Biologie Cellulaire - E-Cours
Biologie Cellulaire - E-Cours
Introduction
Ce chapitre à pour objectif d'introduire l'étudiant au monde vivant et d'apprendre des définition et des
principes de la vie et de l'historique de la théorie cellulaire.
Définitions
La biologie cellulaire étudie les cellules et leurs organites, les processus vitaux qui s'y déroulent ainsi
que les mécanismes permettant leur survie.
La biochimie est la discipline scientifique qui étudie les réactions chimiques ayant lieu au sein des
cellules.
La biologie moléculaire est une discipline dont l'objet est la compréhension des mécanismes de
fonctionnement de la cellule au niveau moléculaire.
Le terme « biologie moléculaire » désigne également l'ensemble des techniques de manipulations
d'acides nucléiques (ADN, ARN).
Microorganismes (Bactéries)
REGNE ANIMAL
Virus
• 1665: Les cellules ont été décrites et identifiées pour la première fois par Hooke:
“ce tissu est formé de cavités auxquelles il donna le nom de cellules ».
• 1670:”Les tissus des plantes sont composés de cellules” (Malpighi).
• 1824: la structure cellulaire de l'être vivant est générale (Dutrochet).
• 1831: Brown arriva à la conclusion que le noyau est un constituant fondamental et
constant de toute la cellule.
-1900 : Description des principales structures composant la cellule et préparation des premiers extraits
acellulaires de levure par Büchner
-1920 : Développement des techniques de cytochimie / coloration
-1940 : Utilisation des isotopes
-1950 : Mise au point des techniques de fractionnement cellulaire et de purification des organites par
Claude et Brachet
-1960 : Immunolocalisation;
1970; Hybridation in vitro;
1987 : Utilisation de la microscopie confocale (inventée par Minski en 1961)
1980 à nos jours : Révolution biotechnologique avec l’avènement de la biologie moléculaire (étude
des gènes et de leur régulation) et des outils de transgenèse (introduction de gènes étrangers dans une
cellule végétale ou animale)
Remarque 1: Sciences biologiques se définissent par une approche « hypothético-déductive » =>
poser des hypothèses qui sont vérifiées par l’expérimentation => déduction par interprétation des
résultats / raisonnement (philosophie des sciences) => Plus de vérité sur le monde
Remarque 2: Réductionnisme, concept rattaché à l’étude fragmentaire des systèmes biologiques =>
faciliter l’étude et la compréhension de certains processus (cas de l’ADN décrit par Watson et Crick en
1953 => Bases chimiques de l’hérédité / cellule)
Remarque 3: Activité scientifique dans le domaine de la biologie : 450 000 articles dans des revues
spécialisés / an, à l’échelle mondiale
La théorie de la Cellule
Principe de la théorie cellulaire:
• Hypothèse de Virchow: Chaque cellule provient d’une cellule préexistante (1858).
• Hypothèse Alternative: Génération spontanée.
• Les expériences de Pasteur ont été menées pour tester les deux hypothèses.
Cellules
1. Placer le milieu de culture 2. Bouillir pour stériliser 3. Les cellules préexistaantes 4. Milieu se remplit
Dans le ballon. le milieu Entrent dans le ballon par l’air de cellules
Cellules
Condensation
De vapeur
1. Placer le milieu de culture 2. Bouillir pour stériliser 3. Les cellules préexistantes 4. Ballon reste stéril
dan un ballon a col de cygne le milieu sont prise au piége dans le col
La cellule est considérée comme l’unité morphologique et fonctionnelle au sein de l'organisme, c'est
aussi l'unité la plus petite capable d'une vie autonome.
La biologie cellulaire aborde les problèmes de la cellule à tous les niveaux d'organisation depuis les
structures moléculaires.
Ces étapes ont été établies grâce à l'utilisation des résultats de plusieurs études (géologique,
biologique, chimique…) sur des échantillons prélevés au niveau de plusieurs sites sur le globe
terrestre.
El Rhaffari L.
Chap. II. Techniques d'études de la cellule
I- Techniques microscopiques
- La majorité des cellules sont petites et transparentes à la lumière visible et ne peuvent
être décelé par l’œil humain: le pouvoir séparateur de l’œil est de l'ordre de 200 µm (à 25
cm, l’œil distingue 2 points voisins de 0,2 mm).
- La découverte des microscopes et la mise au point de préparation du matériel
augmenter le pouvoir séparateur de l’œil, et éliminer la transparence du matériel.
* Un fixateur chimique: colorant qui cause la mort de la cellule, mais conserve la structure
et la composition de celle-ci. Ex. Lugol (acide) pour noyaux et chromosomes ;et pour enzymes:
l'acétone et la formaldéhyde,..
* La cryodessiccation: congélation rapide l'échantillon dans un bain d'azote liquide (-160° à
-190°C), puis déshydratation ou dessiccation sous vide à une T° de -30° à -40°C morphologie
cellulaire conservée et même maintien de la vie (spermatozoïde).
* Préparation des coupes minces: Des tranches plus au moins fines sont réalisées à l'aide d'un
microtome. Épaisseur exigée 2 à 5 µm pour la microscopie photonique et 50 à 80 nm pour la
microscope électronique.
Etapes de préparation des échantillons en microscopie optique
2. Microscope optique
Définition : outil permettant l'examen d’objets agrandis en présence de photons (UV & visible).
Pouvoir séparateur amené à 0,2 µm en lumière visible. Grossissement 1000 fois et plus.
Plusieurs types:
* Ceux qui donnent une observation directe des structures cellulaires: microscope à
transmission et à contraste de phase.
* Ceux qui donnent des informations indirectes de la structure cellulaire: microscope à fond
noir et mic. polarisant.
Microscope photonique
2. 1. Microscope à fond claire
Description
Partie mécanique: Statif, Tube binoculaire, Tube porte objectif
Partie optique: Source lumineuse, Système condenseur – diaphragme, Objectifs 4x/10x/40x/100x,
Oculaires 10x/…
Principe de formation de l’image
Objectif à image agrandie inversée réelle
Oculaire à image intermédiaire agrandie inversée virtuelle
Caractéristiques essentielles du microscope
Ouverture numérique : Produit du sinus de l’angle incident maximal possible pour un rayon et de
l’indice optique du milieu incident. ON = n . sin a
Limite de séparation : la limite de résolution (transverse) d d'un microscope, c'est-à-dire la plus
petite distance en dessous de laquelle deux points voisins ne seront plus distingués, peut être
exprimée simplement à l'aide de la longueur d'onde d'illumination λ, de l'indice de réfraction n en
sortie d'objectif, et du demi angle du cône de lumière maximum accessible α.
2. 5. Microscope confocal
Principe: Ce microscope permet de collecter l’image réfléchie au niveau d’un plan focal et
d’éliminer les images du dessus (dessous) de ce plan par balayage laser
Applications: Neurobiologie
3. Microscopes électroniques
Principe
Etude de l'ultrastructure biologique : utilise les électrons émis par une cathode, et accélérée par
une forte différence de potentiel, l'image prend forme sur l'écran fluorescent et dépend de la
dispersion des électrons par les noyaux atomiques contenus dans l'objet: pouvoir séparateur de 0,5
nm (5 Å). Agrandissement de 106 et plus.
Types:
Microscope électronique à transmission
Principe: On diminue la limite de séparation en diminuant la longueur d’onde d’excitation à
utilisation des électrons à la place des photons
Caractéristiques 1. d = 1 nm 2. G = de 1400x à 500 000x
Description
Canon à électrodes
Accélérateur d’électrons
Lentille électromagnétique
Écran fluorescent de visualisation
Microscope électronique à balayage
Principe: Les cellules sont traitées par des sels de métaux lourds. Les électrons émis par la cathode
vont balayer la surface de la cellule
Caractéristiques 1. d = 10 nm 2. G = 20 000x
Applications: Biologie cellulaire
Microscope Électronique
Filament de Tungstène (source d’électrons)
Échantillon
Lentilles Objectif
Lentilles Projecteur
Cytoplasme
Ribosomes
Inclusions
Membrane plasmique
Paroi
cellulosique
Coloration négative
• Les sels de métaux lourds se déposent après évaporation de l’eau autour des particules
Applications
Utilisation de systèmes cellulaires. Ex : synthèses protéiques in vitro
Synopsis général des techniques pour aller de l'observation des tissus à la
purification et l'analyse des macromolécules biologiques
Techniques et Buts
Techniques But
coupes de tissus (microtome) - isolement de cellules Prélèvement
coloration - histologie - immunohistochimie observation microscopique - cytologie
tri des cellules - observation de différents marqueurs
cytométrie en flux
phénotypiques - apoptose
culture cellulaire multiplication des cellules - sauvegarde des cellules
localisation intracellulaire - mise en évidence d'organites, de
immunohistochimie
macromolécules typiques
lyse des cellules (détergents, chlorure guanidinium, rupture de la membrane plasmique - extraction de
lysozyme, ...) macromolécules ou d'organites
séparation des cellules en fonction de la constante de
ultracentrifugation en gradient de densité (saccharose)
sédimentation (Svedberg)
ultracentrifugation différentielle séparation et purification des organites
techniques de chromatographie (échange d'ions, gel de séparation et purification des macromolécules biologiques
filtration, affinité, ...) (surtout protéines)
immunocytochimie (ELISA, EIA, "radioimmunoassay", ...) localisation cellulaire des macromolécules biologiques
electrophorèse sur gel d'agarose analyse de l'ADN (tailles et formes des fragments)
electrophorèse sur gel de polyacrylamide en conditions analyse des protéines (masse molaire / nombre de sous-unité
natives ou dénaturantes (SDS) / structure quaternaire)
méthodes de dosage spectrophotométrique (absorption
à 280 nm, méthode de Bradford, méthode de Lowry détermination de la concentration des protéines
...)
