BAC 2018

SÉRIE: T.S.E - S.T.I SESSION : Juin 2018

Exercice 1 : ..................................................................................................( 6 Points)

(
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct O ; u ; v (unité grahique 1 cm). )
On considère dans l'ensemble des nombres complexes, l'équation (E ) d'inconnue z suivante :
z 3 + (−8 + i ) z 2 + (17 − 8i ) z + 17i = 0
. Partie A:
1. Montre que −i est solution de (E ).
2. Détermine les nombres réels a, b, c tels que;
z 3 + (−8 + i ) z 2 + (17 − 8i ) z + 17i = ( z + i ) (az 2 + bz + c)
3. Résous l'équation (E ) dans l'ensemble des nombres complexes.

Partie B:
On appelle A, B et C les points d'affixes respectives 4+i ; 4−i ; −i
1. Place les points sur une figure que l'on complétera dans la suite de l'exercice.
2. Soit r l'application du plan dans lui-même qui, à tout point M d'affixe z, associe le point M'
d'affixe z' telle que z'=iz−2i+2. Le point Ω est le point d'affixe 2. On appelle S l'image de A
par r. Calcule l'affixe s de S.
3. Démontre que les points B, A, S, C appartiennent à un même cercle C dont on déterminera
le centre et le rayon. Trace C.
4. Á tout point M d'affixe z≠2, on associe le point M' d'affixe : z'=iz+10 −2i z−2.
a. Détermine les affixes des points A', B', C’associés respectivement aux points A, B et C.
b. Vérifier que A', B', C' appartiennent à un cercle C' de centre P, d'affixe i. Détermine son
rayon et trace C'.
c. Pour tout nombre complexe z≠2, exprime z '−i en fonction de z.
d. Soit M un point d'affixe z appartenant au cercle C. Démontre que z '−1 = 2 5 .
e. En déduis à quel ensemble appartiennent les points M' associés aux points du cercle C.

Exercice 2 : ........................................................................................................ ( 4 points)

I. On considère l'équation (E ) : 8x+5y=1, où (x, y) est un couple de nombres entiers relatifs.
1. a. Donne une solution particulière de l'équation (E).
b. Résous l'équation (E).
2. Soit N un entier naturel tel qu'il existe un couple (a, b) de nombres entiers vérifiant :
 N = 8a + 1

 N = 5b + 2
a.Montre que le couple (a , −b) est solution de (E ).
b. Quel est le reste, dans la division de N par 40?
3. a. Résous l'équation 8x+5y =100, où (x, y) est un couple de nombres entiers relatifs.
b. Au VIIIe siècle, un groupe composé d'hommes et de femmes a dépensé 100 pièces de
monnaie dans une auberge. 1
Les hommes ont dépensé 8 pièces chacun et les femmes 5 pièces chacune.
Combien pouvait il y avoir d'hommes et de femmes dans le groupe?

BAC TSE-STI 2018 Adama Traoré Prof Lycée Technique Bamako Page 1
 −2
II. On se propose de résoudre l'équation différentielle : y '−2 y = (E ).
1 + e− 2 x
1. Soit g une fonction dérivable sur ℝ et f la fonction définie par : f ( x) = e 2 x g ( x) .
− 2 e −2 x
Montre que f est solution de (E ) si, et seulement si g ' ( x) = .
1 + e− 2 x
2. En déduis toutes les solutions de (E ).

Problème : ........................................................................................(10 points)

I. On définit la fonction g sur l'intervalle ] 1 ; +∞[ par : g ( x) = 2 x − ( x − 1) ln( x − 1) A. On

admet le résultat suivant : lim x ln x = 0 . En déduis la limite de g (x) lorsque x tend vers 1.
x→0

