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TP RDM

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TP RDM

Compte rendu

Membres du groupe :

-Allaoua Walid Kamel Eddine.

- Belemou Abdelaziz.

- Boudali Mohamed El Amine.

Spécialité: ST ingénieur 2ème année.


Groupe : 01.
L’enseignant responsable :

Mr.Zoubai
I. Généralité sur la RDM:

 Définition :
- La Résistance des Matériaux (RDM) est une branche de la mécanique
qui étudie le comportement des matériaux soumis à des forces
externes, telles que la compression, la traction, la flexion ou la torsion.

 Domaine d’utilisation de la RDM :

La Résistance des Matériaux (RDM) est utilisée dans une


multitude de domaines pour analyser, concevoir et optimiser une
variété de structures et de composants. Les domaines les plus courant
sont notamment le génie civil, le génie mécanique, l'aérospatiale,
l'automobile, le naval et l'ingénierie des matériaux.

 Le but de la RDM :
- L’ingénieur utilise la RDM pour déterminer les dimensions de la
pièce pour supporter la contrainte et la déformation après qu’une
certaine force lui soit appliquée.
- Si la dimension est définie on doit faire le contraire donc effectuer
des calculs pour nous assurer que la pièce est capable de résister à
certains efforts afin d’éviter la rupture.
- La RDM dépend dans son utilisation sur les résultats des essaies de
traction, torsion, compression, cisaillement et flexion. Ces dernières
fournissent des données essentielles sur les propriétés mécaniques
des matériaux, tel que la résistance, la rigidité, leurs limites
d’élasticité.

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II. TP no1 : Traction Dans La Zone Élastique.

 Définition d’essaie de traction :


C’est une expérience physique qui permet d’obtenir des informations
sue le comportement élastique, plastique et le degré de résistance à la
rupture d’un matériau. Il se fait par l’application croissante d’une charge sur
un éprouvette jusqu’à la
rupture.

 Matériel utilisés :
Figure 1:Traction
Dans cette essaie on utilise le
banc de traction : ‘‘DELTALAB ‘‘.

Le processus de fonctionnement
d'un équipement DELTALAB
commence par la fixation de
l'échantillon de matériau à tester
sur la machine de traction puis une
application progressive d'une force
de traction contrôlée, et la mesure
de la force appliquée et de la
déformation du matériau. Les
résultats de ces tests peuvent
Figure 2: DELTALAB
ensuite être utilisés pour évaluer
les propriétés mécaniques du
matériau, telles que sa résistance à la traction et sa limite d'élasticité.

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 Réalisation du TP et interprétation des résultats :
Nous avons appliqué cette expérience sur les 3 éprouvettes (mentionnés
dans le protocole expérimental). Les résultats obtenus sont résumés dans le
tableau et les graphes suivants :

- Éprouvette n°1 : acier galvanisé de section (1x19.8) mm


- Éprouvette n°2 : alliage d’aluminium de section (1x19.8) mm
- Éprouvette n°3 : alliage d’aluminium de section (2x19.8) mm

Le Tableau :

∆L m x 10^-2
Charge p
(DaN) Ép3 (alu
Ép1 (acier 1mm) Ép2 (alu 1mm)
2mm)
0 0 0 0
18 3 8 6
36 7 13 10
54 12 21 15
72 15 29 23
90 19 36 30
108 24 50 35

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Les graphes :

Graphe comparatif (matériaux) Graphe comparatif (épaisseur)


60 60

50 50

40 40

30 30

20 20

10 10

0 0
0 18 36 54 72 90 108 0 18 36 54 72 90 108

Ép1 (acier 1mm) Ép2 (alu 1mm) Ép2 (alu 1mm) Ép3 (alu 2mm)

Graphe comparatif (general)


60

50

40

30

20

10

0
0 18 36 54 72 90 108

Ép1 (acier 1mm) Ép2 (alu 1mm) Ép3 (alu 2mm)

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 Observations :
- L’aluminium 1 mm présente le plus grand allongement, suivi par
l’aluminium 2 mm, et enfin l’acier.
- L’aluminium 2 mm avec son épaisseur offre une résistance accrue à la
déformation par rapport l’aluminium 2 mm.
- L’acier étant un matériau plus rigide que l’aluminium. Par conséquent,
il représente le plus faible allongement.

