Exercice 1 :

Partie 1 : chromage d’une plaque d’acier par électrolyse

1. Identification de l’électrode qui joue le rôle de la cathode :

La réduction de l’ion chrome (III) se fait au niveau de la cathode.

La plaque d’acier joue le rôle de la cathode.

2.1. A

L’équation de la réaction au niveau de l’électrode de graphite s’écrit :

2H2 O(ℓ) ⇄ O2 (g) + 4 H +(aq) + 4e−

2.2. B

L’équation de la réaction au niveau de l’électrode d’acier s’écrit :

Cr 3+(aq) + 3e− ⇄ Cr(s)

3. Détermination de m(Cr) :

Tableau d’avancement de la réaction qui se produit au niveau de la cathode :

n(e− ) = 3x I. ∆t I. ∆t
{ − I. ∆t ⟹ 3x = ⟹x=
n(e ) = F 3F
F
n(Cr 3+ ) = x
m
{ m(Cr) ⟹ = x ⟹ m(Cr) = x. M(Cr)
n(Cr 3+ ) = M(Cr)
M(Cr)
I. ∆t. M(Cr) 2 × 2 × 3600 × 52
m(Cr) = A. N: m(Cr) = ⟹ m(Cr) = 2,59 g
3F 3 × 96500

1
Partie 2 : Etude d’une solution d’acide propanoïque

1-Solution aqueuse d’acide propanoïque

1.1. L’équation de la réaction d’acide propanoïque et l’eau :

C2 H5 COOH(aq) + H2 O(ℓ) ⇄ C2 H5 COO−(aq) + H3 O+(aq)

1.2. Calcul du taux d’avancement final :

Tableau d’avancement :

D’après le tableau d’avancement :

nf (H3 O+ ) = xéq = [H3 O+ ]éq . V

Le réactif limitant est l’acide : Ca . V − xmax = 0 ⟹ xmax = Ca . V

xf [H3 O+ ]éq . V [H3 O+ ]éq 10−pH
τ= = = ⟹τ=
xmax Ca . V Ca Ca
10−3,1
τ= = 0,0159 ⇔ τ ≃ 1,6 %
5.10−2
-Conclusion : τ < 1 la réaction entre l’acide propanoïque est limitée.

1.3. Expression de Qr,éq en fonction de Ca et [H3 O+ ]éq ∶

[C2 H5 COO− ]éq . [H3 O+ ]éq
Qr,éq =
[C2 H5 COOH]éq
[H3 O+ ]éq
τ= ⟹ [H3 O+ ]éq = CA . τ
CA
D’après le tableau d’avancement :
xf
[C4 H9 CO2− ]éq = [H3 O+ ]éq =
V
Ca . V − xf xf
[C4 H9 CO2 H]éq = = Ca − = Ca − [H3 O+ ]éq
V V
2 2
[H3 O+ ]éq [H3 O+ ]éq
Qr,éq = ⟹ Qr,éq =
[C4 H9 CO2 H]éq Ca − [H3 O+ ]éq )

-Calcul de valeur de Qr,éq :

On : [H3 O+ ]éq = 10−pH

2
 (10−pH )2 10−2pH
Qr,éq = =
Ca − 10−pH Ca − 10−pH
10−2×3,1
A.N : Qr,éq = 5.10−2 −10−3,1 ⟹ Qr,éq = 1,28.10−5

1.4. Déduction de la valeur du pK A ∶

On : K A = Qr,éq ⟹ pK A = −logK A = −log Qr,éq

A.N : pK A = −log(1,28.10−5 ) = 4,89 ⟹ 𝑝𝐾𝐴 ≈ 4,9

2-Dosage d’une solution aqueuse d’acide propanoïque :

2.1. Equation de la réaction du dosage :

𝐂𝟐 𝐇𝟓 𝐂𝐎𝐎𝐇(𝐚𝐪) + 𝐇𝐎−(𝐚𝐪) ⇄ 𝐂𝟐 𝐇𝟓 𝐂𝐎𝐎−(𝐚𝐪) + 𝐇𝟐 𝐎(𝐥)

2.2. Détermination graphique de VbE ∶

VbE = 20 mL

2.3. Vérification de la valeur de Ca ∶

La relation d’équivalence : Ca . Va = Cb . VbE

Cb . VbE
Ca =
Va
5.10−2 ×20.10−3
A.N : Ca = = 5.10−2 mol. L−1
20.10−3

2.4. Détermination de la masse m :

m
C0 = ⟹ m = C0 . M. V
M. V
La solution S0 de concentration C0 a été diluée 10 fois pour
obtenir une solution Sa de concentration Ca .
C0
= 10 ⟹ C0 = 10 Ca
Ca
m = C0 . M. V ⟹ m = 10 Ca . M. V

A.N : m = 10 × 5.10−2 × 74 × 1 ⟹ m = 37 g

2.5. Le pourcentage de la forme acide dans le mélange :

Graphiquement (figure 2) pour Vb = 5 mL ; on a : pH = 4,4

[C2 H5 COO− ]éq [C2 H5 COO− ]éq [C2 H5 COO− ]éq
pH = pK A + log ⟹ log = pH − pK A ⟹ = 10pH−pKA
[C2 H5 COOH]éq [C2 H5 COOH]éq [C2 H5 COOH]éq
[C2 H5 COOH]éq 1
% (C2 H5 COOH) = =
[C2 H5 COOH]éq + [C2 H5 COO− ]éq [C2 H5 COO− ]éq
1+
[C2 H5 COOH]éq
1
% (C2 H5 COOH) =
1 + 10pH−pKA
3
 1
A.N : % (C2 H5 COOH) = 1+104,4−4,9 = 0,7597 ⟹ % (C2 H5 COOH) ≃ 76 %

Exercice 2 :

Partie 1 :

1.

1.1. L’onde sonore est une onde transversale : Faux

1.2. L’onde sonore ne se propage pas dans le vide : Vrai

2. La durée ∆t :

D’après la figure 2 on a : ∆𝐭 = 5 × 0,5 ms ⟹ ∆𝐭 = 2,5 ms

3. La célérité ∨ ∶
L 85.10−2
∨= A. N: ∨= −3
⟹ ∨ = 340 m. s−1
∆t 2,5.10
Partie 2 :

1. L’équation de désintégration de l’iode 131 :

𝟏𝟑𝟏
𝟓𝟑𝐈 ⟶ 𝐀
𝐙𝐗 + −𝟏𝟎𝐞

Loi de Soddy :
131 = A + 0 A = 131
{ ⟹{
53 = Z − 1 Z = 53 + 1 = 54
Le noyau produit est le Xénon : A
ZX = 131
54Xe

L’équation de désintégration de l’iode 131 s’écrit :

131 131
53I ⟶ 54Xe + −10e

2. L’énergie libérée |∆E| ∶

∆E = [m( 131 0 131
54Xe) + m( −1e) − m( 53I)]. c
2

∆E = (130,905082 + 5,48580.10−4 − 130,906125)u. c 2

∆E = −4,9442.10−4 × 931,5 MeV. c −2 . c 2 = −0,46055223 MeV
|∆E| ≃ 0,46055 MeV

3.

