Physique 2: Vers Une Nouvelle Définition Du Kelvin
Physique 2: Vers Une Nouvelle Définition Du Kelvin
Physique 2: Vers Une Nouvelle Définition Du Kelvin
2016
PC
4 heures Calculatrices autorisées
Vers une nouvelle définition du kelvin
L’actuelle définition de l’unité de température, le kelvin, est fondée sur la valeur du point triple de l’eau, fixé à
la température 𝑇u� u� = 273,16 K.
I L’agitation thermique
I.A – L’agitation thermique dans l’atmosphère
I.A.1) On décrit le champ de pression d’une atmosphère isotherme de température 𝑇 dans un champ de
pesanteur uniforme 𝑔.⃗ Le modèle de fluide est celui du gaz parfait ; la masse molaire du gaz est 𝑀 . À l’altitude
nulle 𝑧 = 0, la pression est 𝑃0 , la densité volumique de molécules est 𝑁0 .
a) Établir, à partir de l’équilibre d’un domaine d’atmosphère, l’expression de la pression 𝑃 (𝑧).
𝑚𝑔𝑧
b) En déduire l’expression de la densité volumique 𝑛u� (𝑧) = 𝑁0 exp (− ) en fonction de l’altitude, où 𝑚
𝑘u� 𝑇
est la masse d’une molécule. Que représente le terme 𝑚𝑔𝑧 pour une molécule ?
I.A.2) Déduire de la loi précédente une hauteur caractéristique 𝐻 de l’atmosphère, en fonction de 𝑘u� , 𝑇 , 𝑚
et 𝑔. Quelle vitesse 𝑣ℓ atteindrait une molécule en chute libre tombant de la hauteur 𝐻 sans vitesse initiale ?
3𝑘 𝑇
Comparer 𝑣ℓ à la vitesse quadratique moyenne 𝑣u� donnée par 𝑣u�2 = u� de cette molécule dans un gaz à la
𝑚
température 𝑇 .
L’agitation thermique des électrons libres est responsable de fluctuations de l’intensité électrique traversant un
circuit, appelées bruit thermique. Ainsi, même en l’absence de générateur, il apparaît dans un circuit fermé
comportant une résistance, à toute température 𝑇 non nulle, une intensité 𝑖(𝑡) et une tension 𝑢(𝑡) fluctuantes.
Il s’agit ici d’établir l’expression, appelée formule de Nyquist, de la valeur efficace de cette tension d’origine
thermique.
I.B.2) Soit le circuit formé d’un condensateur de capacité 𝐶 et d’une bobine idéale d’inductance 𝐿 (figure 2).
𝑖u� 𝐿 𝑖u�
𝑢u� 𝐶 𝑢u�
Figure 2 Circuit 𝐿𝐶
Établir deux relations indépendantes entre les grandeurs temporelles 𝑢u� , 𝑢u� , 𝑖u� , 𝑖u� et leurs dérivées.
I.B.3) Pour étudier les fluctuations de tension et d’intensité liées au bruit thermique d’une résistance, on
place à la suite de celle-ci une ligne électrique bifilaire constituée de deux fils parallèles. Cette ligne est repérée
par l’axe 𝑂𝑥. On considère dans cette question une portion de ligne de longueur infinitésimale d𝑥 et on note
respectivement 𝜆 et 𝛾 les inductance et capacité linéiques de cette ligne (figure 3).
a) Établir deux équations aux dérivées partielles indépendantes reliant les fonctions 𝑢(𝑥, 𝑡) et 𝑖(𝑥, 𝑡), 𝜆 et 𝛾.
b) En déduire l’équation de propagation pour la seule fonction 𝑢(𝑥, 𝑡). Donner l’expression de la célérité 𝑐u� des
ondes en fonction de 𝜆 et 𝛾.
c) Soient 𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝑈 exp i(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) et 𝑖(𝑥, 𝑡) = 𝐼 exp i(𝜔𝑡 − 𝑘𝑥) les solutions harmoniques en notation complexe.
