MFB-RA2022 Vprint2
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RAPPORT
ANNUEL
D’ACTIVITÉS
2022
Sénégal émergent
Ligguey ngir ëlëk
Octobre 2023
MINISTÈRE DES FINANCES
ET DU BUDGET
Rapport
d’Activités
2022
MFB | Rapport d’Activités 2022
MOT DU MINISTRE
Moustapha BA
iii
MFB | Rapport d’Activités 2022
iv
MFB | Rapport d’Activités 2022
SOMMAIRE
MOT DU MINISTRE i
SOMMAIRE iii
LISTE DES ILLUSTRATIONS iv
SIGLES ET ACRONYMES v
Chapitre I. PRESENTATION DU MINISTÈRE 1
1. Attributions du Ministre 2
2. Missions du Département 3
3. Organisation du Département 3
4. Situation du Personnel 4
Chapitre II. PERFORMANCES GLOBALES DU MINISTÈRE DES FINANCES ET DU BUDGET 15
1. Contexte économique et social 8
2. Elaboration des lois de finances et transparence budgétaire 9
3. Exécution budgétaire et comptable 10
4. Réformes phares 17
Chapitre III. MISE EN ŒUVRE DES PROGRAMMES BUDGETAIRES 19
1. Programme 2035 « Elaboration des Lois de Finances et Suivi de l’Exécution » 22
2. Programme 2036 « Gestion financière et comptable de l’Etat et autres organismes publics » 37
3. Programme 2037 « Gestion de la fiscalité intérieure et du foncier » 47
4. Programme 2038 « Gestion du Secteur financier » 53
5. Programme 2032 « Gestion des Ressources douanières et Protection de l’Economie » 59
6. Programme 1011 « Pilotage, Coordination et Gestion administrative » 67
7. Programme 3005 « Gestion du Fonds national de Retraite (FNR) » 75
8. Programme 3006 « Gestion des Prêts et Avances » 82
9. Programme 3007 « Gestion des Garanties et Avals » 86
RECOMMANDATIONS GENERALES 88
ANNEXES I
GLOSSAIRE III
TABLE DES MATIERES XII
v
MFB | Rapport d’Activités 2022
GRAPHIQUES
Graphique 1 : répartition de l’effectif total (y compris les agents des Douanes) par structure 4
Graphique 2 : comparaison des prévisions et exécutions de la masse salariale entre 2021 et 2022 (en milliards FCFA) 28
Graphique 3 : répartition des tirages par nature de financement 29
Graphique 4 : répartition des missions d'audit par portefeuille 32
Graphique 5 : matériels et mobiliers d’appartement acquis en 2022 35
Graphique 6 : matériels de pavoisement acquis en 2022 35
ANNEXES
Annexe 1 : organigramme du Ministère des Finances et du Budget 87
Annexe 2 : programmes et dotations budgétaires du MFB 88
vi
MFB | Rapport d’Activités 2022
SIGLES ET ACRONYMES
AE Autorisation d’Engagement
AFD Agence française de Développement
BAD Banque africaine de Développement
BCEAO Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest
BIC Bureau d’Information sur le Crédit
BID Banque islamique de Développement
BM Banque mondiale
BNDE Banque nationale de Développement économique
BOAD Banque ouest africaine de Développement
CDP Contrat de Performance
CEDEAO Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CELCOM Cellule de Communication
CENTIF Cellule nationale de Traitement des Informations financières
CEP Cellule d’Etudes et de Planification
CIMA Conférence interafricaine des Marchés d’Assurance
CP Crédit de Paiement
CPM Cellule de Passation des Marchés
CRF Contrôle régional des Finances
CST Comptes spéciaux du Trésor
DA Direction des Assurances
DAGE Direction de l’Administration générale et de l’Equipement
DAP Direction de l’Administration et du Personnel
DCB Direction du Contrôle budgétaire
DCI Direction du Contrôle interne
DCMP Direction centrale des Marchés publics
DDP Direction de la Dette publique
DGB Direction générale du Budget
DGCPT Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor
DGD Direction générale des Douanes
DGID Direction générale des Impôts et des Domaines
DGSF Direction générale du Secteur financier
DMC Direction de la Monnaie et du Crédit
DMTA Direction du Matériel et du Transit administratif
DPB Direction de la Programmation budgétaire
DPBEP Document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle
DPPD Document de Programmation Pluriannuelle des Dépenses
DRS/SFD Direction de la Réglementation et de la Supervision des Systèmes finan- ciers décentralisés
DSI Direction des Systèmes d’Information
DSP Direction du Secteur parapublic
DRH Direction des Ressources humaines
vii
MFB | Rapport d’Activités 2022
viii
CHAPITRE
I
PRESENTATION
DU MINISTÈRE
MFB | Rapport d’Activités 2022
I/ PRESENTATION DU MINISTÈRE
I/ 1. Attributions du Ministre
Aux termes du décret n°2020-2193 du 11 novembre 2020 relatif à ses attributions, le Ministre des
Finances et du Budget est chargé de la préparation et de l’exécution des lois de finances, de la gestion
de la trésorerie de l’État, de la préparation et de l’application de la législation et de la réglementation
fiscale et douanière ainsi que de la représentation de l’État devant la Cour Suprême et les Cours et
Tribunaux.
Dans le domaine économique et financier, il est chargé :
- de représenter l’État auprès du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque Mondiale (BM). Il
est associé aux négociations auprès des institutions financières internationales notamment, la Banque
africaine de Développement (BAD), la Banque islamique de Développement (BID) et de la Banque
arabe pour le Développement économique en Afrique (BADEA) ;
- de représenter l’État dans les réunions ministérielles de la zone franc et de l’Union économique et
monétaire Ouest africaine (UEMOA) et préparer des projets discutés dans ces enceintes;
- de représenter l’État dans les réunions ministérielles liées à la mise en œuvre de l’Accord de Cotonou
relatif aux relations de partenariat entre les pays d’Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) et l’Union
européenne (UE);
- de participer aux négociations commerciales internationales, conduites par le Ministre chargé du
Commerce, et aux commissions mixtes;
- de préparer et d’exécuter la législation et la réglementation dans les domaines suivants de la monnaie,
du crédit, des assurances et du secteur financier décentralisé, en liaison avec le Ministre chargé de
l’Économie et le Ministre chargé du Commerce.
En matière de mobilisation de ressources, il est chargé :
- de mobiliser les ressources intérieures pour le financement des projets et programmes et d’en assurer
une bonne gestion ;
- d’assurer la préparation du budget général de l’État ;
- de participer aux négociations des prêts et dons et de gérer la dette publique.
En matière de contrôle des finances publiques, il est chargé :
-
d’assurer le contrôle et l’exécution des recettes et des dépenses de l’État ;
-
d’assurer le suivi et l’exécution du budget ;
-
d’assurer la gestion et le contrôle permanent des finances publiques ;
-
d’assurer le suivi financier des entreprises publiques, en collaboration avec les structures concernées ;
-
d’assurer le suivi et le contrôle des finances des collectivités territoriales ;
-
d’assurer la tenue et la règlementation de la comptabilité de l’État, des Collectivités territoriales, des
postes diplomatiques et consulaires ;
- de procéder à la reddition des comptes annuels de l’État et des autres organismes publics.
En matière de gestion fiscale et foncière, il est chargé :
- d’assurer l’élaboration et la mise en œuvre des politiques fiscale et douanière;
- de mettre en œuvre la politique foncière et domaniale définie par l’État, de gérer les domaines publics
et privés de l’État ;
- d’assurer la conservation foncière.
2
MFB | Rapport d’Activités 2022
Par ailleurs, il assure le contrôle de la masse salariale de l’État conjointement avec le Ministre chargé
de la Fonction publique. En collaboration avec le Ministre chargé du Commerce, il est aussi associé à la
préparation et à l’application des législations et des règlementations relatives à la politique des prix et,
avec les Ministres chargés des Forces armées et de l’Intérieur, à la protection de l’économie nationale
contre la contrebande et les importations frauduleuses ou prohibées.
I/ 2. Missions du Département
L’analyse des attributions du Ministre des Finances et du Budget fait ressortir les principales missions
du Département qui se résument en trois (03) domaines d’intervention :
- la gestion des finances publiques : la préparation et la gestion budgétaire, la mobilisation des ressources
intérieures et extérieures, la gestion fiscale et foncière, la préparation et la gestion budgétaire, la gestion
comptable et financière de l’État et des autres organismes publics, le suivi et le contrôle des finances
publiques et la reddition des comptes annuels de l’État ;
- l’encadrement, la supervision et le suivi du secteur financier, notamment dans la préparation,
l’exécution de la législation et de la règlementation (monnaie, crédit, assurances, secteur financier
décentralisé, lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et le financement
de la prolifération des armes de destruction massive) ;
- la représentation et la coopération en matière monétaire et financière, notamment dans les instances
d’intégration sous régionales (BCEAO, zone franc) et dans les institutions financières internationales
(BAD, FMI, BM, etc.)
I/ 3. Organisation du Département
Le cadre organisationnel du Département est régi par le décret n°2014-1171 du 16 septembre 2014
portant organisation du Ministère de l’Économie, des Finances et du Plan (MEFP) modifié par le décret
n°2017-480 du 03 avril 2017 1.
Conformément aux textes susmentionnés, le Ministère des Finances et du Budget (MFB) est composé
comme suit :
I/ 4. Situation du Personnel
Le Ministère des Finances et du Budget (MFB) compte, au 31 décembre 2022, cinq mille quatre cent
quatre-vingt-dix (5 490) agents fonctionnaires et non fonctionnaires (effectif douane y compris), contre
cinq mille cinq cent vingt-huit (5 528) agents en 2021. Ainsi, cet effectif a connu une baisse de trente-
huit (38) agents correspondant à 0,69% en valeur relative, alors qu’en 2021 l’effectif total avait connu
une hausse de 2,1%.
SG 22
44
EN EXPECTATIVE 8
10
DIR. RATTACHEES 121
193
DGSFC 29
46
DGID 463
880
DGD 125
1771
DGCPT 347
647
DGB 245
433
CABINET 41
65
0 200 400 600 800 1000 1200 1300 1400 1600 2000
2 Organigramme du MFB
4
MFB | Rapport d’Activités 2022
La DGD, la DGID et la DGCPT représentent 77,1% de l’effectif total du Ministère. Ces structures
interviennent principalement dans la mobilisation des ressources et mènent des activités justifiant la
présence de services déconcentrés à travers tout le territoire national.
La DGCPT emploie également quatre cent quatre-vingt-douze (492) agents communaux et quelques
contractuels. Ce qui porte son effectif réel à mille quatre cent quatre-vingt-six (1 486) agents.
En ce qui concerne la DGID, elle emploie quatre-vingt-trois (83) agents communaux mis à sa disposition,
en plus des contractuels engagés dans le cadre de projets spécifiques.
Quant à la DGSF, la relative faiblesse de son effectif s’explique notamment par :
- le nombre de directions plus faible, comparé à celui des directions générales ;
- l’indisponibilité de certains services, particulièrement ceux liés aux métiers support ;
- la primauté du personnel d’encadrement sur celui d’exécution du fait de la prédominance des activités
de supervision, de régulation et d’accompagnement;
- le nombre important de contractuels, soit les 2/3 de ses directions métiers emploient un personnel
constitué essentiellement de contractuels.
I/ 4. 2. Répartition de l’effectif total par sexe
La répartition de l’effectif total (y compris les agents des Douanes) par sexe est présentée dans le tableau
ci-dessous :
Tableau 1 : répartition de l’effectif total par sexe
Structures Effectif hommes Effectif femmes Effectif total Effectif en %
DGSF 46 29 75 1,3%
En expectative 10 8 18 0,3%
Le MFB compte 4 160 hommes et 1 401 femmes, soit respectivement 74,8% et 25,2%.
En plus du personnel en expectative (44,4%), les femmes sont plus représentées au Cabinet (38,7%), à
la DGSF (38,7%) et dans les Directions rattachées (38,5%).
5
MFB | Rapport d’Activités 2022
6
CHAPITRE
II
PERFORMANCES
GLOBALES DU
MINISTÈRE DES
FINANCES ET DU
BUDGET
MFB | Rapport d’Activités 2022
8
MFB | Rapport d’Activités 2022
- la mise à disposition des plateformes de télé-déclaration et de télé-paiement des impôts et taxes des en-
treprises et des particuliers ;
- la mise en service d’ETAX 4 au CME 2 et au CPR pour permettre aux professions règlementées de procéder
aux télé-déclarations ;
- la préparation d’un projet de circulaire en vue de la mise en place d’une procédure accélérée de restitution
de crédit de TVA pour certaines entreprises ;
- la réduction du délai du contentieux ;
- et la poursuite de la dématérialisation du timbre.
En ce qui concerne le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme
(LBC/FT), le Sénégal s’est attelé au suivi de la mise en œuvre du plan d’actions de remédiation aux
lacunes stratégiques du dispositif national de lutte y afférent, notamment au suivi du plan d’actions
ICRG (Groupe d’examen de la Coopération internationale) du Groupe d’Action financière (GAFI).
Pour rappel, le Sénégal a été inscrit, en janvier 2021, sur la liste des juridictions sous surveillance
rapprochée du GAFI, sur la base des résultats de la deuxième évaluation mutuelle de son dispositif
de LBC/FT. A ce titre, l’engagement politique de haut niveau, auprès du GAFI, pour remédier aux
insuffisances identifiées est manifesté par l’adoption d’un plan de vingt-neuf (29) actions, déclinées en
quarante-neuf (49) mesures à mettre en œuvre sur la période de février 2021 à septembre 2022.
Ainsi, en 2022, trois (03) rapports de progrès ont fait l’objet de discussions entre la délégation technique
du Sénégal et les experts du Groupe conjoint de l’Afrique et du Moyen-Orient. Ces rapports ont montré
que le Sénégal a réalisé des avancées considérables sur son plan d’actions, d’où son engagement réitéré
de finaliser la mise en œuvre des mesures pour sortir du processus de surveillance rapprochée appelée
processus IRCG. Dans ce cadre, la mise à jour du cadre juridique de la LBC/FT et de l’évaluation nationale
des risques, la mise à jour de la stratégie nationale de la LBC/FT 2019-2024 en plus des cessions de
formation et la sensibilisation des acteurs ont été menées.
L’analyse et la mesure des performances globales du Département ont été effectuées à travers les
domaines suivants.