3.1. Détermination graphique de t 1⁄2 ∶

a0
A l’instant t 1⁄2 on a : a(t 1⁄2 ) = = 2.106 Bq
2

D’après la figure 3 on trouve :

t 1⁄2 = 8 jours

4
3.2. Le nombre N0 ∶
a0 = λ. N0
ln2
Avec : λ=t
1⁄2

ln2 a0 . t 1⁄2
a0 = . N0 ⟹ ln2. N0 = a0 . t 1⁄2 ⟹ N0 =
t 1⁄2 ln2
4.106 ×8×24×3600
A.N : N0 = = 3,989.1012 ⟹ N0 ≃ 3,99.1012
ln2

3.3. L’instant t1 ∶

A l’instant t1 on a 95% des noyaux d’iode 131 sont désintégrés, il reste 5% des noyaux ; 𝑁(𝑡1 ) =
5 𝑁(𝑡1 )
. 𝑁0 = 0,05 𝑁0 ⟹ = 0,05
100 𝑁0

D’après la loi de décroissance nucléaire : N(t) = N0 . e−λ.t

N(t1 ) N(t1 )
N(t1 ) = N0 . e−λ.t1 ⟹ = e−λ.t1 ⟹ ln ( ) = −λ. t1
N0 N0

N(t1 ) ln2 t 1⁄2 N(t1 )

ln ( )=− . t1 ⟹ t1 = − . ln ( )
N0 t 1⁄2 ln2 N0
8
A.N : t1 = − ln2 . ln(0,05) ⟹ t1 = 34,575 jours

Exercice 3 :

1. Réponse d’un dipôle RC à un échelon de tension

1.1. Vérification de l’équation différentielle :

D’après la loi d’additivité des tensions : uR + uC = E

dq d(C.uC ) duC
D’après la loi d’ohm : uR = R. i avec : i= = = C.
dt dt dt

duC duC 1 E
RC. + uC = E ⟹ + uC =
dt dt RC RC

1.2.1. L’expression de i(t):

t
−R.C
duC d [E (1 − e )] C. E − t E t
i(t) = C. = C. = . e R.C ⟹ i(t) = . e−R.C
dt dt R. C R

1.2.2. La valeur de R ∶
E 0 E E
i(0) = .e = ⟹ R =
R R i(0)
D’après la figure 2 - la valeur de l’intensité du courant 𝑡 = 0 est : i(0) = 12 mA

- En régime permanent la valeur de la tension est : uc = E = 12 V

12
A.N : R = 12.10−3 = 103 Ω ⟹ 𝑅 = 1 𝑘𝛺

5
1.2.3. La valeur de C ∶

Graphiquement la constante de temps : τ = 50 ms

τ 50.10−3
τ = R. C ⟹ C = A. N: C= = 50.10−6 F ⟹ C = 50 μF
R 103
2. Oscillation libres dans un circuit RLC série

2.1. Premier cas : (r = 0)

2.1.1. L’équation différentielle :

D’après la loi d’additivité des tensions : uL + uC = 0

di
D’après la loi d’ohm : uL = L dt avec :
duC di d duC d duC d2 uC
i = C. et = (C. ) = C. ( )=
dt dt dt dt dt dt dt 2
di d2 uC d2 uC 1
L + uC = 0 ⟹ LC 2 + uC = 0 ⟹ 2
+ . uC = 0
dt dt dt LC

2.1.2. La courbe qui représente la tension uC (t) ∶

Dans le circuit idéal LC les oscillations libres sont périodiques.

A t = 0 ; le condensateur est totalement chargé uC (0) = E = 12 V ; sachant que (r=0) l’amplitude

des oscillations reste constante, donc la courbe qui représente l’évolution de la tension uC (t)est
(C1).

2.1.3.a. L’expression de T0 en fonction de L et C ∶

2π duC 2π 2π d2 uC 2π 2 2π 2π 2
uC (t) = U0 cos ( t) ⟹ = − . U0 sin ( t) ⟹ = − ( ) U0 . cos ( ) = − ( ) uC (t)
T0 dt T0 T0 dt 2 T0 T0 T0
d2 uC d2 uC 1
On remplace l’expression de dans + LC . uC = 0
dt2 dt2

2π 2 1 2π 2 1 2π 2 1
(t) (t) (t)
− ( ) uC + . uC = 0 ⟹ [− ( ) + ] . uC = 0 ⟹ − ( ) + =0
T0 LC T0 LC T0 LC
2π 2 1 2π 1 T0
( ) = ⟹ = ⟹ = √LC ⟹ T0 = 2π. √LC
T0 LC T0 √LC 2π

2.1.3.b. La valeur de L ∶
T02
T0 = 2π √L. C ⟹ T02 2
= 4π L. C ⟹ L = 2
4π C
D’après la courbe (C1) la période propre est : T0 = 10 ms
2
(10.10−3 )
A.N : L = 4×10×50.10−6 ⟹ L = 0,05 H

2.2. Deuxième cas : (r ≠ 0)

6
2.2.1. L’expression de l’énergie totale Et ∶

1 1
Et = Ee + Em ⟹ 𝐸𝑡 = C. uC 2 (t) + L. i2 (t)
2 2

2.2.2. L’énergie dissipée ∆E ∶

A t 0 = 0 d’après la courbe de la figure 4, on a : uC (t 0 ) = 12 V et i(t 0 ) = 0

1 1
C. uC 2 (t 0 ) + L. i2 (t 0 )
𝐸0 = Ee (t 0 ) + Em (t 0 )𝐸𝑡 =
2 2
1 1
𝐸0 = × 50.10−6 × 122 + × 0,05 × 02
2 2
𝐸0 = 3,6.10−3 𝐽

A t1 = 9 ms d’après la courbe de la même figure, on a : uC (t1 ) = 6 V et i(t1 ) = 140 mA

