Dossier Molière

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Dossier baccalauréat écrit de français

Œuvre : Molière, Le Malade imaginaire, 1673


Parcours : Spectacle et comédie

Définitions :

Fantaisiste = qui agit à sa guise, au mépris de ce qu’il faudrait faire, qui n’est pas
sérieux.

Satire = Vient de la littérature latine, il s’agit d’un ouvrage critiquant les moeurs
publiques. Aujourd’hui, on parle de satire pour un ouvrage qui attaque les vices et les
ridicules de ses contemporains.

Divertissement = Distraction, amusement.

Comique = registre qui a pour but de faire rire et de divertir. Il permet aussi de
dédramatiser une situation angoissante et peut permettre de faire des critiques
efficaces.

“Bas corporel” = au Moyen-âge, il y a une division entre le “haut corporel” et le “bas


corporel”. Le haut-corporel se lie avec le verbe, l’esprit et la spiritualité. Le bas-
corporel, lui, se réfère à la déglutition, la digestion, la défécation et la sexualité

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Sujet n°1 :
La comédie dans Le Malade Imaginaire n’est-elle qu’un divertissement fantaisiste ?

Introduction : “Le poumon, le poumon, vous dis-je !” . Cette réplique de Toinette,


déguisée en médecin dans Le Malade Imaginaire, est sans doute l’une des plus
mémorables de cette pièce. A première vue, cela pourrait être considéré comme une
simple plaisanterie destinée à faire rire l’auditoire. Cependant, une analyse plus
approfondie révèle que la comédie, dans Le malade imaginaire va bien au-delà du
simple divertissement fantaisiste, que l’on pourrait qualifier comme une distraction
qui n’est pas sérieuse. Molière, auteur de cette pieèe et maître du théâtre classique
français du XVIIe siècle, est connu pour ses oeuvres mêlant comédie et critique
sociale. “Le Malade imaginaire”, sa dernière pièce écrite en 1673, moque les médecins
et explore des thèmes importants de l’époque tels que l’hypocondrie. Si la comédie
offre au lecteur un divertissement fantaisiste à-travers des personnages absurdes et
des quiproquos hilarants, elle se colore aussi d'une satire sociale à l'encontre de la
société et des pratiques médicales de son époque. Ainsi, la comédie dans Le Malade
imaginaire, n'est pas seulement source de divertissement, mais aussi un moyen de
réflexion et de dénonciation sociale. C'est pourquoi nous nous demanderons
comment Le Malade imaginaire dépasse le simple divertissement fantasque pour
devenir une critique sociale sur les pratiques médicales de son époque.

I - La dimension divertissante du Malade Imaginaire

A - Une pièce qui a une vocation comique

Des personnages aux caractères comiques : Argan a une obsession des médecins et
qui marie sa fille pour son propre intérêt
Pièce faite pour faire rire l’auditoire de son temps
Une pièce qui, encore aujourd’hui, reste accessible et comique.
Quiproquo (acte 1, scène 5) : entre Argan et Angélique sur son futur époux.
Acte 2, scène 5 idem.
On est dans le divertissement.

B - Une comédie-ballet divertissante

La comédie Le Malade Imaginaire est jouée avec des intermèdes musicaux et dansés
à la fin de chaque acte.
On a donc à faire à une comédie spectacle divertissante pour le public de l’époque.

Le Malade Imaginaire est une comédie-ballet qui, à l’image du Bourgeois


Gentilhomme, a pour vocation de proposer un spectacle chanté, dansé et parlé. Le
Malade Imaginaire mobilise les meilleurs comédiens et musiciens de son temps (Lully
par exemple).

Par le chant, les danses et les actes, les pièces durent parfois jusqu’à 4 heures

II - La critique sociale derrière la comédie

A - La satire de la médecine

Rôle ridicule du personnage d’Argan

Les personnages de Monsieur Diafoirus et de son fils Thomas sont tournés au ridicule.
Ils sont présentés comme des imbéciles, des benêts, fiers de leur statut de médecins et
de leur savoir universitaires, qui sont presque prêts à raconter n’importe quoi aux
patients. Dans l’acte II scène 5, Monsieur Diafoirus cherche à mettre en valeur toutes
les qualités de son fils, comme s’il était en train de vanter une marchandise pour la
vendre. Il est la figure même du médecin savant mais insupportable et pédant.

