Résume de Normes Comptable

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Résume de normes comptable

Chapitre 1 : le cadre conceptuel

1. Les acteurs de la normalisation comptable internationale

Encore jusqu’à la fin des années 80, la plupart des Etats exerçaient leur activité de normalisation
dans un cadre strictement national, l’influence de l’étranger restant faible. La globalisation et
l’intensification des échanges dans le dernier quart du vingtième siècle ont généré la mise en
place d’organismes internationaux de normalisation.

1.1 le préparateur des normes comptable internationales : l’IASB

La globalisation et l’intensification des échanges dans le dernier quart du vingtième siècle ont
généré la mise en place d’organismes internationaux de normalisation.

Processus de normalisation comptable Niveau international


Niveau politique IASB : Elaboration des normes
internationales
Niveau technique IFRIC : Interprétation des normes
internationales

1.1.2 Elaboration des Normes Comptables Internationales

L’International Accounting Standards Board (IASB) est un organisme indépendant chargé


d’élaborer les normes comptables internationales IAS/IFRS.

1.1.3. Objectifs Les objectifs de l’IASB


Sont les suivants :

 Élaborer, dans l’intérêt général, un jeu unique de normes comptables de haute qualité,
compréhensibles et que l’on puisse faire appliquer dans le monde entier
 Promouvoir l’utilisation et l’application rigoureuse de ces normes

 travailler activement avec des normalisateurs nationaux pour tendre vers la

convergence des normes comptables nationales et des Normes internationales d’information


financière pour des solutions de haute qualité.

1.1.4. Champ d’application et autorité des Normes internationales


d’information financière
L’IASB atteint ses objectifs principalement par l’élaboration et la publication des Normes et
par la promotion de l’application de ces normes dans les états financiers à usage général et
autres informations financières.

1.2. Interprétation des Normes Comptables Internationales

L’International Financial Reporting Interpretation Committee (IFRIC), qui a succédé au


Standing Interpretation Committee (SIC) de l’IASC, a pour mission d’interpréter les normes
existantes de l’IASB et principalement celles susceptibles de faire l’objet de traitement
divergeant.

2. La philosophie des normes comptables internationales

La recherche d’un cadre de préparation et de présentation des états financiers (appelé


généralement « cadre conceptuel » vise à donner une base commune permettant l’élaboration
de normes cohérentes.
2.1. Objectif et contenu des états financiers

L’objectif des états financiers est de fournir des informations sur la situation financière (bilan),
la performance (compte de résultat) et les variations de la situation financière (tableau de
flux de trésorerie) qui soient utiles à un large éventail d’utilisateurs pour la prise de décisions
économiques.

; les actifs sont définis comme les ressources contrôlées par l’entreprise du fait
d’événements passés et dont des avantages économiques futurs sont attendus par
l’entreprise. Quant aux passifs, il s’agit des obligations actuelles de l’entreprise résultant
d’événements passés et dont l’extinction devrait se traduire par une sortie de ressources
représentatives d’avantages économiques futurs. Quand aux capitaux propres, ils
représentent la différence arithmétique entre les actifs et les passifs.

Le cadre conceptuel définit également les produits et les charges du compte de


résultat. Les produits correspondent à des accroissements d’avantages économiques au
cours d’un exercice comptable, sous forme d’entrées ou d’augmentations d’actifs ou de
diminutions de passifs, et qui ont pour résultat l’augmentation des capitaux propres.
Quand aux charges, ce sont des diminutions d’avantages économiques futurs nées au cours
de l’exercice sous forme de sorties ou de diminutions d’actifs, ou de survenance de passifs
qui ont pour résultat de diminuer les capitaux propres

De manière générale, l’information comptable et financière doit être transparente, présentée de


manière fidèle et utile pour la prise de décision.

2.2. Les propriétés de l’information comptable

L’information comptable doit présenter plusieurs propriétés : la pertinence, la fiabilité, la


comparabilité et l’intelligibilité.

 L’information est considérée comme pertinente quand elle influence les décisions
économiques des utilisateurs en les aidant à évaluer les événements passés, présents ou
futurs ou en confirmant et corrigeant les événements passés.
 La fiabilité s’analyse par l’absence de toute erreur matérielle dans les états financiers
 Par ailleurs, l’information répond au critère de comparabilité si elle peut être présentée
de façon cohérente et constante dans le temps pour permettre aux utilisateurs d’effectuer
des comparaisons significatives entre les entreprises.
 Enfin, une information est intelligible si elle est facilement compréhensible par les
utilisateurs dont on attend un niveau de connaissance raisonnable ainsi que la volonté
d’étudier l’information sérieusement.
2.3. Les limites de production de l’information comptable

En effet, l’information ne doit pas être produite dans des délais excessifs qui, pour augmenter
sa fiabilité, annihileraient sa pertinence. Mais elle doit être produite dans un rapport
cout/avantage favorable et, à ce titre, les avantages découlant de l’information doivent excéder
les couts liés à son élaboration.

