Convention Collective Du Personnel Enseignant Des Etablissements Prives Laics de Cote D'Ivoire

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CONVENTION

COLLECTIVE DU
PERSONNEL
ENSEIGNANT DES
ETABLISSEMENTS
PRIVES LAICS DE
COTE D’IVOIRE

1
SOMMAIRE
Pages

TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES, OBJET ET CHAMP D’APPLICATION……..4

Article 1 : ……..…………………………………………………………...………………4
Article 2 : prise d’effet de la convention…………………………………………………...4
Avantages acquis………………………………………………………………...…...….…4
Article 3 : ……..……………………………………………..……………………..…...…4
Durée de la convention………………………………………..………………….…..……4
Article 4 : ……..……………………………………………..………………...…..………4
Dénonciation de la convention………………………………...………………………4-5
Article 5 : ……..…………………………………………………………………...………5
Révision…………………………………………………………………...……………….5
Article 6 : ……………….................................................................. …..............................5
Adhésions ultérieures……………...................................................................................... 5
Article 7 : …………………………….................................................................................6

TITRE II : …………………….......................................................................................... 6
Exercice du droit syndical….................................................................................................6
Article 8: ……………………………………………………………… ….………………6
Article 9 :............................................................................................................................. 6

TITRE III………………………………………………………………….........................6
Contrat de travail ................................................................................................................. 6
Formation et exécution du contrat:...................................................................................... 6
Article 10 : ……..……………………………………………………………….………6-7
Contrat à durée indéterminée…………………………………………………….………...7
Contrat à durée déterminée…...…………………………………………………………....7
Période d’essai…………………………………………………………………..…………7
Article 11 : ………………………………….………………………..................................7
REGLEMENT INTERIEUR…………………………………………............................7
Article 12 :…………………………....................................................................................7
Clause de non concurrence………………………………………………………………...8
Article 13 :…………………………....................................................................................8
Suspension du contrat de travail…………………………...………………………………8
Cessation provisoire d’activité……………………………………………………..………8
Article 14 :…………………………....................................................................................8
Permissions exceptionnelles………………...………………...…….……………………..9
Article 15 :…………………………....................................................................................9
Indemnisation du travailleur malade……………………………………………...……….9
Article 16 :…………………………...............................................................................9-10
Indemnisation pour congé de maternité…………………………………..………………10
Article 17 :…………………………..................................................................................10

2
Article 18 :……………………….....................................................................................10
PREAVIS……………………………………………..………………………………….10
Article 19 :…………………………..................................................................................10

Indemnité compensatrice de préavis ............................................................................. 11


Article 20 :…………………………..................................................................................11
Rupture du contrat du travailleur malade………………………………..…………….….11
Article 21 :…………………………..................................................................................11
Article 22 :.....................................................................................................................11-12
Certificat de travail………………………………………………………………………..12
Article 23 : .........................................................................................................................12
Formation professionnelle…………………………………………………...……………12
Article 24 : …………………………….............................................................................12
Décès du travailleur………………………………………………………………………13
Article 25 : …………………………….............................................................................13

TITRE IV : …………………………… ................................................ …………….....13


Le salaire…………………………………………………………………..……………..13
Article 26 : ………………………………………….………........................................... 13
Paiement du salaire……………………………………………………………...………..14
Article 27 : …………………………….............................................................................14
Catégorie professionnelle…………………………………………………………………14
Article 28 : …………………………….............................................................................14
Prime d’ancienneté………………………………………………………………………..14
Article 29 : ……………………………........................................................................14-15
Indemnité de transport……………………………………………………………………15
Article 30 : …………………………….............................................................................15
Congé-Vacances scolaires……………...…………………………………………………16
Article 31 : …………………………….............................................................................16

TITRE V : …………………………… ........................................................................... 16


Commission paritaire d’interprétation et de conciliation................................................... 16
Article 32 : …………………………….............................................................................16
Article 33 : …………………………….............................................................................17
Article 34 : …………………………….............................................................................17

ANNEXE…………………………………………………………………………………18

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TITRE 1
DISPOSITION GENERALE, OBJET ET CHAMP D’APPLICATION
Article 1
La présente convention règle les rapports de travail entre les
employeurs et le personnel d’enseignement des Etablissements Scolaires Privés
Laïcs de Côte d’Ivoire.
Le personnel non enseignant n’est pas concerné par cette convention.
La présente convention n’est applicable que dans les établissements
Scolaires Privés Laïcs.

