TB Safety - MASTER - FR - Web
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la sécurité
en laboratoire
Le manuel
Édition globale
Une publication de l’initiative mondiale
pour les laboratoires, un groupe de travail
du Partenariat Halte à la tuberculose
Production
Éditeur du projet
Mark Fitz-Gerald
Rédacteurs techniques
Richard Lumb (consultant de laboratoire indépendant)
Ivan Bastian et Lisa Shephard (SA Pathology)
Lice Gonzalez Angulo et Chris Gilpin (OMS)
Rédacteurs du manuscrit
Mark Fitz-Gerald, Richard Lumb
Illustrations
Kerry Reid
Design
Sue Dyer Design
Contact
[email protected]
© 2019 Global Laboratory Initiative
Toutes les précautions raisonnables ont été prises par les auteurs afin de vérifier les informations contenues dans cette publication.
Cependant, le matériel publié est diffusé sans aucune garantie, expresse ou implicite. La responsabilité de l’interprétation et de
l’utilisation du matériel incombe au lecteur. En aucun cas, les auteurs ne sauraient être tenus responsables des préjudices subis du
fait de son utilisation.
TUBERCULOSE TRAVAILLER EN SÉCURITÉ
la sécurité
en laboratoire
Richard Lumb
Lisa Shephard
Ivan Bastian
Mark Fitz-Gerald
Le manuel
Édition globale
SOMMAIRE
PAGE
Remerciements3
Avant-propos4
Introduction 5
Abréviations6
Glossaire7
Symboles et mises en garde 8
Chapitres
1 Les pratiques de sécurité 11
2 Infrastructure et aménagement des
laboratoires 17
3 Équipement de protection individuelle 41
4 Utilisation d’une enceinte de sécurité
biologique59
5 Génération d’aérosols et prévention 77
6 Causes de contamination et prévention 85
7 Récipients et réactifs 103
8 Utiliser le matériel en toute sécurité 111
9 Gestion des déchets de laboratoire 131
10 Gestion des déversements infectieux 141
Annexes
1 Récipients pour échantillons 154
2 Prélèvement d’expectoration 156
3 Suivi des échantillons 157
4 Les désinfectants et leur utilisation 162
5 Le lavage des mains 166
6 Références 167
L’équipe de rédaction souhaite remercier, pour leur implication critique et précieuse dans la
révision des projets de documents, les anciens membres et les membres actuels du groupe
central du GLI et du secrétariat du GLI de l’OMS : Maka Akhalaia, Heidi Albert, Heather Alexander,
Uladzimir Antonenka, Martina Casenghi, Petra de Haas, Kathleen England, Lucilaine Ferrazoli,
Marguerite Massinga Loembe, Alaine Umubyeyi Nyaruhirira, Daniel Orozco, Kaiser Shen, Thomas
Shinnick, Alena Skrahina, Khairunisa Suleiman, Sabira Tahseen, Elisa Tagliani, Abiola Olajumoke
Tubi et Hung Van Nguyen. Lucilaine Ferrazoli, et Marguerite Massinga Loembe ont revu la version
finale du document, au nom du groupe central GLI.
L’équipe tient à exprimer sa reconnaissance envers les illustratrices Kerry Reid et Sue Dyer
Design pour leur soutien, leur contribution de longue date au matériel pédagogique élaboré
dans le cadre du diagnostic de la TB en laboratoire et surtout pour leur enthousiasme et leur
engagement à l’égard du manuel de sécurité en laboratoire.
On estime qu’environ 1,7 milliard de personnes (23 %) dans le monde sont atteintes d’une
infection tuberculeuse latente et risquent donc de développer une TB active au cours de leur
vie. La TB est l’une des dix principales causes de décès et la première cause de décès due à un
seul agent infectieux. Dans le monde, quelque 10 millions de personnes ont développé une
TB active en 2017 dans tous les pays et concernant toutes les tranches d’âge.