 Conclusion :
Le comportement en traction d’un matériau est influencé par plusieurs
facteurs. Voici quelques-uns des principaux facteurs déduits par cette
essaie :

- La nature du matériau : La composition chimique et la


microstructure du matériau lorsqu’elles est stable, le matériau
devient plus rigide.

- Les dimensions : La longueur, l’épaisseur et la forme de


l’éprouvette. Tous influencent la distribution de contraintes sur
l’éprouvette. Par exemple l’épaisseur lorsqu’elle augmente,
l’éprouvette peut supporter des charges plus grande avant la
rupture.

- La charge imposée : Le facteur principal qui provoque la


déformation d’éprouvette. Lorsque la charge est plus grande
l’allongement de l’éprouvette augmentent.

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III. TP no2 : Torsion De Barres Cylindrique.

 Définition de la torsion :
La torsion se produit lorsqu'un élément est soumis à un moment de torsion,
provoquant une déformation le long de sa section transversale. La théorie
de la torsion nous permet de calculer les contraintes et déformations
résultantes. En connaissant les contraintes et les déformations induites par
la torsion, les ingénieurs peuvent dimensionner correctement les
composants pour assurer leur fiabilité et
leur durabilité.

 Matériel utilisés : Figure 3:Torsion

Pour faire les essais de


torsion on utilise ce qu’on appelle
un banc de torsion SAN800, Il est
composé d’une plaque-support
avec deux mors de serrage pour
pincer à ses deux extrémités une
barre à tester. Le mors de serrage
de droite est relié à une cellule de
charge qui utilise un bras de levier
pour mesurer le couple. Un Figure 4: Banc de torsion SAN800
rapporteur placé sur le mors de
gauche mesure la rotation de la barre. Une molette placée sous le
rapporteur permet d’appliquer la torsion aux barres. Le mors de gauche est
placé sur un système permettant de la déplacer latéralement afin de
s’adapter à la longueur de la barre à tester.

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 Réalisation du TP et interprétation des résultats :
Nous avons appliqué cette expérience sur les 3 éprouvettes (acier, Laiton,
Aluminium) Les résultats obtenus sont résumés dans le tableau et les
graphes suivants :

- Éprouvette n°1 : acier galvanisé d=8mm, L=350mm (max).


- Éprouvette n°2 : Cuivre d=8mm, L=350mm (max).
- Éprouvette n°3 : Aluminium d=8mm, L=350mm (max).

Dans le TP on a besoin de quelques formules qui sont les suivantes :

𝜋𝑑 4
𝑇 = 𝑞. 𝑑. 𝑔 𝐼𝑜𝑥 =
32
𝛿. 10−2 𝐿 𝑇
θ= 𝐺= .
𝑅 𝐼𝑜𝑥 𝜃

θ : L’angle de torsion (Rad).


T : Le moment de torsion (N.m).
q : la charge (kg). Iox : Inertie quadratique polaire (m4).

d : le diamètre (mm). G : module d’élasticité (Pa)

g : La pesanteur (9.81 m.s-2).


R : Le rayon (d/2).

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Expérience 1 :
Etudier la relation entre T le moment de torsion et θ l’angle de torsion et
comparer les résultats entre diffèrent matériaux :

Les Tableaux:
δ (μm) θ (Rad)
Charge (kg) T(N.m)
acier Aluminium cuivre Acier Aluminium cuivre

0,5 1,71675 80 130 150 0,02 0,0325 0,0375

1 3,4335 150 320 304 0,0375 0,08 0,076

1,5 5,15025 208 430 375 0,052 0,1075 0,09375

2 6,867 270 / 480 0,0675 / 0,12


2,5 8,58375 319 / / 0,07975 / /

3 10,3005 370 / / 0,0925 / /

T/θ T/θ (moyenne)


Acier Aluminium cuivre Acier Aluminium cuivre
85,8375 52,82307692 45,78
91,56 42,91875 45,1776316
99,043269 47,90930233 54,936
99,527348 47,88371 50,77966
101,73333 / 57,225
107,63323 / /
111,35676 / /

Matériaux T/θ (moyenne) L/Iox G


Acier 99,52734803 8,663E+10
Aluminium 47,88370975 870378595 4,168E+10
cuivre 50,77965789 4,42E+10

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La représentation graphique :

courbe de θ=f(T) comparatif entre les 3 materiaux


0,14

0,12

0,1

0,08
θ (Rad)

Acier
0,06 Alu
cuivre
0,04

0,02

0
0 2 4 6 8 10 12
T(N.m)

 Observations :

- L’aluminium a un angle de torsion plus grand par rapport au cuivre


sur une même charge par contre l’acier a l’angle de torsion le plus
petit.
- L’acier possède le module d’élasticité le plus élevé.

