Résumé de l'EGS Selon Le CAD 2024 Final Sans Page de Garde

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RESUMÉ DU PROGRAMME

D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

1ÈRE PARTIE : LES CONCEPTS ÉCONOMIQUES DE BASE


FICHE N°1 : LE MARCHÉ

Au sens concret :
Un marché est un lieu géographiquement bien déterminé ou se
rencontrent physiquement les offreurs et les demandeurs pour
effectuer des opérations d’échange contre un prix.
Au sens abstrait :
Un marché est un lieu abstrait ; c.à.d. que les offreurs et les
demandeurs communiquent, sans contact physique, pour
effectuer des opérations d’échange à un certain prix
Les composantes du marché :
L’offre : est la quantité de biens que les offreurs sont prêts à vendre à un prix donné. Cette quantité
varie généralement dans le même sens que le prix (la loi de l’offre).
La demande : est la quantité de biens que les demandeurs sont prêts à acheter à un certain prix. Cette
quantité varie au sens inverse par rapport au prix (la loi de la demande).
Le prix : c’est la valeur des biens exprimée en monnaie.

Caractéristiques du marché selon ses composantes

Marché de biens/services
Offre Demande Prix

 Augmentation, diminution ou  Augmentation, diminution ou


stagnation de l’offre ou de la stagnation de la demande ou
production de la consommation.  Augmentation, diminution ou
 Quantité offerte ou produite  Quantité demandée ou stagnation du prix.
 Nombre de producteurs ou consommée.  La valeur d’échange selon
d’offreurs  Nombre de consommateurs chaque type de marché
 L’offre est régulière, ou de demandeurs.
périodique ou saisonnière.  Demande régulière,
périodique ou saisonnière.
Marché de travail

 Entreprises
Population active Rémunération
 Banques
 ADM

Marché monétaire (interbancaire)


 BAM
 BAM
 Banques commerciales
 Banques commerciales Taux d’intérêt interbancaire
(Ayant un excédent de
(Ayant un besoin de financement)
financement)
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Marché monétaire (TCN)


 Banques (certificats de
dépôts)
 Entreprises (billets de Les agents économiques Cours des titres
trésorerie)
 Etat (bon de trésor)
Marché financier
Entreprises Investisseurs Cours des actions
Marché de change
Demandeurs de devises
Offreurs de devises
(entreprises, ménages, Taux de change
(entreprises, banques…)
banques…)

La loi de l’offre et de la demande :


 Lorsque la demande est supérieure à l’offre, le prix augmente : avec plus de demande, les offreurs poussent les
prix à l’augmentation pour gagner plus (Offre < Demande  Augmentation des prix).
 Lorsque l’offre dépasse la demande, le prix diminue, une offre abondante oblige les vendeurs à baisser le prix
pour liquider (vendre) leurs biens (Offre > Demande  Diminution des prix).

Types de marché selon l’objet


Marché des biens et services : c’est le marché où s’effectue l’échange des biens et services marchands à un
certain prix.
Marché du travail : c’est le marché où s’effectue l’échange de la force du travail contre une rémunération.
Marché des capitaux : c’est le marché où s’effectue l’échange de capitaux entre les agents économiques à besoin
de financement et les agents économiques à capacité de financement.

Le marché des changes : c’est le marché où s’effectue l’échange des devises à un certain prix (taux de change ou
cours de change).

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FICHE N°2 : LE circuit économique

Les agents économiques (secteurs institutionnels)


Les différents acteurs de la vie économique sont regroupés dans des ensembles qualifiés
d’agents économiques. Ces « secteurs institutionnels » regroupent les unités ayant des
comportements économiques similaires caractérisés par leur fonction principale et la nature de
leur activité. On distingue cinq secteurs institutionnels :

Agents économiques

Ménages
Sociétés non Sociétés Administrations reste du monde
(y compris les financières financières publiques
ISBLSM)

Les opérations des agents économiques :


La comptabilité nationale distingue trois catégories d’opérations entre les agents
économiques : les opérations sur biens et services, les opérations de répartition et les
opérations financières.
Les opérations sur biens et services : Ce sont les opérations d’achats-vente des biens et
services.
Les opérations répartition : ce sont les opérations de partage des revenus entre les agents
économiques ayant participé ou non à la production.
Les opérations financières : ce sont les opérations d’échange des capitaux entre les agents
économiques à capacité de financement et ceux qui souffrent d’un besoin de financement.
Les flux économiques
Les flux sont des mouvements de biens, de services ou de capitaux réalisés entre les agents
économiques au moment de l’échange. On distingue :
Les flux physiques : Ce sont des mouvements d’échange de biens et services entre les agents
économiques. Ils sont mesurés par des quantités physiques.
Les flux monétaires : Ce sont des mouvements d’échange de capitaux entre les agents
économiques. On peut les définir aussi comme étant la contrepartie monétaire des flux
physiques.

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Élaboration d’un circuit économique élargi

L’équilibre Ressources-Emplois dans une économie :


Toutes les ressources mise à la disposition de l’économie pendant une période déterminée sont employées, d’où
l’équilibre ressources – emplois

Emplois Ressources

Consommation (CI et CF) Production Nationale


Investissement (FBC) Importations
Exportations
Variations de stocks
D’où : Ressources = Emplois P + M = CI + CF + FBCF +S +ACOV+ X

P : Production ; M : Importations
CI : Consommation intermédiaire
CF : Consommation finale
FBCF : Formation Brute du Capital Fixe
S : variation de stocks
ACOV: Acquisitions nettes d’objets de valeurs
X : Exportations

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FICHE N°3 : Les agrégats de la comptabilité


nationale

Les agrégats sont des grandeurs synthétiques qui mesurent les résultats de l’activité économique en termes de production
et de revenu. Le plus utilisé est le produit intérieur brut (PIB) ; calculé à partir des valeurs ajoutées des entreprises.
Selon le Haut-commissariat Au Plan (HCP) : « le produit intérieur brut(PIB) est le résultat synthétique de
l’activité nationale de production. Il représente la richesse créée au cours de la période considérée sur le
territoire économique du pays ».
Le PIB est déterminé selon le principe de la territorialité.

Principes de la comptabilité nationale :


 PIB à prix courant ou PIB en valeur : Le PIB est mesuré au moyen des prix effectivement pratiqués pendant
l'année étudiée (Par exemple, le PIB de 2019 est mesuré à prix courants signifie que l'on a utilisé les prix en vigueur
en 2024 pour évaluer la valeur du PIB).
 Le PIB en volume ou PIB à prix constants : selon le système de la comptabilité nationale marocaine c’est le PIB
exprimé aux prix de l'année précédente (Par exemple, le PIB de 2024 est mesuré à prix constants signifie que l'on
a utilisé les prix de l’année 2023 pour évaluer la valeur du PIB en 2024).
 La croissance économique annuelle : Selon le système de la comptabilité nationale, elle constitue l'évolution en
volume du PIB. Son taux correspond à la variation relative entre le PIB de l'année t, exprimé aux prix de l'année t-
1, et le PIB de l'année t-1.
𝐏𝐈𝐁𝐭 − 𝐏𝐈𝐁𝐭−𝟏
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐫𝐨𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 é𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥′ 𝐚𝐧𝐧é𝐞 𝐭 𝐞𝐧 % = × 𝟏𝟎𝟎
𝐏𝐈𝐁𝐭−𝟏

Agrégats de la production :
PIB = VA aux prix de base + Impôts sur les produits nets de subventions
Produit intérieur brut

Optique (Avec : VA = VA agricole + VA non Agricole


production VA = VA marchande + VA non marchande
VA = VA primaire + VA secondaire + VA tertiaire)
(PIB)

Optique PIB = Dépenses de CF + FBCF + Variation des stocks + ACOV + Exportations de biens et services –
demande Importations de biens et services
PIB = rémunérations des salariés + Excédent brut d’exploitation et revenu mixte brut des
Optique
entrepreneurs individuels + impôts nets des subventions sur les produits, sur la production et sur
revenu
les importations

Agrégats de revenu :
Revenu National Brut (RNB) = PIB + Revenus de la propriété nets en provenance de l’extérieur
Revenu national brut (RNB) (Avec : Revenus de la propriété nets en provenance de l’extérieur = Revenus de la propriété reçus
de l’extérieur – Revenus de la propriété versés à l’extérieur)
Revenu National Brut Disponible (RNBD) = RNB + Transferts courants nets en provenance de
l’extérieur
Revenu national brut (Avec : Transferts courants nets en provenance de l’extérieur = Transferts courants reçus de
disponible (RNBD) l’extérieur - Transferts courants versés à l’extérieur)
RNBD = PIB + Revenus et transferts nets de l’extérieur (RTNE)
RNBD = Dépenses de CF + Épargne Nationale Brute

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Agrégats de la dépense :
Dépenses de Dépenses de CF = Consommation finale des ménages + Consommation finale des administrations
consommation finale (DCF) publiques + Consommation finale des ISBL
Investissement national (IN) Investissement national (IN) = FBC = FBCF + Variation des stocks+ ACOV
Demande intérieure (DI) Demande intérieure (DI) = DCF + FBCF + Variation de stocks+ ACOV
Demande extérieure nette Demande extérieure nette (DEN) = Exportations de biens et services (X) – Importations de biens
(DEN) et services (M)
Demande Globale (DG) = Demande intérieure + Demande extérieure = DCF + FBCF + Variation de
Demande globale (DG)
stocks +ACOV + (X - M) = PIB

