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INTRODUCTION
La pandemie de la Covid-19 a fortement ebranle I'economie mondiale et genere un
impact desastreux sur tous les secteurs d'activites sodoeconomlques, Toutefois, en
depit des choes importants sur son economle, Ie senegal a pu, durant cette penode,
enregistrer des resultats qui Ie situent parmi les pays les plus reslllents et performants.
En effet, s'appuyant sur les orientations du PSE et leur decllnaison en PAP (dont Ie
dernier est Ie PAP2A), l'Etat a reussl a prendre en charge les prioritE~s et urgences
sociales incompressibles, a travers divers mecarssmes de mobilisation de ressources
tant internes qu'extemes et de ciblage des appuis et depenses pour soutenir l'activite
economtque et les menages, notamment les plus vulnerables,
Cette situation ne sera pas sans consequence sur la disponibilite des ressources au
niveau international, notamment en ce qui concerne l'Aide publique au Developpernent
(APD) alors que Ie senegal prevovalt de profiter de son statut de pays a revenu
intermediaire, qui lui ouvre avec son niveau d'endettement soutenable, racces a des
ressources supplementaires aupres d1nstitutions internationales comme les groupes de
fa Banque mondiafe (BM) et de la Banque africaine de Developpement (BAD) pour
consolider Ie financement de l'economie nationale.
Malgre les performances enreqistrees, l'Etat, face aux urgences pregnantes, plus
parucuherement celles a caractere sodal, a dO renoncer, rnomentanement, a des
recettes et consentir des subventions pour faciliter racces a I'energie et aux produits de
premiere necessite aux populations. Dans Ie meme temps, iI s'evertue a poursuivre les
efforts tendant a rendre I'environnement des affaires attractif, etant donne la part
importante attendue du secteur prive (390/0) dans Ie financement du PAP2A.
Le defi ne change pas pour autant meme s11 est devenu plus ardu et appelle done a
plus d1nitiatives et de performances. En effet, it s'agit encore de reusslr un niveau de
mobilisation de ressources compatibles avec les ambitions du PSE en termes
d~nvestissements, d'equite sociale et territoriale.
Tous ces efforts devraient permettre de prendre en charge les priorires basees sur les
potentialites, cteclinees dans Ie PAP2A, pour les secteurs porteurs de croissance, la
souveralnete allmentaire, I'equlre terrltoriale et socia Ie, sans toutefois omettre les
a
questions securitaires lires la situation regionale et intemationale. Dans ce cadre, les
urgences attachees aux prtontes ont ere reaffirmees par Monsieur Ie President de la
a a
Republique I'occasion de ses adresses la nation du nouvel an 2022 et de la fete de
I'independance. Elles concement, entre autres, la poursuite des efforts necessaires la a
lutte contre la Covid-19, a I'intensification de I'emploi des jeunes, a racces aux services
sociaux tenant compte de I'equite sociale et territoriale et a l'amehoranon de la
productivite de I'agriculture pour laquelle Ie soutien de l'Etat est passe de 40 milliards
FCFA avant 2020 a 60 milliards FCFA en 2020-2021, avant d'etre porte a 70
milliards FCFA pour la prochaine campagne agricole 2022-2023.
a
Globalement, Ie taux de croissance du PIB reel a ete reVise 5,1% en 2022 contre une
estimation de 6,1010 en 2021, soit un repli de 1 point de pourcentage.
Tenant compte du contexte decrit supra, Ie present document est structure autour de
cinq (5) grands chapitres :
La croissance dans les pays avances est estimee it 5,2% en 2021 contre un repli de
4,5% un an auparavant. Ce regain de croissance est Jl()I1.e principalement par Ies
Etats-Unis, liEspagne, Ia France et Ie canada.
Les perspectives dans les pays avances restent singulierement marquees Ie conflit
russo-ukrainien du fait de I'embargo impose par les pays europeens a la Russie a fin
mars 2022 ainsi que leur projet de trouver une alternative a la dependance vis-a-vis du
petrole et du gaz russe.
a
La progression des cours des produits de base conjuguee la rupture de la chaine
d'approvisionnement, les contraintes de Circulation terrestre des marchandises et la
a
forte demande de biens ont contribue exacerber les pressions deja existantes sur les
prix, notamment, ceux des produits alimentaires en Afrique subsaharienne en 2021.
Au niveau des marches financiers, malgre les pressions inflationnistes, la plupart des
banques centrales ont maintenu I'orientation accommodante de leur politique
monetaire, dans Ie but de garantir des conditions de financement favorables, stables et
previsibles pour une reprise solide et durable de I'activite economque.
Sur Ie plan monetalre, la Reserve federale amencame (FED) a maintenu ses taux
directeurs entre 0 et 0,25% lors de sa premiere reunion de I'annee 2022. Toutefois,
avec l'arnenoratlon constatee sur Ie marche de I'emploi et pour contenir I'inflation
nettement au-dessus de 20/0, la Fed a releve la fourchette de son taux directeur. Sur
cette meme periode, 11nstitution rnonetalre devrait egalement mettre un terme son a
programme d'assouplissement quantitatif (Quantitatif easing, QE). Contrairement la a
Fed, la Banque du Japon (80J) n'a emis aucun signal en faveur d'un durcissement de sa
a
politique monetare ultra-accommodante, 11ssue de la reunion de janvier 2022. Elle a
ainsi conserve son principal taux d'interet negatif -0,1%• a
a
Ce dynamisme a egalement tire profit du renforcement du secteur prive, travers Ies
mesures et initiatives phares prises dans Ie cadre du PAP2A, relatives, entre autres (0 it
la modernisation graduelle de Veconomie, (ii) a la mutualisatlOn des structures
publiques de soutien au secteur prive, (iii) au renforcement de la production agricole et
(iv) au developpement de I'industrie, notamment, pharmaceutique.
Sur I'evolution des prix, I'inflation, mesuree par l'Indice national des prix a
la
consommation (IN PC), est ressortie a 2,20/0 en 2021 contre 2,30/0 en 2020. En effet,
cette progression s'explique par Ie rencherissernent des «produis alimentaires et
boissons non alcoohsees» (+2,90/0), du transport (+2,3%), des « meubles, articles de
menages et entretiens courants du foyer » (+2,90/0). Toutefois, I'inflation s'est
maintenue en d~ du seuil communautaire de 3,0%, retenu dans Ie cadre de la
surveillance rnulttlaterate au sein de I'UEMOA. Les prix a la production, mesures par Ie
deflateur du PIB, ont cru de 2,4% en 2021 contre 1,5% un an plutot.
a
Globalement fin 2021, la pression fiscale est ressortie a 16,90/0 du PIB contre
16,70/0 un an auparavant, soit une legere augmentation de 0,2 point de pourcentage.
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II ressort egalement de l'Enquete harmonisee sur les Conditions de Vie des Menages
(EHCVM 2018/2019) que la region de Dakar et les zones rurales ont enregistre les plus
a
fortes baisses de taux de pauvrete. En effet, Dakar, Ie taux est passe de 14,20/0 en
a
2011 8,70/0 en 2019, soit une baisse de 5,5 points de pourcentage. En milieu rural, Ie
a a
taux est esnme 58,70/0 en 2011 contre 53,60/0 en 2019, soit un repli de 5,2 points
de pourcentage.
En 2021, des disparites subsistent entre les regions avec des variations comprises entre
6,20/0 et 35,4%. Sept regions ont des taux supeneurs a la moyenne natlonale de
17,7%. II s'agit de Ziguinchor (35,40/0), Dakar (31,70/0), 5edhiou (25,70/0), Thies
(19,610/0), louga (18,40/0), Kedougou (17,90/0) et Kolda (17,8). les taux les plus faibles
a
sont enreqistres Diourbel (6,20/0), Matam (7,6%) et Kaffrine (7,90/0).
les dlspantes sont aussi notees en fonction du sexe avec un TBPS de 19,20/0 chez les
tilles et de 16,30/0 chez les garc;ons, soit un gain de 2,9 points de pourcentage en faveur
des tilles. Dans toutes les regions, celui des tilles est plus eleve. le plus grand ecart du
rapport filles/ga~ons est note dans la region de Thies (4,6 points de pourcentage)
tandis que Ie plus faible ecart est enregistre a Kolda (0,2 point de pourcentage).
Par genre en 2021, Ie TBS est de 91,20/0 chez les fiUes pour une population scolarisable
de 1 322517 contre 77,10/0 chez les gar<;ons pour une population de 1 379681.
Par rapport aux regions, des inegalites sont enreqistrees en 2021 sur Ie TBS a
l'elementaire, Sur 14 regions, sept (7) ont enreqtstre un TBS superieur la valeur a
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a
nationale (84,00/0) avec un pic de 113,50/0 Kedougou. En plus des regions de Kaolack
(76,10/0) et Fatick (82,go/0), les taux inferieurs it la valeur nationale sont enreqtstres
dans les cinq (05) regions « en retard de scolarisation » : Kaffrine (45,20/0), Diourbel
(52,4%), Matam (67,20/0), Louga (68,30/0) et Tambacounda (77,30/0).
Cette situation s'explique par une baisse du flux d'eleves promus en c1asse de CM2
a
entre 2020 et 2021 qui est passe de 73,70/0 73,60/0 et du taux de survte entre les
niveaux CMl et CM2. Aussi, I'accroissement du nombre d'enfants de 11 ans dans la
population est plus significatif que celui d'eleves promus en c1asse de CM2 entre 2020
et 2021.
Dans Ie moyen, Ie taux d'amevement a enreglstre une hausse passant de 36,6% en
a
2020 41,8% en 2021. Le taux d'act'levement des tilles est toujours superieur celul a
des gaJV>Os avec 46,5% pour Ies filles. Au niveau secondaire, Ie taux d'achevement a
Jegerement augmenre passant de 27,4% en 2020 it 28,2% en 2021. La cartographie
des vulnerabilites des eleves devrait aider it ameliorer sensiblement ce taux.
Ces resultats indiquent que plus de la moitle des adolescents, en moyenne 58,2% au
moyen et 71,8(Vo au superieur, n'achevent pas leur scolante. It ya donc lieu de prendre
en charge les eleves vulnerables, de revoir les pratiques pectagogiques,d'accorder plus
d'attention aux eleves en difficulte d'apprentissage et surtout de poursuivre
ramenoration des conditions d'enseignement et d'apprentissage, notamment par la
dotation de manuels, de materiels scientifiques, de laboratoires et de cantines scolaires
dans les colleges.
La transition des flux de sortants du cycle fonda mental inscrits dans la formation
professionnelle et technique s'inscrit dans une tendance haussiere : Ie taux passe de
5% en 2018, it 8,91% en 2019, puis 10% en 2020 @t 13,4% en 2021. Toutefois, ta
able de 15,2% fixee en 2021 n'a pas ere atteinre du fait, essentiellement, de
I'etroitesse du reseau de formation profession nelle, mais aussi, des difficultes liees it la
coordination et it Ia synergie entre les acteurs du sysreme en matiere d'orientation
scolalre et professlonnelle.
Le ratio du nombre d'inscrits dans la FPT pour 100 000 habitants est passe de
a
512,6 en 2019 521,0 en 2020, toutefois, iI reste faible et cache des disparttes entre
les regions. A Dakar, ce ratio est de 1 378, Ziguinchor (620) et Kedougou (720)
concentrent Ie plus d'apprenants tandis que les regions de sedhiou (83) et de Louga
(77) ont les plus faibles ratios. L'indice de parite (1,13) reste favorable aux tilles.
Le taux de reussite aux examens profession nels (CAP, BEP, BP, BT et BTS) est
passe de 57,220/0 it 63,670/0 entre 2020 et 2021, soit une augmentation de 6,5 points
de pourcentage. Dans Ie meme sillage, Ie nombre de diplomes en 2021 s'eleve it 12099
dont 7405 gar<;ons et 4 694 fllles (61,20/0 de qarcons contre 38,8% de tilles).