PRISE D’EFFET DE LA CONVENTION


Article 2
La présente convention entrera en vigueur à partir du jour qui suivra celui
de son dépôt au greffe du Tribunal du Travail d’Abidjan par la partie plus
diligente.
AVANTAGES ACQUIS
Article 3
La présente convention ne peut, en aucun cas, être la cause de restriction
d’avantages individuels acquis par le personnel en service à la date d’application
de la présente convention, que ces avantages soient particuliers à certains
travailleurs ou qu’ils résultent de l’établissement de dispositions
conventionnelles ou d’usage.

DUREE DE LA CONVENTION
Article 4
La présente convention est conclue pour une durée indéterminée.

DENONCIATION DE LA CONVENTION
Article 5
La présente convention pourra être dénoncée en toute ou partie à toute
époque par des parties contractantes moyennant un préavis de 3 mois signifié à
l’ autre partie contractante, par lettre recommandée dont copie sera adressée aux
autorités compétentes.

4
Toutefois, la première dénonciation ne pourra intervenir avant
l’expiration d’un délai de 4 ans à compter de l’entrée en vigueur de la présente
convention.
La notification de la dénonciation doit en préciser les motifs et contenir un
projet de nouvelle convention. Les parties s’engagent à entreprendre les
négociations dans un délai de 3 mois à compter de la réception de préavis.
Si l’accord ne peut intervenir avant l’expiration du délai de 3 mois à
compter de la date d’ouverture des pourparlers, les parties pourront décider d’un
commun accord que la convention reste en vigueur .Cependant un nouveau délai
ne dépassant pas 3 mois pourra être accordé.
Si au terme de ces délais l’accord n’est pas conclu, les parties recourent à
l’arbitrage des ministres de tutelle.
Les parties signataires s’engagent formellement à ne recourir à la grève ou
au lock-out qu’après épuisement de la procédure prévue par les dispositions
législatives.

REVISION
Article 6
La présente convention pourra être révisée selon la procédure définie
à l’article 5.
Cependant, la première révision ne pourra intervenir avant un délai
de 4 ans.
ADHESIONS ULTERIEURES
Article 7
Peuvent adhérer à cette convention :
Les Etablissements d’enseignements privé régulièrement autorisés à
fonctionner en Côte d’Ivoire.
L’adhésion prend effet à compter de la date du dépôt de la demande au
greffe du tribunal du travail.
Cette demande doit être notifiée :
-aux représentants du personnel de l’établissement scolaire privé concerné
au greffe du Tribunal du Travail.
Les établissements scolaires privés ayant adhéré à la présente convention,
ne peuvent ni la dénoncer, ni demander sa révision même partielle ; ils ne
peuvent que procéder au retrait de leur adhésion.

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TITRE II

EXERCICE DU DROIT SYNDICAL


Article 8
Les parties contractantes reconnaissent le droit pour les travailleurs de
s’associer et d’agir librement pour la défense collective de leurs intérêts
professionnels.
L’employeur s’engage à ce titre à ne pas prendre en considération
l’appartenance à un syndicat, l’exercice d’une activité syndicale, les opinions
politiques, les croyances religieuses, l’origine sociale ou raciale des enseignants
pour arrêter ses décisions en ce qui concerne notamment l’embauche, la
conduite et la répartition du travail, la formation professionnelle, l’avancement,
la rémunération, les mesures de discipline et le licenciement.
Les enseignants s’engagent à exercer l’activité syndicale en respectant la
législation du travail et les usages de la profession d’enseignant.
Compte tenu de la spécificité de la profession et afin de préserver l’intérêt
des élèves le droit syndical ne pourra s’exercer qu’en dehors des heures de
classes et des obligations professionnelles de l’enseignant (conseils de classes,
de discipline etc…).
Aucune absence pour activité syndicale préjudiciable au travail et à
l’intérêt des élèves ne pourra être accordée. En cas de force majeure et
d’extrême urgence, le représentant de l’organisation syndicale des enseignants
saisira l’organisation patronale concernée.
Article 9
Les fonctions de représentant syndical ne peuvent pas être cumulées avec
celles de délégué du personnel.