Agrégats de l’épargne :
Épargne nationale brute
L’épargne nationale brute (ENB) = RNBD – Dépenses de CF
(ENB)
Capacité ou besoin de financement
Capacité ou besoin de
= ENB + transferts nets en capital – (FBCF + Variation de stocks +ACOV)
financement
= ENB + transferts nets en capital – Investissement national (IN)

Ratios économiques :
PIB par habitant PIB par habitant = PIB / Population totale marocaine
RNBD par habitant RNBD par habitant = RNBD / Population totale marocaine
Part des DCF dans le PIB Part des DCF dans le PIB en % = (DCF / PIB) x 100
Taux d’investissement Taux d’investissement en % = (IN / PIB) x 100 = (FBC/PIB) x 100
Taux d’épargne nationale Taux d’épargne nationale en % = (ENB / PIB) x 100
𝑽𝟏 −𝑽𝟎
𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 % 𝒅𝒆 𝑽 𝒆𝒏 𝒕𝟏 𝒑𝒂𝒓 𝒓𝒂𝒑𝒑𝒐𝒓𝒕 à 𝒕𝟎 = × 𝟏𝟎𝟎
𝑽𝟎
𝑽
𝑰𝒏𝒅𝒊𝒄𝒆 𝒅′ é𝒗𝒐𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒃𝒂𝒔𝒆 𝟏𝟎𝟎 𝒆𝒏 𝒕𝟎 = 𝑽𝟏 × 𝟏𝟎𝟎
𝟎

 Si l'indice est supérieur à 100, la grandeur V a augmenté.


 Si l'indice est égal à 100, la grandeur V est restée stable (les deux valeurs sont identiques)
 Si l'indice est inférieur à 100, la grandeur V a diminué.
Pour calculer le taux de variation d'une grandeur V entre la période t0 et la période t1, on utilise la formule suivante :
𝑻𝒂𝒖𝒙 𝒅𝒆 𝒗𝒂𝒓𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 % = 𝑰𝒏𝒅𝒊𝒄𝒆 𝒔𝒊𝒎𝒑𝒍𝒆 − 𝟏𝟎𝟎
Les limites du PIB
Le calcul du PIB s'appuie sur la comptabilité nationale, donc sur ce qui est déclaré à l'Etat. De ce fait, il ne prend pas en
compte :
 Le travail non rémunéré, (le travail domestique, le bénévolat, ce que l'on produit pour soi-même (son verger,
son potager,...),
 La production encaissée en liquide et non déclarée,
 Le travail "au noir", les activités illégales,
 Les dégâts causés à l'environnement,
 L’épuisement des richesses naturelles…
 Le PIB ignore aussi ce qui est qualitatif, comme le bien-être, les loisirs, la sécurité, le niveau d'éducation, la
liberté...

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Lecture des agrégats :


Agrégat Lecture (Année = 2024 ; Pays = Maroc)
Au Maroc, en 2024, la richesse créée par tous les agents économiques résidents sur le territoire
Produit intérieur brut (PIB)
national a atteint …
Dépenses de
Au Maroc, en 2024, les dépenses des ménages, des administrations publiques et des ISBL en biens de
consommation finale
consommation finale s’élèvent à …
(DCF)
Formation brute de capital
Au Maroc, en 2024 les dépenses en biens de production durable s’élèvent à …
fixe (FBCF)
Si : ∆S > 0  Au Maroc, en 2024, le stockage des biens dans l’économie marocaine s’élève à …
Variation des stocks (∆S)
Si : ∆S < 0  Au Maroc, en 2024 ,le déstockage des biens dans l’économie marocaine s’élève à …
Exportations de biens et Au Maroc, en 2024, les ventes des agents économiques résidents de biens et services aux agents non-
services (XBS) résidents s’élèvent à …
Importations de biens et Au Maroc, en 2024 les achats des agents économiques résidents de biens et services auprès des agents
services (MBS) non-résidents s’élèvent à …
Investissement national Au Maroc, en 2024, les dépenses globales d’investissement (Biens de production durable et stocks)
(IN) s’élèvent à …
Demande intérieure (DI) Au Maroc, en 2024, les dépenses globales des agents économiques résidents s’élèvent à …
Si : DEN > 0  (Excédent commercial de biens et services)
Demande extérieure nette Au Maroc, en 2024, l’excédent de la balance commerciale s’élève à …
(DEN) Si : DEN < 0  (Déficit commercial de biens et services)
Au Maroc, en 2024, le déficit de la balance commerciale s’élève à …
Si : RPNE > 0
Revenus de propriété nets Au Maroc, en 2024, l’excédent des revenus de la propriété nets reçus de l’extérieur s’élève à …
de l’extérieur (RPNE) Si : RPNE < 0
Au Maroc, en 2024, le déficit des revenus de la propriété nets reçus de l’extérieur s’élève à …
Revenu national brut
Au Maroc, en 2024, le revenu primaire global au Maroc s’élève à …
(RNB)
Si : TCNE > 0
Transferts courants nets Au Maroc, en 2024, l’excédent des transferts courants nets reçus de l’extérieur s’élève à …
de l’extérieur (TCNE) Si : TCNE < 0
Au Maroc, en 2024, le déficit des transferts courants nets reçus de l’extérieur s’élève à …
Revenu national brut
Au Maroc, en 2024, le revenu global s’élève à …
disponible (RNBD)
Épargne national brute
Au Maroc, en 2024, l’épargne globale des agents économiques résidents s’élève à …
(ENB)
Si : Capacité ou besoin de financement > 0  Au Maroc, en 2024, la capacité de financement de
Capacité ou besoin de l’économie marocaine s’élève à …
financement Si : Capacité ou besoin de financement < 0  Au Maroc, en 2024, le besoin de financement de
l’économie marocaine s’élève à …
Au Maroc, en 2024, les dépenses de consommation finale des agents économiques résidents représentent … %
Part des DCF dans le PIB
de la richesse créée par l’économie marocaine.
Au Maroc, en 2024, les dépenses d’investissement des agents économiques résidents représentent … % de la
Taux d’investissement
richesse créée par l’économie marocaine.
Au Maroc, en 2024, l’épargne nationale des agents économiques résidents représente … % de la richesse créée
Taux d’épargne nationale
par l’économie marocaine.
PIB par habitant Au Maroc, en 2024, la richesse moyenne créée par chaque habitant s’élève à …
RNBD par habitant Au Maroc, en 2024, le revenu moyen par chaque habitant s’élève à …

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2ÈME PARTIE : L’INTERVENTION DE L’ETAT


FICHE N°1 : l’insuffisance de la régulation
par LE MARCHÉ
La régulation par le marché :
La régulation par le marché est un ensemble de mécanismes qui assurent l’équilibre sur le marché. Les variations des prix
générées par la confrontation des offres et des demandes constituent des informations pour les producteurs et les
consommateurs. Selon les évolutions à la baisse ou à la hausse, les agents modifient leur comportement et le système
économique tout entier s’adapte pour atteindre automatiquement l’équilibre sur tous les marchés. La régulation par le
marché est donc celle qui résulte de la confrontation de l’offre et la demande.
Les régimes théoriques :
Concurrence pure et parfaite (C.P.P.)
Conditions Explications
Atomicité de l’offre et Multitude d’acheteurs et de demandeurs
de la demande Aucun d’eux ne peut influencer les prix du marché
L’homogénéité du Les produits offerts sur le marché ont des caractéristiques identiques de telle sorte que la
produit concurrence ne peut porter que sur les prix.
Transparence du Information totale et complète sur les composantes du marché
marché L’information ne peut avantager aucun concurrent.
Mobilité des facteurs Liberté de circulation des facteurs de production sur le marché.
de production Travail et capital se dirigent librement vers les emplois les mieux rémunérés
Fluidité du marché Libre entrée et sortie du marché sans obstacle réglementaires techniques ou financiers
 Formules de calcul et lecture des différents éléments :

Élément Formule de calcul Lecture


Coût moyen 𝐂𝐨û𝐭 𝐭𝐨𝐭𝐚𝐥 (𝐂𝐓) Pour un niveau de production de … unités, chaque unité
𝑪𝑴 =
(CM) 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐭𝐢𝐭é (𝐐) produite coûte en moyenne …
Coût marginal ∆ 𝐂𝐓
𝑪𝒎 = La dernière unité produite par l’entreprise a coûté …
(Cm) ∆𝐐
Recette totale 𝑹𝑻 = 𝑹𝒎 × 𝑸
Le chiffre d’affaires réalisé par la vente de … unités est de …
(RT) = 𝑷𝒓𝒊𝒙 × 𝑸
Recette marginale ∆ 𝐑𝐓
𝑹𝒎 = La dernière unité vendue a apporté une recette de … DH
(Rm) ∆𝐐
Profit total 𝑷𝑻 = 𝑹𝑻 − 𝑪𝑻 Le profit (ou la perte) réalisé(e) par la vente de … unités est de
(PT) = 𝑸 × (𝑹𝑴 − 𝑪𝑴) …
Profit marginal ∆ 𝐏𝐓 La dernière unité vendue a apporté un profit (ou une perte) de
𝑷𝒎 =
(Pm) ∆𝐐 … DH
 L’équilibre sur le marché de concurrence pure et parfaite :

