Cours #4

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1.

Arc & Ogive


Un arc désigne tout objet dont la forme est recourbée. C’est la portion de circonférence d’un
cercle dont la ligne qui joint les deux extrémités s’appelle corde.
La forme en arc correspond à une portion de courbe ou de circonférence reposant sur ses deux
extrémités. Il existe de nombreuses variantes de l'arc selon la forme de leur courbe.
En termes d’architecture et décoration, l’arc désigne toute construction qui est limitée en
dessous par une surface courbe. Cet arrangement curviligne, plus ou moins large et épais, de
matériaux durs, se supportant les uns les autres dans le vide, est destiné à former un espace
vide et un espace solide dessus.
Les différents types d’arcs :
A. Arc aplati
L'arc aplati est un arc à quatre centres déterminés par un carré formé sous la corde de
l'arc et dont les côtés sont égaux au tiers de cette corde.

B. Arc bombé
L'arc bombé est un arc dont la mesure dépasse celle de la demi-circonférence, c'est-à-
dire 180°. Un arc de cercle de moins de 180° est donc un arc bombé.

C. Arc brisé
L'arc brisé est une ogive en forme d'arc à angle aigu. Il prend aussi le nom d'arc en tiers
point.
En architecture, il offre la caractéristique technique permettant de moins pousser au
vide que l’arc plein cintre. Sa plus grande solidité permet d'élever les édifices plus hauts
sans recourir à de massifs contreforts.

D. Arc déprimé
Un arc déprimé est un arc en forme d'un demi-cercle dont le milieu fléchit et descend.
La plate-bande de l'arc déprimé est reliée aux pieds droits par des quarts de cercle.
L'arc déprimé est formé de deux quarts de cercle, joints à leur sommet par une ligne
droite.

E. Arc en accolade
L'arc en accolade est formé de quatre portions d’arc de cercle. Cet arc est à la fois
concave et convexe et doit son nom à sa forme en accolade. Il prend aussi le nom d’arc
en talon parce que chacune de ses moitiés représente assez bien la courbure du profil
qui porte ce nom.
L'arc en accolade termine parfois une baie.

F. Arc en anse de panier


L'arc en anse de panier se forme de trois portions de cercle se raccordant entre elles.

G. Arc en fer à cheval ou arc bombé


L'arc en fer à cheval, sorte d'arc bombé, est formé par une portion de circonférence plus
grande que la demi-circonférence. C'est l'arc byzantin et l'arc arabe ou mauresque.

H. Arc en mitre
L'arc en mitre est un autre nom de l'arc en fronton.

I. Arc ogival
L'arc ogival ou à tiers point est formé par deux courbes ou portions de cercle qui se
rejoignent comme les deux côtés de l'avant d'une chaloupe.
Les arcs en ogive peuvent être décrits de trois manières principales:
- Les deux centres placés à l'intersection de la courbe même et de la ligne droite servant
de base donnent l'ogive équilatérale
- Placés en dehors, ils déterminent l'ogive en lancette
- Situés à peu de distance l'un de l'autre, ils donnent le tracé appelé plein cintre brisé
J. L’arc outrepassé
L'arc outrepassé est le nom donné à l'arc plein cintre surhaussé. Il forme une partie de
cercle dont la taille dépasse la moitié de son diamètre.
L'arc en fer à cheval est un arc outrepassé.

K. Arc plein cintre


L'arc plein cintre est un arc formant un demi-cercle exact appuyant verticalement sa
charge sur ses deux piliers latéraux. Son centre est au milieu de sa corde. Il forme alors
de dessus des entrées, d'encadrement des fenêtres ou la surface des voûtes rondes en
berceau.

L. Arc polylobé
L'arc polylobé est formé de plusieurs lobes ou portions de cercle, ordinairement en
nombre impair. On trouve des arcs trilobés, quintilobés, septilobés, etc.
Cet élément architectural est caractéristique de l’art de la construction arabe. On le
retrouve par exemple sur les portails de constructions du moyen orient, sur les
mosquées, etc.

M. Arc rampant
L'arc rampant est un arc dont les deux extrémités ou naissances ne sont pas placées sur
une même horizontale, donc d'inégale hauteur.
Les arcs rampants ont surtout été employés dans le style gothique, et ce sont eux qui,
dans la construction des contreforts, forment les arcs-boutants.