TITRE III
Contrat de travail
Formation et exécution du contrat
Article 10
L’engagement doit toujours être constaté par l’établissement d’une
lettre d’engagement ou de tout autre document en tenant lieu (contrat de travail)
indiquant obligatoirement :
- l’identité du travailleur
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- la date de l’engagement
- la classification professionnelle
- le salaire convenu et l’horaire hebdomadaire correspondant.

L’engagement peut être établi pour une durée déterminée ou indéterminée.

a) Contrat à durée indéterminée


Il prend effet à compter de la date de l’engagement à l’essai.

b) Contrat à durée déterminée :


Il sera établi en application des dispositions du code du travail. Il peut
prévoir une période d’essai.
Le contrat à durée déterminée oblige les contractants à remplir leurs
engagements jusqu’à la fin du contrat.
Seule, une faute lourde ou l’intérêt évident des élèves peut donner lieu à
un licenciement au cours du contrat.
L’intérêt évident des élèves devra être établi conjointement par :
- le fondateur ou le chef de l’établissement.
- le directeur des études.
PERIODE D’ESSAI
Article 11
La période d’essai obligatoirement stipulée par écrit est de trois mois
renouvelables une fois.
En cas de renouvellement de la période d’essai, l’employeur est tenu
d’en informer le travailleur par écrit au moins 15 jours à l’avance.
Durant la période d’essai, l’une ou l’autre partie peut mettre fin au
contrat sans préavis ni indemnité. Si l’employeur utilise les services du
travailleur au-delà de la période d’essai, l’engagement est réputé effectif.

REGLEMENT INTERIEUR
Article 12
Tout enseignant devra se conformer strictement au règlement intérieur de
son établissement.

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CLAUSE DE NON CONCURRENCE
Article 13

Il est interdit aux enseignants d’exercer même en dehors des heures de


travail toute activité à caractère professionnel susceptible de concurrencer
l’entreprise ou de nuire à la bonne exécution des services convenus.
En particulier il est interdit aux enseignants de dispenser des heures de
cours dans un autre établissement scolaire sauf autorisation expresse et écrite de
son employeur.
Il est également interdit aux enseignants de divulguer tout renseignement
acquis au service de l’employeur sous peine des poursuites par la loi.
Dans le cas le cas de rupture de contrat du fait du travailleur ou résultant
d’une faute lourde de celui-ci, il est interdit au travailleur d’exercer une même
activité professionnelle dans une entreprise similaire conformément aux
dispositions législatives.

SUSPENSION DU CONTRAT DE TRAVAIL


CESSATION PROVISOIRE D’ACTIVITE
Article 14
L’employeur peut, à la suite de diminution d’activité où de tout autre
événement, procéder à une mise au chômage technique totale ou partielle après
en avoir informé les délégués du personnel et l’Inspection du travail du ressort.
La suspension provisoire des contrats de travail et la suspension des
salaires qui en découlent ne peuvent être effectives sans l’accord préalable des
travailleurs concernés, faute de quoi ces contrats de travail sont considérés
comme rompus du fait de l’employeur.
Toutefois, lorsque la fermeture temporaire ou définitive, de
l’établissement n’est pas le fait de l’employeur, ce dernier ne pourra être tenu
pour responsable de la suspension ou de la rupture des contrats de travail qui en
résulterait. Dans ce cas l’employé percevra le salaire couvrant sa période de
travail effectif et les droits au congé correspondant.
La période de cessation provisoire d’activité et (ou) de chômage technique
est considérée comme temps de présence et doit être prise en compte pour
l’ancienneté s’il y a reprise de l’activité.

