CPS02
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SOMMAIRE
CH.I/-CLAUSES ADMINISTRATIVES
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SOMMAIRE
ARTICLE 1 : OBJET DU MARCHE.
ARTICLE 8 : EMPLOI.
ARTICLE 16 : AVANCES.
ARTICLE 19 : NANTISSEMENT.
ARTICLE 23 : ASSURANCE.
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Le présent marché a pour objet la réalisation des ouvrages d’art de l’ Echangeur projeté à l’intersection de la RN 44-
ROCADE, à l’entrée Est de la Wilaya de SKIKDA.
Le projet comprend :
La réalisation de l’ouvrage principal(128ml de portée) franchissant la RN 44 et le faisceau de voies ferrée .
La réalisation de l’ouvrage secondaire n° 01(96 ml de portée) franchissant le faisceau de voies ferrées .
La réalisation de l’ouvrage secondaire n° 02 (79 ml de portée) franchissant la RN 44.
La réalisation des dalots de protection de la conduite de gaz haute pression croisant les brettelles de
l’échangeur.
ARTICLE 8 - EMPLOI
La réglementation du travail et la législation en vigueur en ALGERIE, seront applicables à l'ENTREPRENEUR. Ce dernier
s'astreindra à respecter toute la législation d'une réglementation nouvelle, rendue applicable au fur et à mesure de sa
parution au JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE.
Elle interviendra de plein droit et sans mise en demeure préalable sur la simple confrontation de la date d'expiration du
délai contractuel d'exécution et la date de réception provisoire.
Le montant des pénalités est plafonné à dix (10 %) pour cent du montant du marché, augmenté le cas échéant des
montants des avenants.
ARTICLE 16 - AVANCES :
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Dans le cadre du présent marché, il peut être accordé à l'entrepreneur, deux avances, l'une dite "forfaitaire" et
l'autre dite sur "approvisionnement".
L'avance forfaitaire est fixée à un maximum de quinze pour cent (15 %) du prix initial du marché.
Outre l'avance forfaitaire , l’entrepreneur peut ouvrir droit à une avance sur approvisionnement sils justifient de
contrats ou des commandes confirmés de matières ou de produits indispensables à l'exécution du marché.
Le montant cumulé de l’avance forfaitaire et des avances sur approvisionnement ne peut dépassé à aucun moment,
cinquante pour cent (50 %), du montant global du marché. Dans ce cas, l'entreprise s'engage à déposer sur le chantier
la matière ou le produit dans un délai compatible au planning contractuel sous peine de restitution de ladite "avance sur
approvisionnement".
Le remboursement des avances commencera lorsque le montant des sommes payées atteindra 50 % du prix initial du
marché et doit être terminé lorsque le même montant atteindra 80 % du montant du marché.
ARTICLE 19 :- NANTISSEMENT
En vue de l'application du régime de nantissement institué par les articles 97 et 98 du DECRET PRESIDENTIEL 02/250
du 24/07/2002 portant réglementation de marchés publics, sont désignés comme :
COMPTABLE CHARGE DU PAIEMENT :
Monsieur le trésorier de la Wilaya de SKIKDA.
FONCTIONNAIRE COMPETENT POUR FOURNIR LES RENSEIGNEMENTS ENUMERES A L'ARTICLE 97 DU CODE DES
MARCHES PUBLICS
Monsieur le Wali de la Wilaya de SKIKDA représenté par Monsieur le Directeur des Travaux Publics de la Wilaya
de SKIKDA.
ARTICLE 20 - SOUS-TRAITANCE
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Conformément aux dispositions des articles 94, 95 et 96 du DECRET PRESIDENTIEL n° 02/250 du 24/07/2002
portant réglementation des marchés publics, l’entrepreneur ne peut transférer tout ou une partie du marché à un tiers
sans autorisation écrite de l’administration .
Le champ d’intervention de la sous-traitance doit être définie dans la soumission.
Dans tous les cas, l’entrepreneur demeure totalement responsable de l’exécution de la partie sous-traitée du marché .
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ARTICLE 27 - INTERETS MORATOIRES
Conformément aux dispositions de l’article 77 du décret présidentiel n° 02/250 du 24/07/2002 et si le mandatement
n’intervient pas dans les délais prescrits, le retard ouvre droit à des intérêts moratoires calculer au taux d’intérêts
bancaires des crédits à court terme, à partir du jour suivant l’expiration du délai, jusqu’au au quinzième(15) jours inclus
suivant la date du mandatement de l’acompte.
L’intérêt moratoire sur la situation sera calculé comme suit :
Montant de la situation déposée x T.I x N
I.M =
12 x 30
Toutefois, dans le cas où le mandatement est effectué après le délai de quinze (15) jours fixé à l’alinéa
précédent, et que les intérêts moratoires n’ont pas été mandatés en même temps que l’acompte et que la date du
mandatement n’a pas été communiqué au cocontractant, les intérêts moratoires sont dus jusqu’à ce que les fonds soient
mis à la disposition du cocontractant.
Le défaut de mandatement de tout ou partie des intérêts moratoires, lors du mandatement de l’acompte entraîne
une majoration de 2 % du montant de ces intérêts par mois de retard. Le retard auquel s’applique le pourcentage est
calculé par mois entier décompté de quantième à quantième.
Toute période inférieure à un mois entier est comptée pour un mois entier. Le délai prévu pour le mandatement ne
peut être suspendu qu’une seule fois et par l’envoi au cocontractant, huit (08) jours au moins avant l’expiration du délai,
d’une lettre recommandée avec demande d’avis de réception postal lui faisant connaître les raisons imputables au
cocontractant qui justifient le refus de mandatement, et précisant notamment les pièces à fournir ou à compléter. Cette
lettre doit indiquer qu’elle a pour effet de suspendre le délai de mandatement jusqu ‘à la remise par le cocontractant , au
moyen d’une lettre recommandée avec demande d’avis de réception postal, portant bordereau des pièces transmises, de
l’ensemble des justifications qui lui ont été réclamées.
Le délai laissé au service cocontractant pour mandater, à compter de la fin de suspension, ne peut, en aucun cas,
être supérieur à quinze (15) jours. En cas de désaccord sur le montant d’un acompte ou du solde , le mandatement est
effectué sur la base provisoire des sommes ainsi payées sont inférieures à celles qui sont finalement dues au
bénéficiaire, celui-ci a droit à des intérêts moratoires calculés sur différence enregistrée.
Ces intérêts moratoires peuvent-être rétrocédés à la caisse de garantie des marchés publics, dés lors que celui-ci
est sollicitée pour la mobilisation de la créance née et constatée.
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Si les circonstances économiques varient, il est procédé à un réajustement des comptes conformément aux
dispositions suivantes :
-Il est fait application des clauses de révision des prix une fois tous les trois (03) mois.
-Lorsqu’une quote-part des avances est imputée sur un acompte, la révision des prix s’applique à la différence
entre le montant de l’acompte et la fraction de l’avance à déduire.
-La clause de révision ne peut-être mise en œuvre au titre de la période couverte par les délais de validité de
l’offre, ou par une clause d’actualisation des prix.
-La clause de révision des prix ne peut intervenir qu’au titre des seules prestations effectivement exécutées, aux
conditions du marché.
ARTICLE 28.1 : FORMULE DE REVISION DES PRIX
Les prix du bordereau sont établis sur la base des cours des salaires, des matières et des charges sociales en
vigueur au mois de la remise des offres et sont valables jusqu'au dernier mois de validité des offres.
Le montant de la révision est calculé pour chaque mois par application du coefficient de la révision correspondant au
décompte provisoire mensuel. Le paiement de la révision est effectué tous les trois mois .
a) H représente la variation des salaires donnée suivant le cas à considérer pour cette variation par
l'une des définitions ci-dessous où S, So , K, Ko sont des valeurs d'indices visées aux paragraphes b et c
ci-après :
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b) So , Ko , Cimo , Htso , Gro , Sao , Ato , Adpo, Saco, Goto, Lmno, , sont pour les indices de base, les valeurs initiales
correspondant au mois de notification de l'ordre de service de commencer les travaux lorsque ce dernier est donné
postérieurement à la date de la validité de l'offre et sont ceux du mois de fin de validité de l'offre lorsque l'ordre de
service est donné avant l'expiration de la période de validité de l'offre.
c) S , K , Cim, Hts , Gr, Sa , At , Adp, Sac, Got, Lmn sont pour les indices ci-dessous, les valeurs afférentes au mois
considéré publiées au journal officiel de la république algérienne ,au bulletin officiel des marchés publics (BOMOP) et
toute autre publication habilité à recevoir les annonces légales et officielles.
d) To : est le taux de taxe en vigueur à la date de l'ODS ou la date d'expiration de la période de validité suivant le cas .
e) T : est le taux de ces taxes pour le mois considéré
f) - En cas d'actualisation, les valeurs initiales prises en compte par la révision sont celles de prix et taxes actualisés.