Au temps de Molière, la médecine n’est pas très évoluée. On soigne toutes les
maladies de la même façon, par des saignées, des purges, des procédés qui sont très
présents dans Le Malade Imaginaire. Il reprend également le thème de la médecine
dans Le Médecin malgré lui et il y fait allusion dans Dom Juan.

Les personnages de médecins (Monsieur Purgon et les deux Diafoirus), comme celui
de l’apothicaire, sont ridiculisés par les faux médecins (Toinette déguisée, ou Argan, à
qui on remet l’habit de docteur à la fin de la pièce). Dans l’ensemble, la médecine
semble pouvoir soulager mais non guérir,

B - La dénonciation de l’institution du mariage

Dénonciation de la hiérarchie familiale et de l’emprise du père sur la famille : on le voit


avec Argan (acte 1, scène 5). Il s’impose tel un tyran pour annoncer le futur époux de
sa fille sans se questionner afin de savoir si ce dernier convient à sa fille. Il agit comme
beaucoup de pères de l’époque. Cela a d’autant plus de sens lorsque l’on sait que
Molière se maria par amour avec son épouse.

Même si Molière reste un homme de son temps, il dénonce en arrière-plan dans sa


pièce l’institution du mariage et la manière dont il est parfois exercé, à savoir par
intérêt. Angélique, pourtant amoureuse de Cléante, est destinée, par son père, à subir
un mariage forcé.

III - La comédie comme objet de réflexion sur la condition humaine

A - Une interrogation sur la peur de la mort et de la maladie


Molière ridiculise le langage des médecins.
Le dramaturge se moque de la médecine et de l’incompétence des médecins qui se
dissimulent derrière des mots savants “dyspepie” “bradysepsie”.
Il y a une interrogation sur la mort dans la pièce : Argan a peur de mourir, Angélique
et Cléante évoquent le suicide s’ils sont séparés, et Argan fait même semblant de
mourir afin de connaître les vrais sentiments de sa femme et de sa fille aînée.

Au XVIIème siècle, la médecine reste encore peu avancée, comme évoqué


précédemment.

- Lully, le compositeur favori de la Cour, meurt d’une gangrène en 1687, après


avoir refusé de faire amputé sa jambe. La propagation de la gangrène lui fut
fatale, montrant qu’il n’était inhabituel de ne pas écouter les préconisations
des médecins ;
-Louis XIV meurt en 1715 d’une gangrène sénile, après que son médecin, Fagon,
l’ait diagnostiqué d’une sciatique. On peut rappeler que Louis XIV, entouré de
médecins toute sa vie, a subi les pratiques d’une médecine archaïque de son
temps, subissant plus de 5000 saignées en 50 ans.
-Enfin, Molière en personne est décédé des suites d’une fluxion pulmonaire
suite à des toux intenses.. c’est un mal qui serait aisément soigné aujourd’hui et
qui ne prendrait plus de telles proportions.

On peut facilement comprendre la défiance des contemporains de Molière pour les


diagnostics et les pratiques de certains médecins.

B - Eduquer par le rire

-Molière voulait faire changer le comportement de la société, la faire réfléchir sur tous
ces sujets. Argan est une caricature des hommes de son époque, le spectateur doit
pouvoir s’identifier à lui.
-La pièce permet de s’interroger sur les dangers des passions : passion pour la
médecine (Argan est hypocondriaque et est obsédé par l’idée d’être malade), passion
amoureuse (Angélique est très amoureuse de Cléante et ne parvient pas à y résister).
-La pièce fonctionne comme une catharsis : elle permet de faire rire et invite le
spectateur à se libérer de ses pulsions (la peur de la mort, de la médecine, etc). Le rire
permet de se libérer des tensions et des angoisses.
Dans sa pièce, Molière cherche à purger les passions. C’est une véritable catharsis (=
“purger les passions” selon Aristote).