Bien que la culture et les TDS soient de plus en plus accessibles, l’infrastructure de laboratoire
nécessaire pour leur réalisation est plus complexe et nécessite un équipement plus spécialisé
et plus coûteux. Un niveau élevé de compétence technique est essentiel pour garantir que le
personnel de laboratoire effectue le travail correctement et en toute sécurité.
La réalité à laquelle ces laboratoires sont maintenant confrontés est qu’une part croissante
de leur charge de travail provient de patients atteints de TB-MR/RR. Il est plus important que
jamais de travailler en toute sécurité pour protéger l’individu, ses collègues et la communauté
au sens large.
Le manuel de sécurité en laboratoire TB doit être utilisé avec le Manuel de sécurité biologique
pour les laboratoires de la tuberculose.
L’objectif de ce manuel est d’enseigner au personnel réalisant des cultures et/ou des tests
de sensibilité aux médicaments comment travailler en toute sécurité afin de réduire le risque
d’infection ou de blessure pour lui-même, ses collègues et la communauté.
Principes généraux
La biosécurité comporte trois éléments clés, qui sont tous nécessaires pour manipuler les
bacilles tuberculeux en toute sécurité :
1 Premièrement
Des pratiques de travail sûres pour minimiser la création d’aérosols infectieux et prévenir les
déversements Un équipement « adapté à l’usage », correctement utilisé et entretenu
2 Deuxièmement
Infrastructure et aménagement pour soutenir les activités principales
3 Troisièmement
Bâtiments destinés à abriter le laboratoire et ses activités
Ces éléments aident à contenir la formation d’aérosols, mais ne peuvent pas empêcher la
formation d’aérosols en cas de pratiques de travail dangereuses.
Le principal risque d’infection par le bacille tuberculeux en laboratoire est associé à l’inhalation
d’aérosols générés par les procédés de laboratoire. La minimisation de leur production est sans
doute le moyen le plus efficace de rester en sécurité. Tous les aérosols doivent être considérés
comme potentiellement infectieux.
Les aérosols, une fois déposés sur une surface, ne se réaérosolisent pas. Cependant, ils peuvent
contaminer des échantillons ou des cultures, des consommables, des réactifs, des équipements
ou des EPI, créant ainsi un risque de contamination croisée.
Protéger le patient
Les résultats de laboratoire auront un impact profond sur le patient. En minimisant la formation
d’aérosols et la contamination croisée, on réduit le risque que le patient reçoive un faux-positif.
Abréviation
ACH NRL
Changements d’air par heure Numéro de registre du laboratoire
ADN OMS
Acide désoxyribose nucléique Organisation mondiale de la santé
ASI p/p
Alimentation sans interruption Poids pour poids
BAAR PBS
Bacille acido-alcoolo-résistant Solution saline tamponnée au phosphate
CMTB PMDT
Complexe Mycobacterium tuberculosis Gestion programmatique de la tuberculose
résistante
EPI
Équipement de protection individuelle RIF (R)
Rifampicine
ESB
Enceinte de sécurité biologique RPM
Rotations par minute
FCR
Force centrifuge relative (équivalente à xg) SRL
Laboratoire supranational de référence pour
GLI
la TB
Global Laboratory Initiative (initiative
mondiale pour les laboratoires) TB
Tuberculose
HEPA
(Filtre) à air à haute efficacité TB-MR
Tuberculose multirésistante
INH (H)
Isoniazide TB-RR
La TB résistante à la rifampicine
LNRT
Laboratoire national de référence pour la TB TB-UR
Tuberculose ultra-résistante
LPA
Hybridation inverse sur bandelette TDS
(test moléculaire diagnostique) Test de pharmacosensibilité
MGIT960 Test Xpert MTB/RIF
Système de culture liquide semi-automatisé Test moléculaire diagnostique
μm TT
Micromètre Temps de traitement
μl USAID
Microlitre United States Agency for International
Development (Agence des États-Unis pour
ml
le développement international)