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Expérience 2 :
Etudier la relation entre la longueur L et θ l’angle de torsion et comparer les
résultats entre ceux de l’acier et de l’aluminium :

Le Tableau:
δ (μm) θ (Rad)
L(mm)
Alu Acier Alu Acier

200 330 274 0,0825 0,0685

250 380 350 0,095 0,0875

300 406 380 0,1015 0,095

350 426 408 0,1065 0,102

La représentation graphique :

Diagramme en barre de θ=f(L) entre l'acier et


l'aluminium
0,12

0,1

0,08
θ (Rad)

0,06
Alu
Acier
0,04

0,02

0
200 250 300 350
L(mm)

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 Observations :

- Plus la longueur de l’éprouvette diminue plus l’angle de torsion est


petit et a l’inverse plus elle est élevée plus l’angle est grand.
- L’acier a toujours un angle de torsion inferieur a l’aluminium.

 Conclusion :
Le comportement en torsion d’un matériau est influencé par plusieurs
facteurs. Voici quelques-uns des principaux facteurs déduits dans ce TP:

- La nature du matériau : L’angle de torsion et le modules


d’élasticité varie en fonction du matériau utilise, par exemple l’acier
qui est plus rigide a un angle de torsion très petit et un module
d’élasticité beaucoup plus grand.

- Les dimensions : La longueur mais aussi l’épaisseur de


l’éprouvette influence la torsion de celle-ci, une éprouvette longue
et fine va se tordre beaucoup plus qu’une autre courte et épaisse.

- La charge imposée : Le facteur principal qui provoque la torsion


de l’éprouvette. Lorsque la charge est plus grande on aura une
torsion plus importante.

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IV. TP no3 : La flexion simple.
 Définition de la flexion:
Une poutre est dite en flexion lorsqu’elle est soumise à système des forces
P1, P2 ainsi que des couples M se trouvant dans un plan contenant l’axe
longitudinal x de la poutre. Ces forces agissent perpendiculairement à l’axe
longitudinal et le plan contenant les forces est un plan de symétrie de la
poutre. Ces forces et moments peuvent produire une contrainte normales σx,
une contrainte de cisaillement τxy et un déplacement transversal (y). Pour
déterminer ces trois dernières, on doit impérativement calculer les
expressions du moment fléchissant et de l'effet tranchant.
1. Par définition, l'effort tranchant (cisaillement) agit perpendiculairement à
l'axe x d'une poutre. Le moment fléchissant dans d’un est produit soit par
l'action d'un moment de flexion purs ou effort tranchant (cisaillement).

Figure 5: Flexion simple

 Présentation du TP :
Le bâtie d’essai DELTALAB (le même utilise lors de la traction TP1) permet
l’étude de la flexion simple des poutres de section rectangulaire sur appuis
simple, soumises à des charges concentrées á mi- portée.
L’essai ne s’effectuera que dans la zone de déformation élastique.

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 Objectifs du TP :
1. Mettre en évidence expérimentale la loi de comportement, flèche à
mi- portée ƒ et l’effort F :

- E : Module de Young (Pa).


- F : La charge appliquée en (N).
- L : Longueur de l’éprouvette (m).
- IGZ : Centre d’inertie (kg·m2).

2. Vérifier l’influence des paramètres suivants:


- Moment quadratique du matériau.
- La portée L.
- Module d’élasticité longitudinale E du matériau.

3. Déterminer le diagramme des contraintes normales dans la section


centrale, tels que :
- M: le moment fléchissant dans la section donnée.
- y : hauteur du point d’une section donnée par rapport au centre de
gravité.