Enfin, conformément à l’innovation introduite par la loi n° 2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code
de Transparence dans la gestion des finances publiques, certains documents budgétaires tels que le
budget citoyen et la loi de finances en bref ont été publiés afin de permettre au citoyen de participer,
de suivre et de contrôler les politiques publiques. 4
10
MFB | Rapport d’Activités 2022
2021, soit une hausse de 774,2 milliards (30,5%). Cette progression est imputable principalement
à l’augmentation des dons courants de 84,7%, des rémunérations des salaires de 24,5% et du
paiement des intérêts sur la dette de 25,8% correspondant respectivement en absolu à 1 237,2
milliards, 1 102,9 milliards et 384,1 milliards. L’évolution des dons courants est en liaison avec la
forte hausse des subventions dans le secteur de l’énergie en soutien au pouvoir d’achat des ménages
à la suite des tensions inflationnistes induites par la situation géopolitique internationale difficile.
S’agissant des rémunérations des salaires, leur accroissement est attribuable à la revalorisation des
salaires dans la fonction publique. Concernant les intérêts sur la dette, sa hausse est sous l’effet de sa
composante dette extérieure (322,8 milliards) qui connait un relèvement de 27%.
Les dépenses d’investissement se sont inscrites en recul de 127,4 milliards (-9,1%) pour s’établir à 1 279
milliards, en raison de la cession d’actifs d’un montant de 247 milliards et du repli des investissements
sur ressources extérieures de 14,7% pour se situer à 537,4 milliards. Cette évolution est amoindrie par la
progression des dons en capital de 27,6% et des investissements sur ressources internes de 30,2%, pour
atteindre respectivement 866,3 milliards et 121 milliards. Le ratio « dépenses en capital sur ressources
internes rapportées aux recettes fiscales » est ressorti ainsi à 31,5% en 2022 contre 29,9% en 2021, soit
une hausse de 1,6 points.
11
MFB | Rapport d’Activités 2022
Prestations intellectuelles 42,3 247 2,0% 6,5% -218,4 -104 -83,8% -29,6%
Services courants 81,7 535 3,9% 14,1% -15,8 -11 -16,2% -2,0%
Par autorité contractante, contrairement à l’année 2021, hormis les sociétés nationales (+72,2%) et les
agences (+27,3%), les autorités contractantes ont enregistré une baisse de leurs commandes en valeur.
La baisse la plus importante est issue des collectivités territoriales (-44,5%).
Tableau 3 : Situation des marchés publics immatriculés en 2022 au niveau national (DCMP et Pôles)
Administration centrale 402,2 1 058 19,0% 27,9% -317,6 -126 -44,1% -10,6%
Collectivités territoriales 30,2 431 1,4% 11,4% -24,2 -250 -44,5% -36,7%
12
MFB | Rapport d’Activités 2022
En 2022, le MFB a exécuté 113 marchés publics pour un montant global de 25,6 milliards. Les prestations
intellectuelles ont représenté 40,3% dudit montant pour avoir mobilisé 10,3 milliards, assurant ainsi leur
prédominance sur les autres types de marchés. Elles sont suivies des marchés de fournitures (35,4%) et
des services courants (15,1%) exécutés respectivement à hauteur de 9,1 milliards et 3,8 milliards.
Les marchés de travaux viennent en dernière position avec 9,1% représentant un montant de 3,6
milliards
Tableau 1 : répartition de l’effectif total par sexe
Type de marché Montant Proportion Nombre Proportion
13
MFB | Rapport d’Activités 2022
5 Cette partie comporte des données de 2020 compte tenu de la non disponibilité de celles de l’exercice 2021
14
MFB | Rapport d’Activités 2022
Les ressources, pour leur part, ont augmenté de 1 745,5 milliards pour se chiffrer à 10 079 milliards,
soit une croissance de 21,3%. Cette progression soutenue des ressources résulte notamment de l’effort
de relèvement du capital social pour se conformer aux exigences réglementaires. Dans cette même
dynamique, la santé financière des banques s’est consolidée avec un ratio de solvabilité de 13% en
2022, supérieur à la norme de (10,9%) contre 12% en 2021. Aussi, le portefeuille des assujettis s’est-il
nettement amélioré avec une contraction de 2,2 points de pourcentage du taux brut de dégradation du
portefeuille (9,3%) et de 1,3 point de pourcentage du taux net de dégradation du portefeuille (2,7%)
contre respectivement 11,5% et 4% en 2021. En termes de financement des PME/PMI, les encours de
crédits octroyés se sont établis, en 2022, à 399,9 milliards contre 265,5 milliards en 2021.
Au titre du secteur de la microfinance, le nombre de systèmes financiers décentralisés (SFD) est passé
de 295 en 2021 à 297 en 2022, en faveur d’un nouvel agrément accordé à une institution exerçant des
opérations conformes à la finance islamique à titre exclusif. Avec un réseau de plus de mille points de
services, le nombre de comptes ouverts au niveau des SFD s’est établi à 3,9 millions, soit une hausse de
5,6% par rapport à 2021, portant le taux de pénétration de la microfinance à 18,4%, optique demande
et à 37,2% optique offre.
Les dépôts au niveau du secteur de la microfinance sont ressortis à 491 milliards en décembre 2022,
après une hausse de 13% par rapport à la même période de 2021. Ce volume d’épargne représente 3%
du Produit intérieur Brut en 2022 contre 2,8% en 2021. Majoritairement, il est constitué de ressources
longues et courtes, soient respectivement 45% et 43% du montant total. Quant au volume de
financements reçus par les SFD, il a augmenté de 7,3% entre 2021 et 2022, pour s’établir à 124 milliards.
Il est essentiellement composé d’emprunts à terme, soit 96% du total. Pour ce qui est de leurs fonds
propres, ils ont connu, par rapport à 2021, une progression de 9% pour se fixer à 188 milliards en 2022.
La production de crédit, pour sa part, a connu une hausse de 7% pour ressortir à 598 milliards en 2022.
Ce qui a porté l’encours de crédit, en fin 2022, à 600 milliards, soit une hausse de 13,7% comparé à
2021. Les ressources ainsi injectées dans l’activité économique, par les SFD, ont représenté 3,6% du
PIB en 2022 contre 3,5% en 2021. Malgré ces performances, il a été noté une hausse des crédits en
souffrance qui sont ressortis à 55 milliards en 2022 contre 47 milliards en 2021. Le taux de crédit en
souffrance est ressorti, en 2022, à 9,2% pour un plafond de 3%, soit une dégradation supplémentaire
de la qualité du portefeuille des SFD de 3 points. Cette situation s’explique par une restructuration des
reports d’échéances enregistrés au niveau des crédits immobilisés.
En termes de contrôle, le taux de réception des états financiers des SFD est passé de 85% en 2021 à 87%
en 2022, soit une hausse de 2 points.
Le paysage sénégalais des assurances, en fin 2022, est composé de 29 compagnies dont 19 compagnies
exerçant dans la branche « incendies, accidents et risques divers (IARD) » et 10 compagnies en «
assurance vie » ainsi que différents types d’intermédiaires agréés dont 83 sociétés de courtage. Il reste
également dominé par la branche « Assurances dommages ou Incendie, Accidents, Risques Divers »
(IARD) avec une part de marché de 64,8% contre 35,2% pour l’Assurance Vie. L’industrie des assurances
s’est bien portée en 2022 avec un chiffre d’affaires, toutes branches confondues (IARD et Vie), qui est
passé de 225,1 milliards en 2021 à 246,7 milliards en 2022. Ainsi, la santé financière du secteur qui s’est
davantage confortée, en 2022, traduit un réel effort du secteur de l’assurance dans le financement de
l’économie sénégalaise. En outre, la marge de solvabilité6 disponible des compagnies d’assurances
s’est établie à 176,8 milliards alors que la marge réglementaire est ressortie à 37,9 milliards, soit un
surplus de 138,9 milliards.
6 On appelle marge de solvabilité ou capital de solvabilité requis, le montant minimum de fonds propres éligibles dont doit
disposer cette compagnie pour pouvoir poursuivre ses activités d’assurance sans restriction. Ce montant est fixé de façon régle-
mentaire et vise donc à prévenir les situations d’insolvabilité et à protéger les assurés.
15
MFB | Rapport d’Activités 2022
En ce qui concerne le taux de pénétration7 de l’assurance, il est de 1,49% en 2022 contre 1,47% en 2021,
soit une augmentation de 0,02 point de pourcentage. Ce ratio s’est situé à 1,7% pour la Côte d’Ivoire,
à plus de 3% pour les marchés émergents, à 4,5% pour le Maroc et pour la moyenne mondiale à 7,5%.
Le faible indice noté au Sénégal par rapport aux autres pays pourrait s’expliquer par la faiblesse d’une
culture d’assurance, l’inadaptation des produits d’assurance destinés aux personnes défavorisées,
l’ancrage des facteurs socioculturels.
Quant à la prime d’assurance par habitant, qui donne une idée sur la culture de l’assurance, elle est
ressortie, en moyenne, à 13,9 francs en 2022 contre 13,1 francs en 2021.
Les placements des compagnies d’assurances, pour leur part, se sont chiffrés à 496,8 milliards en
2022, soit un taux de progression de 12%. Cette hausse est imputable, en partie, aux dépôts en banque
(+13%), aux prêts et effets assimilés (+13%), aux actifs immobiliers (+12,1%), aux autres placements
divers (+12%), aux valeurs mobilières (+11,1%) et, dans une moindre mesure, aux titres de participation
et dépôts (+10,%).
Il convient également de signaler que toutes les sociétés d’assurance ont affiché, en 2022, un taux de
couverture des engagements réglementés de 152,9% contre 117,6% en 2021, soit un surplus de 52,9%
par rapport au minimum requis.
Au titre de la monnaie électronique, trois (03) établissements Emetteurs de Monnaie électronique (EME)
ont été agrées en 2022 contre deux (02) en 2021. Ces établissements ont utilisé un réseau de distribution
de 66 544 points de services au 31 décembre 2022, soit une augmentation de 21,7% par rapport à 2021.
Le nombre de comptes de monnaie électronique ouverts s’est établi à 29,2 millions en 2022 contre 11
millions en 2021, soit une hausse de 165,8%. Les comptes actifs8 , au nombre de 12,3 millions se sont
accrus de 207,9% et ont représenté 42,3% des comptes ouverts en 2022.
L’encours de la monnaie électronique émise, quant à lui, est ressorti à 203,3 milliards en 2022 contre
60,9 milliards en 2021. Cet important surplus s’explique par l’intégration des activités d’une institution
nouvellement agrée en 2022.
Les transactions via la téléphonie mobile effectuée par l’intermédiaire des EME, pour leur part, sont
ressorties à 14 324 milliards en 2022 contre 5 968 milliards un an plus tôt.
Concernant les ratios prudentiels des EME, ils sont composés (i) du ratio de couverture, (ii) du ratio
d’équivalence et (iii) du ratio de placement. Pour le premier, il requiert de chaque EME, la couverture, par
ses capitaux propres, à hauteur d’au moins 3% de l’encours de la monnaie électronique, il est respecté
par tous les établissements en activité. Quant au ratio d’équivalence, mettant la valeur des placements
financiers liés à la monnaie électronique et des dépôts à vue en rapport avec l’encours de la monnaie
électronique, deux (02) établissements sur les trois agréés sont conformes à la norme. Enfin, le ratio
de placement, qui limite à 25% la valeur des placements financiers liés à la monnaie électronique sur
l’encours de la monnaie électronique, est respecté par un seul établissement.
7 Elle est calculée, pour un pays donné, en exprimant le total des primes d’assurance en pourcentage du produit intérieur brut
(PIB) du pays
8 Il s’agit des comptes sur lesquels au moins une transaction a été effectuée au cours des 90 derniers jours
16
MFB | Rapport d’Activités 2022
17
MFB | Rapport d’Activités 2022
18
CHAPITRE
III
MISE EN ŒUVRE
DES PROGRAMMES
BUDGÉTAIRES
MFB | Rapport d’Activités 2022
20
Programme 2035
« Elaboration des Lois
de Finances et Suivi de
l’Exécution »
MFB | Rapport d’Activités 2022
22
MFB | Rapport d’Activités 2022
Responsable
Actions d’actions Activités Structures responsables
1. Mise en œuvre du contrôle interne Direction du Contrôle interne
Direction de l’Administration et du
2. Gestion des ressources du programme
Personnel
Direction de l’Administration et du
3. Réhabilitation, aménagement et équipement services DGB
Personnel
Direction de la Programmation
7. Appui budgétaire
budgétaire
2. Suivi de l'exé- 5. Programme d'Appui à la mise en œuvre des Projets et Direction de l’Ordonnancement
cution du budget Programmes de la DODP des Dépenses publiques
Direction de l’Ordonnancement
6. Participations financières
des Dépenses publiques
Direction de la Programmation
1. Elaboration de la loi de finance initiale
budgétaire
Direction de la Programmation
2. Elaboration de la loi de règlement
budgétaire
Direction de la Programmation
4. Programmation des investissements publics
budgétaire
Direction de la Programmation
5. Autres activités de programmation
budgétaire
Source : DGB, 2023
23
MFB | Rapport d’Activités 2022
Améliorer l'équipement des services et la Comptabilité des matières 983 797 416 979 273 790 99,5%
Equipement des services 658 339 722 654 967 198 99,5%
Réhabilitation et équipement DMTA 325 457 694 324 306 592 99,6%
Elaborer les lois de finances 934 655 271 869 895 425 93%
Elaboration de la loi de finance initiale 282 162 209 282 162 209 100%
Programmation des investissements publics 414 505 587 349 745 741 84%
Pilotage et support du programme 9 704 291 665 9 236 194 091 95%
Fonds d'équipement de la Direction générale du Budget 4 500 000 000 4 500 000 000 100%
Gestion des ressources du programme 2 166 424 842 2 163 402 296 100%
Mise en œuvre du contrôle interne 929 087 302 929 087 302 100%
Plan stratégique de la DGB 592 455 052 524 873 131 89%
Projet de sécurisation et modernisation des processus DGB 755 752 181 358 259 075 47%
Réhabilitation, aménagement et équipement services DGB 439 190 805 439 190 804 100%
Suivre l'exécution du budget 119 070 358 540 111 821 234 366 94%
Aménagement et équipement Direction du contrôle budgétaire 87 722 911 87 722 911 100%
24
MFB | Rapport d’Activités 2022
Equipement et modernisation de la Direction de la Solde 318 045 805 318 045 805 100%
Exécution des dépenses financées sur ressources extérieures 16 967 257 369 14 767 257 369 87%
Gestion de la Direction des pensions 153 123 812 138 303 012 90%
Gestion de la masse salariale 490 349 357 490 349 357 100%
Mise en œuvre du contrôle budgétaire 706 293 296 706 178 296 100%
Participer à l'augmentation du capital de la SAR via PETROSEN HOLDING 48 874 281 044 48 874 281 044 100%
Prog d’appui à la M.E.O des Proj. & Prog. de la DODP 29 260 386 206 24 270 152 790 83%
Programme d'appui à l'ordonnancement des R.E 80 000 000 80 000 000 100%
Projet de modernisation de la gestion des pensions 63 103 812 20 148 854 32%
Projet de soutien au service de l’ordonnateur du FED 68 615 720 67 615 720 99%
Total général 130 693 102 892 122 906 597 672 94%
Source : DGB, 2023
L’analyse du tableau ci-dessus fait ressortir un montant global pris en charge de 122,9 milliards sur des
crédits ouverts de 130,6 milliards, soit un taux d’exécution de 94%. Cette performance est tirée par la
bonne exécution de l’action « Equipement des services et comptabilité des matières » qui a enregistré
la performance la plus importante avec un taux de 99,5% correspondant à des crédits pris en charge de
979,2 millions sur des crédits ouverts de 983,7 millions.
