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ETUDE DE LA PHOTOSYNTHESE

Introduction :
La plante verte synthétise l’amidon au niveau de ses feuilles en présence de lumière, de chlorophylle et
de CO2 : c’est la photosynthèse.
Quel est le rôle de la lumière dans la photosynthèse ?
Quel est le rôle de la chlorophylle dans la photosynthèse ?
Quel est le rôle du CO2 dans la photosynthèse ?
Comment se fait la photosynthèse ?
I- RÔLE DE LA LUMIERE DANS LA PHOTOSYNTHESE : (Voir tableau p.50)
* L’énergie lumineuse absorbée par la plante au-cours de la photosynthèse se transforme en énergie chimique.
* La synthèse de la matière organique augmente en fonction de l’intensité lumineuse.
* Pendant le jour, la plante verte respire : elle absorbe l’oxygène et dégage le dioxyde de carbone. En plus, elle
fabrique sa matière organique; pour ceci elle absorbe le CO2 et dégage l’oxygène.
1) Mise en évidence du dégagement d’oxygène : (Voir expérience 1)
Hypothèse 1 : Le dioxygène dégagé provient de la molécule de CO2.
Hypothèse 2 : Le dioxygène dégagé provient de la molécule d’eau.
Voir les expériences 2 + 3 + 4   Lumière
Equation de la photolyse de l’eau: 2H2O O2 + 4H+ + 4ē + énergie chimique (ATP)
2) Mise en évidence de l’absorption du CO2 par la plante : (Voir expérience avec le BBT)
II- RÔLE DE LA CHLOROPHYLLE DANS LA PHOTOSYNTHESE : (Voir fiche 1)
Voir doc1. + doc.2a + doc.2b La synthèse de la matière organique a lieu au niveau des feuilles vertes
(chlorophylliennes) dans des organites renfermant la chlorophylle appelés chloroplastes.
(Voir doc.3)
La chlorophylle brute est un mélange de plusieurs pigments : la chlorophylle a, la chlorophylle b, les
xanthophylles et le carotène.
(Voir spectres)
Le spectre d’absorption de la chlorophylle comporte des bandes noires surtout à la place des
radiations rouge et bleu-violet : ces radiations sont absorbées par la chlorophylle.
Pour mettre en relation les deux phénomènes : l’absorption de la lumière par la chlorophylle et la
photosynthèse, on compare les courbes du doc.4.
L’intensité de la photosynthèse est élevée dans le rouge et le bleu-violet : on parle de spectre d’action
de la chlorophylle. Ainsi, la chlorophylle absorbe les radiations lumineuses «rouge et bleu-violet » pour les
utiliser dans la synthèse de la matière organique.
III- RÔLE DU CO2 DANS LA PHOTOSYNTHESE : (Voir expériences 2 + 5)
Toute la molécule du CO2 entre dans la synthèse du glucide.
IV- DÉROULEMENT DE LA PHOTOSYNTHESE :
1) Origine des produits de la photosynthèse : (Voir expériences de 2 à 6)
2) Equation globale de la photosynthèse :

3) Les étapes de la photosynthèse : (Voir activité)


La photosynthèse se déroule dans les chloroplastes en deux phases :
* Une phase lumineuse ou phase claire ou phase photochimique : Elle a lieu en présence de lumière. Au-
cours de cette phase, la chlorophylle absorbe certaines radiations lumineuses (rouge et bleu-violet) puis
transforme l’énergie lumineuse en énergie chimique (ATP) : c’est la photolyse de l’eau.
* Une phase sombre : Au-cours de cette phase continue l’incorporation du CO2 et l’utilisation de l’énergie
chimique (ATP) stockée au-cours de la phase lumineuse pour synthétiser la matière organique (glucide).
4) Les produits de la photosynthèse : (Voir document) A partir des composés glucidiques (glucose, amidon)
obtenus, la plante élabore d’autres substances organiques (lipides et protides). Ces substances constituent avec
l’eau la sève élaborée qui circule dans toute la plante dans les vaisseaux du liber ou phloème (voir doc. 1a + 1b
p 57 + 5a + 5b p 60 + 2 p 58) ; une partie de cette matière organique servira à la nutrition de la plante et le reste
sera stocké dans les organes de réserve (tubercule, fruit, graine, …)
Les végétaux verts sont appelés ainsi des êtres autotrophes et tous les autres êtres vivants sont des êtres
hétérotrophes.
V- INFLUENCE DE CERTAINS FACTEURS SUR LA PHOTOSYNTHESE :
L’intensité photosynthétique peut être mesurée par la formule suivante :

Cette intensité varie selon certains facteurs (analyser les courbes du manuel scolaire pp.62-63).
Elle varie en fonction de la température, de la teneur de l’air en CO2 et de l’intensité lumineuse. Elle possède
des conditions optimales de température (30°C pour la pomme de terre), de teneur de l’air en CO2 qui est
variable selon le type de la plante (0,12% pour le blé) et de la lumière. On distingue ainsi :
- les plantes de soleil ou héliophiles, ex. : épinard, pomme de terre.
- les plantes d’ombre ou sciaphiles, ex. : fougère, ortie.

Conclusion :

Energie lumineuse

Chlorophylle
Eau
+ Substances organiques (glucides, lipides, protides)
Energie chimique (ATP)
sels minéraux +
+ oxygène
CO2
La multiplication végétative

Introduction :
Pour subvenir aux besoins croissants en végétaux, l’agriculteur pratique des techniques variées
permettant la multiplication rapide des plantes .
IQuelles sont ces techniques ? et quelle est leur importance?

I- Qu’est-ce que la multiplication végétative ?