dosage enzymatique mesure de l'activité catalytique des enzymes
construction de banques et clonage d'ADNc surexpression de protéines recombinantes
Centrifugation
Surnageant
Culot
Culot
riche en Culot Culot riche en
débris riche en riche en
Tissu Homogénat ribosomes
cellulaire mitochondries Microsomes
Cellules et et chloroplaste (Débris de
nucléiques (cellule membrane)
végétale
Isolement à partir d'une population de cellules un organite bien défini pour lui subir des méthodes
d'analyse physiques ou biochimiques de ses constituants moléculaires.
Échelles de taille en Biologie
Spatiales Temporelles
Chap. III: Composition chimique de la cellule
I. Introduction
II. Constituants chimiques inorganiques
1. Eau
2. Ions inorganiques
III. Constituants chimiques organiques
1. Glucides
2. Lipides
3. Protéines
4. Nucléotides (Acides nucléiques)
I. Introduction
Pour comprendre le vivant sur le plan composition, une comparaison est faite entre la composition
chimique entre la biosphère, la cellule animale et la cellule végétale (Tableau 1).
Les êtres vivants manifestent des propriétés étonnantes: réactions, croissance, reproduction,
déplacement….
Les atomes sont les mêmes, ils engendrent des molécules qui demeurent inanimées.
Au niveau cellulaire, le vivant peut être étudié chimiquement et expliquer ses caractéristiques.
La cellule est le siège de nombreuses réactions biochimiques. Comprendre la structure et le
fonctionnement cellulaire revient à connaître les différentes molécules qui coopèrent pour assurer
les nombreuses activités de la cellule et créer les diverses structures cellulaires.
Les constituants chimiques sont subdivisés en deux groupes:
- Inorganiques: l'eau et les ions minéraux.
- Organiques: Protéines, acides nucléiques, sucres et lipides.
* Intervention dans la stabilité des macromolécules (ADN) grâce aux liaisons hydrogènes.
* L'eau est un solvant naturel aux ions minéraux et à d'autres substances organiques solubles
et est responsable du potentiel hydrique des systèmes biologiques par dissociation en H+ et OH-
pH physiologique de 7 qui peut changer dans certaines conditions.
2. Ions inorganiques
• Les sels en solution sont dissociés en anions (Cl-,...) et en cations (Na+, K+,...), et sont
importants pour le maintien de la pression osmotique et de l'équilibre acido/basique de la
cellule.
• Les sels peuvent exister sous forme solide (carbonates de Ca des os).
• Certains ions sont des cofacteurs de l'activité enzymatique.
• Le principal anion est le phosphate (présence dans le sang, liquide tissulaire,
phospholipides, nucléotides et phosphoprotéines).
Van der Waals forces: Forces d’attraction très faibles entre les noyaux des atomes et les électrons
des atomes environnants.
II. Les constituants chimiques organiques.
1. Les glucides ou sucres
Ce sont des hydrates de carbone, d'origine surtout végétale et constituent une source d'énergie
chimique pour les cellules animales et végétales mais peuvent être des constituants des parois
cellulaires.
Ils ont la formule basique de: (CH2O)n ou CnH2nOn. Par exemple, glucose est C6H12O6 qui est le
plus important des “carbohydrates”.
Structure de la molécule du glucose
Glucose
H O
1
C
6
2 CH2OH
H C OH
5
H C O H
3
HO C H 4 1
C H C
4
H C OH OH H
HO 3 2 OH
5 C C
H C OH
6 H OH
H C OH
3. Les protéines
Les protéines sont formées à partir des 20 acides aminés reliés par des liaisons peptiques entre le
groupement carboxyle d'un acide aminé et la fonction amine du suivant.
Tous les amino acides ont la même structure générale.
Forme non-ionisée
H
O
Fonction
Amine
H2N C C Fonction
Carboxyl
OH
R
Radical de la chaine
H H H H H H
O O O O O O
H3N+ C C H3N+ C C H3N+C C – H3N+ C C – H3N+ C C H2N+ C C
– – – –
H
O
CH3 O CH O CH2 O H3C CH O H2 C CH2
O
H3C CH3 CH CH2 CH2
H3C CH3 CH3
Glycine (G) Alanine (A) Valine (V) Leucine (L) Isoleucine (I) Proline (P)
Gly Ala Val Leu Ile Pro
NH
OH
H H
O O
H3N+ C C H3N+ C C
O– O–
CH2 CH2
CH2 SH
CH3
H H
O O
H3N+ C C H3N+ C C
– –
O O
CH2 CH
OH HO CH3
C CH2
H2N O
C
H2N O
H H H
O O O
H3N+ C C H3N+ C C H3N+ C C
O– O– O–
CH2 CH2 CH2
NH
CH2 CH2
+NH
CH2 CH2
CH2 NH
+NH +NH
3 C 2
NH2
AA a radicaux basiques.
H H
O O
H3N+ C C H3N+ C C
–
O– O
CH2 CH2
C CH2
O– O
C
O– O
AA a radicaux acides.
Il existe une panoplie de protéines qui diffèrent par leur structure primaire.
On trouve les protéines seules ou conjuguées (rattachés) à une fonction non protéique (groupement
prosthétique : nucléoprotéines, lipoprotéines et chromoprotéines).
Glucides + Protéines = GlycoProtéines (Surface Cellulaire)
Lipides + Protéines = LipoProtéines (Sang)
H H H O H H
O O O
H2N C C + H2N C C H2N C C N C C + H2O
OH OH OH
H FonctionCH3 H Liaison CH3
Fonction Amine Peptidique
Carboxyl
N-terminal C-terminal
H H O H H O H H O H H O H H O H H O H H O H H O
H N C C N C C N C C N C C N C C N C C N C C N C C OH
R H H O R
H OH
N C C N C C N C C
H O
H O R H H
Liaison Hydrogène
H R O H
O H
C C N C C N C C N
HO H
R O H R
Des liaisons Hydrogènes se forment entre les chaînes des peptides.
R
C N O
H H C C
O H C
C C H N R
N N H
Formation de structures R C R
O C
secondaires. H N O
H C O C C R
N C H N H
C R H N
R C C O
O O H C O
N H
C C R C
H N C H N N H
R C R
O O C
H H N O C C R
R C C H N H
C N H N
C R R C C O
H
O C O
H
C C H R C
H N N H
N C R C R
R C
O O O C O C R
N C
H N H N
H C H
H
R C R C O C O
C N R C
C O R C
H N R
C
Helice α Feuillet β
Structure Tertiaire: Résultat de réactions entre les groupes R positionnés dans différentes parties
du même polypeptide.
