Rapport Audit Fiscal
Rapport Audit Fiscal
Rapport Audit Fiscal
8
Rapport de Stage de Fin d’Études Audit fiscal
9
Introduction
Les impôts sont actuellement une préoccupation centrale pour les entreprises pour
diverses raisons. En revanche, les lois fiscales imposent des contraintes aux
de protéger les intérêts de l'État en tant que créancier fiscal. Le système fiscal
marocain a subi des changements de plus en plus sévères induits par la nécessité de
cadre n° 3-83 (B.O.de mai 1984)) est associée à la réforme fiscale et représente un
véritable tournant dans l’histoire du système fiscal marocain, car elle a complètement
Les principaux axes de cette loi peuvent être résumés comme suit :
sociale ;
la structure économique et sociale et, d’autre part, à moderniser le système fiscal afin
Par exemple : L'impôt sur les sociétés (IS), qui s'applique aux revenus des sociétés,
Taxe d'accise. Taxe de service… Toutefois, cette loi prévoit un cadre visant à
consolider les finances communales et à transférer les recettes de certaines taxes vers
De même, de nouveaux impôts ont été introduits pour augmenter les ressources de
ces communautés.
région économique afin que les contribuables puissent gérer ces services dans un seul
Il est basé sur l’idée de Contactez quelqu’un possédant le plus large éventail de
capacités.
Cette nouvelle structure permet de faire face aux nouvelles règles procédurales
(codifiées) et modernise également l'ancien système, dans lequel tous les dossiers de
procédure et toutes les décisions devaient être réglés au niveau central à Rabat.
La fiscalité dans la nouvelle structure exerce également une certaine pression sur les
fiscalement croisées.
restrictions fiscales pour les entreprises marocaines, dont les plus importantes
• Les autorités fiscales ont renforcé les sanctions en cas de non-respect des
contentieuses et d'appel.
• Des changements importants ont été apportés au texte juridique régissant divers
impôts et taxes, que les contribuables doivent respecter strictement pour éviter des
Les entreprises marocaines devraient veiller à surveiller leurs paramètres fiscaux afin
de minimiser les risques fiscaux qui pourraient alourdir durablement leur situation et
Ces nouveaux défis ont conduit à la création de « contrôles fiscaux », exercice visant à
vérifier les charges fiscales et à identifier et quantifier les risques fiscaux auxquels les
Il s’agit donc d’un moyen avantageux pour les entreprises de prévenir et de réduire
Compte tenu de la charge fiscale que doivent supporter les entreprises et des risques
Quelle approche d'audit est nécessaire pour répondre à ce besoin, compte tenu des
identifier les risques possibles ? Quelles sont les différentes sources des risques
fiscaux ? Quelle est la démarche d’audit fiscale ? Et quels sont les éléments de
l’audit discale ?
Pour résoudre ce problème, les efforts actuels visant à simplifier les pratiques de
La deuxième partie est divisée en deux axes. Le premier axe montre l'entreprise dans
axe montre la mise en œuvre du stage pour remplir la mission de contrôle au regard
FISCAL
Les impôts sont un phénomène social lié à l’existence. C’est une expression de la
importante car elle représente une part importante des fonds publics.
textes fiscaux a été mise en œuvre avec beaucoup de succès par la Direction générale
Les impôts ont une finalité fiscale, la finalité « classique », qui est de garantir que
Le montant de l'impôt payé est déterminé par les citoyens et les entreprises.
L'objectif principal de cette initiative fiscale financière doit être de générer des revenus
L’ampleur des dépenses publiques par le biais des impôts doit être conçue de manière
Cet impôt a alors une deuxième finalité, qui vise à redistribuer les revenus pour
fondé sur l'idée que : « Par capacité contributive égale : imposition égale » et le
Enfin, la troisième finalité des impôts est de nature purement économique, car elle
personnes , etc.1
1
Mohammed NMILI. Les impôts au Maroc : techniques et procédures. Pp 12-13
1. Définition :
L'impôt sur le revenu des personnes physiques s'applique aux revenus et aux
bénéfices des personnes physiques et morales qui n'ont pas opté pour l'impôt sur les
sociétés.
2. Territorialité :
source de revenus et sur la législation fiscale que le Maroc a fondée sur des
sont passibles de l'I.R quelle que soit leur nationalité, les personnes physiques2
marocaine et étrangère ;
N'a pas de résidence fiscale au Maroc puisque tous les revenus et bénéfices
2
En vertu de l’article 23 du C.G.I
ou perçoit des revenus soumis aux droits fiscaux marocains dans le cadre de
3. Exonérations :
Sont exonérés de l'impôt sur le revenu :
marocains ;
scientifique.