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Sujet n°2
Le genre de la comédie permet-il seulement à Molière de faire une satire des travers
de son temps ?

I - Dans Le Malade Imaginaire, le rire permet de mieux dénoncer les travers du


monde

A - Une pièce engagée

Exemple : Acte III, scène 10 : Toinette joue le médecin et exagère pour montrer à Argan
que tous les médecins sont ridicules. Elle lui dit que tous ses problèmes viennent du
poumon, et que pour aller mieux il doit se couper le bras, manger gras et se crever un
oeil.

Argument : Sous couvert de faire rire le spectateur, bien des comédies pourraient être
qualifiées de pièces engagées, car elles dénoncent, en les tournant en dérision, les
injustices socio-politiques de leur temps. Le Malade imaginaire en est un exemple car
Molière s’attaque au pouvoir excessif des médecins et même à certains de leurs
diagnostics.

B - Une école de sagesse

Exemple : dès la scène d’ouverture, Argan fait ses comptes et énumère à n’en plus finir
tout ce qu’il a payé aux médecins, donne une juste idée de sa folie, dont les autres
personnages tentent de le guérir, en lui faisant prendre conscience de l’excès dans
lequel il est tombé.

Argument : La comédie, en exagérant les manies d’Argan au point d’en faire un “type”,
se révèle être une grande école de la sagesse. S’ouvrant au plus fort de la crise
monomaniaque du personnage d’Argan qui tyrannise son entourage, elle mène peu à
peu à sa défaite en ridiculisant au fur et à mesure toutes ses obsessions.

> Le rire provoqué par la comédie n’est pas anodin dans Le Malade imaginaire : le
spectateur est amené à rire de personnages ou de situations qui lui apparaissent
tout à coup risibles car il en perçoit tout le ridicule. Le divertissement permet à
Molière de faire une satire des travers de son temps.

II - Le Malade imaginaire offre une liberté d’amuser simplement, par tous les moyens

A - Des plaisanteries prosaïques

Exemple : dans l’acte III, scène 5, des noms de maladie imaginaires et ridicules sont
donnés comme diagnostics par le médecin : “bradypepsie”, “dyspepsie”, “apepsie” à la
“lienterie”.

Argument : le but de la comédie est de faire rire et d’amuser le public. Pour ce faire,
Molière recourt au comique du “bas corporel”. Le Malade Imaginaire lui consacre une
place non négligeable en mentionnant les maux d’Argan et les ordonnances des
médecins. Ce comique culmine lorsque Monsieur Purgon se met à maudire Argan à
grand renfort de maladie digestives.

B - La comédie pour séduire et fasciner

Exemple : le prologue et les 3 intermèdes mettent en scène des univers très différents,
de la pastorale au carnaval en passant par la comedie dell’arte et l’orientalisme. Dans
Le Malade imaginaire, il y a un animation produite par la musique et la danse, ainsi
que le faste des costumes, des maquillages et des lumières (comme on peut le voir
dans la mise en scène de Jean-Marie Villégier au théâtre du Châtelet en 1990).

Argument : Le divertissement que propose la comédie se traduit aussi par


un art de séduire et fasciner le spectateur, comme c’est le cas avec la
comédie-ballet qui ne ménage pas ses effets en mếlant théâtre, danse et
musique.

> Transition : La comédie s’affirme comme un divertissement préoccupé seulement de


plaire et d’amuser le spectateur.

III - La comédie comme objet de réflexion sur la condition humaine

A - Une interrogation sur la peur de la mort et de la maladie

-Molière ridiculise le langage des médecins.

-Le dramaturge se moque de la médecine et de l’incompétence des médecins qui se


dissimulent derrière des mots savants “dyspepie” “bradysepsie”.
-Il y a une interrogation sur la mort dans la pièce : Argan a peur de mourir, Angélique
et Cléante évoquent le suicide s’ils sont séparés, et Argan fait même semblant de
mourir afin de connaître les vrais sentiments de sa femme et de sa fille aînée.