Les activités liées à l’élaboration des lois de finances, au pilotage et support du programme et au suivi
de l’exécution budgétaire se sont bien illustrées avec des taux d’exécution respectifs de 93%, 95% et
94%.
En définitive, l’exécution des activités du Programme a connu une légère baisse avec un taux d’exécution
financière global de 94%, contrairement à l’année précédente où le taux affiché était de de 98,2%. Cette
baisse est due au faible taux d’exécution des activités liées au Projet de modernisation de la gestion des
pensions (32%) et au Projet de sécurisation et modernisation des processus DGB (47%).
25
MFB | Rapport d’Activités 2022
- la détermination des enveloppes indicatives 2023-2025 : les projections de dépenses n’ont pas concerné
les ressources extérieures pour lesquelles les montants sont déterminés au moment des arbitrages, à par-
tir des prévisions de tirages portant sur les projets en cours mais aussi les nouvelles conventions de fi-
nancement ;
- la publication de la lettre circulaire portant préparation du budget 2023 : sous le numéro 021/MFB/DGB du
05 juillet 2022 ;
- la tenue des conférences budgétaires du 16 août au 05 septembre 2022, suivi d’un rapport synthétique
retraçant les principales conclusions ;
- les arbitrages et la finalisation du projet de loi de finances 2023 adopté en Conseil des Ministres le 05 octo-
bre 2022 et déposé à l’Assemblée nationale le 13 octobre 2022 ;
◦ l’Elaboration des documents annexes et de communication :
◦ Document « Voies et Moyens » ;
◦ Programme d’Investissements publics (PIP) ;
◦ Document budgétaire genre ;
◦ Document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2023-2025 actualisé ;
◦ Budget citoyen et budget en bref ;
◦ Déclaration sur les risques budgétaires ;
◦ Loi de finances rectificative (LFR) ;
◦ Projets de loi règlement (PLR).
III/ 1. 4. 2. Suivi de l’exécution du budget
Les activités liées au suivi de l’exécution s’articulent autour des points suivants : la mise en œuvre du
contrôle budgétaire, la gestion de la masse salariale, la gestion des ressources extérieures.
Le nombre de bons d’engagement validés est de 86 519 pour un montant financier de 2 699 milliards
contre 81 159 bons d’engagement validés en 2021 pour un montant de 2 097 milliards environ, soit, en
glissement annuel, une hausse de 5 360 et une augmentation en volume financier de 601 milliards.
Situation des dossiers de liquidation traités par la Direction du Contrôle budgétaire au titre de la
■
gestion 2022
Le nombre de dossiers de liquidation traités est de 86 477 pour un montant global de 2 686 milliards
contre 80 851 dossiers de liquidation traités en 2021 pour un montant 2 080 milliards, soit, en glissement
annuel, une hausse de 5 626 et une augmentation en volume financier d’environ 606 milliards.
Situation des autorisations d’exécution (AE) des dépenses visées par la DCB au titre de la gestion
■
2022
Les autorisations d’exécution concernent principalement le Ministère des Affaires étrangères et des
Sénégalais de l’Extérieur et le Ministère des Forces Armées. En effet, sur un montant d’environ 42,0
milliards d’AE exécutées, le Ministère des Forces Armées a exécuté, pour le compte des acquisitions de
biens et services (catégorie 3) au profit des opérations militaires à l’étranger, 597,1 millions. Le reste du
montant a fait l’objet d’une exécution par le Ministère chargé des Affaires étrangères.
En glissement annuel, on peut relever la hausse du montant des autorisations d’exécution visées par la
DCB, en volume, de 2,2 milliards.
Situation des avances sur régies de dépenses visées par la DCB au titre de la gestion 2022
■
Pour les régies d’avances, le nombre de réservations visées en 2022 est de 442 pour un montant de
27,3 milliards environ contre 403 réservations en 2021 pour un montant de 20,5 milliards, soit une
augmentation en nombre de réservations visées de 39 et en volume financier de 6,8 milliards.
26
MFB | Rapport d’Activités 2022
Exécution 1113,7
2022
Prévisions 1059
Exécution 885,8
2021
Prévisions 896
27
MFB | Rapport d’Activités 2022
Les tirages sur ressources extérieures au 31 décembre 2022 s’élèvent à 537 milliards, pour des prévisions
de 635 milliards dans la LFR1 ajustée, soit un taux de réalisation de 84,6%.
Répartition des ordonnancements par nature de financement
■
Les ordonnancements sur prêts projets s’élèvent à 415,2 milliards sur des prévisions de 415 milliards,
soit un taux d’exécution de 100,% tandis que les dons en capital s’établissent à 131,9 milliards sur des
prévisions de 220 milliards, soit un taux d’exécution de 59,9%.
Il convient de noter que sur les 465,1 milliards mobilisés au titre des prêts projets, 415,2 milliards
concernent des tirages directs alors que 49,9 milliards portent sur les prêts rétrocédés.
22%
78%
Comme l’indique le graphique ci-dessus, les prêts projets représentent 78% des tirages en 2022.
Cependant, ils ont connu une baisse de 121,8 milliards, soit 20,7% en glissement annuel.
Situation des ordonnancements par partenaire technique et financier
■
Les tirages effectués durant l’exercice 2022 proviennent des portefeuilles des bailleurs traditionnels
bilatéraux comme multilatéraux et des investisseurs privés (banques d’Etat, banques d’affaires, …).
La répartition des tirages par partenaire montre que, sur la période, trente-cinq (35) portefeuilles
correspondant au même nombre de bailleurs ont été sollicités comme suit :
◦
les tirages sur prêts projets proviennent de vingt-sept (27) partenaires, bilatéraux comme multilatéraux;
◦
les tirages sur dons en capital ont été effectués auprès de dix (10) partenaires ;
◦
enfin, quatre (04) partenaires ont financé à la fois des prêts projets et des dons en capital.
◦
L’essentiel des tirages sur dons en capital (87,3%) proviennent des principaux partenaires que sont
l’USAID (34%), l’AFD (24,4%), la GIZ (21,7%) et la Banque mondiale (7,2%).
Quant aux tirages sur prêts projets, les portefeuilles les plus concernés sont ceux de la Société Générale
de Banques (18%), la Banque mondiale (13,6%), la Standard Chartered Bank (11,5%), la BID (9,9%) et
la BAD (8,5%).
Ces tirages cumulés représentent environ 61,5% des tirages sur prêts projets. Cette situation confirme
la tendance des années précédentes avec une prédominance des partenaires multilatéraux dont les
tirages représentent environ 32%. Cependant, les banques privées maintiennent leur dynamique
haussière avec 29,5% du montant global des ordonnancements sur prêts projets.
28
MFB | Rapport d’Activités 2022
Durant l’exercice écoulé, les tirages (prêts projets et dons en capital) ont été effectués au niveau de cent
quatre-vingt-quinze (195) projets financés par divers partenaires.
Parmi ces projets, on note une dizaine ayant fait l’objet de cofinancement, le reste ayant été financé,
soit par des bailleurs, bilatéraux, multilatéraux ou des partenaires privés.
Les projets qui ont fait l’objet d’importants tirages au 31 décembre 2022 sont les suivants : le Projet
d’acquisition de navires patrouilleurs, le Projet Requin 2, le Projet d’aménagement hydro électrique de
Sambagalou (OMVG), le Projet de fournitures de matériels d’incendie et d’équipements médicaux, le
Projet de construction du stade olympique, le Projet Train Express Régional (TER), le Projet d’Installation
de 67 000 lampadaires solaires, le Projet d’acquisition de deux (02) avions Militaires, le Projet d’Appui
aux filets sociaux (PAFS), le Projet d’Autoroute Mbour-Fatick-Kaolack, le projet KMS3, le Projet Bus
Rapid Transit (BRT), etc.
■
Situation des tirages par secteur économique
L’analyse de la situation des ordonnancements par secteur économique montre une grande disparité
entre les secteurs.
Tableau 8 : répartition des ordonnancements par secteur économique (en milliards)
Secteurs Emprunts Subventions Total Pourcentage
En 2022, la part des ressources mobilisées pour le secteur quaternaire est de 340,1 milliards, soit 57,0%
des tirages cumulés.
Les ressources dudit secteur sont principalement captées par:
◦ les équipements administratifs (120 milliards ) ;
◦ l’hydraulique urbaine et l’assainissement (46,5 milliards) ;
◦ le développement social (38,1 milliards ) ;
◦ l’Appui institutionnel, le renforcement et l’assistance technique (33 milliards).
Le secteur tertiaire qui a mobilisé 100,7 milliards, soit 16,8%, arrive en deuxième position. Les ressources
injectées dans ce secteur ont surtout permis la poursuite de la réalisation des grands projets de l’Etat
dans les sous-secteurs des transports routiers (62 milliards) et des transports ferroviaires (20,6 milliards).
On peut noter également la mobilisation remarquable du sous-secteur Poste, télécommunications
(10,7 milliards).
Ensuite, vient le secteur secondaire avec un montant de 99,4 milliards, soit 16,6% des ressources
mobilisés, captées notamment par le sous-secteur des énergies (91,4 milliards), notamment les projets
d’électrification. Le sous-secteur de l’industrie avec la mise en place des agropoles affiche un montant
de 8 milliards.
Enfin, le secteur primaire mobilise 56,8 milliards, soit 9,5% et reste largement dominé par les projets du
sous-secteur de l’Agriculture (44,9 milliards) et ceux de l’environnement (7,7 milliards.)
29
MFB | Rapport d’Activités 2022
La mobilisation des fonds attendus de partenaires techniques et financiers se fait, en partie, à travers
des comptes spéciaux ouverts dans les livres des banques commerciales. Outre le paiement de dépenses
soumises par les projets, notamment les décomptes en faveur des entreprises, ces comptes assurent
le réapprovisionnement des comptes de fonctionnement gérés par les unités de gestion et les agences
d’exécution de projets et dédiés au règlement des salaires du personnel de projet et des dépenses de
fonctionnement.
Les mouvements de fonds des comptes sont ouverts dans vingt et une (21) banques commerciales
et institutions financières de la place dont les 50% des comptes bancaires sont ouverts dans six (06)
banques. Il s’agit de la Banque agricole (23,6%), la BNDE (9,2%), la BCEAO (8,2%), UBA (8,2%), la Banque
islamique du Sénégal (7,5%) et la BOA (7,2%).
En 2022, les alimentations des comptes principaux s’élèvent à 456 milliards, s’ajoutant ainsi aux soldes
disponibles, en fin décembre 2022, de 176,2 milliards.
Les principales banques qui ont capté ces ressources sont, dans l’ordre, la SGBS (104,9 milliards) soit
23%, la BCEAO (74,5 milliards) soit 16,4%, la BNDE (67,6 milliards) soit 14,8% et la LBA (40,7 milliards)
soit 9%.
Les paiements se sont élevés à 315,1 milliards, ce qui fait ressortir un solde créditeur cumulé de 317,1
milliards.
■
Prise en charge des droits et taxes
Au 31 décembre 2022, les chèques émis par la Direction de l’Ordonnancement des Dépenses publiques
et visés par la Paierie générale du Trésor (PGT) s’élèvent à 41,6 milliards contre 72 milliards en 2021, soit
une baisse de 42,2%. Cette variation résulte de la baisse des alimentations du compte de dépôt due aux
contraintes budgétaires.
Ce montant se répartit en nature de droits ou taxes comme suit :
◦ Taxe sur la Valeur Ajoutée : 31,4 milliards,
◦ Droits de douane : 7,1 milliards,
◦ Droits d’enregistrement : 3,1 milliards.
Il ressort de cette situation que la Taxe sur la valeur ajoutée représente 75,5% des paiements, les Droits
de douane 17% et les Droits d’enregistrement 7,5%.
Des efforts restent à fournir pour apurer le stock d’arriérés de droits et taxes d’un montant de 83,9
milliards et permettre ainsi aux entreprises titulaires des marchés financés sur ressources extérieures
d’être en règle vis-à-vis des lAdministrations fiscale et douanière.
Prise en charge des contributions et participations financières
■
En 2022, un montant de 59,2 milliards a été ordonnancé dans le cadre des opérations relatives aux
règlement des capitaux appelés dans le cadre de l’augmentation générale de capital et des contributions
annuelles du Gouvernement aux budgets annuels d’organismes internationaux.
De plus, le Plan quadriennal (2021-2024) d’apurement des instances a été exécuté à hauteur de 53,9%.
En effet, sur des instances cumulées d’un montant de 55,6 milliards, un montant de 29,9 milliards a été
payé, soit un solde de 30,6 milliards.
Coordination des audits de projets/programmes
■
Au titre de l’exercice clos de 2022, cinquante-trois (53) projets ont fait l’objet d’audit financier et
comptable. Ces projets sont répartis entre les portefeuilles de la Banque mondiale (28), l’AFD (11), la
BID (06), l’USAID (02), la Coopération italienne (02), le FIDA (02), la BOAD (01) et le Fonds GAVI (01).