Dans le marché de C.P.P., le prix de marché s’impose à tous les offreurs. On dit que les entreprises sont des « preneuses de
prix ». Une entreprise, dans un marché de C.P.P. maximise son profit lorsque le prix de marché (recette moyenne) est égal au
coût marginal, égal à son tour à la recette marginale. 𝐂𝐨û𝐭 𝐦𝐚𝐫𝐠𝐢𝐧𝐚𝐥 = 𝐏𝐫𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡é = 𝐑𝐞𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐠𝐢𝐧𝐚𝐥𝐞

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Le régime de monopole :
Le monopole désigne une situation dans laquelle un offreur est seul à vendre un produit ou un service donné à une
multitude d’acheteurs. Il existe plusieurs origines de la situation du monopole :
 Monopole naturel : La concurrence entre les entreprises faisant disparaître celles les moins performantes
crée une situation de monopole ;
 Monopole d’innovation : situation créée par une entreprise qui met sur le marché une invention ou
innovation et se trouve donc seule en face d’une multitude d’acheteurs.
 Monopole légal : Entreprise seule sur le marché, car il existe des textes de lois qui interdisent l’entrée de
nouvelles entreprises.
 L’équilibre sur le marché du monopole

Dans un marché de monopole, l’entreprise est « faiseuse de prix ». Le prix qui maximise le profit de l’entreprise, en
situation de monopole, doit vérifier la condition suivante : 𝐂𝐨û𝐭 𝐦𝐚𝐫𝐠𝐢𝐧𝐚𝐥 = 𝐑𝐞𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐠𝐢𝐧𝐚𝐥𝐞

Les régimes réels


L’oligopole
Situation de concurrence imparfaite dans laquelle un petit nombre de vendeurs font face à une multitude d’acheteurs. Il
se caractérise par :
 Les entreprises dominantes ont le pouvoir d’établir leur prix
 Existence de barrières économiques ou technologiques à l’entrée
 Utilisation de différentes formes de concurrence autres que les prix
Les vendeurs peuvent :
 Soit s’entendre : Accord passé entre plusieurs entreprises dans le but de fausser le libre jeu de la concurrence
(partage du marché, actions contre un concurrent, etc.). C’est l’oligopole de paix
 Soit être en rivalité : c’est l’oligopole de guerre, qui peut aboutir à une guerre des prix qui peut arriver des
fois jusqu’au Dumping (vendre des produits au-dessous de leur coût de fabrication)
La concurrence monopolistique
La concurrence monopolistique est une situation où il y a un grand nombre de vendeurs, chacun se trouvant en situation
de monopole pour son produit du fait de ses caractéristiques, qui le différencient des produits concurrents.
C’est une situation dans laquelle il y a :
 Un grand nombre d’entreprises ;
 Une libre entrée sur le marché ;
 Une différenciation des produits.
Récapitulation :

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FICHE N°2 : les disfonctionnements du marché


Des biens et services : CAS DE L’INFLATION
Mesure de l’inflation :
Les indices synthétiques
L’indice synthétique, est à la différence de l’indice simple, permet de suivre l’évolution globale de plusieurs variables à la fois.
Indice synthétique Formule Utilité
∑ 𝐏𝟏 × 𝐐𝟎 Cet indice permet de mesurer l’évolution des prix entre deux périodes
Laspeyres

Prix 𝐋𝐏 = × 𝟏𝟎𝟎
∑ 𝐏𝟎 × 𝐐𝟎 en les pondérant par les quantités de l’année de base.
∑ 𝑸𝟏 × 𝑷𝟎 Cet indice permet de mesurer l’évolution des quantités consommées
Quantités 𝐋𝐐 = × 𝟏𝟎𝟎
∑ 𝑸𝟎 × 𝑷𝟎 entre deux périodes en les pondérant par les prix de l’année de base.
∑ 𝐏𝟏 × 𝐐𝟏 Cet indice permet de mesurer l’évolution des prix entre deux périodes
Prix 𝐏𝐏 = × 𝟏𝟎𝟎
Paasche

∑ 𝐏𝟎 × 𝐐𝟏 en les pondérant par les quantités de l’année actuelle.


∑ 𝑸𝟏 × 𝑷𝟏 Cet indice permet de mesurer l’évolution des quantités consommées
Quantités 𝐏𝐐 = × 𝟏𝟎𝟎
∑ 𝑸𝟎 × 𝑷𝟏 entre deux périodes en les pondérant par les prix de l’année actuelle.

L’indice des prix à la consommation :


L'indice des prix à la consommation IPC (base 100 : 2017) mesure l’évolution des prix moyens des biens de consommation
finale. La pondération pratiquée est celle de LASPEYRES d’une année de base (base 2017 pour le Maroc).
𝐈𝐏𝐂 𝐝𝐞 𝐥′ 𝐚𝐧𝐧é𝐞 𝐧 = (𝐈𝐏𝐂𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 × 𝐂𝐨𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐏𝐀) + (𝐈𝐏𝐂𝐩𝐫𝐨𝐝𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐧𝐨𝐧 𝐚𝐥𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 × 𝐂𝐨𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐏𝐍𝐀)

 Lecture : Au Maroc, les prix à la consommation ont augmenté en moyenne de …..% en (Année N) par rapport à
l’année de base 2017
Le taux d’inflation :
L’inflation est calculée à partir de l’indice des prix à la consommation de deux périodes :
𝐈𝐏𝐂𝐧 − 𝐈𝐏𝐂𝐧−𝟏
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝′ 𝐢𝐧𝐟𝐥𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐥′ 𝐚𝐧𝐧é𝐞 𝐧 = × 𝟏𝟎𝟎
𝐈𝐏𝐂𝐧−𝟏
 Lecture : Au Maroc, le niveau général des prix à la consommation a augmenté de …..% en (Année N) par rapport
à l’année (Année N-1)

L’inflation :
Définitions :
 L’inflation : désigne une augmentation durable, généralisée, et auto-entretenue des prix des biens et des
services. Si le taux d’inflation est intérieur à 2 on parle de stabilité des prix.
 L’inflation sous-jacente : c’est l’inflation calculée sans tenir
compte des prix des produits volatiles et subventionnés.
 La désinflation : Baisse du taux d’inflation qui reste toujours
positif.
 La déflation : la baisse continue du niveau général des prix
(taux d’inflation négatif).
 La stagflation : correspond à la conjonction d’un
ralentissement de l’activité économique (Faible ou baisse de
la croissance économique) et d’une forte inflation
(Stagnation du PIB + Inflation).

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Les causes de l’inflation :


 Inflation par la monnaie : Une augmentation de la masse
monétaire en circulation plus importante que celle du PIB
entraine une augmentation des prix.(théorie quantitative de la
monnaie)
 Inflation par la demande : Hausse des prix liée à un
déséquilibre entre l’importance de la demande et la faiblesse
de l’offre des biens
 Inflation par les coûts : Hausse des prix liée à l’accroissement
des coûts de production (salaires, prix de MP …) pousse l’entreprise à répercuter la hausse sur les prix de vente.

Les conséquences de l’inflation :

Conséquences économiques Conséquences sociales


 Dépréciation de la valeur de la monnaie ;  Baisse du pouvoir d’achat : l’inflation cause la diminution
 Réduction des exportations car les produits nationaux du pouvoir d’achat des titulaires de revenus fixes (salaires,
deviennent plus chers et moins compétitifs ; loyers) et favorise les titulaires des revenus variables
 Augmentation des importations car les prix des produits (profits et dividendes) ;
importés sont plus compétitifs sur le marché national ;  Endettement des ménages (pour couvrir leurs dépenses
 Découragement de l’épargne ; de consommation).
 Augmentation des recettes fiscales ;
 Pénalisation des créanciers et favorisation des débiteurs
(Allégement des dettes et des emprunts ).

Comparaison entre la théorie libérale et la théorie Keynésienne


Théorie
Théorie libérale Théorie Keynésienne
économique
Auteurs de  Les classiques et les néoclassiques
 John Maynard Keynes
la théorie  Les monétaristes (Milton Friedmann)
Type de
 Régulation par le marché Régulation par l’État
régulation
 Les marchés ne peuvent se réguler toujours
 Les marchés se régulent automatiquement grâce
automatiquement ;
à la loi de l’offre et de la demande ;
 L’État doit intervenir pour lutter contre les
Principe  L’État ne doit pas intervenir sur le marché et doit
dysfonctionnements des marchés (Inflation,
se contenter des fonctions régaliennes (Armée,
chômage, relancer la croissance économique …)
police et justice)  État-gendarme.
  État-providence.
 L’inflation est toujours et partout un phénomène
monétaire ;  L’origine de l’inflation s'explique, selon Keynes,
 Théorie quantitative de la monnaie : une hausse par la loi de l’offre et de la demande sur le
Causes
de la quantité de monnaie en circulation marché des biens et services (Biens et services
supérieure au volume de la production (PIB) trop demandés sur le marché).
conduit à l’inflation : M x V = P x T
 L’inflation n’a jamais été considérée comme un
 Contrôle de la masse monétaire ; dysfonctionnement économique pour Keynes ;
Solutions  Politique monétaire ou budgétaire de rigueur et  L’inflation est une conséquence naturelle de la
d’austérité … relance de l’économie et de la réduction du
chômage …

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FICHE N°2 : les disfonctionnements du marché


Des biens et services : CAS DU CHÔMAGE
Définitions :
Définition de chômage :
Le chômage est un déséquilibre du marché du travail résultant de l’excès de
l’offre du travail sur la demande du travail.
Définition de chômeur :

Au sens du haut-commissariat au plan (HCP) : Le chômeur est toute personne âgée de 15 ans et plus,
qui n’a pas une activité professionnelle et qui cherche un emploi.