1 1
𝐸1 = Ee (t1 ) + Em (t1 ) = C. uC 2 (t 0 ) + L. i2 (t 0 )
2 2
1 1
𝐸1 = × 50.10−6 × 62 + × 0,05 × (140.10−3 )2
2 2
𝐸0 = 1,39.10−3 𝐽
∆E = E1 + E0 ⟹ ∆E = 1,39.10−3 − 3,6.10−3 = −2.21.10−3 𝐽
∆E = −2,21 m𝐽

Exercice 4

Partie 1 : Etude de la chute d’une bille dans un liquide visqueux

1. Le régime correspondant à chaque zone :

Zone 1 → régime initial

Zone 2 → régime permanent

7
2. L’équation différentielle :

Le système étudié : {la bille }

Bilan des forces :

⃗P ∶ poids du solide ;

⃗ a ∶ la poussée d’Archimède ;
F

f ∶ la force de frottement fluide ;

Application de la deuxième loi de Newton :

∑ ⃗Fext = m. a⃗G ⇔ ⃗P + ⃗Fa + f = m. a⃗G

Projection sur l’axe (O, ⃗k ) :

Pz + Fz + R z = m. az ⇔ P − 𝐹𝐴 − 𝑓 = 𝑚. 𝑎𝐺
d∨
m. g − ρr . V. g − k.∨= m.
dt
d∨ k ρr . V d∨ k ρr . V d∨ k ρr
+ ∨= g (1 − ) ⟹ + ∨= g (1 − ) ⟹ + ∨= g (1 − )
dt m m dt m ρa . V dt m ρa
1 k m
On pose: =m ⟹ τ= L’équation différentielle s’écrit :
τ k

d∨ 1 ρr
+ ∨= g (1 − )
dt τ ρa

3.1. La valeur de τ ∶

D’après la figure 2 on a : 𝛕 = 𝟎, 𝟏 𝐬

-Déduction de la valeur de k ∶
m m 10.10−3
τ= ⟹k= A. N: k= ⟹ k = 0,1 kg. s−1
k τ 0,1
3.2. La valeur de Vℓ ∶

D’après la courbe 2, on a : ∨ℓ = 0,88 m. s−1

4. L’expression de ρr ∶
d∨
En régime permanent on a : ∨= ∨ℓ = Cte ⟹ = 0 l’équation différentielle s’écrit :
dt
1 ρr ∨ℓ ρr ρr ∨ℓ ∨ℓ
∨ℓ = g (1 − ) ⟹ = 1− ⟹ = 1− ⟹ ρr = ρa ( 1 − )
τ ρa τ. g ρa ρa τ. g τ. g
-Calcul de la valeur de ρr ∶
0,88 m. s −1
ρr = 7,8 g. cm−3 × ( 1 − −2
) = 0,936 g. cm−3 ⟹ ρr ≃ 0,94g. cm−3
0,1 s × 10 m. s

8
Partie 2 : Etude du mouvement d’un satellite artificiel

1.1. L’expression de l’intensité de la force gravitationnelle : B

MT . mS
FT⁄S = G.
(R T + h1 )2

1.2. L’expression de la vitesse ∨ ∶

Le système étudié : {le satellite S }

Bilan des forces :

⃗FT⁄S ∶ la force de gravitation exercée par la Terre ;

Application de la deuxième loi de Newton dans le référentielle

géocentrique :
MT . mS G. MT
⃗ T⁄S = mS . a⃗S ⟹ G.
F ⃗ = mS . a⃗S ⟹ a⃗S =
n ⃗
n
(R T + h1 ) 2 (R T + h1 )2
d∨ ∨2
Dans le référentielle de Fresnel on a : a⃗S = 𝑎 𝑇 . 𝑢
⃗ + 𝑎𝑁 . 𝑛⃗ = .u
⃗ +R .n
⃗
dt T +h1

d∨
=0
dt
G. MT ∨2
=
{ (R T + h1 )2 R T + h1

G. MT G. MT
∨2 = ⟹ ∨= √
R T + h1 R T + h1

1.3. Vérification de la période T1 ∶

2𝜋 2𝜋(𝑅𝑇 + ℎ1 )
∨= (𝑅𝑇 + ℎ1 ). 𝜔 ⟹ ∨= . (𝑅𝑇 + ℎ1 ) ⟹ 𝑇1 =
𝑇1 ∨

𝑅𝑇 + ℎ1 (𝑅𝑇 + ℎ1 )3
2𝜋(𝑅𝑇 + ℎ1 ). √ ⟹ 𝑇1 = 2π√
𝐺. 𝑀𝑇 𝐺. 𝑀𝑇

(6380.103 +1000.103 )3
A.N : T1 = 2π√ 6,67.10−11 ×5,97.1024 = 6312,69 s ⟹ T1 ≃ 1,75 h

2. Détermination de l’altitude h2 ∶
𝑇2
D’après la 3éme loi de Kepler : = 𝑐𝑡𝑒 avec 𝑟 la trajectoire du rayon circulaire.
r3

𝑇22 𝑇12
=
(𝑅𝑇 + ℎ2 )3 (𝑅𝑇 + ℎ1 )3
(𝑅𝑇 + ℎ2 )3 (𝑅𝑇 + ℎ1 )3
=
𝑇22 𝑇12
𝑇22
(𝑅𝑇 + ℎ2 )3 = . (𝑅𝑇 + ℎ1 )3
𝑇12
9
 3 𝑇22
𝑅𝑇 + ℎ2 = √ . (𝑅𝑇 + ℎ1 )3
𝑇12

3 𝑇2 2
(𝑅 )
𝑅𝑇 + ℎ2 = 𝑇 + ℎ1 × √ ( )
𝑇1

𝑇2 23
√
ℎ2 = (𝑅𝑇 + ℎ1 ) × ( ) − 𝑅𝑇
𝑇1

3 24 ℎ 2
ℎ2 = (6380 + 1000)𝑘𝑚 × √( ) − 6380 𝑘𝑚 ⟹ ℎ2 = 35903,59 𝑘𝑚
1,75ℎ

10
‫الصفحة‬
1 ‫االمتحان الوطني الموحد للبكالوريا‬
8 ‫المسالك الدولية‬
*I 2022‫الدورة االسلو اكية‬
– ‫ اموضوع‬-
SSSSSSSSSSSSSSSSSSSS-SS RS 28F

3h ‫ملرة إلنجاز‬ ‫الفيزياء والكيمياء‬ ‫امادر‬

7 ‫امعامل‬ ‫ خيار فرنسية‬- ‫ مسلك العلوم الفيزيائية‬:‫شعبة العلوم التجريبية‬ ‫اشعبي ةأدة امسلكة‬

L’usage de la calculatrice scientifique non programmable est autorisé.

