TFC 2023 Joseph Shimende Ok Ok Ok

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i

EPIGRAPHE

Mes grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre
Seigneur Jésus-Christ !

(1 Corinthiens 15 : 57, Version Louis Second)


ii

DEDICACE

A nos parents Kakule Muvunga Faustin et Kavugho Kapamba Alexandrine,


iii

REMERCIEMENT
De prime abord, nous glorifions notre Dieu Tout Puissant qui
continue à nous prêter ce souffle de vie et qui ne cesse de conduire nos pas à
chaque étape de notre vie.
Nous jetons des fleurs au Chef de Travaux Sahani…………… qui a
accepté la direction de ce travail malgré leurs multiples occupations.
Nos remerciements sont joyeusement adressés aux autorités
académiques de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Butembo
et au corps scientifique qui, malgré la situation actuelle du pays et par
amour du travail ont enrichi notre bagage intellectuel.
Qu’il nous soit permis de remercier nos chers parents Kakule
Muvunga Faustin et Kavugho Kapamba Alexandrine pour nous avoir
soutenu tout au long de nos études.
Nos sentiments de profonde reconnaissance et de gratitude à la
famille Xavi Ndakasi.
Nous remercions également nos frères et sœurs pour leur amour à
notre égard. Il serait ingrat de ne pas exprimer notre reconnaissance aux
familles Romany, Kapamba et Ndakasi pour tous les efforts et sacrifices
qu’ils n’ont cessé de consentir pour notre devenir.
Que nos camarades étudiants et compagnons de lutte dans ce
monde du savoir, ainsi que quiconque qui a concouru à la réalisation de ce
travail mais que nous n’avons pas cité nommément, trouve ici l’expression
de nos remerciements.

KAMBALE SHIMENDE Joseph

SIGLE ET ABREVIATION
% : pourcent
iv

CCMH : Concentration carpulaire moyen en hémoglobine


CIVD : Coagulation intraveneuse disséminé
FL : formule leucocytaire
Fl : Fentolitre
g : gramme
GR : Globule rouge
Hb : Hemoglobine
mg : milligramme
ml : millilitre
NFS : Numération des formules sanguines
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
PaO2 : Pression artérielle en oxygène
PN : Poids de naissance
SNG : Sonde nasogastrique
U3 : microcube
UNICEF : Fonds des Nations Unies pour l’enfance
VGM : Volume globulaire moyen
v

LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1. Représentation du tableau de contingence
Tableau 4.Répartition des enquêtes selon les signes clinique présentés
Tableau 5.Répartition des enquêtes selon les examens paracliniques
réalisés
Tableau 6.Répartition des enquêtés selon le traitement reçu
Tableau 7. Répartition du profil des mères ayant connu des grossesses non
désirées
Tableau 8.De l’impact de la grossesse non désirée sur la notion de la
pathologie durant la période néonatale
Tableau 9. De l’impact de la grossesse non désirée sur le score d’APGAR
Tableau 10.De l’impact de la grossesse non désirée sur le poids de
naissance
Tableau 11. De l’impact de la grossesse non désirée sur la taille du
nouveau-né
Tableau 12.De l’impact de la grossesse non désirée sur l’alimentation du
nouveau-né
vi

TABLE DES MATIERES


EPIGRAPHE.................................................................................................i
DEDICACE..................................................................................................ii
REMERCIEMENT........................................................................................iii
SIGLE ET ABREVIATION.............................................................................iv
LISTE DES TABLEAUX................................................................................v
TABLE DES MATIERES...............................................................................vi
0.INTRODUCTION.......................................................................................1
0.1Problématique......................................................................................1
0.2 Hypothèses.........................................................................................2
0.3 Objectifs du travail.............................................................................3
0.4 But du travail.....................................................................................3
0.5 Choix et intérêt du sujet.....................................................................3
0.6Délimitation du travail.........................................................................4
0.7Subdivision du travail..........................................................................4
Chapitre premier.........................................................................................5
REVUE DE LA LITTERATURE......................................................................5
1.1Définition des quelques concepts.........................................................5
1.2 Généralités des grossesses non désirées..............................................5
1.2.1Cause des grossesses non désirées.................................................5
1.2.2 Conséquences des grossesses non désirées...................................7
1.3 La croissance et le développement du nouveau-né...............................8
1.3.1 La croissance du nouveau-né........................................................8
1.3.2 Le développement du nouveau-né.................................................9
1.4 L’allaitement du nouveau-né.............................................................10
1.4.1 L’allaitement au sein...................................................................10
1.4.2 Allaitement artificiel....................................................................11
1.5 Etudes antérieures............................................................................13
Chapitre deuxième :...................................................................................15
METHODOLOGIE......................................................................................15
2.1. Présentation du milieu de recherche................................................15
I.1. HISTORIQUE....................................................................................15
2.2. Méthode et techniques.....................................................................19
vii

2.2.1. Type d’étude...............................................................................19


2.2.2. Techniques de récolte des données.............................................19
2.3. Population et Echantillon.................................................................19
2.5 Analyse statistique............................................................................20
2.6 Considérations éthiques....................................................................21
Chapitre troisième :...................................................................................22
RESULTATS..............................................................................................22
3.1 Présentation et analyse des données.................................................22
3.1.1 Partie descriptive.........................................................................22
3.1.2 Partie analytique.........................................................................25
3.2 Discussion des résultats...................................................................28
3.2.1. Partie descriptive........................................................................29
3.2.2 Partie analytique.........................................................................30
CONCLUSION............................................................................................33
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................35
1

0.INTRODUCTION
0.1Problématique
Dans de nombreuses sociétés, les filles subissent des pressions
pour qu’elles se marient et qu’elles aient des enfants (Sully, 2020).
Les mariages d’enfants et les abus sexuel commis sur un enfant
exposent les filles à un risque accru de grossesse, souvent non désirée. Dans
de nombreux endroits, les obstacles à l’obtention et à l’utilisation de moyens
de contraception empêchent les adolescentes d’éviter les grossesses non
désirées, pourtant ces grossesses non désirées ont un impact négatif sur la
santé du nouveau-né. L’amélioration de l’accès à des soins maternels de
qualité pour les adolescentes enceintes ou qui élèvent des enfants fait l’objet
d’une attention croissante (Hatuy, 2018).
Selon l'UNICEF, un nouveau-né a 500 fois plus de risque de
mourir à un jour qu'à un mois de vie. En 2010, le taux de mortalité
néonatale mondial a été évalué à 23%o ; et les taux les plus élevés étaient
rencontrés en Asie du Sud et en Afrique Sub-saharienne avec 33%o et 35%o
respectivement.
Plusieurs organismes et auteurs ont mis un accent sur les causes
de cette mortalité néonatale, mais très peu se sont appesantis sur les
facteurs de risque qui se confondent parfois avec les causes.
Lawn et al en 2005, ont retrouvé des causes directe (prématurité,
infection sévère, asphyxie), et indirecte (faible poids de naissance), et des
facteurs de haut risque (complications maternelles intra-partum, pauvreté)
de la mortalité néonatale.
En 2016, à partir des données démographiques de plusieurs pays,
le même auteur, a retrouvé comme principales causes de cette mortalité les
infections (sepsis/pneumonie, tétanos, diarrhée), la prématurité et
l'asphyxie.
En Amérique, en 2008, 85% des décès néonataux observés étaient
associés au faible poids de naissance, à la prématurité ; et à des facteurs qui
auraient pu être prévenus tels que l'asphyxie néonatale et les infections [6].
2