Établir l’équation de dispersion de la ligne. On appelle résistance caractéristique de la ligne le rapport 𝑅u� = 𝑈 /𝐼.
Exprimer 𝜆 et 𝛾 en fonction de la célérité 𝑐u� et de 𝑅u� .
I.B.4) La ligne précédente a pour longueur 𝐷. Elle est fermée à ses deux extrémités par un court-circuit
(figure 4) après avoir été alimentée par un générateur de tension.
𝑢(𝑥, 𝑡)
𝑥
𝑂 𝑥 𝐷
Figure 4 Ligne court-circuitée
a) On cherche les solutions 𝑢(𝑥, 𝑡) pouvant exister sur la ligne fermée sous forme de modes propres
où 𝐾u� est proportionnel à un entier 𝑛 appelé l’ordre du mode et 𝑈0u� une constante quelconque. En déduire les
pulsations 𝜔u� des modes propres en fonction de 𝑛, 𝐷 et 𝑐u� .
b) Dans un intervalle de fréquence de largeur Δ𝑓, quel est le nombre 𝑁 de modes propres ? On supposera que
Δ𝑓 est suffisamment grand pour que 𝑁 soit grand devant 1 (𝑁 ≫ 1).
c) Soit 𝑢u� (𝑥, 𝑡) le mode propre d’ordre 𝑛 d’amplitude 𝑈0u� . Quelle est l’expression de l’intensité 𝑖u� (𝑥, 𝑡) du mode
d’ordre 𝑛, en fonction de 𝑈0u� , 𝑛, 𝑅u� , 𝐷 et 𝜔u� ? On prendra l’intensité nulle pour 𝑈0u� = 0.
I.B.5)
a) Donner l’expression de l’énergie d𝑒u� (𝑥, 𝑡) emmagasinée dans le tronçon de ligne entre les abscisses 𝑥 et
𝑥 + d𝑥 pour le mode d’ordre 𝑛, en fonction de 𝑈0u� , 𝛾, 𝜆, 𝐾u� et 𝜔u� . Exprimer sa moyenne temporelle ⟨ d𝑒u� ⟩(𝑥).
Commenter.
b) En déduire l’énergie moyenne ⟨𝐸u� ⟩ du mode d’ordre 𝑛 dans la ligne entière en fonction de 𝑈0u� , 𝑅u� , 𝑐u� et 𝐷.
I.B.6) Les modes propres sont générés par l’agitation thermique dans la résistance branchée à l’entrée de la
ligne, qui est ensuite remplacée instantanément par un court-circuit. Le transfert d’énergie entre la résistance
et la ligne est réalisé lorsque la résistance caractéristique 𝑅u� de la ligne est égale à la résistance 𝑅. Dans ce cas,
on montre qu’en moyenne, l’énergie du mode d’ordre 𝑛 est ⟨𝐸u� ⟩ = 𝑘u� 𝑇 .
a) En déduire l’expression du carré de la valeur efficace 𝑢2eff u� (𝑥) de la tension du mode d’ordre 𝑛 au point 𝑥,
en fonction de 𝑅, 𝐷, 𝑐u� , 𝑘u� et 𝑇 . Montrer que 𝑢2eff u� (𝑥) = 𝑈eff
2
u�
sin2 (𝐾u� 𝑥) où 𝑈eff u� est une constante, appelée
valeur efficace du mode 𝑛, qu’on déterminera.
b) Les carrés des valeurs efficaces des différents modes s’ajoutent. En déduire que la valeur efficace 𝑈eff corres-
pondant aux modes dont les fréquences sont comprises dans l’intervalle de fréquence de largeur Δ𝑓 est donnée
par la formule de Nyquist
𝑢eff = √4 𝑘u� 𝑇 𝑅 Δ𝑓
I.B.7) Les modes propres générés par la résistance sont mesurés par une chaîne électronique schématisée
ci-dessous (figure 5).