C O H N
Liaisons Hydrogène
Entre groupes de peptide CH3 H3C O
CH2CH CHCH2 (CH2)4 NH3+ –O CCCH2
CH2 OH O C CH3 H3C
Liaison Ionique
Liaisons Hydrogène
Entre chaînes et peptide voisins
interaction
Hydrophobique
H O
CH2 OH N CH2C CH2 S S CH2
H
Liaisons Hydrogène Pont Disulfure
Entre chaînes voisines
Enzyme
(hexokinase)
NH2 O O
H3C
O N NH NH
–
O P O 5 N Nitrogenous
O
– base N O N O N O
O 4 1
groupe H H H
Phosphate 3 2
Cytosine Uracil Thymine
5-carbon (C) (U) (T)
sugar
Purines
NH2 O
Ribose Désoxyribose N N
5 5 N NH
HO CH2 O OH HO CH2 O OH
4 1 4
C H H C C H H 1C N N N N NH2
3 2 3 2
H C C H H C C H H H
OH OH OH H
Adenine Guanine
(A) (G)
Monomer
Polymer Monomer
Monomer
Monomer Polymérisation
Monomer Monomer Monomer Monomer Monomer (liaison des monomères
entre eux)
N C C N
O H N
H
Thymine Adenine
H
CH3 O H N H
N
C
C C C C
H C N H N C N
N C C N
O H
ADN contient thymine,
Alors que ARN contient uracile
3´ 5´
L’ADN 5´ 3´ 5´ 3´ 5´ 3´
est une double T A T A
hélice.
G C G C
C G C G
T A A T
T A A T
C G C G
G C G
A T A T
T A T A
C G C G
T A T A
G C
T A A T
G C C G
T A A T
5´ 3´ 5´ 3´ 5´ 3´
Schéma Schéma de Modèle tridimensionnel de
De couplage des bases double hélice la double hélice
O O
5
CH2 CH2
O O
4 1
3 2 3
OH OH Condensation O OH
reaction Liaison Phosphodiester
–
O P O
OH O
–
O P O 5
CH2
O
O
5
CH2
O
4 1 OH OH
3 2
OH OH + H2O
–
O
–
O P O O
Le couple sucre-phosphate forment O N
la colonne de l’ARN 5´CH
2 O O
O OH
–
O P O NH2
O N N
CH2 O
N N
5´
La séquence de
bases trouvée dans O OH
un brin d’ARN est –
O P O O
écrite dans la O N
NH
Direction 5´ 3´ CH2 O
N N NH2
3´
O OH
–
O P O NH2
O N
CH2 O
N O
3´
OH OH
ARN de transfert (ARNt)
Structure en feuillet de trèfle typique
Toutes les cellules (Procaryotes ou Eucaryotes) sont similaires sur le plan organisationnel général:
• Entourées de Membrane cellulaire
• Remplis d’un cytoplasme liquide
• Information génétique dans les chromosomes.
Flagella
Cytosol
Chromosome
Membrane
Paroi
plasmique
cellulaire
1. Variation de forme
Chez un organisme multicellulaire, la forme et la structure des cellules sont variables, et dépendent
surtout des fonctions spécifiques qu'elles ont à jouer dans les différents tissus et organes:
- Les amibes et les leucocytes modifient souvent leur forme lors de la digestion ou le mouvement.
- D'autres cellules ont une forme typique: Les hématies (forme lenticulaire), les spermatozoïdes
(Cellules allongées et flagellées).
- Les cellules hautement spécialisées ont une forme adaptée à leur fonction: les neurones pourvus
d'un long prolongement axonal.
La forme des cellules peut résulter aussi de l'effet d'autres facteurs tel que les actions mécaniques
exercées par les cellules voisines ou la rigidité de la membrane plasmique.
Exemple: Les leucocytes restent sphériques dans le sang circulant, mais lorsqu'elles passent dans le
milieu extravasculaire, émettent des pseudopodes et épousent des formes irrégulières (mouvement
amiboïde).
2. Taille cellulaire
La taille des divers types de cellules varie largement: il y a des cellules visibles à l'oeil nu tel
que l'ovule de poule (3 cm) ou d'autruche (7,5 cm), mais ce sont des exceptions, car la grande
majorité des cellules ne mesurent que quelques microns de diamètre.(10-3 mm).
Les plus petites cellules animales ont un diamètre de 4µm. Dans l'espèce humaine, les
cellules globulaires : 10 à 30 µm, les leucocytes: 5 µm, les gamètes femelles: 120 à 150 µm et les
cellules musculaires lisses: 250 µm.
Mais d'une manière générale, le volume d'un type particulier de cellule demeure constant et
est indépendant de l'organisme considéré, la différence peut être attribuée au nombre de cellules.
Taille Cellulaire
Cellules procaryotes : 1 à 10 µm
Bactéries d'environ 1 à 2 µm
de diamètre vues au
microscope optique (X1000)
Bactéries
Pro-érythrocyte
Exoderme de racine
Paramécie
Variations morphologiques
3,5 Milliards
Bactéries Archées
Eucaryotes
Enveloppe
Protéine de la Bicouche de
capside phospholipides
Genome
Cycle Lytique
Particule Virale
4. Assemblage des
Particules dans la cellule Protein 2. Génome viral
hôte, puis rupture est répliqué et
et sortie vers extérieur. 3. ARNm virale traduite transcrit.
et protéines synthétisées.
Chap. V. Membrane plasmique ou Plasmalemme
I. Définition
Le plasmalemme fait partie des membranes biologiques. Ils sont la base le l’organisation
spatiale et sont des structures rapidement changeantes. La membrane est une entité structurale qui
enveloppe et sépare le protoplasme du milieu extérieur, tout en assurant le contact entre ses
éléments. Le rôle de la membrane est multiple: protection, adhésivité, réception et émission
d'information, transfert sélectif et orienté de métabolites.
La surface de membrane à l'intérieur de la cellule est souvent plus grande que la surface autour de la
cellule.
• Épaisseur : 7 à 8 nm
• Deux feuillets visibles au microscope électronique
b. Analyse chimique
La composition chimique de la membrane plasmique des hématies est la plus connue: Protéines,
52%; Glucides, 8% et Lipides, 40%. Les principaux lipides: les phospholipides, 55%; cholestérol
25%, glycolipides 18% et des acides gras entièrement hydrophobes.
saturé
Rôle des acides gras
insaturé
Les acides gras insaturés sont courbés et les saturés sont rectilignes
double liaison
v ~ 2 µm / s
Un phospholipide donné
donné change de position avec un autre
~10 millions de fois par seconde.
- Les glucides: sous forme de glycolipides et glycoprotéines.
L ’osmose, c ’’est
L’osmose, est l’’eau qui se dé
ll’eau déplace en suivant
déplace
son gradient de concentration
Molécules d'eau libres
Diffusion facilitée
Gradient = différence
Le gradient de concentration entre deux milieux c'est
la différence de concentration entre les deux milieux.
b. Substances électrolytes
ExtraCell IntraCell PE (potentiel à l'équilibre,
(méq/l) (méq/l) mV)
Na+ 145 12 + 65
4 155 - 95
K+
120 3,8 - 90
Cl - 7 155 -
anions organiques
- Concentrations ioniques de la fibre striée de Mammifères (PE = - 90 est le potentiel au repos)
Le sodium et les chlorures ont une concentration élevée du côté extracellulaire, alors que le
potassium et les anions organiques sont principalement intracellulaires.
La mesure de la différence de potentiel transmembranaire a montré que les chlorures sont
répartis de manière passive entre les milieux intra- et extracellulaires, alors que les concentrations
du Na+ extracellulaire et du K+ intracellulaire sont éloignés des concentrations d'équilibres et ceci
devrait entraîner un flux de ces ions et établissement d'un état stable ou "état stationnaire". Donc il
y a un mécanisme compensateur appelé Pompe à Na+/K+ ou transport actif qui intervient dans la
répartition de ces ions. Le flux entrant de K+ et le flux sortant de Na+ sont couplés comme il a été
montré par les expériences suivantes:
a) En absence de tout K+ externe, le flux sortant d e Na+ tombe à 30% de sa valeur initiale.
b) La mesure de ces flux montre que 3 Na+ sont transportés pour 2 ions K+.
Pour monter les besoins énergétiques de la pompe Na+/K+, l'application d'un découpleur de
la synthèse d'ATP (ex: dinitrophénol) a provoqué la chute du flux sortant du Na+ et entrant de K+,
alors que le flux sortant du K+ et entrant de Na+ ne sont pas affectés (flux passive).
• Symport : A
B
Un ion (Na+ en gé
général) diffuse en suivant son
général)
gradient de concentration. Cette diffusion permet
à une substance de traverser en même temps
CONTRE son gradient de concentration.
OU
• s’associent aux
molécules à
transporter et les
déplacent dans la
membrane
Transporteurs de membrane:
DONC
la perméabilité de la membrane à certaines
substances peut se modifier
3. Endocytose et exocytose
a. Endocytose
L'endocytose est la capture par la cellule d'une substance par invagination de la membrane
plasmique puis sa pénétration à l'intérieur de la cellule sous forme d'une vésicule.