28.1.2 : MATIERES ET SALAIRES
Les indices mentionnés à l'ARTICLE 28.1.1 ci-dessus sont les suivants
S : Salaire
K : Coefficient de charges sociales.
Cim : Ciment.
Hts : ciment Hts
Gr : Gravier .
Sa : Sable
At : acier spécial tor pour béton armé.
Adp : Acier dur pour précontrainte.
Sac : Sapin de sciage qualité de coffrage.
Lmn :laminé-marchand.
Got : Gaz-oil vente à terre
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L'ENTREPRISE devra avoir en permanence sur le chantier à partir du moment où elle a commencé les travaux, un
chef de projet qualifié, habilité à recevoir les instructions du MAITRE DE L'OUVRAGE ou de son représentant et à suivre
leur bonne exécution. Le chef de projet devra être agréé par le MAITRE DE L'OUVRAGE.
Le MAITRE DE L'OUVRAGE a le droit d'exiger de l'ENTREPRENEUR, le départ définitif du chantier des agents ou
ouvriers de l'entrepreneur dans les cas d’ insubordination, incapacité, ou de défaut de probité.
L'ENTREPRENEUR demeure d'ailleurs responsable des fraudes ou malfaçons qui seraient commises par ses agents dans
la fourniture et dans l'emploi des matériaux.
ARTICLE 6 : GENERALITES
ARTICLE 7 : AGREGATS
ARTICLE 8 : CIMENT
ARTICLE 9 : ADJUVANTS
ARTICLE 10 : EAUX
ARTICLE 11 : ACIERS
ARTICLE 15 : TERRASSEMENTS
ARTICLE 16 : ECHAFAUDAGE
ARTICLE 17 : COFFRAGE
ARTICLE 22 : PRECONTRAINTE.
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ARTICLE 1 - CONSISTANCE DES TRAVAUX
Les travaux comprennent :
*Les études d’exécution.
* L'implantation des ouvrages.
* Les terrassements nécessaires à la construction des ouvrages
* Les infrastructures , les superstructures et les tabliers des ouvrages
* Les travaux annexes (étanchéité, garde corps, glissières de sécurité……).
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L'ENTREPRENEUR sera tenu pour responsable des conséquences qu'entraîneraient, tant pour lui que pour les autres corps
d'états, des erreurs commises dans ses travaux topographiques.
Les tolérances d'implantation par rapport aux cotes des plans d'exécution sont :
Pour les pieux + 20 cm
Pour les fondations + 5 cm
Pour les culées + 2 cm
Pour la préfabrication + 0,5 cm
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Les aciers pour béton armé seront caractérisés sur les plans par leurs diamètres nominaux. La distinction
entre aciers à haute adhérence et lisses sera clairement faite dans la nomenclature jointe à chaque plan de
ferraillage.
Les dessins d'exécution devront préciser :
Le recouvrement des armatures
Les armatures laissées en attente au droit de reprise de bétonnage
Les distributions des joints de coffrage
Les différentes phases de bétonnage
L'ENTREPRENEUR est tenu de tenir à jour un journal de chantier et de le présenter au maître de l’ouvrage à sa demande.
Sur ce journal devront être consignés toutes les remarques, incidents, instructions reçues ou demandes et d'une manière
générale tous les faits n'ayant pas donné lieu à des correspondances écrites entre l' ENTREPRENEUR et l'ADMINISTRATION.
ARTICLE 6 - GENERALITES
6.1 : ORIGINE- QUALITE ET CONTROLE DES MATERIAUX
Tous les matériaux et fournitures seront de première qualité dans la catégorie indiquée et l’entreprise
sera tenue de faire exécuter par un laboratoire (ou autre organisme) agrée par le maître de l’ouvrage, les
essais de convenance et de réception des matériaux et fournitures. Ces essais seront effectués à la
charge de l’entreprise et sous le contrôle du maître de l’ouvrage.
Le maître de l’ouvrage est seul compétent pour juger de la qualité des matériaux et de leur lieu d'emploi.
A cet effet, il pourra effectuer tous les essais complémentaires qu'il estimerait nécessaires pour vérifier s'ils sont
de bonne qualité et conformes aux règles de l'art et aux spécifications imposées.
6.1 : APPROVISIONNEMENT - STOCKAGE - RECEPTION DES MATERIAUX
Toutes les fournitures des matériaux incluses dans le présent CAHIER DES PRESCRIPTIONS SPECIALES destinées à
être incorporées aux ouvrages sont à la charge de l''ENTREPRENEUR.
Ces matériaux et matériels proviendront de carrières ou d'usine agréés par le maître de l’ouvrage.
Les ARTICLES 10 et 11 du FASCICULE 1 du CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES sont complétés par les
dispositions suivantes :
* Les matériaux ne pourront être approvisionnés sur le chantier au fur et à mesure des besoins qu'en cas
d'autorisation expresse du maître de l’ouvrage
* Les matériaux refusés devront être enlevés du chantier dans un délai de huit (8) jours. En cas
d'inexécution dans ce délai, le maître de l’ouvrage fera procéder à cet enlèvement aux frais de
l'ENTREPRENEUR sans qu'il soit besoin d'aucune mise en demeure.
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ARTICLE 7 - AGREGATS
7.1 : PRESCRIPTIONS GENERALES
Les matériaux pierreux, sable, gravillons... proviendront des meilleures exploitations de la région proposées par
l'ENTREPRENEUR et agréées par le maître d’ouvrage.
Par le fait même du dépôt de son offre l'ENTREPRENEUR sera réputé de connaître les ressources de ces exploitations ou
dépôts ainsi que des conditions d'accès.
Les matériaux pierreux ne devront contenir aucun élément schisteux ou micaschistes.
L'ENTREPRENEUR prendra toutes les dispositions nécessaires pour approvisionner en temps voulu son projet
Aucune réclamation ne sera recevable concernant le prix de revient à pied d’œuvre de ces matériaux.
L’entrepreneur est seul responsable de l’approvisionnement et la fourniture des matériaux.
7.2 : REMBLAIS POUR COMBLEMENT DE FOUILLES
Le lieu de l'emprunt proposé par l'ENTREPRENEUR devra être soumis à l'agrément du maître de l’ouvrage.
Le tout venant utilisé pour le comblement de fouilles aura un équivalent de sable au moins égal à vingt pour cent (20
%).
7.3 : BETONS ET MORTIERS
Les agrégats pour bétons et mortiers seront durs, propres et sains. Si le maître de l’ouvrage en reconnaît la
nécessité, ils devront être lavés à l'eau douce et dépoussiérés afin de les débarrasser des matières (terres, argiles,
gypses...) susceptibles d'altérer le ciment et les armatures métalliques.
La proportion de matières susceptibles d'être éliminées par décantation suivant le processus de la norme AFNOR
P 18 301 ne devra pas dépasser deux pour cent (2 %). Tous matériaux plats ou en lamelles seront proscrits.
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7.3.2 : GRANULATS MOYENS POUR BETONS
7.3.2.1 : Nature
Les granulats pour bétons seront de préférence concassés. La proportion de calcaire incluse sera inférieure à
trente pour cent
(30 %) du poids des granulats. Le coefficient LOS ANGELES sera au plus égal à trente cinq (35)
Ils seront soumis à l'agrément du MAITRE D’OUVRAGE
7.3.2.2 : Propreté
La proportion maximale en poids passant au lavage à travers un tamis de module de trente quatre (34) mailles
de 2 mm devra être inférieure à un et demi pour cent (1 ½ %).
7.3.2.3 : Granularité
Le seuil de granularité des granulats destinés aux bétons sera le suivant :
Seuil supérieur = tamis module 43, maille 20 mm
PROPORTIONS EN POIDS D'ELEMENTS TRAVERSANT LE TAMIS DE
Module 24 31 35 41 43
ouverture 0,2 1,0 2,5 10,0 20,0
des mailles (mm)
Proportions 3-10 % 12 - 35 % 20 - 40 % 60 - 80 % 95 - 100 %
Module 24 31 35 41 43 46
Ouverture 0,2 1,0 2,5 10,0 20,0 40,0
des mailles (mm)
Proportion 2 - 10 % 8 - 30 % 15 - 40 % 40 - 65 % 65 - 85 % 95-100 %
Les coefficients volumétriques de ces granulats (norme AFNOR P 301) ne devront pas être inférieurs à onze centièmes.
