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MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES

CONTRIBUTION À LA CARTOGRAPHIE
DES ENTREPRISES MANUFACTURIÈRES
DU SAGUENAY—LAC-SAINT-JEAN
EN 1999

PAR :
ALAIN ROCH
BACCALAURÉAT EN GÉOGRAPHIE
ET MINEUR EN AMÉNAGEMENT

POUR :
M. MAJELLA-J. GAUTHIER

DANS LE CADRE DU COURS :


LECTURES DIRIGÉES EN SCIENCE HUMAINES
4 PLU 700

MODULE DES SCIENCES HUMAINES


UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À CHICOUTIMI
2000
Avant propos

Dans le cadre du cours Lectures dirigées en sciences humaines (4PLU700), il m’a


été possible d’approfondir mes connaissances sur un sujet choisi et développer un aspect
constructif. Cet exercice m’a permis d'approfondir mes connaissances académiques,
d’avoir l’occasion de mettre à l'épreuve mes talents de chercheur et de critique ainsi que
démontrer mes aptitudes à synthétiser et réaliser un sujet.

Ce cours a été dirigé par Majella-J. Gauthier, professeur spécialisé en cartographie


et en géographie à l’Université du Québec à Chicoutimi et également coordonnateur du
projet de recherche. Je remercie grandement Majella-J. Gauthier pour son encadrement
éclairé et son dévouement pour la réalisation de ce mémoire.

Je tiens également à exprimer ma reconnaissance à Martin Dion, Carl Brisson,


Réal Beauregard et Claude Chamberland de l’Université du Québec à Chicoutimi, ainsi
qu’à Gilles Hubert du ministère de l’Industrie et du Commerce du Québec, Jean-Pierre
Lachance et Sylvie Girard de Développement des Ressources humaines Canada. Aussi, je
ne puis passer sous silence le travail de BW multimédia qui a pris en charge la confection
du site Web de l’Atlas.

i
Table des matières

Avant propos…………………………………………………………………….. i
Table des matières………………………………………………………………. ii
Introduction………………………………………………………………………1

1- Les buts visés…………………………………………………………………. 2


1.1- Sujet………………………………………………………………….. 2
1.2- Objectifs………………………………………………………………2
1.3- Résultats escomptés………………………………………………….. 2

2- Méthodologie………………………………………………………………….. 3
2.1- Démarche…………………………………………………………….. 3
2.2- Méthodologie détaillée………………………………………………. 5
2.2.1- Base de données…………………………………………………….5
2.2.2- Construction cartographique globale………………………………. 5
2.2.3- Symbolisation……………………………………………………… 6
2.2.4- Fonds de cartes……………………………………………………...7
2.2.5- Géocodage des entreprises………………………………………….7
2.2.6- Textes et commentaires……………………………………………. 8
2.2.7- Diagrammes………………………………………………………... 9

3- Résultats………………………………………………………………………10
3.1- Quelques constatations………………………………………………10
3.2- Quelques exemples…………………………………………………..11
3.2.1- Exemple 1. (carte) ………………………………………………....12
-PREMIÈRE TRANSFORMATION DES MÉTAUX 1999

3.2.2- Exemple 2. (diagramme)…………………………………………...14


-PREMIÈRE TRANSFORMATION DES MÉTAUX 1999

3.2.3- Exemple 3. (photographies) photographies sur le site……………..15


3.2.4- Exemple 4. (carte)………………………………………………….16
-SCIAGE ET RABOTAGE 1999

3.2.5- Exemple 5. (carte)………………………………………………….17

-STRUCTURE DES EMPLOIS PAR ACTIVITÉ MANUFACTURIÈRE 1999

3.2.6- Exemple 6. (carte)………………………………………………….19

- FRÉQUENCE DES TYPES D’ENTREPRISES PAR MUNICIPALITÉ 1999


Conclusion………………………………………………………………………..21
Références………………………………………………………………………..22