En Océanie, Amoa et al, en 2002 en Papouasie Nouvelle Guinée,


ont listé des facteurs responsables des décès en période néonatale précoce
tels que ceux en rapport avec le patient, la salle de travail, les soins spéciaux
de santé, la structure sanitaire anténatale et postnatale ; lesquels pouvaient
être évités.
En Afrique, au Mali, l'âge gestationnel inférieur à 37 semaines, le
mauvais suivi anténatal et l'hypothermie étaient des facteurs de risque
retrouvés par Sylla et al en 2009.
Ntambue et al, en 2012 en RDC, ont retrouvé comme facteurs de
risque de la mortalité périnatale :les tâches ménagères, les grossesses
multiples, le paludisme, la primiparité, les mort-nés, la prématurité,
l'absence de mouvement fœtal à l'approche du temps prévu pour
l'accouchement, le faible et le très faible poids de naissance, la macrosomie.
Cette même étude indique que, la mortalité néonatale constitue
également un problème de santé majeur. En effet, des taux de mortalité
néonatale ont été de 40%o en 2006, 30%o en 2007, 36%o en 2009 et 34%o
en 2010.
Partant de ce qui précède nous nous sommes posé la question de
savoir : Quel est l’impact de grossesse non désirée sur l’état de santé de
nouveau-né à l’HGR Kitatumba ?
De cette question générale émanent d’autres spécifiques suivantes :
1. La morbidité est-elle différente entre les nouveau-nés issus de
grossesse non désiré et ceux de grossesse désirée ?
2. Quel serait l’impact de grossesse non désirée sur le développement
et la croissance du nouveau-né?
3. La grossesse non désirée a-t-elle un impact sur l’allaitement du
nouveau-né?

0.2 Hypothèses
Eu égard aux questions spécifiques soulignées ci-haut, il sied de
répondre anticipativement comme suit :
3

1. Il semblerait que les nouveau-nés issus de grossesse non désirée


seraient fréquemment victime des maladies que ceux issus de
grossesse désirée.
2. Il semblerait que les nouveau-nés issus de grossesse non désirée
auraient des problèmes de croissance et de développement que
ceux issus de grossesse désirée.
3. Il y aurait une influence significative de la grossesse non désirée
sur l’allaitement

0.3 Objectifs du travail


0.3.1 Objectif général
Ce travail a pour objectif de relever l’impact de grossesse non
désirée sur l’état de santé des nouveau-nés à l’HGR Kitatumba.

0.3.2 Objectifs spécifiques


1. Présenter la différence de l’état morbide entre les nouveau-né issus de
grossesse non désirée et ceux issus de grossesse désirée.
2. Déterminer l’impact de la grossesse non désiré sur la croissance et le
développement du nouveau-né.
3. Déterminer l’impact de la grossesse non désirée sur l’allaitement du
nouveau-né.

0.4 But du travail


Le but de ce travail est d’améliorer la santé des enfants en
présentant l’impact de grossesse non désirée sur leur santé.

0.5 Choix et intérêt du sujet


La grossesse non désirable constitue un véritable problème de
santé publique.
C’est ainsi que le sujet a stimulé notre réflexion. Les résultats de ce
travail intéressent :
 Les prestataires de soins qui liront ce document. Ils seront stimulés de
comprendre l’impact de grossesse non désirée sur l’état de santé du
nouveau-né.
4

 Le Ministère de la Santé Publique, l’inspection provinciale de la santé,


l’équipe cadre de la Zone de Santé de Butembo et les prestataires de
soins de l’aire de santé pourront se servir de nos résultats pour des
programmes de lutte contre les grossesses indésirables.
 Sur le plan scientifique ce travail servira de modèle à tout chercheur
qui le lira et qui abordera ce domaine.
 Cette recherche nous a permis de renforcer nos propres capacités sur
l’impact de grossesse non désirée sur l’état de santé du nouveau-né.

0.6Délimitation du travail
Cette recherche a été effectuée dans l’HGR de Kitatumba à une
période allant de février à juillet 2023.
Cette étude se rapporte à la quatrième composante de soin de
santé primaire qui est la protection maternelle et infantile y compris le
planning familial.
Il s’accorde aussi au troisième objectif du développement durable
de l’ONU qui consiste à garantir, à tous de vivre en bonne santé et de
promouvoir le bien-être de tous à tout à âge.

0.7Subdivision du travail
Notre travail s’articule sur trois chapitres, hormis l’introduction et
la conclusion.
 Le premier chapitre porte sur la revue de la littérature
 Le deuxième chapitre est consacré à la méthodologie
 En fin, le troisième chapitre se concentre sur les résultats.
5

Chapitre premier
REVUE DE LA LITTERATURE
1.1Définition des quelques concepts
1.1.1. Impact : c’est la conséquence très importante, effet d’une grande
violence (Larousse, 2010).
1.1.2. Grossesse non désirée : c’est une grossesse imprévue au moment
de la conception (Dictionnaire médicale, 2010).
1.1.3. Etat : c’est la disposition dans laquelle se trouve une personne,
une chose, une affaire (Larousse, 2010)
1.1.4. Santé : c’est l’état de complet bien-être physique, mental et social
et ne consiste pas seulement à l’absence de la maladie ou de
l’infirmité (OMS, 2010).
1.1.5. Nouveau-né : c’est la qualité d’un enfant depuis la naissance
jusqu’à l’âge de 28 jours (Larousse, 2010).

1.2 Généralités des grossesses non désirées


1.2.1Cause des grossesses non désirées
1.2.1.1.La sous scolarisation
La survenance des grossesses non désirées chez les adolescentes
s’explique en partie par un contexte marqué par une sous-scolarisation très
prononcée, aidée en cela par la tradition nataliste. Ainsi, 62% des filles et
49% des garçons de 12–14 ans n’ont jamais été à l’école. Chez les 15–19 ans,
64% des filles et 53% des garçons n’ont jamais été à l’école. Or, on sait que
l’école peut retarder l’entrée en vie féconde et que les adolescents qui
n’ont ni école, ni travail pour occuper leur temps (52% des filles et 25% des
garçons) courent souvent des risques plus élevés de se livrer à une activité
sexuelle non protégée (Joint, 2018).

1.2.1.2.L’absence ou l’insuffisance de l’information sur les


droits sexuels et reproductifs

Selon les statistiques officielles, la connaissance des méthodes


modernes de contraception est en progression. Cela ne signifie pas pour
autant que les femmes ont la possibilité de recourir aux dites méthodes. S’il
6

est établi que les femmes ayant un niveau d’éducation plus élevé sont
davantage susceptibles de recourir à la contraception, force est de constater
que nombre de femmes vivant en zone rurale, n’ont jamais entendu parler de
la Loi sur la santé de la reproduction. Alors que le droit à l’information sur la
planification familiale figure bien dans cette loi, le gouvernement n’a
toujours pas lancé la grande campagne nationale de sensibilisation qui
pourrait permettre de faire de ce droit une réalité. Le Plan stratégique de
sécurisation des produits contraceptifs prévoyait la mise en place d’un
programme de communication destiné à sensibiliser la population,
notamment masculine, aux avantages de la planification familiale. Alors
même que ce programme a démarré en 2007, il ne semble toutefois pas avoir
couvert tout le territoire national (Ndiaye, 2013).

1.2.1.2L’inadéquation des services de planification familiale


Les femmes qui souhaitent avoir des renseignements et des
contraceptifs doivent se rendre dans les établissements de santé les plus
proches de leur domicile. Toutefois, ces services de planification familiale
sont souvent inadaptés, tant au niveau de la qualité de l’information
dispensée que de la confidentialité des rendez-vous. Ce manque de
discrétion constitue un facteur très dissuasif qui empêche beaucoup de
femmes de se renseigner sur la contraception. En outre, de nombreuses
femmes regrettent que de tels services soient fréquemment tenus par des
hommes (Maryland, 2019).

