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LAU

KENDRICK
Terminale D

Premier Devoir

1) En quoi la démocratie du public modifie t- elle la place et le rôle des partis


politiques ?
La démocratie du public est une forme de démocratie qui met l’accent sur la
participation citoyenne directe et l’engagement du public dans le processus
politique. En effet, les citoyens dans une telle démocratie sont directement
impliqués dans la prise de décision politique au lieu de laisser faire les partis
politiques le faire en leur nom. Pourtant, Les partis politiques avaient un rôle
important car elle permet l’animation de la vie politique dans la démocratie. En
effet, ils représentent les intérêts, les opinions et les préférences des citoyens.
Ils servent d'intermédiaires entre les institutions gouvernementales et les
électeurs, cherchant à traduire les aspirations de la population en politiques
publiques. Aussi, ils avaient le pouvoir de former un gouvernement en
remportant des élections, ainsi le parti politique obtient un mandat pour
gouverner et faire la mise en place ses programmes et promesses électorales.
Néanmoins, il y a eu une augmentation de la désillusion des citoyens envers
les partis politiques, qui sont de moins en moins considérés comme leurs
représentants privilégiés et intermédiaires entre les citoyens et le
gouvernement. Donc dans cette forme de démocratie, les partis politiques
doivent s'élargir leur base et d'intégrer une variété de points de vue afin de
répondre aux besoins et aux attentes d'une population directement impliquée.
Cela peut entraîner des changements dans les priorités des partis et leurs
plateformes. Mais aussi, ils doivent s’adapter aux préoccupations et aux
priorités émergentes des citoyens en restant plus transparent et responsables
pour garder la confiance du public, en effet, ils sont incités à être plus réceptifs
aux besoins du public modifiant ainsi leurs positions et leurs politiques. Sauf
qu’il est possible que l'augmentation du taux d'abstention lors des différentes
élections des partis reflètent des émergences de mouvements militants
citoyens autonomes qui ne sont pas en lien avec les partis politiques
traditionnels, en effet, ces mouvements vont à l’encontre des structures
traditionnelles des partis et peuvent influencer directement le processus
politique. Le rôle de ces militants est de soutenir les opinions et les aspirations
d'une partie de la population en organisant des manifestations, des
campagnes de sensibilisation et en utilisant les réseaux sociaux pour attirer
l'attention du public. Enfin, les militants garantissent la transparence et la
responsabilité du gouvernement en exerçant une pression sur le
gouvernement pour qu'il réponde aux attentes des citoyens. Par conséquent,
les impacts du militantisme peuvent entraîner des changements politiques,
culturel ou un renforcement de la démocratie, en effet, le militantisme peut
entraîner des changements politiques et cultures en remettant les questions
les politiques gouvernementales et les normes sociales existant en
promouvant de nouvelles idées tout en renforcement par la participation
citoyenne et en diversifiant les perspectives politiques.

2) Quels sont les dangers d’une telle démocratie d’opinion ?


La démocratie d’opinion est une forme de démocratie où l’opinion publique
prime sur les droits et les intérêts des individus ou des groupes minoritaires à
l’aide de la médiatisation par les réseaux sociaux. Dans cette démocratie, les
décisions politiques sont souvent influencées par les opinions dominantes,
sans toujours tenir compte des droits fondamentaux des minorités. Cette
forme de démocratie comporte des dangers tels que :

- Une instabilité politique car les opinions publiques peuvent changer


rapidement et souvent être influencées par des sentiments ou des
événements insignifiants.

- Une manipulation de l’opinion publique, en effet, les politiciens ou les médias


peuvent exploiter cette démocratie afin de manipuler les perceptions du
publiques pour des fins personnelles et non dans l’intérêt général.

- La désinformation est un danger pour cette démocratie, en effet, les médias


et les réseaux sociaux peuvent diffuser des fausses informations, des
rumeurs, des préjugés ou des mensonges, qui influencent l'opinion publique et
orientent les choix électoraux sans respecter les principes de vérification, de
pluralisme et de débat.