ii
INTRODUCTION

Le présent mémoire a été réalisé à partir d’un projet de recherche soit en


occurrence celui de l’Atlas électronique du Saguenay—Lac-Saint-Jean. Ma tâche
consistait à réaliser et produire plus de quarante cartes touchant comme thématique
l’industrie manufacturière au Saguenay—Lac-Saint-Jean pour l’année 1999. Ce mémoire
est donc la résultante d’une production cartographique; production qui se veut d’être la
première série de cartes dûment intégrées dans le nouveau site de l’atlas électronique.
Ainsi, ce rapport est en somme l’explication et les méthodes utilisées pour en arriver à
cette réalisation info-cartographique.

Ce mémoire concerne la première phase de la réalisation du dossier. Les résultats finaux


sont consultables sur le site Internet de l’Atlas électronique du Saguenay—Lac-Saint-
Jean soit à l’adresse suivante : http://www.uqac.uquebec.ca/atlas/saguenay-lac-saint-jean/

Ceci est donc le fruit d’un projet auquel j’ai travaillé comme assistant de
recherche durant l’année 1999. Il faut dire que d’autres assistants au projet ont pris le
relais par la suite. Ma participation à ce projet est un accomplissement très concret pour
un futur géographe et elle m’a permis d’acquérir et d’approfondir d’avantage mes
connaissances tant au niveau cartographique que géographique.

Ce rapport traite des buts visés, de la méthodologie et présente quelques résultats,


soit des exemples de cartes produites.
1. LES BUTS VISÉS

1.1- Sujet : Localisation et analyse spatiale des entreprises manufacturières au


Saguenay—Lac-Saint-Jean pour l’année 1999.

1.2- Objectifs : Les objectifs visés pour ce travail de recherche sont avant tout :
• réaliser la cartographie aussi fidèlement que possible des entreprises de la région
étudiée.
• faire ressortir les grands traits de la répartition actuelle de l'industrie manufacturière
de la région.
• faire l’analyse spatiale de ces résultats cartographiques. Avec cette analyse il sera
donc possible de comprendre les localisations, de démêler les structures spatiales, et
les processus qui les produisent.

1.3- Résultats escomptés : Le résultat de ce travail, à la fois cartographique et


analytique, permettra de placer en évidence la localisation géographique des entreprises
et ce pour chaque groupe d’activités industrielles. Il sera également possible de visualiser
le nombre d’employés pour chacune des entreprises implantées spatialement ainsi que
déceler dans une étape de synthèse, des enseignements à l’échelle municipale.

La résultante de ces implantations aidera à en faire l’analyse afin d’y voir la


distribution spatiale des entreprises manufacturières de la région. Bref, c’est l’illustration
des entreprises selon le nombre d’employés qui sera mise en évidence. Finalement, il y
aura des commentaires pour chacune des cartes réalisées expliquant l’analyse de la
répartition spatiale des entités visées dans le territoire à l’étude. Des tendances
ressortiront démontrant des patrons de concentration ou de diffusion dans l’espace
géographique du Saguenay—Lac-Saint-Jean.

2
2. MÉTHODOLOGIE
Jetons d’abord un coup d’œil sur la démarche et ensuite sur la méthodologie détaillé

2.1 Démarche :
1) Définition du but de la recherche
2) Acquisition des informations :
Données spatiales Données thématiques

Sources du territoire géoréférencé Sources des variables


Banque de codes postaux géoréférencés DRHC et MIC

3) Transformation numérique :
Données spatiales Données thématiques

Montage de la géobase Montage de la base de données


Limites municipales Jumelage des deux bases utilisées
Hydrographie Uniformité des deux bases

4) Traitements :

Données spatiales Données thématiques

Édition et matérialisation du territoire Traitements statistiques


géographique Vérification et validation de la base de
données

5) Représentation cartographique et graphique : Via : MapInfo & Excel

Symbolisation
Implantation spatiale des entreprises
Choix de symboles cartographiques appropriés aux données
Graphiques
Histogrammes de la taille des entreprises en fonction du nombre d’employés

