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2019 − 2020 IA DIOURBEL CLASSE 1S1


L.S.E DE DIOURBEL
DEVOIR DE MATHEMATIQUES
Durée :4Heures

Exercice1(3pts)
A) Résoudre dans Rq les équations et inéquations suivantes :
√ p √ √
x + 1 = −x + 2; x + x + 1 + x + 3 < x.
B) Résoudre dans R en discutant suivant les valeurs du paramétre réel k l’équation
p 5π
kE(|x − 5| + 2) = E( + 1).
2

Probléme2(les nombres complexes)(6, 5pts)


On appelle nombre complexe tout élément de la forme z = a + ib avec a et b deux réels et
i le nombre imaginaire tel que i2 = −1. Le nombre réel a est appelé la partie réel de z et le
nombre réel b est appelé la partie imaginaire de z. Si la partie imaginaire est nulle, on dit que
z est un réel pure. Si la partie réel est nulle, on dit que z est un imaginaire pure. L’ensemble
des nombres complexes se note C. Soit z = a + ib un nombre complexe. On appelle conjugué
de z le nombre complexes noté z défini par z =√a − ib. On appelle également module de z
le nombre réel positif noté |z| défini par |z| = zz. Ètant donné deux nombres complexes
z = a + ib et z 0 = a0 + ib0 , on définit la somme par z + z 0 = (a + a0 ) + i(b + b0 ), le produit
z (a + ib)(a0 − ib0 )
par z × z 0 = (aa0 − bb0 ) + i(ab0 + a0 b) et le quotient par 0 = . Pour tout
z a02 + b02

nombre réel θ, on note par e le nombre complexe cos(θ) + i sin(θ).
Partie A Soit θ et θ0 deux nombres réels.
1
1. Dèmontrer que iθ = e−iθ
e
0 0
2. Démontrer que eiθ × eiθ = ei(θ+θ ) .
eiθ 0
3. Démontrer que iθ0 = ei(θ−θ )
e
eiθ + e−iθ eiθ − e−iθ
4. Démontrer que = cos(θ) et que = sin(θ). (On les appelle for-
2 2i
mules d’Euler)
θ θ

i θ iθ
i θ
5. Démontrer que 1 + e = 2e 2 cos( ) et que e − 1 = 2ie 2 sin( ).
2 2
Partie B
Soit θ nombre réel et n entier naturel.
1. Démontrer par récurrence que (cos(θ) + i sin(θ))n = cos(nθ) + i sin(nθ)(on l’appelle
la formule de Moïvre).
θ + θ0 + π
0 i θ − θ0
2. Démontrer que eiθ − eiθ = 2e 2 sin( )
2
Partie C Soit x un réel. Pour tout entier naturel n, on considère l’ expression Tn dėfini
xπ xπ
par : Tn = Πnk=0 (cos( 2 ) + i sin( 2 )).
k + 3k + 2 k + 3k + 2
1 a b
1. Déterminer les réels a et b tels que : 2 = +
k + 3k + 2 k+2 k+1

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n+1 n+1
2. En déduire que Tn = cos( xπ) + i sin( xπ).
n+2 n+2
3. Déterminer s’ils existent l’ensemble des valeurs de x pour lesquelles Tn est un réel
pure.
4. Déterminer s’ils existent l’ensemble des valeurs de x pour lesquelles Tn est un imagi-
naire pure.
5. En déduire s’ils existent l’ensemble des valeurs de x pour lesquelles Tn est nul.

Exercice3(4pts)
Dans le plan P, on considére la famille de points pondérés (Ak , cos(2kθ) + sin(2kθ))0≤k≤n
où n est entier naturel non nul et θ ∈ R\{kπ, k ∈ Z}. Pour tout point M du plan on défini
respectivement les fonctions vectorielle et scalaire de Leibniz par :
n

− X −−−→
f (M ) = (cos(2kθ) + sin(2kθ))M Ak
k=0
et
n
X
f (M ) = (cos(2kθ) + sin(2kθ))M A2k .
k=0