Amplificateur Filtre
𝑅 𝑢(𝑡) de tension passe-bande 𝑣(𝑡) Voltmètre
𝐴 Δ𝑓
Δ𝑓 = 102 Hz
10−5
Δ𝑓 = 1 Hz
10−6
𝑣eff (V)
10−7
10−8
100 101 102 103 104
𝑅 (Ω)
Figure 6 Valeurs efficaces 𝑣eff (𝑅)
II Mesure acoustique
La méthode consiste à mesurer la vitesse des ondes acoustiques dans un gaz, l’argon, en utilisant un résonateur
sphérique de rayon 𝑎. Ces mesures sont effectuées à la température 𝑇u� u� du point triple de l’eau, pour des
pressions statiques allant de 0,5 à 7 bar.
II.A – Principe
On considère une onde acoustique plane, se propageant selon l’axe cartésien 𝑂𝑥. Cette onde est décrite par le
champ de surpression 𝜋(𝑥, 𝑡), le champ eulérien des vitesses 𝑣(𝑥,
⃗ 𝑡) = 𝑣(𝑥, 𝑡) 𝑒u�⃗ et le champ de masse volumique
𝜇(𝑥, 𝑡). Le milieu de propagation est un fluide caractérisé par sa masse volumique statique 𝜇0 , sa pression
1 ∂𝜇
statique 𝑃0 et sa compressibilité isentropique 𝜒u� = ( ) .
𝜇 ∂𝑃 u�
II.A.1) À la température 𝑇u� u� = 273,16K, quel est l’ordre de grandeur de la pression 𝑃lim en dessous de laquelle
un gaz réel peut être décrit par le modèle du gaz parfait ? On considèrera que les interactions intermoléculaires
ont une portée de l’ordre de 5 nm et qu’un gaz est parfait si les distances moyennes entre molécules sont
supérieures à la portée de l’interaction.
II.A.2)
a) Établir, dans le cadre de l’approximation acoustique, l’équation de d’Alembert vérifiée par la surpression
𝜋(𝑥, 𝑡). En déduire l’expression de la célérité 𝑐u� des ondes acoustiques en fonction de 𝜇0 et 𝜒u� .
1 ∂𝜇
b) Exprimer la compressibilité isotherme 𝜒u� = ( ) d’un gaz parfait.
𝜇 ∂𝑃 u�
𝜒
On montre que 𝜒u� = u� , où 𝛾 est le coefficient de Laplace. En déduire que
𝛾
𝛾𝒩u� 𝑘u� 𝑇
𝑐u�2 =
𝑀
où 𝑀 est la masse molaire du gaz et 𝑇 la température absolue.
c) Pour un gaz réel, la célérité des ondes acoustiques est donnée, au premier ordre par rapport à la pression 𝑃 ,
par
𝛾𝒩u� 𝑘u� 𝑇
𝑐u�2 = (1 + 𝛽𝑃 )
𝑀
où 𝛽 = 1,3 × 10–11 Pa–1 pour l’argon.
Pour quelles valeurs de la pression la célérité des ondes acoustiques dans l’argon ne s’écarte-t-elle pas de celle
d’un gaz parfait de plus de 10−6 en valeur relative ?
II.A.3) L’incertitude relative sur 𝑘u� doit être au plus égale à 2 × 10−6. Le tableau ci-dessous donne les valeurs
et incertitudes relatives de diverses grandeurs, dont la masse molaire de l’argon (𝑀Ar ) et son coefficient de
Laplace (𝛾Ar ).
Valeur Incertitude relative
𝒩u� = 6,022 140 86 × 1023 mol–1 1,2 × 10−8
𝑀Ar = 39,947 85 g⋅mol–1 1,5 × 10−6
𝛾Ar = 5/3 0
𝑇 = 𝑇u� u� = 273,16 K 3 × 10−7
𝛿𝑘u�
Déterminer l’expression de l’incertitude relative en fonction des incertitudes relatives des autres grandeurs.