On donnera les expressions littérales avant de passer aux applications numériques.

Le sujet comporte quatre exercices

Exercice 1 ( 7 points ):

- L’électrolyse d’une solution aqueuse de chlorure d’or (III)

- Etude de quelques propriétés d’une solution aqueuse de méthylamine

Exercice 2 ( 3,5 points ):

- Propagation d’une onde mécanique

- Datation au carbone 14

Exercice 3 ( 4,5 points ):

- Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension

- Oscillations libres dans un circuit RLC série

- Réception d’une onde modulée en amplitude

Exercice 4 ( 5 points ):

- Etude du mouvement d’un solide sur un plan incliné

- Etude du mouvement d’un oscillateur mécanique

 ‫الصفحة‬
2 ‫ –ةالموضوع‬2022 ‫ الدورة االستدراكية‬- ‫االمتحان الوطني الموحد للبكالوريا‬
8
RS 28F ‫ خيار فرنسية‬- ‫ مسلك العلوم الفيزيائية‬:‫ شعبة العلوم التجريبية‬-‫ الفيزياء والكيمياء‬:‫ مادة‬-

Barème EXERCICE 1 (7 points)

Les parties 1 et 2 sont indépendantes

Partie ӏ : L’électrolyse d’une solution aqueuse de chlorure d’or (III)

On étudie dans cette partie l’électrolyse d’une solution aqueuse de chlorure d’or (III) pour déposer une
fine couche d’or métallique sur une plaque de cuivre.
On plonge totalement une plaque de cuivre dans une solution aqueuse de chlorure d’or (III)

Au 3+
(aq) + 3Cl(aq) et on la relie à l’un des pôles d’un générateur électrique G , puis on relie l’autre pôle de

G à une électrode de graphite immergée dans la même solution.

Le générateur débite un courant électrique d’intensité constante I =50 mA , pendant une durée t .
Au cours de cette électrolyse, on observe un dépôt métallique d’or sur la plaque du cuivre et un
dégagement gazeux de dichlore Cl2(g) au niveau de l’électrode de graphite.
Données :
3+ 
 Les couples mis en jeu : Au (aq) /Au (s) et Cl2(g) / Cl(aq) ;

 La masse molaire de l’or : M(Au)=197g.mol-1 ;

 1F = 9,65.104 C.mol-1 .
0,75 1. Faire un schéma du dispositif expérimental utilisé pour cette électrolyse, en précisant l’anode et
le sens du courant dans le circuit extérieur de l’électrolyseur.
0,75 2. Ecrire l’équation de la réaction chimique ayant lieu au niveau de chaque électrode ainsi que
l’équation bilan.
0,75 3. Trouver, en minutes (min), la durée t nécessaire au dépôt d’une masse d’or m(Au) = 0,031g .
Partie 2 : Etude de quelques propriétés d’une solution aqueuse de méthylamine
La méthylamine de formule semi-développée CH3  NH 2 est utilisée dans l’industrie
pharmaceutique comme constituant de plusieurs produits tels que des antispasmodiques ou des
anesthésiques ou comme matière première pour la fabrication des insecticides.
Dans cette partie, on se propose d’étudier quelques propriétés d’une solution aqueuse de
méthylamine.
1. Etude d’une solution aqueuse de méthylamine
On prépare un volume V  1L d’une solution aqueuse Sb de méthylamine de concentration
Cb  102 mol.L1 . La mesure du pH de la solution Sb à 25 C donne pH=11,3 .
Donnée :
- Le produit ionique de l’eau à 25 C: K e 1014 .
0,25 1.1. Donner la définition d’une base selon Bronsted.
0,25 1.2. Ecrire l’équation de la réaction de la méthylamine avec l’eau.
0,5 1.3. Calculer le taux d’avancement final  de cette réaction. Que peut-on déduire ?
Cb .2
0,5 1.4. Montrer que le quotient de la réaction Qr,éq à l’équilibre s’écrit ainsi: Qr,éq  .
1 
Calculer sa valeur.
 ‫الصفحة‬
3 ‫ –ةالموضوع‬2022 ‫ الدورة االستدراكية‬- ‫االمتحان الوطني الموحد للبكالوريا‬
8
RS 28F ‫ خيار فرنسية‬- ‫ مسلك العلوم الفيزيائية‬:‫ شعبة العلوم التجريبية‬-‫ الفيزياء والكيمياء‬:‫ مادة‬-

0,5 1.5. Trouver l’expression de la constante d’acidité K A du couple CH3  NH3 (aq) / CH3  NH2(aq) en
fonction de Qr,éq et K e puis vérifier que pK A  10,7 .
2. Dosage d’une solution aqueuse de méthylamine
Pour vérifier la valeur de la concentration C b
de la solution aqueuse Sb , on réalise le dosage pH

pH-métrique d’un volume Vb  15mL de la

12
solution aqueuse Sb par une solution aqueuse
 
Sa d’acide chlorhydrique H3O(aq)  Cl(aq) de 10

concentration Ca  102 mol.L1 . La courbe de 8

la figure ci-contre représente les variations du

pH du milieu réactionnel en fonction du 6

volume versé Va de la solution Sa.

4
0,5 2.1. Ecrire l’équation de la réaction du
dosage. 2
0,5 2.2. Déterminer graphiquement les
coordonnées (VaE , pHE ) du point 0
3 6 9 12 15 18 21 Va(mL)
d’équivalence.
0,5 2.3. En déduire la concentration C b .
0,5 2.4. Choisir, parmi les indicateurs colorés suivants, l’indicateur adéquat pour réaliser ce dosage.
Justifier votre réponse.
Indicateur coloré Hélianthine Bleu de bromothymol Rouge de crésol Phénolphtaléine
Zone de virage 3,0 - 4,6 6,0 - 7,6 7,2 - 8,8 8,2 – 10,0
CH3  NH 2(aq) 
0,75 2.5. Déterminer le quotient pour le volume Va1  20, 4 mL de la solution Sa versée.
CH3  NH3(aq)


En déduire l’espèce chimique prédominante.