7.3.4 : STOCKAGE DES GRANULATS
Tous les granulats seront stockés dans les conditions définies à l'ARTICLE 5.6 du FASCICULE 56 du C.P.C.
En particulier, les agrégats de catégories différentes seront stockés séparément pour éviter de les mélanger. Les aires
qui seront drainées et revêtues d'une couche de béton de 0,10 m d'épaisseur dosé à 150 kg de ciment par mètre cube
seront à la charge de l'ENTREPRENEUR.
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Toutes les précautions seront prises pour éviter la ségrégation. Le stock minimum sur le chantier correspondra à une
semaine de travail.
7.3.5 : ESSAIS RELATIFS AUX AGREGATS POUR BETONS
7.3.5.1 : Prescriptions générales
Les essais prescrits aux ARTICLES 7.3.5.2 et 7.3.5.3 seront à la charge de l'ENTREPRENEUR.
Le maître d’ouvrage pourra s'il le juge utile augmenter le nombre de ces essais, étant entendu que les frais de ces essais
supplémentaires seront à la charge du Maître d’ouvrage si le résultat est satisfaisant et à la charge de l'ENTREPRENEUR,
dans le cas contraire.
Le Maître d’ouvrage pourra par ailleurs faire exécuter à ses frais tout autre essai prévu par la norme AFNOR P 18 301 et
notamment :
* Détermination par décantation du pourcentage des éléments fins.
* Essais calorimétriques sur les granulats fins.
* Détermination du coefficient volumétrique moyen.
* Porosité.
Les prélèvements seront effectués en présence du MAITRE D’ouvrage ou de son REPRESENTANT. Tous les essais de
réception seront exécutés par le LABORATOIRE agréé à cet effet par le MAITRE d’ouvrage.
7.5.3.2 : Granulats fins
Il sera exécuté :
Une (1) mesure de l'équivalent de sable pour trente cinq mètres cube (35 m3) ou fraction de trente cinq mètres cube
(35 m3) pour les bétons (3 à 5) et mortier (2 à 4) de qualité.
Un (1) contrôle de granularité pour cent mètre cube (100 m3 ) ou fraction de cent mètres cube (100 m3 ) de sable pour
les bétons (3 à 5) et mortiers (2 à 4) de qualité.
Au moins une mesure de l'équivalent du sable et un contrôle de granularité du sable pour les bétons par journée de
livraison.
7.3.5.3 : Granulats moyens et gros
Il sera exécuté :
Deux (2) mesures du coefficient LOS ANGELES par deux cents mètres cube (200 m3)
Une (1) mesure de la proportion en poids de granulats passant au lavage à travers un tamis module trente quatre (34)
y compris, s'il y a lieu, la mesure de l'indice de plasticité des éléments inférieurs à deux millimètres(2 mm) par cent
mètres cube
(100 m3) ou fraction de cent mètres cube (100 m3) pour bétons de qualité (3 à 5).
Un (1) contrôle de granularité pour deux cent mètres cube (200 m3) ou fraction de deux cent mètres cube (200 m3)
bétons de qualité (3 à 5).
Au moins un de chacun de ces essais définis ci-dessus par journée de livraison.
7.3.5.4 : Réception
En cas de résultats négatifs d'un essai effectué en application des ARTICLES 2 et 3 ci-dessus, l'INGENIEUR fera
procéder aux frais de l'ENTREPRENEUR à deux contre-essais.
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Si le résultat de l'un des contre-essais n'est pas satisfaisant, les matériaux correspondants seront rejetés ; dans le
cas contraire, ils seront acceptés.
ARTICLE 8 - CIMENT
8.1 : Fourniture
La fourniture des ciments fait partie de l'ENTREPRISE. Dans tous les cas, les ciments d'une même spécification
proviendront de la même usine.
8.2 : Nature
Il sera fait usage comme indiqué à l'article des liants des classes ci-après
CPA 325 P 15 302
CSS 325 "PRISE MER" NORME P 15 305
Des ciments d'autre type ne pourront être utilisés qu'après accord express du Maître d’ouvrage
8.3 : Mode de livraison
Les ciments seront livrés en vrac. Exceptionnellement, et sous réserve de l'accord du Maître d’ouvrage pour les
derniers travaux de finition, l'approvisionnement pourra être fait en sac.
La livraison en sac fera l'objet d'un contrôle particulier.
Les sacs seront repérés par tampon au moment de leur déchargement sur chantier, les sacs vides seront récupérés par
l'ADMINISTRATION.
Les ciments devront être livrés sur le chantier ou utilisés à une température inférieure à soixante dix degrés Celsius (70
°).
L'ENTREPRENEUR tiendra à la disposition du Maître d’ouvrage les bons de passage de sortie d'usine.
Pour ce qui concerne les livraisons en sacs l'ENTREPRENEUR sera tenu, si le Maître d’ouvrage le juge utile, de faire
procéder à la vérification par sondage de la masse des sacs livrés.
8.4 : Stockage
Les ciments devront être stockés, séparés par nature dans des silos
Les silos seront obligatoirement équipés de thermomètres
Les ciments destinés aux bétons n° 5 et mortier n°3 seront stockés sur chantier pendant au moins cinq (5) journées
entières.
Ils ne pourront être utilisés que lorsque les essais de fissuration définis à l'ARTICLE 5 ci-après auront donné des
résultats satisfaisants.
La capacité de stockage de ces ciments devra être prévue en conséquence.
8.5 : Contrôle
Le laboratoire auquel seront confiés les essais sera un laboratoire désigné par le Maître d’ouvrage
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En application du paragraphe 3 de l'ARTICLE 10 du FASCICULE 3 du CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES, il sera
effectué systématiquement un (1) prélèvement conservatoire par livraison, c'est à dire par camion de ciment de
même spécification avec au moins un (1) prélèvement par vingt (20 t) tonnes ou fraction de vingt (20 t) tonnes de
ciment.
Les essais indiqués ci-après seront effectués sur le ciment employé pour bétons et mortiers destinés aux parties
de construction sollicitées exceptionnellement.
LE MAITRE D’ouvrage désignera les prélèvements à analyser à raison de un (1) sur deux (2) avec un minimum de
Les résultats des essais devront être communiqués au Maître d’ouvrage dans les soixante douze (72) heures
qui suivent les prélèvements et en tout état de cause, avant l'emploi des ciments
Les résultats d'un même essai obtenus sur les prélèvements analysés seront interprétés conformément au
PARAGRAPHE 8 de l'ARTICLE 10 du FASCICULE 3 du CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES comme si tous les
Si l'une des épreuves donne des résultats défavorables, le lot correspondant sera rebuté. Dans le cas de la
contre épreuve demandée par l'ENTREPRENEUR, le lot correspondant sera rebuté si le résultat de l'une des deux
contre épreuves est défavorable.
Dans les deux cas, le lot de remplacement sera soumis aux essais définis ci-dessous.
Si les essais de fissurabilité ne donne pas de résultats satisfaisants, il sera procédé à de nouveaux essais après
la quatorzième (14 ème) journée de stockage.
A cet effet, il sera procédé à deux (2) prélèvements par silo : l'un à la base, l'autre au sommet.
Chaque prélèvement donnera lieu à trois (3) essais dont les résultats seront interprétés conformément au
second alinéa du PARAGRAPHE 8 de l'ARTICLE 10 du FASCICULE 3 du CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES.
Dans le cas de résultats à nouveau non satisfaisants, le lot de ciments correspondant sera rebuté.
Tous les frais relatifs aux essais prévus dans le présent article sont la charge de l'ENTREPRENEUR
ARTICLE 9 - ADJUVANTS
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L'emploi d'adjuvants pour la confection des mortiers et des bétons est interdit sans l'autorisation expresse du Maître
d’ouvrage Dans le cas dûment autorisé, toute livraison sur le chantier donnera lieu à la présentation d'un certificat
d'origine indiquant la date limite au délai de laquelle ces produits devront être mis au rebut.
ARTICLE 10 - EAUX
10.1 : EAUX DE GACHAGE
Elles ne peuvent en aucun cas être pompées directement d'un oued. Elles présenteront des caractéristiques
physiques conformes à la norme HF 18303.Elles ne contiendront pas plus de deux (2) grammes de sels dissous par litre.
Les bacs seront protégés contre l'insolation.
10.2 : EAUX DE COMPACTAGE
Les eaux nécessaires au compactage des remblais ou des remblaiements ne devront pas contenir de matières
organiques.
ARTICLE 11 - ACIERS
11.1 : ACIER POUR BETON ARME
11.1.1 : Nature
Les aciers pour béton armé seront soit des aciers doux, soit des aciers à haute adhérence.