Au sens du bureau international du travail (BIT) : Le chômeur est toute personne en âge de travailler
(15 ans ou plus) qui se trouve sans travail(toute activité est exclue), disponible pour travailler suivant
toute proposition d'emploi et qui recherche activement un emploi.

Mesure du chômage :
Le taux de chômage : renseigne sur le déséquilibre entre l’offre et la demande d’emploi.il exprime la part de la
population dépourvue d’un emploi, mais qui cherche un travail, parmi la population en âge d’activité.
Population active en chômage
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐡𝐨𝐦â𝐠𝐞 = × 100
Population active âgée de 15 ans et plus
Lecture : …… % de la population active âgée de 15 ans et plus est en chômage en 2024
Le taux d’activité : indique la part des personnes actives dans la population totale.
Population active âgée de 15 ans et plus
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝′𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭é = × 100
Population en age d′ activité âgée de 15 ans et plus
Lecture : .. % de la population en âge d'activité sont des actifs en 2024
Caractéristiques du chômage au Maroc :
 Les diplômés sont plus touchés par le chômage que les non diplômés
 Le chômage est surtout de longue durée (ou structurel)
 Le chômage touche plus le milieu urbain que le milieu rural.
 Les femmes sont plus touchées par le chômage que les hommes.
 La tranche d’âge 15-24 ans est la plus touchée par le chômage
Pop. Active
occupée
Population active
âgée de 15 ans et plus
Pop. Active en
 chômage
Population en âge

d’activité
Population en dehors du
marché du travail
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D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

Causes du chômage :

L’approche néoclassique L’approche Keynésienne


Hypothèses

L’économie est en situation de plein emploi L’économie est en situation de sous-emploi


Raisonnement à long terme Raisonnement à court terme
Le chômage est volontaire Le chômage est involontaire

Rigidité institutionnelles qui empêchent le l’insuffisance de la demande des biens et services


fonctionnement normal du marché du travail : la baisse des salaires nominaux ne réduit pas le
existence des syndicats, le droit du travail (salaire chômage et n’est pas souhaitable car elle va
minimum, indemnité de licenciement, réduire la demande
Causes

Indemnisation du chômage….. Bref, la flexibilité des salaires ne peux pas réduire


Bref, le chômage existe car il existe des le chômage c’est la demande effective qui peut
limitations à la flexibilité des salaires. stimuler l’activité et donner la création d’emploi

Le chômage peut aussi être lié à des causes économiques, sociales, démographiques ou commerciales :

 État de la conjoncture (situation économique) nationale et internationale : récession, crise, ...


 Substitution du capital au travail (automatisation, progrès techniques …) ;
 L'accroissement de la population active (pression démographique) ;
 Les délocalisations (lorsqu’une entreprise transfère une partie de ses activités vers un autre pays) ;
 L’inadéquation entre les formations proposées par les universités et les emplois sur le marché de travail ;
 La faible mobilité géographique de la main d’œuvre …

Les formes du chômage


La situation des chômeurs est très différente suivant le type de chômage qui les touche. On distingue 4 formes de
chômage différentes :
Le chômage conjoncturel : c’est un chômage temporaire (durée < 1 an) lié à une baisse ponctuelle de
l’activité économique
Le chômage structurel : c’est l’absence durable d’emplois (durée > 1 an) sur le marché du travail.
Le chômage frictionnel : c’est le temps que va mettre une personne pour retrouver un nouvel emploi (période
intermédiaire entre deux emplois).
Le chômage technologique : c’est le chômage généré par une plus grande utilisation du capital technique dans
le processus productif (robotisation dans l’industrie automobile par exemple).

Les conséquences du chômage


Sur le plan individuel Sur le plan socio-économique
 Perte de revenu ;  Perte de pouvoir d’achat, donc une baisse de la
 Pauvreté et exclusion sociale ; demande ;
 Endettement ;  Coût du chômage : aides et indemnisation ;
 Détérioration de la santé du chômeur …  Criminalité et délinquance …

12
RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

FICHE N°3 : les instruments de l’intervention de


l’etat LA POLITIQUE ÉCONOMIQUE
Notion de la politique économique
Les politiques économiques sont mises en place par les États afin de lutter contre
les dysfonctionnements de l'économie de marché (chômage, inflation ...)
La régulation par l’État : est l’intervention de l’Etat pour corriger les
dysfonctionnements du marché et remédier aux limites de la conception
libérale (régulation par le marché).
Les fonctions de l’Etat providence :
 Une fonction d'allocation des ressources (production non marchande et politique structurelle)
 Une fonction de redistribution des revenus (prélèvements et réaffectations)
 Une fonction de stabilisation de la conjoncture (croissance équilibrée et lutte contre l'inflation et le
chômage par la politique conjoncturelle). On parle aussi d'une fonction de régulation.

Définition de la politique économique


« La politique économique désigne un ensemble de décisions prises par les pouvoirs publics afin d’atteindre, grâce à
l’utilisation de divers instruments, certains objectifs concernant la situation économique » (Dictionnaire d’Economie et des
sciences sociales, Hatier 2002)
Types de politiques économiques :

 Politique économique conjoncturelle : C’est ensemble des actions prises par l’Etat et visant à modifier les
fluctuations de l’activité économique à court terme (politique budgétaire et monétaire).
 Politique économique structurelle : C’est l’action de l’Etat et ses objectifs recherchés concernant la situation
économique à long terme. Elle porte sur les composantes fondamentales du système économique qui sont plus
longues à mettre en œuvre mais agissent durablement sur les équilibres à long terme (politique industrielle,
politique agricole,…).

Les objectifs de la politique économique conjoncturelle «Le carré magique»


Le carré magique élaboré par l’économiste Nicholas Kaldor est une représentation graphique des quatre grands
objectifs macroéconomiques des politiques économiques conjoncturelles menées par l’Etat à savoir :
 La croissance économique mesurée à partir du taux de croissance du PIB (Produit Intérieur Brut) entre deux
années successives (Améliorer le taux de croissance économique) ;
 Le plein emploi évalué par le taux de chômage (réduire et lutter contre le chômage) ;
 La stabilité des prix mesurée par le taux d’inflation (Assurer la stabilité des prix ou lutter contre l’inflation) ;
 L’équilibre extérieur évalué par le solde de la balance des transactions courantes en % du PIB : [(exportations -
importations) / PIB] x 100 (Assurer une balance extérieure excédentaire).

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RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

Le carré magique de Nicholas Kaldor : Élaboration et interprétation


La représentation graphique de ces quatre objectifs est appelée « carré magique » :
Le carré magique (tracé en pointillé)
représente la situation idéale pour
une économie : un taux de
croissance le plus élevé possible ; un
commerce extérieur excédentaire ;
une situation proche du plein
emploi (taux de chômage proche de
zéro) et un taux d’inflation le plus
faible possible (taux proche de
zéro).
Remarque : pour le tracé du « carré
magique » d’un pays, il convient de
prendre des échelles différentes
pour chacun des axes.

Limites du carré magique :


 Incompatibilité des objectifs :

Objectifs compatibles Objectifs incompatibles

- La diminution des prix (maîtrise de l’inflation)


décourage les producteurs, réduit la croissance et donc
- La croissance économique entraîne la création augmente le chômage.
d’emplois, ce qui réduit le chômage ; ↓ Inflation → ↓ Croissance → ↑ Chômage
↑ Croissance → ↓ Chômage - Un taux de croissance économique élevé entraîne une
- La maîtrise de l’inflation encourage les exportations augmentation de la demande et donc augmente le
vers le reste du monde ce qui réduit le déficit extérieur. niveau des prix (inflation).
↓ Inflation → ↑ Solde extérieur ↑ Croissance → ↑ Inflation
- La baisse du chômage augmente la demande donc
contribue à l’augmentation des prix (inflation).
↓ Chômage → ↑ Inflation

 Il n’y a pas que ces 4 objectifs pour apprécier la situation économique d’un pays :
Le carré magique ne prend pas en considération l’inégalité de la répartition des richesses et la pauvreté des couches
sociales défavorisées.