Ainsi, I'annee 2021 est marquee par I'enregistrement de 6 608 demandeurs d'emplol
dont 2 987 ont reneficie d'accompagnement (1 595 accornpaqnes en technique de
recherche d'emploi, 270 en employabilite, 599 en entrepreneuriat et 523 en elaboration
de business pian). Le taux d1nsertion est passe de 41% en 2020 a 66% en 2021. Cette
performance s'explique par la realisation de 15 missions locales pour I'emploi et
I'entreprenariat dans plusieurs localltes (Thies, Ziguinchor, Fatick Saint-LouiS, Kaolack,
Tambacounda etc.). Au titre de la Convention nationale Etat-Employeur (CNEE), 374
conventions ont ete signees avec les entreprises en 2021, ce qui a permis it 12 571
demandeurs d'emploi d'etre places en stage.
le taux d'acbevement en consultation prenatale, qui se situe it 64% n'a pas connu
d'evo1utionentre 2020 et 2021. La dble de 71,70/0 en 2021 n'a pas ete atteinte, soit un
gap de 7,7 points de pourcentage. Cet ecart s'expllque, entre autres, par Ie non-respect
des rendez-vous, I'inaccessibilite geographique ou I'incapacite financiere, Ie manque de
communication interpersonnelle entre Ie prestataire et la cliente, I'insuffisance des
activites de sensibilisation et Ie non-respect des normes de la CPN. Les regions de
Fatick, Ziguinchor et Kaolack ont enregistre les meilleures performances avec
respectivement 76,4% ,73% et 71,5%. Celles de Kedougou (54,5%), Tambacounda
(56,3%) et Koida (56,40/0) ont affiche les performances les plus faibles.
Pour ce qui est de la lutte contre la tuberculose, Ie taux de succes tnerapeutiqee est
a
esnme 91% en 2020 et 89,34% en 2021. Six (6) regions portent la charge de la
morbidite tuberculeuse : Dakar, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis, Thies et Ziguinchor.
Dans la lutte contre Ie VIH/SIDA, Ie taux de prevalence est passe de 0,5% en 2020
a 0,30/0 en 2021 ; ce resultat serait la resultante d'importantes strategies developpees
a
dans Ie depistage travers notamment, Ie ciblage au niveau des zones chaudes et des
populations des, I'autotest et ltndex testing.
L'annee 2021 a vu les resultats du programme de la Carte d'Egalite des Chances (CEC)
stagner en raison de la pendemie de la Covid-19. Sur une prevision de 90 000 CEC
a
prevues pour l'annee 2021, les resultats s'elevaient 64 728, soit un taux de realisation
de 71,920/0.
l'acces des personnes vivant avec un handicap detentrices de CEC la sante sea
a
fait par leur enrolement dans les mutuelles de sante travers la Couverture maladie
universelle (CMU). le nombre detenteurs de la CEC enrole dans la CMU est de 24 728,
soit 49,40/0 de la cible (50 000) de 2021. Ce taux d'enrolement relativement faible
s'explique par des lenteurs dans Ie processus (verification, recherche de doublon,
comparaison avec d'autres donnees) et aussi par un manque de synergie avec les
autres programmes.
d'assistance medicale en 2021. En terme de gratuite des soins, 1 686 275 malades en
ont reneficie en 2021 contre 2 194 520 en 2020. II s'agit de 1 607 829 enfants de
moins de cinq ans, de 48 716 personnes agees de plus de 60 ans, de 28 242 cas de
cesanenne et de 1488 hemodialyses, au cours de 2021.
a
En 2021, pres de 94% des menages ruraux avaient acces I'eau potable. En milieu
urbain, Ie taux d'acces est reste stable autour de 980/0. Toutefois, des efforts devraient
et:re faits pour ameliorer Ies debits dans certaines agglomerations comme Oakar, Touba
et certaines capitales regionales. II en est de meme pour Ia qualite de I'eau, servie
surtout dans les regions de Diourbel, Kaolack, Kaffrine et Fatick. La mise en service de
Ia nouvelle usine de Keur Momar SARR (KMS3) devrait permettre d'ameUorer fa
continuite du service de distribution notamment a Dakar et dans certaines localites
desservies.
l'activite economlque au titre de 2022 beneflderait des effets attend us des differentes
a
mesures de soutien l'econorrae nationale dans Ie cadre de la mise en oeuvre effective
des projets prioritaires structurants inscrits dans Ie PAP2A, notamment, dans Ie
domaine agricole et pharmaceutique. La mise en oeuvre des reformes de troisierne
generation inscrites dans Ie Programme de Reformes de l'Environnement des
Affaires et de la Competitivite (PREAC III) ainsi que l'execution de la seconde phase
a
Globalement, Ie taux de croissance du PIS reel a ere revise 5,10/0 en 2022 contre une
prevision initiale de 5,5% et une estimation de 6,1% en 2021, solt un repll de 1
a
point de pourcentage. cette croissance seralt la fols tlree par les secteurs prlmalre
(+5,3%), secondaire (+4,90/0) et tertiaire (+5,20/0).
Dans Ie secteur primaire, I'activite est attendue en hausse de 5,30/0 en 2022 contre -
1,0% en 2021, tiree par tous tes sous-secteurs de l'agriculture, de Ia peche et de
I'etevage. le secteur prlmalre qui represente plus de 16,0% du PIS, conbibueralt a 0,8
a
point de pourcentage fa croissance du PIS en 2022.
L1nftation, mesuree par Ie defJateur du PIB, pour sa part, est projetee it 5,1% en
2022, soit un niveau plus eleve qu'en 2021 dans un contexte de relevement des cours
de produits de base, notamment, Ie petrole brut et Ies produits alimentaires.
Pour ce qui est de la balance des palements, el1e serait marquee par une
amelioration du deficit du compte des transactions courantes en pourcentage du PIB,
soit 13% en 2022 contre 13,3% en 2021.
a
Concernant les prix, .'inflation s'etabllralt en moyenne 3,80/0 entre 2023 et 2025,
soit legerement au dessus du seuil de 3% fixe dans Ie cadre de la surveillance
multilaterale.
les recettes fiscales sont passees de 2 368,2 milliards FCFA en 2020 2 593,1 a
milliards FCFA en 2021, soit une progression absolue de 224,9 milliards FCFA.
Cette progression resulte des performances notees au niveau des principales !ignes de
recettes dont les impBts sur Ie revenu, les benefices et les gains en capital (+54,3
milliards FCFA), les imp6ts sur les salaires et la main d'oeuvre (+25,1 milliards FCFA),
les impBts sur les biens et services (+64,7 milliards FCFA), les impBts sur Ie commerce
exterieur et les transactions intemationales (+54,7 milliards FCFA) , les impOts sur Ie
patrimoine (+ 13,4 milliards FCFA) et les autres recettes fiscales (+12,8 milliards FCFA).
La hausse des impBts sur Ie revenu, les benefices et les gains en capital d'un montant
de 54,3 milliards FCFA resulte de celie de 11mpOt sur Ie revenu des personnes
physiques de 69,78 milliards FCFA. Elle a ete attenuee par la contraction de 13,4
milliards FCFA de l'impBt sur les sooetes.
S'agissant de la progression de 64,7 milliards FCFA des impBts sur les biens et
a
services, elle est expliquee essentiellement par celie de la TVA 11mportation qui s'est
a
appredee hauteur de 127,2 milliards FCFA. les replis de la TVA interieure et des
a
autres taxes sur biens et services ont contnoue amoindrir la hausse des impBts sur
biens et services.
Les recettes non fiscales se sont arnellorees de 104,7 milliards FCFA en 2021
a
comparativement rannee 2020. Cette evolution positive est en relation avec Ie bon
comportement des dividendes qui ont cru de 83,3 milliards FCFA.
Le montant global des dons recus des partenaires est passe de 324,5 milliards FCFA
en 2020 a 130,6 milliards FCFA en 2021, soit un net repli de 193,9 milliards FCFA.
Cette forte contraction decoule aussi bien des dons budgetaires (-177/61 milliards FCFA,
soit -91,20/0) et des dons en capital (-16,3 milliards, soit -12,60/0).
3000,00
2500,00
2000,00
1500,00
1000,00
500,00
0,00
2020 2021
• Autres ree 8S 150,01 254,13
• Dons 324,52 130,61
• Recettes fisc.ales 2368,20 2593,14
Sources: DGCPTIDEES
Les depenses sont constituees des depenses courantes pour 2 546,5 milliards
FCFA (64,60/0) et des depenses en capital pour 1 397,1 milliards FCFA (35,40/0).
Les depenses courantes (2 546,5 milliards FCFA) sont repartles entre les charges
salariales, les depenses de fonctionnement, les charges de la dette, les transferts
courants au profit des autres unites d'administration publique, les subventions, les
prestations sociales et les autres charges.
Concernant les depenses de personneP, sur une prevision initiale de 904 milliards
a
revue 896 milliards (base LFR2 2021), la masse salariale a ete executee hauteur a
de 903,9 milliards, soit un crepassementde 7,9 milliards.
D s'y ajoute Ie depassement observe dans Ia prise en charge du personnel local des
ambassadesd'un montant de 4,6 mlUlards FCFA.
Source : DS/DGB
3Pour la masse salariale, les donnees sont issues de la situation fournie par la Direction de la Solde et non du TOFE
qui precede it un retraitement des depenses de personnel.
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""
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Au titre des charges de la dette publique, les paiements se sont chiffres a 306,53
milliards FCFA en 2021 apres 289,55 milliards en 2020, ce qui correspond une a
hausse de 16,98 milliards FCFA en valeur absolue et 5,90/0 en valeur relative. Les
a
interets paves au titre de la dette exterieure se sont etablis 254,14 milliards FCFA en
a
2021 correspondant 82,90/0 du total des interets.
En ce qui conceme les depenses de transferts courants au profit des autres entites de
a
I'administration publique, elles sont execotees hauteur de 669,66 milliards FCFA en
2021, en baisse de plus de 123 milliards FCFA en glissement annuel.
S'agissant des subventions, elles sont passees de 96,03 milliards FCFA en 2020 a
91,03 milliards FCfA en 202l, salt une contraction de 5 milliards fCFA. Plus de la
moUre de ces subventions est destinee au secteur agriCole (48,S milliards). En sus de
ces subventions dlrectes, l'Etat octroie des subventions via des transferts budgetaires
au profit de structures publiques telles que Ie FSE (69,51 milliards).
Les autres charges se sont inscrites en hausse de 9,33 milliards FCFA, soit 5,30/0
en 2021 comparativement a l'annee 2020. Elles sont evaluees a 184,44 milliards
FCFA en 2021 et sont consntuees essentiellement des bourses et allocations scolaires
(83,06 milliards FCFA, soit 45%) ainsi que des imp8ts et taxes paves par l'Etat
relativement aux investissements finances sur ressources exteneures (72,01 milliards,
soit 390/0).
D'un montant global de 1 397,12 milliards FCFA en 2021, les depenses en capital
sont cornposees des transferts en capital (678,89 milliards) et des investissements
executes par l/Etat dun montant global de 722,74 milliards FCFA dont 92,91 milliards
FCFA sur ressources internes et 629,83 milliards FCFA sur ressources exterieures.
Les transferts en capital se sont etablis it 678,89 milliards FCFA en 2021 apres
668,01 milliards FCFA en 2020, soit une majoration annuelle de 10,88 milliards
FCFA et 1,60/0 en valeur relative. Cette faible evolution s'explique par la mise en ceuvre
du processus de reclassement des transferts en capital au niveau de la cateqone des
operations d'investissement executees par l'Etat.
a
L'encours de la dette publique fin dEkembre 2021 est arrete a
10 297,05 milliards
FCFA dont 2 673,31 milliards FCFA de dette interteure et 7 623,31 milliards FCFA de
c1ette exterieure,
La situation des autres operations des comptes spedaux du Tresor (Cm se presente
comme suit:
Dans Ie do maine agricole, l'annee 2021 a ete marquee par une bonne mise en place
des intrants agricoles grace au financement de 60 000 000 000 FCFA accorde par l'Etat
pour la campagne de production agricole ; ce qui a permis d'enregistrer une production
de 3480394 tonnes de cereales (dont 1 326761 tonnes de riz paddy), 1 677804
tonnes d'arachide et 21 381 tonnes de coton. Pour I'horticulture, Ie volume de
production a atteint 1 583 661 tonnes avec une satisfaction des besoins nationaux sur
une periode de 9 mois pour I'oignon et de 10 mois pour la pomme de terre. les
exportations d'arachide ont porte sur 316 786 tonnes representant en valeur pour plus
de 150 milliards FCFA de revenus.