𝑘u�
𝛿𝑐
Quelle est la valeur maximale admissible de l’incertitude relative de la célérité des ondes acoustiques u� dans
𝑐u�
l’argon à la température 𝑇u� u� ?
On cherche des solutions de la forme 𝜙(𝑟, 𝑡) = 𝑓(𝑟) cos(𝜔𝑡), appelées modes propres radiaux.
II.B.2) Les ondes sont confinées dans le résonateur (de rayon 𝑎).
Quelle en est la conséquence sur l’ensemble des pulsations 𝜔 admissibles ?
Les parois du résonateur sont supposées ici indéformables. En déduire une condition aux limites que l’on expri-
mera sur 𝑓(𝑟) ou ses dérivées.
II.B.3) Le vecteur densité de courant énergétique est défini par 𝚥u�⃗ (𝑟, 𝑡) = 𝜋(𝑟, 𝑡) 𝑣(𝑟,
⃗ 𝑡).
Exprimer 𝚥u�⃗ (𝑟, 𝑡) en fonction de 𝑓, 𝑓 ′ , 𝜇0 et 𝜔.
Interpréter la valeur moyenne ⟨𝚥u�⃗ ⟩.
II.B.4) Montrer que la fonction 𝑟𝑓(𝑟) vérifie une équation classique dont on donnera les solutions, en posant
𝜔
𝑘= .
𝑐u�
L’amplitude des ondes doit être définie en tout point du volume du résonateur ; en déduire l’expression du
potentiel 𝜙(𝑟, 𝑡) à une constante multiplicative près.
II.B.5) Donner l’expression de la fréquence de résonance 𝜈u� des modes propres radiaux en fonction de la
vitesse du son 𝑐u� , du rayon 𝑎 du résonateur et de la 𝑛-ième racine non nulle 𝑥u� d’une fonction à préciser.
II.B.6) La précision exigée sur la valeur 𝑐u� nécessite des incertitudes sur la mesure du rayon 𝑎 du résonateur
et de la fréquence des modes suffisamment faibles. Les valeurs de ces grandeurs et leurs incertitudes relatives
sont tabulées ci-dessous.
Valeur Incertitude relative
𝑎 = 5,000 908 7 × 10–2 m 1,8 × 10−6
𝜈1 = 4,402 004 068 × 103 Hz 5 × 10−10
𝑥1 = 4,493 409 457 91 2 × 10−11
𝛿𝑐u�
En déduire la valeur de la célérité 𝑐u� et l’incertitude relative . L’incertitude 𝛿𝑐u� est-elle acceptable ?
𝑐u�
II.B.7) Calculer la valeur de la constante de Boltzmann 𝑘u� déterminée par cette mesure, ainsi que son in-
𝛿𝑘
certitude relative u� et son incertitude absolue 𝛿𝑘u� . Combien de chiffres significatifs peut-on fixer par cette
𝑘u�
mesure ?
fréquence 𝜈 𝐼 intensité
𝑣 ⃗• • 𝑣⃗ détecteur
LASER •
𝑣 ⃗• •
𝑣⃗
𝜈
fréquence
cavité à gaz
Figure 7 Schéma de principe de la spectroscopie laser
𝑦 𝑉 (𝑥)
H
𝑉0
H
N
𝑂 𝑥
• 𝑥
0
−𝑏 𝑏
𝑧 𝑉0 = 0,25 eV
𝑏 = 38,7 pm
H
Figure 8 Géométrie et énergie potentielle de la molécule d’ammoniac
III.A.1) Interpréter la forme, la symétrie et les points particuliers de la courbe d’énergie potentielle 𝑉 (𝑥).