3
6) Visualisation :

Affichage et habillage des cartes

7) Sortie graphique :

Montage du rapport pour le mémoire


Impression des cartes Rédaction du texte
Commentaires des cartes et analyse de la
répartition spatiale dans le territoire
(concentration, diffusion)
8) Analyse :

Lecture et interprétation des résultats


Commentaires spatiaux sur les entreprises
localisées géographiquement

4
2.2 MÉTHODOLOGIE DÉTAILLÉE

2.2.1- Base de données :


Les données de 1999, sur les entreprises manufacturières de la région, proviennent
du ministère de l'Industrie et du Commerce du Québec (MIC) et de Développement des
Ressources humaines Canada (DRHC-Canada). La base de données utilisée pour cette
cartographie est le résultat d'un jumelage et d’une validation des deux banques de
données mentionnées ci-haut. Toutes deux ont comme référence le même classement
adopté par Statistique Canada soit, la classification-type des industries (CTI, 1980).

2.2.2- Construction cartographique globale :


La totalité du travail de cartographie a été réalisé à l’aide du logiciel MapInfo. Le
logiciel MapInfo allie la plupart des fonctionnalités rattachées au domaine des systèmes
d'information géographique (SIG). Seul ou combiné à d'autres applications, il peut nous
assister dans la conduite d'un projet à partir de l'acquisition des données jusqu'à leur
présentation. La numérisation, la gestion des bases de données, l'analyse spatiale, la
cartographie thématique et la mise en page sont quelques-unes des tâches qui pourront
être menées à bien grâce à MapInfo.

Les fonds de cartes utilisés pour ces représentations cartographiques sont au


nombre de quatre. On y retrouve la division des limites municipales pour l'ensemble du
Saguenay— Lac-Saint-Jean. S'ajoute également le réseau hydrographique comprenant les
principaux lacs et cours d'eau ainsi que l'écoumène, c'est-à-dire la partie habitable du
territoire en question.

L'utilisation toponymique se limite uniquement aux sept centres urbains de la


région. Ces cartes divulguent plus particulièrement, la localisation relativement exacte
des entreprises des différents champs d'activité manufacturière de la région. Il est
important de signaler que cette cartographie n'est pas, à proprement dit, un portrait du
fonctionnement industriel de la région mais plutôt une présentation par branche
industrielle. Ainsi, les symboles représentant ces industries, dévoilent également le
nombre d'employés pour chaque entreprise. Il faut mentionner que le nombre d'employés

5
par entreprise correspond au total des travailleurs au moment du plus haut taux d'emploi
pour l'entreprise, les occasionnels inclus.

Une légende est donc construite afin de démontrer la taille proportionnelle du


nombre d'employé relié à chaque entreprise de la carte. La plupart du temps, à chaque
carte correspond un seul champ d’activité. Cependant, il arrive parfois que plusieurs
champs voisins soient regroupés dans une même carte. Une échelle est identifiée en
kilomètres pour mesurer la distance du territoire de la région. Et finalement, les noms
des auteurs de la carte sont aussi écrits ainsi que la provenance de la source des données
soit en occurrence, le Développement des Ressources Humaines du Canada et le
ministère de l'Industrie et du Commerce du Québec.

2.2.3- Symbolisation:
Couleur: Le choix des couleurs utilisées pour réaliser ces cartes, a été fait en
fonction du nombre de symboles apparaissant sur chaque carte, de leur densité et de la
multiplication des différentes activités. Le but était donc de visualiser le mieux possible
la distinction entre chaque symbole.
Ainsi, les couleurs pâles ont été utilisées dans les cas où il y avait superposition de
cercles pour aider à ne pas confondre l'identité de chacun de ces derniers. Lorsqu'il n'y
avait pas trop de confusion, c'est la couleur rouge qui prenait le premier choix.
Il est à noter que pour certaines cartes, deux ou trois couleurs ont pu être employées dans
le cas où il y avait plus qu’une activité manufacturière à illustrer.