-Au XVIIème siècle, la médecine reste encore peu avancée, comme évoqué
précédemment.

-Lully, le compositeur favori de la Cour, meurt d’une gangrène en 1687, après


avoir refusé de faire amputé sa jambe. La propagation de la gangrène lui fut
fatale, montrant qu’il n’était inhabituel de ne pas écouter les préconisations
des médecins ;

-Louis XIV meurt en 1715 d’une gangrène sénile, après que son médecin, Fagon,
l’ait diagnostiqué d’une sciatique. On peut rappeler que Louis XIV, entouré de
médecins toute sa vie, a subi les pratiques d’une médecine archaïque de son
temps, subissant plus de 5000 saignées en 50 ans.

-Enfin, Molière en personne est décédé des suites d’une fluxion pulmonaire
suite à des toux intenses.. c’est un mal qui serait aisément soigné aujourd’hui et
qui ne prendrait plus de telles proportions.

On peut facilement comprendre la défiance des contemporains de Molière pour les


diagnostics et les pratiques de certains médecins.

B - Eduquer par le rire

-Molière voulait faire changer le comportement de la société, la faire réfléchir sur tous
ces sujets. Argan est une caricature des hommes de son époque, le spectateur doit
pouvoir s’identifier à lui.

-La pièce permet de s’interroger sur les dangers des passions : passion pour la
médecine (Argan est hypocondriaque et est obsédé par l’idée d’être malade), passion
amoureuse (Angélique est très amoureuse de Cléante et ne parvient pas à y résister).

-La pièce fonctionne comme une catharsis : elle permet de faire rire et invite le
spectateur à se libérer de ses pulsions (la peur de la mort, de la médecine, etc). Le rire
permet de se libérer des tensions et des angoisses.

Dans sa pièce, Molière cherche à purger les passions. C’est une véritable catharsis (=
“purger les passions” selon Aristote).

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Sujet n°3
En quoi Le Malade Imaginaire transforme-t-il la satire des médecins en spectacle ?

Dans Le Malade imaginaire, Molière reprend un thème traditionnel, la satire des


médecins, mais il le transforme et le renouvelle en faisant de cette satire le prétexte
d’un spectacle complet aux effets éblouissants.

Problématique : Comment les ressources propres au genre de la comédie-ballet


permettent-elles de réinventer le thème traditionnel de la satire des médecins ?

I – Molière dresse une satire en règle de la médecine

A – Les médecins, des charlatans avides de profit


- Exemple : Dans l’acte III, scène 3, Béralde dit à Argan que les médecins lui font
croire qu’ils ont le pouvoir de guérir. Ils lui disent « Le roman de la médecine ».
- Exemple : Dans l’acte I, scène 1, Argan fait ses comptes et s’aperçoit que son
apothicaire gonfle ses tarifs pour lui soutirer le maximum d’argent.

> Les médecins tirent profit de la maladie de leurs patients pour s’enrichir.

B – Les médecins et l’art du paraître

Les médecins, dans Le Malade imaginaire, semblent réciter des paroles toutes faites.

- Exemple : Dans l’acte II, scène 6, lors de la consultation des Diafoirus, Thomas
emploie des formules latines toutes faites et des mots techniques difficiles,
mais l’ensemble n’est pas clair : il évoque la rate, le foie.. difficile même de
savoir s’il sait distinguer les différents organes.
- Exemple : Dans l’acte II, scène 5, Monsieur Diafoirus vante son fils : « […] jamais
il n’a voulu comprendre ni écouter les raisons et les expériences des
prétendues découvertes de notre siècle, touchant la circulation du sang ».

Le savoir des médecins est archaïque et dépassé, et leur jargon et les mots
savants qu’ils utilisent en latin permettent seulement de cacher leur incompétence,
voire même leur imposture.

C – Les médecins, de dangereux incompétents

Dans Le Malade imaginaire, les médecins semblent n’avoir que peu ou pas de
connaissance réelle du corps et de son fonctionnement. Les traitements qu’ils
proposent sont au mieux, bizarres et au pire, dangereux.