B. Calcule g'( x) pour tout x appartenant à l'intervalle ] 1 ; +∞[ .

C. Résous l'inéquation : 1 − ln( x − 1) >0, d'inconnue x appartenant à l'intervalle ] 1 ; +∞[ .
D. Étudie le sens de variation de g sur l'intervalle ] 1 ; +∞[.
E. Montre que l'équation g (x) =0 une solution unique notée α , dans l'intervalle [ e+1 ; e3+1]
puis étudie le signe de g(x) sur l'intervalle ] 1 ; +∞[.
ln( x 2 − 1)
II. Soit φ la fonction définie sur l’intervalle] 1 ; +∞[ par φ ( x) = .
x
A. Détermine lim ϕ ( x) et prouve que lim ϕ ( x) = 0 .
x→0 x → +∞
B. Calcule φ ' (x) et montre que φ '( x) est du signe de g(x2) sur l'intervalle ] 1 ; +∞[.
C. Montre que φ est croissante sur l’intervalle] 1; α ] et décroissant sur [ α ; +∞[.
ln(e 2 x − 1)
B. On définit la fonction f sur l'intervalle ]0 ; +∞[ par f ( x) = .
ex
1. Vérifie que, pour tout x appartenant à l''intervalle ]0 ; +∞[ , on a f ( x) = ϕ (e x ) .
2. En déduis :
a. la limite de f (x) lorsque x tend vers 0;
b. la limite de f (x) lorsque x tend vers +∞;
c. le sens de variation de f sur l'intervalle et le fait que f admet un maximum en ln( α ) .
2 α
3. Montre que, pour tout x de l'intervalle ]0 ; +∞[ f ( x) ≤ .
α −1
4. Réproduis et compléte le tableau suivant en donnant des valeurs approchées à 10−2 près.

x 0,1 0,5 1 1,5 2 3

f (x)

Représente graphiquement f dans un repère orthogonal, d'unités 5cm en abscisse, 10 cm en

ordonnée. On prendra 10 comme valeur approchée de α.

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CORRIGÉ : Mathématiques - Série : TSE-STI - Durée : 4 heures - Coef : 4
AM2
Exercice 1 :
 
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé O, u ; v . Unité graphique 1 cm.
On considère dans l'ensemble des nombres complexes, l'équation E  d'inconnue z suivante :
z 3 + − 8+ iz 2 + 17 − 8iz + 17i = 0
Partie A :
1. Montrons que − i est solution de E .
− i solution de E⟺ − i + − 8+ i − i + 17 − 8i − i + 17i = 0
3 2

− i + − 8+ i − i + 17 − 8i − i + 17i = i − − 8+ i − 17i − 8 + 17i = i + 8 − i − 8 = 0.

3 2

donc − i est une solution de E .

2. Déterminons les nombres réels a,b,c tels que z 3 + − 8+ iz 2 + 17 − 8iz + 17i = z + i az 2 + bz + c.
Première méthode : Division euclidienne
− i solution de E ⟺ z 3 + − 8+ iz 2 + 17 − 8iz +17i est divisible par z + i

z 3 + − 8+ iz 2 + 17 − 8iz +17i z+i

− z − iz
3 2
= z 2 − 8z +17
− 8z + 17+ iz
2

8z 2 + 8iz
17z + 17i
−17z − 17i
0 + 0
donc a = 1, b = − 8, c = 17 et z 3 + − 8+ iz 2 + 17 − 8iz + 17i = z + i z 2 − 8z +17
Deuxième méthode : Coefficients indéterminés
z + i az 2 + bz + c = az 2 z + i + bz z + i + c z + i = az 3 + ia + bz 2 + ib + cz + ic
Par identification on a :
a =1 a =1

ia + b = − 8+ i 
b = − 8
 ⟹
ib + c =17 − 8i c =17
 
ic =17i c =17
d'où z 3 + − 8+ iz 2 + 17 − 8iz + 17i = z + i z 2 − 8z +17
Troisième méthode : Tableau d'Hörner.