Millilitre
UV
MNT
Ultraviolets
Mycobactérie non tuberculeuse
v/v
MPT64
Volume pour volume
Test rapide pour l’identification pour
l’identification de Mycobacterium tuberculosis VRR
Valeur du risque relatif
MTB
Mycobacterium tuberculosis
Terme Définition
Aérosol (infectieux) Une suspension de particules (d’un agent infectieux) qui peut être
inhalée et causer une infection
Antichambre Voir sas
Charge bacillaire Le nombre de bacilles tuberculeux/unité de volume dans le solide
ou le liquide manipulé
Contamination croisée Un événement imprévu qui transfère du matériel à partir d’un
échantillon, d’une culture ou d’un réactif vers un autre échantillon,
une autre culture ou un autre réactif
Flacons McCartney Récipient réutilisable en verre transparent (≈ volume de 30 ml) avec
couvercle à visser en métal ou en plastique avec insert en caoutchouc ;
utilisé pour les milieux solides
Masque respiratoire Un masque de type FFP2 ou N95
« Propre » Une zone ou un élément moins susceptible de contenir, ou d’être
contaminé par le bacille tuberculeux ou d’autres agents infectieux
Personnel Les personnes, indépendamment de leurs qualifications ou de leur
sexe, qui effectuent des travaux de culture/TDS dans le cadre de la TB
Procédures générant Procédures qui augmentent le risque d’aérosols en raison de la des
aérosols force mécanique de la procédure
Responsable de Ce poste comporte la responsabilité ultime du fonctionnement, des
laboratoire opérations et des performances de l’ensemble du laboratoire
Risque Une combinaison de la probabilité et des conséquences d’un incident
lié à un ou plusieurs dangers spécifiques
Risque élevé Risque de générer des aérosols infectieux lors de la manipulation des
cultures ; forte concentration de particules infectieuses
Risque faible Risque de générer des aérosols infectieux lors de la manipulation des
cultures ; faible concentration de particules infectieuses
Risque modéré Risque de générer des aérosols infectieux lors de la manipulation des
cultures ; faible concentration de particules infectieuses
« Sale » Une zone ou un élément plus susceptible de contenir ou d’être
contaminé par le bacille tuberculeux ou d’autres agents infectieux
Sas Une petite pièce séparant une zone de laboratoire d’un couloir ou d’un
autre espace (équivalent d’une antichambre)
Suivi des échantillons Un processus de laboratoire utilisé pour s’assurer que les bons
résultats correspondent au bon patient
Superviseur Le titulaire de ce poste est responsable du fonctionnement quotidien,
de l’exploitation et des performances d’une ou de plusieurs sections
d’un laboratoire de TB
Vestibule Zone extérieure du laboratoire qui est adjacente à l’entrée de
l’antichambre. Il peut, ou non, relier l’espace public à l’antichambre
Avertissement Avertissement
Le non-respect de ces Le non-respect de ces
instructions peut nuire à votre instructions peut affecter
santé ou causer des dommages les résultats des tests ou
immédiats aux équipements endommager l’équipement
au fil du temps
Correct
La meilleure façon de faire À ne pas faire
quelque chose
PAGE
Tuberculose (TB)
Histoire naturelle de la TB
Si 100 personnes en bonne santé étaient infectées par la tuberculose aujourd’hui, l’évolution
naturelle de la maladie pourrait se faire de deux manières
• 2 à 5 % des personnes atteintes développeraient la TB dans les 2 ans
• 2 à 5 % des personnes atteintes développeraient la TB au cours de leur vie
Il suffit d’une dizaine de BAAR pour établir l’infection. Le fait de travailler avec un grand nombre
de BAAR et d’utiliser des procédures générant des aérosols augmente considérablement le
risque de TB.
La combinaison de ces trois éléments est nécessaire pour manipuler les bacilles tuberculeux
en toute sécurité.
Toutefois, il est essentiel d’adopter des pratiques de travail sûres.