- La démocratie d'opinion peut fragiliser les principes démocratiques et des


droits individuels. En effet, La majorité peut sacrifier les droits fondamentaux
et les libertés individuelles ainsi cette démocratie remet en cause aussi sur les
valeurs fondamentales de la démocratie tels que la liberté, l’égalité, la
solidarité.

- Les citoyens, qui sont censés être les acteurs principaux de la démocratie,
se désengagent de la vie politique soit par indifférence, soit par méfiance, soit
par frustration, et ne s'impliquent plus dans les processus de décision, de
contrôle ou de délibération.

Ainsi, la démocratie d'opinion se dégrade par rapport à la démocratie


représentative qui dépend du rôle des partis politiques, des élus et des
institutions, et à la démocratie du public qui dépend de l'implication active et
éclairée des citoyens.

3) Définir le terme de trafic d’influence

Le trafic d'influence est un délit puni au maximum de 10 ans


d'emprisonnement et de 1 millions d'euros d'amende se produit lorsqu'un
individu abuse d'une position de pouvoir, souvent associée à des
responsabilités gouvernementales, à des postes importants dans le monde
des affaires ou à d'autres rôles d'influents afin d'avoir d'obtenir des avantages.
De telles manipulations, bien souvent discrètes, peuvent avoir de graves
conséquences sur la transparence, l'équité et l'intégrité des institutions
publiques et privées.
L'influence qui est exercée par le trafic d'influence repose généralement sur
une relation préexistante de confiance, de loyauté ou de respect. Ces relations
sont exploitées par ces individus afin d'influencer les décisions ou actions
d'autrui à des fins personnelles, financières ou professionnelles.
On considère souvent le trafic d'influence comme une forme de corruption. En
effet, il y'a une utilisation abusive de positions de pouvoir pour obtenir des
avantages illégaux. Les individus exerçant ces pratiques punis par la loi
cherchent à contourner les processus éthiques et légaux, mettant ainsi en péril
la démocratie et la confiance du public.
Le trafic d'influence peut avoir des conséquences nuisibles pour la démocratie
et l'équité. En effet, Il nuit à la confiance du public dans les institutions
gouvernementales, les entreprises et les organisations en compromettant
l'intégrité des processus décisionnels. Les effets à long terme de cette perte
de confiance peuvent mettre en péril les fondements de la démocratie.

4) Définir le terme de moralisation de la vie politique

La moralisation de la vie politique désigne un ensemble de mesures visant à


promouvoir la moralité et l'intégrité au sein de institutions politiques. En
général, cette démarche a pour objectif de lutter contre la corruption et de
renforcer la confiance des citoyens dans les institutions démocratiques en
veillant à ce que les acteurs politiques respectent les règles éthiques et la
transparence. En effet, la moralisation de la vie politique comporte plusieurs
aspects cruciaux :
- La lutte contre la corruption est aussi un aspect crucial qui a pour objectif de
supprimer toutes les formes de corruption, y compris la corruption financière,
le trafic d'influence et la fraude électorale. La moralisation de la vie politique
vise à éliminer ces pratiques néfastes en instaurant des mesures de détection
précoce et des sanctions sévères.

- La transparence est le fondement de la moralisation de la vie politique. Elle


implique la mise en place de mesures pour rendre les activités des institutions
gouvernementales, des partis politiques et des élus accessibles au public. La
transparence permet aux citoyens d'avoir une compréhension claire de la
façon dont le pouvoir est exercé et de la façon dont les décisions affectent leur
vie.
- L'éthique politique est au cœur de la moralisation de la vie politique. Elle
comprend le respect des principes démocratiques, l'intégrité dans la prise de
décision et l'engagement pour l'intérêt général plutôt que pour les intérêts
personnels. La confiance du public dans ses représentants est renforcée par
l'encouragement d'une culture politique fondée sur des principes éthiques.
- La prise de responsabilité des acteurs politiques signifie que les personnes
au pouvoir doivent répondre de leurs actions. En effet, Un climat de
responsabilité permet de créer en mettant en place des mesures de reddition
de comptes, des enquêtes impartiales et des sanctions appropriées en cas de
violations éthiques.
Premier Devoir ( Sujet 2 )

1) Expliquer pourquoi l’acte du vote est considéré comme un rituel civique.