1. Territorialité :
Les sociétés, qu'elles aient ou non leur siège social au Maroc, sont soumises à
Biens
Activités
Opérations lucratives
l’imposition permanente
Les OPCVM, les FPC, les Entreprises autres que similaires servis aux (OPCVM,
Les sociétés installées dans la avec des entreprises intérêts perçus par les sociétés
zone franche du port de installées dans les non résidentes ( des prêts
effectuées dans ladite zone. d’exportation ; par lui, des dépôts en devises
taux de 8,75%
(pendant 20 ans)
Exemples : Exemple : Telles que celles Exemples :
Les entreprises minières Les entreprises accordées : Les entreprises
ou de formation
professionnelle
3. La base imposable :
Taux d'imposition : Le taux d'imposition sur les sociétés est proportionnel. Si le
bénéfice de l'entreprise est inférieur ou égal à 300.000 DH, le taux en vigueur est de
10% pour le régime du droit commun, 20% en dessous de 1 million et 31% au-dessus.
comptable en intégrant les charges non déductibles et en déduisant les produits non
imposables.
Le résultat fiscal ;
Le report déficitaire.
Les résultats fiscaux de chaque exercice comptable sont déterminés sur la base
de l'excédent des produits sur les charges de l’exercice, engagées ou supportées pour
comptables applicables.
Ce dernier est ajusté selon les règles de l'impôt sur les sociétés aboutir au résultat
Ainsi, certains postes de dépenses sont intégrés au résultat net comptable car ils ne
réduction d'impôt.
Le résultat fiscal :
Résultat fiscal = Résultat comptable +Réintégration des charges -Déduction des produits
-Report déficitaire
Jusqu'au quatrième exercice, les entreprises ont le droit de compenser le déficit d'un
montant dépasse 10 000 DH et dont le paiement n'est pas justifié par des
aux touristes étrangers) à l’exclusion des transactions portant sur les animaux
Les achats, travaux et prestations de services non justifiés par une facture
régulière ;
fiscale ;
déductibilité fiscale.
4. La liquidation de l’impôt :
Période d’imposition :
L'impôt sur les sociétés est calculé sur la base des bénéfices réalisés au cours
fiscale une déclaration des résultats réalisés au cours de chaque exercice comptable
L'exercice social peut ou non dans ce cas coïncider avec l'année civile.
date de cessation).
Lieu d'imposition : Les sociétés sont imposées sur tous les bénéfices,
établissement au Maroc.
marocains
Le paiement de l'impôt sur les sociétés se fait généralement par quatre acomptes
La Cotisation minimale :
cotisation minimale.
La cotisation minimale n’est pas exigée pendant les 36 premiers mois suivant
60 mois à compter de la constitution). Ceci n’est pas valable pour les sociétés
Le taux de la CM est fixé à 0,5%. Il est ramené à 0,25% pour les produits
Droit d’imputer les déficits et la cotisation minimale jusqu’au troisième exercice qui
1. Définitions :
La TVA est un impôt prélevé sur le chiffre d'affaires réalisé par les entreprises
La TVA est une taxe à la consommation, la taxe est donc payée par le consommateur
de services.
associations).
Les organismes soumis à la TVA jouent un rôle clé dans la collecte de cette
taxe et peuvent collecter la TVA sur les ventes aux clients et déduire de cette TVA la
TVA sur leurs propres achats et investissements. Elle doit payer la différence à l'état.
exonérées d’impôt. Le consommateur final, qui n'a pas le droit de récupérer cette
2. Territorialité :
Une transaction est considérée comme ayant eu lieu au Maroc :
• Dans le cas d'une vente, si elle est réalisée conformément aux conditions de
• S'il s'agit d'une autre affaire, les services rendus, les droits rendus, les droits cédés
3. Opérations imposables :
Il existe des opérations obligatoirement imposables3 tel que : Les ventes et
Les ventes et les livraisons en l'état réalisées par les commerçants grossistes
les ventes et les livraisons en l'état de produits importés réalisées par les
commerçants importateurs ;
Ainsi que des opérations imposables par option4 , il est à noter que le but de
l’option est de pouvoir facturer la TVA aux clients qui peuvent ainsi la récupérer, ou
3
Article 89 du CGI
4
Article 90 du CGI
l'exportation
les revendeurs en l'état de produits autres que ceux énumérés à l’article des
exonérations SDD5
local des impôts dont le redevable dépend et prend effet à l'expiration d'un délai de
Elle peut porter sur tout ou partie des ventes ou des prestations. Elle est
4. Exonérations :
Les exonérations sont justifiées par des raisons socio-économiques ou
Dans ce régime les entreprises n’ont pas le droit de facturer la TVA aux
clients car il y’a exonération à la vente et elles ne peuvent pas récupérer la TVA
facturée par les fournisseurs puisqu’elles n’ont pas le droit de récupérer la TVA sur
les achats
5
Articles 1, 2, 3 et 4 du CGI
6
Voir article 92 du CGI
Selon ce régime le produit est exonéré à la vente (il n’y a pas de TVA sur la
Régime suspensif :
ou de services.