Bâtiment TROISIÈMEMENT
Infrastructure et
DEUXIÈMEMENT
aménagement
Des pratiques de
PREMIÈREMENT
travail sûres
Définitions
Aérosol
Gouttelettes aéroportées contenant des agents infectieux en mesure
• D’être inhalés et d’établir l’infection
• De contaminer des consommables, des réactifs et des équipements
Noyaux de gouttelettes
• Résidus secs d’aérosols <5 μm de diamètre
• Capables de flotter dans l’air pendant une période prolongée
• Assez petit et léger pour atteindre la profondeur des poumons
Charge bacillaire
La charge bacillaire est le nombre de BAAR dans un échantillon ou une culture, généralement
classée comme variable, faible, moyenne ou élevée.
De très petits volumes de cultures positives peuvent contenir un très grand nombre de BAAR.
Contamination croisée
Tout événement imprévu qui transfère des BAAR d’un élément à l’autre.
Par exemple
• Un BAAR d’un échantillon ou d’une culture est transféré dans un réactif
• Les aérosols d’un échantillon ou d’une culture fortement positive sont transférés à un autre
• Un BAAR présent sur des gants contaminés est transféré à un téléphone portable
1 Échantillons
2 Formulaire de demande
3 Procédés de laboratoire 1
4 Résultats
4 2
757 757
Le suivi des échantillons est nécessaire à chaque étape, du prélèvement des échantillons à la
communication des résultats
Administration 1,0
* Dans la plupart des laboratoires, le personnel chargé de la mise en culture effectue également des TSD. Les
laboratoires dans lesquels du personnel ne s’occupe que de la culture ou que des TDS sont ceux dont la charge de
travail est très importante.
Résumé
Le principal risque d’infection par le bacille tuberculeux en laboratoire est associé
à l’inhalation d’aérosols générés par les procédés de laboratoire. La minimisation
de leur production est le moyen le plus efficace de rester en sécurité.
Activité et risque
Les activités des laboratoires de TB sont évaluées en fonction du risque de
production d’aérosols et de la charge bacillaire. Pour de plus amples informations
sur la réalisation des évaluations des risques, consulter le Manuel de sécurité
biologique pour les laboratoires de la tuberculose de l’OMS.
• « Propre » (à faible risque) signifie que la zone ou l’objet est moins susceptible de contenir
ou d’être contaminé par des BAAR ou d’autres agents infectieux
• « Sale » (à risque élevé) signifie qu’il est plus probable qu’il contienne ou soit contaminé par
des BAAR ou d’autres agents infectieux
Mouvement de l’air
Le flux d’air directionnel permet de réduire les risques. Il est créé à l’aide d’un gradient de
pression négatif. L’air doit se déplacer en partant de l’entrée, où se déroulent les activités à
faible risque, vers la sortie du laboratoire où se déroulent les activités à risque plus élevé.
Le système de ventilation doit également être capable d’échanger le volume d’air dans un
laboratoire 6 à 12 fois par heure. Le Manuel de sécurité biologique pour les laboratoires de la
tuberculose de l’OMS fournit des conseils sur la détermination du nombre changements d’air
par heure dans un laboratoire qui utilise une ventilation mécanique.
Laboratoires multipièces
Pour les laboratoires disposant de pièces séparées par activités spécifiques, les mêmes
principes s’appliquent. Le point d’entrée présente le niveau de risque le plus faible.
Ce dernier augmente à mesure que l’on s’avance dans la pièce. Dans un laboratoire multipièce,
l’air circule à partir des zones « propres » vers les zones « sales » de chaque pièce.
L’air circule à partir des zones « propres » vers les zones « sales »
Laboratoire multipièces
L’air circule à partir des zones « propres » vers les zones « sales » de chaque pièce.
FLUX D’AIR
Remarque : par souci de simplicité, les sas des laboratoires de culture et de TDS n’ont pas été
représentés.