30
MFB | Rapport d’Activités 2022
Les portefeuilles de la Banque mondiale avec vingt-huit (28) projets, soit 53% des projets audités, de
l’Agence Française de Développement (AFD), 20% et de la Banque Islamique de Développement (BID)
et 11%, constituent le peloton de tête.
Le second groupe est constitué de l’USAID, du FIDA et de la coopération italienne avec 4% par portefeuille.
Il convient de souligner que la coordination des missions d’audit des projets est effectuée par la DODP
pour la presque totalité de ces portefeuilles.
Grâce à la qualité de ce dispositif de coordination, tous les rapports sont déposés dans les délais, soit un
taux de 100% pour les portefeuilles de la BM, de l’USAID et du FIDA et les retards notés antérieurement
au niveau des portefeuilles de l’AFD résorbés. Il s’y ajoute l’intérêt manifesté par d’autres partenaires
tels que la Coopération espagnole, la KFW et la BIDC désormais disposés à intégrer le dispositif. D’ores
et déjà, la DODP assure le suivi des recommandations issues des missions d’audit.
Les cinquante-trois (53) missions d’audit comptable et financier des projets ont été menées par quinze
(16) cabinets tous affiliés à l’ONECCA. Il s’agit de : Grant Thornton, KPMG, FICADEX/CTM, FIDECA,
Deloitte, Garecgo, AMCS, Mayoro Wade, Era Baker Tilly, MAZARS, Alliance Audit Conseils, ADOC, GMS,
E2C, ACI et ABX.
Concernant la sélection de cabinet pour les missions d’audit de l’exercice clos de 2021, la DODP a déjà
lancé le processus qui concerne présentement quarante-quatre (44) projets et programmes constitués
de nouveaux projets et de projets dont les contrats d’audit sont arrivés à terme. Ils sont répartis entre
les portefeuilles ainsi qu’il suit : Banque mondiale (13), Italie (01), BOAD (09), BID (06), AFD (11), USAID
(02), FIDA (01) et Fonds GAVI (01).
- Elaboration de Rapports trimestriels d’exécution budgétaire (RTEB)
Les RTEB de l’année 2022 ont été tous élaborés.
31
MFB | Rapport d’Activités 2022
l’élaboration et la mise en œuvre des plans d’audit des deux directions (DCB et DMTA) : les plans d’audit
■
des deux structures sont disponibles dans les rapports déjà produits et en cours de validation. La mise
en œuvre des plans d’audit est conditionnée ;
la mise en œuvre du contrôle de gestion avec trois (03) sous-activités inscrites dans le PTA 2022 du Pro-
■
gramme 2035 :
◦ l’appui au pilotage (animation) du Programme 2035,
◦ l’élaboration des outils de planification,
◦ l’élaboration des outils de reporting ;
la revue et l’actualisation de la Stratégie d’implémentation du contrôle de gestion, du Guide pratique
■
l’élaboration du Schéma directeur du Système d’Information (SDSI) de la DGB et son plan d’actions ;
■
l’intégration du SYSBUDGEP avec les applications de la gestion budgétaire et comptable (Interfaçage des
■
applications) : les dépenses de personnel sont intégrées automatiquement dans SYSBUDGEP à partir de
l’application SOLDE. L’enrichissement fonctionnel de l’application E-SOLDE est amélioré avec la digital-
isation de la gestion des imputations budgétaires, la vulgarisation du module partenaires et la version
mobile est en phase de finalisation ;
l’appui pour la mise en place de l’application gestion de la comptabilité des matières : en attente de la
■
modules sont livrés et ont fait l’objet de revues fonctionnelles. Le niveau de qualité est satisfaisant sauf
pour les modules “Tableaux de bord” et “Prévisions” ;
la migration de l’application de gestion des Pensions dans la nouvelle infrastructure DGB : la nouvelle
■
- Appui réglementaire
Au cours de l’année 2022, soixante-onze (71) projets de texte législatifs et réglementaires ont été
examinés par le Comité juridique de la DGB.
- Réhabilitation et aménagement des services de la DGB
Un vaste programme de réhabilitation et d’équipement des services de la DGB était envisagé. Dans ce
cadre, les activités suivantes ont été réalisées :
■
la réhabilitation et l’équipement des Contrôles régionaux des Finances (Thiès, Louga, Saint-Louis, Mat-
32
MFB | Rapport d’Activités 2022
Dans le respect de l’application du décret n°2021-03 du 06 janvier 2021 relatif aux véhicules administratifs,
la DMTA a acquis en 2022 :
◦ vingt-cinq (25) véhicules utilitaires (Pick up double cabine) et 24 motos scooters pour un montant de
1 milliard ;
◦ cinquante (50) autres véhicules utilitaires (Pick up double cabine) qui sont en cours de livraison pour
un montant de 923 millions ;
◦ lancement de la procédure d’acquisition de véhicules utilitaires (25 pick up, 1 camion et 25 motos) pour
un montant de 500 millions, procédure ralentie par la délivrance tardive de l’autorisation d’acquisition
par la CCVA.
Elaboration des projets de texte d’application des dispositions du décret 2018-842 du 09 mai 2018
■
véhicules de l’Etat et d’une commission nationale d’expertise des véhicules proposés à la réforme
Le projet d’Instruction générale est soumis à l’Inspection générale des Finances (IGF) pour examen
avant sa signature par le Ministre chargé des Finances.
Arrêté d’application de l’article 3 du décret 2018-842
■
L’arrêté n°037033 du 07 décembre 2022 est pris en application de l’article 3 du décret 2018-842 du 09 mai
2018 précisant les modalités de comptabilisation du patrimoine bâti de l’Etat et des immobilisations
incorporelles.
La comptabilisation de l’ensemble de ces biens contribue à la maîtrise du patrimoine des organismes
publics ainsi que des investissements réalisés.
Elaboration du Guide didactique de l’ordonnateur des matières concernant le mobilier et le
■
La DMTA a organisé une (01) session de formation au profit de trente-cinq (35) agents de différentes
structures de l’Etat préposés aux fonctions de comptables des matières.
■
Elaboration d’une application de tenue de la comptabilité des matières
Le processus de conception de l’application de tenue de la comptabilité des matières est parachevé et
les développements sont finalisés. Les tests requis sont effectués afin de préparer la recette complète
de l’application.
34
MFB | Rapport d’Activités 2022
Elaboration d’un plan de formation pour la constitution d’une masse critique d’experts dans des domaines
bien spécifiques, pouvant relever les défis de la mise en œuvre des réformes budgétaires
Finalisation du projet d’Instruction générale d’application du décret 2018-842 du 09 mai 2018 portant compt-
abilité des matières ainsi que les documents annexes
Edition et diffusion du Guide didactique de l’ordonnateur des matières concernant le mobilier et le matériel
ainsi que les stocks
Déficit de formation du per- Elaboration du Guide didactique de l’ordonnateur des matières concernant la gestion du patrimoine bâti de
sonnel en comptabilité des l’Etat et des immobilisations incorporelles
matières
Formation et renforcement de capacités des comptables des matières
Renforcement des capacités des agents des Contrôles régionaux des Finances en gestion et comptabilité des
matières.
Non implication du MFB dans Finalisation de la reprise des données de base et de tirages
l’instruction et la négociation
de certaines conventions de
financement (missions de Poursuite des travaux d’harmonisation des informations sur les projets avec la DODP
préparation et de négociation)
Interconnexion de l’application de la Solde avec celles des autres services de l’État (exemple Ministère de
l’Éducation nationale, Ministère de la Fonction Publique et du Renouveau-Solde, Ministère de la Santé-Solde,
etc.)
Poursuite, avec la Direction de l’Administration et du Personnel, des rénovations et réhabilitations des locaux
abritant les Contrôles régionaux des Finances
Installation de trois nouveaux services de CBM dont un (01) au centre-ville et deux (02) dans les sphères
Insuffisance de locaux adaptés ministérielles de Diamniadio
35
Programme 2036
« Gestion financière et
comptable de l’Etat et autres
organismes publics »
MFB | Rapport d’Activités 2022
37
MFB | Rapport d’Activités 2022
Responsable
Actions d’actions Activités Structures responsables
1. Opérationnaliser le PDSAT et réhabiliter et construire les Direction de l’Administration et du
locaux de la DGCPT Personnel
4. Amélioration
Trésoreries Paieries régionales/
de la gestion Directeur du Sec- 1. Améliorer l’exécution financière des budgets des collectiv-
Perceptions/Réceptions Percep-
financière du sec- teur public local ités territoriales
tions municipales
teur public local
Direction de l’Administration et du
1. Poursuivre la réforme comptable de l’Etat
Personnel
6. Amélioration
de la gestion du Directeur du Sec-
1. Améliorer la gouvernance du Secteur parapublic Direction du Secteur parapublic
portefeuille de teur parapublic
l’Etat
Source : DGCPT, 2023
38
MFB | Rapport d’Activités 2022
Amélioration du cadre de pilotage des services de la DGCPT 4 280 631 379 4 076 825 743 95%
adapter le cadre légal et réglementaire des missions de la DGCPT 17 647 590 17 647 590 100%
améliorer le cadre de travail des services de la DGCPT 869 575 116 869 575 116 100%
mettre à niveau le système d’information de la DGCPT 14 278 680 14 278 680 100%
projet de construction et de réhabilitation des TPR 1 503 192 811 1 305 853 575 87%
dématérialiser les amendes forfaitaires /DIOTALI 250 000 000 250 000 000 100%
Assurer la gestion dynamique de la trésorerie 287 431 636 287 431 636 100%
assurer la gestion de la dette publique 255 008 447 255 008 447 100%
Améliorer la qualité des productions comptables et statistiques 12 892 417 12 892 417 100%
améliorer la qualité des productions comptables et des états financiers 12 892 417 12 892 417 100%
Améliorer la gestion budgétaire du secteur public local 7 140 740 7 140 740 100%
Améliorer de l’exécution financière des budgets des CT 7 140 740 7 140 740 100%
Améliorer la gestion budgétaire de l'Etat 356 489 588 356 489 588 100%
Améliorer le recouvrement des recettes budgétaires de l'Etat 155 358 819 155 358 819 100%
Améliorer l'exécution des dépenses publiques de l'Etat 201 130 769 201 120 769 100%
Améliorer la gestion du portefeuille de l'Etat 247 213 947 247 213 947 100%
Améliorer la gouvernance du Secteur parapublic 222 225 087 222 225 087 100%
Total du Programme 2036 5 191 799 707 4 987 994 071 96%
Source : DGCPT, 2023
39
MFB | Rapport d’Activités 2022
Le tableau ci-dessus montre que l’exécution du programme 2036 a enregistré une performance globale
de 96%. L’analyse par action permet de noter qu’en dehors del’action « Améliorer le cadre de pilotage
des services de la DGCPT » qui a affiché une performance de 95%, toutes les autres actions affichent des
taux d’exécution de 100%. Aussi, sur cette action, deux (2) activités seulement n’ont pas atteint un taux
d’exécution de 100%. Il s’agit des activités : (i) Plan de développement stratégique de l’Administration
du Trésor, avec un taux de 99%, et (ii) projet de construction et de réhabilitation des TPR, avec un taux
d’exécution de 87%.
Concernant la politique sociale, des efforts ont été consentis en 2022. Il s’agit essentiellement des aides
aux retraités, aux veuves, veufs, agents en situation vulnérable, le suivi et l’aide aux grands malades
devant être évacués, l’organisation de colonies de vacances, l’organisation de l’Arbre de Noel et d’une
randonnée pédestre.
Relativement à la démarche qualité, six services de la DGCPT ont encore prouvé leur appropriation
des orientations des autorités du Trésor pour la mise en œuvre de la démarche qualité à l’issue des
audits de certification à la norme ISO 9001 V 2015, effectués par AFNOR en 2022. Il s’agit précisément
de la Recette générale du Trésor (RGT) et de la Direction du Secteur public local (DSPL) qui ont réussi
respectivement la deuxième confirmation de leur certificat, de la Direction de la Dette publique (DDP)
et de la Division de la Modernisation et de la Stratégie (DMS) qui ont réussi respectivement la première
confirmation de leur certificat, ainsi que la Direction du Secteur parapublic (DSP) et de la Division des
Etudes économiques et des Statistiques (DEES) qui ont prouvé pour la première fois la conformité de
leur Système de Management de la Qualité (SMQ) à la norme citée supra. Ces deux derniers services
ainsi confirmer les efforts consentis et la volonté des autorités de la DGCPT de rehausser son image de
marque et de consolider son leadership en matière de démarche qualité relativement à l’amélioration
de la qualité des prestations rendues et à la prise en charge des préoccupations des usagers.
En outre, l’évaluation des Contrats d’Objectifs et de Performances de la gestion 2022 a fait ressortir
un niveau moyen de mise en œuvre des COP de 55,25 %. Ce taux traduit la tendance constatée dans le
cadre de la réalisation des objectifs spécifiques et plus globalement des axes auxquels ils sont rattachés
durant ces trois dernières années.
Les performances par axe stratégique sont dominées par l’axe 4, intitulé « Qualité comptable, valorisation
des données et communication », qui affiche un taux de 72%, suivi de l’axe 3, qui porte sur la gestion
dynamique de la trésorerie et la qualité des services, avec un taux de 58% et de l’axe 1, qui se rapporte
à l’adaptation organisationnelle et au développement du capital humain, avec un taux de 25%. L’axe 2,
lié à la « transformation digitale et à la sécurité informatique » présente le plus faible taux d’exécution
au cours de la gestion sous revue, en affichant un taux de 12%. Les performances enregistrées pour les
quatre axes stratégiques renseignent, dans le contexte de la gestion 2021, sur l’orientation et le sens
des priorités dans la mise en œuvre des actions au cours de cette période.
Les contraintes les plus prégnantes, relevées lors de l’évaluation des COP portent sur l’insuffisance des
moyens financiers et humains, évoquées, respectivement, par 62,1% et 40,6% des services. De même, les
lenteurs des procédures de dépenses et de marchés publics ont été évoqué par 27,8% des répondants.
En outre, les services ont souligné la forte mobilité du personnel. Ainsi, pour améliorer le niveau de
mise en œuvre des COP, la DGCPT recommande le renforcement du personnel cadre, le renforcement
des moyens d’action à travers un dialogue de gestion constructif, l’amélioration de la gouvernance
des services afin de faciliter l’appropriation des contenus des COP et de renforcer l’engagement du
personnel en vue de la mise en place des intelligences collectives nécessaires à l’atteinte des objectifs
stratégiques de la DGCPT, l’intégration de nouveaux à la démarche qualité.