Les exportateurs peuvent acheter sans payer de TVA les marchandises, les
la période ou du crédit de TVA de cette période, avec un minimum de 500 DH. Cette
7
Voir Article 91 du CGI
SECTION I : Définitions
1. Définition de l’audit :
définitions ont été proposées pour cerner au mieux une aussi vague notion. Je vais
me contenter dans le cadre de ce travail de citer la définition de C.H. Gary, l'audit est
étant un diagnostic d'un ensemble de données fournies par l'entreprise, ce qui nous
2. L’audit fiscal
cette société peut se trouver exposée du fait de l’inobservation des règles fiscales.
un diagnostic »8. Cependant à travers ces deux définitions on peut qualifier l'audit
entreprise :
8
P. Bougon, Audit et Gestion Fiscale Tome I, p17. Edition CLET 1986.
« Il s’agit de vérifier que les obligations fiscales de la société auditée ont été
correctement remplies et, si ce n’est pas le cas, de s’assurer que les risques fiscaux
encourus ont été correctement chiffrés et provisionnés dans les comptes.»10 Cet
exercice s’inscrit en tout premier lieu parmi les diligences du commissaire aux
comptes.
Il s’agit alors pour lui de vérifier que les obligations fiscales de la société
auditée ont été correctement remplies et, si ce n’est pas le cas, de s’assurer que les
risques fiscaux encourus ont été correctement chiffrées et provisionnés dans les
comptes.
Une mission d’audit fiscal peut s’inscrire dans des contextes très variés :
d’acquisitions diligenté soit par le vendeur, soit par l’acheteur et confié à un expert
procéder à une analyse de risque fiscal sur la base d’informations comptables, fiscales
9
Mokded Mastouri, revue d'Entreprise N°2 Nov. P15 /Déc. 1992.
10
Chokri Mseddi, Revue d'Entreprise N°10. P25 Mars/Avril 1994.
objectifs :
Un objectif de régularité ;
1. Le Contrôle de Régularité
Il s'agit d'un contrôle visant à garantir la fiabilité des supports d'information.
Cela permet d'identifier les anomalies, leurs causes et les risques qui en résultent afin
cet examen a pour but d'évaluer la structure fiscale d'une entreprise et son
fonctionnement. Les audits de régularité ne se limitent pas à donner une opinion sur
la structure fiscale, mais visent également à évaluer l'impact financier éventuel des
est, d'une part, de fournir au contrôleur fiscal la possibilité d'exprimer une opinion
d'identifier et d'évaluer les risques identifiés qui ont un impact négatif sur le bilan.
déroulées par l’auditeur, et ayant pour but d’avoir une assurance que les
2. Le contrôle d’Efficacité :
Mesure la capacité d'une entreprise à profiter des opportunités et des avantages
Les uns sont des choix tactiques liés à la gestion courante et qui peuvent
mode d'amortissement...
exemples incluent le choix d’une méthode fiscale, le choix d’un régime fiscal pour
La fiscalité est en effet, une discipline qui a été tiraillée entre la comptabilité
et le droit.
toute hypothèse notoire. Il est donc dialectique d’en conclure que l’audit de la
compte tenu du caractère générique du terme, que le droit fiscal y trouve place.
financier, et une autre catégorie d’audit, l’audit juridique. L'intégration des audits
fiscaux dans les formats d’audits existants évite de soumettre les entreprises à une
l’audit fiscal. Reconnaître que l’audit fiscal est une mission autonome, cela ne signifie
pas que l’audit fiscal ignore la comptabilité ou le droit, ignore l’audit financier ou
l’audit juridique. L’autonomie ne conduit pas en fait à un rejet des autres formes
mise en lumière des spécificités de la mission fiscale par rapport aux autres missions,
c’est l’examen de l’apport nouveau que ce type de mission est susceptible d’apporter
à la société.
affirmer son autonomie tend dans un premier temps à se définir parce qu’elle n’est
dans un premier temps à mettre en évidence ce qui démarque l’audit fiscal de l’audit
financier, puis dans un second temps ce qui différencie l’audit fiscal de l’audit
juridique, ensuite, le distinguer par rapport au contrôle fiscal, avant de citer les
normes de sa réalisation.
comptable
« Toute la fiscalité des entreprises repose sur la comptabilité, puisque le
résultat imposable n’est autre que le résultat corrigé.11 L’illustration de M.Cozian est
claire parce que, compte tenu des liens entre comptabilité et fiscalité, les missions de
Contrôler la régularité des états financiers, cela signifie du moins vérifier le montant
de la dette fiscale portée au bilan de l’entreprise et s’assurer que la charge fiscale est
apercevoir les aspects fiscaux. Les relations entre comptabilité et la fiscalité sont telles
l’audit fiscal. On peut dès lors s’interroger sur le point de savoir si le contrôle de la
régularité fiscale n’est en fait qu’un élément de l’audit financier ce qui conduirait à
En réalité, l’audit financier poursuit des objectifs plus généraux, qui ne sont
régularité fiscale, et ignore certains des objectifs propres à l’audit fiscal. Ainsi, l’audit
financier. Les motifs qui justifient cette distinction et autonomie sont essentiellement:
les examens comptables dans une mission de certification n’ont pas pour but
11
M.Cozian, Précis de la fiscalité des entreprises, Editions Litec, 2000.