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PERMISSON EXCEPTIONNELLE
Article 15
Le travailleur comptant au moins 6 mois de présence dans l’entreprise et
touché par des événements familiaux dûment justifiés, énumérés ci-après,
bénéfice, dans la limite de 10 jours ouvrables par an, non déductibles du congé
réglementaire et n’entraînant aucune retenue de salaire, d’une permission
exceptionnelle pour les cas suivants, se rapportant à la famille légale.
- décès du conjoint……………………………………….5 jours ouvrables
- décès d’un enfant, du père, de la mère du travailleur…..5 jours ouvrables
- décès d’un frère ou d’une sœur………………………...2 jours ouvrables
- décès d’un beau père ou d’une belle –mère..................…...2 jours ouvrables
- Naissance d’un enfant ………………………………....2 jours ouvrables
- Mariage d’un de ses enfants, d’un frère ou d’une sœur….2 jours ouvrables
Si l’événement se produit hors du lieu de l’emploi et nécessite le
déplacement du travailleur, l’employeur accordera un délai de route de 2 jours
lorsque le lieu où il s’est produit est situé entre 100 et 400 Km et 3 jours au-delà
de 400 km.
Les cours non dispensés durant ses absences devront faire l’objet d’un
rattrapage, non rémunéré en supplément et compatible avec l’emploi du temps
de l’établissement.
Toute permission de cette nature doit faire l’objet d’une autorisation préalable
de l’employeur, soit par écrit, soit en présence d’un délégué du personnel.
En cas de force majeure rendant impossible l’autorisation préalable de
l’employeur, la présentation des pièces justifiant l’absence doit s’effectuer dans
les plus brefs délais, au plus tard, dans les 15 jours qui suivent l’événement.
INDEMNISATION DU TRAVAILLEUR MALADE
Article 16
L’enseignant malade, dont le contrat de travail se trouve suspendu pour
cause de maladie ou d’accident, reçoit de l’employeur une allocation fixée dans
les conditions ci-après :
Ancienneté dans l’établissement Droits
Avant 12 mois Plein salaire pendant une période égale
à la durée du préavis plus1/2 salaire
pendant 3 mois
De 1 à 10 ans Plein salaire pendant une période égale
à 2 fois la durée du préavis plus1/2
salaire pendant 4 mois
Au-delà de 10 ans Plein salaire pendant une période égale
à 2 fois la durée du préavis plus1/2
salaire pendant 4 mois plus1/4 de
salaire par 2 années de présence
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Sous réserve des dispositions de l’article 47 du code du travail, le total des
indemnisations prévues ci-dessus représente le maximum des sommes
auxquelles pourra prétendre le travailleur pendant une année civile, quels que
soient le nombre et la durée des absences pour maladie au cours de ladite année.

INDEMNISATION POUR CONGE DE MATERNITE


Article 17

Pendant la période de suspension du contrat de travail pour congé de


maternité, la femme salariée percevra, de la part de l’employeur, son demi-
salaire, l’autre moitié étant versé par la caisse nationale de prévoyance sociale
auprès de laquelle elle aura constitué personnellement un dossier d’allocataire
conformément aux dispositions législatives.
Article 18
La partie qui prend l’initiative de la rupture du contrat doit notifier sa
décision par écrit à l’autre partie.
Cette notification doit être faite, soit par envoi d’une lettre recommandée,
soit par remise directe de la lettre au destinataire contre reçu. Il appartient à la
partie qui prend l’initiative de la rupture du contrat, de faire la preuve que ce
préavis a été notifié par écrit.
Le délai de préavis court à compter de la notification effectuée telle
qu’elle est précisée ci-dessus.

PREAVIS
Article 19

En cas de rupture du contrat de travail, sauf en cas de faute lourde ou de


conventions individuelles ou collectives contraires prévoyant un délai plus long,
la durée du préavis réciproque est fixée comme suit :
- jusqu’à 6 ans d’ancienneté :…………………………………1 mois
- de 6 à 11 ans d’ancienneté :…………………………………2 mois
- de 11 à 16 ans d’ancienneté :………………………………..3 mois
- au-delà de 16 ans d’ancienneté :……………………………..4 mois
On entend par faute lourde :
 l’incapacité des enseignants d’assurer les tâches tant sur le plan
pédagogique que sur le plan de la formation.
 Des manquements graves au règlement intérieur mettant en jeu la
réputation de l’établissement.

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INDEMNITE COMPENSATRICE DE PREAVIS
Article 20
Chacune des parties qui n’aura pas respecté le délai de préavis aura
l’obligation de verser à l’autre partie une indemnité compensatrice égale à la
rémunération et aux avantages de toute nature dont aurait bénéficié le travailleur
pendant la durée du préavis restant à courir s’il avait travaillé.