Ainsi, 831lits ont ere acquis et repartis dans 21 structures sanitaires des 14 regions du
senegal. A ces realisations, s'ajoute I'acquisition de 1 250 lits repartis dans 09
structures extra hospltalteres des regions de Dakar, Thies, secthlou et Kaolack ; soit au
total 2081lits (32 sites) installes sur Ie territoire national.
Face it la recrudescence des cas graves, les structures hospltalleres ont beneficie d'un
appui pour I'acquisition d'oxygene et des SHELTER de production d'oxygene. Hormis les
activites llees it la lutte centre la pandernle, les projets de construction, de rehabilitation
et d'equlpements du mlnlstere en charge de la sante, ont connu une evolution
considerable.
A ce titre, iI faut noter la finalisation des travaux des trois hopitaux de 150 lits it
Kaffrine, Kedougou et sedhiou et d'un de 300 tits it Touba.
Pour les realisations en termes d'equipements hors Covid-19, Ie MSAS a acquis des
materiels d1magerie medicaIe, de bloc operatoire, d'exploration fonctionnelle, de service
d'accueil aux urgences, de secours electnque, de buanderie, etc.
Pour Ie service des transports, des reformes ont ere mises en oeuvre en 2021 dans
Ie sous-secteur des transports terrestres avec la mise en place du Fonds de
oeveloppement des Transports terrestres (FDTI), de l'Agenee nationale de 5eeurite
routiere (ANASER) et la revision du FERA afin de garantir un entretien adequat des
infrastructures rouneres. Dans Ie cadre du nouveau programme de renouvellement du
pare, 680 minibus ont ete mis en Circulation a la fin de I'annee 2021 et 434 vehlcutes
neufs ont ete injectes dans Ie reseau,
Pour les transports aertens, Ies travaux de Renovation des Aeroports de Saint louts
et Matam s'execurent confor~ment aux delais de realisation avec l'objectif d1naugurer
lesdits aerooorts en 2022. La Compagnie aenenne Air senegal poursuit son objectif de
contribution significatIVe it I'atteinte des objectffs de realisation du Hub aenen avec
I'augmentation de la flotte et I'ouverture de nouvefles destinations sur Cotonou, Douala,
Ubrevllle, lyon, Marseille et d'une tlgne sur les USA.
La peche continue d'occuper une place dans Ie PSE avec des exportations en volume
de 270 603 tonnes et en valeur de 250 000 000 000 FCFA. Quant it la production
aquacole, elle s'etablit en 2021 it 1 236,5 tonnes. Ces resultats ont ere obtenus grace it
la realisation, la modernisation et la mise aux normes de plusieurs infrastructures
d'appui it la production et it la transformation.
En ce qui concerne Ie financement des activites economlques inities par les jeunes, 22
projets de jeunes/femmes/PME ont ere pris en charge pour un montant global de 167
325778 FCFA. En outre 105 dossiers recus et selecnonnes ont ere transmis ala Banque
Agricole, pour un montant de 841 876 256 FCFA.
Au total Ie Ministere de la Jeunesse a rec;u un quota de 1 500 sur les 65 000 emplols
vises dans Ie Programme d'urgence avec une dotation budgetaire globale de 800
millions FCFA. Ainsi, en 2021, 696 volontaires du Service civique national et 350
animateurs sooo- educatifs ont ete enroles.
Entin, Ies Oomaines aglicoles communautaires (DAC) de Keur Momar SARR et de Keur
Samba KANE ont ete
finalises.
Concernant la microfinance, les principales activltes ont ere menees dans Ie but
d'amellorer Ie developpement de I'inclusion finandere et de faciliter racces equitable
des populations aux services financiers par :
S'agissant du voIet Economie socia Ie et soIidaire (ESS), des acquis ant ete
enreotstres, notamment, I'adoption de la loi d'orientation du secteur, la mise en place
de la plateforme numenque «SEN LABEL ESS ClLABOK » en vue d'enroler I de
formaliser 1 de sensibiliser1 de former et d'appuyer les organisations ESS et I'appui de
a
286 groupements hauteur de 500 000 000 FCFA.
branchements des menages au reseau d'egout qui s'est etabli it 6567 contre une cible
de 3 000 en 2021.
Pour Ie PUDC, iI faut noter, entre autres realisations, fa mise en service de 28 svstemes
hydrauUques d'alimentation en eau potable (10 mUlti villages et 18 forages Marteau
Fond de Trou (MFT) mono villages) et sa contribution importante is I'atteinte des
objectifs d'etedrlfkatiOn rurale et de desendavement. Egalement, 469 equipements de
transformation post-recoite ant ere distribues, soit un taux de realisation de 66%.
a
le PUMA a contribue fa realisation de 5,5 km de lineaire de pistes et de routes sur un
objectif de 8,5 km, la reception de 135 infrastructures et equipements de base (cases
de sante, salles de classes, etc.) sur un objectif de 176, soit un taux d'execunon de
770/0 ainsi que la construction et/ou I'equipement de 800/0 d1nfrastructures de secunte
et de services au niveau cleconcentre en 2021. II s'agit notamment de fa brigade de
gendarmerie de Niaguiss, des postes frontaliers mixtes de Dyabougou et de Demetre,
des postes de police frontahere de Gae, de Salde et de Kelimane Nganda.
a
Elles sont essentiellement composees de ressources intemes execurees hauteur de
693,03 milliards FCFA soit 21,90/0 et de ressources externes pour 9,56 milliards
FCFA representant 3,20/0.
a
COmpare la rnerne perlode de l'annee 2021, Ie recouvrement des ressources internes
a connu une hausse de 203,89 milliards FCFA (40,90/0) expliquee principalement par
Jes recettes fiscales qui se sont sensiblement accrues de 192,84 milliards FCFA
(41,3%). Quant aux ressources extemes, elles sont essentiellement constituees de dons
en capital d'un montant 9,56 milliards FCFA destines financer des projets a
d1nvestissement. Les dons buclQetaires sont mobilises hauteur de 0,56 milliard a
FCFA au coors du premier bimestre.
- les depenses ordinaires executees pour 807,73 milliards FCFA, soit 32,5%
des credits ouverts ;
- et les depenses en capital pour 634,91 milliards FCFA, solt 34,90/0 des credits
ouverts.
Pour rappel, les previsions sur Ie service de la dette issu des annulations PPTE/IADM
sont it 10,67 milliards FCFA dont 9,55 milliards FCFA en principal et 1,12 milliard FCFA
en interets.
Les depenses de personnel sont principalement portees par celles des mlnlsteres
charges de I'education nationale et de la formation professionnelle (55%), des
ministeres charges de la defense (14%), de l'interieur (80/0) et de la sante (6%). Ces
mlnlsteres emploient respectivement 520/0,180/0, 9% et 60/0 de I'effectif total des agents
de l'Etat.
Au titre de l'annee 2022, Ie budget previsionnel des depenses de personnel est revu a la
hausse de 85 milliards FCFA en valeur absolue soit 8,9% en valeur relative.
Concernant les depenses en capital sur ressources exterieures, elles sont fmancees
a 960/0 sur prets (195,39 milliards FCFA) et 40/0 sur dons (9,17 milliards FCFA). En sus
de ces depenses, un montant de 15,75 milliards FCFA a fait I'objet de retrocession
dont 14,05 milliards FCFA en prets projets et 1,69 milliard FCFA en dons en capital. Les
principaux beneficiaires sont la SONES et la SENELEC.
Plus de la moitie des tirages (620/0) est mobihsee pour Ie financement des projets du
secteur quaternaire notamment ceux relatifs :
Le secteur primaire representant 11% des tirages, est consntue principalement des
sous-secteurs de I'agriculture (10,03 milliards FCFA) et de I'elevage (1,33 milliards).
Le secteur secondaire, qui a Ie moins reneficie des tirages sur ressources exterieures
(25,42 milliards FCFA), concernent uniquement Ie sous-secteur de l'Energie pour la mise
en oeuvre des projets d'electrification rurale avec, notamment Ie projet d'installation de
67 000 lampadalres.
Entin, pour les Comptes speciaux du Tresor (CST), les montants ordonnances du
a
FNR font ressortir une neue amelioration fa fin du premier trimestre 2022. En effetl it
a ere note un solde cumute posltlf de plus de 7 miUlards FCFA en mars 2021 contre
4,497 milliards FCFA ala meme penode de I'annee precedente.
En fin mars 2022, Ie nombre total des cotisants au FNR est de 121 221 et Ie nombre
de pensionnes a attelnt 68 251, SOit un rapport demographique de 1,86
cotisants/allocataires, contre 1,72 en mars 2021.
a
Ainsi, sur Ie plan economque, la croissance pour 2022 a ete revue la baisse d'un
a
demi-point de pourcentage environ 5% contre une prevision initiale de 5,50/0, pour
tenir compte de I'impact de la hausse des prix mondiaux de petrole et des produits
alimentaires sur la consommation pnvee, ainsi que du ralentissement econornlque chez
les principaux partenaires commerciaux du senegal.
L1nflation, mesuree par Ie deflateur du PIS, a atteint 2,1% au mois de mars 2022 en
liaison avec la hausse des cours mondiaux des produits de base.
a
Ainsi, la loi de finances rectificative pour l'annee 2022 est arretee 3 647,8 milliards
FCFA en recettes et 4 102,9 milliards FCFA en depenses, soit un deficit budgetaire
de 1 055,1 milliards FCFA, representant 6,230/0 du PIB.
Comparee a la LFI 2022 qui etait arretee a 3 610,7 milliards FCFA en recettes et 4
394,7 milliards FCFA en depenses, la LFR connait une hausse des recettes de 37,1
milliards FCFA (1%) et des depenses de 308,2 milliards FCFA (7%).
Concernant les CST, ils sont projetes, en ressources et en charges, a 149,7 milliards
FCFA, soit au meme niveau que la LFI 2022.
Besoin de financement
ECARTLFR
LFI2022 LFR12022
2022ILFI2022
Amortissement de la dette 804,3 853,8 49,5 6,2%
Financement deficit 784.00 1055,1 271.1 34,6%
Autres operations de
0%
financement 25,0 25,0 -
Credil hotelier 10.0 10.0 -
Fonds de stabulatton (FONSTAB) 2,0 2,0 -
Partictpations flnancieres 10.0 10.0 -
Fonsts 3,0 3.0 -
Deficit OPEX 30,0 30,0 -
Total remboursement 1643,3 1963,9 320,6 20%
Ce faisant, les objectifs spedtlques suivants sont vises a travers Ie Plan YAATAL:
•.
J
DPBEP 2023-2025
Ainsi, les recettes prevues en 2023 devraient faire progresser les recouvrements suivis
par la DGID (hors FSIP(4) de 99 milliards FCFA en valeur absolue et 5,70/0 en valeur
relative par rapport it 2022, soit un montant global de 1 827,2 milliards FCFA. Les
hypotheses de projection portent sur les taux de croissance du PIB nominal qui sont
ajustes it la balsse pour neutraliser les exonerations des activites lIees au secteur
primaire.
Par ailleurs, des dispositions sont prises en vue de mettre progressivement en place des
instruments qui indtent les entreprises it se formaliser avec la simplification de certaines
procedures.
a
Sur Ie volet fiscal, I'accent sera mis sur la consolidation des acquis travers la mise en
ceuvre de la SRMT et Ie parachevement des reformes en cours via roperationnausauon
des enti~ nouvellement creees notamment, la Direction du Risque et de I'Analyse de Ia
Valeur, fa Direction regionale des Unites maritimes et la Direction regionale des
Hydrocarbu res.
Des mesures de suivi d'une meilleure maitrise de I'assiette douanlere ainsi qu'un
controle plus rapproche de la gestion des regimes suspensifs combines a une
disponibilite continue de GAINDE, qui gagne en robustesse grace aux investissements
OOdies du PROMAD, seront prises aftn de permettre la limitation des pertes de recettes
douanieres du fait de la conjoncture mondiale defavorable.
Les projections de recettes douanleres hors petrole tablent sur des montants de 798,7
milliards FCFA en 2023, 843,1 milliards FCFA en 2024 et 889,7 milliards FCFA
en 2025. Ces projections restent sous-tendues par la fin de la Covid-19 et du conflit
russo-ukrainien et la poursuite de la SRMT.