La molécule d’ammoniac peut se trouver dans deux états de conformation, selon que l’atome se trouve du coté
𝑥 > 0 (conformation D, figure 9) ou du coté 𝑥 < 0 (conformation G). Les deux états sont séparés par une
barrière de potentiel 𝑉0 = 0,25 eV. On appelle inversion le passage d’une conformation à l’autre, lorsque l’atome
d’azote traverse la barrière d’énergie due aux trois atomes d’hydrogène.
H H H
H H H
N N N
H H H
Conformation D Conformation G
Figure 9 Inversion de la molécule d’ammoniac
III.A.2) L’énergie 𝑘u� 𝑇 est-elle suffisante pour que la molécule puisse s’inverser si la température est celle du
point triple de l’eau 𝑇u� u� ?
À partir de quelle température cette inversion peut-elle s’effectuer ? Commenter.
∂𝜓 2 ∂2 𝜓
iℏ (𝑥, 𝑡) = − ℏ (𝑥, 𝑡) + 𝑉 (𝑥)𝜓(𝑥, 𝑡)
∂𝑡 2𝑚 ∂𝑥2
où 𝑚 est la masse réduite du système composé de l’atome d’azote et des trois atomes d’hydrogène (on prendra
𝑚 ≈ 2,5 𝑚H ).
III.B.1) On s’intéresse aux états stationnaires d’énergie 𝐸 et on pose 𝜓(𝑥, 𝑡) = 𝜑(𝑥) exp(−i𝐸𝑡/ℏ).
Montrer que 𝜑(𝑥) vérifie l’équation III.1
d2 𝜑 2𝑚(𝐸 − 𝑉 (𝑥))
+ 𝜑(𝑥) = 0 (III.1)
d𝑥2 ℏ2
𝑉1 (𝑥)
ℓ ℓ
⎧ +∞ si |𝑥| < 𝑥0
{
puits 𝐴 puits 𝐵 𝑉1 = ⎨ 0 si 𝑥0 ⩽ |𝑥| ⩽ 𝑥0 + ℓ
{
⎩ +∞ si 𝑥0 + ℓ ⩽ |𝑥|
𝑥
−𝑥0 0 𝑥0
On modélise cette fois le profil d’énergie potentielle par un double puits infini rectangulaire à saut fini, 𝑉2 (𝑥)
(figure 11).
𝑉2 (𝑥)
𝑉0
ℓ ℓ
⎧ 𝑉 si |𝑥| < 𝑥0
{ 0
𝑉2 = ⎨ 0 si 𝑥0 ⩽ |𝑥| ⩽ 𝑥0 + ℓ
{
⎩ +∞ si 𝑥0 + ℓ ⩽ |𝑥|
𝑥
−𝑥0 0 𝑥0
𝜑u�u�u�
1 (𝑥) 𝜑u�u�u�u�
1
(𝑥)
𝑥 𝑥
−𝑥0 − ℓ −𝑥0 0 𝑥0 𝑥0 + ℓ −𝑥0 − ℓ −𝑥0 0 𝑥0 𝑥0 + ℓ
À l’instant 𝑡 = 0, la molécule d’ammoniac est dans une conformation G (figure 13), décrite par la fonction
d’onde
𝑥 𝑥
−𝑥0 − ℓ −𝑥0 0 𝑥0 𝑥0 + ℓ −𝑥0 − ℓ −𝑥0 0 𝑥0 𝑥0 + ℓ
𝐼 intensité transmise
𝛿𝐸 𝐸2
𝐸1 𝛿𝜈
𝜈
𝜈0
Figure 14 Niveaux d’énergie et spectre d’absorption
ℛ 𝑒u�⃗ ℛ′ 𝑣⃗ 𝑥 𝑥′
• • •
𝑂 𝑂′ 𝑀
Figure 15 Effet Doppler-Fizeau
La phase 𝜙 d’une onde est un invariant par changement de référentiel : elle possède la même valeur en un point
et à un instant donnés pour deux observateurs placés dans deux référentiels différents.