Structure
La structure du laboratoire, la façon dont nous assignons les espaces fonctionnels et
leur relation les uns avec les autres, a un impact fondamental sur le déroulement du
travail et la sécurité.
Pour les laboratoires de TB réalisant uniquement des cultures, certaines exigences structurelles
sont facultatives. Cependant, le rôle d’un laboratoire TB spécialisé dans la culture est en train
de changer, passant d’un rôle de diagnostic à un rôle de surveillance des patients atteints de TB
pharmacorésistante. Les laboratoires doivent anticiper une proportion croissante d’échantillons
provenant de patients atteints de TB-MR/UR. En conséquence, ces options sont fortement
recommandées pour les laboratoires réalisant uniquement des cultures.
Vestibule
Cette zone est le premier point d’entrée dans le laboratoire.
Considérations clés
• Peut relier l’espace public au sas
• Pression positive de l’air par rapport au sas
• Peut inclure une station de lavage des mains
Considérations supplémentaires
• Un espace pour stocker de plus grandes quantités de consommables, de réactifs et d’EPI
• Les toilettes et les douches peuvent être adjacentes au vestibule
• Accès aux services du bâtiment
3 5
5
1 2
FLUX D’AIR
FLUX D’AIR
Sas
Les sas sont fortement recommandés pour les laboratoires de TB réalisant uniquement des
cultures et obligatoires pour les laboratoires réalisant des cultures et des TDS.
Les sas ne doivent pas être utilisés pour le lavage des mains et le stockage des équipements de
protection individuelle, des consommables et des réactifs ou des équipements.
Des équipements de sécurité tels que des extincteurs et un kit de lutte contre les déversements
peuvent être stockés dans le sas.
Considérations clés
• Fournit une barrière physique entre le vestibule et le laboratoire
• Pression négative par rapport au vestibule mais pression positive par rapport au laboratoire
• Doit être suffisamment grand pour accueillir et manœuvrer les plus grands équipements
utilisés dans le laboratoire de TB
• Les portes des sas doivent avoir des fenêtres permettant de voir le laboratoire
• Manomètres pour sas/laboratoire/vestibule
• Système de sécurité pour l’accès
• Interverrouillage des portes : une seule porte peut être ouverte à la fois et bouton d’urgence
pour neutraliser l’interverrouillage
• Revêtement de sol sans joints avec bordure
Considérations supplémentaires
• Peut être fumigé indépendamment de la zone principale du laboratoire
• Les portes extérieures/intérieures doivent être alignées
LES SAS SONT OBLIGATOIRES POUR LES LABORATOIRES DE TB EFFECTUANT DES TDS
1 Système d’interverrouillage
2 Fenêtre en verre pour la visibilité
3 Entrée sécurisée
4 Manomètre
5 Neutralisation de l’interverrouillage d’urgence
6 Revêtement de sol sans joints avec bordure
Envisager d’inclure
• un sas ;
• une boîte de passage ;
• un stérilisateur à vapeur sous pression.
La conception des laboratoires comporte trois parties : (i) l’architecture, (ii) l’ingénierie et (iii)
l’aménagement.
Architecture
Les sols, les murs et les joints structurels doivent être lisses, faciles à nettoyer, non poreux aux
liquides et résistants aux produits chimiques et aux désinfectants utilisés dans le laboratoire.
• Les sols sont antidérapants et épousent la forme des murs
• Les joints structurels doivent être réduits au minimum
• Les matériaux appropriés comprennent, entre autres, les panneaux en vinyle et la peinture époxy
Les paillasses doivent être suffisamment solides pour supporter les équipements, lisses, faciles
à nettoyer, non poreuses aux liquides et résistantes aux produits chimiques et aux désinfectants
utilisés dans le laboratoire.
• Cadre de support solide.