1. Déterminer l’ensemble S des valeurs de θ pour lesquelles f est constante.
2. On suppose que θ ∈ / S. Soit G le barycentre du système {(Ak , cos(2kθ)+sin(2kθ))0≤k≤n }.
√ π
2 sin((n + 1)θ) sin( + nθ)
Démontrer que f (M ) = 4 M G2 + f (G).
sin(θ)
3. Soit ABC un triangle non plat tel que AB = 3, AC = 6 et BC = 6 . Désignons par
I le milieu de [BC].
−−→ −→
a) Calculer AB.AC et AI.
b) Déterminer puis construire l’ensemble des points M du plan tels que :
−−→2 −−→ −−→ −−→ −−→ −−→
M A + 3M B 2 − M C 2 = 12 ; −M A2 + 3M B 2 − 2M C 2 = −8
Probléme4(7, 5pts)
Partie A(Puissance d’un point par rapport à un cercle)
Dans le plan P soit un cercle C de centre O et de rayon R et M un point quelconque. On
mène par M une sécante au cercle C qui le coupe en deux points A et B. A0 est le point du
cercle C diamétralement opposé à A.
−−→ −−→ −−→ −−→
1. Établir que M A.M B = M A.M A0 .
−−→ −−→
2. Montrer alors que M A.M B = OM 2 − R2 .
3. Que peut-on en déduire ?
4. On pose Ψ(M ) = OM 2 − R2 . Le réel Ψ(M ) est appelé la puissance du point M
par rapport au cercle C. On considère la tangente (M T ) au cercle C en T.
a) Montrer que Ψ(M ) = M T 2
b) Soit un triangle P QL et M un point de la droite (P Q) tel que l’on ait :
M P × M Q = M L2 . Montrer que le cercle circonscrit au triangle P QL est tangent en
L à la droite (M L).
Partie B

− →−
On muni au plan P un repére orthonormé (I, i , j ). Soit (E) l’ensemble des points M (x, y)
√ α
tels que tan(πE( θ2 − 3θ + 2))x2 + y 2 − 2(1 + cos(α))x − 2 sin(α)y = − cos2 ( ). où θ et α
2
sont des paramètre réels et M (cos(α), 1 + sin(α)) un point du plan.

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1. Déterminer l’ensemble F des valeurs de θ pour que (E) soit un cercle dont on précisera
le centre O et le rayon R.
α
2. On suppose que θ ∈ F . Démontrer que Ψ(M ) = 2 − 2 cos2 ( ).
2
a) En déduire suivant les valeurs de α la position du point M par rapport á (E).
b) Déterminer le lieu du centre O lorsque α décrit R.
Partie C(axe radical)
Soit C(O, R) et C0 (O0 , R0 ) deux cercles non concentriques de centre O,O0 et de rayon R et
R0 respectivement, M un point quelconque du plan. On désigne par Ψ(M ) et Ψ0 (M ) les
puissances de M par rapport aux cercles C et C0 respectivement et I le milieu du segment
[OO0 ].
−−→ −−→
1. Démontrer que Ψ(M ) − Ψ0 (M ) = 2IM .OO0 − (R2 − R02 ).
2. Déterminer l’ensemble Γ des point M du plan tels que Ψ(M ) − Ψ0 (M ) = 0.
Γ est appelé l’axe radical des deux cercles.
3. Démontrer que si R = R0 alors Γ est la médiatrice du segment [OO0 ].
4. On suppose que OO0 = R + R0 . Construire Γ en le justifiant.
5. On suppose que | R − R0 |< OO0 < R + R0 . Construire Γ en le justifiant.
6. on suppose que OO0 <| R − R0 | . Démontrer que Γ est extérieur aux deux cercles.
Partie D(centre radical)
Soit C(O, R), C0 (O0 , R0 ) et C00 (O00 , R00 ) trois cercles dont les centre O,O0 et O00 sont non
alignés, M un point quelconque du plan. On désigne par Ψ(M ), Ψ0 (M ) et Ψ00 (M ) les
puissances de M par rapport aux cercles C, C0 et C00 respectivement. On désigne par ∆
l’ensemble des points M du plan tels que Ψ(M ) = Ψ0 (M ) = Ψ00 (M ).
1. Démontrer que ∆ est réduit en un point M0 que l’on précisera. Le point M0 est appelé
le centre radical des trois cercles.
2. Soit ABC un triangle non plat tel que AB = c, AC = b et BC = a. On considére les
c a b
trois cercles C(A, ), C(B, ) et C(C, ).
2 2 2
Démontrer que le triangle ABC est équilatérale si et seulement si le centre radical des
c a b
trois cercles C(A, ), C(B, ) et C(C, ) est le centre du cercle circonscrit au triangle
2 2 2
ABC.
Partie E(cercles orthogonaux)
Soit C(O, R) et C0 (O0 , R0 ) deux cercles sécantes de centre O,O0 et de rayon R et R0 res-
pectivement. Soit A et B leur point d’intersection. On dit que C(O, R) et C0 (O0 , R0 ) sont
orthogonaux si leurs tangentes en un point d’intersection sont orthogonales.
1. On suppose que les rayons (OA) et (OB) sont orthogonales. Démontrer que C(O, R)
et C0 (O0 , R0 ) sont orthogonaux.
2. Démontrer que C(O, R) et C0 (O0 , R0 ) sont orthogonaux si et seulement si R2 + R02 =
OO02 .
3. Démontrer que C(O, R) et C0 (O0 , R0 ) sont orthogonaux si et seulement si la puissance
de O par rapport à C0 (O0 , R0 ) vaut R2

 C’est l’effort qui fait les forts .

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