N. Arc surbaissé
L'arc surbaissé est un arc formé de moins d'un demi-cercle. Il prend aussi le nom
d’arc en anse de panier. Son ou ses points de centre sont plus bas que sa corde.
Dans le cas où l'arc est surbaissé (ou surhaussé), au lieu d'être en plein cintre, sa
rotation sur lui-même produit une voûte sphéroïde ou approchant de la sphère.
O. Arc Surhaussé
L'arc surhaussé est un arc architectural plus grand qu'une demi-circonférence. Il est
formé d'un demi-cercle et d'une partie droite. Il a son ou ses points de centre plus hauts
que la corde et a pour hauteur plus de la moitié du rayon.

P. Arc trilobé
L'arc trilobé est un arc formé de trois portions de cercle ou lobes.

Q. Arc Tudor
L'arc Tudor est une modification de l'ogive ou de l'arc ogival déprimé. C'est une ogive
abaissée, aplatie et très obtuse. On dirait une horizontale à bouts arrondis, qui à son
centre aurait subi comme une poussée vers le haut.
L'arc Tudor est formé de quatre centres, deux sur la corde et deux beaucoup plus bas.
Cet arc aplati spécifique aux monuments anglais gothiques date de la fin du XVe siècle
sous le règne d’Henri VII, de la famille des Tudor.

L’ogive désigne, depuis le XIIe siècle, les arcades fermés par deux portions de cercles d’un
égal rayon qui se rencontre à leur sommet et forment ainsi un angle dont l’acuité est plus ou
moins accentuée.
Le nom d’ogive viendrait de « Ogis » en latin, signifiant appui. En effet, elle joua un rôle
important durant le moyen âge, et particulièrement dans le style gothique, pour la construction
des nervures qui portaient le poids des voutes.
Au moyen âge, on disait aussi augive ou croix d’augive. Cette expression s’appliquait surtout
aux nervures diagonales formées par l’intersection de deux voutes en berceau.
Ce n’est qu’à partir du XVIII siècle que le mot ogive a été adopté pour designer l’arcade
formant un angle curviligne, et, depuis, ce mot est resté avec ce dernier sens.

Les différents types d’ogives


A. Ogive à lancette

L'ogive en lancette est formée par deux arcs de cercle dont les centres sont à une grande
distance l'un de l'autre. A partir du XIVe siècle, l'ogive devient moins aiguë.
Cette forme d'ogive a été fréquemment employée dans l'architecture du moyen âge.

B. Ogive en accolade
C. Ogive équilatérale
L'ogive équilatérale est décrite avec un rayon égal à son ouverture. Elle est
fréquemment utilisée au XIVe siècle. On lui donne aussi parfois les noms d'ogive en
tiers-point, d'arcade à tiers-point.

D. Ogive lancéolée
L'ogive lancéolée possède des arcs qui descendent au-dessous de la ligne des centres.
L'ogive arabe, l'ogive moresque obtenues en brisant l'arc en fer à cheval, affectent
souvent cette forme lancéolée.
E. Ogive obtuse
L'ogive obtuse est un arc plein cintre brisé.
C'est la forme caractéristique des monuments de la fin du XIIe siècle.
Cette ogive est reprise par les architectes du XVe siècle dans leurs constructions, sous
le nom d'arcade pointue obtuse.

F. Ogive Outrepassée
L'ogive surbaissée est obtenue en décrivant les arcs avec un rayon plus petit que
l'ouverture de...
G. Ogive surbaissé
L'ogive surbaissée est obtenue en décrivant les arcs avec un rayon plus petit que
l'ouverture de...

2. Parabole
Une parabole est une ligne courbe non fermée dont chacun des points est situé à une égale
distance d’un point fixe (foyer) et d’une droite fixe (directrice)

2.1. Méthode de construction d’une parabole


A. La méthode scientifique
B. 1ere méthode du parallélogramme
C. 2eme méthode du parallélogramme
D. La méthode des tangentes développantes.
Foyer : On désigne par froyer un ou plusieurs points caractéristiques associés à une figure
remarquable de géométrie. La définition monofocale d’une conique1 utilise conjointement un
froyer et une droite D appelée directrice associé. La conique apparait comme un ensemble de
points M du plan tels que d(M,F)=e.d((M,D). Avec e >0. L’ensemble peut être dans ce cas
une ellipse, une parabole ou une hyperbole.
Plus e0 plus la conique ressemble à un cercle et la directrice est rejetée vers l’infini.
Dans le cadre de l’hyperbole on a la relation suivante : abs (MF-MF’) = constante. En ce qui
concerne l’ellipse. MF + MF’ = constante. Enfin les points de la parabole, elles, sont
caractérisés par la propriété MF = MH (avec H étant la projection du point M sur la
directrice.