• Les matériaux les mieux adaptés pour les paillasses comprennent
– Matériaux à base de résine
– Fibre de verre/époxy
– Noyau en bois scellé et recouvert d’un revêtement stratifié non poreux
• Les surfaces en bois peintes ne sont pas recommandées
• La hauteur des paillasses doit varier en fonction de l’activité professionnelle
– Paillasse de travail général ≈ 900mm
– Administration, microscopie ≈ 720mm
• Les zones sous les paillasses sont accessibles pour faciliter le nettoyage
– Le stockage sous les paillasses doit être réduit au minimum
Ingénierie
Les laboratoires ont besoin d’un approvisionnement stable, fiable et adéquat en électricité et
en eau (installations). La conception d’un nouveau laboratoire ou la rénovation d’un laboratoire
existant avec des équipements supplémentaires ajoutera une charge sur les installations existantes,
en particulier concernant l’électricité. Agrandir des installations dans un laboratoire est souvent
coûteux. Pour travailler avec les fournisseurs concernés, il faut planifier bien avant la construction.
L’approvisionnement en électricité est-il stable et suffisant pour les besoins actuels et futurs ?
• Nécessite une protection contre les surtensions pour protéger les circuits et équipements
électriques
• Les systèmes de ventilation et les équipements supplémentaires peuvent accroître
considérablement les besoins en électricité
• Inclure les besoins énergétiques d’urgence pour maintenir les systèmes de ventilation
(flux d’air directionnel, climatisation), l’éclairage, les principaux équipements
(ESB, GeneXpert, réfrigérateurs) en cas de panne d’électricité
– L’alimentation électrique de secours du laboratoire est-elle un système dédié ou fait-elle
partie de l’installation ?
– Le carburant disponible est-il suffisant pour faire fonctionner le système électrique de secours ?
• Les principaux équipements sont-ils équipés d’un système d’ASI en cas de panne de courant
de courte durée ? (p. ex. ESB, GeneXpert)
Une combinaison d’éclairage naturel et artificiel est recommandée. En particulier, des fenêtres
donnant sur des couloirs ou d’autres espaces du laboratoire sont nécessaires pour la sécurité des
travailleurs dans le laboratoire. Les fenêtres doivent être fermées hermétiquement et ne doivent
pas pouvoir s’ouvrir.
Aménagement
4 6
1 5
2 3
Remarque : Une station de lavage oculaire n’est pas présentée en raison de la grande
variété d’options disponibles.
Une station de lavage des mains doit être située à l’entrée du laboratoire
• Robinet à commande non manuelle
• Distributeur de savon
• Possibilité de lavage des mains secondaire comme solution de secours
• Distributeur de serviettes en papier
• Affiche sur le lavage des mains (optionnelle)
• Poubelle
• Station de lavage oculaire - cela peut être aussi simple qu’une poche de solution saline stérile
ou une tuyauterie dédiée, avec une sortie à pression réglable
• Crochets pour tenir les blouses utilisées dans le laboratoire, à proximité de la station de
lavage des mains
Le mobilier de laboratoire doit être solide, fabriqué à partir de matériaux non perméables
pouvant être facilement décontaminés
• Chaises de laboratoire
– Hauteur réglable
– Les roulettes doivent se bloquer lorsque le poids est appliqué sur le siège
– Une base à 5 pieds est préférable pour accroître la stabilité
Laboratoire - Culture/TDS
Une infrastructure supplémentaire est obligatoire pour un laboratoire effectuant des TDS.