1 − 8+ i 17 − 8 i 17i
−i −i 8i −17i
1 −8 17 0

donc a = 1, b = − 8, c = 17 et z 3 + − 8+ iz 2 + 17 − 8iz + 17i = z + i z 2 − 8z +17

3. Résolvons l'équation E dans ℂ.
Posons : z 3 + − 8+ iz 2 + 17 − 8iz + 17i = 0 ⟺  z + i z 2 − 8z +17 = 0
⟺z + i = 0 ou z 2 − 8z + 17 = 0
Résolution de : z 2 − 8z + 17 = 0
∆' = 16 − 17 = − 1 = i 2
z1 = 4 − i et z 2 = 4 + i

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 S = − i ; 4 − i ; 4+ i
Partie B :
Soient les points : A ⟼ z A = 4 + i , B ⟼ z B = 4 − i ; C ⟼ zC = − i.
1. Plaçons les points sur une figure que l'on complétera dans la suite de l'exercice :

y
6
C'
5

4
C'
3 B'
S
2

P A
1
v Ω
-5 -4 -3 -2 -1 O 1 2 3 4 5 x
u
B
-1
C A'
-2
C
-3

-4
2. r:P ⟶P
M ⟼M' tel que z' = iz − 2i + 2 où M ⟼z et M'⟼ z' le point Ω ⟼ z Ω = 2.
S = r A.
Calculons l'affixe s de S.
s = iz A − 2i + 2 = i 4+ i − 2i + 2 = 2i + 1
s = 1 + 2i
3. Démontrons que les points B, A, S, C appartiennent à un même cercle C dont on déterminera le
centre et rayon.
Première méthode :
par conjecture à partir de la représentation graphique, Ω semble être le centre de ce cercle. On
cherche une preuve en comparant ( par calcul ) les distances ΩB; ΩA, ΩS et ΩC :
ΩB = z B − z Ω = 4 − i − 2 = 2 − i = 5
ΩA = z A − z Ω = 4+ i − 2 = 2+ i = 5
ΩS = z S − z Ω = 1+2i − 2 = −1+2i = 5
ΩC = zC − z Ω = − i − 2 = 5
Donc B, A, S, C appartiennent au cercle C de centre Ω et de rayon 5
Deuxième méthode :
z − zB z − zS
D'après la formule des points cocycliques, on vérifie : C ÷ A ∈ ℝ* .
zA − zB zC − z S

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 zC − z B z − zS z C − z S  =  − i − 4+ i   − i −1− 2i  = − 2 × −1− 3i
=  zC − z B
  
÷ A  
zA − zB zC − z S  zA − zB
 



    
z A − z S   4+ i − 4+ i   4+ i − i − 2i  i 3− i
− i 3− i
= 2i × = 2 ∈ ℝ* . Donc B, A, S, C appartiennent à un même cercle C.
3− i
Déterminons le centre et rayon de C.
Première méthode :
Soit I le centre d'affixe z = x + iy x ; y ∈ ℝ 2 .
IA = IB = IC = IS = rayon.
IA 2 = z A − z B = 4+ i − x − iy = 4 − x + i 1− y = 4 − x + 1− y
2 2 2 2 2

IB 2 = z B − z I = 4 − i − x − iy = 4 − x + 1+ y
2 2 2 2

IC 2 = zC − z I = − i − x − iy = x 2 + 1+ y
2 2 2

IS 2 = z S − z I = 1+2i − x − iy = 1− x + 2 − y
2 2 2 2

Par égalités : on a
IC 2 = IB 2 ⟺ x 2 + 1+ y = 4 − x + 1+ y ⟺x 2 = 4 − x ⟺ x 2 − 4 − x = 0
2 2 2 2 2

⟺ x − 4+ x x +4 − x = 0
⟺ 4 2x − 4 = 0
⟺ 2x − 4 = 0
⟹ x=2
IS 2 = IB 2 ⟺ 4 − x + 1+ y = 1− x + 2 − y ⟺ 4 − 2 + 1+ y = 1− 2 + 2 − y
2 2 2 2 2 2 2 2

⟺ 2 2 + 1+ y = −1 + 2 − y
2 2 2

⟺ 4 + 1 + 2y + y 2 = 1 + 4 − 4y + y 2
⟺ 6y = 0⟹y = 0
d'où z I = 2.
Le rayon de ce cercle est :
IC = z C − z I = − i − 2 = 5 donc C est le cercle de centre I = Ω de rayon 5.
Deuxième méthode :
On vérifie que l'angle CBA est droit et on en déduit que AC est un diamètre du cercle circonscrit
au triangle ABC. Puis on détermine l'affixe du milieu I ( coincide avec Ω ) AC et le rayon IA.