Indiquez toutes les étapes de ce rituel civique.

L’acte de voter est profondément intégré dans la société en tant que rituel
civique, surpassant sa fonction institutionnelle pour se métamorphoser en une
démonstration publique symbolique. Cette coutume consolide l’harmonie
sociale en réanimant le lien politique entre les citoyens. En réalité, le vote n’est
pas simplement un processus mécanique de choix politique, mais plutôt une
cérémonie rituelle encadrée par des frontières symboliques. Les électeurs
s’engagent dans un acte public hautement apprécié, transformant leur simple
vote en une contribution notable à la vie politique de leur pays. Cela sert de
lien social et renforce le sentiment d’appartenance à une communauté
démocratique. Les citoyens réitèrent leur engagement envers les valeurs
démocratiques à travers ces gestes symboliques, contribuant ainsi à la
durabilité et à la vitalité du système politique. En fin de compte, le processus
de vote transcende sa fonction pratique pour devenir une expression profonde
de la responsabilité civique et de la participation active à la construction de
l’avenir commun.
Le processus de vote commence par l’inscription des citoyens sur les listes
électorales, une étape cruciale qui leur donne le droit de participer à l’exercice
démocratique. Une fois inscrits, ils reçoivent leur carte électorale par courrier,
un document qui symbolise leur appartenance à la communauté politique.
Le jour du scrutin, les citoyens se rendent à leur bureau de vote avec leur
carte électorale et une pièce d’identité. Leur identité est vérifiée, ce qui
marque le début du rituel électoral. Ils reçoivent ensuite leur bulletin de vote,
qui représente les différentes options qui influenceront l’avenir de leur
communauté.
Les citoyens entrent dans l’isoloir, un espace privé où ils peuvent exprimer
leur volonté en toute confidentialité. Le vote secret est une caractéristique
fondamentale de ce rituel, soulignant l’importance de chaque voix. Après avoir
voté, ils déposent leur bulletin dans l’urne, symbolisant leur engagement
civique.
Une fois le scrutin terminé, les votes sont comptés et les résultats sont
transmis aux autorités compétentes. La validation du vote par ces autorités
agit comme un sceau d’approbation, légitimant la participation de chaque
individu. Enfin, les résultats sont annoncés publiquement, marquant la fin du
rituel

2) Que signifie le chiffre entouré dans le tableau ?

D’après un sondage IPSOS, sur 100 personnes de la CSP « employés »


inscrits sur les listes électorales 48 personnes sont votants des élections
législatives de 2012.

3) Pourquoi la démocratie est-elle garantie par le pluralisme ?

La démocratie est fondamentalement ancrée dans le pluralisme, un principe


qui promeut la diversité des points de vue, des idées et des intérêts au sein de
la société. Cette diversité est l’élément clé du processus démocratique car elle
favorise une représentation équilibrée de différentes perspectives au sein des
institutions gouvernementales. Par exemple, en 2012, le panorama politique
français était composé d’une variété de partis, chacun portant des idéologies
distinctes, comme on peut le voir dans le document 1. L’Union pour un
Mouvement Populaire (UMP) et le Parti Socialiste (PS) étaient les forces
politiques dominantes, reflétant respectivement des visions conservatrices et
progressistes. D’autres partis tels que le Mouvement Démocrate (MoDem) et
le Parti Radical apportaient des nuances centristes, tandis que le Mouvement
pour la France (MPF), le Parti Communiste Français (PCF), Lutte Ouvrière et
Debout la République représentaient un éventail d’opinions allant de la droite
souverainiste à la gauche radicale. Cette diversité de partis offrait aux citoyens
un large choix, enrichissant ainsi le débat démocratique. En encourageant le
dialogue entre ces différentes forces politiques, le pluralisme facilitait la prise
de décisions éclairées et légitimes, garantissant ainsi une gouvernance plus
équilibrée et représentative. En conclusion, la démocratie s’épanouit grâce à
la diversité des opinions, illustrée par la variété des partis politiques, qui
constitue la base de la stabilité et de la légitimité du système politique.
Deuxième Devoir

Sujet : Expliquer pourquoi une République n’est pas forcément une


démocratie et inversement.