Espace de laboratoire
• Sas avec un système d’interverrouillage permettant de s’assurer qu’une seule porte du sas
peut être ouverte à tout moment
– Commande d’urgence requise pour les deux portes
• Système de sécurité par clavier à code ou carte-clé pour l’accès
• Boîte de passage pour les échantillons et autres objets
• Deux systèmes de communication indépendants
– Téléphone
– Système d’interphone bidirectionnel
•Stérilisateur autoclave situé à l’extrémité « sale » du laboratoire
– Il convient d’utiliser un stérilisateur autoclave autonome
Les stérilisateurs autoclaves à passage direct ne sont pas recommandés en raison de leur
coût et de leur complexité
– Flux d’air directionnel tel qu’une hotte d’évacuation pour éliminer la vapeur et la chaleur
• Système d’alarme pour indiquer que la pression négative dans le laboratoire est hors limites
– Une pression trop élevée ou trop basse constitue un risque pour la santé et il faut mettre
en place des systèmes permettant d’arrêter le système de ventilation
Effectifs
• Effectifs actuels
• Le nombre estimé de tests effectués par technicien au cours d’une journée de travail
de 8 heures figure dans le tableau ci-dessous
Services de support
• Un système d’information de laboratoire sera-t-il installé pendant la construction ou dans
les dix prochaines années ?
Estimation de la charge de travail maximale par procédure de test pouvant être effectuée par
un technicien compétent
Nombre maximum de tests/technicien1
Procédure de test Jour Semaine Mois Année2
Microscopie optique pour la détection des BAAR 25 125 500 5 750
Microscopie à fluorescence pour la détection
des BAAR 50 250 1 000 11 500
Mise en culture (liquide/solide) des échantillons 40 200 800 9 200
TDS (liquide) 20 100 400 4 600
TDS (solide) 20 100 400 4 600
Xpert (4 modules) 16 80 320 3 680
LPA – hybridation inverse (manuel) 24 120 480 5 520
Modélisation à l’échelle
Un plan à échelle réduite avec des équipements et des paillasses offre un moyen
simple et efficace d’explorer les options structurelles, le flux de travail du
laboratoire et l’emplacement des équipements.
FLUX D’AIR
FLUX D’AIR
Il ne doit y avoir qu’une seule porte d’entrée dans le laboratoire. La station de lavage des
mains ou la station de lavage oculaire doivent être situées à proximité immédiate de la porte.
SAS
ESB
ESB ESB
BOÎTE DE
PASSAGE
INCUBATEUR INCUBAT
CENTRIFUGEUSE
USE
FLUX D’AIR
L’équipement comprend
FLUX D’AIR
L’équipement comprend
Triangulation
Pour optimiser la zone de travail, placer les éléments clés de l’équipement
ensemble selon une « forme triangulaire » autour du poste de travail où une
activité est effectuée.
Résumé
La création d’un laboratoire fonctionnel destiné à réaliser des cultures
uniquement ou des cultures/TDS est rarement le fruit du hasard. Elle nécessite
la collaboration de personnes apportant des compétences spécialisées pour
aider à identifier les problèmes et à développer une stratégie de solutions par la
conception, la construction et l’aménagement. Les contributions du personnel de
laboratoire et des spécialistes du laboratoire de TB sont essentiels pour aider à
créer un laboratoire fonctionnel et un environnement de travail sûr.
PAGE
Blouses et sarraus 42
Gants 45
Masques respiratoires 49
Masques chirurgicaux 55
Protection oculaire et faciale 56
Chaussures 58
Résumé 58
Tous les EPI doivent être fournis par le laboratoire. Les EPI doivent être jetables et non
réutilisables.
Le personnel ne doit pas rapporter à la maison des EPI en vue de les laver, les éliminer ou les
utiliser en dehors du laboratoire.
Blouses et sarraus
Blouses
Les blouses de laboratoire doivent s’attacher à l’arrière, offrant une protection sur le devant.
• Les blouses réutilisables doivent subir un traitement autoclave (121 °C pendant 15 minutes)
avant d’être emportées pour le nettoyage
• En cas d’utilisation de blouses réutilisables, il doit y avoir au moins trois blouses disponibles
par membre du personnel
– En cours d’utilisation
– En cours de nettoyage
– Prête à l’emploi
• Les blouses doivent être changées chaque semaine ou après un déversement évident
• Les blouses doivent être disponibles en petites, moyennes et grandes tailles
Caractéristiques
• Liens au cou et à la taille
• Couverture complète à l’avant
• Manchettes élastiques d’au moins 30 mm
• Longueur suffisante pour que la blouse couvre entièrement les genoux en position assise
• Matériau non absorbant
30 mm
Les blouses ne doivent pas être rangées au même endroit que les vêtements de ville.