1.4.1.3. L’indisponibilité des produits contraceptifs

Depuis le lancement du Plan stratégique de sécurisation des


produits contraceptifs, le gouvernement s’est efforcé de rendre les
contraceptifs plus disponibles en consacrant une part appréciable du budget
à leur achat. Ce pendant, les problèmes d’approvisionnement dans des zones
reculées sont fréquents et ont des conséquences graves notamment la
diffusion du sida (Maryland, 2019).
7

1.2.1.3 Le prix des contraceptifs : un frein à leur utilisation


Le coût des contraceptifs constitue un obstacle majeur pour les
femmes qui ne disposent pas de sources de revenus personnels. Bien que les
consultations dans les centres de santé publics soient gratuites et que les
contraceptifs soient subventionnés, ces derniers sont quand même vendus à
un prix équivalent à 25 % de leur coût. Ainsi, pour une jeune fille qui
dépend entièrement de sa famille, le prix de la contraception peut s’avérer
être une difficulté insurmontable (Firgue, 2018).

1.2.1.4Les résistances des maris et de la famille en général


Dans bien des cas, les époux ou d’autres membres masculins de la
famille s’opposent à l’usage de la contraception et, ainsi, certaines femmes
doivent se cacher pour recourir à de telles méthodes. Il n’est alors pas rare
que les maris reprochent à des membres du personnel médical d’avoir fourni
à leurs femmes des informations et des produits de contraception. En effet,
l’opposition à la contraception est souvent ancrée dans le rôle traditionnel
assigné à la femme et dans le fait que les enfants sont généralement
considérés comme une source de richesse (Firgue, 2018).

1.2.2 Conséquences des grossesses non désirées


Il est évident que les grossesses non désirées drainent à leur suite
des conséquences aussi dramatiques les unes que les autres et parfois la
mort. La première conséquence des grossesses non désirées ce sont les
avortements clandestins et dangereux.
Ces interruptions de grossesse sont pratiquées en dehors des
établissements de santé publique, dans des conditions d’hygiène souvent
déplorables et par des personnes n’ayant pas reçu la formation nécessaire
ou n’ayant reçu aucune formation (conseils de voisins ou de camarades,
autoavortement…).
Les grossesses non désirées conduisent également dans certaines
situations à l’abandon du bébé. En effet, abandonnées ou soumises à la
crainte d’exclusion familiale, ou ne disposant pas de capacité pour s’occuper
du bébé certaines jeunes mères abandonnent leur bébé.
8

L'impact le plus visible de la grossesse non désirée réside dans le


domaine psychosocial, car il contribue à une perte d'estime de soi, l'abandon
scolaire, le rejet par la famille, une destruction des projets de vie et le
maintien du cercle de la pauvreté.
Les grossesses non désirées occasionnent également la fistule
obstétricale qui est une lésion résultant d’un accouchement.
La fistule est un problème mondial, mais elle est surtout commune en
Afrique. Elle est généralement causée par un travail prolongé et difficile,
parfois de plusieurs jours, sans intervention obstétrique pratiquée en temps
voulu. Elle est surtout répandue dans les communautés pauvres d’Afrique
subsaharienne et d’Asie du sud où l’accès aux soins obstétriques est limité
(0MS, 2016).

1.3 La croissance et le développement du nouveau-né


1.3.1 La croissance du nouveau-né
1.3.1.1 Facteurs de régulation de la croissance
a. Patrimoine génétique
Il est essentiel, son mécanisme d’action est partiellement connu et
semble, se transmettre comme un ensemble multifactoriel de caractères
héréditaires. Ce patrimoine génétique explique les différences ethniques,
raciales et familiales. Exemples :
- facteur endocrinien
- facteur d’environnement
- facteur intra utérin
- facteur nutritionnel
b. Influence psychoaffective
En effet, une carence psychoaffective, psychosociale avec le déficit
affectif peut aboutir à un retard statural par mécanisme neuro endocrinien.
c. La croissance physique
1) le poids
Si la taille est souvent négligée, le poids est dans l’ensemble, trop
souvent une obsession, la méthode la plus simple consiste à déposer l’enfant
nu sur un pèse-bébé taré, mais ce n’est pas toujours possible en raison du
9

froid et de l’anxiété maternelle. La croissance pondérale est de 25 gr/jour


soit 175 gr/semaine puis 20gr par jour les 3 mois suivants ; elle baisse
progressivement par la suite, comme nous l’avons dit, à cause de
l’évacuation du méconium. Le nouveau-né de 4 kg doublera son poids vers
7-8 mois, le nouveau-né de 2700 gr vers 4 mois pour atteindre les poids qui,
au cours de la 2ème année seront identiques.
2) La taille
À la naissance, un bébé mesure en moyenne 50 cm et pèse 3 kilos.
Mais ce n'est qu'une moyenne : il existe des bébés plus petits, plus grands,
plus minces ou plus gros. La protection immunologique, en fonction de l’état
nutritionnel maternel.
3) L’état nutritionnel
En dehors du poids et de la taille, l’état nutritionnel est un élément
capital et trop souvent négligé. Le nourrisson doit être agréable à regarder :
tout rose et frais avec son aspect marbré au niveau des membres et parfois
du thorax, la peau ne se laissant pas plisser. L’abdomen est proéminent
pendant le 1èr mois mais cette saillie doit disparaître vers 18 mois.
4) La fontanelle
A la naissance les os du crâne ne sont pas soudés. Sont séparés
par des espaces linéaires que l’on suit très bien au doigt : les sutures. Au
confluent de ces sutures se trouvent des espaces plus larges, membraneux,
appelés «fontanelles». C’est un losange de 3cm de côte environ. Alors qu’elles
se ferment toutes aux environs de la naissance ; la fontanelle antérieure
(grande) reste ouverte plus longtemps. Il bat au rythme cardiaque.
5) Le crâne
Sa circonférence doit être connue et mesurée (surtout dans ces
affections neurologiques). Les chiffres à retenir sont : - 35cm à la naissance -
40cm à 2 mois - 44cm à 6 mois et - 48cm à 18 mois (Franglish, 2010).

1.3.2 Le développement du nouveau-né


Un nouveau-né devrait être capable de :
1) -Tourner la tête vers la main qui lui caresse la joue ou la bouche.
2) -Porter ces deux mains à la bouche.
10

3) -Tourner la tête lorsqu’il attend des voix et des sons familiers


4) -Téter le sein et le toucher avec ces mains (Tiode, 2014).
1.4 L’allaitement du nouveau-né
1.4.1 L’allaitement au sein
1.4.1.1 Qualités de lait
Il y a 3 qualités des laits produites au cours de l’allaitement : le
colostrum, le lait de transition, le lait mature ou définitif.
 Le colostrum : c’est un lait jaunâtre très consistant. Il est plus
riche en protéines, en vitamine liposolubles (ADEK) et en sel
minéraux que les laits suivants. Il contient une grande quantité
d’anticorps qui sont transmis au nouveau-né pour sa protection
contre les infections. Le colostrum est produit jusqu’au 3 au 4 e jour
après accouchement.
 Le lait de transition : il remplace le colostrum et sa production
dure jusqu’à 2 semaines après l’accouchement. Il a une valeur
énergétique plus élevée que le colostrum et contient du lactose, des
vitamines hydrosolubles et des lipides.
 Le lait mature : il contient plus d’eau que les laits précédents mais
il est suffisant pour répondre aux besoins de l’enfant jusqu’a l’âge
de 6mois (allaitement exclusif au sein maternel jusqu’à 6 mois).

Remarque :
 Le lait maternel est le meilleur aliment pour l’enfant et il est
suffisant pour sa nutrition jusqu’à l’âge de 6 mois.
 Le lait maternel reste de bonne qualité quelque soit l’état
nutritionnel de la mère.
1.4.1.2 Avantages de l’allaitement au sein
L’allaitement au sein présente les avantages suivants :

 Avantages immunitaires : à travers son lait, la mère transfère des


anticorps à son enfant ;
 Avantages nutritionnels :
- Le lait maternel est facilement digestible ;
11

- La richesse du lait maternel en cholestérol et en acide aminé


favorise le développement du système nerveux (bon quotient
intellectuel);
- Pas de risque de destruction des nutriments par la chaleur.
 Avantages économiques :
- Le lait maternel ne s’achète pas ;
- On n’a pas besoin d’acheter de matériel pour l’administrer à
l’enfant ;
- Pas de gaspillage du temps pour la préparation.
 Avantages physiologiques
- L’allaitement maternel stimule la sécrétion d’ocytocine qui
entraine des contractions utérines qui vont à leur tour arrêter le
saignement de la mère après accouchement ;
- L’allaitement maternel permet l’espacement des naissances en
retardant le retour des couches.