  π
mes  BA, BC  = Arg CBA = Arg  z C − z B  = Arg  − i − 4+ i  = Arg  − 4  = Arg 2i = ,
 
       

 zA − zB 
 
 4+ i − 4+ i 
 
 2i 
  2
z + zC 4+ i − i
CBA est un triangle rectangle en B et I d'affixe Z I = A = = 2 = z Ω donc C est le
2 2
cercle circonscrit au triangle ABC par suite C est le cercle de centre Ω et de rayon ΩA = 5
iz +10 − 2i
4. Á tout point M ⟼z on associe le point M' d'affixe z' =
z−2
a. Déterminons l'affixe des points A', B', C' associe respectivement aux points. A, B, C.
iz +10 − 2i i 4+ i +10 − 2i 2i +9 1
= 9+2i 2 − i = 18+2+ 4 − 9i = 4 − i
1
z A' = A = =
zA − 2 4+ i − 2 2+ i 5 5
iz +10 − 2i i 4 − i +10 − 2i 11− 2i
= 11− 21 2+1 = 22 − 2 − 11+4i =
1 1
z B' = B = =
zB − 2 4− i −2 2−i 5 5
= 4 + 3i
iz +10 − 2i i − i +10 − 2i
= 11− 2i − 2+ i = − 22+2+ 11+4i
11− 2i 1 1
zC' = C = =
zC − 2 −i−2 −2−i 5 5

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 = − 4 + 3i
b. Vérifions que A', B', C' appartiennent à un cercle C' de centre P d'affixe i.
A', B', C' ∈ C' signifie que PA' = PB' = PC' = Rayon
PA' = z A' − z P = 4 − i − i = 4 − 2i = 16+ 4 = 2 5 .
PB' = z B' − z P = 4+3i − i = 4+2i = 16+ 4 = 2 5 .
PC' = z C' − z P = − 4+3i − i = − 4+2i = 16+ 4 = 2 5
donc C' est le cercle de centre P et de rayon r = 2 5 .
c. Pour tout nombre z ≠ 2 exprimons z' − i en fonctionde z.
iz +10 − 2i 10
z' − i = − i = iz +10 − 2i − iz +2i = 10 = .
z−2 z−2 z−2 z−2
d. Soit M un point d'affixe z appartenant au cercle C.
Démontrons que z' − i = 2 5
10 5
= 2 5 CQFD
10
M ∈ C ⟺ z − 2 = 5 donc z' − i = =
5 5
e. Déduisons à quel ensemble appartiennent les points M' assocés aux points M du cercle C.
z' − i = 2 5 ⟺ M' appartiennent au cercle de centre P et de rayon 2 5 .
Exercixe 2 :
I. On considère l'équation E  : 8x + 5y = 1 où x ; y ∈ ℤ 2 .
1. a. Donnons une solution particulière de l'équation E
Première méthode : par essai
On constate que : 8 2 + 5 − 3 = 16 − 15 = 1 le couple 2 ; − 3 ∈ ℤ 2 est une solution
particulière de l'équation de l'équation E.
Deuxième méthode : Algorithme d'Euclide.

q 1 1 1 1
8 5 3 2 1
r 3 2 1 0

1=3−2×1
2=5−3×1
3=8−5×1
3 − 2 = 1 ⟺ 3 − 5 − 3 = 1 ⟺ 2 3 − 5 = 1 ⟺ 2 8 − 5 − 5 = 1 ⟺ 8 2 + 5 − 3 = 1 donc
2 ; − 3 est une solution particulière.
Troisième méthode : Par congruence.
8x + 5y = 1 ⟺ 8x = − 5y + 1 ⟺ 8x ≡ 1 5
⟺ 3x ≡ 1 5
⟺ 6x ≡ 2 5
⟺ x≡2 5
⟹x = 5k + 2 avec k ∈ ℤ
pour k = 0 on a : x = 2 et − 5y = 8 2 − 1 ⟺ − 5y = 15⟹ y = − 3 donc 2 ; − 3 est une
solution particulière.
b. Résolvons l'équation E
Première méthode :
Comme 2 ; − 3 est une solution particulière, on a le système.
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 
8x +5y =1 8x +5y =1