- Exemple : dans l’acte I, scène 1, la liste des traitements qu’Argan a reçue est
composée presque exclusivement de laxatifs.
- Exemple : dans l’acte II, scène 6, Monsieur Diafoirus lui prescrit de manger du
rôti et de mettre un nombre pair de grains de sel dans ses oeufs (cela
ressemble à de la superstition et non pas à un traitement !).

> La plupart des médecins semblent incapables d’apporter des solutions réelles au
malade pour aller mieux : “La plupart des hommes meurent de leurs remèdes plutôt
que de leurs maladies” comme le dit Béralde dans la scène 3 de l’acte III.

II - Le Malade imaginaire, un spectacle qui provoque des émotions variées

A - Un comique tiré de la farce

Molière a recours à l’humour de la farce, utilise un registre scatologique : il réduit la


médecine à des questions de transit intestinal. Cela permet de ridiculiser les médecins
et leurs malades. En effet, pour parler de la médecine, il faut mettre en scène le corps !

- Exemple : Argan demande à Toinette d’examiner l’aspect et l’odeur de ses


selles. Ce sont des sketchs grossiers, inspirés du monde de la farce, mais qui
font rire à tous les coups.

Les traitements laxatifs qu’Argan reçoit sont à l’origine d’effets comiques appuyés,
avec des sorties de scène précipitées. Le patient est réduit à un bouffon soumis à ses
entrailles. La pratique de la médecine n’a plus rien de noble ni de prestigieux, elle est
réduite à des interventions répugnantes mais drôles.

B - La médecine, un grand carnaval


Dans la pièce, il semble que n’importe qui puisse être médecin, s’il en a l’habit, le
déguisement : les médecins semblent être des imposteurs qui se font passer pour ce
qu’ils ne sont pas. La pratique de la médecine se prête donc à toutes les parodies.

- Exemple : la scène à l’acte III, où Toinette se déguise en médecin et imite la


consultation donnée par les Diafoirus à l’acte II.

C - Les ressources de la comédie-ballet pour ridiculiser le corps médical

- Exemple : le dernier intermède où la faculté de médecine vient décerner un


diplôme à Argan. Cette cérémonie est un moment aux effets spectaculaires et
qui tournent en dérision la médecine.

III - Une réflexion sur les fonctions du spectacle théâtral et la catharsis comique

A - Le théâtre permet d’ouvrir les yeux des spectateurs

Le théâtre a le pouvoir de dénoncer la crédulité et de dissiper l'aveuglement dont


profitent les médecins, mais aussi tous les manipulateurs en tout genre.

- Exemple : scène de l’acte III durant laquelle Toinette révèle la duplicité de


Béline.

B - Les vertus curatives et cathartiques du théâtre

Le théâtre a des vertus thérapeutiques supérieures à celles de la médecine. Par le


divertissement qu’il procure et par la lucidité qu’il provoque, il a des effets positifs sur
l’âme. Il guérit l’âme de ses angoisses, de la peur de la mort, de la mélancolie..

- Exemple : à la fin de l’acte II, Béralde annonce à Argan un divertissement (le


2ème intermède), qui vaudrait mieux, selon lui, qu'une ordonnance de Monsieur
Purgon.
- Exemple : Acte III, scène 3, lorsque Béralde invite Argan à aller voir une comédie
de Molière pour lui changer les idées.

C - Le théâtre permet de célébrer l’amour et la joie

- Exemple : Dès le premier prologue, la pièce est présentée comme un


divertissement offert au roi pour célébrer son retour victorieux de la guerre, le
retour du printemps et les plaisirs de l’amour.
- Exemple : dans le 2ème intermède, ce sont la jeunesse et les plaisirs qui sont
chantés.

Tout cela rythme la comédie qui se termine par le mariage de deux amoureux dans
une ambiance festive.

> Contrairement à la médecine qui exploite les angoisses et les faiblesses humaines, le
théâtre, lui, invite à la joie, célèbre les élans de vie.. c’est une grande réconciliation
générale dans une ambiance festive.

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