41
MFB | Rapport d’Activités 2022
- le suivi de la mise en œuvre de la Doctrine de Gestion du Portefeuille de l’Etat (DGP). A cet effet, un plan
d’actions de ladite doctrine a été élaboré. En 2022, sa mise en œuvre a essentiellement porté sur l’élabo-
ration des textes d’application de la loi d’orientation n°2022-08 du 19 avril 2022 sur le secteur parapublic. A
ce propos, il convient de noter que quatre (04) projets de textes ont été transmis au Ministre des Finances
et du Budget et au Secrétaire général du Gouvernement. Il s’agit des projets de décret sur les statuts-types
des sociétés nationales, sur le fonctionnement des organes délibérants, sur le Comité de suivi du secteur
parapublic et la disposition portant création du fonds de relance sous la forme d’un Compte spécial du
trésor, qui pourrait être insérée dans une prochaine loi de Finances ;
- l’élaboration du rapport sur le Secteur parapublic qui concerne une sélection de 21 entreprises, dont 11
sociétés nationales et 10 sociétés anonymes à participation publique majoritaire ;
- l’élaboration du rapport sur l’évaluation du Portefeuille de l’Etat qui porte sur 44 entités (14 entités totale-
ment contrôlées par l’Etat, 09 entités majoritairement contrôlées et 24 entités non contrôlées) ;
- l’élaboration du rapport sur les risques budgétaires qui porte sur 14 entités dont 07 sociétés nationales
(SN) et assimilées et 07 sociétés à participation publique majoritaire (SAPPMAJ);
- la poursuite de la dynamique de clôture des liquidations des entreprises et organismes publics autonomes
(Agence de Promotion du Réseau hydrographique national, DAKAR MARINE, SENAT et Projet de Construc-
tion et de Réhabilitation du Patrimoine bâti de l’Etat) dont les projets d’arrêtés portant clôture desdites
liquidations ont été soumis, pour signature, au Ministre des Finances et du Budget ;
- la restructuration des entreprises en difficulté : la Société nationale (SN) la Poste et ses filiales, les Nou-
velles Editions africaines pour le Sénégal ;
- l’élaboration du rapport sur l’évaluation du portefeuille de l’Etat. Conformément à la norme n°5 du Recueil
des Normes comptables de l’Etat (RNCE), l’évaluation au coût d’équivalence des participations financières
détenues par l’État dans son portefeuille, effectuée sur la base des états financiers 2020 transmis à la DSP,
concerne globalement 44 entités ainsi réparties : 14 entités totalement contrôlées par l’État 06 entités ma-
joritairement contrôlées et 24 entités non contrôlées. La valeur d’équivalence globale des participations de
l’État au niveau des 44 entités ayant transmis leurs états financiers ;
- l’accompagnement de 171 structures du Secteur parapublic ;
- la poursuite de la dynamique de clôture des liquidations des entreprises et organismes publics auto-
nomes. A la suite de l’avis favorable de la commission de contrôle et de suivi des liquidations, les arrêtés de
clôture des six (6) liquidations suivantes ont été signés par le Ministre des Finances et du Budget : l’Agence
pour la Propreté du Sénégal (APROSEN), la Marine Sénégalaise (MS) LE JOOLA, la Régie des Chemins de Fer
du Sénégal (RCFS), l’Agence nationale pour l’Emploi des jeunes (ANEJ), le Conseil économique et social
(CES) et l’Agence nationale d’Appui aux marchands ambulants (ANAMA). Également, la commission de
contrôle et de suivi des liquidations s’est également prononcée en faveur de la clôture des liquidations du
SENAT, du Projet de Construction et de Réhabilitation du Patrimoine bâti de l’Etat (PCRPE), de l’Agence de
Promotion du Réseau hydrographique national (APRHN) et de DAKAR MARINE.
III/ 2. 5. Performance globale du Programme
Pratiquement toutes les cibles fixées ont été quasiment atteints Cette performance est davantage
illustrée par la satisfaction de toutes les demandes de paiement, sur une cible de 90%. Mieux, ces
paiements ont été effectués dans des délais optimaux aussi bien pour l’Etat que pour les Collectivités
territoriales (CT).
En outre, les interventions dans le marché domestique des titres publics ont connu un grand succès.
En effet, sur un volume global d’adjudications de 1 007,3 milliards, les soumissions se sont établies à 1
730,5 milliards, soit un taux de couverture de 171,5%.
Relativement à l’objectif d’accroître la contribution du secteur parapublic au budget de l’Etat, il a été
noté une augmentation de 3,8 milliards par rapport à 2021. Néanmoins, un écart provisoire négatif de
9,0 milliards par rapport à la cible a été enregistré.
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MFB | Rapport d’Activités 2022
Cette performance globale n’a pas été observée dans le recouvrement des recettes des CT ressorti
à un taux de 68,5% sur une cible de 78,6%, soit un écart négatif de 10 points de pourcentage et de
5% en glissement annuel. Cette performance globale n’a pas été observée dans le recouvrement des
recettes des CT ressorti à un taux de 68,5% sur une cible de 78,6%, soit un écart négatif de 10 points de
pourcentage et de 5 en glissement annuel.
Création de comptes de dépôt pour les programmes avec la construction de nouvelles TPR
et la dématérialisation des documents comptables pour les projets
Formation de masse critique d’agents aux exigences de la norme ISO 9001 V 2015
Déficit de couverture financière la lenteur dans le trait- Constitution d’un groupe d’auditeurs de qualité
ement des marchés à impact majeur sur l’amélioration
du cadre et des moyens de travail des services Renforcement des moyens de services engagés dans la certification ISO 9001
Mise en place d’un dispositif de sanctions positives pour les agents les plus engagés
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Programme 2037
« Gestion de la fiscalité
intérieure et du foncier »
MFB | Rapport d’Activités 2022
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MFB | Rapport d’Activités 2022
Responsable
Actions d’actions Activités Structures responsables
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MFB | Rapport d’Activités 2022
Adapter les règles et procédures existantes en matière fiscale et foncière 538 068 423 538 068 423 100%
Gestion et traitement des dossiers domaniaux 16 440 976 16 440 976 100%
PROJET DE MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION FISCALE 407 576 778 407 576 778 100%
Améliorer la qualité des services rendus aux usagers 554 266 171 554 266 171 100%
Améliorer la qualité des prestations fournies aux usages du service public 554 266 171 554 266 171 100%
Mettre en œuvre des procédés de gestion basés sur le renseignement 210 338 510 210 338 510 100%
Amélioration des conditions de travail de la DGID 117 607 414 117 607 414 100%
Procéder à une densification du tissu fiscal organisé autour du recensement 79 219 193 79 219 193 100%
Parachever la transformation digitale 261 366 541 261 366 541 100%
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MFB | Rapport d’Activités 2022
Adapter le système d'information et renforcer la culture de la digitalisation 64 149 604 64 149 604 100%
Améliorer recouvrement et gestion des créances de l'Etat 35 891 045 35 891 045 100%
Améliorer rend. du contr. et rationn. délai d'intervention 154 326 132 154 326 132 100%
Renforcer l'efficacité opérationnelle 5 845 712 856 5 765 960 556 99%
Acquisition immeubles et terrains 832 481 267 832 481 267 100%
Améliorer la gestion des ressources humaines et matérielles 318 553 965 318 553 965 100%
Améliorer la gouvernance institutionnelle 490 621 680 490 621 680 100%
Indemnités expropriation et préemption 2 322 000 000 2 322 000 000 100%
Informatisation DGID (SIGTAS) 1 129 652 681 1 050 002 681 93%
Projet Appui Institut Mobilisat° Ressources & Attract invest (PAIMRAI) 220 269 863 220 269 863 100%
PROJET D'APPUI A LA GESTION DU FONCIER URBAIN (PAGEF) 500 000 000 500 000 000 100%
L’analyse de l’exécution du programme 2037 de la DGID par action laisse apparaitre des performances
très satisfaisantes. Toutes les actions ont connu une exécution financière parfaite à l’exception de
l’action « renforcer l’efficacité opérationnelle » qui a été réalisée à 99% imputable au taux d’exécution
de 93% obtenu par l’activité « informatisation DGID (SIGTAS) ».
Au total, sur des crédits ouverts de 7,4 milliards en 2022, 7,3 milliards ont été consommés, soit un taux
d’exécution financière du Programme de 99%.
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MFB | Rapport d’Activités 2022
Perturbation récurrente sur le réseau informatique oc- Diligence des marchés et projets informatiques en rapport avec la DAP (migration messag-
casionnant parfois l’indisponibilité des différents outils erie, renouvellement licences, achats et réception de matériels…) en vue d’améliorer le
de gestion (Etax, SISTAS) niveau d’exécution du budget des services
Déficit de personnel en profil et en nombre adéquats Formation du personnel en planification, suivi et évaluation
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Programme 2038
« Gestion du Secteur
financier »
DIRECTION GÉNÉRALE
DU SECTEUR FINANCIER
MFB | Rapport d’Activités 2022
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MFB | Rapport d’Activités 2022
Direction de l’Administration et du
1. Coordination du programme
Personnel
2. Renforcement
du rôle du secteur
1. Incorporer les clients grands facturiers à la base de don- Direction de la Monnaie et du
financier pour
nées du BIC Crédit
la création de
richesse
Direction de la Réglementation
3. Promotion 2. Superviser et contrôler les SFD et de la Supervision des Systèmes
de l’inclusion Financiers décentralisés
financière
Direction de la Monnaie et du
3.Promouvoir la finance islamique
Crédit
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MFB | Rapport d’Activités 2022
Pilotage et Support du programme 1 524 334 520 1 524 334 520 100%
Piloter élaboration de stratégie nationale d'inclusion fin 394 153 922 394 153 922 100%
PROJET D'APPUI A LA DGSF 249 770 496 249 770 496 100%
Renforcement du rôle du secteur financier pour la création de richesse 60 728 616 60 728 616 100%
Incorporer les grands clients grands à base de données BIC 60 728 616 60 728 616 100%
Promotion de l’inclusion financière 918 638 967 918 638 967 100,0%
Education et médiation financière 780 119 000 780 119 000 100,0%
Superviser et contrôler les Sfd 121 969 967 121 969 967 100%
Total Programme 2038 2 503 702 103 2 503 702 103 100%
En 2022, le programme 2038 a bénéficié de crédits ouverts d’un montant de 2 503 702 103 hors dépenses
de personnel, pour un taux d’exécution de 100%.
Cette performance reflète la bonne exécution de l’ensemble des activités réparties entre les différentes
actions du programme.
55
MFB | Rapport d’Activités 2022
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MFB | Rapport d’Activités 2022
Tenue d’un atelier de concertation et d’échanges sur la mobilité des clients avec les acteurs
concernés en vue de réfléchir sur un cadre approprié de protection du client désireux de
Récurrence des entraves tarifaires et non tarifaires changer de banque ou de SFD
(coûts, délais) liées à la mobilité des clients Poursuite de la rationalisation des coûts des services bancaires à travers l’élargissement de
la liste des services à offrir à titre gratuit aux frais d’établissement de certificats d’engage-
ment et de non engagement
Secteur de la microfinance
Traitement diligent des requêtes et réduction des délais de règlement et de paiement des
Retard dans les délais de règlement des sinistres
sinistres
Mise au point d’un programme d’éducation financière avec l’utilisation d’outils digitaux
Qualité de services numériques (réseau, distribution,
Amélioration de la qualité de traitement des réclamations à travers une meilleure trans-
coût) à améliorer
parence tarifaire, un suivi efficient des complaintes des usagers et le développement d’un
partenariat dynamique entre opérateurs et l’OQSF dans le cadre de la médiation financière.
Mise en place d’un plan de mitigation des nouveaux risques liés à l'utilisation des outils
Nouveaux risques liés à l’utilisation des outils digitaux
digitaux
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Programme 2032
« Gestion des Ressources
douanières et Protection de
l’Economie »
MFB | Rapport d’Activités 2022
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MFB | Rapport d’Activités 2022
1. Assurer une gestion efficiente des effectifs, des emplois et Direction des Ressources Hu-
1. Coordination des compétences maines
du Programme 2. Renforcer l’éthique, la déontologie, les bonnes pratiques
Direction du Contrôle Interne
et la transparence
Direction du Renseignement, de
1. Améliorer la coordination des contrôles douaniers
l'Analyse du Risque et de la Valeur
Direction de la réglementation et
2. Assurer la sécurisation de la chaîne logistique des ressou- de la Coopération internationale
rces extractives Direction des Opérations
douanières
Direction du Renseignement, de
5. Promouvoir la fonction de renseignement douanier
l'Analyse du Risque et de la Valeur
Programme de Modernisation
3. Mobilisation 2. Améliorer les procédures douanières de l'Administration des Douanes
optimale des (PROMAD) DRCI/DSID
ressources
douanières 3. Renforcer le contrôle a postériori Direction des Enquêtes douanières
Programme de Modernisation
4.Programme de Modernisation de l’Administration des
de l’Administration des Douanes
Douanes (PROMAD)
(PROMAD)/ DLF
∕ Au niveau organisationnel
L’arrêté n°3620 du 15 mars 2021 portant Organisation de la DGD est une réforme majeure qui répond
à un souci d’adaptation aux exigences de l’heure. C’est ainsi qu’à travers cette nouvelle Organisation
de l’Administration des Douanes, les innovations et réaménagements au niveau de certains services
permettent aujourd’hui :
■
la modernisation de la formation, de la gestion des ressources humaines et des carrières en douane ;
■
le renforcement de la mission liée au renseignement et de la gestion du risque pour en faire, un outil
d’aide à la décision destiné aux unités opérationnelles et de contrôle après dédouanement ;
60
MFB | Rapport d’Activités 2022
■
le renforcement du dispositif de suivi-évaluation de la performance des services pour être en phase avec
la mise en œuvre du budget-programme et des principes de la gestion axée sur les résultats ;
■
la réactualisation de la cartographie des bureaux de dédouanement et des unités de surveillance
douanière pour optimiser la mobilisation des recettes, assurer un meilleur suivi des marchandises en
transit ou réexportées, appréhender les risques de déversements frauduleux sur le territoire national,
mieux renforcer la lutte contre la criminalité transnationale organisée et prendre en charge l’exploitation
future du gaz et du pétrole ;
■
le renforcement de la maitrise et de la sécurité de l’information à collecter et à exploiter.