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RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

FICHE N°4 : les instruments de l’intervention de


l’etat LA POLITIQUE MONÉTAIRE
La monnaie, les agrégats et les contreparties monétaires
La monnaie :
La monnaie est constituée de l’ensemble des moyens de paiement dont disposent les agents économiques pour régler
leurs transactions. C’est un bien d’échange généralement accepté dans une économie donnée.
Fonctions de la monnaie
mesure de la valeur moyen d’échange instrument de réserve
Elle permet de mesurer la valeur des Elle permet de régler les achats et les Elle préserve le pouvoir d’achat pour
biens dettes des dépenses ultérieures
Formes actuelles :

Formes de la monnaie

Circulation fiduciare Monnaie scripturale

Monnaie Billets de Dépôts à vue Dépôts à vue Dépôts à vue


divisionnaire banque auprès de BAM auprès des banques auprès du Trésor

 Monnaie fiduciaire : il s’agit des billets de banque et de la monnaie divisionnaire (métallique)


 Monnaie scripturale : Il s’agit de l’ensemble des dépôts à vue détenus par les agents économiques et permet
des règlements effectués par de simples jeux d’écritures.
Les agrégats monétaires (M1, M2 et M3) :
La masse monétaire est la quantité de monnaie sous toutes ses formes détenues par les agents économiques non
financiers résidents sur un territoire.
Les agrégats monétaires sont des indicateurs qui regroupent l’ensemble des actifs monétaires selon leur degré de
liquidité.

Circulation fiduciaire

Monnaie scripturale : M1
Dépôt à vue auprès de
BAM, des banques, du
trésor) M2

M3
Placements à vue :
Comptes d’épargne
auprès des banques

Autres actifs monétaires : Autre actifs


comptes à termes et bons de caisse auprès des banques,
Dépôts en devises, certificats de dépôts à durée résiduelle monétaires
Inférieure ou égale 2 ans, Dépôts à terme auprès du trésor,
valeurs données en pension, titres OPCVM monétaires
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RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

Les contreparties de la masse monétaire :


Les contreparties de la masse monétaire représentent les sources de la création monétaire. Cette dernière se réalise par
trois voies principales :
 Créances sur l’économie : Ce sont des crédits distribués par les banques aux ménages et aux entreprises. Ces crédits
donnent lieu à la création de la monnaie scripturale et Le remboursement du crédit entraîne une destruction de la
monnaie.
 Créances nettes ID (Institutions de Dépôts) sur les non-résidents : elles proviennent des opérations réalisées avec
l’extérieur. si les entrées sont supérieures aux sorties le solde est positif, cela signifie que les exportations sont
supérieures aux importations et qu’il y a création de la monnaie fiduciaire par la banque centrale.
 Créances nettes des ID (Institutions de Dépôts) sur l'AC (Administration centrale) : Lorsque les dépenses de l’Etat
sont supérieures à ses recettes, un déficit apparaît. Ce dernier est financé par l’emprunt. Soit par des avances de la
BC, par des crédits auprès des banques ou bien auprès des autres agents économiques.
 Avances de la banque centrale : la banque centrale crée la monnaie fiduciaire pour satisfaire les besoins
du trésor ; elle va avoir sur lui une créance
 Crédits accordés par les banques : le trésor émet des bons de trésor contre lesquels il reçoit de la monnaie ;
 Aux entreprises et aux ménages qui peuvent avoir des dépôts auprès du trésor. C’est ce qu’on appelle
dépôts auprès des comptes publics.
 Contreparties des dépôts auprès du trésor : créances de BAM, des banques commerciales, des entreprises et des
particuliers sur le trésor public de l’Etat

Le système financier :
Finance indirecte

Banque

Agents Marché Agents


emprunteurs prêteurs
Finance directe

On distingue :
 La finance indirecte : des établissements financiers, en particulier les banques, jouent le rôle d’intermédiaires
entre les agents qui ont de l’argent à placer et ceux qui veulent en obtenir.
 La finance directe : les épargnants fournissent des ressources directement aux agents qui en ont besoin en
achetant des titres (actions, obligations) émis par ces agents.

La finance directe : marché des capitaux


Le marché des capitaux permet la rencontre directe entre les agents économiques ayant un excédent de capitaux et les
agents ayant des besoins de financement.

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RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

Marché de capitaux

Marche interbancaire
Marché monétaire
(à court terme)
Marché des titres de créances
négociables (T.C.N.)

Le marché primaire
Marché financier
(à long terme)
Le marché secondaire

Marché monétaire
Marché interbancaire : C’est un marché réservé aux banques : BAM et les banques commerciales (BP, BMCE, BMCI, SG
…) où elles s’échangent de l’argent à court terme contre des taux d’intérêts débiteurs.

Marché des titres de créances négociables : C’est un marché ouvert à tous les agents qui placent ou empruntent de la
monnaie contre divers titres négociables et transmissibles, pour l’essentiel des bons du trésor, émis par l’Etat, des
certificats de dépôt émis par les institutions financières ou des billets de trésorerie émis par les entreprises.
Marché financier
Marché primaire : C’est le lieu où les émetteurs d’actifs financiers proposent leurs titres à des investisseurs en échange
de capitaux pour la première fois. Sur ce marché, une entreprise peut émettre deux principaux types de titres : Des actions
(*), ou des obligations (*). Lorsqu’il s’agit d’actions, on parle d’augmentation de capital, voire d’introduction en Bourse et
Lorsqu’il s’agit d’obligations, on parle simplement d’émission.
Marché secondaire (La bourse de valeur de Casablanca : BVC) : Le marché secondaire est un marché dans lequel
s’échangent les titres déjà émis sur le marché primaire. Il permet aux détenteurs de titres de pouvoir retrouver leurs
liquidités ou d’opérer des changements dans la composition de leur portefeuille de titres.
Les intervenants :
 Les sociétés de la bourse(SDB)
 L’autorité marocaine du marché des capitaux(AMMP)
 Les organismes de placements collectifs des valeurs mobilières(OPCVM)

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RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

Rôle du marché financier :


 Il permet de mobiliser l’épargne, de financer les entreprises à moindre coût permettant ainsi d’encourager
les investissements, et partant de stimuler la croissance économique ;
 Il renforce la notoriété des entreprises ;
 Attirer les capitaux étrangers et améliorer l’entrée des devises.
Mesure de la performance des marchés boursiers
Les principaux indices boursiers sont :
- Le MASI® (Moroccan All Shares Index) flottant est un indice qui décrit l’évolution moyenne des cours de l’ensemble
d’actions cotées sur la place boursière. Il permet de mesurer la performance globale du marché, c’est à dire l’évolution
quotidienne de la capitalisation boursière flottante due aux variations de cours.
-Le MSI 20 capte la performance des cours des entreprises les plus liquides cotées à la Bourse de Casablanca. Il est
composé de 20 valeurs retenues parmi les 40 plus grandes capitalisations flottantes . Le MSI20 a remplacé le fameux
MADEX est amené à devenir l’indice de référence de la Bourse de Casablanca aux côtés du MASI.
-MASI ESG : un indice boursier qui mesure la performance des cours des entreprises cotées en bourse (actuellement
composé de 20 valeurs) ayant les meilleurs scores en matière de critères Environnementaux, Sociétaux et de
Gouvernance (ESG).
-MASI Mid and Small Cap est un indice qui mesure la performance des moyennes et petites capitalisations cotées sur le
marché central de la bourse
- FTSE CSE Morocco all-Liquid Index : Cet indice retrace la performance de toutes les valeurs liquides de la BVC.
- FTSE CSE Morocco 15 Index : Il se compose des 15 principales valeurs liquides de la bourse de Casablanca.

Objectifs et instruments de la politique monétaire


Notions et fondements théoriques de la politique monétaire
 Notion de la politique monétaire
La politique monétaire est l’ensemble des décisions prises par les autorités monétaires (BAM) pour agir sur la valeur de
l’unité monétaire ainsi que le quantité de monnaie et circulation (masse monétaire)

 Théorie quantitative de la monnaie


La théorie quantitative de la monnaie M*V = P*T énoncé par les monétaristes stipule que toute augmentation de la
quantité de monnaie en circulation plus que celle du PIB engendre une augmentation du niveau général des prix. Il faut
donc contrôler l’évolution de la masse monétaire pour réaliser l’équilibre et stabiliser le niveau général des prix.
↑ Taux d’intérêt  ↓ Masse monétaire  ↓ Demande globale  Stabilité des prix  Équilibre économique

 Approche keynésienne
Pour les Keynésiens La politique monétaire est un instrument de régulation conjoncturelle. Des taux d’intérêt faibles
favorisent l’investissement et donc la production. Selon Keynes, la monnaie joue un rôle actif dans l’économie, les crédits
distribués par les banques permettent de financer la production et stimulent par conséquent l’activité économique.
↓ Taux d’intérêt  ↑ Masse monétaire  ↑ Demande effective  ↑investissement  Création de l’emploi

Objectifs de la politique économique :


 Objectifs finals :
Les objectifs finals de la politique monétaire sont les objectifs du carré magique :
 La stabilité des prix (Maîtriser l’inflation) ;
 La croissance économique (Augmenter le taux de croissance économique),
 L’emploi (Baisser le taux de chômage),
 L’équilibre extérieur (Améliorer le solde de la balance des transactions courantes).
 Objectifs intermédiaires

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RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

La réalisation des objectifs finals de la politique monétaire passe par des objectifs intermédiaires, ils portent sur la
quantité de la masse monétaire en circulation, le taux d’intérêt , et le taux de change.