Les ronds lisses seront de la nuance Fe E 24 prévue au fascicule 4 titre i du c.p.c.
Les aciers à haute adhérence seront de la nuance Fe E 40A prévue au fascicule 4 titre i du c.p.c
L'entrepreneur sera tenu de présente au Maître d’ouvrage , les fiches d'identifications relatives aux aciers utilisés pour la
réalisation de l'ouvrage faisant l'objet du présent cps.Il ne sera pas en principe exigé des essais pour les aciers.
Toutefois, si des défauts se manifestaient au cours de l'emploi de ces armatures ou si elles n'étaient pas conformes
aux prescriptions du CPC, le Maître d’ouvrage pourrait exiger la réalisation des essais prévus au fascicule susvisé et qui
seront alors à la charge de l'ENTREPRENEUR.
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L'acier laminé marchand pour garde corps sera de la nuance E 24 sans essais de réception .néanmoins, les
gardes corps doivent être conforme au plan d’exécution et avoir l’agrément au préalable du Maître d’ouvrage
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ARTICLE 13.3 : JOINTS DE CHAUSSEE :
Les joints de chaussée mis en place dans le cadre de ce projet devront être de première qualité (type :
FREYSSINET ou CIPEC ou ALGA) et de type lourd supportant un trafic > 3000 v/j
Avant leur acheminement sur site, ils devront être au préalable agrées par le maître d'ouvrage sur la base de la
présentation d'un échantillon, d'une fiche technique et d'une garantie émanant du fournisseur.
Quelque soit le type de joints proposé par l’entreprise, les joints doivent répondre aux exigences suivantes (seuils
minimaux) :
a- Pour l'élastomère (néoprène) entrant dans la composition du joint, il doit satisfaire aux conditions suivantes :
* Dureté shore A (shA) : (55-65) shA
* Résistance à la rupture R : R > 120 kg/cm
* Allongement de rupture A : A > 450 %
NB /- Dans le cas où le type de joint proposé par l'entreprise ne répond pas aux conditions sus-citées, l'entrepreneur est
tenu d'apporter toutes les justifications nécessaires prouvant que le joint proposé est du type lourd supportant un trafic >
3000 v/j.
Un formulaire contresigné chaque jour par le CHEF DE CHANTIER ou son REPRÉSENTANT sur le chantier, devra être
rempli pour la fabrication de chaque pieu.
Le tubage du forage permettra d'éviter les dislocations le long du pieu lors du forage. Lors du forage sous le
niveau d'eau, une surpression de l'eau devra être maintenue en permanence dans le tube de forage afin de
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supprimer la possibilité d'une rupture hydraulique du sol sans le forage et surtout la pénétration de particules du
sol.
Pour éviter pendant l'opération de forage des dislocations importantes, ce dernier devra précéder plus ou moins
l'avancement du forage suivant en fonction de la nature du sol. Dans les sols tendres cohérents et non
cohérents, en particulier dans le sable fin et le limon, il sera nécessaire d'avoir sous le niveau d'eau une distance
d'avancement égale au demi-diamètre du sondage.
NB : Quelque soit le type de forage adopté par l’entreprise, cette dernière sera tenue d’assurer la stabilité des
parois et pour cela elle devra utiliser tous les moyens adéquats (boue-chemisage…).
14.3 : IMPLANTATION DES PIEUX
La position des pieux sera définie par les points polygonaux existants et les coordonnées et point kilométriques
des axes des culées et piles données sur les plans.
Toutes les côtes sur le plan seront contrôlées par l'ENTREPRENEUR.Le piquetage des pieux sera exécuté et repéré
par l'ENTREPRENEUR,Il devra être reconnu par le MAITRE D'OUVRAGE .
L' ENTREPRENEUR sera tenu pour responsable des conséquences qu'entraîneraient, tant pour lui que pour les
autres corps d'Etat, des erreurs dans ces tracés et niveaux.
Les tolérances par rapport aux côtes d'exécution sont :
Pour l'implantation des pieux 10 cm
Pour l'inclinaison 3%
Pour les côtes des pieux 20 cm
Avant le bétonnage des pieux, l'implantation sera contrôlée en présence du maître de l’ouvrage ou son
représentant.
En écartant des obstacles au forage par trépannage, toute dislocation du sol devra être évitée au maximum .Un
pieu ne devra pas être posé sur un obstacle situé au-dessus de la profondeur prescrite.
Les trous de forage perdus ou ratés seront remplis avec du béton ou un remblai approprié.
ARTICLE 15 : TERRASSEMENTS
15. 1 : TERRASSEMENT
Avant toute opération de coulage du béton maigre, il sera réalisé un contrôle du niveau de fond de fouille atteint
après exécution de l'excavation.
Les fouilles pour fondations qui seront prises en compte sont les volumes situés au-dessus de l'horizon des
semelle, limitées par des dimensions en plan de celles-ci , augmentées de d'espace de travail (20 cm dans
chaque direction) et par des talus inclinés de 30 par rapport à la verticale .
Les volumes supplémentaires éventuellement nécessaires à la sécurité et à la tenue des parois des fouilles
seront à la charge de l'ENTREPRENEUR.
15.3 : EPUISEMENTS
Les épuisements éventuels et /ou interruption des travaux à cause d'une inondation de fouille ou de chantier
feront partie de l'ENTREPRISE.
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Les travaux de démolition devront être prudemment entrepris.
Les indications mentionnées sur les plans d'exécution seront à observer rigoureusement en raison du danger
d'effondrement.
En cas d'incertitude les mesures seront à prendre en accord avec le MAÎTRE D'OUVRAGE.
Lorsqu'il s'agira de démolition partielle, les travaux seront exécutés de façon à ce que les parties restantes ne soient
pas endommagées.
Au cas, où les parties de construction seraient endommagées, celles-ci seront remises à leur état initial aux frais de
l'ENTREPRENEUR.
Les échafaudages éventuellement nécessaires pour l'exécution de ces travaux et pour la protection de bâtiments
avoisinants ou des voies de circulation seront installés par l'ENTREPRENEUR à ses frais.
Les éléments de construction utilisables seront à manipuler soigneuse-ment et à déposer dans un endroit choisi par le
MAÎTRE D'OUVRAGE jusqu'à leur réutilisation.
Les matériaux inutilisables issus des démolitions seront mis en dépôt par l'ENTREPRENEUR suivant les indications du
MAÎTRE D'OUVRAGE.
L'utilisation des explosifs ne sera autorisée qu'avec l'agrément formel du MAÎTRE D'OUVRAGE.
Toutes les mesures de protection requises et les coûts pour réparations de dégâts éventuels causés aux bâtiments
seront à la charge de l'ENTREPRENEUR.
15.6 : TRAVAUX EN SOUS OEUVRE
Les travaux en sous oeuvre seront à effectuer en étape par bandes d'une largeur maximale de 1,00 m.
Dans cette opération, l'écart séparant les travaux exécutés simultanément ne devra pas atteindre 5,00 m.
La berme de la section restante devra avoir une largeur minimale de 1,50 m.
La profondeur des travaux en sous oeuvre devra être terminée de façon à éviter un glissement latéral du sol dans la
fouille.
Elle pourra être réalisée d'un seul coup jusqu'à la profondeur définitive par l'utilisation d'un blindage (palplanches ou
similaires).
ARTICLE 16 - ECHAFAUDAGE
L'ENTREPRENEUR devra soumettre au maître de l’ouvrage avant tout commencement d’exécution, les dessins et calculs
des charpentes, échafaudages, cintres, boisage et blindages.
Pour les ouvrages en bois, les limites des contraintes seront définies conformément aux normes B 52 001 et P 21 202
en fonction de la matière et de la catégorie des bois.
La stabilité des échafaudages devra être justifiée pour les différentes phases de coulage du béton.
L'ENTREPRENEUR sera tenu d'apporter à ses frais aux ouvrages ci-dessus, toutes modifications prescrites par le maître de
l’ouvrage dans l'intérêt de la sécurité et dans le but de limiter les déformations.
ARTICLE 17 - COFFRAGE
28
L'ENTREPRENEUR proposera à l'agrément du maître d’ouvrage, les systèmes de coffrage qu'il compte utiliser ainsi que
leurs plans.Ces derniers porteront mention de la disposition des joints de coffrage des parements vus, disposition
particulièrement étudiée de manière à obtenir, après combinaison des reprises de bétonnage, un système de joint
satisfaisant, notamment du point de vue esthétique. Toutefois, il sera tenu compte des impératifs suivants :
Les coffrages des parties vues seront exécutés obligatoirement en contre-plaqué. Etant entendu que pour les
parements fins, il sera fait usage de contre-plaqué neuf ou de tout autre coffrage spécial agréé par le maître
de l’ouvrage.