La multiplication végétative est une reproduction asexuée , c’est-à-dire qu’elle se fait sans l'intervention
des gamètes ( ‫ )اﻷمشاج‬. Elle conduit à l’obtention de nouvelles plantes à partir d’organes autres que les organes
reproducteurs (sans fleurs).

II- Les techniques de la multiplication végétative :


1- Le bouturage : (voir doc.1). Des fragments d'organes isolés et mis à terre s'enracinent et
engendrent de nouvelles plantes . Ces fragments sont appelés boutures ( ‫ ) ﻓﺴاﺋﻞ‬. ex : fragments de tige,
de feuille ou de racine.
2- Le marcottage : (voir doc.2). C’est l'enterrement d’une tige rampante ou stolon (ex. le fraisier) à
l’extrémité de laquelle un bourgeon donne un nouveau pied identique à la plante-mère .[ ex. le Jasmin]
3- Le greffage : C’est l’insertion , sur une plante appelée porte-greffe, d’une partie appelée un greffon
prélevée sur une autre plante dont on désire développer les caractères.
Si le greffon est un bourgeon, on parle d’une greffe en écusson (voir doc.3a). [ex. le rosier] .
Si le greffon est un jeune rameau taillé en biseau, on parle d’une greffe en fente (voir doc.3b). [ex. le
pommier, le poirier,…].
Le greffon et le porte-greffe doivent appartenir à la même espèce ou à des espèces voisines .
4- La culture in vitro : (voir doc.4 + manuel scolaire p 83). A partir d’un organe , d’un fragment d'organe
(tige, racine, feuille, pétale, fleur,…) ou d’un massif de cellules (méristème) cultivé sur un milieu nutritif
adapté et dans des conditions d’asepsie , on obtient des milliers de plantes identiques à la plante-mère .

III- Importance de la multiplication végétative :


La multiplication végétative permet la multiplication rapide des plantes.
Elle donne un grand nombre d’individus génétiquement identiques à la plante-mère . Ces individus
constituent un clône .
Les méristèmes ne sont jamais infectés par des virus, même si la plante est malade ; leur culture permet
d’obtenir des plantes saines.

Conclusion :
La multiplication végétative est assurée grâce à la totipotence des cellules des végétaux verts. Ainsi,
n’importe quel organe de la plante peut être développé à partir d’une seule cellule. Elle permet de multiplier
rapidement les plantes, d’en obtenir un grand nombre et surtout des plantes saines.

La culture in vitro de la pomme de terre


Etude d’un site géologique
Introduction :
Depuis des milliers d’années, l’homme exploite les carrières et les mines pour extraire les roches
utilisées dans la fabrication des outils, la construction des bâtiments, …
Cette photo montre un paysage géologique.

Comment expliquer la formation de ce paysage ?

I- La sortie géologique : (Voir la fiche méthode 7 p 188)


Elle nous permet d’observer les roches d’un site en place et de recueillir des informations qui nous
aident à retracer l’histoire géologique de ce site.
Quelles informations peut-on recueillir au cours d’une sortie géologique ?

1°/ Préparation de la sortie :


2°/ Activités sur le terrain :
3°/ Bilan de la sortie :
L’observation d’une coupe géologique nous permet de distinguerle sol et le sous-sol. Ce dernier est
formé de roches sédimentaires disposées en strates (couches) parallèles. Les affleurements montrent :
- ou bien des strates horizontales, position due à la sédimentation des roches.
- ou bien des strates inclinées (plissées) ou fracturées (failles) suite aux accidents tectoniques.
Les strates renferment souvent des fossiles qui nous permettent d’estimer leur âge relatif et de connaître
l’endroit dans lequel elles se sont formées.
Le paysage observé est dû à l’action des facteurs de l’érosion subie par les roches.

II- Quelques définitions en géologie :


La science qui s’intéresse à l’étude de la Terre s’appelle la géologie.
La géologie comporte plusieurs disciplines :
- La branche qui étudie la formation des couches constitue la stratigraphie.
- La branche qui étudie la déformation des couches constitue la tectonique.
- La branche qui étudie les fossiles constitue la paléontologie.
Étude d'une roche sédimentaire locale : le calcaire

Introduction:
L'étude des roches nous fournit des renseignements qui nous permettent de reconstituer l'histoire
géologique du site étudié. Parmi ces roches, le calcaire est le plus fréquent.
Quelles sont les propriétés physico-chimiques du calcaire ?
Quels sont les usages du calcaire ?
I- Propriétés physico-chimiques du calcaire: (voir tableau)
II- Usage du calcaire:
 Le calcaire est une roche compacte et résistante ce qui permet son utilisation dans la construction. Taillé, il sert à
embellir les façades.
Exemple : Le calcaire de Réjiche a servi à la construction de l’amphithéâtre d’Eljem, des remparts de Sousse et des
Ribats de Mahdia et de la mosquée de Mahdia…
 Le calcaire est utilisé pour retirer la chaux utilisée pour les peintures ou pour fabriquer le mortier en se basant sur sa
propriété chimique qui est l'action de la chaleur.
 Dans la nature, les paysages calcaires s’expliquent surtout par l’action de l'eau :
- Les eaux de ruissellement creusent le calcaire compacte en formant des lapiez.
- Les grottes se forment à partir des fissures d’eaux de ruissellement qui augmentent de taille en longueur et en
largeur.
- L’eau souterraine contient du carbonate de calcium qui, en présence de CO2 forme du bicarbonate de calcium,
substance soluble qui se dépose au plafond pour former une stalactite et une stalagmite au plancher.

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Les paysages calcaires

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