Taux d’intérêt Masse monétaire Taux de change


Réduire/baisser le taux d’intérêt ; Augmenter la masse monétaire ; Baisser le taux de change
Maitrise du taux d’intérêt débiteur ; Contrôler l’évolution de la masse ; Augmenter le taux de change
maintenir le taux interbancaire monétaire ; contrôler la croissance
relativement bas ; La stimulation des de la masse monétaire ; Réduction de
crédits. la quantité de monnaie en circulation

Instruments de la politique monétaire :


 Instruments à objectifs internes :

Déficit de liquidité ou sous-liquidité Situation du marché monétaire Excédent de liquidité ou surliquidité


↓ de la croissance économique Effets éventuels négatifs sur la
↑ de l’inflation
↑ du chômage situation économique
Nature de la politique monétaire à
Politique de relance/Expansive/Go Politique de rigueur/Restrictive/Stop
suivre par Bank Al-Maghrib
Instruments de la politique
Actions de la politique monétaire Actions de la politique monétaire
monétaire
Baisser le taux de RO pour encourager les Réserves monétaires obligatoires Augmenter le taux de RO pour diminuer
banques à distribuer plus de crédit (liquidité bancaire) taux actuel = 0% l’offre de crédit des banques
Baisser le taux directeur pour pousser les Taux directeur Augmenter le taux directeur pour
banques à s’emprunter auprès d’elle et à décourager les banques à s’emprunter, ce
Taux actuel = 3%
distribuer plus de crédit qui diminue l’offre de crédit
Les avances à 7 jours Avances, reprises et facilités de Les reprises de liquidité à 7 jours
Les avances à 24 heures dépôts Les facilités de dépôts à 24 heures
Achats de devises par BAM pour Ventes de devises par BAM pour baisser
Swaps de change
distribuer plus de liquidités les liquidités
Achat de TCN par BAM auprès des Vente de TCN par la BAM aux banques
L’Open Market
banques pour injecter plus de liquidités pour baisser les liquidités
Achat par BAM de pension livrées à très
Pensions livrées
court terme auprès des banques
Refinancement des banques par BAM
Prêts garantis
pour les inciter à financer les PME
Augmenter la liquidité des banques ; Réduction / maitrise de la masse monétaire
Objectifs intermédiaires de la
Augmenter la masse monétaire ; Augmenter /maitriser les taux d’intérêts
politique monétaire
Réduire le taux d’intérêt. débiteurs
Stimuler la croissance économique Objectifs finals de la politique Maitrise de l’inflation
Lutter contre le chômage monétaire Stabilité des prix

 Instruments à objectifs externes :


Généralités :
 Le change : la conversion de la monnaie nationale en une monnaie étrangère
 la parité de la monnaie : le rapport de l’unité d’une monnaie à la monnaie étalon
 Le marché de change : lieu où se vendent et s’achètent les devises, la confrontation de l’offre et de la demande
permet de déterminer le prix d’une devise par rapport à une autre.

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RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

 La convertibilité : c'est-à-dire la garantie donnée par les autorités monétaires que l'on peut échanger de la
monnaie nationale contre une autre.
 Les régimes de change :

Actions à objectifs externes

 En situation de change fixe (dévaluation et réévaluation de la monnaie nationale)

En régime de change fixe, le taux de change de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères
est fixé par les autorités monétaires.
La dévaluation est une diminution de la valeur de la monnaie nationale par rapport à un étalon de
référence
La réévaluation est une augmentation de la valeur de la monnaie nationale par rapport à un étalon de référence

 En situation de change flottant (appréciation et dépréciation de la monnaie nationale)

Dans le régime de change flottant, c’est la loi de l’offre et de la demande qui détermine la valeur de la
monnaie nationale par rapport aux devises étrangères.
En cas de diminution de la valeur de la monnaie on parle d’une dépréciation de la monnaie
En cas d’augmentation de la valeur de la monnaie on parle d’une appréciation de la monnaie

Causes Conséquences
Avantages Inconvénients
 Déficit de la balance des  Encourager les exportations  Le service de la dette extérieure
Dévaluation /
Dépréciation

transactions courantes  Freiner les importations devient lourd


 Niveau excessif des capitaux  Réduire le déficit de la balance  Risque d’inflation importée
 Sortie massive des capitaux des transactions courantes  Difficultés à importer des biens
 Spéculation sur la monnaie  Relancer l’investissement et le indispensables
nationale tourisme
 Freinage des exportations et du
Réévaluation /
Appréciation

 Excédent durable de la balance  Les importations deviennent tourisme


des transactions courantes moins chères  Aggravation du déficit de la
 L’arrivée massive des capitaux  Le service de la dette extérieure balance des transactions
flottants devient moins onéreux courantes

20
RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

Situation Instruments Objectif intermédiaire Objectif final

Dévaluation / Baisse du taux de Améliorer le solde de la balance des


Situation d’inflation importée
Dépréciation change transactions courantes (↑X et ↓M)
Situation du déficit du compte de
Réévaluation /
transactions courantes ↑ du taux de change Baisse de l’inflation importée
(Importations > Exportations) Appréciation

(*) Le compte des transactions courantes représente les échanges de produits (biens et services) et de revenus
(primaires et secondaires) entre les agents résidents et non-résidents.

Intruments de Actions de Objectifs


Objectifs finals
politique monétaire politique monétaire intermédiaires

FICHE N°5 : les instruments de l’intervention de


l’etat LA POLITIQUE BUDGÉTAIRE
Le budget :
Évolution de la conception du budget

Conception libérale Conception keynésienne


Le budget est un simple document administratif et Le budget doit être utilisé comme instrument de la politique
comptable, par lequel sont prévues et autorisées les économique pour réguler la conjoncture. Pour J. M. Keynes le
recettes et les dépenses annuelles de l’Etat. Il est déficit budgétaire peut stimuler la croissance économique et
qualifié de neutre et d’équilibré (Recettes = Dépenses). l’emploi.

Effet multiplicateur, effet accélérateur :


Dans le cadre d’une politique budgétaire active (keynésienne) l’effet multiplicateur et l’effet accélérateur sont
appelés à jouer pour engendrer des corrections aux déséquilibres du marché.
Effet multiplicateur : ➚ investissement ⇒➚ demande des biens d’équipement ⇒ ➚production ⇒ ➚revenu ⇒
➚demande de biens de consommation ⇒ ➚production ⇒➚revenu ⇒ ➚ de la demande…
Effet accélérateur : ➚revenu ⇒ ➚ de la demande ⇒ ➚production ⇒ ➚ investissement
Étude de la loi de finance initiale (cas du Maroc)
 Composition de la loi de finance

La loi des finances

Services de l'État gérés de


Budget général de l'État Comptes spéciaux de trésor
manière autonome

 Le budget général : comporte trois parties : les recettes ordinaires, les dépenses ordinaires et les dépenses
d’investissement.

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RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

Il s’agit principalement de l’IR, l’IS ,la TVA, les droits de douane et droits
Recettes fiscales
d’enregistrement et de timbre.
Recettes ordinaires
Recettes Il s’agit principalement des recettes de propriété de l’Etat, des recettes des
non fiscales privatisations, des produits de monopole de l’Etat et des dons et legs
Il s’agit principalement des dépenses de personnel, dépenses de matériel
Dépenses de
des administrations publiques, les charges de compensation ainsi que la
Dépenses ordinaires fonctionnement
contribution patronale de l’Etat à la CMR …
Dépenses en intérêts et commissions se rapportant à la dette publique
Dépenses
Dépenses d’infrastructures : routes, autoroutes, aéroport, lycée, hôpitaux, universités…
d’investissement
 Les Services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA) : Il s’agit des services de l’Etat qui n’ont pas la
personnalité morale mais qui sont dotés d’une certaine autonomie financière.
 Les comptes spéciaux du Trésor : Ses comptes sont tenus chez le Trésor public afin de permettre à l’Etat effectuer
des opérations provisoires ou exceptionnelles.
 Calculs des soldes :
 Solde ordinaire du budget général (SOBG):

SOBG = Ressources budgétaires ordinaires - Dépenses budgétaires ordinaires


Remarque :
Le calcul du solde ordinaire du budget général peut présenter trois situations
- SOBG > 0 : cela signifie qu’on a un excédent ordinaire. On parle dans ce cas d’une épargne publique.
- SOBG < 0 : cela signifie qu’on a un déficit ordinaire désépargne publique.
- SOBG = 0 : cela signifie qu’on a un équilibre ordinaire (les dépenses budgétaires ordinaires sont exactement couvertes
par des ressources budgétaires ordinaires).
 Solde du budget général (hors produits des emprunts et hors amortissement de la dette publique à moyen et
à long terme) : SBGHEA

SBGHEA = SOBG - dépenses d’investissement du budget général


Remarque : Ici également, on peut rencontrer trois situations :
- SBGHEA > 0 ; cela signifie qu’on a un excédent budgétaire ;
- SBGHEA < 0 ; cela signifie qu’on a un déficit budgétaire ;
- SBGHEA = 0 ; cela signifie qu’on a un équilibre budgétaire.