Le rythme et la modulation, en ce qui concerne les coffrages de tous les parements vus, seront soumis, avant
exécution à le maître de l’ouvrage
L'emploi des tiges, boulons, etc..., destinés à solidariser ou raidir les coffrages et sortant d'un parement vu,
sera toléré que dans la mesure où le dispositif utilisé permettra le retrait de ces dits boulons, tiges, etc.. lors
du décoffrage.
Les surfaces décoffrées tant en courbe qu'en partie droite, ne devront pas présenter, avec la surface
théorique d'écart supérieur à cinq mm (5 mm) ; la stabilité des coffrages sera justifiée en conséquence.
Les coffrages des parties avoisinant les arêtes vives seront spéciale-ment étudiés pour obtenir des arêtes
parfaitement dressées.
Les coffrages devront être parfaitement propres sans aucune trace de béton, mortier ou laitance anciens et seront, si
besoin est, arrosés avant mise en oeuvre.
Les produits de démoulage agréés par maître de l’ouvrage. ne devront pas attaqués le béton ni le tâcher.
Les différentes qualités de coffrage prévues au FASCICULE 65 du C.P.C. seront utilisées conformément au tableau
suivant :
QUALITE DES COFFRAGES UTILISATION DES COFFRAGES
Coffrage ordinaire n° 1 1 Semelles de fondation
Coffrage soigné n° 2 2 Faces non vues
Coffrage pour parements fins n° 3 3 Faces vues
L'ENTREPRENEUR fournira des suggestions sur l'exécution des coffrages pour parements fins, qui seront proposées à
l'agrément du maître de l’ouvrage avant la réalisation des coffrages.
Une partie de la construction ne devra être décoffrée que lorsque :
Le béton aura atteint une résistance telle qu'il pourra être capable de supporter les sollicitations dues aux
charges existantes pendant le décoffrage.
Le Maître d’ouvrage l'ordonnera. L’entrepreneur ne sera pas en mesure de l'ordonner sans avoir averti le
Maître d’ouvrage qui après vérification, donnera son accord.
Normalement, les temps de décoffrage suivants seront à respecter :
04 jours pour le coffrage latéral des poutres, murs et dalles.
10 jours pour le coffrage des dalles
28 jours pour le coffrage des étais des poutres, traverses et dalles de grande portée
28 jours pour les échafaudages de tablier en béton armé.
29
Des étais auxiliaires seront à maintenir autant que possible pour éviter les déformations dues au retrait et au fluage.
ARTICLE 18 - BETON ET MORTIER
18.1 : CLASSEMENT ET COMPOSITION
* Mortier
Les caractéristiques des mortiers susceptibles d'être utilisés sont pécisées ci après.
* Bétons
Les différents types de bétons susceptibles d'être utilisés (précisés dans le bordereau des prix) pour l'exécution de
l'ouvrage objet du présent C.P.S sont définis par le tableau ci-après.
N° RÉSISTANCE DOSAGE MINIM. EN GRANULOMÉTRIE CONTRÔLE DESTINATION
Béton NOMINALE KG DE CIMENT PAR NBRE DE CALIBRAGES
EN N/MM² M3 DE BÉTON PRÊT
1 - 100 1 - Béton maigre
2 10 180 1 Atténué Béton damé non armé
3 20 250 2 dont un à environ Atténué Béton de propreté
0/4 mm
4 27 350 3 dont un à environ Strict B.A pour semelles
5 35 400 4 dont un à environ Strict B.A ou précontraint
0/2 mm pour éléments préfa-
briqués, tabliers, piles
de grandes résistance
etc.....
Les bétons spécifiés dans le tableau pourront être améliorés pour des sollicitations ou des mises en places spéciales.
Béton en milieu agressif
En cas de béton en milieu agressif, il faudra choisir une structure granulométrie compacte, pour cela le
rapport eau/ciment doit être baissé le plus possible, afin que la résistance à la pénétration soit
augmentée. Il faudra choisir un ciment ayant une forte résistance au sulfate .
Béton avec une forte résistance à l'usure
On obtient une forte résistance à l'usure grâce à une structure granulométrie compacte, constituée de granulats
durs (quartz ou similaires) avec une résistance nominale du béton d'environ "RN 35".
Il faudra utiliser peu d'eau et peu de ciment afin qu'il n'y ait pas de dépôt de laitance lors du bétonnage.
Béton coulé sous le niveau d'eau
30
Lorsque le béton doit être mis en place pour des éléments de construction porteurs, sous l'eau, la teneur en
ciment doit être de 350 kg/m3 minimum pour un rapport eau/ciment inférieur à 0,6.
Pendant la pose, le béton doit couler d'une façon uniforme en présentant une consistance épaisse et homogène
de façon à ce que sans vibrer, il conserve une structure épaisse.
Le béton devra être posé selon le procédé suivant :
Le tube plongeur devra descendre profondément dans le béton déjà mis en place, afin que la colonne du béton ne
se casse pas et que l'eau ne pénètre pas dans le tube plongeur.
En cas d'utilisation de godets de bétonnage, ces derniers devront répondre aux exigences du procédé de
fabrication du béton sous le niveau d'eau. Les constructions seront à bétonner de façon ininterrompue.
Béton hydrofuge
Le béton hydrofuge devra présenter une résistance nominale d'au moins 35 N/mm².
Lorsque les classes de résistance sont faibles, la composition des agrégats doit être étalée de façon à ce qu'une
structure épaisse soit atteinte.
Le dosage en ciment pour des agrégats inférieurs à 20 mm (module 43) doit être de 400 kg/m3 et pour des agrégats
jusqu'à 40 mm (module 46) de 350 kg/m3
Pour les bétons n° 2, 3, 4 et 5, les proportions en ciment, sable, pierraille et granulométrie des granulats seront
déterminées par l'ENTREPRENEUR de façon à obtenir une compacité optimale et une maniabilité suffisante compatibles
avec les résistances minimales demandées.
Celles-ci, mesurées sur cylindre à vingt huit (28) jours, devront atteindre au moins 85 % de la résistance nominale définie
ci-dessus.
Le rapport eau/ciment ne doit pas dépasser la valeur de 0,7. Si le béton se révèle insuffisamment maniable pour
certaines sections de bétonnage difficile, on pourra élever la teneur en eau, en augmentant dans les mêmes proportions
la part de ciment ; le tout sera mélangé simultanément dans un malaxeur.
Le béton ne doit pas être fabriqué avec un rapport eau/ciment supérieur à celui fixé par les essais de convenance
suivant l'ARTICLE 18.2.1.
La décision concernant la qualité du béton à utiliser sera définie dan le marché par le maître de l’ouvrage.
31
18.2.1 : Essais de convenance (aux frais de l’entreprise)
Il sera exécuté sur le chantier avant démarrage des travaux ,un béton témoin destiné à apporter la preuve que
les moyens prévus à mettre en oeuvre permettent d'obtenir les résultats conformes aux prévisions (étude de
formulation).
Le nombre d'éprouvettes confectionnées en vue d'essais à sept (7) et vingt huit (28) jours sera défini
conformément au tableau ci-après :
Avec :
Mn = Moyenne générale des résultats observés sur toutes les éprouvettes
Si les essais à sept (7) jours font ressortir des résistances inférieures aux 9/10eme de la résistance nominale à
sept (7) jours trouvée sur le béton témoin, l'ENTREPRENEUR devra arrêter ses travaux et un nouveau béton témoin
sera exigé avant toute reprise de bétonnage.
Les dépenses résultant des modifications nécessaires seront à la charge de l'ENTREPRENEUR.
Les essais à vingt huit (28) jours devront donner les résistances au moins égales à la résistance exigée. Dans le
cas contraire, toutes les mesures que l'ADMINISTRATION jugera nécessaires pour la sécurité de l'ouvrage seront à
la charge de l'ENTREPRENEUR.
18.2.3 : Contrôle de plasticité
La consistance du béton sera mesurée au cône d'ABRAMS. Elle devra être située entre les huit et les douze
douzième de l'affaissement obtenu avec le béton d'étude.
Dans le cas contraire, la quantité d'eau sera modifiée pour revenir à l'affaissement de référence.
20.1.1 : FACONNAGE
En l'absence d'acier soudable, toute fixation par points de soudure sur chantier est interdite.
Les armatures doivent être façonnées sur des matrices ou autres dispositifs appropriés, conformément
aux plans de ferraillage et nomenclature. Le façonnage à chaud n'est pas autorisé pour les aciers
écrouis.
20.1.2 : MISE EN PLACE
Les armatures seront solidement fixées entre elles par des ligatures en fil d'acier doux recuit fortement serrées à
la pince.