a) Pour une onde monochromatique de fréquence 𝜈0 , de célérité 𝑐, se propageant dans le sens de 𝑒u�⃗ dans le
référentiel ℛ, écrire l’expression de la phase instantanée 𝜙 en fonction de 𝜈, 𝑥, 𝑐 et 𝑡.
b) Établir l’expression de 𝑥′ en fonction de 𝑥, 𝑣u� , et 𝑡 dans le cadre de la mécanique newtonienne (si |𝑣u� | ≪ 𝑐).
En déduire que, si |𝑣u� | ≪ 𝑐, la fréquence 𝜈 ′ de l’onde perçue par un observateur placé dans le référentiel ℛ′ est
donnée par
𝑣 ′
𝜈 ′ = 𝜈 (1 − 𝑐u� ) et que 𝑣u� ≃ 𝑐 𝜈 −′ 𝜈
𝜈
On considère dans la suite que les molécules d’ammoniac au repos absorbent uniquement les rayonnements dont
la fréquence se situe dans l’intervalle de largeur 𝛿𝜈 autour de la fréquence 𝜈0 , soit l’intervalle [𝜈0 −𝛿𝜈/2, 𝜈0 +𝛿𝜈/2].
Dans l’ammoniac gazeux à la température 𝑇 , les molécules de masse 𝑚u� sont animées de vitesses aléatoires,
dont la répartition suit la loi de Maxwell-Boltzmann. Selon cette loi, la probabilité d𝑃 (𝑣u� ) que la composante
selon 𝑒u�⃗ de la vitesse soit comprise entre 𝑣u� et 𝑣u� + d𝑣u� est donnée par
𝑚u� 𝑣u�2
d𝑃 (𝑣u� ) = 𝐾0 exp (− ) d𝑣u�
2𝑘u� 𝑇
(𝑢 − 𝑢0 )2
exp (− )
2𝑎2
Δ𝑢 = 2𝑎
𝑢
𝑢0
Figure 16 Courbe de Gauss
Formulaire
𝑝+𝑞 𝑝−𝑞 𝑝+𝑞 𝑝−𝑞
cos 𝑝 + cos 𝑞 = 2 cos cos cos 𝑝 − cos 𝑞 = −2 sin sin
2 2 2 2
sin(𝑘𝑥)
lim 𝑥 =𝑘
u�→0
𝑓eff = √⟨𝑓 2 ⟩
𝛿𝑓 𝛿𝑔 2 2
Si 𝑓 = 𝑔u� ℎu� et 𝑔 et ℎ sont indépendants, alors = √𝛼2 ( 𝑔 ) + 𝛽 2 ( 𝛿ℎ )
𝑓 ℎ
∂2 (𝑟𝑓(𝑟))
Δ𝑓(𝑟) = 1𝑟
∂𝑟2
Gradient en coordonnées sphériques
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
rot 𝐴 ⃗⃗⃗ ⃗⃗ = 1 ( ∂(sin 𝜃𝐴u� ) − ∂𝐴u� ) 𝑒 ⃗ + ( 1 ∂𝐴u� − 1 ∂(𝑟𝐴u� ) ) 𝑒 ⃗ + 1 ( ∂(𝑟𝐴u� ) − ∂𝐴u� ) 𝑒 ⃗
𝑟 sin 𝜃 ∂𝜃 ∂𝜑 u� 𝑟 sin 𝜃 ∂𝜑 𝑟 ∂𝑟 u� 𝑟 ∂𝑟 ∂𝜃 u�
Rotationnel du rotationnel
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
rot(rot ⃗⃗⃗ ⃗⃗ = ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴) grad(div 𝐴) ⃗⃗⃗ ⃗⃗ − Δ𝐴
⃗⃗⃗ ⃗⃗
• • • FIN • • •