⟺
82 +5− 3 =1 8− 2 +53 = −1
 
 

 


8x − 2 +5 y +3 =0

 

⟺ 8 x − 2 = 5 − y − 3
8 ∧ 5 = 1 alors 5∕ x − 2 et 8∕ − y − 3 par suite
x = 5k + 2 et y = − 8k − 3 avec k ∈ ℤ
vérification: 8 ( 5k + 2 ) + 5 ( − 8k − 3 ) = 40k + 16 − 40k − 15 = 1
donc l'ensemble des solutions est S = 5k +2 ; − 8k − 3, k ∈ ℤ
Deuxième méthode :
8x + 5y = 1 ⟺ 8x = − 5y + 1 ⟺ 8x ≡ 1 5
⟺ 3x ≡ 1 5
⟺ 6x ≡ 2 5
⟺ x≡2 5
⟹x = 5k + 2, k ∈ ℤ
Remplaçons x par sa valeur dans l'équation :
8 5k +2 + 5y = 1 ⟺ 40k + 16 + 5y = 1 ⟺ 5y = − 40k − 15 ⟹y = − 8k − 3
On endeduit que l'ensemble des solutions est S = 5k +2 ; − 8k − 3 , k ∈ ℤ
N =8a +1

Soit N ∈ ℕ* tel qu'il existe un couple a ; b ∈ ℤ 2 vérifiant


2.  .


N =5b +2
a. Montrons que le couple a ; − b est solution de E.
Premiière méthode :
On sait que :
N = N ⟺ 8a + 1 = 5b + 2 ⟺ 8a − 5b = 2 − 1 ⟺ 8a + 5 − b = 1 ⟹ a ; − b est une solution
de E .
Deuxième méthode :
N =8a +1

 .


N =5b +2
N −1
N = 8a + 1 ⟹ a =
8
N−2 N−2
N = 5b + 2 ⟹ b = ⟹−b=−
5 5
Vérifions si a ; − b est solution de E .
N − 2 
8  N −1  + 5  −  = N − 1 − N + 2 = 1 d'où a ; − b est solution de E .
  


 8   5 
b. Le reste de la division euclidienne de N par 40.
N =8a +1

D'après la relation qui vérifie N, on a :  .


N =5b +2
a =5k +2 a =5k +2

D'après 2 ) a ) , a ; − b solution de E , par suite

 
 , k∈ℤ ⟺  , k∈ℤ

 

− b = − 8k − 3 b =8k +3
En remplaçant a ou b par leur valeur, on a :
N = 8 5k +2 + 1 = 40k + 17, k ∈ ℤ

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 ou N = 5 8k +3 + 2 = 40k + 17 d'où N = 40k + 17, k ∈ ℤ
N = 40k + 17, k ∈ ℤ d'où le reste de la division euclidienne de N par 40 est 17.
3. a. Résolvons l'équation 8x + 5y = 100 où x ; y ∈ ℤ 2.
8⋀5 = 1 et 1∕100, donc l'équation admet au moins une solution.
Premier méthode : Par congruence :
8x + 5y = 100 ⟺ 5y = 100 − 8x ⟺ 5y ≡ 100 8 ⟺ y ≡ 20 8 ⟺y ≡ 4 8 ⟹ y = 8k + 4, k ∈ ℤ
Remplaçons y par sa valeur dans l'équation :
8x + 5 8k +4 = 100 ⟺ 8x = − 40k + 80 ⟹ x = − 5k + 10.
S = − 5k +10 ; 8k + 4, k ∈ ℤ
Deuxième méthode : Par application du théorème de Bézout.
D'après 1° ) on a :
8 2 + 5 − 3 = 1 ⟺ 8 200 + 5 − 300 = 100 donc le couple 200 ; − 300 est une solution
particulière de l'équation 8x + 5y = 100.
8x +5y =100 8x +5y =100
 