- a
la mise en place dun cadre legal et Institutlonnel travers la 101 n0202Q-06du 7
fevrier 2020 portant code gazier;
la creation de la societe Reseaux Gaziers du senegal pour les besoins en
infrastructures de reception et de transport du gaz naturel : conception
d'infrastructures gazieres modemes et optimlsees ;
- a
la mise niveau des infrastructures de production electrique : conversion des
centrales thermiques actuelles en dual-fuel et la construction de nouvelles
centrales electnques au gaz avec la technologie de cycte Combine (Combined
Cycle Gas Turbine (CCGlj notamment au cap des Biches pour 300 MW, Saint a
Louis (250 MW) et a Mboro (300 MW) et ;
l'amelloratlon des reseaux de transport et distribution electnque, avec
notamment I'appui du Compact 2 du Millenium Challenge Corporation dont les
deux tiers (soit environ 400 millions de dollars US) seront consacres ce a
segment.
II convient de mentionner que les principaux projets qui sous-tendent la strategie Gas-
to-Power continuent leur progression normale.
AusSi, un suivi rapproche, par portefeuille sera assure par Ie Ministere en charge des
a
finances travers une approche progressive de prise en charge des facteurs de contre-
performance des projets et programmes.
En ce qui concerne les depenses de personnel, les orientations porteront sur les
eh~ments suivants :
- la poursuite de la mise en ceuvre des accords du 30 avril 2018 alnsl que ceux
signes en 2022 avec les syndicats d'enseignants et ceux de la sante pour Ie
maintien de I'apaisement du climat social ;
la prise en compte des mesures de revalorisation des salaires des autres agents
de l'Etat;
- la poursuite de la mise en oeuvre des programmes de recrutement.
Ces reformes seront egalement marquees par la poursuite des efforts de rationalisation
du recours aux comptes de depOt et du redassement des transferts en capital en
depenses d1nvestissement executees par l'Etat.
a
La concrensatton de cette vision devra, terme, consolider la construction de I'unite
nationale it travers les initiatives et programmes de developpement communautaire, de
modernisation des villes et des territoires frontaliers, de bourses de secunte familiale,
de couverture maladie unlverselle et de soutien it I'entreprenariat rapide des femmes et
des jeunes. Autrement dit, it s'agira d'apporter les reponses idoines aux besoms d'acces
aux infrastructures, it I'eau, it I'electricite, it I'education, aux soins de sante, au logement,
it I'emploi et aux activites generatrices de revenus.
=> La sante
Dans cette optique de concrenser ces objectifs ainsi que les initiatives du PAP 2A en
matiere de sante, it est prevu de :
• 11nsertion et I'emploi :
- ropnmsanon du Programme d'urgence «XEYU NDAW NI» a travers les POles
Emploi et Entreprenariat des jeunes et des femmes, l'Agence nationale pour la
Promotion de l'Empioi des Jeunes (AN PEJ) , Ie Fonds de Financement de la
Formation professionnelle et technique (3FPl) et la Delegation generaIe a
l'Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), l'Agence de
oeveloppement et d'Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADPME),
Ie Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP), Ie Fonds
d'Entretien routier autonome (FERA), Ie Programme de Modernisation des Villes du
senegal (PROMOVILLES), l'Agence d'Execution des Travaux d'Interet public
(AGETIP) et la Convention nationale Etat-employeurs prives ainsi que
I'accentuation d'une communication adequate et d'un accompagnement efficace
des dbles jeunes ;
- la promotion de la vie associative avec I'acceleration de I'execution du programme
de realisation des Maisons de la Jeunesseet de la Otoyennete, espaces modernes
d'ecJucation citoyenne ;
- la poursuite de la mise en oeuvre du Plan d'Actions prioritaires 2021-2025 de la
Strategie nationale pour I'autonomisation economlque des Femmeset des Filles.
• la promotion et la protection :
I
J
DPBEP 2023-2025
Dans cette dynamique, l'Etat s'est fixe comme objectifs : (i) d'orienter 300/0 des eleves
sortants du cycle fonda mental dans la formation professionnelle (ii) de renforcer la
fonctionnalite des Poles Emploi et Entreprenariat des jeunes; (III) d'accompagner les
composantes phares (recrutements, formations et financements) du programme «
XEYU NDAW NI » et (Iv) d'acceterer I'edlficatlon des centres departementeux de
formation professionnelle.
=> Le transport
Aussi, au regard des evenements successifs qui ont rythme Ie tempo du monde depuiS
2020 et des enjeux lies au developpement de I'agriculture pour une autosuffisance
alimentaire, Ie Gouvemement a initie Ie Programme Special de Desendavement qui a
pour objectif d1mpulser une dynamique de croissance economique endogene, integree
Dans Ie domaine portuaire et du transport maritime, les efforts de l'Etat couples it ceux
d'un secteur prive fort et dynamique seront poursuivis pour hisser notre pays it J'echelle
des meilleurs standards intemationaux, avec la finalisation du port mineralier et
vraquier de Bargny-Sendou et du port du futur it Ndayane.
II est prevu une strategie de rnontee en puissance des actions phares pour faciliter
a
racces it I'eau potable et I'assainissementet s'inscrire dans la perspective de I'atteinte
des ODD.
En matiere d'assainissement, les efforts actuels seront consouoes pour booster Ie taux
d'acces avec rexecunon du projet de cJepollutionde la baie de Hann, Ie renforcement
du volet aval du projet de depollution du nord de la ville de Dakar sur financement de la
BID, la finalisation des travaux du projet d'assainissement des 10 villes et Ie demarraqe
de la construction de pres de 55 000 ouvrages d'assainissement individuels en milieu
rural dans Ie cadre du Projet Eau et Assainissementen Milieu rural (PEAMIR).
=> L'industrie
Des strategies seront mises en oeuvre pour renforcer la securite sur les axes et
corridors routiers par la creation de brigades mixtes de controle (police, gendarmerie,
douanes, eaux et forets), intensifier la lutte contre l'insecurite au niveau des communes
et agglomerations par l'installation des cameras de surveillance qui sera poursuivie dans
la Region de Dakar et etendue aux autres IocaUtes du pays.
Au titre de la lutte contre Ie trafic illicite et I'usage abusif des drogues, iI sera mis en
place, une plateforme interministenelle au sein de l'Office central pour la Repression du
Trafic iIIidte des 5tupefiants (OCRTIS).
Un accent sera mis sur Ia dotation allouee aux forces navales pour leur permettre
d'effectuer des missions dassiques tout en mettant Ie focus sur la protection des
ressources petrolieres.
TOTAL
2023 2024 2025
RUBRIQUES 2023-2025
Recettes fiscales 3280,82 3738,50 4161,50 11180,82
Recettes fiscales exploitation petrole 17,17 70,64 164,56 252,38
Recettes non fiscales 139,913 150,51 157,55 447,98
Recettes non fiscales exploitation petrole 21,507 46,11 110,23 177,85
Totalrecettesinternes 3459A1 4005,77 4593,84 12059,02
Tirages sur Dons en capital (pro jet) 232,30 256,60 269,43 758,33
Dons budgetaires 46,69 47,39 48,10 142,18
Total recettes extemes 278,99 303,99 317,53 900,51
RECEITES BUDGET GENERAL 3738,40 4309 76 491138 12959,54
RECETTES CST 229,15 387,53 403,44 1020,12
dont Fonds intergenerationnef 5,92 32,73 50,12 88,77
dont Fonds de stabilisation 14,57 177,80 176,32 368,69
TOTAL RECmES CSf 20,S 210,5 226,4 457,46
TOTAL RECETTES LOI DE FINANCES 3967,55 4697,29 5314,82 13979,65
tnterets de fa dette 378,05 339,67 311,96 1029,68
Depenses de personnel 1050,00 1134,00 1213,38 3397,38
Acquisitions de biens et services et transferts courants 1592,17 1817,90 1946,71 5356,78
Acquisitions de biens et services 579,31 629,71 661,20 1870,22
TOTAL
2023 2024 2025
RUBRIQUES 2023-2025
Transferts courants 1012,86 1188,19 1285,51 3486,57
Total depenses courantes 3020,22 3291,57 3472,05 9783,84
Depenses en capital sur ressources internes 919,04 979,30 1253,39 3151,73
Dont depense: ojferentes sur recettes d'hydrocorbures 38,68 116J5 274J9 430,23
Investissements sur ressources externes 807,90 942,80 1036,22 2786,92
Total depenses d'investissement 1726,94 1922,10 2289,61 5938,65
DEPENSES BUDGET GENERAl 4747,16 5213,68 5761,65 15722,49
DEPENSES CST 229,15 387,53 403,44 1020,12
dont Fonds Inreraeneratlonnel 5,92 32,73 50,12 88,77
dont Fonds de stabilisation 14,57 177,80 176,32 368,69
TOTAl. DEPENSES LOI DE FINANCES 4976,30 5601,21 6165,09 16742,60
Solde budgetaire global -1008,76 - 903,92 - 850,28 -2762,95
PIBNOMINAL 19198,27 21386,52 23642,82 64227,62
PIS HORS RESSOURCESHYOROCARBURES 187086 2076q3 2302Q.8 62489,,66
t»fidt en "du PIS -5,3% -42% .a,6%
SeIde bu.._."';' " global hers recettes •• , •.•• , ....• -1047,44 - 1020,67 -1125,07
Deficit hors recettEs hydrocarbures en " du Pt8 -56% -4,9% -49%
.
Ta bl eau 7 f'maneement d u del'"leit bU de'
Igi talre
FINANCEMENT OU DEFlaT
2023 2024 2025
BESOIN DE FINANCEMENT
Amortissement de la dette 1028,7 900,4 1071,2
Financement de/lctt 10088 903,9 850,3
Total remboursement 1037,4 1804.3 1921,5
COUVERTUREDU SESOIN DE FINANCEMENT
Emonmtsprojets 575,6 686,2 766,8
Bmprunts programmes 158,0 169,0 169,0
Autres emprunts 1303,8 949,1 985,7
Total tira2es 2037,4 18043 1921,5
Deficit -1008,8 - 903,9 -850,3
PIBnominal 19198,27 21386,52 23642,82
'..i_JII...
".. ~
Ainsi, sur la periode biennale, les ressources connaitront une hausse de 876,8
milliards FCFA en valeur absolue et 6,7% en valeur relative par rapport au precedent
DPBEP tandis que les charges augmenteront de 1 792,1 milliards FCFA en valeur
absolue et de 12% en valeur relative.
Cette performance sera rendue possible notamment par la mobilisation satisfaisante des
recettes internes qui sera amplifiee par I'acceleration de la mise en oeuvre de la SRMT
de meme que 11nregration des recettes issues du debut d'exploitation des
hydrocarbures.
202
. .. . .. . .. . . . .. . .. . .. . . . ... . . - .............. ..
Source: DGB
a
Concernant la gestion de la dette, Ie risque assode la Signature du senegal, tel que
calcule par Ie FMI dans Ie cadre de son Analyse de Viabilite de la Oette (AVO), reste
soutenable avec un risque modere de surendettement, mais avec peu d'espace pour
a
absorber de nouveaux choes court terme.
Pour mitiger ce risque, la SOMT etablie pour la penode 2021 a 2023, est batie
essentiellement auteur des objectifs d-apres :
Toutefois, iI est utile de noter que Ie champ de couverture de cette SOMT n'inclut que la
dette de I'administration centrale. II pourrait etre elargi, apres la disponibilite
a
d'informations plus exhaustives et detaillees la dette des autres enntes du secteur
public.
Pour atteindre les objectifs de la SDMT, les actions suivantes seront menees lors de la
recherche des financements :
Dans la rnerne logique, Ie service dO en 2024 au titre de I'eurobond 2014 a rachete ete
a hauteur de 68,6% tors de "emission de I'eurobond de 2021. Ce qui a elimtne Ie risque
de refinancement en 2024.
3504
Axe 1 : Tnll1sfonn.tion structureUe Axe 2 : ClpiC.1 hum.ln, ProtectiOn Ax. 3 : GowemIm:e, institutions,
de r6conomie et aots.nee soa.ie et ~ durable Pal. tit S6turke
Source: DGB
Cette 10i, en son article S, fixe les orientations qui sous-tendent la gestion des recettes
d'hydrocarbures, elle-meme soumise aux principes de sincerite, de transparence, de
suivi et de contr6le definis par la 10i organique relative aux lois de finances et par la loi
portant Code de transparence dans la gestion des finances publiques.