 Tableaux et interprétation des résultats :


Expérience N° 1:
Par l’appareil ‘’DELTALAB’’ nous prenons les mesures de la flèche par
rapport à la charge appliquée à l’éprouvette en acier.
Les dimensions de L’éprouvette sont 15*30*600.
Pour les mesures théoriques de la flèche nous utilisons la formule suivante :

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Nous calculons IGZ comme suit :

Sur chant :

A plat :
Nous obtenons les résultats suivants :

EPROUVETTE D’ACIER SUR CHANT (L = 50cm)


CHARGE(N) Fleche f (10^-5m)
EXPERIMENTALE THEORIQUE

0 0 0
18 27 26.3
36 58 52.7
54 84 79
72 114 105.3
90 141 131.6
108 170 158

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EPROUVETTE D’ACIER SUR CHANT (L = 40cm)
CHARGE(N) Fleche th (10^-5m)
EXPERIMENTALE THEORIQUE

0 0 0
18 24 13.48
36 40 26.96
54 57 40.44
72 70 53.92
90 89 67.4
108 105 80.88

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EPROUVETTE D’ACIER A PLAT (L = 40cm)
CHARGE(N) Fleche th (10^-5m)
EXPERIMENTALE THEORIQUE

0 0 0
18 7 6.74
36 18 13.48
54 24 20.22
72 35 26.96
90 43 33.7
108 53 40.44

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Expérience N°2:
Tout comme la première expérience, en remplace l’éprouvette avec une en
aluminium, et nous prenons les mesures de la flèche pour que l’éprouvette
soit sur chant.
Nous obtenons les résultats suivants :

EPROUVETTE D’ALUMINIUM SUR CHANT (L = 40)


CHARGE(N) Fleche th (10^-5m)
EXPERIMENTALE THEORIQUE

0 0 0
18 38 40.2
36 76 80.4
54 113 120.6
72 149 160.8
90 186 201
108 223 241.2

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EPROUVETTE D’ALUMINIUM SUR CHANT (L = 50)
CHARGE(N) Fleche th (10^-5m)
EXPERIMENTALE THEORIQUE

0 0 0
18 68 78.5
36 170 157
54 241 235.6
72 309 314.1
90 380 392.6
108 450 471.1

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 La comparaison entre les résultats :

- Tableau comparatif :

Fleche th (10^-5m)

CHARGE(N)
Aluminium sur acier sur chant acier sur chant acier à plat L=40 Aluminium sur
chant L=50 cm L=50 cm L=40 cm cm chant L=40 cm

0 0 0 0 0 0
18 68 27 24 7 38
36 170 58 40 18 76
54 241 84 57 24 113
72 309 114 70 35 149
90 380 141 89 43 186
108 450 170 105 53 223

- Les représentations graphiques comparatifs :

Courbe comparatif entre l'acier et l'aluminium


500
450
400
Fleche th (10^-5m)

350
300
250 Aluminium sur chant
L=50 cm
200
acier sur chant L=50 cm
150
100
50
0
0 18 36 54 72 90 108
La charge (N)

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Courbe comparatif de l'acier (longueur et
epaisseur)
180
160
Fleche th (10^-5m)
140
120
100
acier sur chant L=50 cm
80
60 acier sur chant L=40 cm
40 acier à plat L=40 cm
20
0
0 18 36 54 72 90 108
La charge (N)

courbe comparatif de l'aluminium (longueur)


500
450
400
Fleche th (10^-5m)

350
300
250 Aluminium sur chant
L=50 cm
200
150 Aluminium sur chant
100 L=40 cm
50
0
0 18 36 54 72 90 108
La charge(N)

Remarques :
Nous remarquons que :
- Par comparaison graphique, les mesures expérimentales sont bien
précises, puisque l’erreur entre eux et les mesures théoriques est très
petite.

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- La flèche quand l’éprouvette est à plat est plus petite que quand elle
est sur chant.
- La flèche augmente quand la longueur entre les deux appuis est plus
grande.
- La flèche pour l’éprouvette en aluminium est plus grande que telle en
acier.

Conclusion :
Nous pouvons conclure que:
 La loi de comportement, flèche à mi- portée ƒ et l’effort F est vérifiée
tant que les valeurs théorique et expérimentales convergent.
 Plus l’éprouvette est épaisse, plus le centre d’inertie est petit, ce
qui rend la flèche plus petite.
 L’augmentation de la longueur entre les deux appuis de l’appareil
entraîne une plus grande flexion.
 La flexion change d’un matériau à l’autre. Plus Module de Young
est grand, plus la flèche devient petite.

 Faisons la représentation graphique de σ en fonction du moment M


et la longitude y, il est clair que la contrainte augmente avec
l’augmentation de la charge F.

- Nous pouvons voir que la


contrainte normale représente
une compression en haut, et une
traction en bas.

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