 ⟺ 
 
8200 +5− 300 =100 8− 200 +5300 = −100
 

8x − 200 +5 y +300 =0

⟺ 8 x − 200 = 5 − y − 300
8⋀5 = 1 alors on a 5∕ x − 200 et 8∕ − y − 300 par suite :
5∕ x − 200 et 8∕ − y − 300 ⟹ x = 5k + 200 et y = − 8k − 300
Vérification : 8 5k +200 + 5 − 8k − 300 = 40k + 1600 − 40k + 1500 = 100 donc :
S = 5k +200 ; − 8k − 300 k ∈ ℤ .
b. Soient α le nombre d'hommes et β le nombre de femmes :
D'après l'énoncé, on a : 8α + 5β = 100
Avec la question précédente :
Avec la première méthode on a: α = − 5k + 10 et β = 8k + 4
pour k = 0 ou k = 1 : α =10 et β =4 ou α =5 et β =12.
Avec la deuxième méthode : α = 5k + 200 et β = − 8k − 300
5k + 200 > 0 et − 8k − 300 > 0
5k + 200 > 0 ⟹ k > − 40
⟹ k ∈ − 39 ; − 38 .
300 300
− 8k − 300>0 ⟹ k< − d'où − 40 < k < −
8 8
Pour k = − 39 on a : α = 5 et β = 12
Pour k = − 38 on a : α = 10 et β = 4
−2
II. On se propose de résoudre l'équation différentielle : y' − 2y = E.
1+ e
− 2x

1. Soit g une fonction dérivable sur ℝ et f la fonction définie par : f x = e 2x g x.
− 2e
Montrons que la fonction f est solution E  si et seulement si g' x =
− 2x

1+ e − 2x
− 2e
Supposons que f est solution de E  et montrons que g' x =
− 2x

1+ e
− 2x

−2 −2
f solution de E  ⟺ f ' − 2f = ⟺ 2e 2x g x + g' xe 2x − 2e 2x g x =
1+ e 1+ e
− 2x − 2x

−2 − 2e
⟺ g' xe 2x = ⟹ g' x =
− 2x
.
1+ e 1+ e
− 2x − 2x

2. Déduisons toutes les solutions de E .

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 Déterminons la fonction g

∫ dx = ln 1+ e − 2x  + c avec c ∈ ℝ.
− 2e − 2e
g' x =  
− 2x − 2x
⟹ g x =
1+ e 1+ e
− 2x − 2x

La solution f x = e 2x ln 1+ e  + c = e 2x ln 1+ e − 2x  + ce2x .

− 2x

Problème :
A. 1. On définit la fonction g sur l'intervalle 1 ; + ∞ par : g x = 2x − x −1ln x −1.
a. On admet le resultat suivant : lim xlnx = 0.
Déduisons la limite de g x lorsque x tend vers 1.
x⟶0+

l Ensemble de définition de g : D g = x ∈ ℝ, x −1>0 ∩ 1 ; + ∞ = 1 ; + ∞

l Posons t = x − 1 ⟹x = t + 1
quand x⟶1+ ⟹ t⟶0+ donc lim g x = lim 2t +1 − tlnt = 2 d'où lim g x = 2.
b. Calculons g' x pour tout x ∈ 1 ; + ∞ .
x⟶1+ t⟶0 + x⟶1+

g' x = 2 − ln x −1 − 1 = 1 − ln x −1.

c. Résolvons l'inéquation : 1 − ln x −1 > 0 d'inconnue x ∈ 1 ; + ∞ .
Prémière méthode : Par étude.
Posons : h x = 1 − ln x −1 pour tout x ∈ 1 ; ;+ ∞
l Dérivée h' :
h x = −
1
< 0 pour tout x ∈ 1 ; + ∞
x −1
l Les limites aux bornes de 1 , + ∞
lim h x = + ∞ ;
lim h x = − ∞
x⟶1

x⟶ + ∞

l Tableau de variation

x 1 e +1 +∞
h' x −
+∞
h x 0
−∞

l Les points remarquables :