Forme des symboles : Il y a eu utilisation de cercles de taille proportionnelle pour


la localisation des entreprises. On a employé également des cercles divisés en pointes de
tarte pour les analyses municipales et des plages de couleur pour l’indice de
diversification. Pour chacune des cartes réalisées, différentes tailles de symboles ont été
employées. Ce choix repose également sur le nombre de symboles apparaissant sur
chaque carte. Ainsi, plus il y avait de cercles sur une carte, moins la taille de ces derniers
était grosse. Ceci ne repose pas sur un choix personnel mais bien sur une obligation

6
visuelle afin de ne pas confondre plusieurs symboles et pour ne pas trop masquer le
territoire étudié.

La plupart du temps, l’échelle de proportionnalité a été strictement respectée.


Cependant, le mode logarithme a dû être utilisé pour les cas où il y avait des symboles de
trop petite traille. L'emploie du "Log" a ainsi permis de rehausser la grosseur des cercles
où la dimension était à peine visible.

2.2.4- Fonds de cartes :


Donc, pour ce projet cartographique, quatre tables reviennent pour chacune des
cartes réalisées et cela couche par couche en superposition selon l'importance de
visualisation de chaque plan. Évidemment, la table comprenant un nombre X
d'entreprises est jumelée obligatoirement à une base de données qui est en somme le
"browser". Chaque carte comprend son propre "browser" qui a été monté à partir d'un
autre "browser" généralisé qui, lui, contient la totalité des entreprises manufacturières du
Saguenay—Lac-Saint-Jean. À son tour, ce "browser" généralisé, donc la base de données,
a été importé dans le logiciel MapInfo via le logiciel et chiffrier "Excel".

2.2.5- Géocodage des entreprises :


Le géocodage consiste à placer une ou plusieurs entités sur un territoire donné.
Le géocodage est en somme une procédure d’identification de données en référence à des
coordonnées géographiques. Il s’agit donc d’ajouter sur une carte des données localisées
(points) définies par une adresse postale ou autre description localisante. La tâche
consiste exactement à localiser des entités à l’aide du système d’information
géographique à partir d’une base de données ou ses propres points de localisation sont
eux-mêmes géoréférencés sur le territoire concerné.

C’est à partir de cette base déjà géoréférencée, en occurrence les codes postaux (à
six caractères) de toute la région du Saguenay—Lac-Saint-Jean, que les entreprises
manufacturières ont été localisées sur le territoire et ce à partir du code postal de chaque
entreprise. En somme le système analyse chaque code postal pour toutes les entreprises

7
dans la base de données, et fait une association avec les autres codes postaux déjà
géoréférencés de la base de référence. Ainsi, chaque entité est placée selon une
identification de ressemblance.

Les codes postaux utilisés sont le regroupement des codes pour l'ensemble du
Saguenay— Lac-Saint-Jean, et ce, mis à jour pour l'année 1999. Dans un premier temps,
c'est à partir de la table du " browser généralisé " et de la table des codes postaux que le
géocodage à été fait pour localiser géographiquement toutes les entreprises
manufacturières concernées.

Dans un deuxième temps, une relocalisation relativement exacte de chaque


entreprise a été faite manuellement à partir d'un autre fond de carte comprenant les rues
des municipalités ainsi que les adresses reliées au terrain réel. Cette relocalisation a été
entreprise pour deux raisons, premièrement: afin d'avoir un emplacement encore plus
exact que celui fait à partir des codes postaux, deuxièmement: dans les cas ou il y avait
empilement d'entreprises l'une par-dessus l'autre, une légère dispersion était donc
obligatoire.