Il y a 2 types d'endocytoses:
- La phagocytose (Grec phagein=manger): les particules capturées sont solides et de grande taille
(les bactéries de taille de 1 µm ou plus). Il y a formation d'une vacuole de phagocytose.
- Pinocytose (pinein=boire): des gouttelettes de liquides renfermant des particules ou non sont
emprisonnées dans des vésicules d'endocytose suivant 2 phases:
*Phase d'accolement: les particules s'attachent aux "cell coat".
*Phase d'ingestion: les particules sont entraînées dans la cellule par des mouvements
d'invagination de la membrane plasmique grâce aux microfilaments. Cette 2ème phase nécessite
une activité cellulaire et un apport d'énergie (car inhibé à basse T°, en manque d'oxygène et par des
poisons métaboliques).
Rôle de l'endocytose:
L'endocytose intervient dans divers processus:
- Digestion cellulaire: chez les protozoaires (amibe).
- Stockage des réserves: grains de vitellus des ovocytes et chez certains insectes et vertébrés.
- Phénomène de défense: Phagocytose des bactéries par les globules blancs.
-Transit des molécules: transport des substances d'une face à l'autre des cellules
endothéliales des capillaires sanguins sans contact avec l'hyaloplasme.
b. Exocytose
C'est le phénomène inverse de l'endocytose, les substances contenues dans des vésicules sont
rejetées dans le milieu extracellulaire sans traverser de la membrane, ceci se fait en plusieurs
étapes:
- Migration intracellulaire: les vésicules sont entraînées par des courants cytoplasmiques
et guidées par les microtubules.
- Apposition: Accolement de la membrane de la vésicule à la membrane plasmique, la
fusion de ces deux membranes donne le diaphragme.
- Décharge: Rejet du contenu de la vésicule.
Un des rôles de l'exocytose est l'épuration cellulaire, qui nécessite la présence des ions Ca2+.
• Exocytose
• Endocytose
4. Propriétés de la surface cellulaire
a. adhésion cellulaire
Trois principaux types de contacts:
- Revêtement de plusieurs cellules par une même substance (cellulose).
- L'agrégation des cellules par du matériel intercellulaire tel que les mucoprotéines (lyse par
les protéases et mucases).
- L'agrégation peut impliquer la présence de canaux intercellulaires. Ex.: chez les végétaux,
présence de pont cytoplasmiques ou plasmodesmes (connexion étroite entre les cellules).
b. Inhibition de contact
Lorsque les cellules normales sont mises en culture, elles se multiplient et forment un film
monocellulaire puis il y a inhibition de division cellulaire par le contact des cellules entre elles. Par
contre les cellules cancéreuses ou malignes cultivées dans les mêmes conditions perdent cette
inhibition de contact, se multiplient et se déposent en plusieurs couches. Ceci est dû à un
changement dans les oligosaccharides de leur surface cellulaire.
c. Spécificité cellulaire
Dans le système ABO, les molécules responsables du groupe sanguin (glycoprotéines) sont
à la surface des globules rouges. Les individus du groupe A et de B, diffèrent seulement par l'ose
terminal (N-acétyle galactosamine ou galactose). Cette spécificité est due à la présence de 2
enzymes hérités et qui conduisent à l'ajout du dernier ose.
d. Transmission d'information
Chez les organismes pluricellulaires, la transmission de l'information implique la membrane
plasmique et peut se faire par 2 voies:
- Transmission nerveuse: la communication se fait à travers le système nerveux dont l'unité
est la neurone.
-Transmission humorale: la communication se fait par la libération des hormones par les
glandes dans le sang.
a. Microvillosités et invaginations
Ce sont des expansions qui augmentent la surface de la membrane et par conséquent plus
d'échanges avec le milieu extérieur. Ex: cellules épithéliales.
b. Contacts intercellulaires
Si certaines cellules, comme les hématies restent isolés pendant leur vie, d'autres sont
groupées en tissus, leurs membranes cellulaires développent par endroit des zones de jonctions.
b. 1. Espace intercellulaire
C'est un espace large de 150 à 200Å rempli de ciment glycoprotéine (collagène, élastine et
polysaccharides) qui a besoins d'ions bivalents (Ca2+, Mg2+) pour assurer cette cohésion.
I. Généralités
Il fait partie du système endomembranaire qui enveloppe plusieurs compartiments autre que
le réticulum endoplasmique comme l'enveloppe nucléaire, l'appareil de Golgi, les lysosomes, etc.. Il
faut noter que tous ses compartiments sont en continuité dans l'espace et dans le temps. Par ailleurs
la membrane et les endomembranes des divers compartiments sont interconvertibles entre elles.
Ceci implique des transformations structurales et fonctionnelles dans ce flux membranaire.
Voies de sécrétion endocytique et biosynthétique.
Dans ces « cartes routières » du trafic biosynthétique des protéines, les voies de
sécrétion endocytiques et biosynthétiques sont illustrées avec des flèches vertes et
rouges, respectivement. En outre, des flèches bleues sont employées pour dénoter les
voies de recyclage qui assurent le retour des composants sécrétés.
Réticulum endoplasmique
Les membranes du R.E. ont une structure comparable à celle de la membrane plasmique et n'en
diffère que par leur épaisseur qui est de 50 à 60 Å au lieu de 75 Å. Il y a deux types:
* Le R.E. rugueux (R.E.R) ou granulaire dit aussi ergastoplasmique dont les membranes
portent sur leur surface hyaloplasmique des ribosomes, fixés aux membranes par leurs grosse sous-
unités.
Le R.E.R. est particulièrement développé dans les cellules qui synthétisent activement des
protéines et des glycoprotéines alors que les R.E.L. dans les synthèses d'hormones et des lipides. Il
peut y avoir coexistence de ces deux variétés du R.E. dans une même cellule, l'une ou l'autre
prédomine selon le type cellulaire et l'état physiologique.
Le réseau de cavités du
R.E. constitue une sorte de
système de circulation
intracellulaire en particulier
dans le stockage et le
transport des protéines
(R.E.R.) et des lipides
(R.E.L.).
Rôle du R.E
RNA Ribosome
Signal sequence
Receptor
Interior of rough
ER
Présent chez tous les eucaryotes et est constitués de l'ensemble des dictyosomes de la cellule
(une vingtaine à quelques dizaines).
I. Ultrastructure
Un dictyosome renferme une dizaine de cavités. Ces cavités sont régulières et limités par
des membranes formant ainsi des disques aplaties appelés les saccules.
La structure des membranes est très similaire à la membrane plasmique c.à.d de structure
tripartite. La particularité des dictyosomes c'est que chacun des disques est capable de bourgeonner.
La structure de l’appareil de Golgi
2. Protein exits
ER in vesicle.
cis face of Golgi
Golgi apparatus
apparatus
3. Protein travels
through the
cisternae of the
Golgi apparatus.
4. Protein enters
a secretory
trans face of
vesicle that fuses
Golgi apparatus
with cell membrane.
Plasma membrane
5. Protein is
secreted from cell.
a- Dans le transfert des produits de sécrétion: Les protéines assemblées dans les membranes
du R.E. par les ribosomes passent dans les cavités de ce réticulum et remplissent les vésicules qui
iront fusionner avec les sacs golgiennes à la base du dictyosome. Ces protéines destinées à être
sécrétés hors de la cellule sont chimiquement modifiées lors de leur passage à travers l'appareil de
Golgi. Plus précisément sont transformés en glycoprotéines. L'appareil de Golgi assure donc au
cours de ce transfert l'emballage membranaire, le transport et la libération par exocytose des
produits de sécrétion.
Protein
Asn
N-acetyl-
glucosamine
Carbohydrate group
Mannose
Glucose
I. Définition
C'est la substance fondamentale où baignent tous les organites cellulaires. Sa structure et la
nature de ses constituants chimiques changent beaucoup selon l'état physiologique et le type de la
cellule. Chez les eucaryotes, l'hyaloplamse (= cytoplasme) est délimité par la membrane et les
endomembranes du noyau et des organites.
LE CYTOPLASME
HYALOPLASME MORPHOPLASME
Mitochondrie
Hyaloplasme Chloroplaste
Constituants du Cytosquelette
Microfilaments Filaments Intermédiaires Microtubules
Constituants du Cytosquelette
Les trois types de filaments constituant le cytosquelette
varient par leur taille, structure et les protéines formant les
sous-unités des fibres.
2. composition chimique
L'hyaloplasme est constitué essentiellement d'eau (85%) et de protéines, on y trouve aussi
des substances diverses qu'on peut classer en deux catégories:
1. Oxydation du glucose
La dégradation du glucose produira l'énergie nécessaire à la régénération de l'adénosine
triphosphate (ATP), nécessaire dans tous le systèmes utilisant l'énergie cellulaire. Cette voie
métabolique part du glucose phosphorylé en glucose-6-phosphate.