C h ∩ Ox ⟹ h x = 0 ⟺ 1 − ln x −1 = 0 ⟺ x − 1 = e ⟹x = e + 1.
D'après le tableau de variation de h, pour tout x ∈ 1 ; e +1 h x > 0 d'où S = 1 ; e +1 .
Deuxième méthode : Utilisation de la bijection de la fonction exponentielle.
1 − ln x −1 > 0 ⟺ − ln x −1 > − 1 ⟺ ln x −1 < 1 ⟹ x − 1 < e ⟹ x < e + 1 donc
x ∈ 1 ; e +1 ∩ 1 ; + ∞ = 1 ; e +1 Par suite : S = 1 ; e +1
Troisième méthode : Par changement d'inconnue.
Posons t = x − 1, l'inéquation devient 1 − lnt > 0.
Signe de 1− lnt
Posons 1 − lnt = 0 ⟺ lnt = 1 ⟹ t = e.
t 0 e +∞
1− lnt + 0 −

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 Dans le tableau ci - dessus pour tout t ∈ 0 ; e , 1 − lnt > 0 ⟺ x −1 ∈ 0 ; e ,
1 − ln x −1 > 0
x −1 ∈ 0 ; e ⟺ 0 < x − 1 < e ⟺ 1 < x < e + 1 ⟹ x ∈ 1 ; e +1 d'où S = 1 ; e +1 .
d. Étudions le sens de variation de g sur l'intervalle 1 ; + ∞
Signe de g' x :

x 1 e +1 +∞
g' x + 0 −

∀ x ∈ 1 ; e +1 , g' x ≥ 0 donc g est croissante.

∀ x ∈ e +1 ; + ∞ , g' x ≤ 0 donc g est décroissante.
e. Montrons que l'équation g x = 0 a une solution unique notée α, dans l'intervalle
e +1 ; e 3 +1 .
La limite en + ∞
lim g x = lim 2x − x −1ln x −
x⟶ + ∞ x⟶ + ∞

 ln x −1
  1  
= lim x  2 − 1−
x⟶ + ∞   x 

= + ∞ 2 − ∞
lim g x = − ∞
x⟶ + ∞

L'extremum :
g e +1 = 2 e +1 − e +1−1ln e +1−1 = 2e + 2 − e = e + 2 ; g e +1 = e + 2
Tableau de variations

x 1 e +1 α +∞
g ' x + 0 −

e +2
g x 0
2 −∞

D'après le tableau de variation de g, sur l'intervalle e +1 ; + ∞ g est définie, continue et

strictement décroissante donc g réalise une bijection de e +1 ; + ∞ sur − ∞ ; e +2 . Or
0 zéro ∈ − ∞ ; e +2 donc il existe un nombre réel α ∈ e +1 ; + ∞ tel que g α  = 0.
On sait que: e +1 ; e 3 +1 ⊂ e +1 ; + ∞ , calculons :
g e +1 = e + 2>0 ,
g e 3 +1 = 2 e 3 +1 − e 3 +1−1ln e 3 +1−1 = 2e 3 + 2 − 3e 3 = − e 3 + 2<0
g e +1 × g e 3 +1<0, d'après le théorème des valeurs intermédiaires e + 1 < α < e 3 + 1.
l Étudions le signe de g x sur l'intervalle 1 ; + ∞ .
Première méthode : Par lecture du tableau de variation de g.
D'après le tableau de variation de g :
Pour tout x ∈ 1 ; α gx > 0
Pour tout x ∈ α ; + ∞ g x ≤ 0
Deuxième méthode : Avec le tableau de variation de g :

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 x 1 e +1 α +∞
g ' x + 0 −

e +2
g x 0
2 −∞
signe de
+
g x 0 −

ln x 2 −1
2. Soit φ la fonction définie sur l'intervalle 1 ; + ∞ par φ x =
x
a. Déterminons lim φ x et prouvons que : lim φ x = 0

ln x −1
x⟶1+ x⟶ + ∞

lim φ x = lim

2
l =−∞
x
ln x 2 −1
x⟶1+
x⟶1 +

l lim φ x = lim =?