12
M.Chadefaux, L’audit fiscal. P111 Editions Litec, 1987.
ignorance-de la règle de droit. Il doit également rechercher si les choix effectués sont
les plus efficaces et les moins coûteux, eu égard aux exigences de la stratégie de
l’entreprise.»14
D’après cette définition on peut retenir deux grands aspects qui ordonnent
l’audit juridique ; d’une part, l’aptitude à respecter la règle de droit et d’autre part,
l’efficacité des choix juridiques de l’entreprise. On retrouve sur ce point les deux
qu’approfondi, la difficulté est donc de savoir s’il peut être effectivement global. Si
un audit juridique est possible en théorie, sa mise en œuvre dans le cadre d’une
13
Mohammed ben Hadj Saad. L’audit fiscal dans les PME : proposition d’une démarche pour l’expert
comptable. Mémoire pour l’obtention du diplôme d’expert comptable .pages 59-60
14
M. Chadefaux. L’audit fiscal. P.139. Éditions Litec, 1987
15
. Op. Cit, page 139
l’auditeur juridique doit avoir des compétences dans les différentes branches du
droit. Or, les professionnels qui ont affirmé la prédisposition de leur profession pour
l’audit juridique ont reconnu les difficultés pour l’auditeur à toucher l’ensemble des
l’intervention d’experts de telle ou telle discipline qui confère son caractère très
logiques qui défendent une telle séparation tiennent à la fois aux particularités de la
mission d’audit appliquée au domaine fiscal et aux spécificités du droit fiscal lui-
rapport aux autres missions à dominante juridique ; il existe entre elle une évidente
complémentarité.17
devrait prendre en compte les effets de ces choix dans d’autres domaines juridiques.
16
Op. Cit, page 141
17
OP. Cit, page 143
possibilité pourrait être perçue comme une menace sérieuse si l'entreprise n'a pas
appropriée, elle n'est pas en mesure de gérer de manière optimale les éventuels
Un audit fiscal peut donc être présenté comme un contrôle simulé dans le contexte de
mission d'audit fiscal il n'est pas toujours possible d'opérer tous les contrôles qui
l'entreprise, son intervention est pour une période de temps limitée, selon un
programme préconçu avec l’entité auditée, ce qui a pour effet de proscrire une revue
L'auditeur fiscal ne peut procéder qu'à une estimation en ayant recours aux
déboucher que sur une opinion émise en fonction d'un certain degré de probabilité,
certitude.18
comme une garantie et se reposer sur les conclusions de l'audit fiscal en mettant en
comptable en cas de vérification fiscale ultérieure s'il apparaît un décalage entre les
le cadre d'un audit fiscal. Puisque que la mission d'audit fiscal est placée dans le
cadre d'une mission de conseil, l'auditeur fiscal n'a qu'une obligation de moyens et
ce qui rend ardu de conclure l'ampleur du risque et des sanctions auxquelles s'expose
régularité fiscale requiert d’une part, le respect des règles professionnelles propres à
18
Op. Cit, page 223
19
M. Chadefaux, L’audit fiscal. P 224. Éditions Litec, 1987
fiscal revêt une importance cruciale. En effet, cet auditeur est censé avoir, à la fois
une expérience en matière d’audit lui permettant de mener les contrôles selon la
démarche d’audit et cibler ses vérifications sur les zones de risques ; et jouir de
connaissances fiscales et une expérience des contrôles fiscaux. L’auditeur fiscal doit
également s’assurer que les collaborateurs auxquels il confie des travaux, disposent
travaux.
Les référentiels des règles fiscales sont constitués par les lois fiscales et les
ainsi que les conventions internationales de non double imposition (qui prévalent sur
les règles internes). Les règles des lois fiscales nationales se référent elles-mêmes dans
certains cas aux principes prévus par la loi comptable et aux normes du code général
de normalisation comptable.
d'une mission d’audit fiscal afin de procurer une certitude sur l’éventualité de
fiscal, mesurer et définir ses limites, informer le client (le contribuable) des risques
risque fiscal.
capital. En effet, pour atteindre l'objectif fixé dans la lettre de mission, il est demandé
Un contrôle sur la base des déclarations souscrites par le client ne peut pas
La plupart des bases imposables déclarées par l'entreprise (TVA, IS, Retenues
Pour garantir d'efficacité de son travail, l'auditeur fiscal, doit opter pour une
démarche sensée qui lui permettrait d'atteindre son objectif le plus rapidement
l'expression « approche par les systèmes » qui comprend l’analyse et l’évaluation des
déduire si les contrôles appliqués par l'entreprise sont suffisants pour garantir la
fiscale de l'entreprise au cours d'un exercice est la conclusion d'un processus général
20
À travers l'article 210 du CGI.
21
La notion « vérification de la comptabilité » est souvent utilisé au sein de l'administration fiscale
pour designer l'ensemble des travaux auxquels procèdes les inspecteurs dans le cadre du contrôle
fiscal.
l’entreprise comptables
versement versements
Demandes et
Transcription des opérations de l’entreprise
diverses
L'auditeur fiscal suivant cette approche est amené à avantager l'analyse des
risques qui pourraient soit être à l'origine d'irrégularités fiscales, soit empêcher les
Cette approche basée sur les risques permet donc aux auditeurs d'optimiser
manière efficace.
fiscalité sous tous ses aspects. Cette fiscalité suit ordinairement des règles de
d'office.