Ces principes vi sent I'utilisation optimale des ressources avec la prise en charge des
questions sodales axees sur Ie desenclavement, I'equite spatia Ie, la mise aux
a a
normes des hopitaux, racces universel I'eau, I'energie, a
I'assainissement et a
I'education, la lutte contre les inondations et les filieres porteurs de I'agriculture
pour batir une econornle reslllente et assurer ainsi I'independance et la secunte
alimentaire.
Dans cette optique, les orientations de ladite loi predsent la repartition des ressources
d'hydrocarbures entre Ie budget general (maximum 900/0), Ie fonds
intergem!rationnel (minimum 100/0) et Ie fonds de stabilisation ali mente suivant Ie
mecanisme decrit dans la loi.
Cette dernlere precise egalement que les recettes affectees au budget general serviront
a financer des projets d'investissement identifies sur la base des priorltes des politiques
a a
publiques et des depenses courantes, notamment celles caractere social, I'exception
des depenses de salaire.
Au titre du cadre juridique, Ie Code petroner a ete revise en 2019 et ses textes
d'application ont ete promufgues en octobre 2020. Celui-ci a ete adapte a un contexte
d'exploration et d'exploitation future.
II est important de predser qu'en 2022, aucun titre petroller n'est soumis audit code.
Les strategies d'amelloration visent a la fois a maximiser et a perennlser les interets de
l'Etat, mais aussi au renforcement de la transparence dans I'attribution des contrats de
partage de production d'hydrocarbures notamment :
La liste des 1"@C@tt@s peut etre completee @tjou pr@asee par une lei de finances.
Ainsi, en termes de sources de revenus pour l'Etat, les contrats petrollers prevolent trois
(3) sources de recettes majeures pour l'Etat : (i) la part de l'Etat dans Ie partage de
production apres deduction des couts petroliers, (ii) les impOts et taxes prevus dans Ie
cadre des contrats et accords signes et (iii) les dividendes que peut lui verser
PETROSEN.
Les deux premieres sources de revenus devraient constituer I'essentiel des recettes de
l'Etat, d'ou la mise en place, d'une strategie de renforcement des administrations
fiscales et petroheres chargees de controler et de securtser la ftscallte attendue du
cteveloppementdes projets petrohers et gaziers.
PETROSEN, societe avec une participation publique majoritaire directe de 99% par I'Etat
et 1% par la Societe nationale de Recouvrement (entire entlerernent deteoue par
l'Etat), controle Ie processus d'exploitation et est en partenariat avec plusieurs
compagnies internationales sur neuf (09) blocs avant des Contrats de Recherche et de
Partage de Production (CRPP) en cours de validire, dant un (1) en onshore, sept (7) en
a
offshore et un (1) en ultra deep. Ces blocs sont des niveaux differents en termes
d'exploration-production. PETROSEN est 11nstrument technique d'application de la
politique cJefinie par l'Etat dans I'exploration et la production des hydrocarbures.
Les deux Etats ont decide de developper et d'exploiter conjointement ce champ dans Ie
cadre d'un accord de cooperation inter-Etats prevovant une repartition initiale de 50%
pour chaque pays des ressources extraites, signe Ie 09 fevrier 2018, revisable tous les 5
a
ans compter du debut de la production et qui a ere suivi par de nombreux autres
accords qui I'encadrent.
Au plan commercial, une production de 2,5 millions de tonnes par an de gaz natureI
liquefie (GNL) et celie de 35 millions de pieds cubes jour en gaz domestique sont
prevues pour la premiere phase du projet GTA.
Ainsi, sur la base des hypotheses d'un taux de change $/FCFA fixe a 595,6 FCFA, du
a
prix du baril du petrole 90$ et de 100/0 du cour du Brent pour Ie gaz, les projections
de recettes attendues de I'exploitation des hydrocarbures, provenant des projets GTA et
Sangomar, sur la perlode triennale tablent sur un montant global de 887,68 milliards
FCFA reparti comme suit:
potentiel vers 2024. Ainsi, ces risques pourraient impacter les premieres recettes issues
de la production d'hydrocarbures.
En effet, les plannings actuels des projets susmennoones consderent un first Gas et un
first Oil en 2023. Ce sujet connait un suM rapproche des services concernes en vue
d'une adaptation du cadrage budgetaire.
A cet effet, les charges aHerente5 aux recettes voot couvrir Ies depenses consacrees
aux priorites du gouvemement a travers les domaines de concentration dtes supra : il
s'aglt notamment des projets sulvants :
- Ie PROMOVIllES ;
- Ie PUDC;
- Ie PUMA;
- Ie projet de construction de lurnversite Amadou Makhtar MBOWde Diamniadio ;
- Ie projet de construction de I'universite du Sine Saloum ;
- Ie projet de construction du centre universitaire hospitalier (CHU) de Saint-louis;
- Ie projet de construction du centre universitaire hospitalier de Diamniadio ;
- Ie programme de 100 000 logements.
Pour la mise aux normes des hopitaux, les dotations budqetalres de la fonction « Sante
» devraient etre portees a 100/0 sur la penode 2023-2025. En plus des efforts de l'Etat,
les appuis des partenaires techniques et financiers sont attendus en vue de relever
davantage Ie plateau technique.
Source: DGB
Les depenses des coUectiviresterritoriales ont ere executees a 48,250/0 par rapport aux
previsions btJdgetalres. Elles s'etablissent a 200,19 miUiards FCFA contre 175,12
milliards FCFA en 2020, soH: une hausse de 25,07 milliards FCFA en valeur absolue.
Les depensesde fonctionnernent representent 69,44% des ctepenses totates avec 139
milliards FCFA soit, en glissement annuel, une croissance de 9,27%.
Avec 34,230/0, les charges de personnel se chiffrent a 47,57 milliards FCFA, soit un
taux de croissance de 8,61%.
Quant aux frais financiers, its sont restes quasiment inchanqes entre 2020 et 2021 et
representant 0,510/0 des oepenses de fonetionnement.
DEPENSESOE
PERSONNEL
34"
OEPENSES
EXCEPTION NEllES
0%
TRANSFERTS VERSES
18"
~: DGCPT/MFB
De l'analyse, n
ressort que l1nvestissement est en nette augmentation de 13,28
milliards FCFA en valeur absolue (27,72010) par rapport a
la gestion 2020, passant
a
ainsi de 47,9 milliards FCFA 61,18 milliards FCFA.
Dans Ie secteur de la voirie, les oepenses passent de 17,65 milliards FCFA en 2020 a
19,34 milliards FCFA en 2021.
a
Les cJepenses relatives I'education, a
la jeunesse et au sport sont Ie deuxieme
poste de depenses d1nvestissement. Elles s'etablissent a
16,26 milliards FCFA en
2021 contre 11,26 milliards FCFA en 2020, soit une hausse de 44,400/0 en valeur
relative.
70000000000 35,00%
60 000 000 000 30,00%
50000000 000 25,00%
40 000 000 000 20,00%
30000 000 000 15,00%
20000000 000 10,00%
10000000000
o -'~JI~~~:::J~JI::~::~~~~~~~~;:=:JI~
("
4:-'"
... -R'" 9~"" ~" ~~
~ .., ~~¢ .., ~,. 0"···.;Y ~ ~ ... ~~
5,00%
0,00%
Sgww: DGO>T/MFB
r
Ta bl eau 10 : structura tlIon du g'lssemen t annue Id es recett es d e f on ctlionnemen t
Parts
contrlbutlves
Ullnes budaetaires 31/12/2020 31/12/2021 Variation annuelle
" dansla
variation
annuelle
Rftports 37071 583 850 32 285 263222 - 4 786320 628 -12,91" -6~~
Produits de I'exploitation 6964665300 10 067 122969 3102457669 44,55% 42,67%
Produis du domaine 10532 281 693 10465884841 -66396852 -0,63% -0,91%
Produits divers 8575872 309 10876600091 2300727782 26,83% 31,67%
Inten~ts et dividendes 33697884 32709010 -988874 -2,93% -0,01%
Produits exceptionnels 0 0 0
Recettes non fiscc*s 26 106 517 186 31 442 316 911 5335799725 2044" 73,~
Imp6ts locaux 64 621282778 70250219062 5628936284 8,71% 77,43%
Taxes munidpales 8752322 582 8024053712 -n8268870 -8,32% -10,02%
~fIsct*s 73373 605360 78274272 774 4900667414 66ft 67.4~
Recfitas PIOPfVS 99 480 122 546 109 716.589 68S 10236 467 139 10,~ 74,91l11i
Fonds de dotation 22 464 000 000 24 189000000 1725000000 7,68% 23,73%
Remboursements, fonds de
486107860 581033956 94926096 19,53% 1,31%
concours, dotation
DotatJonde ment 22950 107860 24 770033 956 1819926096 7.9~ 2S~
TotIII recettes de
122 4!0 230 406 134486 623 641 12056398235 9,85"
fonc:tionn.-nent
Source: DGCPT/MFB
II est constate une hausse des recettes de fonctionnement entre 2020 et 2021 d'un
montant de 12,06 milliards FCFA, soit 9,850/0 en valeur relative.
Au niveau des recettes non fiscales, les produits du domaine ainsi que les interets et
dividendes ont enreqistre entre 2020 et 2021 une diminution qui se chiffre a 67,38
millions FCFA, soit -1,260/0.
Cependant, les prodults de I'exploltatlon et les produits divers ont connu une variation
positive respectivement de 44,550/0 et 26,830/0 entre 2020 et 2021.
S'agissant des recettes fiscales, les imp8ts locaux enregistrent une amelioration notoire
de 8,710/0 de leur niveau de recouvrement compare a2020 alors que les taxes
munidpales ant enregistre une contraction de 8,32%, comme Ie reffete le graphique
suivant:
Source: DGCPT/MFB
Avec 78,27 milliards FCFA moolltsees en 2021, les recettes fiscales ont connu une
augmentation de 4,9 milliards FCFA. Elles representent 46,93% des recettes de
fonctionnement en 2021, contre 460/0 pour 2020 et 29,850/0 des recettes totales.
La Contribution economlque locale (CEl) represente 68,460/0 des impBts locaux (48,09
milliards FCFA) et 28,840/0 des recettes de fonctionnement.
Le recouvrement de l'lrnpot sur Ie foncier bati a connu une forte hausse de 4,66
milliards FCFA en 2021, contre 1,49 milliard FCFA en 2020, soit une croissance de
212,750/0.
Dans Ie rnerne sens, la taxe d'enlevernent des ordures menaqeres baisse de 1,57
a
milliard FCFA pour s'etabhr 1,50 milliard FCFA en 202l.
Avec 31[44 milliards FCFA, les recettes non fiscales representent 18[85010 des
recettes de fonctionnement, contre 16,370/0 en 2020, soit une hausse de 2,48 points
de pourcentage.
Les transferts de l'Etat aux collectivires territoriales suivent une tendance haussiere. En
effet, entre 2020 et 2021, les fonds de dotation et d'equipement des collectivites
territoriales ont augmenre respectivement de 1,75 milliard FCFA (+7,010/0) et 2,52
milliards FCFA (+9,15 0/0).
a
Par ailleurs, la taxe annuelle sur les vehicules ou engins moteur a connu une hausse
de 492 millions FCFA (+17,38%), alors que la plus-value lrnmobmere recule de 239
millions FCFA (-15,660/0). Elles augmentent globalement de 5,800/0 sur la rneme
penode (cf. tableau).
TDI:IIIFDD 22 740 DOD DOD 24lIII0 DOD DOD 2tl7OIJ DOD DOD
FECT reQ.lS par les autres strucb.Jres 4 353 000 ()()() 4 353 ()()() ()()() 4796 323 364
Arrete FECT rec;us par les collectivit:es territoriales 23 945 885 194 23945051904 26 467 061 216
AUTRES 1520876195 6227868444 3705859132
TIItlII FECI' 2981971113l1li 34 525 920 3411 3411t19 243 712
1OTAL"~bull.,,*-""'''''' 1881&613845
'-
64543_515 66_232OH
-
Source : GFILOCjOGCPT
a
La strategie de maillage du territoire national en vue d'offrir ses services proximite
des usagers, justifie son cieploiement sur toute I'etendue du territoire national, avec
I'implantation de 18 agences et bureaux, dont 09 au niveau des Chefs-lieux de region,
a a
02 centres de protection maternelle et infantile Ouagou-Niayes et Guediawaye et 1
antenne de planning familial it Kolda.