Après l'achèvement de la pose, les armatures ligaturées doivent former un treillis dont les barres ne peuvent se
déplacer les unes par rapport aux autres, même pendant la mise en place et la pervibration du béton.
Les distances prescrites entre le coffrage et les armatures doivent être maintenues par un nombre suffisant de
cales en béton fixées à l'armature. Ces dites cales doivent respecter les côtes données sur le plan.
34
Les attaches ne doivent pas apparaître en surface afin d'éviter les tâches de rouille sur le béton.
Le bétonnage ne sera autorisé qu'après vérification des armatures par le maitre d’ouvrage.
20.2.1 : Façonnage
(Voir article 22.4)
20.2.2 : Mise en place
Les câbles seront soigneusement fixés sur leurs dispositifs de l'appui. La position sera conformément à l'article 23.
Des gaines endommagées doivent être réparées avant le bétonnage.
A tous les points hauts des câbles seront placés des évents et aux points bas des purges.
Le bétonnage ne sera autorisé qu'après vérification des câbles par le maître de l’ouvrage l’entreprise devra
protéger les câbles de précontraintes mis en places contre corrosion. Pour cela, le temps entre leur mise en place
et leur cachetage devra être réduit au maximum.
En cas de retard, et si les câbles seront endommagés, ces derniers seront remplacés à la charge de l’entreprise.
ARTICLE 21 - ACIER DE CONSTRUCTION
21.1 : GARDES CORPS - GLISSIERE DE SECURITE
Il sera exécuté conformément au plan et fourni au chantier avec enduit de minimum de plomb.
Après mise en oeuvre et assemblage par soudure, l'enduit au minimum de plomb sera complété, puis sera
recouvert d'une couche de peinture d'environ 150 microns.
La qualité et la teinte seront soumises à l'agrément du maître de l’ouvrage
ARTICLE 22 - PRECONTRAINTE
22.1 : PRESCRIPTIONS GENERALES
Un soin tout particulier devra être porté à l'exécution des constructions précontraintes.
L' ENTREPRENEUR devra se conformer aux prescriptions énoncées dans les recommandations du
COMITE EUROPEEN DU BETON, BULLETIN D'INFORMATION N°17 DE DECEMBRE 1976 relatives à l'exécution des
constructions précontraintes.
35
Avant que tout élément soit précontraint, l' ENTREPRENEUR devra fournir par écrit à le maître de l’ouvrage
toutes les indications concernant le système et les matériaux de précontrainte ainsi que l'équipement
mécanique.
Ces indications devront porter surtout sur la qualité d'acier, le type d'ancrage, vérins de précontrainte et
le matériel à injections etc...
L'équipe chargée de la précontrainte et de l'injection devra d'abord prouver qu'elle a déjà effectué avec
succès des travaux de cette sorte.
Il n'est permis d'utiliser que des systèmes de précontrainte officiellement reconnus et admis.
22.3 : NOTES DE CALCUL
Dans le cas où le système de précontrainte choisi par l'ENTREPRENEUR ne correspond pas à celui indiqué
sur les plans ou que les plans ne prescrivent aucun système de précontrainte spécial l'ENTREPRENEUR
est tenu d'apporter toutes les notes de calcul nécessaires et toutes les notes de calcul additionnellement
exigées par le maître de l’ouvrage
22.4 : FABRICATION DES CABLES POUR BETON PRECONTRAINT
Ne peuvent être utilisés que les câbles pour béton précontraint qui auront été fabriqués dans des usines
de façonnage officiellement reconnues et admises sous la surveillance desquelles, les câbles seront
livrés et mis en place.
La position des câbles dans le coffrage sera contrôlée par le maître de l’ouvrage avant le bétonnage
22.5 : MISE EN TENSION DES CABLES
Trente pour cent (30 %) de la précontrainte pour éviter des fissures de retrait est nécessaire, quand le
béton RN 35 à utiliser exclusivement a atteint une résistance de 16 N/mm².
Cent pour cent (100 %) de la précontrainte peuvent être effectués, quand le béton RN 35 a atteint une
résistance de 80 % de la résistance à 28 jours
On doit veiller lors de la mise en précontrainte définitive à ce que :
Pour béton coulé sur place : l'échafaudage soit abaissé à temps
Pour éléments préfabriqués : le fond de coffrage soit appuyé sur des dispositions glissantes
22.6 : INJECTION DES GAINES DE CABLES
Les câbles doivent être injectés immédiatement après la mise en précontrainte définitive, avec du mortier
n° 4 (coulis d’injection) :Rn30.L'ENTREPRENEUR doit justifier que les gaines sont bien remplies de mortier
à injection.
NB : l’entreprise sera tenue de soumettre à l’agrément du maître de l’ouvrage une étude
de formulation pour le coulis d’injection (composition+essais d’écrasement).
36
Pour chaque câble de précontrainte et pour chaque étape de la précontrainte, un compte rendu doit être
tenu à jour, contenant toutes les forces de pression engagées et les voies de dilatation (+ et -) de l'acier
de précontrainte.
23.2 : CORNICHES
Dans le cas d'un coulage en place, celui-ci ne sera exécuté qu'après coulage et décoffrage du tablier.
L'ENTREPRENEUR , que la corniche soit préfabriquée ou non, vérifiera auparavant avec précision et
suivant les instructions fournies par le maître de l’ouvrage, la courbe extrados du tablier de façon que les
arêtes des corniches soient conformes au tracé prévu au projet.
37
Le mastic, préparé en respectant l'ARTICLE 13.2, sera coulé à l'épaisseur d'un (1) cm environ de la
bordure supérieure du tablier vers les points bas. Tous les détails indiqués sur le plan de détail seront
respectés
Le type d'étanchéité choisi par l'ENTREPRENEUR est à faire agréer par le maître de l’ouvrage.
23.6: POSE DES APPAREILS D'APPUI
Les appareils d'appui doivent être posés sur une surface parfaitement plane et horizontale. La
confection et le réglage des bossages éventuellement nécessaires sur les sommiers d'appui et sous les
tabliers sont à la charge de l'ENTREPRENEUR
25.1 : GRANULATS
25.1.1 : Granularité
Pour la fabrication de la couche de protection, on utilisera un mélange de classe d/D = 0/8 mm obtenu par une
recomposition de trois (3) classes granulaires : 0/2 mm, 2/5 mm et 5/8 mm
25.1.2 : Angularité
38
25.1.2.1 : Granulats
Les granulats de toutes les classes granulaires seront fabriqués par concassage des rochers massifs et entièrement
concassés. Le concassage de matériaux alluvionnaires d'oueds est interdit
25.1.2.2 : Sables
La règle normale doit être de constituer l'ensemble du squelette minéral à partir de granulats de même origine.
L'ENTREPRENEUR peut proposer une carrière différente pour la fourniture du sable de concassage 0/2, ou un sable broyé,
répondant aux conditions exigées.
le maître de l’ouvrage pourra tolérer l'introduction de 10 % au maximum (par rapport au mélange minéral total) d'un sable
roulé.
25.1.3 : Propreté
Les gravillons 2/5 - 5/8 et le sable 0/2 répondant aux prescriptions formulées dans le FASICULE 23 du CAHIER DES
PRESCRIPTIONS COMMUNES.
25.1.4 : Formes
Pour caractériser la forme, on utilisera le nouveau coefficient de forme F, défini comme étant le pourcentage des
éléments tels que G/E < 2 (G et E étant la grosseur et l'épaisseur du granulat).
Les gravillons 2/5 et 5/8 devront avoir un coefficient de forme F supérieur à 85.
25.1.5 : Dureté
La dureté de gravillons sera défini par l'essai LOS ANGELES effectué sur la classe granulaire 5/8.
Le coefficient LOS ANGELES des gravillons devra être inférieur à 25.
25.2 : FILLER D'APPORT
Le filler devra avoir une granularité d'au moins 80 % des éléments qui passent au tamis de 0,09 mm et 100 % au tamis
de 0,2 mm.
Il est recommandé d'utiliser "FILLER CALCAIRE" pour lequel on possède d'une expérience suffisante et satisfaisante
25.3 : LIANT HYDROCARBONE
Le liant sera un bitume 40/50 défini dans la deuxième partie du FASCICULE 24 du CAHIER DES PRESCRIPTIONS COMMUNES
25.4 : COMPOSITION GRANULOMETRIQUE
Durant la période des essais préalables, l'ENTREPRENEUR proposera à l'agrément de lle maître de l’ouvrage, une
courbe granulométrie représentant la production moyenne de son installation de fabrication des granulats et
des mélanges des classes.Cette courbe moyenne devra se situer dans le fuseau défini ci-dessous :
TAMIS (mm) TAMISATS (%)
Minima Maxima
8 90 100
5 - 85
2 50 65
0,09 22 32
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La teneur en liant à retenir pour le chantier sera définie à partir d'une étude de laboratoire.