RUPTURE DU CONTRAT DU TRAVAILLEUR MALADE


Article 21
Si à l’expiration du délai prévu à l’article 16 de la présente convention,
l’enseignant dont le contrat de travail a été suspendu pour cause de maladie, se
trouve dans l’incapacité reprendre son travail, l’employeur peut le remplacer
définitivement après lui avoir signifié par lettre recommandée qu’il prend acte
de la rupture du contrat de travail.
A cette occasion, il lui fait parvenir le montant des
indemnités compensatrices de préavis, de congé et de l’indemnité de
licenciement auxquelles le travailleur pourrait avoir droit du fait de cette rupture
ainsi qu’un certificat de travail.
L’enseignant remplacé dans les conditions indiquées au premier alinéa du
présent article conserve pendant un délai d’un an ; un droit de priorité de
réembaucher.
Article 22

En cas de licenciement par l’employeur, le travailleur ayant accompli dans


l’entreprise une durée de service au moins égale à la période de référence
ouvrant droit de jouissance telle que fixée par la réglementation en vigueur, a
droit à une indemnité de licenciement distincte de l’indemnité compensatrice de
préavis, conformément à l’article 42 du Code du Travail.
Les travailleurs sont admis au bénéfice de l’indemnité de licenciement
lorsqu’ils atteignent la durée de présence nécessaire à son attribution à la suite
de plusieurs embauches dans la même entreprise si leurs départs précédents ont
été provoqués par une compression d’effectifs ou une suppression d’emplois.
Dans ce cas, le montant de l’indemnité de licenciement est déterminé
déduction faite des sommes qui ont pu être versées à ce titre lors des
licenciements antérieurs.
Cette indemnité est représentée, pour chaque année de présence accomplie
dans l’entreprise, par un pourcentage déterminé du salaire global mensuel
moyen des douze mois d’activité qui ont précédé la date de licenciement.

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On entend par salaire global toutes les prestations constituant une
contrepartie du travail à l’exclusion de celles présentant le caractère d’un
remboursement de frais.
Le pourcentage est fixé à :
- 30% pour les 5 premières années.
- 35% pour la période allant de la 6e à la 10e année
- 40% pour la période s’étendant au-delà de la 10e année.

Dans le décompte effectué sur les bases indiquées ci-dessus, il doit être tenu
compte des fractions d’année.
L’indemnité de licenciement n’est pas due.
- en cas de rupture du contrat de travail résultent d’une faute lourde du
travailleur.
- Lorsque le travailleur cesse définitivement son service pour entrer en
jouissance de l’allocation de retraite réglementaire.

CERTIFICAT DE TRAVAIL
Article 23

L’employeur doit remettre au travailleur au moment de son départ définitif de


l’entreprise ou de l’établissement, un certificat de travail contenant
exclusivement :
- le nom et l’adresse de l’employeur
- la date d’entrée dans l’entreprise
- la date de sortie de l’entreprise
- la nature des matières enseignées
- les classes et horaire hebdomadaire
Tout certificat de travail ne comportant pas les mentions ci-dessus est
considéré comme irrégulier.
La mention « libre de tous engagement » peut figurer sur le certificat du
travail à la demande du travailleur.
Le contrat de travail doit être remis au travailleur dès la cessation du travail au
moment du règlement de la X des droits et indemnité. Il appartient à
l’employeur de faire la preuve de cette X.