De par les prestations offertes, les secteurs d'activites et populations couverts, la CSS
demeure un amortisseur social et generateur de revenus complementaires ou de
substitution aux travailleurs et entreprises.
a
De meme, Ia CSS oeuvre it garantir ses allocataires et non allocataires, racces des a
a a
soins de qualite, prodigues la mere et it I'enfant et diffuser une culture des bonnes
pratlques en matiere de polltlque de sante et de securite au travail.
La revue des parametres d'exploitation de I'lnstitution revele qu11s sont dans I'ensemble
tres bien maltrises, sur toute la periode de reference.
La meme tendance devrait etre maintenue sur la periode triennale 2023-2025 voire
meme amenoree en tenant compte surtout des perspectives de relance, de I'exploitation
des ressources energetiques, des effets decoulant des efforts consistants de l'Etat pour
la promotion de I'emploi notamment des jeunes mats aussi, I'attenuation attendue des
impacts de Covid-19 sur I'economie.
Les effets des secousses secuntalres mondiales sur la vie des entreprises sont it
surveiller, notamment par Ie renchenssement des coats des facteurs de production qui
oberent leur capaote it faire face it leurs charges y compris sociales.
Toutefois, les taux et plafonds des cotisations appliquees aux entreprises etant faibles,
la revalorisation des cotisations devient urgente pour faire face a I'augmentation des
charges de prestations due a
I'evolution du portefeuille des allocataires, des
a
beneficiaires et des personnes charge.
~ Evolution du Dortefeuille
SUr res dnq (OS) demieres annees, 719 514 allocataires ont benefide des prestatlons
famHlales et 1 953 850 enfants ont ete
pris en charge au Htre de cette brandle.
En 2021, II a ete
constate, une augmentation des aUocataires par rapport 2020, ce qui a
se justifle entre autres, par tes effets de fa pandemie sur Ie pouvoir d'achat des
travailleurs qui se soot toumes vers res alloCations familiales.
La reprise des activites des entreprises, couplee aux fortes mesures initiees par l'Etat
sur la penode triennale qui coinCide avec la temporalite du budget glissant, offre de
larges perspectives notamment avec I'emploi des jeunes et les effets induits par
11njection de pres de 450 milliards FCFA.
On note une hausse du portefeuille des employeurs et salaries qui est la consequence
des efforts deployes sur la detection et Ie controle des employeurs.
Source: CSS
5000
4000 3493
3000 2104
1955
2000 1"'93 1511 1369
1000
Source : CSS
Ta bleau 15 : evo
' I uti. on des prestatlons f amiTlaI es servies
Nature PresbItIon/ AnMe 2017 2018 2019 2020 2021
Allocations flll1lRlaies 8616514125 8753183300 9036931052 8515450860 6942935601
Indemnltes journa~res conges de matemlte 4027906626 4176688525 4442018498 4712531866 4364198674
Allocations pre.postnataIes 1282447150 1226850708 1217161065 1097017100 1026476900
Prestatlons CAr: 74265430 71251750 56259720 38212610 103276253
Total prestadons...,..... 14001133331 14227974Z83 14752. 310335 14_122G6 UG6887418
Source: CSS
Au cours des cinq derrueres annees, I'ensemble des prestations familiales servies a
connu une evolution stable avec un montant global de 69 781 577 813 FCFA paVe.
Cependant, on note une baisse des lndemnltes de conge de maternlte sur la penode
2020-2021.
Page 76 sur 107
DPBEP 2023-2025
La revalorisation des rentes sur la periode 2023-25 avec effets sur la periode triennale
va davantage relever Ie niveau des rentes servies.
40000000 000
278041 O.l9 29 <;.17&0 292 2613-~i6 .,1
300000OO 000 2.288491701 24852 8958
10000000 000
10000000 000
SoUrce: CSS
On constate que la tendance est a la hausse, ce qui s'explique par les efforts cJeployes
en matiere de controte employeurs et de recouvrement des cotisations.
a
De 2017 2021/ les procluits de cotisation s'elevent a 135 223 845 031 FCFA dont un
montant de 121 464 427 451 FCFA recouvre.
Cependant, en 2021 on note une legere baisse qui s'explique par les effets de la
pandemie avec les mesures et initiatives prises pour accompagner les employeurs
irnpactes,
En effet, les activites externes, les actions contentieuses, les majorations de retard ont
ete suspendues pour les employeurs impactes.
Dans I'ensemble, les produits generes ont evolue en moyenne sur les cinq dernteres
annees de 1,57% tandis que Ie recouvrement a connu une croissance moyenne sur la
rneme penode de 2,97%•
Sur les cinq (05) demiers exercices, la marge technique demeure excedentalre resultant
par ailleurs de la maitrise des charges.
La legere baisse de la marge technique sur 2021 s'explique par les effets de la
pandemie qui ont affecte certains secteurs notamment, Ie tourisme, Ie transport aerien
et la restauration.
l'Excedent Brut d'ExplOitatiOO(EBE) est passe de 4 001 458 207 FCFA en 2016 6 029 a
312 704 FCFA en 2020 soit un taux de croissance sur cette periode de 50,68010 et une
croissance moyenne de 12,180/0.
20000000 000
Source: C55
De meme, Ie rapprochement institutionnel entre Ia CSS et I1:PRES ctejil effectif par leur
systeme d1nformation commun et leur fusion en vue, permettront a
terme d'amplifier
leurs potentiaHtes contributives au finanrement du ctevefoppement economque et
social.
Elle assure une gestion technique (recouvrement des cotisations et paiements des
prestations), une gestion flnandere (gestion des placements et des immeubles de
rapport) et dispose d'activires medlco-soclales.
L'assiette de cotisation en 2022 est Ie salaire brut plefonne au regime general it 4 824
000 FCFA et au regime comptementaire cadre it 14472000 FCFA. Les changements
intervenus dans les assiettes de cotisation sont la resultante de modification du plafond
de salaire soumis it cotisation, passant de 360 000 FCFA it 432 000 FCFA par mois it
compter du 1 er juin 2022 au regime general de retraite et de 1 080 000 FCFA a
1 296 000 FCFA au regime cornplernentatre des cadres.
II faut signaler que desormals, iI n'est plus possible de s'affilier a I'IPRESsans I'etre a la
CSS et vice versa.
recourir a
la technique de la titrisation. L'operanon de titrisation, bien
a
ou'accompeqnee d'une perte de crearce cause de la decote, permet I1PRES a
de disposer du cash et de consolider sa tresorene en vue d'assurer Ie paiement
perenne des prestations ;
De surcroit, I'equilibre financier de I'IPRES s'est fragilise davantage par la mise en place,
depuis Ie ler janvier 2018, de la pension minimale accordant un minima de pension en
cours de paiement a
hauteur de 35 000 FCFNmois, couplee aux augmentations
repetitives ad hoc des pensions sans accroissement de recettes additionnelles tirees de
la modification du plafond de cotisation.
Les recettes tirees des cotisations compte non tenu du recouvrement exceptionnel des
a
cotisations en instance, n'arrivent pas couvrir les depenses de pensions, retletant la
tension de tresorerie permanente de I'IPRE5 aux differentes echeances de paiement.
L'ecart oscille entre -5,1 milliards FCFA et -9,6 milliards FCFA sur la penooe,
Les frais de gestion de 11,2 milliards FCFA en 2015, suivent un trend haussier pour
atteindre presque 18,9 milliards FCFA en 2021. Les produits financiers, bien
qu'arnorcant un trend haussier it partir de 2018 apres une perlode d'evolunon en dents
a
de scie, n'arrivent toujours pas juguler les frais de gestion.
11.2.3.1.Objectifs 2022
Les principaux objectifs de I'annee 2022 se resurnent aux points suivants : (i) Ie
basculement vers Ie nouveau svsterne d'information (51) pour la totalite des processus
du perimetre en parachevant les traitements dematenahses lnltles via Ie portail web de
la secunte sociaIe; (ii) I'achevement et la mise en exploitation des projets immobiliers ;
(iii) la reprise et la fiabilisation des donnees; (iv) la consolidation des ressources ; (v) la
modernisation des moyens de paiement et de controle des allocations et (vi) la maitrise
des rlsques et Ie renforcement du controle dans un contexte de reprise post Covid-19.
S'agissant du volet sanitaire et social, les actions prevues sont les suivantes : (i) la mise
en place des points focaux assistants du Plan 5esame/IPRE5 pour controler Ie
prennancement dans les hapitaux ; (ii) Ie renforcement du plateau technique et la mise
en service d'un autre scanner ; (iii) Ie renforcement du reseau des centres medico-
sociaux; (iv) Ja prise en charge des pathologies lourdes dans Ie cadre de son fonds
SOCial (achat de Pacemakers, chlmlotheraple, dialyse, etc.) ; (v) la formation continue
du personnel medical ; (vi) la poursuite de la reflexlon sur Ie financement de I'action
sanitaire et social par la rentabilisation des centres medlco-sodaux tout en tendant vers
leur autonomisation.
11.2.3.2.Perspectives 2023-2025
La periode 2023-2025 marquera la fin des projets structurants lances par I'IPRES, la
mise en production integrale des applications de la gestion technique et administrative,
Ie debut de la rentabilisation des investissements realises dans Ie cadre de la
modernisation du systeme d1nformation et du secteur immobilier.
Les attentes vis-a-vis de 11PRES, sont nombreuses et ambitieuses ; elles portent, entre
autres, sur :
Du fait de la otse induite par la pandemie liee la Covid-19, les projections de 2021 a
sont mlnorees, une reprise progressive etant attendue compter de I'exercice 2022. a
Cette hypothese est sous-tendue par I'apport positif d'une annee entiere
d'experimentation du nouveau Sysreme d'information, I'unidre des traitements
IPRES/CSS relativement a la gestion employeurs, ainsi que la consolidation de la
comptabilite d'engagement en ce qui conceme I'evaluation des produits techniques. Ces
demiers, projems pourraient atteindre en 2025, 162,6 milliards FCFA contre 133,7
milliards FCFA pour les charges de pensions degageant un resultat technique positif
apres prise en compte des produitS financiers et des charges administfatives de 12,5
milliards FCFA.
);> les effets de la pandernle de la Covid-19 avec une baisse des cottsanons variant
entre 11,8 et 9,9 milliards FCFA dont les principales causes sont les suivantes :
Hormis les periodes d'avri1, juillet et octobre ou les paiements mensuels et trimestriels
de cotisations co'incident, I'IPRES a dO recourir a des ressources provenant de la
diversification de son portefeuille d'investissements realises pour payer les pensions.
L'evasion sodale est esnmee it plus de 500,1, des travailleurs relevant du droit prive du
travail alors que la perenrute du systerne de retraite repose sur Ie rapport
demographique Actifs/Retraites qui etait de quatre (4) pour un (1) dans les
annees 70 et qui est actuellement, de deux (2) pour un (1).
Pour qu'un travailleur, arrive it I'age de la retraite, puisse benefider d'une allocation de
retraite, iI fallait lmoeranvement que ses differents employeurs aient verse les
cotisations dues. Cette mesure de subordination levee par Ie Conseil d'Administration de
I'!PRES depuis 2007, qui met fin alnsi aux liquidations partieUes Indultes, fragUise par
consequent, les performances du recouvrement des cotisatlons. Beaucoup d'entrepnses
ne se sentent plus dans l'obIigation de verser tes cotisations sociales parce que sans
consequence sur la liquidation des drofts des Iors que Ie precompte est constate sur Ie
bulletin de paie du salarie.