1.4.2 Allaitement artificiel


1.4.2.1. Principes de l’usage du biberon

Les principes à retenir pour l’allaitement artificiel sont les


suivants :

- Hygiène : Toutes les manipulations doivent se faire avec


beaucoup d’hygiène : se laver les mains avant de toucher le
biberon, nettoyer et stériliser le biberon, reconstituer (diluer)
avec de l’eau potable préalablement bouillie, jeter le reste de
lait ; Le biberon sera gardé dans l’eau de stérilisation jusqu’à
son prochain usage.
- Position : Toujours tenir le biberon et non l’appuyer sur le lit,
prendre l’enfant dans les bras (madone) lors de la tétée ; Lors de
la tété, la tétine doit être complètement remplie de lait pour
éviter l’aérophagie qui entrainerait des problèmes digestifs.
- Le trou de la tétine doit laisser passer le lait goutte à goutte et
non à flot (risque de fausse route).
12

1.4.2.2. Nutrition par sonde nasogastrique


a. Indications :
Il est fréquent de recourir à l’alimentation par la sonde
nasogastrique chez le nouveau-né prématuré et les enfants malades,
incapables de téter ou de s’alimenter. En effet chez le prématuré il ya risque
de fausse route étant donné que la coordination entre la succion et la
déglutition peut être absente, surtout chez le prématuré de moins de 34
semaines d’aménorrhée.

b. Technique de gavage
 Se laver les mains,
 Avant tout gavage vérifier si la sonde est bien placée dans l’estomac,
lire la prescription médicale (quantité à gaver et fréquence) ;
 Vérifier la température du liquide ;
 Vérifier la quantité de résidu gastrique par la seringue connectée à la
sonde. S’il y a un résidu gastrique, cette quantité doit être déduite de
la quantité calculée. C’est-à-dire: si la quantité calculée est de 60 ml et
que le résidu est de 7 ml. On va donner 60-7 = 53 ml.
 Aspirer le produit à donner avec la seringue, puis la connecter sur la
sonde ;
 Ouvrir la sonde et pousser lentement sur le piston de la seringue, il y
a risque de vomissement si le lait est poussé avec forte pression ; Il est
préférable d’enlever le piston de la seringue pour que le lait gavé coule
de lui-même sans pression. Clamper la sonde avant qu’elle ne se vide
complètement.
 Chaque repas doit durer 10 à 15 minutes.
 Une fois on a donné la quantité nécessaire, il faut, rincer la sonde avec
une petite quantité d’eau pour qu’elle ne se bouche pas ;
 Garder la sonde toujours fermée entre les gavages; Si elle reste
ouverte, il y a risque de dilatation gastrique par l’air.
 Noter toutes les observations dans le dossier de l’enfant gavé ;
 Remettre les matériels en ordre et se laver les mains.
13

 Remplacer la sonde gastrique par une sonde propre au bout de trois


jours. Si elle est retirée ou bouchée, la nettoyer et la stériliser pour la
réutiliser chez le même enfant.
c. Alimentation au lait maternel par sonde gastrique
Quantité de lait à donner

 Chez le nouveau-né à terme on calcule la quantité à donner, par


repas, selon la formule de Terrien :
- Pour la première semaine, il faut donner par repas (n-1) x 10 ml
(n = nombre des jours du nouveau-né) ; Le premier jour, donner
5 à 8 ml par repas ; Le nouveau-né reçoit 8 repas par jour.
- A partir de la 2ème semaine on ajoute 10 ml par semaine c.à.d. -
2ème semaine 70 ml/repas, 3ème semaine 80 ml/repas, 4ème
semaine 90 ml/repas.
 Chez le prématuré, le nombre et volume de repas est de 8 à 10. Pour
ce qui est du volume : on commence par 5 à 10 ml/repas. On
augmente le volume de 3 à 5 ml tous les jours de façon à atteindre la
ration optimale de 200 ml/kg/j de lait vers le 10e jour (OMS, 2015).

1.5 Etudes antérieures


1. Olivier Mukulu dans son étude portant sur les issues materno-fœtales des
grossesses non désirées à Lubumbashi, a abouti aux résultats suivant :
- Il existe une association statiquement significative entre le faible poids de
naissance et la grossesse non désiré, les risques pour les femmes avec
grossesse non désiré de donner un nouveau-né avec un faible poids de
naissance est de 2,33 (OR=2,33).
-Les femmes avec grossesse non désirée courent 1,60 fois le risque d’avoir
un nouveau-né qui sera transféré dans le service de néonatologie.
-Il y a une différence significative traduisant que la grossesse non désirée
exposait à 2,7 fois plus le risque qu’un nouveau-né décédé en période
néonatale.
-La fréquence des grossesses non désirée était plus élevée chez les femmes
célibataires que chez les femmes mariées.
14

2.Ndahimana J. (2011) dans l’étude intitulés : « les causes et conséquences


de grossesse non désiré au sein des familles de Kigali au Rwanda » a abouti
aux grandes lignes suivantes :
- La pauvreté apparait comme la cause majeure du phénomène de la
grossesse non désiré car elle intervient pour 47,3% des cas.
-51,9% des enquêtés étaient des agricultrices.
15

Chapitre deuxième :
METHODOLOGIE

2.1. Présentation du milieu de recherche


a. SITUATION GEOGRAPHIQUE

L’HGR Kitatumba est une structure sanitaire situé en Republique


Démocratique du Congo, Province du Nord Kivu, Ville de Butembo,
Commune Vulamba, Quartier Kambali, Cellule de l’Hopital nº 160. Il se
trouve dans la Zone de santé de Butembo dans l’aire de santé de Kyangike
couvrant ainsi 15 AS de la Zone de santé de Butembo. L’HGR Kitatumba est
situé à 2 km du bureau central de la zone de santé, 1 km du bureau
centrale et de l’HGR Katwa, à 17 km du BCZS et l’HGR Musienene et à 38
km du BCZS et HGR Kyondo.

b. STATUT JURIDIQUE

L’HGR /KITATUMBA est une formation confessionnelle appurtenant à


la 55Ecebce et agréer par l’Etat.

c. OBJECTIFS DE L’INSTITUTION
- Assurer vie bien-être physique ; mental pour le développement de la
médecine
- La formation continue du personnel
- L’évangélisation a l’hôpital
- Lutter contre les épidémies et endémie locales
- Vulgariser les techniques prophygloxiques

I.1. HISTORIQUE
L’Hôpital Général de Référence de Kitatumba est l’un des anciens
hôpitaux de la région du Kivu. Les terrains et les immeubles étaient une
propriété de la compagnie Minière de Grands Lacs Africains « M.G.L. » en
sigle fondée le 01/12/1923.
En 1986, l’hôpital a reçu un don des lits matériels de la salle
d’opérations provenant de Rotary Club Hollande. Avec ce don, l’hôpital qui
fonctionnait comme un centre de santé avait ouvert ses portes avec la
16

contribution (USA et fidèles de la 55 e CEBCE. Cette contribution avait


permis aux responsables de l’hôpital de commencer la réfection des vieux
bâtiments et de proposer d’autres projets.
En matière du personnel tous les agents qui étaient employés par
l’Etat avaient été déplacés jusqu’au centre de santé Maman Musai

Ainsi, la 55e CEBCE était obligée de recruter sur place des


nouveaux agents avec comme premier responsable Mr KAMBALE MULEKYA
Augustin (infirmier AC), comme de centre de santé ne remplissait pas les
conditions de l’hôpital, il fonctionnait comme succursale de l’hôpital de la
55e CEBCE RWANGABO.