Glucose
ATP
ADP CO2
G-1-P G-6-P Ribulose-5-P
Glycogenèse Phosphorylase
Fructose-6-P Voie des
Glycogène pentoses
Glycolyse
Les formes de dégradation les plus importantes du glucose-6-P sont la glycolyse et la voie
des pentoses:
Fructose-6-P
ATP
ADP
Fructose-1,6-diP
4 ADP 4 ATP
2 Trioses phosphate 2 Acides pyruviques
2NAD+ 2(NADH/H+)
NAD+ = (Nicotinamide adénine dinucléotidique), est un coenzyme transporteur d'hydrogène et
d'électrons lors de l'oxydation des molécules énergétiques {nucléotide qui participe avec l'enzyme à
la réaction}, en jouant un rôle de transporteur vis-à-vis du substrat, sa forme réduite est:
NADH+H+.
Bilan énergétique:
- 3 molécules d'ATP sont gagnées par molécule de G-6-P dégradée, si l'on tient compte d'une
molécule d'ATP consommée.
- Formation d'acide pyruvique: substrat nécessaire à la respiration de la mitochondrie.
- Formation de NADH+H+ réduit, qui intervient dans plusieurs synthèses.
*Dans les cellules musculaires: Ac. pyruvique -----------------> acide lactique (crampe musculaire)
NADH + H+ NAD+
* Dans les levures: Ac pyruvique ---------> acétaldéhyde ---------------->éthanol (industrie)
NADH + H+ NAD+
UDP + Glucose-1,4-glycogène
UDP + ATP ------> UTP + ADP : réaction pour régénérer de l'UTP.
UTP: uridine triphosphate.
UDPG: Uridine diphosphate glucose.
Le glycogène est la réserve glucidique des cellules animales.
Conclusion
La glycolyse, la voie des pentoses et synthèse du glycogène sont des activités qui peuvent
exister simultanément dans l'hyaloplasme, mais dominent différemment suivant les cellules.
Ex. - Les cellules musculaires, principalement la glycolyse.
- Les cellules mammaires, principalement la voie des pentoses.
Chap. IX. Les mitochondries
Structure
Membrane externe
Espace intermembranaire
Membrane interne
Matrice
424 nm
Crêtes
I. Caractères généraux
Après traitement des cellules au vert de Janus, celui-ci est oxydé spécifiquement par les
mitochondries (= centres d'oxydation) qui deviennent colorés en vert. Elles ont généralement la
forme de bâtonnets aux extrémités arrondies de diamètre de 0,5 µm et d'une longueur qui peut aller
jusqu'à 7 µm. Certaines sont des granules de 0,3 à 0,5 µm ou même des filaments de 2 à 30 µm.
Le nombre des mitochondries dépend du type de cellules et de leurs activités (inexistants
chez les procaryotes). Elles occupent généralement 10 à 20% du volume totale d'une cellule active
et sont souvent localisées près des organites actives comme le cils et les flagelles.
II. Ultrastucture
1. Les membranes
La microscopie électronique a révélé l'existence de deux membranes: une externe de 55 à
60Å d'épaisseur entourant la mitochondrie, séparée de la membrane interne de même épaisseur, par
un espace intermembranaire.
2. La matrice mitochondriale
C'est la substance fondamentale délimitée par la membrane interne et compris entre les
crêtes mitochondriales. Elle est de nature granuleuse (30 à 50Å) et riches en cations Ca2+, Mg2+, ..
et contient des mitoribosomes (avec de l'ARN) et de l'ADN.
III. Composition chimique
Les mitochondries sont isolées par les méthodes de fractionnement cellulaire puis leurs
composants chimiques sont déterminés (% en poids sec):
- 65% de protéines: en grande partie des enzymes d'oxydations,
- 30% de phospholipides (lécithines et céphalines),
- Des acides nucléiques (ARN et ADN),
- Des cations et des vitamines (A, B6, B12, C, ...),
- Nucléotides (ADP, ATP, NAD, FAD),
- Eau: 70% (du poids total).
1. Oxydoréduction respiratoire
La glycolyse, qui commence dans l'hyaloplasme, peut avoir lieu aussi dans les
mitochondries: le glucose est ainsi oxydé en pyruvate ou acide pyruvique puis en eau et CO2 en
présence d'oxygène.
R-CHO + 1/2 O2 -----> R-COOH
TRANSPORT D’ELECTRON s
GLYCOLYSE CYCLE DE KREBS
PHOSPHORYLATION OXIDATIVE
NADH
NADH NADH FADH2
2. Phosphorylation oxydative
C'est la phase de stockage d'énergie sous forme d'ATP. Cette phosphorylation est couplée
avec le transfert d'électrons dans la chaîne respiratoire; la synthèse d'ATP se fait par
phosphorylation de l'ADP.
Pendant le transfert des électrons, les protons H+ passent dans l'espace intermembranaire
qui devient plus acide, les protons reviennent dans la matrice en passant par la base hydrophobe, le
pédoncule et la sphère des particules et activent l'ATPase.
Citrate
NAD+
NADH
Isocitrate α–Ketoglutarate
Oxaloacetate
Succinate
NADH FAD
NAD+
FADH2
Malate H2O Fumarate
Le métabolisme des macromolécules est lié à la respiration cellulaire: Les stocks de sucres, lipides
et protéines peuvent être hydrolysés et utilisés dans la glycolyse et le cycle de Krebs.
V. Matériel génétique des mitochondries
Dans la mitochondrie il y a plusieurs molécules d'ADN circulaires qui codent pour l'ARN
ribosomiale, l'ARN de transfert et un certain nombre de protéines de la membrane interne. La
mitochondrie est un organite semi-autonome puisqu'il synthétise une partie de ses propres
protéines, mais la majorité de ses composantes sont codées par l'ADN nucléaire.
Chap. X. Les chloroplastes
I. Introduction
Les chloroplastes sont des organites cytoplasmiques qui caractérisent le règne végétal et
font partie d'un ensemble de constituants du métabolisme cellulaire appelés les plastes. Les plastes
existent en plusieurs sortes:
* Les leucoplastes: incolores et contiennent des réserves:
- Les amyloplastes: réserves d'amidon.
- Les oléoplastes: réserves de lipides.
- Les protéoplastes: réserves des protides.
*Les chromoplastes: ils contiennent des pigments caroténoïdes qui donnent une couleur rouge
orange ou jaune à certaines fleurs et fruits.
*Les chloroplastes: ce sont les plus courants et sont caractérisés par la présence de la chlorophylle,
un pigment responsable de la couleur verte de la plupart des végétaux.
III. Ultrastructure
La microscope électronique a mis en évidence dans le chloroplaste:
a. Une enveloppe formée de 2 membranes de 60 Å d'épaisseur chacune et de structure
tripartite, séparées par un espace intermembranaire. Sa composition est de 60 % de protéines et
40% de lipides.
b. Stroma: substance fondamentale du chloroplaste, transparente et contient des protéines
solubles (50 %), des ribosomes et de l'ADN (100 à 300 molécules circulaires d' ADN/plastes).
c. Les thylakoïdes (thylakos = poche): ce sont des sacs membranaires délimitant un espace
intrathylakoïde. Les membranes des thylakoïdes se caractérisent par la présence de particules de 75
à 100 Å de appelées quantasomes, qui sont des unités fonctionnelles elémentaires de la
photosynthèse. Les thylakoïdes peuvent être empilées en:
*Thylakoïdes de granum: de petite taille et de forme discoïde (nombre: quelques unes à
50).
*Thylakoïdes de stroma: allongées et forment un système de tubules communicant entre
eux et reliés aux thylakoïdes granaires.
d. Les pigments:
*La chlorophylle: (C55H72O4N4Mg) possède un noyau tetrapyrroliques (hydrophiles)
avec un atome de magnésium au centre {dont le rôle n'est pas bien établi} sur lequel est branché
une longue chaîne hydrocarbonés.
On distingue 2 types de chlorophylles qui différent par la nature du radical R du pyrrol II.
- Chlorophylle a RII = CH3
- Chlorophylle b RII = CHO.
* Les caroténoïdes: Ce sont des pigments liposolubles dont la molécule est formée d'une
longue chaîne aliphatique avec à chacune de ses extrémités un cycle ionone. On distingue 3 types :
, ß et carotènes qui sont des provitamines A (ß carotène = 2 vit A; et carotène = 1 vit A).