FORMATION PROFESSIONNELLE
Article 24

L’employeur peut demander à l’enseignant de suivre un stage de formation


professionnelle non rémunéré et en dehors des heurs de cours.
Ces stages peuvent se dérouler durant les vacances scolaires.
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DECES DU TRAVAILLEUR
Article 25
En cas de décès du travailleur, le salaire de présence, l’allocation de congé
et les indemnités de toute nature acquise à la date du décès reviennent à ses
ayants-droit.
Si le travailleur comptait au jour du décès, une année au moins
d’ancienneté dans l’entreprise ou s’il remplissait les conditions de départ à la
retraite, l’employeur est tenu de verser aux ayants-droit une indemnité d’un
montant équivalant à l’indemnité de licenciement due.
Ne peuvent prétendre à cette dernière indemnité que les ayants-droit en
ligne directe qui étaient effectivement à sa charge ainsi que sa conjointe.
En plus de l’indemnité de licenciement, l’employeur est tenu de participer
aux frais funéraires. Il versera ainsi aux ayants droit, assistés de 2 délégués du
personnel au moins, devant l’inspecteur du travail du ressort ou son suppléant
légal, une indemnité déterminée dans les conditions ci-après :
. De la 1ère à la 5e année de présence, 3 fois le salaire minimum hiérarchisé
conventionnel de la catégorie du travail calculé sur la base mensuelle.
. De 5 ans à 10 ans de présence, 4 fois le salaire minimum hiérarchisé
conventionnel de la catégorie du travailleur calculé sur la base mensuelle.
. Au-delà de 10 ans, 6 fois ce salaire.
Si le travailleur avait été déplacé par le fait de l’employeur, ce dernier
assurera à ses frais le transport du corps du défunt du lieu de résidence
habituelle, à condition que les ayants droit en formulent la demande dans la
limite normale de deux ans, après l’expiration du délai réglementaire prévu pour
le transfert des restes mortels.

TITRE IV

LE SALAIRE
Article 26

Le salaire de chaque enseignant fait partie des conditions précisées au contrat de


travail. Il varie en fonction des diplômes ou (des qualifications de chaque
enseignant.

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PAIEMENT DU SALAIRE
Article 27
Les salaires sont payés conforment aux prescriptions légales et réglementaires.
Le bulletin de salaire est habituel et doit comporter obligatoirement les mentions
suivantes :
1er le nom et prénom du salarié, éventuellement son adresse.
2e le nom ou raison sociale et l’adresse de l’employeur.
3e le numéro d’immatriculation du salarié (registre d’employeur)
4e la date de paiement.
5e la période pour laquelle la paye est effectuée.
6e le classement du travailleur dans la classification professionnelle.
7e le montant du salaire.
8e les primes et indemnités.
9e les heures supplémentaires.
10e les différentes retenues.
11e le total de la rémunération nette à percevoir.
12e le numéro sous lequel les cotisations prélevées sur le salaire sont versées à la
caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) ou à tout autre organisme.

CATEGORIES PROFESSIONNELLES
Article 28
Les enseignants du privé laïcs sont classés selon leur formation et leur fonction :
. Soit au barème des salaires minima conventionnels des personnels enseignants
des établissements privés laïcs annexé à la présente convention collective.
. Soit au barème des salaires propre à l’établissement lorsqu’il existe et à
condition que le niveau de classification et de rémunération ne soit pas inférieur
au barème des salaires minima conventionnels ci-dessus mentionné.

PRIME D’ANCIENNETE
Article 29
Tout travailleur bénéficie d’une prime d’ancienneté lorsqu’il réunit les
conditions requises définies ci-après :
- on entend par ancienneté le temps pendant lequel le travailleur a été
occupé de façon continue pour le compte de l’entreprise quel qu’ait été le
lieu de son emploi.
- Toutefois, est déduite le cas échéant de la durée totale de l’ancienneté à
retenir pour le calcul de la prime, toute période de service dont la durée
aurait été prise en compte pour la détermination d’une indemnisation de

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licenciement payée au travailleur ou pour octroi à ce dernier d’un
avantage basé sur l’ancienneté et prévu à la présente convention.

Les travailleurs sont admis au bénéfice de la prime d’ancienneté lorsqu’ils


atteignent la durée de présence nécessaire à son attribution à la suite de plusieurs
embauches dans la même entreprise, si leurs départs précédents ont été
provoqués par une compression d’effectifs ou une suppression d’emplois.
L’absence du travailleur résultant d’un accord entre les parties n’est pas prise en
compte pour la détermination de la période d’ancienneté. Toutefois, cette
période d’absence est prise en compte pour le calcul de l’ancienneté dans les cas
suivants :
- absence pour raisons personnelles dans la limite d’un mois
- absence pour congés payés
- absence pour maladies dans la limite de suspension du contrat de travail
prévue à l’article 21 de la présente convention.
- Absences pour maladies professionnelles ou accidents du travail quelle
qu’en sot la durée
- Absence pour obligations militaires
- Absence pour congés de maternité des femmes salariées
- Absence pour stages professionnels organisés par l’employeur
- Absences exceptionnelles dans la limite de 10 jours par an, conformément
à l’article 15 de la présente convention
La prime d’ancienneté est calculée en pourcentages sur le salaire minimum de la
catégorie de classement du travailleur.
Le montant en est fixé à :
- 2% après 2 années d’ancienneté.
- 1% du salaire par année de service supplémentaire jusqu’à la 25e année
incluse.