A ce temps-là le Dr PALUKU KYAVULIKIRA Moïse (PAKIMO),


médecin directeur de l’HGR de KATWA passait chaque semaine pour les
consultations et était le conseiller technique en matière d’administration au
sein du centre de santé. A cette année, on a ouvert l’ISTM avec deux
options :

 Option santé communautaire ;


 Option hospitalière
En 1987, l’hôpital a reçu l’équipement de la dentisterie provenant
du lion club/Butembo.
En 1988, le Dr KABUYAYA fut recruté pour donner un coup de
main à l’hôpital mais l’institution encore incapable de payer ses services
occasionnant son départ vu les difficultés que traversaient le centre de
santé. La 55e CEBCE avait engagé le médecin à temps plein, il s’agit du Dr.
KATSUVA et ce n’est qu’à partir de cette période que l’hôpital sera
considéré. Comme l’hôpital général de référence.
En 1997, Dr. KYAVULIKIRA PAKIMO fut engagé comme médecin
directeur.
En 1992, l’hôpital sera doté d’un second lat qu’équipement
médicotechnique de la part de CDM/USA.
En 1996, fut engagé un médecin traitant le Dr. JACQUES
MULAGHALYA SIMWEMA et AG MAPENDANO BALINGENE et il y a eu
17

installation du système scolaire de la part d’ASMARES. En 1989, la


maternité et de santé primaire furent réhabilité par SAVE THE CHILDREN.
A la même année ont été engagés l’étendant PALUKU MASTAKI et
le Dr. KASEREKA SIVENDANA Gaston, respectivement AG et médecin
traitant.
En 2000 avec l’équipe de SAVE THE CHILDREN, un centre
nutritionnel thérapeutique ouvre ses portes dans le service pédiatrique.
En 2003 le Dr/ NZANZU SYALITA fut engagé comme médecin
directeur, il a été remplacé en 2011 par le Dr. KASEREKA KAHUKO.
PALUKU MASTAKI fut remplacé par l’AGIS PALUKU KIBWENA
PILIPILI qui rendu ses services jusqu’en septembre 2013.
En 2013, le Dr. KINYOMA KAMBALE LUC devient médecin
directeur en remplacement du Dr. KASEREKA KAHUKO et l’AGIS JUSTIN
MUHINDO KWAMIRE fut affecté comme administrateur gestionnaire titulaire
de l’hôpital à remplacement de l’AGIS PALUKU KIBWANA, cette même année
les docteurs KAMBALE MASINGO ESDRAS et PALUKU ont été engagés
comme médecin traitant.
En 2018, le docteur NZANZU SYALITA EUGENE revient après sa
spécialisation du 3e cycle comme chirurgien.
En octobre 2014, la direction décida de poursuivre les activités de
construction du bloc opératoire qui seront clôturées en 2015 malgré
l’engagement non réalisé par la MONUSCO.
1. Situation générale du personnel

Nº CATEGORIE QUALIFICATION NOMBRE TOTAL


Homme Femme
1 Médecin Spécialiste 1 0 1
2 Médecin géneraliste 5 2 7
3 Administrateur G3 1 0 1
Gestionnaire
4 Infirmier A1 12 1 19
5 Infirmier A2 5 9 14
6 Sage femmes A1 2 4 6
7 Infirmier A3 0 2 2
18

8 Anésthesiste A1 2 1 3
réanimateur
9 Kinésitherapeute A1 1 0 1
10 Techniciens de A2/A1/L2 2 2 4
laboratoire
11 Nutritionnistes A2 0 2 2
12 Technicien en A1 0 1 1
radiologie
13 Technicien en L2 1 0 1
pharmacie
14 Psychologue L2 1 0 1
clinicien
15 Assistant G3 1 0 1
social/aumonier
16 Autre personnel A2 1 0 1
17 Comptable A2 1 0 1
18 Personnel A1 et A2 1 3 4
administratif
19 Chauffeur 1 0 1
20 Personnel de 13 7 20
maintenance
TOTAL 51 41 92

2. Capacité d’accueil

Nº SERVICES Nombre de lits


1 Médicine Interne home et femme 54
2 Chirurgie homme et femme 16
3 Gynéco-obstétrique 42
4 Pédiatrie 40
5 Soins intensifs 8
TOTAL 160
19

2.2. Méthode et techniques


2.2.1. Type d’étude
Selon les objectifs de nos investigations, notre attitude en tant
que chercheur, la période d’étude, la population étudiée et les variables
étudiées, nous avons mené à la fois une étude analytique, d’observation,
transversale, échantillon exhaustif et qualitative.
Elle était analytique dans l’approche rétrospective dans le sens que
pour certains aspects du sujet notre objectif primordial était d’établir
l’impact de la grossesse non désirée sur la santé du nouveau-né.
Notre étude était d’observation, par le fait que nous n’avons fait
aucune intervention pendant notre recherche pour modifier le caractère de
nos enquêtés.
Selon la période d’étude transversale dans le sens que nous avons
interrogé qu’une seule fois nos enquêtés pour collecter les données
nécessaires.
Notre étude était par échantillonnage exhaustif, car il nous a été
possible de travailler avec la population dans sa globalité.
Elle était qualitative dans la mesure où nous n’avons pas eu à
manipuler les données chiffrées.
2.2.2. Techniques de récolte des données
Nous avons usé, pour collecter les données de cette étude, du
guide d’entretien. Nous avons recouru à deux moyens de collecte vue
l’insuffisance d’un seul. Ce sont :
-L’analyse documentaire
-L’interview

2.3. Population et Echantillon


2.3.1. Population d’étude

Notre population est constituée des nouveau-nés issus des


grossesses non désirées soit désirées reçues au sein de l’HGR de Kitatumba
durant la période allant de mars à septembre 2023.
20

2.3.2. Echantillon
La taille de la population est de 84 nouveau-nés, dont 56 étaient
issus de grossesse désirée et 26 de grossesse non désirée. Il s’agit d’un
échantillon non probabiliste de commodité c’est-à-dire que nous avons
travaillé avec la population facilement accessible.
Critères d’inclusion : être nouveau-né suivi à l’HGR de Kitatumba durant la
période de nos investigations.
Critères d’exclusion : est exclu de notre travail tout nouveau-né ne
répondant pas aux critères d’inclusion.
2.5 Analyse statistique
Pour bien mener notre analyse nous avons traité manuellement
nos données à l’aide de la machine calculatrice. Nous nous sommes servi
des calculs de pourcentage pour les statistiques, nous avons utilisé le
Risque Relatif : « RR ».
1. Le pourcentage
F
% = n x 100 où % = pourcentage, F = effectif des répondants et n = taille de
l’échantillon.

2. Le Risque relatif
A C A C
RR= : ou : Avec Te: taux des exposés et TNe: taux de
A + B C+ D Te TNe
non-exposés.

Le risque relatif nous a servi à mesurer le degré d’association


entre les variables aléatoires. A partir des résultats, nous pouvions dire
si la variable étudiée aurait un impact sur la santé du nouveau-né ou
pas. Le risque relatif <1 pas d’association/ Le risque relatif >1
l’association est positive

Pour l’interprétation de nos résultats, RR<1 : facteur protecteur,


RR>1 : facteur de risque.
21

Tableau 1. Représentation du tableau de contingence


Grossesse X x Total

Non désirée A B A+B


Désirée C D C+D
Total A+C B+D N

2.6 Considérations éthiques


Avant de procéder à la collecte des données, nous avons sollicité
les autorisations des responsables des formations sanitaires grâce à
l’attestation de recherche livrée par la section Techniques médicales de
l’ISTM-Butembo et approuvée par le bureau central de la zone de santé de
Butembo. Seulement l’anonymat des résultats de la publication de notre
enquête a rassuré les différents responsables après leur avoir explicité le
mobile de la dite enquête.
22