Ces pigments sont responsables de la couleur des algues rouges et brunes des phototrophes et de la
couleur bleu-vert des cyanobactéries.
Les chloroplastes ont besoin de lumière pour survivre. En effet dans l'obscurité total, les
membranes des thylakoïdes et la capacité de synthèse des chloroplastes disparaissent, il y a perte de
couleur dû à la disparition des molécules de chlorophylles; c'est l'étiolation. (la régression des
chloroplastes est appelée étioplastie). Mais après une exposition à la lumière, les membranes des
thylakoïdes réapparaissent au bout de quelques minutes, les chloroplastes après quelques heures.
Les chloroplastes, découvert au 19ème siècle, sont des organites semi-autonomes grâce a
leur matériel génétique. Ils se multiplient par fission, et pendant la division cellulaire, chaque
chloroplaste se divise aussi en deux.
Les chloroplastes
Les chloroplastes sont très structurés, sont des organites riches en membranes.
Membrane
externe
Membrane
interne
Thylakoides
Granum
Stroma
IV. La photosynthèse
Elle se caractérise globalement par la production de glucides à partir du CO2 avec
dégagement d'O2 en volume égal à celui du CO2 consommé. L'O2 dégagé provient de la photolyse
de l'eau. L'énergie lumineuse (photons) est captée pour synthétiser les hydrates de carbone après
réaction du CO2 avec les protons issus de l'eau.
Lumière
6 H2O + 6 CO2 ----------> C6 H12O6 + 6 O2
Sucres
1. Réactions de phase I ou réaction de Hill
Chez les végétaux, l'énergie lumineuse est d'abord captée par la chlorophylle contenue dans
les membranes des chloroplastes {absorption des radiations émises dans le bleu-violet et le jaune-
rouge, mais pas la lumière verte) alors que chez les organismes phototrophes, se sont les
caroténoïdes et les phycobilines qui absorbent la lumière à des longueurs d'onde différentes de celle
des chlorophylles.
L'énergie photonique absorbée est captée par une paire d’électrons appartenant de la
molécule de la chlorophylle. Les atomes excités sont généralement instable et ont une durée de vie
très courte. L'électron excité est transféré depuis la chlorophylle vers une chaîne de transporteurs
d'électrons semblable à celle des mitochondries.
Les électrons passent par paire sur le coenzyme NADP+ (nicotinamide adénine dinucléotide
phosphate). Au cours de ce transfert, les électrons perdent une partie de leur énergie qu'ils ont
gagné à la suite de l'excitation photonique. Une fraction de cette énergie est utilisée pour la
photophosphorylation de l'ADP en ATP. En résumé, les réactions de phase I sont constituées de 2
photosystèmes I et II et d'une chaîne de transporteurs d'électrons.
L'ATP et le NADPH + H+ formés par cette phase sont utilisées dans les réactions obscures.
La photosynthèse
La photosynthèse
Principale réaction dans la photosynthèse:
Photosynthèse
CO2 + H2O + Énergie lum (C H2O) + O2
Deux
composés: Réactions dépendantes de la Réactions indépendantes de la
lumière lumière
Énergie lum Énergie chim Énergie chim Énergie chim
(ATP, (ATP, NADPH) (C H2O)
NADPH)
H2O O2 CO2
La photosynthèse
La photosynthèse (végétaux et algues) peut se
Sucres
6 CO + 6 H O
2 2
Ribulose-1,5-diphosphate-
6 Ribulose-1,5- 12 Acide 3-
carboxylases
diphosphate phosphoglycérique
12 NADPH + 12 H+
6 ADP
12 ATP
6 ATP 12 NADP+
6 Ribulose 5- 12 Glycéraldéhyde 3-
phosphate phosphate
INTRODUCTION
- C'est bien admis que toute cellule provient d'une cellule préexistante ("Omnis cellula e cellula";
Virchow, 1850).
- Études cytologiques multiplication cellulaire selon 3 modalités : Amitose, Mitose, Méiose.
1. Amitose proprement dite : aboutit à la séparation de 2 cellules filles de taille à peu près
égales. Le noyau se partage par Étranglement ou clivage.
2. Méromitose : Une petite partie du noyau s'étrangle et se sépare en entraînant une partie
du nucléole (Thomas, 1935) → une cellule grande et cellule une petite.
6. Le fuseau achromatique
- Fibrilles rectilignes, non ramifiées, de structure tubulaire (Φ 150 à 200°A) et sont en nombre de
500 à 600 par fuseau.
- Ce fuseau assure la séparation de 2 lots équivalents de chromosomes lors de l'anaphase grâce à la
contraction des fibres fusoriales.
7. Endomitose = multiplication du nombre de chromosomes sans division du noyau
cellulaire, 2 aspects :
7. 1. La polyploïdie
- Résulte du blocage en métaphase (pas de fuseau achromatique) : les chromosomes divisés restent
groupés (la colchicine -drogue- la polyploïdie).
7.2. La polyténie
- Mitose arrêtée au début de la prophase : divisions successives et chromatides filles (non spiralés)
restent associés parallèlement en faisceaux (chromosomes géants, Fig. 29).
- Cas particulier : Chromatides soeurs juxtaposés chromosome plumeux ou en écouvillon (Fig. 30)
observé au stade diplotène chez les ovocytes.
III. LA MÉIOSE
- Se produit chez les êtres vivants ayant une reproduction sexuée : union de 2 gamètes (mâle et
femelle) → zygote et où une réduction chromatique, par la méiose, est nécessaire pour réduire de
moitié le nombre des chromosomes dans les gamètes.
* Méiose terminale ou gamétique : réduction juste avant la fécondation (animaux -sauf les
protozoaires- et de rares végétaux).
* Méiose intermédiaire ou sporique : réduction après fécondation mais bien avant la
formation des gamètes( certains végétaux inférieurs).
1. 1. Mycoplasmes = Parasites
- Découverts par Pasteur (diagnostic de PPLO (PleuroPneumonia Like Organism) = organisme
ressemblant à l'agent de la pleuropneumonie des bovidés), structure très simple: membrane
protégeant un cytoplasme + nucléoïde (ADN) + enzymes, ribosomes, ARN.
Mycoplasme
Bactérie
2. 4. Recombinaison bactérienne
- Les procaryotes ont des systèmes enzymatiques capables de corriger des erreurs de la
réplication ou les lésions d'ADN provoquées par d'autres facteurs (hydrolyse, agents mutagènes,
UV, radiations ionisantes, agents désaminants et alkylants). Si ces erreurs ou lésions sont non
corrigées → mutations héréditaires qui peuvent être létales (→ mort), silencieuses ou même
favorables.
- Ces mutations peuvent avoir lieu chez les bactéries au cours des événements de la
recombinaison génétique = échange ou addition biologique normale de gènes provenant de
différents sources chromosome altéré qui peut être répliqué, transcrit et traduit. parmi ces
événements on distingue:
1030 nm
tobacco mosaic virus
Virus de la mosaïque de tabac
120 nm 22 nm 61 nm
Enveloppe
Protéine de la Bicouche de
capside phospholipides
Genome
4. Infection de la bactérie par le phage = Cycle lytique (ex. phage T/E. coli)
4. 1. La phase d'adsorption: Fixation du phage par l'extrémité de sa queue au
niveau de récepteurs spécifiques (lipoprotéines ou lipopolysaccharides de la membrane
bactérienne).
- Des lysosomes phagiques détachent aa, NAM, NAG du peptidoglycanne) → altération de la
membrane et du cytoplasme bactérien: adsorption irréversible du phage, contraction de la partie
hélicoïdale (queue) et pénétration de la partie interne cylindrique dans la membrane désorganisée
localement.
4. 2. La phase d'infection d'ADN: Injection de l'ADN du phage vers le
cytoplasme de l'hôte à travers un tube étroit constitué par la queue: la dépouille du phage reste à
l'extérieur. Cette phase dure 1 minute.
4. 3. L'élaboration des phages: ce processus commence par une phase végétative
= phase d'éclipse ou de latence, où le phage semble disparaître → métabolisme bactérien
modifié, en particulier l'arrêt de la synthèse de son ARN.
- 2 à 3 min après attaque par le phage, une désoxyribonucléase (synthétisée sous l'influence de
phage) va dégrader l’ADN bactérien et dont les produits (nucléotides, bases) = précurseurs de
l'ADN des phages fils.
- La synthèse d'ADN des phages fils se fait au cours de cette phase d'éclipse (6ème et 7ème min)
par une ADN polymérase formée entre 4ème et 5èmemin.