x⟶ + ∞ x⟶ + ∞ x
1 1
Posons t = ⟹ x =
x t
quand x ⟶ + ∞ ; t ⟶0+
lim φ x = lim tln  2 −1 = lim t ln  1− t  = lim t ln 1− t 2  − 2lnt 
 1   2 

t

 t
x⟶ + ∞ t⟶0 t⟶0 2  t⟶0

+ + +

= lim t ln 1− t 2  − 2t lnt = 0

b. Calculons φ' x.
t⟶0 +

× x − ln x 2 −1
2x
x −1 2x 2 − x 2 −1ln x 2 −1 g x 2 
φ' x =
2
= = .
x2 x 2 x 2 −1 x 2 x 2 −1
Montrons que φ' x est du signe de g x 2  sur 1 ; + ∞ .
g x 2 
Pour tout x ∈ 1 ; + ∞ , x 2 x 2 −1 > 0 donc φ' x = a le même signe que g x 2 
x x −1
2 2

c. Montrons que φ est croissante sur l'intervalle 1 ; α et décroissante sur l'intervalle

α ;+ ∞ .
Posons t = x 2 t >0, d'après la question 1°/e ) on a :
Pour t ∈ 1 ; α g t ≥ 0 donc 1 ≤ x 2 ≤ α et x ∈ 1 ; + ∞ ⟺1 ≤ x ≤ α , g x 2  ≥ 0⟺ φ' x ≥ 0
d'où φ est croissante.
Pour t ∈ α ; + ∞ g t ≤ 0 donc x 2 ≥ α ⟺ x ≥ α et x ∈ 1 ; + ∞ ⟺ x ∈ α ; +∞
g x  ≤ 0 ⟹φ' x ≤ 0 d'où φ est décroissante.
2

 2x 
B. On définit la fonction f sur l'intervalle 0 ; + ∞ par f x = ln e x −1
e
1. Vérifions que pour tout x ∈ 0 ; + ∞ on a f x = φ e .
ln e x  −1
x

ln e 2x −1
φ e  = = f x.
2
x
=
ex ex
2. deduisons − en :
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 a. la limite de f x lorsque x tend vers 0+
ln e 2x −1
lim f x = lim = − ∞.
x⟶0 +
x⟶0 ex +

b. La limte f x lorsque x tend vers + ∞

1 1
Posons t = x ⟺ e x =
e t
quand x⟶ + ∞ ; t⟶0+
lim f x = lim t ln  2 −1 = lim t ln 1− t 2  − 2lnt = lim t ln 1− t 2  − tlnt = 0
 1 

x⟶ + ∞ x⟶0 t  x⟶0 x⟶0

+ + +

c. le sens de variation de f sur l'intervalle 0 ; + ∞

∀ x ∈ 0 ; + ∞ , f ' x = φ e x ' = φ' e x  × e x
∀ x ∈ 0 ; + ∞ , e x > 0 donc f ' x a le signe que φ' e x 
Posons e x = t ⟹ ∈ 0 ; + ∞
∀ t ∈ 1 ; α , φ' t ≥ 0 ⟺ ∀ x ∈ 0 , ln  α , φ' e x  ≥ 0 donc f est croissante sur
0 , ln  α 
∀t∈ α ; + ∞ φ' t ≤ 0 ⟺ ∀ x ∈ ln  α  ; + ∞ , φ' e x  ≤ 0 donc f est décroissante
sur ln  α  ; + ∞ .
Tableau de variation de f :

x 0 ln  α  +∞
f ' x + 0 −

  α 
f x
f ln

−∞ 0

2 α
3. Montrons que, pour tout x ∈ 0 ; + ∞ ; f x ≤ .
α −1
∀ x ∈ 0 ; + ∞ , f x ≤ f ln α 
f ln α  = ln e −1  = lne −1 ln α −1
2ln α lnα
= .
e
ln α
α α
2α
g α  = 0 ⟺ 2α − α −1ln α −1 = 0 ⟹ ln α −1 = .
α −1
2α
f ln α = α −1 2α 2 α 2 α
= = .donc f x ≤
α α α −1 α −1 α −1
4. Réproduisons et complétons le tableau suivant en donnant des valeurs approchées à 10 près.
−2

x 0,1 0,5 1 1,5 2 3

f x −1,36 0,33 0,68 0,66 0,54 0,30
5. Représentons graphiquement f dans un repère orthogonal, d'unité 5 cm en abscisse, 10 cm en
ordonnée. On prendra 10 commc valeur approchée de α.

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 y
1

O 1 2 3 x

-1

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