EXERCICE 2 (3,5 points)

Les parties 1 et 2 sont indépendantes
Partie 1 : Propagation d’une onde mécanique
On crée, à un instant choisi comme origine des dates t = 0, en un point S de la surface de l’eau
une onde mécanique progressive
sinusoïdale de fréquence N. La yM (mm)
courbe de la figure ci-contre
3
représente les variations en
fonction du temps de l’élongation t (ms)
0
yM d’un point M du milieu de 10 25 35 45

propagation situé à la distance -3

L = 2,5 cm du point S.
-6
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Recopier le numéro de la question et écrire, parmi les quatre réponses proposées, la réponse juste
sans aucune justification ni explication.
0,5 1. La fréquence de l’onde est:
A N  25Hz B N  50 Hz C N 100 Hz D N  200 Hz

0,5 2. Le point M reprend le même mouvement de S avec un retard temporel  de valeur :

A   0,1s B   0,02s C   0, 01s D   0, 2s

0,5 3. La célérité de l’onde à la surface de l’eau est:

A v  2,5m.s1 B v  0, 25m.s1 C v  25m.s1 D v  0, 4 m.s1

0,5 4. La longueur d’onde  est :

A   5cm B   2,5cm C   0,5m D   0, 25cm

Partie 2 : Datation au carbone 14

On se propose dans cette partie de déterminer l’âge approximatif d’un morceau de bois ancien à
l’aide de la datation au carbone 14.
La désintégration du noyau de carbone 14 ( 146 C) est de type  .
Données :
14
- La masse du noyau de carbone 14 : m( 6 C) =13,99995u ;
- La masse du neutron : mn =1,00866 u ;
- La masse du proton : mp =1,00728u ;

- 1u = 931,5MeV.c-2 ;
- La demi-vie du carbone 14: t1/2 =5730ans .
1. Recopier le numéro de la question et écrire, parmi les quatre réponses proposées, la réponse
juste sans aucune justification ni explication.
0,25 1.1. Le noyau de carbone 14 se compose de:
A 14 protons et 6 neutrons B 8 protons et 6 neutrons
C 6 protons et 8 neutrons D 6 protons et 14 neutrons
0,25 1.2. L’équation de désintégration du carbone 14 est:
A
14
6 C 0
+1 e+ 14
5 B B
14
6 C  -10 e + 14
7 N
C
14
6 C  He +
4
2
10
4 Be D
14
6 C  e
0
-1
14
5 B

0,5 2. Calculer, en MeV, l’énergie de liaison E  du noyau de carbone 14.

0,5 3. Le taux de carbone 14 reste le même dans les tissus des êtres vivants. Ce taux diminue
progressivement, suivant la loi de décroissance radioactive, après la mort de ces êtres vivants.
L’activité du carbone 14 dans un morceau de bois ancien est a1 =318Bq , tandis que l’activité du
carbone 14 dans un morceau de bois récent de même masse vaut a 0 = 418Bq .
Déterminer, en ans, l’âge approximatif t1 du morceau de bois ancien.
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EXERCICE 3 (4,5 points)

On se propose dans cet exercice d’étudier:
- La réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension;
- Les oscillations libres dans un circuit RLC série; K
- La réception d’une onde modulée en amplitude. i
1. Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension
On réalise le montage expérimental schématisé sur la figure 1.
E
Ce montage est constitué : (L,r)

- d’un générateur idéal de tension de force électromotrice E=10V;

- d’une bobine d’inductance L réglable et de résistance r;
- d’un conducteur ohmique de résistance R  490  ; R Figure 1
- d’un interrupteur K.
On ajuste l’inductance de la bobine sur la valeur L  L0 et on ferme le circuit à un instant
choisi comme origine des dates t = 0 . uR(V)
Un système d’acquisition informatisé permet de
visualiser la courbe C1 représentant l’évolution (T)
10
de la tension u R (t) aux bornes du conducteur
C1
ohmique (figure 2). La droite (T) étant la 8
tangente à la courbe au point d’abscisse t = 0 .
0,25 1.1. Recopier le schéma de la figure 1 et 6
indiquer comment est branché le système
d’acquisition informatisé pour visualiser la 4

tension u R (t) . (le branchement du système

d’acquisition est identique à celui de 2

l’oscilloscope).
0,5 1.2. Montrer que l’équation différentielle 0
1 2 3 4 5 6 t(ms)
vérifiée par la tension u R (t) s’écrit sous la Figure 2
du R (R  r) ER
forme :  uR  .
dt L0 L0
0,25 1.3. Déterminer graphiquement la tension U 0 aux uR(V)

bornes du conducteur ohmique quand le régime C4

permanent est atteint. 10

0,5 1.4. En déduire la valeur de la résistance r de la C3

8
C1
bobine.
0,25 1.5. Vérifier que L0  0,5H . 6
C2

0,5 1.6. On refait la même expérience en ajustant

l’inductance de la bobine sur la valeur 4

L  L1  2L0 . Un système d’acquisition

2
informatisé permet de suivre l’évolution de la
tension u R (t) dans les deux cas: L  L0 et L  L1 . 0
2 4 6 8 10 t(ms)
Choisir parmi les courbes C2, C3 et C4
Figure 3
représentées sur la figure 3, celle qui représente
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l’évolution de la tension u R (t) dans le cas où L  L1 . Justifier votre réponse. K

2. Oscillations libres dans un circuit RLC série
On réalise le montage représenté sur le schéma de la figure 4. (L,r)
C
Ce montage comprend :
- un condensateur de capacité C initialement chargé ; Figure 4

- la bobine précédente où l’inductance est q (mC)

ajustée à la valeur : L 1H ;
- un interrupteur K. 2

La courbe de la figure 5 représente 1

l’évolution de la charge q(t) du condensateur.
0
0,5 2.1. Etablir l’équation différentielle vérifiée 0,04 0,08 0,12 0,16 0,2 t (s)
par la charge q(t). -1

0,75 2.2. Sachant que la pseudopériode est

-2
approximativement égale à la période propre
T0 des oscillations, déterminer la capacité C
Figure 5
du condensateur. (On prend   10 ).
2

3 . Réception d’une onde modulée en amplitude

Pour recevoir une onde radio, modulée en amplitude et de fréquence f 0 =171 kHz , on utilise le
montage représenté par le schéma simplifié de la figure 6.