Construction par la méthode scientifique


On considère un foyer F et une directrice AB. Par le foyer on
trace la perpendiculaire à la directrice. Traçons une parallèle
quelconque à AB, croisant la ligne d’axe quelque part en un
point 2 par exemple. Avec F comme centre et un rayon égal à
02, traçons un arc croisant la parallèle passant par le point 2,
au-dessus et au-dessous de l’axe. Les deux points ainsi
déterminé sont des points de la parabole.
Tracer d’autre parallèle à la directrice et utilisons le même
procéder pour déterminer d’autres point. Rattacher ses points
à l’aide d’un pistolet.

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Une conique est une courbe plane algébrique, définie initialement comme l’intersection d'un cône de
révolution (supposé prolonger à l’infini de part et d’autre du sommet) avec un plan. Lorsque le plan de coupe ne
passe pas par le sommet du cône, la conique est dite non dégénérée et réalise l’une des courbes suivantes :
ellipse, parabole ou hyperbole, caractérisées par un paramètre réel appelé excentricité.
Les propriétés suivantes permettent de connaitre et construire un parallélogramme :
1. Ses cotés sont parallèles deux à deux
2. Ses côtés opposés ont la même longueur
3. Ses diagonales se coupent en leur milieu
4. Ses angles opposés sont égaux.
Méthode de construction d’un parallélogramme avec une pointe sèche.
Construisons le sommet D d’un parallélogramme ABCD dont on connait les sommets A, B et
C. Avec une ouverture BA pointe sèche en C on trace un arc de cercle. Avec une ouverture
BC pointe sèche en C on trace un deuxième demi-cercle. D est le point d’intersection des
deux arcs.

Construction par la méthode du parallélogramme


Soit les longueurs AB et AC. Construisons un
parallélogramme avec ses dimensions. Soit un point O,
centre de AB, menons une ligne d’axes perpendiculaire à
AB passant par ce point. Subdivisons AC en 4 parties
égales par exemple et AO en un même nombre de parties
égales. Menons une droite du point O au point 1 sur AC.
Du point 1 sur OA, traçons une parallèle à l’axe. Le point
de rencontre de cette dernière avec la ligne 01 est l’un des
points de la parabole. Utiliser la même méthode pour
déterminer les autres points. A l’aide du pistolet tracer la
courbe reliant les différents points.
2 eme méthode du parallélogramme.
Soit les longueurs AB et AC. Traçons le parallélogramme pouvant
être formé à partir de ces trois (3) points. Soit O le centre du
segment AB. Subdivisons le segment OA en quatre parties égales.
Subdivisons AC également en un nombre de parties égales au carré
des subdivisions de OA, c’est-à-dire (4)2=16.
La longueur de O1 sur OA vaut ¼  O1= ¼ OA. AC étant
subdivisé en seize parties égales. Le point 1 sur AC est à une
distance de 1/16 du point A donc A1 = 1/16 AC. Autrement dit on
pouvait dire que O1 = (1/4)2 AC. O1 = 1/16*16 = 2. Il correspond
donc à la première subdivision.
La longueur O2 sur OA vaut ½  O2 = ½ OA. Le point 2 sur le
segment AC vaut A2 = (½)2 AC. Par suite celui-ci correspond à ¼
Ac = ¼*16 = 4eme subdivisions.

De même O3 sur OA vaut ¾  O3 = ¾ OA. Le point 3 sur le segment AC vaut (3/4)2. Par
suite, il correspond à la A3= (3/4)2 AC = 9eme subdivision.
Il suffit donc de tracer les parallèles à AC et à OA pour déterminer les points de la parabole et
de construire la courbe à l’aide d’un pistolet.

Définition de l’ellipse
L’ellipse est une courbe plane fermé dont chaque point est tel que la somme des distances aux
deux points fixes, appelées froyers est constante.

Il existe plusieurs méthodes précises et approximatives pour tracer une ellipse :


1. La méthode des cercles concentriques
2. La méthode du parallélogramme
3. La méthode des quatre centres
4. La méthode de la bande de papier
5. La méthode des froyers

Construire une ellipse par la méthode des cercles concentriques


Soit deux axes AB et CD. Le premier étant plus grand que
le second. Traçons deux cercles concentriques de
diamètre égaux au grand et au petit axe. Divisons les deux
cercles en douze parties égales et traçons les rayons.
Aux points de rencontre des rayons avec le grand cercle
(point 1). Traçons une parallèle à l’axe CD à l’intérieur
du cercle. Au point de rencontre de ce même rayon avec
le petit cercle, traçons la parallèle à AB vers l’extérieur
(point 2). L’intersection de ses deux lignes (point 3)
détermine un point de l’ellipse.
Il suffit de réunir tous les points ainsi trouvés pour former
l’ellipse.

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