Chapitre troisième :
RESULTATS
Dans ce chapitre nous présentons les résultats de notre étude
portant sur l’impact des grossesses non désirée sur l’état de santé du
nouveau-né admis au HGR Kitatumba. Chaque tableau sera précédé de son
commentaire.
3.1 Présentation et analyse des données
3.1.1 Partie descriptive
3.1.1.1 Présentation des nouveau-nés issus des grossesses non
désirées
Tableau 3.Répartition des enquêtes selon le sexe
Sommairement du tableau 3, nous concluons que 75% des
nouveau-nés étaient du sexe masculin.
Sexe Effectif Pourcentage
Masculin 21 75
Féminin 7 25
Total 28 100

Tableau 4.Répartition des enquêtes selon les signes clinique présentés


Le tableau 4 nous dépeint que les signes cliniques présentés par
nos enquêtés étaient la fièvre (7,1%), le refus de téter (3,4%) et l’hypothermie
(3,4%).
Signes clinique présentés FO FA Pourcentage
Fièvre 2 28 7,1
Refus de téter 1 28 3,4
Hypothermie 1 28 3,4
Aucun 26 28 92,9

Tableau 5.Répartition des enquêtes selon les examens paracliniques


réalisés
Au regard du tableau 5, il est indiqué que les examens
paracliniques suivant été réalisé l’HB (7,1%), la FL (7,1%) et la NGB (7,1%).
Examens cliniques réalisés FA FO Pourcentage
23

HB 2 28 7,1
FL 2 28 7,1
NGB 2 28 7,1
Aucun 26 28 92,9

Tableau 6.Répartition des enquêtés selon le traitement reçu


Le tableau 6, nous donne la lumière que 2 soit 7,1% de nouveau-
nés avaient reçu l’ampicilline et la gentamicine et 28 soit 100% avaient reçu
la vitamine K et le BCG
Traitement reçue FA FO Pourcentage
Ampicilline 2 28 7,1
Gentamicine 2 28 7,1
Vitamine K 28 28 100
BCG 28 28 100

3.1.1.2. Profil des mères ayant connu des grossesses non


désirées
Le tableau 7, nous montre que sur 28 mère ayant connu des
grossesses non désirées, la majorité avaient l’âge compris entre 18 et 35 ans
(75%), le poids le plus fréquent de ces mères était de 50 – 60 kg(78,6%), la
taille de nos enquêtés variait entre 150-160cm ( 60,7%), la majorité des
mères n’avaient pas une notion d’alcoolisme (84,2%), la fréquence la plus
élevée des mères ayant connu des grossesse non désirées était chez des
célibataires (46,4%), la majorité des mères étaient ménagères (53,6%), la
plupart de nos enquêtes étaient catholique (64,3%), et le grand nombre de
nos enquêtes leur niveau d’étude était le secondaire non achevé avec une
proportion de 60,7%.
24

Tableau 7. Répartition du profil des mères ayant connu des grossesses


non désirées
Profil maternel Effectif Pourcentage
Age 28
Inferieur à 18ans 5 17,9
18-25ans 21 75
26-35ans 2 7,1
Poids 28
Inferieur à 50kg 3 10,7
50-60kg 22 78,6
Supérieur à 60kg 3 10,7
Taille 28
Inferieur à 150cm 7 25
150-160cm 17 60,7
Supérieur à 160cm 4 14,3
Notion d’alcoolisme 28
Oui 5 17,9
Non 23 82,4
Etat civil 28
Marié 11 39,3
Union libre 4 14,3
Célibataire 13 46,4
Profession 28
Ménagère 15 53,6
Cultivatrice 7 25
Enseignante 3 10,7
Couturière 2 7,1
Commerçante 1 3,6
Confession religieuse 28
Catholique 18 64,3
Protestante 7 25
Musulmane 1 3,6
Eglise de réveil 2 7,1
25

Niveau d’étude 28
Analphabète 1 3,6
Primaire non achevé 3 10,7
Primaire achevé 2 7,1
Secondaire non achevé 17 60,7
Secondaire achevé 4 14,3
Universitaire 1 3,6

3.1.2 Partie analytique


3.1.2.1. De la morbidité entre les nouveau-nés issus des
grossesses non désirées et ceux issus des grossesses désirées

Tableau 8.De l’impact de la grossesse non désirée sur la notion de la


pathologie durant la période néonatale
Le tableau 8 nous éclaire ce qui suit
De 28 nouveau-nés issus des grossesses non désirée 2 soit 7,1%
avaient présenté une pathologie durant la période néonatale, 26 soit 92,9%
n’avaient pas présenté des pathologies.
De 56 nouveau-nés issus des grossesses désirée 9 soit 16,1%
avaient présenté des pathologies durant la période néonatale et 47 soit
83,9% n’avaient présente aucune pathologie.
La fréquence des pathologies néonatales est élevée chez les enfants
issus de grossesse désirée. Face à un RR de 0,35(<1) nous concluons que la
grossesse non désiré n’a pas d’impact sur la notion de la pathologie durant
la période néonatale.
Grossesses Pathologie durant la PNN Total
Oui Non
FO % FO % FT %
Non désirée 2 7,1 26 92,9 28 100
Désirée 9 16,1 47 83,9 56 100
Total 11 13, 73 86,9 84 100
1
26

3.1.2.2. De l’impact de la grossesse non désirée sur le


développement et la croissance du nouveau-né
Tableau 9. De l’impact de la grossesse non désirée sur le score d’APGAR
Du tableau 9, nous bouclons ce qui suit :
Parmi 28 nouveau-nés issus de grossesses non désirée, 3 soit
10,7% avaient présenté un mauvais score d’APGAR, 25 soit 89,3% avaient
présenté un Bon score d’APGAR.
Sur le total de 56 nouveau-nés issus de grossesse désirée 4 soit
7,1% avaient présenté un mauvais score d’APGAR et 92,9% avaient présenté
Bon score d’APGAR. La fréquence la plus représentée du Mauvais score
d’APGAR est retrouvée chez les enfants issus de grossesse non désirée une
proportion de 10,7%.
Notre RR étant supérieur à 1 (1,4) nous concluons que les
nouveau-nés issus d’une grossesse non désirée courent 1,4 fois le risque de
présenter un mauvais score d’APGAR.
Grossesses Score d’APGAR Total
Mauvais Bon
FO % FO % FT %
Non désirée 3 10,7 25 89,3 28 100
Désirée 4 7,1 52 92,9 56 100
Total 7 8,3 73 91,7 84 100

Tableau 10.De l’impact de la grossesse non désirée sur le poids de


naissance
Le tableau 10 nous indique ce qui suit :
Sur le total de 28 nouveau-nés issus de grossesse non désirée
17,9% avaient un poids de naissance inferieur à 2500g tandis que 82,1%
avaient le poids de naissance ≥ 2500g.
De 56 nouveau-nés issus de grossesse désirée 2 soit 3,6% avaient
le poids de naissance < 2500g et 96,4% avaient un poids de naissance
supérieur ou égale à 2500g. La haute fréquence des nouveau-nés avec un
fiable poids de naissance est observée chez les enfants issus de grossesse
non désirée avec une proportion de 17,9%.
27

Le RR (6,7) étant supérieur à 1 nous concluons que les nouveau-


nés issus de grossesse non désirée courent 6,7 fois le risque d’avoir un poids
de naissance inférieur à 2500g
Grossesses Poids de naissance Total
< 2500g ≥ 2500g
FO % FO % FT %
Non désirée 5 17,9 23 82,1 28 100
Désirée 2 3,6 54 96,4 56 100
Total 7 8,3 77 91,7 84 100