Antenne

D C2
A B E
Amplification

L R R2
C
C1
M

Partie 1 Partie 2 Partie 3

Figure 6

La partie 1 de ce dispositif est constituée d’un condensateur de capacité C1  85,4 pF et d’une

bobine d’inductance L réglable.
0,5 3.1. Quel est le rôle de chacune des deux parties 1 et 3 de ce montage ?
0,5 3.2. Déterminer la valeur de l’inductance L de la bobine qui permet de recevoir l’onde radio de
fréquence f 0 . (On prend 2  10 ).
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EXERCICE 4 (5 points)
Les parties 1 et 2 sont indépendantes
Partie 1 : Etude du mouvement d’un solide sur un plan incliné
Un solide (S), de masse m et de centre d’inertie G, se déplace avec frottement sur un plan incliné
d’un angle  par rapport à l’horizontale.
x
On étudie le mouvement de la montée du solide (S) de la B

position O à la position B (figure 1). F
A
 
(S)
Les frottements sont modélisés par une force f constante i G
O 
ayant une intensité f .
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le repère Figure1 G

(O, i ) lié à un référentiel terrestre supposé galiléen.
On repère à chaque instant la position de G sur le plan incliné par son abscisse x.
Données : accélération de la pesanteur g = 10 m.s-2 ;
 17,5 ; OA = 4 m ; m = 2 kg ; f  2N.
1. Etude du mouvement sur la portion OA

On considère que G est confondu avec l’origine O de l’axe (O, i ) à l’instant t = 0 et que sa vitesse est

nulle à cet instant. Le solide (S) est soumis, sur la portion OA, à une force motrice F constante,
parallèle à la ligne de plus grande pente du plan incliné et dirigée vers le
haut (figure 1). x(m)
4
0,5 1.1. Montrer que l’équation différentielle du mouvement s’écrit ainsi:
d2 x F  f
  g sin  .
dt 2 m 2
1.2. La courbe de la figure2 représente les variations de x en fonction de t2.
0,5 1.2.1. En exploitant la courbe de la figure 2, déterminer l’accélération a1x
0
du centre d’inertie G. 2 4 t2(s2)

Figure 2
0,5 1.2.2. Montrer que l’intensité de la force F est : F 12 N .
0,5 1.2.3. Vérifier que la vitesse de G lors de son passage par le point A est : VA  4 m.s1 .
2. Etude du mouvement sur la portion AB

On élimine la force F à l’instant où G passe par le point A.
Pour étudier le mouvement de G sur la portion AB, on choisit l’instant de passage de G par le point A
comme nouvelle origine des dates t  0 .
0,5 2.1. Déterminer l’accélération a 2x de G sur la portion AB.
0,75 2.2. Sachant que la vitesse de G s’annule au point B, trouver la distance AB.
Partie 2 : Etude du mouvement d’un oscillateur mécanique
Un oscillateur mécanique horizontal est constitué d'un solide (S), de masse m = 0,5 kg, fixé à
l'extrémité libre d'un ressort (R) à spires non jointives, de masse négligeable et de raideur k.
L’autre extrémité du ressort est liée à un support fixe.
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Pour étudier le mouvement du centre d’inertie G (S)

 (R) O 
du solide (S), on choisit un repère (O, i ) lié à un i G x
référentiel terrestre supposé galiléen. On repère, à
un instant de date t, la position de G par son

Figure 3
abscisse x dans le repère (O, i ) . La position de G
à l’équilibre est confondue avec l’origine O
de l’axe (Ox) (figure 3). 4
x (cm)

On écarte (S) de sa position d'équilibre et on

le lâche, sans vitesse initiale, à la date t  0 . 2

(S) se met alors à osciller sans frottement.

0
On visualise, à l’aide d’un dispositif 0,5 1 1,5 t (s)
informatique approprié, la courbe x  f (t) -2
(figure 4).
0,25 1. Préciser la nature du mouvement de G. -4

0,75 2. Etablir, en appliquant la deuxième loi de Figure 4

Newton, l’équation différentielle du mouvement de G.
0,75 3. Trouver la valeur de la raideur k du ressort. (On prend   10 ).
2

. .
/
 Exercice 1 : (7 points)
Partie 1 : Electrolyse

1-Schéma du montage expérimental de l’électrolyse :

Voir figure ci-contre.

2-Equation de la réaction au niveau de chaque

électrode et l’équation bilan :

Au niveau de la cathode (plaque de cuivre) se produit

la réduction des ions Au3+ :
(Au3+ −
(aq) + 3e ⇄ Au(s) ) × 2

Au niveau de l’anode (électrode de graphite) se produit l’oxydation des ions Cℓ− :

(2Cℓ−(aq) ⇄ Cℓ2(g) + 2e− ) × 3

Equation bilan de l’électrolyse :

2Au3+ −
(aq) + 6Cℓ (aq) ⇄ 2Au(s) + 3Cℓ2(g)

3. La durée ∆t :

On a, d’après le tableau de variation :

n(e− ) = 3x
Q I. ∆t
n(e− ) = =
F F
I. ∆t I. ∆t
3x = ⟹x=
F 3F
n(Au) = x m I. ∆t m 3F. m
{ m ⟹ =x ⟹ = ⟹ ∆t =
n(Au) = M(Au) 3F M(Au) I. M(Au)
M(Au)
3 × 9,65.104 × 0,031
∆t = = 911,12 s
50.10−3 × 197
∆t ≃ 15,2 min

1
Partie 2 : Etude de quelques propriétés de méthyl amine :

1- Etude de la solution méthyl amine

1.1. Définition de la base d’après Bronsted :

La base est toute espèce chimique capable de capter au moins un proton H + au cours d’une
transformation chimique.

1.2. Equation de réaction de méthyl amine et l’eau :

CH3 −NH2 (aq) + H2 O(ℓ) ⇄ CH3 − NH3+(aq) + HO−(aq)

1.3. Calcul de taux d’avancement τ ∶

xéq
τ=
xmax

Tableau d’avancement :

L’eau est en excès donc le réactif limitant est la base : Cb . V − xmax = 0 ⟹ xmax = Cb . V

xéq = néq (HO− ) = [HO− ]éq . V

[HO− ]éq . V [HO− ]éq
τ= =
Cb . V Cb
[HO− ]éq [H3 O+ ]éq Ke 10pH . K e
τ= . = ⟹ τ =
Cb [H3 O+ ]éq Cb . 10−pH Cb
1011,3 × 10−14
τ= = 0,1995 ≈ 0,2 ⟹ τ ≃ 20 %
10−2
Conclusion : On a : τ < 1 la transformation est limitée.