∕ Au niveau de la digitalisation des procédures douanières
Cela se traduit par :
■
la poursuite du processus de la dématérialisation et de l’automatisation des procédures douanières ;
■
le renforcement du système de surveillance électronique entièrement pris en charge par la Douane et
facilitant ainsi le suivi en temps réel de toutes les opérations de transit et de réexportation.
∕ Au niveau de la rationalisation des exonérations douanières
La poursuite et l’approfondissement des mesures de rationalisation des exonérations douanières
s’illustrent par la dématérialisation totale des titres d’exonération (TE) aux codes minier et pétrolier
à travers l’application informatique Gestion des Régimes économiques et douaniers (GRED) qui offre
aujourd’hui, une sécurisation, une bonne maitrise des imputations et une célérité dans le traitement
des TE.
Assurer une gestion efficiente effectifs, emplois et compétences 20 223 167 20 223 167 100%
Assurer sécurisation chaîne logistique des ressources extractives 8 118 992 7 303 092 90%
Lutte con-
tre fraude et Renforcer dispositif lutte contre fraude criminalité et terrorisme 1 448 080 526 1 538 574 514 106%
contribution à
consolidation de Renforcer dispositif lutte contre fraude, criminalité et terrorisme 40 000 000 40 000 000 100%
paix et sécurité
Projet de mise en place de mécanismes de détection d'explosifs 2 100 000 000 2 100 000 000 100%
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MFB | Rapport d’Activités 2022
Plan équipement et modernisation DGD 1 500 000 000 1 500 000 000 100%
Améliorer les procédures douanières 5 000 000 000 5 000 000 000 100%
Mobilisation opti-
male des ressou- Renforcer le contrôle à postériori 8 388 220 6 958 060 83%
rces douanières
Projet de grand carénage de vedette de la douane sénégalaise 3 600 000 000 3 600 000 000 100%
Renforcer le partenariat avec le secteur privé 7 660 475 7 660 475 100%
Contribuer à
Améliorer le système d'information douanier 600 041 604 452 685 808 75%
l'amélioration de
l'environnement
Projet de construction data center / douane 2 500 000 000 2 272 614 510 91%
des affaires
Total Action 4 3 107 702 079 2 732 960 793 88%
TOTAL PROGRAMME 2032 41 869 356 796 41 564 863 438 99%
L’exécution des dépenses par actions/dépenses a été satisfaisante durant l’exercice 2022 avec un taux
global d’exécution de 99% des crédits ouverts.
A bien des égards, le bilan des différents projets est équilibré au regard du taux global d’exécution.
Certains projets notamment, la construction du Data center et le grand carénage de vedettes ont été
totalement exécutés en 2022.
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MFB | Rapport d’Activités 2022
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MFB | Rapport d’Activités 2022
Les mesures ci-dessus entreprises ont joué un rôle déterminant dans le cadre de la lutte contre la fraude
et la contribution à la consolidation de la paix et de la sécurité. A titre illustratif, l’Administration des
Douanes a réalisé, hormis les liquidations contentieuses en hausse effectuées par les unités de contrôle
des opérations commerciales, des saisies de produits prohibés à titre absolue d’une valeur de 35 996
668 235, parmi lesquels on peut citer :
- des billets noirs servant dans la confection de faux billets d’une valeur de 3 700 288 204 francs CFA ;
- des faux médicaments estimés à 5 387 861 056 ;
- 350 kg de cocaïne d’une valeur de 25 782 000 000 ;
- 10 177 kg de chanvre indien d’un montant de 610 805 547 ;
- 04 kg d’héroïne d’une valeur estimée à 234 000 000.
III/ 5. 4. 4. Coordination du programme
Le renforcement du leadership au niveau du Top management a permis d’assurer une bonne gestion
des ressources humaines et une meilleure coordination des actions des unités opérationnelles comme
celles en charge de la stratégie de conception.
Dans la pratique, la qualité du pilotage a été fonction :
- d’une gestion efficiente des effectifs, des emplois et des compétences ;
- d’un renforcement de l’éthique, de la déontologie, des bonnes pratiques et de la transparence dans l’exé-
cution du service.
III/ 5. 5. Performance globale du Programme
Globalement, le Programme 2032 « Gestion des ressources douanières et protection de l’économie » a
produit depuis son lancement des performances fort appréciables avec un taux d’exécution total de 99%.
Ces performances sont le corolaire du niveau très satisfaisant de mobilisations des recettes, de saisies
importantes enregistrées par les unités douanières notamment sur les drogues et les médicaments et
de hausse des amendes.
En outre, l’objectif principal relatif au recouvrement des recettes douanières a été largement réalisé. En
effet, sur une cible de 997,1 milliards, une mobilisation de 1 069,9 milliards, soit 107% correspondant à
une plus-value de 72,8 milliards.
S’agissant de la contribution à l’amélioration de l’environnement des affaires, nonobstant la célérité et
l’allègement continus des procédures qui découlent d’un processus d’automatisation amorcé depuis
plus de deux décennies, la Douane ne cesse de créer un cadre de concertation et de renforcement du
partenariat avec le secteur privé. En outre, elle s’est résolument engagée dans une dynamique favorisant
la compétitivité des entreprises et la saine concurrence.
Dans le cadre de la lutte contre la fraude et l’insécurité, des saisies importantes ont été enregistrées par
les unités de première ligne et de surveillance. Ces saisies portent sur des drogues, des médicaments,
des produits alimentaires, des véhicules. Également, des liquidations contentieuses en hausse ont été
effectuées par les unités de contrôle après dédouanement.
Ces résultats ont reposé sur une bonne coordination du programme. En effet, le renforcement du
leadership au niveau du Top management a permis d’assurer une bonne gestion des ressources
humaines et une meilleure coordination des actions des unités opérationnelles comme celles de
conception.
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MFB | Rapport d’Activités 2022
Déploiement des outils intelligents d’intervention pour imprimer davantage de célérité et d’effi-
cacité les contrôles douaniers (acquisition de scanners fixes et mobiles qui permettent la collecte
Insuffisance des moyens d’intervention des ser- simultanée de nombreuses données douanières et sécuritaires en un seul passage du conteneur
vices opérationnels ou du camion, de drones de surveillance, de balises intelligentes, etc.)
Mise en place d’un système de vidéosurveillance supervisé à partir d’un Centre opérationnel
installé à la Direction générale des Douanes
Construction des sièges des unités nouvellement créées notamment pour le Bureau du Guichet
unique des Véhicules, le Bureau du Transit du Transbordement et de la Réexportation, des deux
Subdivisions maritimes chargées de la surveillance du littoral et des brigades de la Subdivision
des hydrocarbures à Saint-Louis et Sangomar, en perspective des exportations de pétrole et de
gaz
Déficit de couverture des infrastructures
douanières sur le territoire national Construction et la réhabilitation, aux normes modernes, de locaux à usage administratif et d’habi-
tation pour doter les agents des douanes d’un espace de vie et de travail sécurisé
Construction d’une académie internationale des Douanes dotée de structures de dernière généra-
tion pour l’accueil, la formation et la prise en charge de certaines attentes (centre cynotechnique,
laboratoire, salle d’arts martiaux, armurerie, centre de tir, terrains de sport, etc.).
Poursuite de la connectivité haut débit des unités douanières pour rendre le système informa-
tique de dédouanement disponible sur toute l’étendue du territoire national à travers un accès
continu et en temps réel à partir différents outils (PC, laptop, tablette, etc.) aux applications
Absence de digitalisation de certaines procédures métiers)
(demandes de transfert, procédures simplifiées,
mises en dépôt, opérations de vente aux en- Renforcement de l’automatisation et la dématérialisation intégrales des procédures douanières
chères, régularisation des opérations provisoires, en permettant aux usagers du service de faire toutes leurs formalités et demandes via les plate-
transbordements et TVA suspendue) formes disponibles
Déficit d'adaptation de certains textes législatifs Révision de certaines dispositions du Code des Douanes et l’adapter aux défis actuels notamment
et réglementaires le renforcement du dispositif de recouvrement de la dette douanière ;
65
Programme 1011
« Pilotage, Coordination et
Gestion administrative »
MFB | Rapport d’Activités 2022
67
MFB | Rapport d’Activités 2022
5. Renforcement
de la représen-
tation juridique, 1. Renforcement représentation, juridique, judiciaire et arbitrale AJE, CAJ
judiciaire et
arbitrale
Source : CEP, 2023
68
MFB | Rapport d’Activités 2022
Aide à la prise de décision 803 531 275 803 530 590 99,99%
Amélioration de l'aide à la prise décision 576 281 275 576 280 590 99,99%
Service de Coordination des réformes budgétaires et financières 227 250 000 227 250 000 100,0%
Amélioration gestion des ressources matérielles et communicationnelles 6 505 816 943 6 501 776 933 99,93%
Amélioration de la gestion des ressources matérielles 2 082 192 089 2 082 192 088 99,99%
Amélioration de la visibilité des actions du MFB 64 171 116 60 131 107 93,70%
Aménagement et équipement MFB 287 544 715 287 544 715 100%
Projet de réhabilitation immeuble MFB 1 421 909 023 1 421 909 023 100%
Programme de Suivi des investissements SOGIP SA 2 650 000 000 2 650 000 000 100%
Amélioration de la gestion des ressources humaines 369 236 532 369 236 532 100%
Amélioration de la gestion des ressources humaines 369 236 532 369 236 532 100%
Améliorer l'informatique du MFB 1 061 259 187 521 385 253 49,12%
Gérer l'informatique financière de l'Etat 243 083 875 240 183 435 98,80%
Normaliser et assurer la continuité du service 788 715 798 251 742 304 31,91%
Renforcement du contrôle des Finances publiques et de la transparence 2 375 826 969 2 375 813 014 99,99%
Améliorer gestion et la transparence de la commande publique 199 988 284 199 984 329 99,99%
Améliorer le dispositif de contrôle des finances publiques 426 522 610 426 522 610 100%
Appui à la lutte contre la corruption, le BCFT 1 300 000 000 1 300 000 000 100%
Renforcement de la représentation juridique, judiciaire et arbitrale 1 114 415 802 114 415 802 10,26%
Renforcement représentation juridique, judiciaire et arbitrale 14 415 802 14 415 802 100%
Projet d’appui à l’Agence judiciaire de l'Etat 1 100 000 000 100 000 000 9,09%
Total Programme 1011 12 230 086 708 10 686 158 124 87,37%
En 2022, l’exécution financière du Programme 1011, hors dépenses de personnel, est ressortie à un taux
de 87,4%.
69
MFB | Rapport d’Activités 2022
70
MFB | Rapport d’Activités 2022
72
MFB | Rapport d’Activités 2022
Insuffisance de l’effectif de la CEP au regard des nou- Renforcement du personnel (en nombre et profils diversifiés) pour une meilleure prise en
velles missions charge des nouvelles missions de la CEP
Absence d’un outil informatique de planification et de Mise en place d’un outil informatique de planification et de gestion des données
gestion des données spécifiques à la CPM spécifiques à la CPM
Prise en charge diligente des activités du CAP MCA-Sénégal II pour mieux assurer le suivi
des critères d’éligibilité
Non prise en compte de la spécificité de la de la CAP
MCA- Sénégal II dont le mode de fonctionnement se rap-
Prise en charge des activités non éligibles aux financements du MCC
proche plus d’un projet que d’une structure ministérielle
classique
Octroi d’un statut d’observateur du Coordonnateur de la CAP-MCA Sénégal II au sein du
Conseil de surveillance de MCA-Sénégal II
Mise en place d’un comité technique élargi de suivi et d’évaluation des dépenses fiscales
Persistance du taux de défaillance déclarative qui
dénote un déficit de maîtrise des opérations fiscales et Systématisation de la transmission des états de suivi des activités de suivi des administra-
douanières tions impliquées dans la mise en œuvre de la SRMT à l’Unité d’Exécution qui en a la charge
Mise en place d’un outil de gestion électronique pour la centralisation des données
statistiques qui permettrait de mieux gérer le flux des statistiques pour une meilleure
consolidation
Recruter du personnel pour limiter la mobilité des agents par un système de motivation
conséquent et d’inciter des rencontres périodiques entre la CPM et les autorités contracta-
Déficit et turn-over du personnel en charge du contrôle ntes pour une meilleure appropriation des procédures de passation des marchés
des marchés
Mettre en place d’un programme de session de formation permanente en marchés publics
proposé aux différents acteurs intervenant dans le domaine
Insuffisance des ressources financières pour la gestion Améliorer la dotation et le portage institutionnel pour améliorer la qualité des ressources
des ressources humaines humaines
73
Programme 3005
« Gestion du Fonds national
de Retraite (FNR) »
MFB | Rapport d’Activités 2022
75
MFB | Rapport d’Activités 2022
Total 125 315 000 000 117 474 440 656 93,7 %
La loi n° 2021-42 du 20 décembre 2021 portant loi de finances initiale pour 2022 prévoit un montant
de 125,3 milliards en dépenses et en recettes du programme « Gestion du Fonds national de Retraite ».
La situation ordonnancée des dépenses a révélé un niveau d’exécution budgétaire de 117,5 milliards,
soit un taux de 94% qui prend en compte les dépenses du régime de base, du régime complémentaire et
des remboursements qui se chiffrent respectivement à 116,5 milliards, 706,3 millions et 220,1 millions.
Comparées aux dépenses exécutées en 2021 pour un montant de 115,3 milliards, les dépenses de 2022
ont connu une hausse de 2,1 milliards, soit une progression de 2%.
Cette progression s’explique par deux facteurs essentiellement :
- la hausse du nombre de pensionnés qui est passé de 68 561 en 2021 et à 73 079 en 2022 et,
- la revalorisation des pensions de mai-22 et juillet-22 consacrées respectivement par le décret n° 2022-
1313 du 30 juin 2022 et l’instruction n°4162 MFB/DGB/DP du 26 juillet 2022.
Les dépenses de pension de retraite et de réversion représentent la part la plus importante des charges
du FNR avec un taux de 94% sur les crédits ordonnancés. Les dépenses du régime de base s’élèvent à
116,5 milliards et celles du régime complémentaire à 706,3 millions.
En ce qui concerne les remboursements effectués, 56 dossiers ont été traités et mandatés pour
un montant de 220,1 millions. Il convient, toutefois, de souligner qu’au dernier trimestre aucun
remboursement n’a été effectué compte tenu de la non-disponibilité de l’arrêté portant délégation de
signature au Directeur des Pensions depuis le remaniement ministériel de septembre 2022.