Pour chaque teneur en filler retenue, Cette dernière portera sur au moins trois (03) teneurs en liant à l'intérieur
de la fourchette variant de 7 à 9 %.
25.6 : PERFORMANCES
L'asphalte coulé réalisé avec les matériaux et les compositions définis, doit présenter dans l'étude de laboratoire
une profondeur de pénétration de 1 à 5 mm.
25.6.1 : fabrication des matériaux mélangés
Les matériaux doivent être mélangés mécaniquement.
Le gravillon et le sable doivent être entreposés séparément suivant la granulométrie et la nature des matières
minérales. Ceux-ci doivent être protégés contre les impuretés.
Le filler doit être entreposé à sec.
Le gravillon et le sable doivent être additionnés suivant la granulométrie séparément, mesurée selon leur poids
ou leur volume.
L'échauffement des liants se fera par des dispositifs de façon à éviter un surchauffent de ceux-ci et que sa
température ne dépassera pas les 200° à 250°C.
La température du dosage est à considérer pour une densité définie lors du dosage volumétrique des quantités
de liant.
Les mélangeurs, le processus et la durée du mélange doivent être choisis de façon à obtenir un enrobage
uniforme et intégral des matières minérales avec le liant.
Les mélanges sont à effectuer dans des malaxeurs à l'action. Le filler ajouté doit être mélangé auparavant avec
le sable et le gravillon, dans les proportions prescrites, dans un bac de malaxage. Ce n'est qu'après, que l'on
ajoute le liant.
25.6.2 : Transport du mélange
Au cours du transport entre les installations du mélange et le chantier de pose, les ne doivent pas être
désenrobés.Au cours du transport, les matériaux doivent être agités en permanence dans les chaudières
automotrices.
Les températures de 200° à 250 °C sont à garder.
En cas de long séjour dans les chaudières, chose qui devrait être évitée au maximum, la température sera
abaissée.
Le temps nécessaire, de la réalisation du mélange au vidage de la chaudière, ne doit pas dépasser douze
heures .
Si le mélange doit être transporté de la chaudière automotrice au chantier de pose au moyen de godets, de
brouettes, de bennes culbutant ou similaire, on ne doit utiliser pour l'humectage des récipients que des produits
qui ne transforment pas le mélange.
40
L'Asphalte coulé doit être posé mécaniquement avec une finisseuse ou un distributeur, au moyen d'une règle
chauffée.Il faudra veiller à avoir une vitesse de pose uniforme. La règle de finissage ne doit pas s'arrêter. La
température de l'Asphalte coulé doit être constante dans une même section de pose.
Lorsque les petites surfaces, en particulier lorsqu'il est difficile de représenter le profil de la surface de la route,
par exemple de nombreux éléments accessoires, l'Asphalte coulé peut être posé à la main. Au cours de la pose,
le mélange ne doit pas être désenrobé. Un refroidissement intense du mélange avant la surface avec gravillon
ou sable est à éviter.
Dans le cas, où l'on doit procéder à la pose d'une couche de revêtement en béton bitumineux, la surface de la
couche de protection en Asphalte coulé, encore chaud, doit recevoir pour l'engrenage des deux (2) couches un
gravillon concassé secondaire de granulométrie 2/5, légèrement enveloppé de liant.
25.7 : TOLERANCE SUR LA SURFACE
Analogue à l'ARTICLE 24, on demande les deux (2) seuils suivants : 1/300 et 0,4 cm
25.8 : CONTROLES
L'entrepreneur doit exécuter pour tous les 6000 m² ou pour chaque ouvrage ou pour chaque couche ou pour
chaque jour, les contrôles suivants à ses frais :
1. granulométrie
2. teneur en liant
3. point de ramollissement (bille et anneau) au liant après extraction
4. essai de pénétration.
Les prélèvements seront effectués en présence de l'ingénieur. Tous les essais de réception seront exécutés par
le laboratoire agréé à cet effet par l'ingénieur.
Les méthodes d'analyse doivent être celles qui sont employées par le LABORATOIRE DES TRAVAUX PUBLICS DE
L’EST
FAIT A.............LE..................
LE SOUMISSIONNAIRE
41
DEFINITIONS DES PRIX
42
ARTICLE 1 : DEFINITION ET CONSISTANCE DES PRIX
.1.1 : DISPOSITIONS GENERALES
Les prix du bordereau sont des prix forfaitaires qui tiennent compte implicitement de toutes sujétions
spéciales à l'entreprise et inhérentes de la menée à bonne fin des travaux
Il est précisé pour l'application des ARTICLES 30, 31 ET 33 du CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES
GENERALES que les quantités globales prévues par prix au détail sont les seules à considérer.
43
1.5.1 : PRIX D'APPLICATION
Les ouvrages seront payés par application, aux quantités réellement exécutées et mesurées eu
cube en place, des prix d'application unitaires, figurant au bordereau des prix unitaire, rempli par
l'ENTREPRENEUR et annexé au présent marché.
Prix n° A. 4 : Echafaudage
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Ce prix rémunère forfaitairement tous les échafaudages nécessaires au coulage du béton de tablier.Il comprend
la fourniture du matériel, le montage et le démontage y compris toutes sujétions inhérentes .Il ne comprend pas de
coffrages.
TERRASSEMENTS
Prix n°B.1,C.1,D.1,E.1 : Déblais pour fouilles
Ce prix rémunère au mètre cube les déblais pour fouilles en excavation en terrain de toute nature sauf rochers
nécessitant les explosifs ou le compresseur y compris
le débroussaillage,
les démolitions de maçonnerie éventuelles
le boisage et le blindage de fouilles
les sujétions résultant de la présence de canalisations
la protection contre les eaux superficielles
le chargement
le transport et la mise en dépôt provisoire et l'évacuation à la décharge publique
Le lieu de dépôt sera agréé par le maître de l’ouvrage.
Ce prix ne comprend pas les épuisements éventuels.
Le cube à prendre en compte sera conventionnellement égal au volume délimité par le terrain naturel.
Ce prix rémunère au mètre linéaire l'exécution de forage d'un pieu de 1200 mm de diamètre et l’évacuation des
produits de forage à la décharge.
Ce prix comprend également l'aménagement, l'écartement de la plate-forme de travail, l'exécution du forage y
compris le tubage des pieux ainsi que la mise en place des cages d'acier façonnées pour pieux.
45
Il comprend également les coûts d'épuisement et l'évacuation des eaux de toute nature dans les tubes y compris la
fourniture du matériel de pompage, son entretien ainsi que les coûts pour la partie du tube de revêtement restant dans le
sol et la récupération de l'autre partie. Le linéaire de forage sera compté à partir du niveau bas de la semelle.
COFFRAGE
ACIER
46
Ce prix rémunère à la tonne; la fourniture, le transport et la mise en œuvre des aciers à haute adhérence Fe E40,
uniquement de la qualité "tor" de sections appropriées pour armatures de béton, pour les travaux en fondation ou en
élévation y compris la fourniture et la mise en place.
Ces aciers sont utilisés pour :
constitution d'éléments d'ancrage et de liaison confection d'armatures de ormes et profils à la demande pour
l'ouvrage de toutes sections et dimensions y compris les coupures, pliages, coudages à froid ou à chaud, cintrages,
toutes attaches, ligatures en fil de fer recuit, ainsi que toutes sujétions de mises en place d'armatures en attente
imposées par l'exécution des ouvrages et toutes sujétions de façonnage.
BETONS
Ce prix rémunère au mètre cube, la fourniture et la mise en oeuvre du béton dosé à 350kg/m3 de ci ment CPA
325 y compris les coffrages de qualité traités suivant l'utilisation des états de coffrages et des huiles de démoulage.
Ces prix comprennent toutes sujétions inhérentes à un tel béton décrites du CPS/CT et notamment celles découlant de
la qualité supérieure du béton (béton d'études, béton témoin, dosage des matériaux, contrôle des résistances et de la
plasticité) de la vibration et de la cure.
Prix n° B.15,C.15,D.15: Béton dosé à 400 kg/m3
Ce prix rémunère au mètre cube, la fourniture et la mise en oeuvre du béton dosé à 400 kg/m3 de ci ment CPA
325 pour les poutres.
Ce prix comprend une plus-value au prix n° B.14,C.14,D.14,E.1.6,E.2.6,E.3.6 due aux coûts supplémentaires pour
la fabrication de béton de qualité supérieure avec une forte résistance à l'usure.