- Vers la fin de la phase d'éclipse (10ème min), la bactérie est remplie d'ADN de futurs phages.
- La synthèse des protéines virales se fait par les ribosomes bactériens en traduisant les ARNm
viraux et en puisant les acides aminés que la bactérie continue à prélever du milieu extérieur. Ces
polypeptides vont s'associer pour former les différentes parties du phage: apparition à la 9ème
min de têtes de phages incomplètes en voie d'élaboration et juste après la phase d'éclipse (10ème
min) des queues.
- Vers 12ème min apparaissent des virions complets par assemblage de ces diverses parties du
phage grâce.
4. 4. La lyse bactérienne: Formation vers le milieu de la phase d'éclipse (au moment où l'on
décèle les premiers constituants protéiques de la queue des phages) de molécules de lysosomes.
Lorsque ces enzymes seront abondants, ils provoquent la lyse de la membrane bactérienne de
l'intérieur → libération des nouveaux phages, prêts pour un nouveau cycle infectieux.
Cycle de Multiplication du Virus
Exemple: Bactériophage
Cycle Lytique
Particule Virale
4. Assemblage des
Particules dans la cellule Protein 2. Génome viral
hôte, puis rupture est répliqué et
et sortie vers extérieur. 3. ARNm virale traduite transcrit.
et protéines synthétisées.
CHAP. 13 SEXUALITÉ: gamétogenèse, fécondation et embryogenèse
INTRODUCTION
- Le phénomène de reproduction constitue l'un des critères fondamentaux du monde vivant pour
assurer la pérennité de l'espèce.
- Mode de reproduction le plus simple des êtres primitifs (ASEXUÉE) dans laquelle un fragment se
détache pour donner un nouveau-né (bouturage chez les plantes, bourgeonnement chez certains
animaux inférieurs).
- Chez les animaux les plus évolués, le seul mode de génération est la reproduction SEXUÉE où 2
individus mâle et femelle vont donner des cellules germinales ou gamètes dont l'union donnera un
oeuf ou zygote.
OU
Développement direct et croissance continue
Homme Femme
adulte
testicules ovaires
spermatozoïde « ovule »
Puberté
Fécondation
Œuf fécondé Développement
embryonnaire
enfant
Embryon - foetus = Gestation
Naissance
Nouveau-né
Allaitement = Accouchement
(bourgeonnement et bouturage chez les plantes,
I. LA GAMÉTOGENÈSE
1. Définitions
- Les gamètes sont des cellules sexuelles formées par le processus biologique = gamétogenèse et
dont l'unique fonction est la reproduction.
- Gamète mâle = spermatozoïde et gamète femelle = Ovule : les 2 présentent des différences suivant
le sexe et l'espèce → Le spermatozoïde généralement de taille réduite et possède un flagelle et un
appareil acrosomique (déplacement et pénétration dans l'ovule). L'ovule de grande taille (réserves
pour le développement de l'embryon), dépourvu d'appareil locomoteur.
2. Origine des gamètes et notion de lignée germinale
- Tout être vivant renferme 2 types de cellules (→ 2 lignées):
* Cellules somatiques (Soma) = fonctions végétatives (C différenciées).
* Cellules germinales (Germen) = assurent la reproduction de l'individu.
- Les cellules sexuelles forment une chaîne ininterrompue à travers les générations (notion de
continuité du germen).
- Weisman (1885) → plasma germinatif dans l'oeuf féconde = souche des gamètes.
Ovule
spermatozoïde
3. 1. Phase de multiplication
- Multiplication (par mitose) des cellules germinales (2n) quand la gonade se différencie selon le
sexe = spermatogonies (mâle) et ovogonies (femelle) :
* Chez la mâle: la phase de multiplication est lente chez le jeune et devient plus intense au
moment de l'activité génitale chez l'adulte.
* Chez la femelle: cette phase est généralement limitée à la période foetale (s'arrête à la
15ème semaine du développement embryonnaire humain).
3. 2. Phase de croissance
- Les cellules germinales cessent temporairement de se multiplier et augmentent de volume =
spermatocytes I et ovocytes I : augmentation très faible pour les spermatocytes I mais considérable
pour les ovocytes I.
- Cellules toujours diploïdes et début de la préméiose = prophase de la première division de
maturation (Chez la femelle, l'ovocyte I reste bloqué en préméiose jusqu'à la ponte ovulaire ou la
fécondation).
3. 3. Phase de maturation
- Où a lieu 2 divisions de maturation (= méiose) → réduire de moitié le nombre de chromosomes et
obtention de 4 éléments différents dans leur génome.
* La 1ère division de maturation (réductionnelle) fait naître 2 cellules haploïdes = 2
spermatocytes II ou un ovocyte II et un globule polaire.
* La 2ème division de maturation (équationnelle) donne des éléments haploïdes : 2
spermatides (se transforment en spermatozoïdes par spermiogenèse) par spermatocyte II et un
ovotide et un globule polaire par ovocyte II (stade ovotide = noyau près à fusionner avec le
pronucléus mâle).
2n Chromosomes
phase de
croissance
phase de n Chromosomes
mmaturation
Différenciation
n Chromosomes
4. 4. Biologie des spermatozoïdes
4. 4. 1. Motilité: Le spermatozoïde acquiert son activité après son évacuation
grâce aux sécrétions de l'épididyme mais aussi à celles des glandes annexes (prostate et vésicule
séminale) : motilité à raison de 2 mm/min.
4. 4. 2. Durée de vie: Variable selon les espèces (des mois chez les chauves
souris et 4 à 5 jours chez l'Homme, une fois dans le tractus génital femelle).
maturation folliculaire
5. 2. Principaux types d'oeufs (Fig. 35b)
- Les ovules sont classés en 5 types selon la richesse en vitellus (réserves):
5. 2. 1. Oeufs oligolécithes: peu de vitellus sous forme de granulations dans
le cytoplasme, globules polaires marquent le pôle supérieur (animal) et à l'opposé se trouve le pôle
inférieur (végétatif, + dense en vitellus). On les trouve chez les Echinodermes (oursin marin) et les
Amphioxus.
5. 2. 2. Oeufs hétérolécithes: Répartition hétérogène du vitellus, plus
abondant sous forme de plaquettes condensées vers le pôle végétatif. Ces oeufs existent chez
Amphibiens, Mollusques (pas les Céphalopodes) et Annélides.
5. 2. 3. Oeufs télolécithes: Vitellus très abondant → cytoplasme rejeté avec
le noyau vers le pôle animal = oeufs volumineux rencontrés chez les Céphalopodes, poissons,
oiseaux, reptiles et certains Mammifères (Échidnés).
5. 2. 4. Oeufs centrolécithes: Vitellus central et le cytoplasme forment une
pellicule périphérique et une sphère ventrale autour du noyau. Ces oeufs se trouvent chez les
Arthropodes et surtout les crustacés et les insectes.
5. 2. 5. Oeufs alécithes = oeuf des Mammifères placentaires ( perte de
vitellus se produit secondairement au cours de l'évolution).
5. 3. Maturation de l'oeuf → achèvement de la méiose se traduisant par l'émission
des 2 globules polaires : a lieu rarement dans l'ovaire et plus souvent en relation avec la
fécondation.
Principaux types d'oeufs
II. LA FÉCONDATION
1. Définition → fusion de 2 gamètes (mâle et femelle) en un zygote, point de départ d'un
nouvel individu. En général les gamètes sont issus de 2 individus différents (espèce gonochorique)
par différence aux êtres hermaphrodites, chez qui les gamètes sont dans un même individu : La
fécondation est toujours croisée et l'autofécondation n'a lieu que très rarement.
Oursin de mer libérant les gamètes
2. Différents types de fécondation. 2 types majeurs :
2. 1. Fécondation externe
- La plupart des invertébrés et des vertébrés rejettent leurs gamètes dans l'eau où a lieu la
fécondation. Certains facteurs interviennent pour compenser les pertes dans ce cas : synchronisation
des activités, densité de populations très élevée , nombre élevé de gamètes émis (108
d'oeufs/huître/année).
2. 1. Fécondation interne
- Spermatozoïdes directement déposés dans les voies génitales de la femelle pour rejoindre les
ovules → ovulation ou coït à l'extérieur (coquille des Reptiles) ou à l'intérieur (Mammifères) de la
femelle).
3. Les mécanismes fondamentaux de la fécondation. 2 aspects:
- L'activation → oeuf sort de son inertie physiologique (par des processus qui relancent son
activité métabolique).
- L'amphimixie → fusion des 2 gamètes ou pronucléus mâle et femelle et un noyau de fécondation
(2n) où coexistent les gènes parentaux.