CGNC, et la loi 9-88, ainsi que les dispositions fiscales prévues par le CGI et les lois
dont l'objectif serait de savoir si la mission demandé par le client est possible, dans
2. La lettre de mission
Elle permet d'établir clairement les obligations des parties concernées afin de
l'objectif assigné à la mission, la fréquence des contrôles, les critères de contrôle, ainsi
que l'étendue des travaux à réaliser dans le temps (exercices à contrôler) et dans
Obligation générale de diligence, c'est à dire mettre en ouvre tout son art, afin
d'émettre son opinion sur les questions faisant l'objet du contrat d'audit fiscal ;
FONCTION FISCALE
La phase de prise de connaissance générale est une étape essentielle dans toutes les
missions d'audit.
Cette phase permet d'identifier les zones à risque fiscal spécifiques à l'entreprise
d'intervention de l'auditeur fiscal, car elle lui permet de se placer dans les meilleures
groupe ;
d’administration ;
important pour l'auditeur fiscal, qui sera rentabilisé tant au niveau de la planification
Cette phase peut être facilitée par l'existence de missions d'audit antérieures,
dont les conclusions seront précieuses pour l'auditeur fiscal. En effet, lors de cette
les éventuels risques auxquels l'entreprise peut être exposée, notamment dans le
mises en place par l'entreprise pour traiter les opérations fiscales (audit de
régularité). Par contre, lorsqu’il s’agit d’un contrôle d’efficacité, tous les contrôles
porteront sur l’évaluation de l’effort et des moyens consacrés par le service fiscal à sa
gestion.
l'auditeur fiscal de se familiariser avec les dispositifs et les mesures de sécurité mis en
place par l'entreprise. Ensuite, les méthodes conventionnelles d'audit financier sont
internes.
Si les procédures ne sont pas documentées, l'auditeur fiscal doit les décrire lui-
L'évaluation du contrôle interne nécessite donc que l'auditeur fiscal n'applique pas
les mêmes techniques que l'auditeur comptable, mais plutôt une évaluation globale
et judicieuse. Pour ce faire, il se base sur les documents d'audit interne ou externe
précédents mis à sa disposition et mène des entretiens qualifiés avec les responsables
documents ;
22
Guide pratique d’audit fiscale, par M BOUKHANNI : expert-comptable, membre de l’OEC du
Maroc « phase d’évaluation du système de contrôle interne de la fonction fiscale » page 2, 3et 4.
aisément effectué) ;
23
Publication cabinet Masnaoui- Casablanca
travers un programme de travail détaillé, qui cible précisément les points à contrôler.
être élaboré en se basant sur des programmes de travail standard exposés ci-dessous,
2. Autres vérifications
L’auditeur fiscal doit, durant cette période tester quelques procédures telles
qu’elles sont décrites par l’entreprise pour vérifier que la pratique correspond bien
A titre d’exemple, pour les déclarations de TVA pour une entreprise ayant
3ème niveau pour valider le chiffre d’affaires déclaré par la société ? Si oui, est-ce que
une note de synthèse sur les forces et les faiblesses du système afin d’orienter les
sécurité établi par l'entreprise. Ce questionnaire offre une synthèse des points forts et
des points faibles du système, ainsi que des zones présentant éventuellement les
Il est à noter que ce questionnaire fiscal est organisé selon la structure du plan
comptable marocain.
Réaliser un inventaire des éléments actifs et passifs au moins une fois par
Enregistrer les biens acquis à titre onéreux à leur coût d'acquisition, ceux
acquis à titre gratuit à leur valeur actuelle et ceux produits à leur coût de
Soumettre les déclarations fiscales d'impôt sur les sociétés, de TVA, d'impôt
sur les revenus salariaux et des retenues à la source pour les exercices non
prescrits.
Les étapes antérieures aideront l'auditeur à établir et à ajuster l'étendue des contrôles
à effectuer. Pour ce faire, l'auditeur devra formaliser l'étendue des tâches à accomplir
dans un document appelé programme de travail, qui peut inclure les éléments
suivants :
contrôle ;
plan d'action, les procédures à suivre pour parvenir à formuler son opinion sur la
Les contrôles réalisés par l'auditeur fiscal varient en fonction de la nature et des
permet ainsi d'adopter des mesures pour remédier aux lacunes observées au
Le rôle de l'auditeur fiscal dans l'audit fiscal est de mettre en évidence les lacunes
L'audit d'efficacité fiscale doit ainsi sensibiliser l'entreprise à l'écart entre son
potentiel d'efficacité fiscale et son efficacité fiscale réelle, l'encourageant à adopter des
mesures pour optimiser ses choix fiscaux et progressivement améliorer son efficacité
fiscale.