Premièrement, il est important de noter que la République et la démocratie


sont deux concepts politiques distincts, bien qu’ils puissent coexister dans un
même système. La démocratie est une forme de gouvernement où le pouvoir
est détenu par le peuple, qui participe directement à la prise de décisions
politiques. Par contre, une République est un régime politique où le pouvoir
est exercé par des représentants élus par le peuple pour un mandat
déterminé.

Dans une République non démocratique, le chef de l’État est souvent élu par
un groupe restreint, comme un parti politique ou une élite militaire, plutôt que
par le vote populaire. Ce type de République ne garantit pas nécessairement
les droits fondamentaux des citoyens. Par exemple, dans une République
autoritaire, les droits individuels peuvent être négligés et le système électoral
peut être biaisé, limitant ainsi la diversité des opinions.
En revanche, dans une République démocratique, les représentants élus par
les citoyens ont des responsabilités. Ils doivent tenir leurs promesses, rendre
des comptes sur leurs actions et décisions, respecter la séparation des
pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires pour éviter les abus de pouvoir. De
plus, ils doivent protéger les minorités pour prévenir une tyrannie de la
majorité.
Cependant, si ces conditions ne sont pas respectées, la démocratie peut
dériver vers un régime autoritaire ou dictatorial. Le pouvoir élu peut alors
devenir oppressif et arbitraire, transformant la République en une République
non démocratique. Il est donc essentiel de veiller à ce que ces principes
démocratiques soient respectés pour maintenir une véritable République
démocratique.
D’autre part, une démocratie, qui peut prendre différentes formes, n’est pas
nécessairement une république. Dans une démocratie directe, les citoyens
participent directement aux décisions, tandis que dans une démocratie
représentative, ils élisent des représentants pour prendre des décisions en
leur nom. Le respect des droits et libertés est souvent associé à la protection
des droits individuels et des libertés civiles, avec des mécanismes de contrôle
pour éviter la tyrannie de la majorité. De plus, le système électoral
démocratique assure une participation équitable et égale dans les prises de
décisions.

Néanmoins, le peuple peut accepter de reconnaître une autorité supérieure


non élue qui respecte les principes démocratiques. Cette autorité peut être
symbolique, comme dans une monarchie constitutionnelle où le roi ou la reine,
sans pouvoir réel, symbolise l’unité et la continuité de la nation. La démocratie
peut aussi être spirituelle, comme dans une théocratie où le pouvoir est fondé
sur une religion, mais où le peuple peut exprimer sa volonté et ses droits. Par
exemple, l’Iran est une théocratie où le dirigeant de l’État est considéré
comme le mieux qualifié pour interpréter l’Islam et veiller à ce que le peuple de
l’État adhère strictement à ses principes. Ainsi, une démocratie peut coexister
avec d’autres formes d’autorité, tant que les principes démocratiques sont
respectés.
En conclusion, la République et la démocratie sont deux concepts distincts qui
peuvent s’entrelacer ou se dissocier en fonction des contextes historiques et
politiques. Il n’existe pas de modèle unique pour une république ou une
démocratie, mais plutôt une variété de formes et de pratiques qui peuvent être
plus ou moins en accord avec les idéaux de liberté, d’égalité et de participation
citoyenne. Il impose aux citoyens de protéger et de renforcer ces idéaux en se
tenant informés, en participant à des débats et en agissant pour le bien
commun.

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