76
MFB | Rapport d’Activités 2022
Par ailleurs, concernant l’action 2 relative à l’ordonnancement des cotisations et autres ressources
du FNR, le suivi de la performance des activités est difficilement prévisible du fait de la non maîtrise
de l’effectif en détachement. Les recettes recouvrées concernent uniquement les cotisations des
fonctionnaires en service détaché et la régularisation des cotisations des actifs et des nouveaux retraités.
Les recettes issues des cotisations des fonctionnaires s’élèvent à 147,5 milliards, soit un taux de
recouvrement de 118% par rapport aux prévisions de la LFI de l’année 2022.
Ce taux d’exécution satisfaisant se justifie par :
- les cotisations du régime complémentaire qui s’élèvent à 19,6 milliards ;
- l’augmentation du nombre de cotisants qui passe de 124 657 en décembre 2021 à 130 608 en décembre
2022.
III/ 7. 4. Exécution physique du Programme
III/ 7. 4. 1. Ordonnancement des dépenses de pensions de retraite et réversion
Retraite 1411 1414 100% 3 dossiers de 2021 traités en sus des dossiers reçus
Réversion 1196 1434 100% 238 dossiers de 2021 traités en sus des dossiers reçus
Le pourcentage de dossiers de retraite et de réversion traités en 2022 est de 100% contre 96% en 2021.
Cette hausse de 4% s’explique par l’apport positif du logiciel « SYSPENSION » dans le processus de
traitement des dossiers et la diligence dont ont fait montre les agents intervenant dans le circuit de
traitement.
Les dossiers de retraite déposés dans le cadre de la procédure de liquidation sans délai de la pension
de retraite représentent en moyenne plus de 80% des dépôts effectués par mois.
Cette procédure dérogatoire mettant ainsi un terme aux ruptures de revenu entre le dernier salaire et
la première pension est devenue la règle compte tenu de l’avantage qu’elle revêt. Il importe, toutefois,
de créer un cadre d’échanges avec les structures compétentes afin de rendre disponible les actes de la
fonction publique dans le délai de six mois requis.
S’agissant des remboursements de cotisations ainsi que des dossiers de capital-décès, le rythme de
paiement connait une baisse du fait de la non-disponibilité de l’arrêté portant délégation de signature
du Ministre des Finances et du Budget au Directeur des Pensions, depuis le remaniement ministériel
d’octobre 2022.
77
MFB | Rapport d’Activités 2022
Les dossiers de pension d’invalidité militaire sont traités, exclusivement, par l’antenne militaire et
soumis à la validation du bureau de contrôle. Ce traitement spécial a permis d’obtenir un pourcentage
de 95% de dossiers ordonnancés.
Pour l’exercice de 2022, 55 structures de détachement ont déposé, à la Direction des Pensions, des
chèques de règlement des cotisations de fonctionnaires en position de détachement contre 52 en
2021. Ainsi, 519 chèques ont été reçus, pour un montant total de 466,4 millions, et transmis au Payeur
général du Trésor pour le reversement de cotisations de l’année 2022 dont 413,0 millions représentant
les cotisations du régime de base et 53,4 millions au titre des cotisations du régime complémentaire.
Comparé à l’année 2021 ou le montant des cotisations reçues était de 396,3 millions, il a été noté une
augmentation de 70,1 millions.
Sensibilisation des structures de détachement
■
Les séances de rapprochement ont permis de mettre à jour les assiettes de cotisations des fonctionnaires
détachés dans 16 structures et d’évaluer les sommes dues, par 15 structures, au FNR.
78
MFB | Rapport d’Activités 2022
79
MFB | Rapport d’Activités 2022
Mise en place d’un cadre d’échanges avec la Direction générale de la Fonction publique
Absence de données relatives à la situation comptable et la Direction de la Solde pour une meilleure gestion de la procédure de liquidation «
du FNR pension sans délai » de la pension de retraite et une mise en œuvre réussie du projet de
dématérialisation du dépôt des dossiers de pension
Déficit en ressources humaines et exigüité des locaux Renforcement et déploiement du personnel dans des locaux mieux adaptés
Démarrage des cotisations des agents fonctionnaires des Collectivités territoriales au FNR
Conception d’un outil actuariel, la formation des agents et l’évaluation actuarielle des
régimes
80
Programme 3006
« Gestion des Prêts et
Avances »
MFB | Rapport d’Activités 2022
Responsables Structures
Actions d'actions Activités responsables
1. Prêts aux divers organismes 1. Octroyer des prêts aux divers organismes DMC
2. Prêts aux collectivités territoriales 1. Octroyer des prêts aux collectivités territoriales DMC
3. Avances aux collectivités territoriales 1. Octroyer des avances aux collectivités territoriales DMC
82
MFB | Rapport d’Activités 2022
Octroyer des prêts aux collectivités territoriales 800 000 000 - 0,0%
Prêts aux divers organismes 19 950 000 000 4 031 380 047 18,70%
Octroyer des prêts aux divers organismes 19 950 000 000 4 031 380 047 18,70%
Octroyer des avances aux collectivités territoriales 800 000 000 - 0,0%
La faiblesse du niveau de réalisation taux d’exécution financière (18,7%) du programme 3006 est à
relativiser dans la mesure où l’externalisation du financement des prêts DMC par les banques de la
place a effectivement démarré en 2022. Par conséquent, c’est l’Etat qui supporte entièrement les
intérêts relatifs auxdits prêts. Cette exécution entre dans le cadre de la prise en charge de ces intérêts
et concerne uniquement l’action « Prêts aux divers organismes » sur les trois, pour un montant pris en
charge de 4,0 milliards sur les crédits ouverts de 20,0 milliards. Cette action comporte deux activités
à savoir l’octroi de prêts aux dits organismes et l’octroi de prêts d’équipement aux sortants des écoles
nationales ayant le niveau BAC + 5 ans, aux médecins et aux inspecteurs de l’Enseignement recrutés
dans la Fonction publique.
En revanche, les actions « Prêts aux collectivités territoriales » et « Avances aux collectivités territoriales
» n’ont fait l’objet d’aucune exécution.
83
MFB | Rapport d’Activités 2022
Retard dans la validation des engagements et dans le vi- Célérité dans la validation et le paiement des dépenses ordonnancées
rement des ordres de paiement des dépenses relatives
au prêt de logement Intégration des prêts DMC dans le montage financier du Projet des 100.000 logements.
84
Programme 3007
« Gestion des Garanties
et Avals »
MFB | Rapport d’Activités 2022
1. Optimiser la gestion des opéra- 1. Mettre à jour le cadre normatif Direction de la Dette publique
tions de garanties et avals des garanties et avals
86
MFB | Rapport d’Activités 2022
mettre à jour le cadre normatif des garanties et avals en insistant sur le périmètre des engagements de
l’Etat à prendre en compte au titre des garanties et avals
de dresser systématiquement la situation des échéances annuelles dues par les bénéficiaires des
garanties et avals et se conformer, pour la dotation, aux dispositions de l’article 42 de la LOLF en provi-
sionnant les 10% des échéances annuelles dues
accompagner les structures dans la réalisation de leurs opérations d'emprunt, particulièrement celles
adossées sur des garanties publiques
Déficit d’informations exhaustives relatives
aux garanties et avals accordés par l’Etat mettre en place, en rapport avec les bénéficiaires des garanties, un système de suivi de leurs engage-
ments ainsi que des remboursements à effectuer
arrêter et proposer le montant à inscrire dans les budgets, conformément aux dispositions de la Loi
organique
procéder au recouvrement des remboursements effectués par l’Etat au titre des garanties et Avals
suivant un plan de recouvrement qui pourrait être arrêté d’accord-parties avec le bénéficiaire
Source : DGCPT, 2023
87
MFB | Rapport d’Activités 2022
RECOMMANDATIONS GENERALES
88
MFB | Rapport d’Activités 2022
ANNEXES
Annexe/ 1. organigramme du Ministère des Finances et du Budget
I
MFB | Rapport d’Activités 2022
2032 Gestion des ressources douanières et protection de l’économie Directeur général des Douanes
2035 Élaboration des lois de finances et suivi de l’exécution Directeur général du Budget
2036 Gestion financière et comptable de l’État et autres organismes Directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor
publics
2037 Gestion de la fiscalité intérieure et du foncier Directeur général des Impôts et Domaines
Dotations
II
MFB | Rapport d’Activités 2022
GLOSSAIRE
A
Action : elle vise la réalisation d’un objectif intermédiaire du programme dont elle est une
composante. Elle est confiée à un responsable d’actions désigné par le responsable de programme.
L’action peut rassembler des crédits visant un public particulier d’usagers ou de bénéficiaires ou un
mode particulier d’intervention du ministère ou de l’institution constitutionnelle. Elle est divisée en
activités qui permettent de préciser la destination des crédits.
Activité : tâche ou un ensemble de tâches opérationnelles mises en œuvre par les services
concourant à la réalisation des objectifs du programme. Elle est placée sous l’autorité d’un
responsable d’activités désigné par le responsable de programme.
Administrateur de crédits : gestionnaire qui juge de l’opportunité de la dépense et exprime leurs
besoins. Il propose les engagements de dépense, ce qui les place au début de la chaîne de la
dépense. Par la suite, il constate les droits à l’encontre de l’Etat ou des autres organismes publics
et prépare la liquidation.
Amortissement de la dette publique : extinction progressive de la dette publique par voie de
remboursement.
Arbitrage budgétaire : décision de répartition du montant des crédits à attribuer à une
administration lors de la préparation du projet de loi de finances.
Assiette de l’impôt : ensemble des opérations administratives ayant pour but d’une part, de
rechercher la matière imposable et d’autre part, de déterminer les bases d’imposition.
Autorisation d’engagement : elles constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être
juridiquement engagées au cours de l’exercice.
Avance : concours financiers accordés par l’Etat à un organisme public ou privé, remboursable
dans le court terme.
Axe : ensemble d’actions spécifiques ayant des connections justifiant leur regroupement aussi bien
au plan de la formulation conceptuelle qu’au niveau de la mise en œuvre.
B
Budget : document qui prévoit et autorise les recettes et les dépenses d’une structure publique
pour une année. Ce document est approuvé par l’assemblée délibérative de la collectivité ou de
l’organisme en cause. Le budget est constitué par l’ensemble des comptes qui décrivent, pour une
année financière, toutes les ressources et charges permanentes de l’Etat.
Budget de fonctionnement : partie du budget, consacrée au fonctionnement des services. Il
comprend les dépenses de personnel, les dépenses ordinaires et les transferts courants.
Budget général : partie la plus importante des dépenses et recettes retracées par la loi de finances,
il correspond aux opérations définitives des services ordinaires des ministères, par opposition aux
opérations retracées dans les comptes spéciaux du Trésor et des budgets annexes.
Budget programme : budget élaboré autour des crédits destinés à mettre en œuvre une action ou
un ensemble cohérent d’actions relevant d’un même ministère et auquel sont associés des objectifs
précis, définis en fonction de finalités d’intérêt général, ainsi que des résultats attendus et faisant
l’objet d’une évaluation. C’est un mode de gestion basée sur la performance et la transparence.
III
MFB | Rapport d’Activités 2022
C
Cadrage budgétaire : étape de la procédure d’élaboration de la loi de finances constituée de la
projection des dépenses sur une période triennale.
Cadre macroéconomique : compilation de scénarios économiques pluriannuels formulés sur la
base d’hypothèses concernant l’évolution de l’environnement économique national et international
(ex. croissance de la zone UEMOA, prix du pétrole, cours du dollars, consommation des ménages,
exportations, investissements des entreprises, évolution des prix à la consommation, besoin de
financement des administrations publiques, etc.). Le cadrage macroéconomique formule ainsi
plusieurs scénarios en tenant compte de la variation probable de ces hypothèses et de leurs
conséquences en termes d’interaction : l’objectif est d’anticiper l’évolution à moyen terme de
l’économie nationale et d’éclairer la décision politique quant aux choix à effectuer (ex. soutien à la
consommation des ménages, privatisation, augmentation/baisse des impôts, etc.).
Contribution économique locale (CEL) : impôts perçus au profit des collectivités territoriales.
C’est une contribution assise sur la valeur ajoutée dégagée par l’entreprise et celle assise sur la
valeur locative des locaux servant à l’exercice de la profession. La CEL remplace la contribution des
patentes.
Cible (de résultat) : résultat attendu (valeur chiffrée d’un indicateur par exemple) à une échéance
temporelle définie.
Chapitre budgétaire : dans la nouvelle nomenclature UEMOA, le chapitre n’existe que pour les
dépenses budgétaires. Dans la présentation du budget, le chapitre budgétaire permet d’identifier
le service ou groupe de services destinataire des crédits.
Comptabilité publique : la comptabilité publique est l’ensemble des règles juridiques et techniques
qui gouvernent les opérations financières de l’Etat et des autres personnes publiques. Ces règles
permettent de chiffrer les activités administratives, d’informer l’administration de ses ressources
en crédits et matériel, d’en contrôler l’emploi en vue d’en assurer une meilleure utilisation. Deux
types de compte sont tenus : la comptabilité administrative qui retrace les ordres de recettes et
de dépenses pris par les ordonnateurs et les centralise dans les comptes généraux de l’Etat ; alors
que la comptabilité des deniers qui retrace l’exécution des opérations de recouvrement et de
paiement est tenue par les comptables. La concordance entre les deux comptabilités fait l’objet
d’une déclaration de conformité par la Cour des Comptes.
Comptable principal : comptable public présentant un compte de gestion à la Cour des Comptes
après avoir éventuellement intégré, dans sa comptabilité, les opérations d’autres comptables
publics dits comptables secondaires.
Comptables publics : catégorie d’agents ayant seuls la qualité, sous leur responsabilité pécuniaire,
de recouvrer les créances et de payer les dettes de la majeure partie des personnes publiques, ainsi
que de manier et conserver les fonds et valeurs appartenant ou confiés à celles-ci. Les fonctions
de comptable et d’ordonnateur sont en principe incompatibles, mais pour les produits fiscaux à
caractère indirect, les comptables procèdent eux-mêmes à la liquidation de l’impôt. Il peut être
créé auprès des ordonnateurs des régies d’avances ou de recettes.
Compte de gestion : ensemble des documents chiffrés et pièces justificatives des recettes et
dépenses, par lesquels un comptable principal justifie devant la Cour des Comptes les opérations
qu’il a exécutées ou centralisées durant une année financière.