Tableau 11. De l’impact de la grossesse non désirée sur la taille du


nouveau-né
Du tableau 11 nous bouclons ce qui suit :
Parmi 28 nouveau-nés issus de grossesse non désirée 5 soit 17,9%
avaient la taille < à 46 cm et 23 soit 82,1% avaient la talle ≥ 46 cm.
De 56 nouveau-nés issu de la grossesse désirée, 1,9% avait la taille
< à 46 cm et 98,2% avaient la taille supérieur ou égal à 46 cm
La fréquence la plus élevée des nouveau-nés avec taille < 46 cm est
observée chez les enfants issus de la grossesse non désiré. Face à un RR de
10 supérieur à 1, nous concluons que les nouveau-nés issus de grossesses
non désirée courent 10 fois le risque d’avoir une taille < 46 cm à la
naissance, c’est-à-dire la grossesse non désirée a un impact négatif sur la
taille de nouveau-né.
Grossesses Taille Total
< 46 cm ≥ 46 cm
FO % FO % FT %
Non désirée 5 17,9 23 82,1 28 100
Désirée 1 1,9 55 98,4 56 100
Total 6 7,1 78 92,9 84 100
28

3.1.2.3 De l’impact de la grossesse non désirée sur


l’alimentation
Tableau 12.De l’impact de la grossesse non désirée sur l’alimentation du
nouveau-né
En regard du tableau 12 nous bouclons ce qui suit :
Sur le total de 28 nouveau-nés issus des grossesses non désirée 4
soit 14,3% étaient alimentés par sonde nasogastrique et 24 soit 85,7%
étaient mise au sein.
Parmi 56 nouveau-nés issus des grossesses désirées 1,8% étaient
nourri par sonde nasogastrique et 98,2% étaient mise au sein. La plus haute
fréquence des nouveau-nés nourri par sonde nasogastrique étaient issus de
grossesse non désirée (14,3%).
Au regard du RR (10) supérieur à 1, nous concluons que les
nouveau-nés issus de grossesse non désirée courent 10 fois le risque d’être
nourri par sonde nasogastrique c’est-à-dire la grossesse non désiré a un
impact sur l’alimentation du nouveau-né.
Grossesses Alimentation Total
Sonde Mise au sein
nasogastrique
FO % FO % FT %
Non désirée 4 14,3 24 85, 28 100
7
Désirée 1 1,8 55 98, 56 100
2
Total 5 6 79 94 84 100

3.2 Discussion des résultats


Dans ce sous chapitre nous comparons les résultats de notre
recherches par rapport à ceux d’autres auteurs qui avaient développé notre
sujet tel que soit sous d’autres aspects. Certaines variables de notre étude
n’ont pas été discutées telle que nous l’avons souhaité suite à la rareté des
données y afférant.
29

3.2.1. Partie descriptive


3.2.1.1 Présentation des nouveau-nés issus des grossesses non
désirées
Sommairement du tableau 3, nous concluons que 75% des
nouveau-nés étaient du sexe masculin.
Le tableau 4 nous dépeint que les signes cliniques présentés par
nos enquêtés étaient la fièvre (7,1%), le refus de téter (3,4%) et l’hypothermie
(3,4%).
Au regard du tableau 5, il est indiqué que les examens
paracliniques suivant été réalisé l’HB (7,1%), la FL (7,1%) et la NGB (7,1%).
Le tableau 6, nous donne la lumière que 2 soit 7,1% de nouveau-
nés avaient reçu l’ampicilline et la gentamicine et 28 soit 100% avaient reçu
la vitamine K et le BCG
3.2.1.2. Profil des mères ayant connu des grossesses non
désirées
Le tableau 7, nous montre que sur 28 mère ayant connu des
grossesses non désirées, la majorité avaient l’âge compris entre 18 et 35 ans
(75%), le poids le plus fréquent de ces mères était de 50 – 60 kg(78,6%), la
taille de nos enquêtés variait entre 150-160cm ( 60,7%), la majorité des
mères n’avaient pas une notion d’alcoolisme (84,2%), la fréquence la plus
élevée des mères ayant connu des grossesse non désirées était chez des
célibataires (46,4%), la majorité des mères étaient ménagères (53,6%), la
plupart de nos enquêtes étaient catholique (64,3%), et le grand nombre de
nos enquêtes leur niveau d’étude était le secondaire non achevé avec une
proportion de 60,7%.
Ndahima J. (2011) dans son étude portant sur les causes et
conséquences de grossesse non désirée au sein des familles à Kigali, a
démontré que la pauvreté apparait comme cause majeure du phénomène de
la grossesse non désirée car elle intervient pour 47,3% des cas ; dans son
étude toujours il a présenté que 51,9% des enquêtés étaient des
agricultrices.
30

Nos résultats ont démontré que la majorité des assujetties étaient


des ménagères, étant convaincu que le groupe de ménagère ne peut avoir
aucun revenu, donc il y a lieu d conclure que dans notre étude les pauvres
sont plus représentés.
Dans notre étude toujours les agricultrices ont été représenté par
une proportion de 25% tandis que le Rwandais Ndahima J. a trouvé une
proportion de 51,9% ; le double de nos observations.
Olivier Mukulu de Lubumbashi, une Ville de la république
Démocratique du Congo, dans son étude portant des issues materno-fœtales
des grossesses non désirées avait bouclé que la fréquence des grossesses
non désirée était plus élevée chez les femmes célibataires que chez les
femmes mariées.
Ces résultats sont similaires à ceux de notre étude où nous avons
aussi trouvé que les femmes célibataires étaient représentées à 46,4% qui
est une proportion élevés par rapport à celle trouvée pour les mariées
(39,3%).

3.2.2 Partie analytique


3.2.2.1 De la morbidité entre les nouveau-nés issus des
grossesses non désirées et ceux issus des grossesses désirées
Le tableau 8 nous éclaire ce qui suit
La fréquence des pathologies néonatales est élevée chez les enfants
issus de grossesse désirée. Face à un RR de 0,35(<1) nous concluons que la
grossesse non désiré n’a pas d’impact sur la notion de la pathologie durant
la période néonatale.
Le Congolais Lushois Olivier Mukulu dans son étudedémontre que
les femmes avec grossesse non désirée courent 1,6 fois le risque d’avoir un
nouveau-né qui sera transféré dans le service de néonatologie. Il sied de
conclure que le nouveau-né sera reçu dans le service de néonatologie suite à
une situation pathologique ; d’ici nous concluons que les résultats de
Mukulu ne sont pas dans la même case avec ceux de notre étude car nous
avons trouvé un RR 0,35 qui nous a poussé à dire que la grossesse non
31

désiré n’a pas d’impact sur la notion de la pathologie durant la période


néonatale.
Partant de ces résultats nous rejetons notre première hypothèse
indiquant : Il semblerait que les nouveau-nés issus de grossesse non désirée
seraient fréquemment victime des maladies que ceux issus de grossesse
désirée.
3.2.2.2. De l’impact de la grossesse non désirée sur le
développement et la croissance du nouveau-né
Du tableau 9, nous bouclons ce qui suit :
La fréquence la plus représentée du Mauvais score d’APGAR est
retrouvée chez les enfants issus de grossesse non désirée une proportion de
10,7%. Notre RR étant supérieur à 1 (1,4) nous concluons que les nouveau-
nés issus d’une grossesse non désirée courent 1,4 fois le risque de présenter
un mauvais score d’APGAR.
Le tableau 10 nous indique ce qui suit :
La haute fréquence des nouveau-nés avec un fiable poids de
naissance est observée chez les enfants issus de grossesse non désirée avec
une proportion de 17,9%.
Le RR (6,7) étant supérieur à 1 nous concluons que les nouveau-
nés issus de grossesse non désirée courent 6,7 fois le risque d’avoir un poids
de naissance inférieur à 2500g
Toujours le Lushois Olivier, nous éclaire qu’il aurait une
association statistiquement significative entre le faible poids de la naissance
et la grossesse non désiré, le risque pour les femmes avec grossesse non
désiré de donner naissance à un nouveau-né avec faible poids de naissance
est de 2,33 (OR=2,33).
Les résultats du Lushois Olivier sont similaires à ceux de notre
étude car nous avons aussi trouvé que les nouveau-nés issus de grossesse
non désirée courent 6,7 fois le risque d’avoir un poids de naissance inférieur
à 2500g. Ceci es lié au fait que lorsqu’il y a une grossesse non désiré la
plupart des femmes ne s’intéressent même pas aux CPN.
D’ici nous confirmons une partie de notre deuxième hypothèse
stipulant que : « il semblerait que les nouveau-nés issus de grossesse non
32