dans un premier temps sur le respect des obligations fiscales de forme et dans un
contrôle est justifié par la fait que la comptabilité constitue la principale base du
contrôle fiscal, ce contrôle sera abordé dans un chapitre a part dans la mesure où
formels et aux échéances fiscales, car le non-respect de ces deux éléments peut
Le système fiscal marocain étant de nature déclarative, tout manquement aux normes
formelles représente un risque fiscal. Dans ce contexte, l'auditeur fiscal doit mener un
déclarées et les données comptables, ainsi que les déclarations rectificatives adressées
l'auditeur dans le cadre d'une mission d'audit, étant donné que les pénalités
L'outil le plus approprié pour l'entreprise est la mise en place d'un échéancier fiscal,
un document consignant toutes les obligations fiscales, notamment les dates de dépôt
fiscal de vérifier :
fiscal
Le questionnaire d’audit fiscal est l’outil traditionnel le plus efficace pour se
d'audit fiscal.
facteurs de risque en tenant compte des contraintes de la mission, qu'il s'agisse des
de l'auditeur.
est généralement structuré sous la forme d'un questionnaire "fermé" avec deux
options de réponse : OUI ou NON. En principe, chaque réponse négative doit alerter
l'auditeur sur la présence d'un risque fiscal. Deux clarifications sont nécessaires à ce
distinct pour chaque entreprise auditée. Ces questionnaires sont préétablis au niveau
du cabinet d'audit.
Par conséquent, toutes les questions ne sont pas nécessairement applicables à chaque
entreprise ; c'est pourquoi il est courant d'inclure une option "non applicable" à côté
approfondis.
fiscaux, elle peut être illustrée par les tableaux présentés dans les annexes (voir
annexes 1 et 2).
fiscal sont consignés. Étant donné que la mission d'audit fiscal ne suit pas de
concernées.
la mission :
dresser une liste des irrégularités détectées, soit fournir une évaluation
l'entreprise.
comptabilité.
« INTERNAVI.SA »
Les cabinets comptables sont des entités dédiées à la gestion des tâches
entreprises, mais également de grandes entreprises, qui font appel à leurs services
financiers et fiscaux.
Ces cabinets ont pour mission de gérer la comptabilité des entreprises de tous
secteurs, en effectuant des travaux comptables tels que l'établissement des journaux
et des grands livres. Ils sont dirigés par des experts-comptables ou des comptables
agréés.
Cette activité est considérée comme fondamentale pour le bon fonctionnement des
1. Fiche technique
conseil et comptabilité.
TEL/FAX : 0528.84.30.82/0528.84.79.98
RC N° : 433 Agadir.
Patente N° : 48308550
CNSS : 1592262
Expert comptable
Mr ALLAOUI Brahim est à la direction, c’est lui qui met en œuvre toutes les
aussi de la vérification de toutes les opérations qui sont effectuées par les comptables.
Service comptable :
Ce service est un service qui régit la situation comptable des clients, il prend
C’est un service qui est très chargé du fiduciaire. Son rôle sert à faciliter et
résoudre en même temps les problèmes qui sont liés aux stagiaires : classement des
mensuellement.
Service informatique :
-la création des dossiers concernant les nouvelles sociétés et les nouveaux salariés ;
le capital de la société est de 2 000 000,00 DH, son effectif s’élève à 50 personnes dont
Elle est implantée directement sur le nouveau port d’Agadir. Via ses
partenaires, elle y assure une couverture nationale pour toutes les prestations
Consignation maritime ;
Manutention portuaire ;
Transit ;
Stockage.
navire et les acteurs portuaires. Avec une équipe compétente, efficace et disponible
24h sur 24 et 365 jours par an, pour le bon déroulement d’une escale rapide.
Dénomination : INTERNAVI SA
Agadir
CNSS : 1582726
d’effectuer une mission d’audit fiscal d’une société comme cas pratique, de ce fait, j’ai
Démarche de la mission :
Le grand livre
La balance détaillée
Rapport d’audit.
Programme du travail :
prise de
connaissance.
Description des Entretiens 19 et 20 Mars Service comptable
de la société :
Rapport final de
mission
qu’auditeur fiscal à s’intéresser aux éléments suivants avec des objectifs spécifiques :
Principaux associés ; -
dans la structure du
capital ;
Objet social Nature de l’objet social ; Manutention et
consignation maritime
titres ;
sociaux ;
Modalités de répartition -
des bénéfices ;
Modalités de liquidation ; -
Organes de Gestion et de Contrôle
Assemblées des associés Compétence ; -
nationaux
voie ;
Administration Nature ; -
Pouvoirs ; -
Contrôle externe et Commissaires aux Oui
interne comptes ;
l’activité commerce ;
clauses contractuelles) ;
clauses contractuelles)
Contrats relatifs à Locations et baux Oui
l’entreprise ;
Licences et franchises -
consenties à l’entreprise;
Licences et franchises -
groupes relations
mesure où elle permet de mettre le point sur des éléments pouvant conduire à
l’entreprise. Il peut donner une image initiale sur les risques pouvant être encourus
Activités Réponses
Nature de l’activité Branche d’activité, ses La manutention et la
enseignement etc.)