)0> des difficult:es a mobiliser Ie compte de depot de I'IPRES dans les livres
duTresor
Le compte orciinaire n052-02, ouvert dans tes Iivres de ta Recette generate du Tresor
(RGl) au nom de t'IPRES, sert it I'encaissement des cotisations sociales des agents non
fonctionnaires des etablissements publics et parapublics. Ce compte affiche un solde
crediteur d'environ 25 milliards FCFA au 30 avril 2021. II n'est pas mobilisable it souhait
a
et n'est pas rernunere non plus. La technique de titrisation laquelle I'IPRES a recours
comme palliatif pour disposer du cash, est accompagne d'une decote et donc d'une
perte de creances, De facto, I'IPRES se trouve ainsi dans une situation difficile avec la
reconstitution du compte de depOt malgre les titrisations de mai 2019 puis de mai 2020
d'un montant global de 60 milliards FCFA. En definitive, la titrisation comme solution it
defaut, prive 11nstitutiond'une gestion optimale de son portefeuille financier.
)0> a
des difficult:es recouvrer les cotisations sociales des entreprises
publiques et parapubliques du fait de leur immunite d'execution
a
L'Etat avait pris I'engagement « d'accompagner fmanderement I'institution I'effet de
pouvolr supporter les charges lnherentes a la pension mlnlmale ». Le montant de la
a
pension minimale est evalue 5,4 milliards FCFA par an. Depuis sa mise en oeuvre
intervenue Ie 1er janvier 2018, I'IPRES continue d'assurer sur fonds propres, sans
contrepartie de l'Etat, Ie paiement, soit un total cumule de 13,9 milliards FCFA au 31
Decembre 2020. Les finances de I'IPRES sont nnoactees et a terme la perennite des
operations techniques pourrait etre compromise.
s~ruc'tures
.s5ImIl6 •• 5
63%
~:DGCPT
Les previsions gtobales de recettes par categories d'organismes publics sont resumees
dans Ie tableau d-dessoes,
Tableau 20 : proportion des transferts de l'Etat sur les ressources globales des organismes
publics autonomes
Ressources budgetaires
categories d'entites Transferts £tat Taux de financement £tat
&l~le$
Agences et structures 30,54%
1052964 560 337 321579009159
assirnilees
Etablissements publics de
154960 554 240 38187367516 24,64%
Sante
Unlversites et Centre
134079 227822 107 906 530 727 80,48%
d'ceuvres universitaires
Autres organismes publics 321857185889 95 643 953 421 29,72%
Total 1663 861 528 288 563316860823 33,86%
Source: DGCPT
TRANSFERTSETAT
1052964 500 337 732126757798 69,53% 706433 791621 67,09% 321579009159 237969949022 74,00%
154900554240 123869888 294 79,94% 107 749690037 69,53% 38 187 367516 29 312465991 76, 76'1'
134079227822 127044307561 94.75% 125877 408423 93.88% 107906530 727 108448 923 010 100.50%
321857185889 167203119591 51.95% 136068 296 728 42.28% 95 643953421 68 471990 144 71.59%
TOTAl 1 663861528288 11502•••• 0732.... 69,13% 1 076129186809 64,68% 563316860823 444203328167 78,85"
Le budget des organismes publics arrete au 31 mars 2022 s'eleve 2 096 010 a
754 640 FCFA. L'executlon a atteint un taux de realisation de 230/0, soit 482 071 682
136 FCFA.
Sur la base du taux moyen de I'evolution de l'execution budqetaire des organismes
publics autonomes observe sur les trois (3) derniers exercices budqetaires, it est
attendu, au 31 decernbre 2022, un niveau de realisation budqetalre globaJe de I'ordre
de 1 448 993 144 556 FCFA.
CATEGORIES
BUDGET
O'ENmES
PROJECllONS NJ 31 DEPEMSES NJ 31 PIIOIECTlONS NJ 31 REHJSAllONS NJ I'IIOIecnONS NJ
I£CETTES PRE..,SlQNS
11'2/2022 MMS2022 /12/2022 31/03/2022 31/1U2022
AGENCESET
STRUCTURES
1 542 280 548 246 350353334439 1 072 348 396076 125 479 130 682 1034715 826611 402 237 399 926 75 145 242893 297657529 966
AOMINISTRATIVES
SlMILAlR!:S
ETAllLlSSfMENTS
PUBUCSDE 158 251 389 829 3873754U87 126500 463 790 26036321 327 110 037 927 301 42500 429 428 17621664 770 32 623 154 547
SANTE
ET AIIL1SSEMENTS
O'EN5EIGNEMENT
1502<43 023 574 59169152330 14236.( 752747 39 675 231 229 141057135 661 114 778 746 016 52 380 978 054 115 355 681496
SUPERlEURS
I'UflI.lC;
~
ORGAN&.ei 24S 2lO 7'n. 99l. 33 au ti50 Il1O lIT 396lllJ 466 15 523 343 0tiIi ID3 til3 734 098 56736219UB 14 762 !J7II 871 40 617 746 311
f"v~UCS
'lOTi'll. 2018010754_ 4Z on 812 15tI 1 __ 14C!!!& 2015 7140'111l104 6182527!M_ lYIIIO••• _ 4115 96941523
1m8211844925
Source : DGCf'T
111.2 Performances operationnelles des socletes pubUques
Cette partie conceme un echantlllon de quatorze (14) sodetes publiques dont huit (8)
soaetes nationales et six (6) sodetes anonymes participation publique majoritaire. II a
represente plus de 95% de la valeur d'equivalence des participations de l'Etat detenues
au sein de I'ensemble de ces enntes. Enfin, toutes les donnees des sooetes suivies dans
Ie cadre de la presente etude sont issues de leurs etats financiers de I'exercice 2020.
Exerdce 2019 1721895 627 621 359260 984 004 1 248 799 026 281
Compare it I'exercice 2019, les sodetes nationales ont enregistre en 2020 une hausse
de leur actif immobmse de 9,610/0 et de leurs capitaux propres de 5,73%.
Tableau 26 : evolution des principaux indicateurs bilanciels des socletes nationales entre
2019 et 2020
Grap Ique n-2: Evo udon des prine IMUX Indlca~eurs blland_1sde. socl.tes
n.tlon.les enntre 201g et 2020
Soyrce : DGCPT
La meme dynamique haussiere notee au niveau des valeurs bilancielles est egalement
observee sur les principaux soldes de gestion des sodetes nationales notamment
marquee par une nette croissance de la valeur ajoutee (+24,940/0), de I'ESE (+54,41%)
et du resultat net (+751/810/0). Ces donnees traduisent une grande resilience globale
des sodetes nationales face au contexte sanitaire de 2020.
Fi ure 13 : evolution des soldes de gestion des societes nationales entre 2019 et 2020
700 000 000 000
o
CHIFFRE VALEUR CHARGES DE EBE RESUlTAT NET
o AFFAIRES AJOUTEE PERSON El
Source: DGCPT
Valeurs de bilan et Ratios de structure Actif immobilise Capital social Capitaux propres
o
ACTIF I MOBIUSt (APITAlSOCIAL CAPIT AUX PROPRES
Source : DGCPT
Hormis la hausse notee sur la valeur ajoutee (+37,630/0), la meme tendance balsstere
est egalement observee au niveau du chiffre d'affaires (29,05%), I'EBE (348,71%) et du
reseltat net (57,29%).
,1
--~===
DPBEP 2023-2025
Figure 15: evolution des soldes de gestions des SAPPMaj entre 2019 et 2020
70000000 000
60 000 000 000
50000 000 000
40000 000 000
30000 000 000
20000000 000
10000 000 000
0
Chiffre Valeur Charges de ESE t
-10 000 000 000
rsonnel
- 20 000 000 000
Spyrw : DGCPT
Ce chapitre met en lumiere les risques budgetaires dont la prise en compte est devenue
un imperatif face it un environnement sujet it des choes imprevisibles susceptibles de
perturber, it tout moment, I'equilibre macro budgetaire.
a
Globalement, Ie secteur de I'energie fait face plusieurs defis qui ont pour noms : (i) la
securtsation de I'approvisionnement en hydrocarbures ; (ii) I'acces universel et durable
a des services de l'electricire a moindre couts ; (iii) Ie parachevement de la reforme du
cadre legal et reglementaire du secteur et; (iv) l'amehoration du dispositif de pilotage.
Au niveau du secteur productif, la croissance du PIB devrait se retracter de 1,2 point de
a
pourcentage comparativement la LFI 2022. En effet, la croissance du PIS passerait de
5,5% a 4,30/0 en 2022. Les sous-secteurs de raffinage et de la chimie devraient pour
leur part, baisser de 37,1 et 41,8 points de pourcentage respectivement.
Toutefois, des dispositions sont en train d'etre prises par les pouvoirs publics pour
subventionner les prix des denrees alimentaires de premiere necesslte (huile, riz, sucre,
etc.) et maintenir stable les prix a la pompe pour certains produits, nonobstant la
flambee des cours du petrole brut. Certaines de ces subventions concernent des
renonciations a des recettes fiscales et douameres,
Par ailleurs, les revenus provenant des hydroearbures sont particullerement exposes a
la forte volatilite des prix pouvant impacter significativement les projections initiales. Le
a
mecanisme de gestion des fluctuations de prix per met, travers les regles definies par
la loi n02022-09 du 19 avril 2022, de preserver I'execution du budget. La gestion du
« risque prix» est fortement dependante du fonds de stabilisation (FS), qui dans son
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DPBEP 2023-2025
Des lors, it est tmperanf dans Ie processus de collecte des recettes d'hydrocarbures de
definir un principe d'abondement base sur un agencement en coherence avec les
objectifs de stabilite macro-buoqetalre, Ainsi, Ie budget, serait Ie premier it etre abonde
pour preserver I'execution des depenses programmees, puis successivement Ie Fonds
intergenerationnel (FIG) et Ie Fonds de Stabilisation (FS).
L'atteinte des objectifs de perception des recettes allouees au budget et au FIG est
a
associee it une probabilite esttmee environ 75%.
Pour Ie fS, la probabUlte de recouvrement liee aux recettes de reference, seraIt un peu
mains etevee, avec un taux d'environ 62%.
Sagissant du plafond d'accumulation du FS, it est estime a environ 546,9 miUiards FCfA
sur fa base du ntveau actuel des prix et des projections retenues. L'abondement du FS
par les recettes permettrait d'atteindre un niveau d'accumulation de I'ordre de 3% en
2023 puis progressivement 37% et 70% respectivement en 2024 et 2025.
Les autres mecanlsrnes d'abondement du FS, notamment a travers I'ecart entre les
recettes effectives et de reference, devrait avec une esperance moins elevee permettre
d'atteindre Ie plafond d'accumulation optimal dans un delai largement en phase avec les
dispositions de ladite Ioi, salt sur les 3 premieres annees d'exploitation.
Pour rappel, plusieurs etudes ont rnontre que durant la penode electorate, pour les pays
en voie de developpement, I'activite economtque balsse en liaison avec un
ralentissement des investissements, notamment, public au detriment des depenses de
fonctionnement. Par ailleurs, 11nvestissement prive est au ralenti en rapport avec
I'attentisme des acteurs Quant it Itssue des elections.
Le chef de l'Etat a reitere sa volonte d'amehorer Ie pouvoir d'achat des agents publics
avec l'entree en vigueur des revalorisations salariales, ce qui constitue un effort
budgetaire special d'environ 120 milliards fCFA.
Ainsi, I'objectif des autontes est de corriger les dtspantes salariales notees dans la
fonction publique. A cet effet, la poursuite de la mise en oeuvre des accords d1c1 2024
devrait se traduire par un creusement du deficit de 0,5 point de pourcentage en
moyenne, chaque afll'lf;e, en comparaiSOn avec la loi de finances initiale de 2022.
a
Quant la cartographie des risques des SAPPMAJ dolees, une vue d'ensemble permet
de dedulre que cette categorie semble presenter plus de risques que les sodetes
nationales. En effet, sur six (6) entrtes evaluees, les trois (3) presentent un niveau de
risque eleve, un (1) presents un niveau de risque tres eleve et les deux (2) restantes
affichent respectivement des niveaux de risques faible et modere.
Sous ce rapport, iI est it reiever une certaine maitrise du risque concernant les sooetes
publiques. Toutefois, pour les structures actuellement en difficulte, l'Etat pourrait
budgetairement etre impacte it minima, it hauteur de 100 milliards FCFA environ, pour
eponqer la perte de capitaux propres.
a
L'allocation optima Ie des risques dans les contrats PPP repond un souci d'equilibre
econormqae et financier et d'optimisation fmandere dans un contexte de rarete des
ressources.