47
Prix n° B.16,C.16,D.16: Béton dosé à 400 kg/m3 (en ciment HTS)
Ce prix rémunère au mètre cube, la fourniture et la mise en oeuvre du béton dosé à 400 kg en ciment HTS pour
les pieux.Ce prix comprend une plus-value au prix n° B.14,C.14,D.14 due aux coûts supplémentaires pour la fabrication
de béton de qualité supérieure avec une forte résistance à l'usure.
Prix n° B.20, C.20,: Fourniture et mise en oeuvre de joints de chaussée type lourd
(CIPEC W 50 OU SIMILAIRE)
Ce prix rémunère au mètre linéaire, la fourniture et la mise en oeuvre de joints de chaussée type lourd (CIPEC W
50 ou similaire). Il comprend toutes sujétions inhérentes à sa mise en place (main d’œuvre; etc.) correspondant aux
instructions du fabricant.
Prix n°D.19,: Fourniture et mise en oeuvre de joints de chaussée type lourd
(CIPEC W 80 OU SIMILAIRE)
Ce prix rémunère au mètre linéaire, la fourniture et la mise en oeuvre de joints de chaussée type lourd (CIPEC W
80 ou similaire). Il comprend toutes sujétions inhérentes à sa mise en place (main d’œuvre; etc.) correspondant aux
instructions du fabricant.
48
Ce prix rémunère au mètre carré la fourniture de la mise en oeuvre d'une chape d'étanchéité après nettoyage
parfait du support y compris la fourniture et la mise en place des gouttières et des détendeurs indiqués sur les plans.
Son épaisseur est de 1 cm environ.
Ce prix rémunère au mètre carré la fourniture et la mise en oeuvre d'asphalte coulé sur une couche de trois (3 cm)
centimètres d'épaisseur environ, ou la fourniture et la mise en oeuvre d'une couche de béton (ou de mortier) légèrement
armé avec treillis soudés 4 comme indiquée sur les plans d'exécution.
Ce prix rémunère au mètre linéaire, la fourniture, l'usinage, le transport et la mise en oeuvre des tubes en P.V.C y
100 y compris toutes sujétions inhérentes.
Ce prix rémunère au mètre linéaire, la fourniture, l'usinage, le transport et la mise en oeuvre y compris le
scellement, soudure et peinture d'acier laminé marchand de la nuance FeE24 pour la glissière de sécurité, y compris les
barres d'ancrage .
49
Ce prix rémunère à la tonne ; la fourniture, le transport et la mise en œuvre d’aciers de tout type( DOUX ou TOR)
pour armature de béton, pour travaux en fondation ou en élévation y compris la fourniture et la mise en place.
Les aciers DOUX seront utilisés pour :
-confection d'armatures de formes et profils à la demande confection d'étriers, d'épingles, de crochets et éventuelle-ment
de cadres suivant les plans d'exécution y compris les coupures, pliages, coudages et cintrages ainsi que toutes les
sujétions quelle que soient leur importance pour la confection et la mise en oeuvre d'armatures de petites dimensions.
les aciers TOR seront utilisés pour :
-constitution d'éléments d'ancrage et de liaison confection d'armatures de ormes et profils à la demande pour
l'ouvrage de toutes sections et dimensions y compris les coupures, pliages, coudages à froid ou à chaud, cintrages,
toutes attaches, ligatures en fil de fer recuit, ainsi que toutes sujétions de mises en place d'armatures en attente
imposées par l'exécution des ouvrages et toutes sujétions de façonnage.
FAIT A ...............LE..........................
LE SOUMISSIONNAIRE
50
BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES
51
PROJET : CONSTRUCTION D’UN ECHANGEUR SUR LA RN 44 / ROCADE
(2 ème.Tranche :Réalisation des Ouvrages d’Art )
BORDEREAU DES PRIX UNITAIRES
53
Béton dosé à 400 kg/m3 (H.TS) M3
C.16
Pose de poutres U
C.17
Pose des dalles de transition U
C.18
Peinture bitumineuse pour parties M2
C.19
enterrées
Fourniture et mise en oeuvre de joints de ML
C.20 chaussée type lourd (CIPEC W 50 ou
similaire).
Fourniture et mise en place d'appareils U
C.21 d’appui en élastomère fretté et enrobé
300x330x78 mm
Chape d'étanchéité sur ouvrage M2
C.22
Chape de protection sur ouvrage M2
C.23
Fourniture et pose de garde corps ML
C.24
Fourniture de gaines P.V.C diam 100 ML
C.25
Fourniture et pose de glissières de sécurité ML
C.26
Fourniture et pose de gargouilles diam 150 U
C.27
55
DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF
56
N° DESIGNATION DES TRAVAUX U QUANTITE P.UNITAIRE MONTANT
A/. PRESTATIONS COMMUNES
A.1 Installation de chantier F 01
A.2 Etudes d’exécution F 03
Amenée et repliement du matériel de F 03
A.3
Forage
A.4 Echafaudage F 03
SOUS TOTAL (A)…………………………………..=
B /- OUVRAGE PRINCIPAL FRANCHISSANT LA RN 44 ET LE FAISCEAU DE VOIES FERREES
B.1 Déblais pour fouilles M3 8.342
B.2 Remblais pour fouilles M3 5.005
B.3 Epuisement et évacuation des eaux H P.M
B.4 Exécution de forage pour pieux de Ø120 ML 920
Ecartement des obstacles au forage ML
B.5 PM
(trépannage)
B.6 Recépage des têtes de pieux U 92
B.7 Coffrage ordinaire pour fondations M2 1036
B.8 Coffrage soigné pour faces non vues M2 987
Coffrage en parements fins pour faces M2
B.9 13.375
vues
B.10 Acier doux Fe E24 T 33
B.11 Acier à haute adhérence Fe E40 T 653
B.12 Acier de précontrainte T 85
B.13 Béton de propreté dosé à 250 Kg/m3 M3 243
B.14 Béton dosé à 350kg/m3 (CPA 325) M3 4784
B.15 Béton dosé à 400 Kg/M3 (CPA 325) M3 1.252
B.16 Béton dosé à 400 kg/m3 (H.TS) M3 1145
B.17 Pose de poutres U 68
B.18 Pose des dalles de transition U 48
Peinture bitumineuse pour parties M2
B.19 3.019
enterrées
Fourniture et mise en oeuvre de joints de ML
B.20 chaussée type lourd (CIPEC W 50 ou 158
similaire).
Fourniture et mise en place d'appareils
U
B.21 d’appui en élastomère fretté et enrobé 136
300x330x78 mm
B.22 Chape d'étanchéité sur ouvrage M2 3.912
B.23 Chape de protection sur ouvrage M2 3339
B.24 Fourniture et pose de garde corps ML 261
B.25 Fourniture de gaines P.V.C diam 100 ML 783
B.26 Fourniture et pose de glissières de sécurité ML 522
B.27 Fourniture et pose de gargouilles diam 150 U 40
B.28 Fourniture et pose de barbacanes iØ 100 U 70
SOUS TOTAL (B)…………………………………………. =
58
Fourniture et mise en oeuvre de joints de ML
D.19 chaussée type lourd (CIPEC W 80 ou 16,10
similaire).
Fourniture et mise en place d'appareils U
D.20 d’appui en élastomère fretté et enrobé 12
300x330x78 mm
D.21 Chape d'étanchéité sur ouvrage M2 611
D.22 Chape de protection sur ouvrage M2 611
D.23 Fourniture et pose de garde corps ML 172
D.24 Fourniture et pose de gaines P.V.C Ø 100 ML 510
D.25 Fourniture et pose de glissières de sécurité ML 172
D.26 Fourniture et pose de gargouilles Ø 150 U 18
D.27 Fourniture et pose de barbacanes Ø100 U 20
S/TOTAL (D)……………………………………….. =
E/- DALOTS DE PROTECTION DE LA CONDUITE DE GAZ HAUTE PRESSION
E.1 Déblais pour fouilles M3 1.595
E.2 Remblais pour fouilles M3 958
E.3 Coffrage pour dalot M2 2.149
E.4 Acier pour dalot T 49
E.5 Béton de propreté dosé à 250 Kg/m3 M3 60
E.6 Béton dosé à 350kg/m3 (CPA 325) M3 481
Peinture bitumineuse pour parties M2
E.7 1.627
enterrées
S/TOTAL (E)…………………………………………=
TOTAL GENERAL (A+B+C+D+E)…………………=
FAIT LE……………………..A………………………
LE SOUMISIONNAIRE
59
RECAPITULATIF
DU DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF
FAIT ,LE……………………..A………………………
LE SOUMISIONNAIRE
60