 Solde du budget de l’Etat (hors produits des emprunts et hors amortissement de la dette Publique à moyen et
long termes) : SBEHEA

SBEHEA = SBGHEA + Solde des SEGMA + Solde des CST


Avec :
** Solde des SEGMA = Recettes des budgets des SEGMA - Dépenses des budgets des SEGMA ;
** Solde des CST = Recettes des CST - Dépenses des CST
 Besoins bruts de financement du budget de l’Etat (BBF du BE) :

BBF du BE = SBEHEA - Amortissement de la dette publique à moyen et long termes

 Besoins résiduels de financement du budget de l’Etat (BRF du BE) :

BRF du BE = BBF du BE + Recettes d’emprunts à moyen et long termes

22
RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

La régulation par le budget


Définition de la politiques budgétaire :
La politique budgétaire est une politique économique conjoncturelle. Elle consiste en la manipulation des dépenses
publiques et des recettes publiques pour corriger les déséquilibres économiques.
Politique Politique de relance / expansionniste Politique de rigueur / restrictive
budgétaire (ou politique go) (ou politique stop)
Contexte Économie caractérisé par une récession économique Économie en expansion caractérisée par une inflation
économique (chômage et une faiblesse de la demande globale) et un déficit extérieur important.
 Relance de l’économie : à travers une dynamisation de la  Réduction de déficit budgétaire : L’état peut
demande afin de faire repartir la machine économique mener une politique d’austérité.
Objectifs  Lutte contre le chômage : l’état crée plus de postes de  Stabilité des prix : l’état mène une politique de
travail et prend des mesures encourageant le secteur
stabilisation ou de déflation qui vise à limiter les
privé à créer plus d’emplois.
hausses des prix voire même leur diminution
 Par les recettes : (baisse des recettes)  Par les recettes : (hausse des recettes)
Baisse des impôts sur le revenu et sur les sociétés, baisse des Augmentation des impôts et des taux d’intérêt afin
taux d’intérêt qui permettra une augmentation de la de démunie la demande qui est source d’inflation
consommation et de l’investissement (la demande) ensuite de
Actions  Par les dépenses : (baisse de dépenses)
l’offre pour résoudre enfin le problème de chômage.
Réduire les dépenses (gel des salaires, baisse des
 Par les dépenses : (hausse des dépenses)
Augmentation des salaires, des embauches et des investissements publics) pour participer à la baisse de
investissements publics pour augmenter la demande, l’offre et la demande et maitriser l’inflation en plus de la
l’emploi réduction du déficit budgétaire
 Augmentation des dépenses et baisse des recettes donc  Les dépenses diminuent les recettes augmentent
apparition d’un déficit budgétaire ; et apparition d’un excédent budgétaire ;
Conséquences  Hausse de la demande globale et dynamisation de  Baisse de la demande globale et retour à
l’économie (effets multiplicateur et accélérateur), l’équilibre ;
 Création d’emploi et baisse du chômage  Maitrise de l’inflation
 Le risque d’inflation:  Ralentissement de la croissance économique et
Si le déficit budgétaire est financé par la création monétaire aggravation du chômage :
alors il y aura un risque d’inflation (par la monnaie) La diminution des dépenses d’investissement et de
 La contrainte extérieure : fonctionnement de l’Etat va priver l’économie de
Une politique de relance augmente la consommation qui peut plusieurs revenus pour relancer la demande et
porter sur les produits importés et profite donc aux pays activer la croissance, c’à d moins de création d’emploi
étrangers, ce qui risque d’aggraver, le déficit de la balance et donc plus de chômage.
commerciale, au lieu de relancer la croissance et l’emploi.  La pression fiscale :
 L’effet d’éviction : Les recettes fiscales constituent la principale
Si le déficit budgétaire est financé par des emprunts auprès des ressource budgétaire de l’Etat ce qui montre que
agents économiques il y aura donc déplacement des l’impôt reste l’instrument privilégié de l’Etat pour le
ressources de l’épargne disponibles vers le secteur public au financement de ses dépenses. Par conséquent on
détriment du secteur privé ce qui provoque une augmentation risque d’augmenter la pression fiscale, ce qui va
Limites favoriser le secteur informel et les comportements
du taux d’intérêt et cela peut entrainer une baisse de
l’investissement privé ce qui freiner l’effet de relance impulse d’évitement car les agents ne vont pas accepter de
par la politique budgétaire. payer l’impôt:
 L’effet boule de neige : Pression fiscale = (Recettes fiscales /PIB) x 100
Si le déficit est financé par la dette, plusieurs années de déficits
budgétaires peuvent conduire à une accumulation de la dette
publique. Un risque important apparaît alors, c’est celui d’un
« effet de boule de neige » de la dette : ainsi une dette
importante implique le versement d’intérêts importants, qui
constituent des charges c-à-d une dépense du budget ce qui va
aggraver le déficit et conduit à un nouvel endettement public
qui à son tour conduira à un niveau d’intérêts encore plus
importants et ainsi de suite.

23
RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

3ÈME PARTIE : LES ÉCHANGES EXTÉRIEURS


FICHE N°6 : Fondements théoriques, mesure et
analyse des échanges extérieurs
Les fondements théoriques :
Le protectionnisme Le Libre-échange

Doctrine et politique économiques qui reposent sur Doctrine économique encourage la liberté de
l’application de mesures visant à favoriser les activités circulation de tous les biens économiques (produits,
Définition
nationales et pénaliser la concurrence étrangère. services, capitaux, monnaie) entre les pays sans
barrières tarifaires ou non tarifaires.

 Les barrières tarifaires : consistent à appliquer aux


produits étrangers pénétrant sur le marché national des Dans le libre-échange. Les barrières tarifaires et non
droits de douanes importants tarifaires ; soient qu’elles sont totalement
 Les barrières non tarifaires : supprimées ; soient qu’elles sont appliquées mais à des
 Les contingents (quantité limitée niveaux très faibles pour assurer une libre circulation
d’importations), des biens, services et des capitaux entre les pays.
Les formes ou  Les barrières techniques (« normes » de
les mesures du qualité exigée)
protectionnisme  Les barrières administratives (formalités
administratives difficiles)
 Les subventions à l’exportation (verser par
l’Etat pour favoriser les exportations).
 Le protectionnisme monétaire (ou dumping
monétaire) : consiste à dévaluer la monnaie nationale
pour favoriser les exportations et limiter les
importations
Auteur : Adam Smith
Auteur : F- List Théorie : la théorie des avantages absolus
Un pays a intérêt à se spécialiser dans la
Est pour l’idée du protectionnisme car la mise en production des biens pour lesquels ses coûts de
place de mesures protectionnistes par un pays fabrication sont les plus faibles qu’à l’étranger et
permet de développer une industrie « naissante » qui importer ceux pour lesquels ses coûts sont les plus
n’a pas encore les moyens pour faire face à la élevés.
concurrence des autres pays industrialisés.
Fondement
Auteur : David Ricardo
théorique
Théorie : La théorie des avantages relatifs ou
comparatif
Quand un pays dispose de plusieurs avantages
absolus, il doit se spécialiser là où son avantage est
comparativement le plus grand, et quand un pays
ne dispose d’aucun avantage absolu, il doit se
spécialiser là où son désavantage est
comparativement le plus petit ».

 Protéger et développer les industries naissantes ;  Incitation à l'innovation, à la réduction des coûts
 Eviter la dépendance vis-à-vis de l’extérieur du fait de la concurrence
Avantages
 Développer la production locale et le produit du  Nouveaux marché et clientèle à l’étranger
terroir 

24
RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

 Risques de ralentissement de la croissance (car les


 Perte de bien être chez les consommateurs importations ne sont pas prises dans le PIB
Limites
 Manque d’innovation et de créativité à cause de marocain)
l’absence de la concurrence étrangère  Risque de dépendance

Mesure et analyse des échanges extérieurs (La balance des paiements) :


Définition de la balance des paiements
c’est un document statistique qui enregistre pour une période l’ensemble des flux économiques et financiers entre les
agents résidents et les agents non-résidents.

La balance de paiement se compose de 3 grandes balances


 La balance des transactions courantes : qui contient 2 balances :
 La balance commerciale : est un document qui regroupe les flux des exportations et des importations entre le Maroc et le
reste du monde. Dans cette balance les exportations et les importations sont évaluées comme suit :

 Les exportations de marchandises sont souvent comptabilisées à une valeur FOB (Free on board), c'est-à-dire à la
valeur du produit à sa sortie de l’usine majorés des coûts de transport jusqu’à la frontière du pays exportateur.
 Les importations de marchandises sont en général comptabilisées CAF (Coût assurance fret), c'est-à-dire le prix du
bien majoré des frais de transport et d’assurance jusqu’à la frontière du pays importateur
 La balance des invisibles : Elle comprend :
 Les services : ce poste regroupe les échanges de transport, voyages, services de communication, service
d’assurance, redevances et droits de licence, autres services aux entreprises et services fournis ou reçus par les
administrations publiques.
 Les revenus primaires : ce poste contient les revenus des investissements privés et revenus des investissements et
des emprunts publics ;( Salaires, intérêts, dividendes, loyer)
 Les revenus secondaires : il peut s’agir des transferts publics (aides économiques et financières) ou
privés (transferts de salaires effectués par les personnes travaillant à l’étranger en faveur des
familles restées dans le pays d’origine).
 Le compte de capital : Pour la présentation marocaine, il s’agit uniquement des opérations en capital : transferts
effectués par les migrants au titre des départs définitifs et les remises de dettes au profit du secteur public.