Comptes spéciaux du Trésor : comptes qui recensent les opérations financières distinctes de
celles du budget général de l’Etat, en raison soit des conditions particulières de leur financement,
soit de leur caractère temporaire. Ces opérations dérogent, dans une large mesure, aux grands
principes du droit budgétaire : universalité, annualité, non affectation des recettes et dépenses…
IV
MFB | Rapport d’Activités 2022
Contrat de performance : document écrit, non juridique, passé entre un service administratif ou
une agence et son autorité de tutelle, fixant les objectifs et les obligations de chacune des parties
pour la période à venir.
Contrôle budgétaire (des opérations) : contrôle de la régularité d’une dépense publique avant
engagement et ordonnancement, afin d’en vérifier la régularité budgétaire, par un agent relevant
du ministère chargé des Finances.
Crédits de paiement : limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées au
cours de l’exercice.
Crédit de taxes : excédent provisoire ou permanent des taxes déductibles sur la TVA brute. Il peut
selon certaines modalités faire l’objet d’un remboursement.
Crédits évaluatifs : crédits dont le montant inscrit dans le budget a un caractère purement indicatif
et qui peuvent être augmentés au cours de la période d’exécution budgétaire.
Crédits limitatifs : crédits dont le montant, inscrit dans le budget, constitue un plafond que les
administrations ne peuvent pas dépasser pendant la période d’exécution du budget. En principe,
tous les crédits inscrits au projet de loi de finances ont un caractère limitatif.
D
Débat d’orientation budgétaire (DOB) : dans le cadre du renforcement des pouvoirs de contrôle du
Parlement afin d’améliorer l’information des parlementaires sur l’évolution des finances publiques
à moyen terme, le Gouvernement présente, au plus tard le 30 juin de l’année, les documents
budgétaires pluriannuels (DPBEP et DPPD). Les orientations présentées dans ces documents
donnent lieu à un débat et offrent aux parlementaires une première estimation de l’évolution de la
situation budgétaire et des besoins de crédits du Gouvernement en amont de la discussion sur le
projet de loi de finances de l’année à venir.
Déficit budgétaire : lorsque les recettes budgétaires sont inférieures aux dépenses budgétaires.
Déficit de trésorerie : lorsque les encaissements du Trésor public sont inférieurs aux décaissements.
Dégrèvement d’impôt : opération qui consiste à réduire ou annuler (décharge) le montant d’un
impôt au profit d’un contribuable. Il peut s’effectuer d’office ou à la suite d’une réclamation ou
d’une demande gracieuse.
Deniers publics : la théorie des finances publiques distingue deux sens :
un sens juridique où ils correspondent aux fonds appartenant ou confiés aux organismes
publics ;
un sens politique où ils correspondent aux fonds mis en œuvre par un organisme de nature juridique
quelconque dans le cadre d’une mission de service public.
Dépenses publiques : dépenses effectuées par les services de l’Etat dans l’exécution de leurs
missions de service public.
Dette publique : ensemble des emprunts émis par l’Etat ou ses démembrements, à des dates
différentes, sous formes variées, et non encore remboursés. Elle se décompose en dette intérieure
et en dette extérieure.
Document de Programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) : instrument
de programmation pluriannuel glissant pour l’ensemble des recettes et des dépenses. Couvrant
une période minimale de trois ans, la première année correspondant à l’exercice visé par le projet
de loi de finances que le DPBEP accompagne, il se compose de deux parties : une partie décrivant
les perspectives de recettes décomposées par grandes catégories d’impôts et de taxes et une partie
consacrée aux dépenses budgétaires décomposées par grandes catégories de dépenses.
V
MFB | Rapport d’Activités 2022
VI
MFB | Rapport d’Activités 2022
F
Fait générateur : fait matériel ou juridique qui donne naissance à la dette d’impôt envers le Trésor
Public. En TVA, le fait générateur est constitué par la livraison du bien pour les ventes, par l’exécution
des prestations pour les services et par la mise à la consommation pour les importations. Pour
l’impôt sur les sociétés, le bénéfice réalisé constitue le fait générateur alors que pour l’impôt sur le
revenu, c’est l’acquisition du revenu au cours d’une période. La date du fait générateur détermine
le régime fiscal applicable.
G
Gestion axée sur les résultats (GAR) : processus de changement d’état descriptible et mesurable,
découlant d’une relation de cause à effet, provoqué par une action de développement.
Gestion de fait : irrégularité constituée par le maniement direct ou indirect, par toute personne
n’ayant pas la qualité de comptable public, de fonds destinés à une personne publique ou extraits
irrégulièrement de sa caisse. Son auteur, passible d’une amende pénale, est soumis aux mêmes
obligations et responsabilités que les comptables publics.
I
Impôt : prestation pécuniaire requise des personnes physiques ou morales par voie d’autorité à
titre définitif et sans contrepartie déterminée en vue de la couverture des charges publiques ou à
des fins d’intervention de la puissance publique.
Impôts locaux : impôts perçus au profit du budget des collectivités territoriales. On peut en
citer : l’impôt minimum fiscal (IMF), la taxe représentative de l’impôt minimum fiscal (TRIMF),
les Contributions économiques locales, la contribution des licences, la contribution foncière
des propriétés bâties (CFPB), la contribution foncière des propriétés non bâties (CFPNB), la taxe
foncière, etc.
Indicateur de résultat : facteur ou variable, de nature quantitative ou qualitative, qui constitue un
moyen simple et fiable de mesurer ou d’informer des changements liés à l’intervention ou d’aider
à apprécier la performance d’un acteur de développement ou la plus-value qu’il apporte. C’est une
représentation quantitative ou qualitative permettant, sur une échelle de valeur, de mesurer la
réalisation de l’objectif précédemment défini et d’apprécier le niveau de performance d’un service
ou d’un responsable.
L
Liquidation de l’impôt : opération ayant pour objet de déterminer le montant de l’impôt par
application à la base d’imposition d’un tarif ou taux. Liquider un impôt, c’est calculer l’impôt.
Liquidation budgétaire : elle a pour objet de vérifier la réalité de la dette de la collectivité publique
(Etat, collectivités territoriales, organismes publics, etc..) et d’évaluer avec précision le montant de
la dépense. La liquidation d’une dépense intervient après la constatation du service fait.
Loi de finances : texte législatif qui prévoit et autorise la nature, le montant et l’application des
ressources et des charges de l’Etat en tenant compte de l’équilibre financier et des objectifs
économiques et sociaux à atteindre dans le cadre de la politique générale définie par le Président
de la République. On distingue 3 types de loi de finances :
- Loi de finances initiale : elle autorise l’ensemble des ressources et des charges de l’Etat avant le
début d’un exercice ;
- Loi de finances rectificative : elle modifie en cours d’année les dispositions de la loi de finances
initiale ;
- Loi de règlement : elle constate les résultats financiers de chaque année budgétaire et approuve
les différences entre les résultats et prévisions de la loi de finances correspondante complétée, le
cas échéant, par les lois de finances rectificatives.
VII
MFB | Rapport d’Activités 2022
O
Objectif : changement général recherché auprès des bénéficiaires d’une intervention. C’est une
déclinaison des défis ou des problèmes d’un service en résultats mesurables à atteindre.
Objectif stratégique : énoncé qui permet de décrire globalement un ou des changements durables
que l’organisation souhaite voir se produire sur une durée déterminée. Il coiffe les objectifs
spécifiques qui en découlent et sert de point de départ à leur formulation.
Objectif spécifique : encore dénommé objectif opérationnel, il décrit de façon précise le mode
opératoire qui permet d’atteindre un objectif stratégique. Il représente la cible assignée à une ou
plusieurs actions.
Ordonnancement : acte administratif par lequel l’ordonnateur donne au comptable l’ordre de
payer une créance liquidée à la charge de l’Etat. Il est matérialisé par un mandat de paiement.
Ordonnateur : autorité publique qui prescrit l’exécution des recettes et des dépenses. A cet effet, il
constate les droits des personnes publiques, liquide et met en recouvrement les recettes, engage,
liquide et ordonne les dépenses. L’ordonnateur est l’autorité qui détient le pouvoir de faire naître la
dépense. Il existe deux catégories d’ordonnateur : principal et secondaire.
Ordonnateur principal et délégué des dépenses et recettes : l’ordonnateur principal est l’autorité
qui, de par la loi, a le pouvoir d’ordonnancement. S’il délègue son pouvoir d’ordonnancement, le
délégataire sera un ordonnateur délégué.
P
Paiement : acte par lequel l’Etat se libère de sa dette. Il est effectué par une remise d’espèces ou
d’un chèque sur le Trésor, par virement bancaire ou postal ou par mandat carte.
Partenariat public privé (PPP) : mode de financement par lequel une autorité publique fait appel
à des opérateurs économiques pour financer et gérer un équipement assurant ou contribuant au
service public. Le partenaire privé reçoit en contrepartie un paiement du partenaire public et/ou
des usagers du service qu’il gère. Au terme du contrat de PPP, l’actif peut être transféré à l’autorité
publique cocontractante.
Performance : mesure selon laquelle la mise en œuvre d’une action produit des résultats conformes
aux objectifs affichés ou planifiés.
Personne publique : terme générique désignant une collectivité publique : Etat, collectivité
territoriale, établissement public.
Plan d’actions : outil de planification des actions permettant de définir le mode opératoire
d’atteinte des objectifs stratégiques par la description des activités à entreprendre, l’identification
des acteurs qui en ont la charge, la détermination des moyens nécessaires et la définition des
échéances y afférentes.
Plan stratégique : document consistant à choisir, compte tenu des prévisions, les objectifs à
réaliser au cours d’une période donnée, établir un plan d’actions et exercer un contrôle permanent
sur les résultats en vue de faire des évaluations périodiques et, au besoin, de modifier les objectifs
et les plans d’actions.
Document de synthèse du processus de planification qui décline de façon chronologique les axes
d’interventions, les objectifs à atteindre, les délais de réalisation et les moyens à mettre en œuvre.
Planification stratégique : processus par lequel une organisation adopte une voie claire à suivre
pour répondre aux perspectives et défis émergents, tout en préservant une cohérence et une
viabilité à moyen ou long terme. Elle guide l’orientation générale d’une organisation en définissant
sa vision, sa mission et ses objectifs.
VIII
MFB | Rapport d’Activités 2022
Principes budgétaires :
Annualité : budget voté et exécuté annuellement. Le Gouvernement présente, chaque année, pour
adoption, un projet de budget au parlement ;
Equilibre : budget présenté en équilibre entre recettes et dépenses en valeur absolue. Les recettes
sont égales aux dépenses ;
Universalité : ensemble des recettes s’appliquant à l’ensemble des dépenses. Elle est fondée sur
la règle de la non-affectation des recettes qui exige qu’aucune recette particulière ne soit affectée
à une dépense particulière ;
Spécialité : autorisation budgétaire des dépenses qui n’est pas donnée en bloc, elle est détaillée
pour chaque catégorie de crédits. Ainsi, le crédit autorisé pour une dépense donnée ne peut être
utilisé que pour cette dépense ;
Unité : toutes les recettes et toutes les dépenses sont présentées dans un document unique appelé
budget général. Le budget est présenté dans un document unique ;
Sincérité : obligation de présenter des comptes ou un budget reflétant une image sincère et
fidèle de la situation et des perspectives économiques et patrimoniales nationales au regard
des informations dont dispose le gouvernement au moment de leur élaboration. Le principe de
sincérité interdit de sous-estimer les charges ou de surestimer les ressources présentées dans la loi
de finances et fait obligation de ne pas dissimuler des éléments financiers ou patrimoniaux.
Procédure d’exécution de la dépense publique : procédure budgétaire se décline à travers
l’engagement, la liquidation, l’ordonnancement et le paiement.
Programme : regroupement de crédits destinés à mettre en œuvre une action ou un ensemble
cohérent d’actions représentatif d’une politique publique clairement définie dans une perspective
de moyen terme et qui relèvent d’un même ministère. Le programme est l’unité de présentation et
de spécialisation des crédits.
Q
Qualité : aptitude d’un produit ou d’un service à satisfaire, au moindre coût et au meilleur délai, les
exigences des utilisateurs.
R
Recettes publiques : ensemble des ressources financières de l’Etat destinées à couvrir ses charges.
Redevance : somme versée à échéances périodiques en contrepartie d’un avantage concédé
contractuellement. La redevance se distingue de l’impôt car elle correspond, comme la taxe, à
une contrepartie. Elle se distingue de la taxe en ce sens qu’elle est fixée en proportion du coût du
service rendu, alors que le montant de la taxe est sans corrélation avec le coût du service rendu.
La redevance se distingue du prix, en raison de son caractère obligatoire. Elle n’est pas liée à l’objet
même du service. Elle est perçue à l’occasion de l’utilisation d’un service public mais ne conditionne
pas l’existence de ce service.
Règle de non affectation des recettes : elle interdit qu’une recette autorisée par le budget soit
affectée à une dépense budgétaire prédéterminée. Cette règle ne s’applique qu’aux recettes du
budget de l’Etat ; elle n’interdit pas d’affecter une recette à un autre budget public, notamment à
un établissement public.
Régimes économiques en douane : ils constituent une des réponses aux défis de l’entreprise,
notamment dans le domaine des activités exportatrices. Instruments déterminants de la promotion
des exportations, ils intéressent particulièrement les commerçants et les industriels, en ce sens
qu’ils couvrent 04 fonctions économiques principales : le stockage, la transformation, l’utilisation
et la circulation de marchandises. Egalement appelés “ régimes suspensifs”, ils prévoient la
suspension des droits et taxes dont sont passibles les marchandises concernées.
IX
MFB | Rapport d’Activités 2022
X
MFB | Rapport d’Activités 2022
MOT DU MINISTRE i
SOMMAIRE iii
SIGLES ET ACRONYMES v
XI
MFB | Rapport d’Activités 2022
III.2 PROGRAMME 2036 « GESTION FINANCIERE ET COMPTABLE DE L’ÉTAT ET AUTRES ORGANISMES PUBLICS » 37
XII
MFB | Rapport d’Activités 2022
XIII
MFB | Rapport d’Activités 2022
RECOMMANDATIONS GENERALES 88
ANNEXES I
GLOSSAIRE III
XIV
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XV
MFB
Sénégal émergent
Ligguey ngir ëlëk