2.2.6- Textes et commentaires :


Des commentaires ont été rédigés pour chaque carte. Ils fournissent des
indications sur les groupes et les sous-groupes d'activités représentés dans chaque carte.
Ils indiquent aussi le nombre d'entreprises et le nombre total d'emplois ainsi que leur part
dans l'ensemble de la région. Également, on y trouve un classement par la taille de
chacune des entreprises.
Les textes essaient, dans la mesure du possible, de mettre l'information dans son contexte
économique régional (ou national ou international). Ils fournissent aussi des indications
sur la forme de la répartition spatiale dans le territoire : concentration, diffusion, patrons,
alignements, etc (voir à ce propos l’Analyse centrographique produite en 2000).

8
2.2.7- Diagrammes :
Un diagramme illustre la taille des entreprises en fonction du nombre des
employés et ce pour chacune des cartes réalisées. Plusieurs classes ont été utilisées dans
les diagrammes, afin de montrer le nombre d'employés dans les petites entreprises variant
de 1 à 19 employés, dans les moyennes de 20 à 199 et dans les grandes de 200 et plus.
Plus précisément, on parle d’histogrammes indiquant le nombre d’entreprises qui
comprennent un certain nombre d’employés et cela est traduit sous forme de classes
d’entreprises. Le nombre précis d’employés pour chaque entreprise n’a pas été dévoilé
afin de conserver une certaine confidentialité à l’égard des entreprises cartographiées.
D’où le choix de divulguer cette information sous forme de classes.

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3. RÉSULTATS
Nous n’avons pas l’intention de reprendre ici tout le travail effectué sur le dossier des
entreprises manufacturières. Il suffit de consulter le site Web pour en réaliser
l’importance. http://www.uqac.uquebec.ca/atlas/saguenay-lac-saint-jean/
Néanmoins, à titre d’exemple, il serait bon de souligner quelques grandes
constatations et de présenter quelques cartes (avec diagrammes, textes et photographies).

3.1- Quelques constatations :

On me permettra d’emprunter à Gauthier et Dion (2000) les deux paragraphes suivants :

Le dossier comprend plus de 40 cartes, accompagnées de diagrammes et de


commentaires écrits. À plusieurs des cartes sont associées des photographies et le lien
Internet avec les entreprises. Chaque carte représente des informations sur l'agro-
alimentaire, la transformation du bois, les entreprises de première transformation des
métaux (aluminium, niobium...), l'édition, le vêtement, la chimie, la technologie de
l'information, pour ne citer que quelques groupes d'industries. Les entreprises y sont
localisées exactement où elles opèrent et le nombre d'employés y est cartographié à l'aide
de cercles de taille proportionnelle.

Les commentaires qui surgissent à l'examen des cartes montrent la domination de


l'industrie du bois et de la transformation des métaux (en tout, 44% des 796 entreprises et
67% des 22 400 emplois). Spatialement, il est aisé de voir comment le Haut-Saguenay,
avec Chicoutimi, Jonquière et La Baie, concentre la majorité des entreprises et des
emplois. Ce qui est nouveau, c'est de voir comment Alma se greffe au Haut-Saguenay,
formant alors un axe urbano-industriel dont les extrémités sont Alma et La Baie; du
jamais vu jusqu'à maintenant! L'analyse laisse voir également qu'une très grande partie
des 60 municipalités sont soit dépendantes d'un seul type d'activité ou d'une seule usine,
soit dépourvues totalement d'entreprises manufacturières.