Lieu d’activité Lieux ou s’exerce l’activité Nouveau port
succursales ;
Nature de l’activité
agences
Marché de l’entreprise Marché local Oui
d’affaires
Relations Économiques Nature des liens -
sociétés du groupe ;
avec le groupe.
et précise.
(emplacement, 2 bâtiments
location ou propriété de
l’entreprise)
(Propriété ou Crédit-bail)
Moyens Humains
Effectif Nombre de salariés 50 dont 12 cadres
travail
intérimaire
Approvisionnement
Fournisseurs Sources Local et import
d’approvisionnement
(local, import)
distributeurs
Marchés publics
Clients Nature des liens existants
réguliers
postes Influence de la
de l’impôt
Caractéristiques Financements extérieurs Non
courant d’associés
Réglementation Spéciale
Régimes spéciaux Options pour des régimes Non
de faveur
régimes
Mesures Nature des -
conditions
Réglementation de prix Nature des obligations -
juridiques, comptables et
fiscales y afférentes
Avantages inhérents à la
réglementation :
subvention etc.
Environnement Fiscal de l’Entreprise
Passé fiscal de Examen des différentes Des rappels d’impôts
redressement en
correspondances avec
l’administration fiscale ;
auditeurs comptables et
commissaires aux
comptes ;
de l’entreprise
Réglementation Existence d’une Non
l’activité : coopératives.
de placement, Sociétés
d’investissement etc.
Réglementation Existence d’une Non
au secteur : Immobilier,
concessions, Minoteries.
comptabilité matière
comptabilité Budgétaire
Organisation de la Plan Comptable Marocain
des opérations
Organisation du service Manuel des procédures Oui
comptable Effectif 2
d’enregistrement et de
contrôle
prépare les documents nécessaires pour le traitement et les calculs relatifs au passage
Pour chaque élément de charge une note de synthèse est établie par le
conclusion faite soit une charge à réintégrer ou une charge effectivement déductible
du travail déjà effectué par le comptable pour s’assurer d’une part, du respect des
conditions de déductibilité des charges déduites et le non respect des ces conditions
pour les charges à réintégrer dans le tableau de passage et la déductibilité ou non des
produits, aussi il s’assure du respect du report de déficit reportable sans dépasser les
après la publication d’une nouvelle loi des finances au bulletin officielle le TDB est
les vérifications nécessaires ; transmet la liasse complète avec les constats et les
(DOC). Ensuite, il envoi à son tour la liasse accompagnée des différentes remarques
l’archivage.
plusieurs anomalies relatives au cycle impôt, dont les plus significatives seront
énumérées ci -après, ces anomalies vont faire l’objet d’un entretien avec le
responsable pour leur validation, ainsi que de se fixer des zones à risques.
Non séparation des exercices : les charges des exercices antérieurs sont
société ont fait l’objet d’un contrôle exhaustif pour détecter un éventuel risque, qui
pourrait émaner :
insuffisance de paiement.
la CIMR au 30 Septembre 2012 est de 1 724 504,11 dhs dont 339 769,59 dhs relatif à
L’assurance groupe (Mutuelle+A.T) a également sa part dans les dettes pas encore
payées par l’entreprise jusqu’à la clôture du dernier exercice le cumul de ces dettes a
créanciers car elles sont escortées par des amendes et pénalités de retard.
l’objet de la mission.
Revenu (IR) :
Le montant relatif à l’IR est de 1 153 440,65 dont 495 033,55 dhs
relatives à l’IR qui datent de Novembre 2010 soit 22 mois, la dette principale
mois (3%)
Majorations des 49 503,32 54 003,64 103 506,96 DH
TU et la TE :
La majoration liée au non paiement de ces taxes est estimées par le commissaire aux
comptes à 11 675,00 DH
régionale est de 1 197 614,34 dont 183 810,78 dhs relatif à l’exercice 2011/2012.
la valeur des pénalités est difficile vu qu’on ne dispose pas de barèmes concernant les
Les pénalités de retard prévues par l’administration fiscale sont de 15% du principal
d’impôt pour le 1er mois de retard et de 0,5 % pour les mois suivants, (voir annexe 7).
du 1er mois
(15%)
Majorations
suivants
(0,5%)
Total IS avec majorations de retard 231 813,59 DH
net fiscal établi par le comptable de l’entreprise pour pouvoir détecter les éventuels
DH) de vie
Entretien et Non Non X -
réparation 32 150,50
des biens
immobilisés
Maintenance 60 080,12 Oui X 60 080,12
de matériels
des documents relatifs à ce poste, il s’est avéré que les réparations sont de nature à
d’amortissement correspondante.
fournitures concernant des exercices antérieurs d’une valeur de 2 224,00 DH. Cette
relatives à ce poste seront réintégrées lors du passage au résultat net fiscal car elle n’a
L’article 11 du code général des impôts stipule que les dépenses afférentes
aux charges dont le montant facturé est égal ou supérieur à dix mille (10.000)
dirhams et dont le règlement n’est pas justifié par chèque barré non endossable, effet
électronique ou par compensation avec une créance à l’égard d’une même personne,
à condition que cette compensation soit effectuée sur la base de documents dûment
La vérification des détails des postes du bilan a relevé les remarques suivantes :
Parmi les charges à répartir sur plusieurs exercices dont le montant global
calculé selon un prorata, alors que le comptable doit prendre en considération toute
affiche un montant de 661 434,46 DH, lors de la vérification de l’origine des ces
montants, il s’est avéré qu’une partie de 109 133,81 DH concerne des avances versées
transférer en produits non courants pour éviter le risque fiscal en cas de contrôle
ponctuel.