désiré auraient un problème de croissance et de développement que ceux


issus de grossesse désirée ».
Du tableau 11 nous bouclons ce qui suit :
La fréquence la plus élevée des nouveau-nés avec taille < 46 cm est
observée chez les enfants issus de la grossesse non désiré. Face à un RR de
10 supérieur à 1, nous concluons que les nouveau-nés issus de grossesses
non désirée courent 10 fois le risque d’avoir une taille < 46 cm à la
naissance, c’est-à-dire la grossesse non désirée a un impact négatif sur la
taille de nouveau-né.
Nous confirmons notre deuxième hypothèse renseignant : Il
semblerait que les nouveau-nés issus de grossesse non désirée auraient des
problèmes de croissance et de développement que ceux issus de grossesse
désirée.
3.2.2.3 De l’impact de la grossesse non désirée sur
l’alimentation
Au regard du tableau 12 nous bouclons ce qui suit :
La plus haute fréquence des nouveau-nés nourri par sonde
nasogastrique étaient issus de grossesse non désirée (14,3%).
Au regard du RR (10) supérieur à 1, nous concluons que les
nouveau-nés issus de grossesse non désirée courent 10 fois le risque d’être
nourri par sonde nasogastrique c’est-à-dire la grossesse non désiré a un
impact sur l’alimentation du nouveau-né.
D’ici, nous confirmons notre troisième hypothèse indiquant que : Il
y aurait une influence significative de la grossesse non désirée sur
l’allaitement.
33

CONCLUSION
Notre sujet porte sur l’impact de grossesse non désirée sur l’état de
santé du nouveau-né à l’HGR Kitatumba.
Partant de cette préoccupation, nous nous sommes posé la
question de savoir : Quel est l’impact de grossesse non désirée sur l’état de
santé de nouveau-né à l’HGR Kitatumba ?
De cette question générale émanent d’autres spécifiques suivantes:
1. La morbidité est-elle différente entre les nouveau-nés issus de
grossesse non désiré et ceux de grossesse désirée ?
2. Quel serait l’impact de grossesse non désirée sur le développement
et la croissance du nouveau-né?
3. La grossesse non désirée a-t-elle un impact sur l’allaitement du
nouveau-né?
Eu égard aux questions spécifiques soulignées ci-haut, il sied de
répondre anticipativement comme suit :
1. Il semblerait que les nouveau-nés issus de grossesse non désirée
seraient fréquemment victime des maladies que ceux issus de
grossesse désirée.
2. Il semblerait que les nouveau-nés issus de grossesse non désirée
auraient des problèmes de croissance et de développement que
ceux issus de grossesse désirée.
3. Il y aurait une influence significative de la grossesse non désirée
sur l’allaitement
Le but de ce travail est d’améliorer la santé des enfants en
présentant l’impact de grossesse non désirée sur leur santé.
En vue d’atteindre notre but, nous nous sommes assigné les
objectifs spécifiques suivant :
1. Présenter la différence de l’état morbide entre les nouveau-né issus de
grossesse non désirée et ceux issus de grossesse désirée.
34

2. Déterminer l’impact de la grossesse non désiré sur la croissance et le


développement du nouveau-né.
3. Déterminer l’impact de la grossesse non désirée sur l’allaitement du
nouveau-né.
Selon les objectifs de nos investigations, notre attitude entant que
chercheur, selon la période d’étude, la population d’étude et les variables
d’étude, nous avons menée à la fois une étude analytique, d’observation,
transversale, d’échantillonnage et qualitative.
Ainsi, nous avons abouti aux résultats qui suivent :
La grossesse non désiré n’a pas d’impact sur la notion de la
pathologie durant la période néonatale (tableau 8).
Les nouveau-nés issus d’une grossesse non désirée courent 1,4 fois
le risque de présenter un mauvais score d’APGAR (tableau 9).
Les nouveau-nés issus de grossesse non désirée courent 6,7 fois le
risque d’avoir un poids de naissance inférieur à 2500g (tableau 10).
Les nouveau-nés issus de grossesses non désirée courent 10 fois le
risque d’avoir une taille < 46 cm à la naissance, c’est-à-dire la grossesse non
désirée a un impact négatif sur la taille de nouveau-né (tableau 11).
Les nouveau-nés issus de grossesse non désirée courent 10 fois le
risque d’être nourri par sonde nasogastrique c’est-à-dire la grossesse non
désiré a un impact sur l’alimentation du nouveau-né (tableau 12).
Partant de ces résultats, nous avons rejeté notre première
hypothèse, néanmoins la deuxième et la troisième hypothèse ont été
confirmées.
Finalement nous suggérons ce qui suit :
Au ministère de la santé :
De renforcer la branche de la santé de la reproduction enfin que la
communauté comprenne l’importance du planning familial et de la
contraception.
Aux futurs chercheurs :
De continuer les recherches sur les grossesses non désirée dans
d’autres aspects.
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BIBLIOGRAPHIE
1. Sully, 2020, pression des filles face au mariage, Haïti
2. Hatuy, 2018, les grossesses non dessinées, Madagascar
3. Larousse, 2010, Dictionnaire Français
4. Dictionnaire médicale, 2010
5. Organisation mondiale de la santé (OMS), 2010, définition de la santé
6. Joint, 2018, les grossesses, non chez les filles adolescentes, Mali
7. Ndiaye, 2013, l’absence au l’insuffisance de l’information sur les droits
sexuels et reproductifs, Sénégal
8. Marylaud, 2019, planification familiale, Cameroun
9. Firgue, 2018, utilisation des contraceptifs, Ghana
10. Organisation mondiale de la santé (OMS), 2016, conséquences
des grossesses non désirée, Genève
11. Franglish, 2010, la croissance du nouveau-né, Afrique du sud
12. Tiode 2014, développement du nouveau-né, Paris
13. Organisation mondiale de la santé (OMS), 2015, la nutrition de
la saude nasogastrique chez les nouveau-nés, Genève
36
I

PROTOCOLE D’ENQUETTE
Sujet : Impact de grossesse non désire sur l’Etat de santé du
nouveau-né au HGR/KITATUMBA
I. Notion de la grossesse : désirée….….Non désirée…..
1. Profil du nouveau-né
2. Sexe : Masculin……Féminin…………
3. Age de la grossesse (à semaine)………..
4. Score d’APGAR : Bon………Mauvais…………
5.Poids à la naissance : ¿2500g……….2500g-3500g……¿❑ 3500g…..
6.Taille : ¿32Cm………46−54 cm…….¿54cm………
7.PC : ¿ 32 cm……….32−36 cm ……..¿ 36 cm
8.Notion de pathologies durant la période néonatale : oui……non……
9.Signe clinique présenté : fièvre……..refus de téter,……
Vomissement………hypothermie……….pâleur………autre……
aucun…..
10.Examen clinique réalise :Hb……..FL…….NGB……..LCR……...Autre
(à précise)………. Aucun………
11. Traitement reçu : Ampi………Gentamycine……..Ceftriaxone……..autre (à
préciser)…….. aucun……
12.Finalité : Guérison……..mort……..
13. Alimentation : Sonde nasogastrique…….. Alimentation au sein…….
Alimentation parentérale…….. Alimentation par lait de vache…….
II. Profil maternel
1. Age :……..
2. Poids :………….
3. Taille :………………..
4. Notion d’alcoolisme :…………………..
2.Etat Civil : Marié…….union libre…….célibataire……..
3.Profession :…………
4.Confession religieuse……….
5.Etat nutritionnel : Bon…….Mauvais…….
6.Niveau d’étude : primaire…….secondaire non achevé…….secondaire
achevé…….universitaire……..analphabète……..

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