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3.2- Quelques exemples :
À partir de la liste des cartes ci-jointe, voici des exemples de cartes ainsi que des
diagrammes et des photographies qui sont sur le site de l’Atlas.
Nom: Titre:
- Carte1 Abattage et transformation de la viande
- Carte2 Fruits et légumes, lait, fromage et meunerie
- Carte3 Boulangerie et pâtisserie
- Carte4 Produits alimentaires variés
- Carte5 Boissons et tabac
- Carte6 Matières plastiques, cuir et caoutchouc
- Carte7 Produits du textile
- Carte8 Habillement pour homme
- Carte9 Habillement pour femme et enfant
- Carte10 Fourrure, habillement professionnel et autres
- Carte11 Sciage et rabotage
- Carte12 Bois travaillé: armoires
- Carte13 Bois travaillé : Portes et fenêtres
- Carte14 Bois travaillé : Charpenterie
- Carte15 Bois travaillé : Produits variés
- Carte16 Bois travaillé : Meubles
- Carte17 Pâtes et papier
- Carte18 Imprimeries
- Carte19 Reliure
- Carte20 Édition
- Carte21 Première transformation des métaux
- Carte22 Produits métalliques
- Carte23 Autres produits métalliques
- Carte24 Atelier d'usinage
- Carte25 Machinerie
- Carte26 Matériel de transport
- Carte27 Produits électriques et électroniques
- Carte28 Produits minéraux
- Carte29 Minéraux non métalliques
- Carte30 Produits pétroliers et chimiques
- Carte31 Matériel scientifique et professionnel
- Carte32 Bijouterie et orfèvrerie
- Carte33 Articles de sports et jouets
- Carte34 Enseignes et étalages
- Carte35 Autres produits manufacturés
- Carte36 Technologies de l'information
- Carte37 Structure municipale des entreprises
- Carte38 Structure des emplois par activité manufacturière
- Carte39 Taille des entreprises par municipalité
- Carte40 Taille des industries par municipalité
- Carte41 Fréquence des types d'entreprises par municipalité

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3.2.1- Exemple 1 : (carte) PREMIÈRE TRANSFORMATION DES MÉTAUX 1999

Cette carte montre la distribution des entreprises, de la région du Saguenay—Lac-


Saint-Jean, oeuvrant en 1999 dans la production d'aluminium, de fer et de ferro-alliage.
Elles appartiennent au groupe industriel 29 soit, industries de première transformation des
métaux. La carte nous fait voir une distribution spatiale de ces usines majoritairement
concentrée dans l'axe Alma-La Baie. Outre la mine Niobec à Saint-Honoré et une petite
entreprise à Roberval, l'ensemble des activités de ce secteur industriel se déroule dans les
quatre centres urbains les plus importantes du territoire. Une dizaine de petites entreprises
gravite autour du complexe industriel du Haut-Saguenay.

Sur cette carte, 21 usines ont été cartographiées. Elles représentent 2,6% des 796
entreprises manufacturières de la région. Elles emploient 4 614 personnes ce qui équivaut
à 20,6% des 22 400 emplois manufacturiers de la région. Ces usines emploient entre 1 et
2 144 personnes réparties entre 9 petites entreprises, 8 de moyenne taille et 4 grandes
usines. Parmi ces usines, l'Alcan domine de très loin ce secteur industriel, à la fois par le
nombre d'usines et d'employés. En effet, ces quatre alumineries emploient 3 949
travailleurs alors que ces quatre autres usines complémentaires font travailler 254
personnes. L'Alcan emploie donc 4 194 personnes ce qui représente 90,9% des emplois

12
de ce secteur industriel. Elle compte dans ses rangs 19% de tous les emplois
manufacturiers de la région.
La carte nous fait voir une distribution spatiale de ces usines majoritairement
concentrée dans l'axe Alma-La Baie. Outre la mine Niobec à Saint-Honoré et une petite
entreprise à Roberval, l'ensemble des activités de ce secteur industriel se déroule dans les
quatre centres urbains les plus importantes du territoire. Une dizaine de petites entreprises
gravite autour du complexe industriel du Haut-Saguenay.

13
3.2.2- Exemple 2 : (diagramme) PREMIÈRE TRANSFORMATION DES MÉTAUX 1999

Ce diagramme illustre la taille des entreprises localisées sur la carte et ce en


relation directe avec le nombre d'employés existant pour chacune de ces industries. Les
classes utilisées dans les diagrammes sont au nombre de huit. Elles découpent les trois
classes auxquelles on est habituées : soit les petites entreprises variant de 1 à 19
employés, les moyennes de 20 à 199 et les grandes de 200 et plus.