1998/1999 et 2001/2002 (livre journal et livre d’inventaire) prévus par les articles 3 et 8
de la loi comptable.
Il est à noter que ce genre d’anomalies pourrait, en cas de contrôle fiscal, être
Bénéfice net
Perte nette
2 473 656,47
1- Courantes
97 083,12
Impôt sur les Sociétés 2006/2007
Cadeaux
3 880,00
Entretiens et réparations 2 224,00
60 080,12
Achats de matières et fournitures (Exercices
2 224,00
antérieurs)
1- Courantes
(Amortissement) 1 640,30
0,00
2- Non courantes
Total
Exercice n-4
Exercice n-3
Exercice n-2
Exercice n-1
DIFFERES
Exercice n-1
Exercice en cours
Après avoir terminé les travaux relatifs de contrôle des comptes et dresser le
quantifier les risques fiscaux auxquels est sujette l’entreprise, et de voir leur éventuel
impact sur le plan financier, le tableau suivant donne une vision sur ce point :
5. Rapport de mission
Les vérifications que j’ai effectuées durant ma mission consistent à
Les travaux que j’ai menés m’ont permis de déceler les irrégularités et les
risques suivants :
relatives à l’IR qui datent de Novembre 2010 soit 22 mois, Le montant relatif à l’IR est
2012.
pénalités de retard.
Le risque fiscal lié à la majoration du non paiement de ces taxes est estimées à
11 675,00 DH.
La taxe régionale :
régionale est de 1 197 614,34 dont 183 810,78 DH relatif à l’exercice 2011/2012.
Cette situation peut condamner l’entreprise à payer des amendes fiscales non encore
déterminées.
réglée).
La société est dans une situation critique vis-à-vis des articles 3 et 8 de la loi
comptable car elle ne conserve pas les livres légaux correspondants à l’exercice
important vu le non respect des conditions de déductibilité des charges préconisé par
DH.
Des charges des exercices antérieurs qui sont déduites dans l’exercice
Le compte avances clients enregistre des avances des clients qui remontent à
une échéance très ancienne et qui sont de ce fait des produits non courants qui
doivent être imposé qui risque en cas de contrôle d’être sanctionné par
l’administration fiscale.
J’ai effectué cette mission dans les diligences, et le respect des normes
fiscale.
fiscal n’est pas opéré comme une mission autonome, il constitue au contraire une
Toutefois, lesdites missions qui visent des objectifs plus généraux ne sont
fiscale et néglige le contrôle de l’efficacité fiscale qui représente l’un des examens
Il est à noter que l'audit fiscal comme n’est pas une fin en soi. Ce n'est qu'un
24
M. Chadefaux, L'audit fiscal. P.273. Éditions Litec, 1987
s'identifie à une démarche déployée dans le cadre d'un examen professionnel d'une
Finalement, l’audit fiscal tel qu’il a été dans le cadre de ce travail, constitue
Maroc.
Mohammed BEN HADJ SAAD. L’audit fiscal dans les PME : proposition
Annexes
Annexe 7 : Sanctions pour infractions portant sur les autres déclarations prévues par
Annexe 8 : Sanctions pour infractions inhérentes des aux déclarations portant sur la
INTRODUCTION…….……………………………………..……………….……………….......8
1. Définition…………………………………………………………………………………………...……...14
2. Territorialité………………………………………………………………...……..…………….….….…14
3. Exonérations……………………………………………………………………………………. .….…...15
1. Territorialité………………………………………………………………………..………..………..…..15
2. Exonérations……………………………………………………………………………..…..…..……….16
3. La base imposable……………………………………………………………………… ……………..17
4. La liquidation de l’impôt………………………………………………………………...…………...19
1. Définition…………………………………………………………………………...……………………..20
2. Territorialité………………………………………………………...…………………....…… ..…..…...21
3. Opérations imposables…………………………………………………………..………….…...……22
4. Exonérations………………………………………………………………………………… …….……23
1. Le contrôle de régularité.......................................................................................................................26
2. Le contrôle d’efficacité………………………..…………………………………… … ………...27
1. Fiche technique..........................................................................................................................................55
2. Organigramme……………………………………………………………………………...…………...56
1. Fiche technique………………………………………………………………………….…………..…..59
2. Organigramme……………………………………………………………………….…………....…….59
CONCLUSION………………………………………………………………….………….….. 88
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………...…………………....90
ANNEXES…………………………………………………………………...…………..……………91