Enfin, un équilibre doit être trouvé entre les données chiffrées figurant dans les comptes annuels
et les informations qualitatives permettant de les expliquer.

2. Liste des principes comptables

 Principe de régularité : La régularité peut se définir comme la conformité aux règles


et procédures en vigueur.
 Principe de sincérité et d'image fidèle : La comptabilité est conforme aux règles et
procédures en vigueur qui sont appliquées afin de traduire la connaissance que les
responsables de l'établissement des comptes, ont de la réalité et de l'importance relative
des événements enregistrés".

 Principe de la permanence des méthodes : A moins qu'un changement exceptionnel


n'intervienne dans la situation du commerçant, personne physique ou morale, la
présentation des comptes annuels comme des méthodes d'évaluation retenues ne
peuvent être modifiées d'un exercice à l'autre »

 Principe de non-compensation : Les éléments d'actif et de passif doivent être évalués


séparément.
 Principe d'intangibilité du bilan d'ouverture : Le principe d'intangibilité du bilan
d'ouverture est un principe comptable qui impose que le Bilan d’ouverture doit
correspondre au bilan de clôture de l’exercice précédent.
 Principe de prudence : Les comptes annuels doivent respecter le principe de prudence.
Pour leur établissement, le commerçant, personne physique ou morale, est présumé
poursuivre ses activités.
 Principe des coûts historiques : A leur date d'entrée dans le patrimoine de l'entreprise,
les biens acquis à titre onéreux sont enregistrés à leur coût d'acquisition, les biens acquis
à titre gratuit à leur valeur estimée et les biens produits à leur coût de production.

 Principe de continuité d’exploitation : Les évaluations des différents postes du bilan


sont faites dans l'hypothèse de la continuité d'exploitation.

 Principe d'indépendance des exercices : Pour calculer le résultat par différence entre
les produits et les charges de l'exercice, sont rattachés à l'exercice, les produits acquis à
cet exercice, auxquels s'ajoutent éventuellement les produits acquis à des exercices
précédents mais qui, par erreur ou omission, n'ont pas alors fait l'objet d'un
enregistrement comptable.

Chapitre 2 : IAS 16 Immobilisations corporelles

1. La comptabilisation des immobilisations

La définition commune aux actifs corporelles (IAS 16) et incorporels (IAS 38) est basée sur
deux critères :

• Elément identifiable du patrimoine


• Ressource contrôlée du fait d’événements passés et dont on attend des avantages
économiques futurs

En ce qui concerne le premier critère :

 Elément identifiable du patrimoine

Dans le cas d’une immobilisation corporelle, ce premier critère semble facilement


vérifiable.
Une immobilisation identifiable est une immobilisation séparable des activités de l’entité
(susceptible d’être vendue, transférer, louée ou échangée de manière isolée ou avec un
contrat). Ce critère semble moins évident à vérifier dans le cas d’une immobilisation
incorporelle. Comment, par exemple, identifier une concession d’exploitation de licence
ou de brevet ?
Afin de régler cette question, IAS 38 considère qu’une immobilisation incorporelle qui
résulte d’un droit légal ou contractuel (même si ce droit n’est pas transférable ou séparable
de l’entité) est identifiable.
 Ressource contrôlée du fait d’événements passés et dont on attend des avantages
économiques futurs

Selon ce second critère, un bien peut être contrôlé en droit (acte de propriété) ou en fait (utilisation du
bien par une personne qui en supporte les risques et les avantages) et générer des « avantages
économiques futurs ».

1.1. Critères de comptabilisation initiale d’une immobilisation corporelle


(IAS 16)

Pour comptabiliser un actif, il est nécessaire de respecter deux conditions : d’une part, vérifier qu’il
s’agit « d’une ressource contrôlée du fait d’événement passés qui génère des avantages
économiques futurs », d’autre part, s’assurer que l’actif puisse être « évalué avec une fiabilité
suffisante ». Ce second critère de comptabilisation est, en général, aisément satisfait parce que la
transaction d’échange attestant l’acquisition de l’actif permet d’identifier son cout.

2. Evaluation initiale des immobilisations corporelles (IAS 16)

Il s’agit d’évaluer le cout d’entrée d’une immobilisation corporelle selon qu’elle a été acquis ou
produit par l’entreprise.

La norme IAS 16 précise qu’un bien immobilier, une installation ou un équipement sont initialement
évalués à leur cout.

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