INDEMNITE DE TRANSPORT
Article 30
Une indemnité mensuelle de transport est allouée à l’enseignant. Le montant et
les conditions d’attribution de cette indemnité sont fixés par arrêté du ministre
de l’Emploi et de la fonction Publique, après consultation de la Commission
Consultative du Travail.
L’indemnité de transport doit être précisée au contrat.

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CONGES-VACANCES SCOLAIRES
Article 31
La durée et la date des vacances scolaires sont fixées par les autorités de
tutelle. Ces vacances peuvent être aménagées ou réduites en fonction des
besoins de l’Etablissement ou des nécessités pédagogiques (retard dans le
programme, début de l’année scolaire retardée, cours à rattraper, formation
pédagogique ect…..) .toutefois, la durée effective des vacances scolaires ne
saurait être inférieure à la durée du congé légal qui est de 1 mois par an.
Durant les grandes vacances scolaires l’enseignant continue de percevoir
son salaire de base et éventuellement sa prime d’ancienneté. L’indemnité de
transport et la prime d’enseignement, de responsabilité pédagogique ou toutes
autres primes liées à la présence des élèves ne sont pas dues pendant cette
période.
Tout départ avant la date officielle des vacances scolaires est interdit. Seul
un cas de force majeur dûment constaté peut entraîner un départ anticipé. Le
départ en congé du conjoint n’est considéré comme un cas de force majeure.
En cas de départ anticipé, le salaire n’est dû que jusqu’au dernier jour de
travail effectif.
Tout départ non autorisé comme abandon de poste et pourra être assimilé
à une faute lourde au sens de la législation du travail. Dans ce cas, l’allocation
compensatrice de préavis due par l’enseignant sera déduite du montant de
l’allocation de congé ou de toute autre somme due par l’employeur.
L’enseignant qui quitte définitivement son poste bénéficiera d’une
allocation de congé payé égale au douzième du salaire perçu depuis le début de
l’année scolaire en cours.

TITRE V

COMMISSION PARITAIRE D’INTERPRETATION


ET DE CONCILIATION
Article 32
Il est institué une commission paritaire d’interprétation et de l’application
de la présente convention et e ses annexes ou additifs.
Cette commission n’a pas à pas connaître des litiges individuels qui ne
mettent pas en cause le sens et la portée de la présence convention.
Cette commission devra adapter la présente convention aux dispositions
législatives et réglementaires actuellement en vigueur.

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Article 33

La composition de la commission est la suivante :


. Deux représentants de chaque organisation syndicale signataire de la présente
convention
. Deux représentants de chaque ministère de tutelle.

Article 34
Le mode de fonctionnement de la commission sera défini par un règlement
intérieur qui sera élaboré d’un commun accord avec toutes les parties
intéressées.
Lorsque la commission donne un avis à l’unanimité des organisations
représentées. Cet avis signé par les membres de la commission a les mêmes
effets juridiques que la présente convention.

17
ANNEXE
CATEGORIES PROFESSIONNELLES
ET SALAIRES MINIMUMS DU
PERSONNEL ENSEIGNANT DES
ETABLISSEMENTS PRIVES LAICS
DE CÖTTE D’IVOIRE
BAREME CONVENTIONNEL
Applicable à partir du 1er Janvier 2015

CATEGORIE FONCTIONS SALAIRES


MENSUELS

1ère catégorie Jardinière d’enfant 55.263

2e catégorie Instituteur Adjoint 63.692

3e catégorie Instituteur 72.174

Instituteur de classe
e
4 catégorie exceptionnelle 86.424

5e catégorie Professeur du 1er cycle 104.040

Professeur 2e cycle et du
6e catégorie Supérieur 112.765

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