyenne et à faible charge
I-Traitement des eaux usées Introduction des données Bassin d'aération Moy ch Fai ch
Données du projet N D DBO5 MES R Tableau de Cm 0,3 0,15
91623 150 70 90 0,8 ROQUES Xa 3,5 4,5
Calcul des débits Qj tdiurne Qm Qp Qd hmax 3 3
32984,28 16 1374,35 2154,20 190,88 V 4276 9502
32984280 1,374 2,154 0,191 L 38 56
4947,6 7755 687,1725 tsmoyen 0,864198 1,92044
Calcul des charges polluantes L0 MES MVS MM tspointe 0,55 1,23
6413,61 8246,07 6597 1649 tsdiurne 6,22 13,83
Dégrilleur e e1 hmax δ ve Qualité de l'effluent
1,5 1,5 0,25 0,5 0,8 K 0,66 0,49
β S Lpassage L Refus Lf 26,58 18,48
0,50 2,693 12,4 37,3 916,23 Le 3612,7 5804,0
Dessableur-déshuileur ts hmax V Lcarré Dcir Besoins en oxygène
2 1 258,50 16,1 18,1 a' 0,58 0,63
Charges polluantes à la sortie L0 MES MVS MM Vsable b' 0,11 0,10
6413,61 6927 6597 330 1319 Qm(O2) 2111 4486
Décanteur primaire(moy char) ts hmax V D Qp(O2) 215,9 431,2
1,5 3,5 11632,7 65 Q(O2)/Le 0,96 1,19
Charges polluantes à la sortie L0 MES MVS MM Bprimaire Décanteur secondaire (Moy et Fai charge)
4489,527 1385,3 1319,4 66,0 7465 ts hmax V
Désinfection ts hmax Dosecl V L 2,5 3,5 19387,8
66
Chapitre VI Dimensionnement de la station d’épuration
67
CONCLUSION GENERALE
68
Annexe I
Trançon Branchement L (m) A (ha) Cr Cote TAM (m) Cote TAV (m) Pentes de dimensionnement Id (m/m)
1 0 14,58 7 0,40 923,34 923,09 0,617
2 0 54,78 0 0,40 923,09 922,96 0,621
3 0 55,55 0 0,40 922,96 922,63 0,612
4 0 49,43 0 0,40 922,63 922,33 0,607
5 0 42,13 0 0,40 922,33 922,10 0,617
6 0 54,11 0 0,40 922,10 921,80 0,628
7 0 54,94 0 0,40 921,80 921,59 0,619
8 0 53,20 0 0,40 921,59 921,31 0,602
9 0 53,06 0 0,40 921,31 921,01 0,622
10 0 48,29 0 0,40 921,01 920,26 0,621
11 0 45,54 0 0,40 920,26 920,22 0,615
12 0 45,49 0 0,40 920,22 920,52 0,44
13 0 41,59 0 0,40 920,52 920,12 0,457
14 0 45,69 0 0,40 920,12 919,62 0,525
15 0 50,26 0 0,40 919,62 919,53 0,537
16 0 57,97 0 0,40 919,53 919,10 0,535
17 0 52,24 0 0,40 919,10 919,13 0,536
18 0 43,19 0 0,40 919,13 919,21 3,867
19 0 46,03 0 0,40 919,21 919,03 0,652
20 0 43,22 0 0,40 919,03 918,79 0,671
21 0 57,93 0 0,40 918,79 918,61 0,673
22 0 57,67 0 0,40 918,61 918,48 0,659
23 0 48,66 0 0,40 918,48 918,11 0,678
24 119 43,21 0 0,40 918,11 917,48 0,926
25 0 49,49 0 0,40 917,48 917,11 0,909
26 0 50,06 0 0,40 917,11 916,20 0,919
Références Bibliographiques
Bibliographie
[1]- Direction de l’Hydraulique de la Wilaya de Sétif, 2007(D.H.W.)
[8]- HADJI ,M, 2004 Mémoire de fin d’etude «étude de la station d’épuration de
beni massous- Alger » ENSH-Blida
Webographie
[5]http:/www. Valentintp.com
[9] http:/www.photo.com