1.4. L’expression de quotient de réaction Qr,éq :

[CH3 − NH3+ ]éq . [HO− ]éq
Qr,éq =
[CH3 − NH2 ]éq
[HO− ]éq
τ= ⟹ [HO− ]éq = Cb . τ
Cb

2
D’après le tableau de réaction :
xéq
[HO− ]éq = [CH3 − NH3+ ]éq = = Cb . τ
V
Cb . V − xéq xéq
[CH3 − NH2 ]éq = = Cb − = Cb − Cb . τ = Cb (1 − τ)
V V
(Cb . τ)2 Cb2 . τ2 Cb . τ2
Qr,éq = = ⟹ Qr,éq =
Cb (1 − τ) Cb (1 − τ) 1−τ

Calcul de Qr,éq ∶

10−2 × (0,2)2
Qr,éq = ⟹ Qr,éq = 5.10−4
1 − 0,2
1.5. Expression K A en fonction de Qr,éq et K e ∶
[CH3 − NH2 ]éq . [H3 O+ ]éq [HO− ]éq [CH3 − NH2 ]éq
KA = . = . ([H3 O+ ]éq . [HO− ]éq )
[CH3 − NH3+ ]éq [HO− ]éq [CH3 − NH3+ ]éq . [HO− ]éq
1 Ke
KA = . Ke ⟹ KA =
Qr,éq Qr,éq
Ke
pK A = −logK A = −log ( )
Qr,éq
10−14
pK A = −log ( ) = 10,699 ⟹ pK A ≃ 10,7
5.10−4

2. Dosage de la solution méthyl amine

2.1. Equation de dosage :

CH3 − NH2 (aq) + H3 O+(aq) ⟶ CH3 − NH3+ (aq) + H2 O(ℓ)

2.2. Détermination graphique des coordonnées :

(pHE ; Va,E ):
VaE = 15 mL ; pHE = 6,6

2.3. Déduction de la concentration Cb ∶

Equation d’équivalence : Cb . Vb = Ca . VaE

Ca . VaE
Cb =
Vb
10−2 × 15.10−3
Cb = = 10−2 mol. L−1
15.10−3
2.4. L’indicateur le mieux adapté pour ce dosage :

Le bleu de bromothymol est l’indicateur coloré convenable pour ce dosage car sa zone de virage
contient pHE :
6 ≼ pHE = 6,6 ≼ 7,6

3
 [CH3 −NH2 ]
2.5. La valeur de [CH3 −NH+
quand on a : pH = 2,8 ∶
3]

[CH3 − NH2 ] [CH3 − NH2 ]

pH = pK A + log + ⟹ log = pH − pK A
[CH3 − NH3 ] [CH3 − NH3+ ]
[CH3 − NH2 ]
= 10pH−pKA
[CH3 − NH3+ ]
[CH3 − NH2 ]
= 102,8−10,7 = 1,26.10−8 << 1
[CH3 − NH3+ ]
[CH3 − NH2 ] << [CH3 − NH3+ ]

L’espèce prédominante est acide CH3 − NH3+ .

Exercice 2 (3,5 points)

Partie 1 : propagation d’une onde mécanique

1- La fréquence de l’onde : B

1 1
N= =
T 20.10−3
N = 50 Hz

2. Le retard temporel τ ∶ C

D’après le graphe : τ = 10 ms = 10.10−3 s

τ = 0,01 s

3. La vitesse de propagation ∨ ∶ A

SM L
∨= =
τ τ
−2
2,5.10 m
∨= = 2,5 m. s−1
0,01s

4
4. La longueur d’onde λ ∶ A

∨ 2,5
∨= λ. N ⟹ λ = = = 0,05 m
N 50
λ = 5 cm
Partie 2 : Datation par le carbone 14

1. Recopier la bonne réponse :

1.1. Le noyau de 14
6C est constitué de : C

Le nombre de protons : Z = 6

Le nombre de neutrons : N = A − Z ⟹ N = 14 − 6 = 8

1.2. L’équation de désintégration de 146C ∶ B

14
6C ⟶ AZX + −10e
14 = A + 0 A = 14
{ ⇔{ ⟹ AZX = 14
7N
6= Z−1 Z=7
14 14 0
6C ⟶ 7N + −1e

2. Calcul en MeV de l’énergie de liaison Eℓ du noyau de carbone 14 :

Eℓ = ∆m. c 2 = [Z. mp + (A − Z). mn − m( 146C)]. c 2

Eℓ = [6 × 1,00728 + (14 − 6) × 1,00866 − 13,99995]u. c 2
Eℓ = 0,11301 u. c 2 = 0,11301 × 931,5MeV. c −2 . c 2
Eℓ = 105,27 MeV

3. L’âge de morceau de bois en ans :

a(t) = a0 . e−λ.t
a1 a1 a0
a1 = a0 . e−λ.t1 ⟹ = e−λ.t1 ⟹ ln ( ) = −λ. t1 ⟹ λ. t1 = ln ( )
a0 a0 a1
1 a0 t 1⁄2 a0
t1 = . ln ( ) ⟹ t1 = . ln ( )
λ a1 ln2 a1
5730 418
t1 = . ln ( ) ⟹ t1 = 2260,35 ans
ln2 318

5
 Exercice 3 (4,5 points)

1. Réponse du dipôle RL à un échelon de tension

1.1. Visualisation de la tension uR (t) ∶

Voir figure 1.

2.1. L’équation différentielle :

Loi d’additivité des tensions (voir figure 1) : uL + uR = E

di di
L0 . + r. i + R. i = E ⟹ L0 . + (R + r)i = E
dt dt
di R + r E d(R. i) R + r E. R
+ .i = ⟹ + . (R. i) =
dt L0 L0 dt L0 L0
duR R + r E. R
+ . uR =
dt L0 L0

3.1. Détermination graphique de U0 ∶

D’après le graphe de la figure 2, en régime permanent on trouve : U0 = 9,8 V .