14
3.2.3- Exemple :3 (photographies), exemples de photographies qui sont également sur le
site de l’Atlas

3.2.5- Exemple 4 : (carte), SCIAGE ET RABOTAGE 1999

Cette carte montre la répartition des entreprises, de la région du Saguenay—Lac-


Saint-Jean, oeuvrant en 1999 dans la production de bois d'oeuvre. Elles appartiennent au
groupe industriel 25 soit, industries du bois. Ce sous-groupe se définit comme suit:
Industrie des produits de scieries et d'ateliers de rabotage (sauf les bardeaux et les
bardeaux fendus). Sur cette carte, 56 entreprises ont été cartographiées. Elles représentent
7,0% des 796 entreprises manufacturières de la région. Elles emploient 3 255 personnes
ce qui équivaut à 14,5% des 22 400 emplois manufacturiers de la région. La taille des
entreprises varie entre 1 et 375 employés ce qui se traduit par 32 entreprises de taille
moyenne, 21 de petite taille alors que trois sont de grande taille. Le nombre de ces
entreprises, la taille et le nombre d'employés montrent bien l'importance de ce secteur
manufacturier et sa capacité de production alors que quelques-unes unes d'entre elles
dépassent les 200 employés.
Cette carte dévoile un agencement spatial des entreprises très dispersé dans 29 des
57 municipalités de la région, surtout autour du lac Saint-Jean (44 entreprises) et les

15
autres au Saguenay (12 entreprises). En effet, celles-ci sont présentes autant dans les
municipalités rurales que les villes à l'exception des deux plus grandes villes: Chicoutimi
et Jonquière. La majorité des entreprises se retrouvent associées aux cours d'eau et aux
chemins de pénétration en forêt.
3.2.4- Exemple 5: (carte), STRUCTURE DES EMPLOIS PAR ACTIVITÉ MANUFACTURIÈRE
1999

Cette carte montre uniquement une sélection de 72 (57%) sous-groupes d'activités


sur les 126 présents dans la région du Saguenay—Lac-Saint-Jean. Cette sélection
correspond à 18 406 (82%) emplois sur un total de 22 400. On retrouve, sur cette carte, le
nombre total d'emplois par municipalité et leur répartition selon six principaux groupes
d'activités qui se subdivisent, par ordre d'importance, comme suit: Bois, pâtes et papiers,
Métaux, Alimentation, Minéraux, Textile.
La lecture de cette carte, nous permet de dégager un indice de la répartition
spatiale et de la diversité des emplois manufacturiers pour les municipalités. En termes de
répartition spatiale, la carte nous montre deux groupes de municipalités. Tout d'abord, un
premier groupe concerne les centres urbains et spécialement ceux de l'axe Alma-La Baie.
Celui-ci domine tant par le nombre d'employés que par le nombre de groupes d'activités.
Ce groupe inclut également les municipalités de Laterrière et de Saint-Gédéon. La

16
première se distingue par la présence des six principaux groupes d'activités et le nombre
d'employés (762) qui est supérieur à ceux de Saint-Félicien (754) et Roberval (717). La
seconde accueille cinq des grands groupes d'activités et un total de 472 employés. Enfin,
à la périphérie du premier groupe, une couronne de municipalités rurales se partagent peu
ou pas d'activités qui génèrent un nombre modeste d'emplois.

Les centres urbains sont, à la fois, les plus diversifiés et les plus dotés
d'entreprises manufacturières. Cette situation se reflète sur le nombre d'emplois. Par ordre
d'importance, Jonquière vient au premier rang avec 4 200 emplois, viennent ensuite La
Baie (2 354), Chicoutimi (1 771), Alma (1 621), Dolbeau-Mistassini (1 157), Saint-
Félicien (754) et Roberval (717). Cependant, il existe des différences entre ceux-ci. En
effet, Chicoutimi est le seul centre urbain qui a une répartition relativement équilibrée des
emplois entre les principaux groupes d'activités. Dans le cas de Dolbeau-Mistassini,
Saint-Félicien et Roberval, les emplois se retrouvent très majoritairement dans le secteur
de la transformation du bois et la production de pâtes et papiers. À Jonquière, ce sont les
emplois dans la transformation des métaux qui dominent avec 60% des effectifs totaux
contre 30% dans la transformation du bois et la production de pâtes et papiers. De leur
côté, Alma et La Baie ont un comportement inverse.