3. 1. Fécondation chez l'oursin (Figs. 36 à 38).
- Mots clefs: Gangue muqueuse; cône d'attraction; liquide périvitellin, stades spermastère,
amphiastère, diastère (dicentrique); amphimixie (noyau de fécondation) et première mitose de
segmentation.
6. Noyau et centriole du
Spermatozoïde et entrent dans
l’oeuf. Noyau du Spermatozoïde
fusion avec celui de l’oeuf.
Isolement du récepteur d’ovule pour le spermatozoïde
Enveloppe Vitelline
1. Le récepteur du
spermatozoïde se lies
la membrane
cellulaire de l’oeuf.
fragment
externe du 2. Traitement de la
récepteur cellule de l’oeuf par
protéase pour
Protéine liante couper le récepteur.
dans la membrane
cellulaire du
spermatozoïde
3. Spermatozoïde se
fixe fragment
extérieur
l’oeuf (si
spermatozoïde est de
la même espèce que
l’oeuf.
* gamète femelle:
- L'ovocyte humain doit atteindre le stade métaphase II (36 à 42 h après ovulation) pour être
fécondable, cette méiose (qui débute 16 h avant l'ovulation) nécessite l'action des hormones LH et
FSH et se bloque en métaphase II jusqu'à l'accueil du spermatozoïde.
Cycle menstruel
3. 3. 2. Déroulement de la fécondation chez l'Homme
- Fécondation débute par la rupture de la membrane plasmique du spermatozoïde (zone sus-
acrosomiale) → libération d'enzymes acrosomiales facilitant le passage actif de plusieurs
spermatozoïdes (qui reconnaissent des glycoprotéines de la gaine de l'ovocyte pas de fécondation
interspécifique).
- Plusieurs spermatozoïdes peuvent traverser cette gaine mais un seul va fusionner sa membrane
avec celle de l'ovocyte II, puis la structure du cortex ovulaire subit des modifications (→ pas
d'entrée d'autres gamètes) puis se poursuit la fécondation comme chez l'oursin avec certaines
différences structurales et physiologiques.
L'Embryologie est l'étude du développement de l'œuf, depuis la fécondation jusqu'à la forme adulte dans
laquelle les organes différenciés sont mis en place.
A la suite de la fécondation, un œuf (zygote) est obtenu dont le développement (embryogenèse) aboutit à la
formation d'un nouvel individu. Ce développement comporte des étapes caractéristiques qui se retrouvent
chez tous les métazoaires, et qui sont: segmentation, gastrulation, neurulation et l'organogenèse.
Développement du future bébé
0 jour
2 mois = foetus
ampoule de la trompe de Fallope
3 mois
7 mois
9 mois
Les Premières Etapes du Développement
Blastocoele I. Première Etape: La Blastula
Ectoderme
II. Deuxième Etape: La Gastrulation
Endoderme
Mésoderme
La segmentation:
Mais après un certain nombre de divisions, l'œuf prend l'aspect d'une petite Mûre ou Morula, puis une
cavité centrale se creuse = le blastocoele: dès lors la morula devient une blastula.
La Première Etape: La Blastula
Blastocoele
2- La gastrulation:
C'est l'étape du développement embryonnaire au cours de laquelle les feuillets embryonnaires sont mis en
place grâce aux mouvements morphogénétiques.
-Un feuillet intermédiaire s'individualise entre les deux premiers chez les métazoaires
triploblastiques, c'est le mésoblaste ( qui donnera le mésoderme).
Pendant la gastrulation, le blastoceole régresse et une nouvelle cavité se forme; l'archentéron (ou futur
intestin) qui communique avec l'extérieur par un orifice appelé blastopore.
La Deuxième Etape: La Gastrulation
Oursin
Blastocoele
Cellules Quittant le
Pôle Végétal
Futur Epiderme
Bouche Ectoderme Système Nerveux
Glandes Salivaires, Poumons ...
Système Digestif
Pharinx, Oesophage...
Endoderme Glandes Salivaires, Poumons ...
Mésoderme
Système Musculaire
Cartilage, Os...
Derme
■ 3- Eléménts d'organogenèse:
L'organogenèse consiste en la différenciation des organes à partir des 3 (ou 2) feuillets cellulaires mis en
place au cours de la gastrulation.
En même temps que l'embryon s'allonge dans la direction antéropostérieure, apparition de la plaque
neurale: subdivise l'ectoblaste en 2 parties: le neuroblaste et l'épiblaste.
La plaque neurale est limitée latéralement par 2 bords épais, les bourrelets médullaires, vont fusionner
dorsalement formant un tube neural. La soudure commence par la région moyenne du tube et progresse
ensuite vers l'avant et vers l'arrière. Dans sa partie postérieure, le tube neural communique avec
l'archentéron par l'intermédiaire du canal neurentérique.
La Neurulation
Le Système Nerveux se met en Place à Partir de l’Ectoderme
au cours de la Neurulation
Crètes Neurales
Ectoderme Invagination Mise en Place du (ectoderme)
Neural Ectoderme Tube Neural
Neural
Ectoderme
Tube Neural
Notochord
(Mise en Place de la Symétrie)
La Neurulation
Ectoderme
Système Nerveux Périphérique
Crètes Neurales Cellules Sensorielles
Cerveau
Moelle Epinière
Tube Neural
Tube Neural et Notochord
Influencent le Développement
Du Système Musculaire
Notochord
Neurula
Cellules
Crête Neurale
Migration
Tube Neural Cellulaire
Différentiation
Agrégation
Développement
de Cellules Nerveuses
L'ensemble du neuroblaste s'enfonce, si bien qu'à la fin de la neurulation, l'épiblaste retrouve sa
continuité au dessus du tube neural.
Le tube neural se renfle en une vésicule cérébrale qui donnera le cerveau, alors que le prolongement
vers l'arrière fournira la moelle épinière.
L'épiblaste quant à lui, fournit l'épiderme qui recouvre l'ensemble du corps. Il présente dans la région
céphalique des épaississements ou placodes sensorielles qui finiront par se détacher et migrer en
profondeur pour évoluer ensuite en vésicules olfactives et optiques, en cristallins et en antéhypophyse
2) Evolution du mésoblaste:
Tout d'abord il se différencie dorsalement dans l'axe antéropostérieur une tige rigide: la corde, qui s'isole
dans une position parallèle au tube nerveux, en dessous de celui-ci.
Le mésoderme latéral droit et gauche s'épaissit en deux alignements symétriques d'éléments réguliers:
les somites. Chaque somite présente 3 parties :
le myotome: la plus grande partie du somite fournira la musculature du tronc et des membres (muscles
striés). Ils gardent leur métamérisation et finissent par s'isoler;
Le sclérotome: constitué à partir d'un bourgeonnement du côté interne du myotome. Il fournira des
éléments cellulaires qui se disposent en manchon autour du tube nerveux et de la corde, constituant une
ébauche de la colonne vertébrale.
Le dermatome: situé sur le côté externe de chaque myotome. Il donnera le tissu conjonctif sous-cutané.
Sous chaque somite, la pièce intermédiaire est un étranglement entre le mésoblaste dorsal et le
mésoblaste ventral. Elle est à l'origine de l'appareil uro-génital.
De chaque côté du tube digestif, les lames latérales se divisent en deux feuillets:
-Un feuillet externe: la somatopleure qui va s'appliquer contre la paroi du corps et donner naissance à la
musculature des membres et du péricarde.
-Un feuillet interne: la splanchnopleure qui est à l'origine des muscles lisses, du myocarde, de
l'endocarde et des éléments sanguins.
Les lames latérales vont à la rencontre l'une de l'autre sous la corde pour constituer le mésentère dorsal,
qui prend le tube digestif dans la cavité générale.
3)Évolution de l'endoblaste:
-les constituants de l'appareil respiratoire: un bourgeon médio ventral en arrière du pharynx constitue
l'ébauche de la trachée, son extrémité donnera le tissu pulmonaire.
-Au niveau du stomodeum, le tube digestif s'ouvrira par la bouche. L'épiderme est directement en
contact avec l'endoblaste digestif (sans interposition du mésoderme).
-A son extrémité postérieure, à l'endroit du blastopore, l'épiderme marque une dépression: le
protodéum. C'est à son niveau, après l'ouverture du canal neurentérique, que s'ouvrira le cloaque qui
est un orifice commun au tube digestif et aux voies uro-génitales.
Injection
Elimination Cytoplasme
Oeuf Fertilisé Cytoplasme Postérieur
Antérieur