C'est dans ce sens que I'article 6 de ladite Ioi en ses alineas c) et d), rend
obligatoire I'evaluation prealable des projets par I'autorite contractante. Son objectif
principal est de determiner la meilleure option possible y compris celie des PPP, ainsi
a
que I'allocation optimale des risques lies I'option choisie.
A la faveur de cette nouvelle regiementation, raccent est rnis sur la preparation qui est
une phase importante du cycle de vie des projets PPP.
Ainsi, ladite loi a prevu en son article 21 que « les projets de contrst de partenariat
public-prive donnent lieu a une evaluation prea/able, realisee par l'autorlte contractante
a
et soumise l'avis consultatif de IVnite nationale d'Appui aux PPP (UNNAPPP)»,
C'est dans cette optlque de prise en compte des risques budgetaires, notamment de fa
soutenabllite budqetaire des projets PPP que I'article 23 alinea 4 dispose que : « Avant
de rendre son avis consultatif de revaluation prealable des projets, IVNAPPP saisit Ie
Ministre charge des Finances d'une demande d'avis portant sur:
- l'assiette fonciere du projet d'investissement, Ie cas echeant, ainsi que l'etat des
droits reels et charges yatterents ».
L'article 22 rappelle egalement que « Ie Ministre en charge des Finances s'assure que
les autorites contractantes inscrivent chaque projet de PPP dans Ie cycle budgetaire de
la cJepense publique, y compris notamment dans les projections budgetaires de rEtat.
Les autorites contractantes veillent au respect des regles en matiere de comptabilisatlon
des engagements pris dans Ie cadre d'un contrat de PPp, contonnemeat aux
prescriptions de la legislation et de la reglementation en vigueur».
a
Pres de 74% du portefeuille de la dette publique, fin 2021, est libelle en devises
etranqeres dont 45,8% en euro et 40,6% en dollars. La dette exposee aux fluctuations
a
de taux de change represente 39,9% du portefeuille de la dette totale fin 2021 contre
42% a fin 2020. Au regard de la relative importance des instruments en dollar, les
fluctuations entre Ie dollar et Ie FCFA constituent un facteur de vulnerabillte. A titre
d'exemple, Ie service de la dette directement libelle en dollar amencam CUSD) pour
a
I'annee 2022 porte sur pres de 220 millions USDa Ce service equlvaut pres de 135
milliards FCFA (soit 180/0 du service de la dette exteneure en 2022) sur la base d'un
a
taux USD/XOF 610 FCFA. Une augmentation ou balsse de 10% de ce taux entraineralt
une hausse ou baisse du service de 13,4 milliards FCFA.
L'emission de garanties constitue une source de risque budgetaire, en cas d'appel pour
Ie remboursement des prets adosses aux garanties.
En fin 2020, Ie montant des prets garantis, integre dans la dette de l'Etat, ressort a pres
de 562 milliards FCFA et represents 3,70/0 du PIS.
Egalement, Ie recours croissant aux PPP, attendu dans Ie cadre de la mise en ceuvre
des prochains programmes d'investissements du PAP2A, devrait accroitre les garanties y
afferentes et induire une plus grande exposition budgetaire.
Sur les trois (3) dernleres annees, l'Etat a dO mobiliser des ressources additionnelles
a
pour faire face aux inondations, travers Ie plan ORSEC. A titre d'exemple, des credits
a
de 10 milliards FCFA ont ete auoues ce Plan en 2020 dont trois (3) milliards FCFA en
appui direct aux smistres.
- 735 844 233 184 FCFA pour prendre en charge Ia baisse des niveaux d'eau en
milieu forestier (en cas de precipitations insufflsantes, les reserves d'eau se
dechargent et I'equilibre hydrologique est menace) ;
- 85 764 195 522 FCFA pour protEger les sols. En effet, la secheresse entraine
une degradation des terres, Ies rendant hosb1es a la production et Ies conduisant
it une incapac;te it foumir les biens et services necessalres ;
- 119140 890 930 FCFA pour couvrir la perle en biodiversite mherente it la
secheresse et it la fragmentation des habitats et niches ecologiques du fait des
ditrerentes formes d'exploitations des ressources et de 11nadequation des
amenaqements des territoires. Sur eet impact budgetaire, 115 500 754 859
FCFAseront destines it la flore et 3 640 136 071 FCFAit la faune.
- 735 844 233 184 FCFA pour prendre en charge la diminution de la reserve en
eau.
- a
des « Criquets pelerins » qui, quand ils passent la phase gregaire, peuvent former
des bandes larvaires et des essaims sur des miltiers de km2 (penode d'invasion) et
compromettre ainsi les recoltes, En cas d1nvasion, les degats infliges aux cultures
pourraient atteindre 70 a 1000/0 et les besoins en traitements phytosanitaires
pourraient porter slit 100 000 is 200000 ha, selon la penode d'arrivee des essaims.
La situation n'est pas encore aussi alarmante qu'en 2021, mais Ie senegal reste
expose du fait de sa proximire geographique avec les zones gregarigenes ;
- des oiseaux granivores et des chenilles legionnaires qui peuvent causer une
destruction des recoltes de cereales particulierement sur Ie riz et induire un risque
grave sur la secunte alimentaire.
reserve de precaution et Ie fonds de calamite et; (Ii) au niveau sectoriel avec des
a
mecarusrnesde prevention et de mitigation dont Ie financement est evalue 137 396
591 481 FCFA en 2023 (128 899 438 695 FCFA pour les mecanlsmes ex-ante et 8 497
152 786 FCFA pour les reponses ex-post). Sur ce montant, une contribution de 37 316
I
Pour rappel, au titre des previsions de la LFI 2022 revlsee, les mesures ont porte
sur : (I) la subvention du prix des intrants agricoles et du prix au producteur de
I'arachide pour un montant de 60 milliards FCFA; (Ii) la prise en charge des pertes
commerciales sur Ie prix a la pompe pour 84 milliards FCFA ; (iii) la compensation
tarifaire pour I'etectridte en zone urbaine et rurale pour 216 milliards FCFAj et (vi) la
renondation it certaines recettes pour Ie soutien des prix des oeorees de premiere
a
necessite esnmees 58,2 milliards FCFA.
Concernant les risques lies aux PPP, it s'agit de Ies maitriser dans Ies
phases suivantes, et d'en mesurer 11nddence budgetaire actuelle et contingente :
- identification du projet PPP : evaluer et seiecnonner Ie projet selon Ie critere de
I'opportunite economique (qualite/prix - VAN) et de la soutenabillte budgetalre ;
developpement du projet PPP : identifier et mesurer les contraintes budgetaires
induites par Ie projet puis evaluer et planifier les mesures necessaires ;
execution du projet PPP: controler et gerer efficacement les engagements
budgetaires (comptabilisation et previsions budgetaire).
Relativement aux risques lies aux societes publiques, les mesures de mitigations
sont integrees dans les reforrnes en cours du secteur parapublic qui a conduit a
I'adoption d'une nouvelle Doctrine de Gestion du Portefeuille (DGP) dont les trois
(3) IIgnes directrices sont: (I) un portefeullle optimise et arnrne aux objectlfs de
developpement, (ii) une rentabilite du portefeuille pour contribuer au financement de
I'emergence du pays et (iii) une gouvernance des structures publiques et parapubliques
a
renovee, II est egalement noter l'evolution du cadre juridique de gestion du secteur
a
qui a abouti I'abrogation de la loi 90-07 du 26 juin 1990 par la loi d'orientation
n02022-08 du 19 avril 2022 relative au secteur parapublic, au suivi du portefeuille
de l'Etat et au controle des personnes morales de droit prlve benefldant du concours
financier de la puissance pubUque. Ce texte prevott notamment la creation dun fonds
a
de relance destine au financement des sodetes participation publique en difficulte.
a
Concernant les risques lies la dette et aux garanties, compte tenu des marges
llmltees d'absorption des choes, II est fortement recommande d'dentifier et de veiller a
la bonne mise en oeuvre de mesures de mitigation. A ce titre, it conviendrait de :
• a
renforcer la consolidation budgetaire travers notamment une bonne mise en
a
oeuvre de la Strategie de Recettes moyen terme (SRMT) i
• poursuivre les operations de couverture (hedge) du risque de change EUR/USD
ainsi que les operations de gestion active de la dette (racnat, conversion de ntre,
reprofilage) ;
• limiter Ie recours aux financements en USD ;
• a
privllegier les flnancements taux fixe;
- renforcer les capadtes d'analyse des modeles financiers et economiques des
flnancements par partenarlat public prlve alnsl que des capadtes de negoclatlon
de ces contrats ;
- definir un cadre reglementaire fixant les conditions d'octroi des garanties ainsi
que les modalltes d'evaluation du risque de contrepartie que representeraient les
reneflCiaires de ces garanties ;
- favoriser, autant que possible, Ie recours, Ie cas echeant, a des mecanismes de
rehaussement de credit foumis par des tiers (institutions multiJaterales, agences
de credit--export).
- I'appui de l'African Risk capacity (ARC) qui permet aux pays africains de
souscrire une assurance contre les aleas naturels et de proteger leurs populations
de 11nsecurite alimentaire ;
- I'augmentation du budget de la Matrice des Actions prioritaires (MAP) de lutte
contre les inondations ;
- Ie renforcement de la couverture vegetale a travers Ie reboisement et la
regeneration naturelle assistee (renforcement des moyens d1ntervention du service
pour ameliorer la surveillance et I'encadrement du service fore stier, etc.) ;
- I'elaboration et la mise en oeuvre effective de Plans d'Occupation et d'Affectation
des Sols (POAS) pour respecter la vocation des differents types de sols ;
- I'acquisition de nouvelles unites de lutte pour tous les services departementaux et
leurs equipements en materiel informatique adequat pour la detection des feux en
temps reel;
- la surveillance alerte precoce en debut d'hivernage pour se premunir de toute
attaque de ravageurs, mats aussi et surtout Ie recours aux traitements prevennfs
aux biopesticides lesquels, s'ils sont bien effectues, garantissent une duree de trois
a
(3) cinq (5) ans sans infestation.
ANNEXE
Tableau 30 : TOFE projection fonnat MSFP2001/14
2023 2024 2025
(en ml1l1ards FCFA,)
Compte Administration centrale
Racette. 37589 45203 51379
RECETTes BUDGETAIRES (hOr'S fonds) 3738,4 43098 4911,4
dont Re.:ettes internes nor» dons 3479,9 4 :U<1,3 48:lQ,3
Recettes flscales 3307,1 3936,5 44617
Impot:s sur I", r"",enu, I",,, b",n",flce" et les aalns en "",pitAl .930 :2 _1 Q9_21 1264.9
trnpots sur tes sat.ires et main d-oeuvre 412 414 420
Impots patrimoine 479 533 589
Impots sur les biens et services (y compris FSIPP) 17327 1968,7 2152,6
Irnpots sur ,. comm.rc •• xterieur .t 1.5 tr.ns.ctions inbtrn_t:ion.l.s 473,2 521.0 574,6
Autre" recettas fiscal",s 55,6 61,9 68,5
Racettes fiscales issues de I'exploitat'" Petrole 263 1980 3002
Re=ttes affect~es au BUDGET 172 706 1646
Recettes affectees au Fds STAB 6,5 1076 105,6
Recettes affecths au Fds Inter, G 26 198 300
FSE
Cotlsatlons socl.las
Dono< 279.0 304.0 317.5
8UdCetalf~ 46~7 47.4 4S.1.
En caplr.al 232.3 256.6 269A
.au ___
172,8 2798 3M,6
~_"_"_non ~ 13P.9 1505 157 <>
dont Recettes non fisc.les I exploitat" Petrol •• 32,9 129,3 2011
Recettes affectees au BUDGET 7.1,5 46J .110,7
Recettes affeaees au Fds STAB 8,1 70,2 70,7
R~rr~ D"'~M~ DU Fd~ tnrer. G 33 12 [) 201
Dont: recettes CDC comptetnent
_r nJ4nJobw : _cc __ at_ d. t'EMf Is.u •• d. t·...,.tata_
59,2 327,3 50.1,2
IIGZ-P~.