4.1. Déduction de la valeur de r ∶

U0 9,8
D’après la loi d’ohm : U0 = R. I0 ⟹ I0 = A.N : I0 = 490 = 0,2 A
R
di
En régime permanent l’équation [L0 . dt + (R + r)i = E] s’écrit :
E E
(R + r)I0 = E ⟹ R + r = ⟹r= −R
I0 I0
10
r= − 490 ⟹ r = 10 Ω
0,2
5.1. Vérification de la valeur de L0 ∶
L
On a : τ = R+r
0
⟹ L0 = τ. (R + r)

D’après la figure 2 on trouve : τ = 1 ms

L0 = 10−3 × (490 + 10) ⟹ L0 = 0,5 H

6.1. Le choix de la courbe représentant la tension uR (t):

La courbe C4 ne correspond pas à la variation de la tension uR (t) car la valeur uR (t) de en régime
permanent est U0 = 12 V ≠ 9,8 V .
L
On a : L = L0 l’expression de la constante de temps est τ = R+r
0
.
L 2L
On a aussi : L = L1 = 2L0 la constante de temps s’écrit : τ1 = R+r
1
= R+r0 = 2τ

6
La courbe C2 correspond à la variation de la tension uR (t) car sa constante de temps est la plus
grande.

2. les oscillations libres dans un circuit RLC série

1.2. L’équation différentielle vérifier par q(t):

D’après la loi d’additivité des tensions (voir figure 4) : uL + uC = 0

di
L. + r. i + uC = 0
dt
1
q = C. uC ⟹ uC = . q
C
dq di d dq d2 q
i= ⟹ = ( )= 2
dt dt dt dt dt
d2 q dq 1 d2 q r dq 1
L. 2
+ r. + . q = 0 ⟹ 2
+ . + .q = 0
dt dt C dt L dt L. C
2.2. Détermination de la capacité C ∶
T2
On a : T0 = 2π√L. C ⟹ T02 = 4π2 L. C ⟹ C = 4π02 L

Graphiquement d’après la figure 5 on trouve : T0 = 0,10 s , on a: T ≈ T0

(0,10)2
C= = 2,5.10−4 F ⟹ C = 250 μF
4 × 10 × 1
3- Réception d’une onde modulante d’amplitude

1.3. Le rôle de chaque partie (1) et (2) :

Partie (1) : Réception et sélection de l’onde modulée.

Partie (2) : Elimination de la composante continue.

2.3. Détermination de la valeur de L ∶

L’expression de la fréquence propre :

1 1
f0 = ⟹ f0 2 =
2π√L. C1 4π2 L. C1
1
L=
4π2 C1 . f0 2
1
L= = 0,01 H ⟹ L = 10 mH
4 × 10 × 85,4.10−12 × (171. 103 )2

7
 Exercice 4 (5 points)

Partie 1 : Etude du mouvement d’un solide sur un plan incliné

1. Etude du mouvement sur OA

1.1. Vérification de l’équation différentielle :

Système étudié : le solide (S)

Bilan des forces (voir figure 1):

⃗P ∶ Poids de (S) ;

⃗ ∶ Réaction du plan incliné (le contact se fait avec

R
frottements ⃗R = ⃗R N + f ).

⃗ ∶ Action de la force motrice.

F

Application de la deuxième loi de Newton : ∑ F

⃗ ex = m. a⃗G ⟺ P
⃗ +R
⃗ +F
⃗ = m. a⃗G

Projection sur l’axe (0, i ) :

Px + R x + Fx = m. ax
d2 x
−m. gsinα − f + F = m.
dt 2
d2 x F − f
= − g sinα
dt 2 m
1.2.1. Détermination de l’accélération a1x ∶

La courbe x = f(t 2 ) de la figure 2 est une fonction linéaire son équation s’écrit : x = K. t 2
∆x (2−0)m
K est le coefficient directeur : K = ∆t2 = (2−0)s2 = 1 m. s−2

L’accélération s’écrit :
dx d2 x
= 2K. t ⟹ 2 = 2K ⟹ a1x = 2K = 2 m. s −2
dt dt
2.2.1. Vérification de l’intensité de la force ⃗F ∶
F−f
L’équation différentielle s’écrit : a1x = − g sinα
m
F−f
= a1x + g sinα ⟹ F − f = m. (a1x + g sinα )
m
F = m. (a1x + g sinα) + f

A.N : F = 2 × (2 + 10 sin(17,5) + 2 ⟹ F = 12 N

8
3.2.1. Vérification de la vitesse ∨A au point A :
∨ (t) = a1x . t + ∨
⏟0 ⟹∨ (t) = a1x . t
=0
1 1
x(t) = a1x . t 2 + ∨
⏟0 . t + x⏟0 ⟹ x(t) = a1x . t 2
2 2
=0 =0

1 2OA
Au point A : OA = xA − x⏟ 2
O = 2 a1x . t A ⟹ t A = √ a
1x
=0

2OA
∨A = a1x t A ⟹ ∨A = a1x √ ⟹ ∨A = √2 OA. a1x
a1x

∨A = √2 × 4 × 2 ⟹ ∨A = 4 m. s−1
2. Etude du mouvement sur AB

1.2. Détermination de l’accélération a2x ∶

F−f
L’équation différentielle de la question (1.1) [a1x = − g sinα ] s’écrit (avec F = 0 ) :
m
f
a2x = − − g sinα
m
2
A.N : a2x = − 2 − 10 × sin(17,5°) ⟹ a2x = −4 m. s−2

2.2. Détermination de la distance AB ∶

1 1
x(t) = a2x . t 2 + ∨
⏟0 . t + x⏟0 ⟹ x(t) = a2x . t 2 +∨A . t
2 2
=∨A =0

∨ (t) = a2x . t +∨A

∨ 4
Au point B, on a : ∨B = 0 on écrit : a2x . t B +∨A = 0 ⟹ t B = − a A = − (−4) = 1s
2x

1 1
AB = xB − xA = a2x . t B 2 +∨A . t B ⟹ AB = × (−4) × 12 + 4 × 1 ⟹ AB = 2 m
2 2
Partie 2 : Etude d’un oscillateur mécanique

1. Nature du mouvement :

Mouvement rectiligne oscillatoire sinusoïdal.

2. L’équation différentielle du mouvement de G :

Système étudié : la solide (S)

Bilan des forces : (voir figure 3)

⃗P ∶ poids de (S) ;

⃗R ∶ réaction du plan horizontal (le contact se fait sans

frottements).

⃗ ∶ tension du ressort.
T
9
Application de la deuxième loi de Newton : ∑ F
⃗ ex = m. a⃗G ⟺ P
⃗ +R
⃗ +T
⃗ = m. a⃗G

Projection sur l’axe (O, i ) :

Px + R x + Tx = m. ax
d2 x
0 + 0 − k. x = m.
dt 2
k
ẍ + .x = 0
m
3. La valeur de raideur k du ressort :
m
L’expression de la période propre : T0 = 2π√ k

m
T02 = 4π2
k
2
4π m
k=
T02

D’après la figure 4 la valeur de la période propre : T0 = 1 s

4 × 10 × 0,5
k= ⟹ k = 20 N. m−1
12

10
11