17
3.2.6- Exemple 6: FRÉQUENCE DES TYPES D’ENTREPRISES PAR MUNICIPALITÉ 1999

Cette carte montre la répartition spatiale du nombre d'activités manufacturières


par municipalité. La région du Saguenay—Lac-Saint-Jean accueille 126 (54%) des 235
activités manufacturières recensées par Statistique Canada selon la classification-type des
industries de 1980. La lecture de la carte nous fait voir qu'aucune municipalité de la
région n'est dotée de toutes les activités présentes dans la région. Cette carte montre un
indice de la diversification manufacturière des municipalités de la région. Cette
diversification apparaît surtout dans les centres urbains et plus particulièrement dans la
conurbation du Haut-Saguenay à laquelle s'ajoute Alma.
Un premier groupe se distingue nettement de l'ensemble des municipalités de la
région. Il est constitué par les quatre plus grands centres urbains de la région soit,
Chicoutimi avec 69 activités différentes, Jonquière (53), La Baie (34) et Alma (33). Un
second groupe apparaît à l'ouest du lac Saint-Jean. Il s'agit de Roberval, Saint-Félicien et
Dolbeau-Mistassini qui comptent chacun 23 activités. Un troisième groupe est constitué
de municipalités qui bénéficient de la proximité d'un centre urbain, ce qui leur permet

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d'accueillir entre 10 et 15 activités différentes; il s'agit de Laterrière, Normandin, Saint-
Bruno, Saint-Prime, Delisle et Métabetchouan-Lac-à-la-Croix. Enfin, la majorité des
municipalités périphériques accueillent peu ou pas d'activités.
Bien sûr, la région du Saguenay—Lac-Saint-Jean ne peut être considérée comme
possédant une diversification industrielle élevée à l'échelle nationale. Il n'en reste pas
moins que les centres les plus populeux contiennent plusieurs types d'activités qui les
rendent moins sensibles aux fluctuations de l'économie. La diversité qu'on y trouve,
garantit une vitalité certaine notamment dans les échanges entre les entreprises et entre
les secteurs manufacturiers. En dehors de ces centres, la dépendance des collectivités
rurales à l'égard d'un faible nombre d'entreprises et d'une variété modeste des activités,
rend leur économie plus fragile.

19
CONCLUSION

Au terme de ce projet de recherche, je peux conclure que les principaux objectifs


visés ont été atteints. La cartographie des entreprises manufacturières de la région a
permis de faire ressortir clairement les grands traits de la répartition de celles-ci. Grâce à
cette localisation d’entreprises, il a donc été possible de mieux comprendre l’importance
de ce secteur d’activité et aussi les structures les spatiales reliées à cette thématique.

Il va sans dire que cette réalisation cartographique m’a été très profitable. En
effet, le fait que ce projet soit diffusé sur Internet m’a demandé d’être très vigilant en ce
qui à trait à la fiabilité, la manipulation et le traitement des données et d’être habile et à
l’aise avec les logiciels utilisés. Le projet de l’Atlas électronique du Saguenay—Lac-
Saint-Jean m’a donc permis de mettre à l’épreuve mes connaissances tant sur le plan
géographique qu’économique ainsi qu’info-cartographique. À cet effet, il est évident que
la cartographie des entreprises manufacturières est un outil pratique faisant ressortir les
grandes réalités régionales et mettant l’accent sur l’organisation du territoire étudié. On
voit ici qu’il est important de dégager des problématiques propres à une région et ce en
vue d’en faire une meilleure gestion reliée au développement et à l’aménagement du
territoire.

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RÉFÉRENCE

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GAUTHIER, Majella-J., Danny BOUCHARD, Pierre-Martin Côté, Jean-Philippe


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