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RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

 Le compte financier : Ce compte enregistre les opérations d’investissements directs y compris les bénéfices
réinvestis, les investissements de portefeuille (titres de participation, titres de créance) et les autres investissements
(crédits commerciaux et prêts à court et à long terme).

Indicateurs descriptifs :

Eléments Formule Lecture

Le solde des biens = Exportation de biens Au Maroc en 2024 Le déficit de la balance


(Solde de la balance – importation de biens commerciale s’élève à .. Mdhs
commercial)
Le solde de la balance des = Exportation de services Au Maroc en 2024 L’excédent de la balance des
services – importation de services services s’élève à … Mdhs

Le solde du revenu primaire = Revenu primaire reçu de l’extérieur Au Maroc en 2024 Le déficit des revenus
– revenu primaire versé à l’extérieur primaires nets reçu de l’extérieur s’élève à ……
mdhs

Le solde du revenu de transfert Au Maroc en 2024 L’excédent des revenus


= Transfert reçu de l’extérieur secondaires nets reçu de l’extérieur s’élève à
– transfert versé à l’extérieur ……mdhs

Le solde des transactions =Solde des biens Au Maroc en 2024 Le déficit du solde de la
courantes +solde des services balance des transactions courantes s’élève à
+ solde des revenus Prim. ……Mdhs
+ solde des revenus de Transfert

Le taux de Au Maroc en 2024 les exportations de biens ne


Couverture couvert qu’une partie de ……% des importations

Indicateurs analytiques ;

Les termes de L’échange

Prix moyen de la tonne exportée


Termes de l’échange réel = X 100
Prix moyen de la tonne importée
Termes de
3 cas sont envisageables :
l’échange
- TER =100 : le pays achète à l’étranger aussi cher qu’il lui vend. c’est un échange équitable
réel (TER)
- TER > 100 : le pays exporte à l’étranger plus chers que les produits importés.
- TER < 100 : le pays exporte à l’étranger des produits moins chers que les produits importés

Indice des prix à l’exportation


Termes de l’échange nets = X100
Indice des prix à l’importation
Termes de 3 cas sont envisageables :
l’échange  TEN = 100 : l’évolution des prix à l’exportation est équivalente à celle des importations
nets (TEN)
 TEN > 100 : On tend à vendre à l’étranger plus cher qu’on lui achète, il y a une amélioration
des termes de l’échange.

26
RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

 TEN < 100 : on tend à vendre à l’étranger moins cher qu’on ne lui achète. Il ya dégradation des
termes de l’échange

27
RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

FICHE N°7 : l’ouverture de l’ECONOMIE

Types d’unions régionales

Zone de libre-échange Accord entre pays qui supprime ou réduit les obstacles tarifaires et non tarifaires qui
freinent les échanges entre les pays de la zone. Chaque pays conserve ses propres tarifs
douaniers vis-à-vis des pays qui n’appartiennent pas à la zone
Exp : ALENA (Accord de libre Echange Nord-Américain usa, canada, mexique)
Union douanière Ce sont des zones de libre-échange avec, en plus, une politique extérieure commune ou
un tarif extérieur commun.
Union économique et L'union économique et monétaire prévoit, elle, l'adoption d'une monnaie commune et la
monétaire convergence des économies. C'est le choix de l'Union européenne en 1992 à Maastricht.

Institution de régulation des échanges internationaux : L’OMC

Les principes de l’OMC :


 Un commerce sans discrimination
- Egalité de traitement pour les autres.
- Traitement national : égalité de traitement pour les étrangers et les nationaux.
 Libéralisation du commerce progressive et par voie de négociation
 Encourager le développement et les réformes économiques
 Résolution des conflits internationaux entres les pays en commerce

Analyse à travers : Le taux de couverture, le taux d’ouverture et le taux (degré) de pénétration.

(Exportations bs + Importations bs) /2


Degré (ou taux) d’ouverture = x 100
PIB
Lecture : Les échanges extérieurs représentent …. % du PIB en 2024

Importations bs
Taux de pénétration = x 100
Marché intérieur
Avec Marché intérieur = PIB + Importations – Exportations

Lecture : En 2024, …. % du marché intérieur marocain est servi par les produits importés.
Ou les importations couvrent ….% du marché intérieur marocain

Exportations bs
Taux (ou effort) d’exportation = x 100
PIB
Lecture : Au Maroc en 2024, Les exportations représente … % de la richesse crée par l’économie.

Remarque importante :
Pour le calcul du taux d’ouverture, taux de pénétration et l’effort à l’exportation, on prend en compte des exportations et les
importations des biens et services

28
RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

Accords de libre-échange :
Nom de l’Accord Les parties Champ d’application
contractantes
Accord de libre-échange Maroc - Etats de
l'Association Européenne de Libre-Echange Islande,
(AELE) Liechtenstein,
Entrée en vigueur : 01/03/2000 Norvège et Suisse La libre circulation des marchandises

UE : Accord euro-méditerranéen établissant une - Le dialogue politique


association entre les Communautés - La libre circulation des marchandises
européennes et leurs Etats membres, d’une UE - La coopération économique ;
part, et le Royaume du Maroc, d’autre part dit « - La coopération sociale et culturelle
Accord d’Association » - La coopération financière
Entrée en vigueur : 01/03/2000

Accord de libre-échange Maroc - Etats-Unis - Le commerce des marchandises et des


d’Amérique services.
Etats-Unis - Les marchés publics, l’investissement
Entrée en vigueur : 01/01/2006 - Les aspects liés à la protection de la
propriété intellectuelle, à l'environnement
et au travail.

Accord de libre-échange Maroc -Turquie - Commerce des biens.


- Prévoir la libéralisation progressive des
Turquie échanges agricoles
- Prévoir la libéralisation du commerce des
Entrée en vigueur : 01/01/2006 services et le droit d’établissement.

- Instauration, d’une zone de libre échange


Accord d'Agadir Maroc, l’Egypte, - Dynamisation des échanges commerciaux
la Tunisie et la - Coordination des politiques économiques
Jordanie globales et sectorielles des pays membres,
en particulier dans les domaines du
commerce extérieur, de l’agriculture, de
l’industrie, des finances, de la fiscalité, des
Entrée en vigueur : 27/03/2007 services et des douanes.
- Harmonisation des législations des pays
membres en matière économique.

29
RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

Avantages et limites de l’ouverture de l’économie


Avantages de l’ouverture Inconvénients de l’ouverture

- Accéder un marché très large qui permet de réaliser - Concurrence étrangère pour les PME et les industries
des économies d’échelle naissantes
- Transfert de technologie - Exigence qualité des produits
- Augmentation des IDE - Destruction d’emploi en raison de la concurrence
- Augmentation de la production et création d’emploi - Aggravation du déficit commercial
- Entrées de devises et capitaux - Dépendance aux IDE
- Barrière moins lourds - Baisse des recettes fiscales

Handicaps et solutions au CE marocain


Handicaps du commerce extérieur marocain Solutions à envisager

- La concentration des échanges avec l’UE, ce qui - La promotion des exportations


accentue la dépendance du Maroc vis-à-vis de ce - La dynamisation des accords de libre-échange
partenaire de taille ; - Identification des activités et des marchés prioritaires
- La gamme des produits exportés est peu diversifiée et - L’engagement des pouvoirs publics dans le
à faible valeur ajoutée ; renforcement de la compétitivité de l’économie
- Détérioration des termes de l’échange marocaine
- Les accords de libre-échange sont moins bénéfiques : - Améliorer la compétitivité en encourageant la
le Maroc est déficitaire vis-à-vis de ces partenaires ; recherche scientifique et la formation pour
- L’importance de la facture énergétique et alimentaire. augmenter la productivité
- Faible part dans le commerce mondial

Fiche n°8 : Ajustement linéaire par la méthode des


moindres carrés :

30
RESUMÉ DU PROGRAMME
D’ECONOMIE GÉNÉRALE ET STATISTIQUE

Fiche n°9 : Méthodologie de la question de


synthese

Introduction

 Définition du concept clé : il s’agit de définir les mots-clés contenus dans le sujet, c’est à
dire les concepts et le vocabulaire technique
 Accroche : phrase d’appel, amener le sujet et montrer son intérêt grâce à des généralités,
des rapports avec l’actualité, une citation ou un questionnement
 Problématique : Elle est élaborée sur la base des questions demandées au niveau de la
synthèse
 Annonce du plan : présentation des parties du développement et de leur contenu

Développement

 Classez les idées et les regroupez dans des parties contenantes elles-mêmes des sous
parties, avec transitions ;
 Argumentez, sur la base des documents disponibles (utilisé tous les documents, voire
les graphiques, schémas, tableaux…) et connaissances acquises.
 Evitez la rédaction sous forme de tirets

Conclusion

 Récapitulation du thème traité ;


 Elargissement ou ouverture ;

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