Sarraus
Les sarraus de laboratoire s’ouvrent sur le devant et peuvent avoir des manches courtes ou longues.
Sarraus de laboratoire
1 Ouvert à l’avant, n’offre pas de
protection pour la culture ou les TDS
2 A des manches courtes ou longues
3 N’a pas de tour de poignets élastiques
Gants
Seuls des gants jetables doivent être portés dans un laboratoire TB.
Plusieurs paires de gants seront utilisées chaque jour, un approvisionnement suffisant doit être
facilement disponible.
Des gants doivent être portés pour toutes les procédures qui impliquent un contact avec des
échantillons ou des équipements de laboratoire dans le cadre de la manipulation d’échantillons
ou de cultures.
Des réactions allergiques telles que des éruptions cutanées (dermatites) et des réactions
d’hypersensibilité peuvent se produire chez le personnel portant des gants en latex (poudrés
et non poudrés). Les matériaux de gants alternatifs comprennent le vinyle et le nitrile, qui
provoquent rarement des réactions allergiques.
1 2
3 4
Masques respiratoires
Les masques respiratoires et les masques chirurgicaux sont des choses
différentes. Les masques chirurgicaux n’offrent aucune protection respiratoire
efficace contre les aérosols et ne doivent pas être utilisés.
Les masques respiratoires doivent filtrer plus de 95 % des particules infectieuses de taille
supérieure à 0,2 μm.
Les masques respiratoires N95 et FFP2 répondent aux exigences et sont des dispositifs légers
et jetables qui couvrent le nez et la bouche.
Les masques respiratoires FFP2 et N95 peuvent être munis ou non d’une valve.
• Les masques respiratoires « à valve » permettent à l’air expiré de passer facilement des
poumons à l’environnement mais se ferment lors de l’inspiration
• Les masques respiratoires « sans valve » ne disposent pas de valve
Les masques respiratoires ne sont généralement pas nécessaires pour travailler dans un laboratoire
TB réalisant des cultures. Toutefois, ils doivent être portés lors de la réalisation des TDS.
Ils peuvent être réutilisés à condition qu’ils soient correctement portés, stockés et entretenus.
1 2
3 4
TOUJOURS UTILISER LES DOIGTS DES DEUX MAINS ENSEMBLE - L’UTILISATION D’UNE
SEULE MAIN PEUT ENTRAÎNER UN MAUVAIS AJUSTEMENT
1 2
Erreurs courantes
Des liens mal placés.
Erreurs courantes
Dommages de surface
Les conserver dans un sac en papier muni de trous d’aération pour permettre à l’humidité de s’évaporer.
Ne pas désinfecter, nettoyer ou réparer les masques respiratoires endommagés ; les jeter dans une
poubelle à déchets biologiques et se procurer un nouveau masque respiratoire.
Ne pas utiliser un sac en plastique pour ranger un masque respiratoire, car l’humidité ne peut pas
s’évaporer.
Un masque respiratoire doit être stocké dans un endroit bien ventilé lorsqu’il n’est pas utilisé
afin qu’il puisse sécher.
Masques chirurgicaux
Les masques chirurgicaux n’offrent aucune protection respiratoire efficace contre
les aérosols et ne doivent pas être utilisés dans un laboratoire.
Options d’équipement
Les lunettes de protection sont fabriquées en plastique incassable et recourbées sur les côtés.
Certains écrans faciaux de protection sont conçus pour s’adapter aux lunettes de vue standard.
Les écrans faciaux sont fabriqués en plastique incassable, couvrent l’avant et les côtés du visage
et sont maintenus en place par un bandeau.
Lunettes de Dilution d’acides forts pour les Toujours ajouter des acides
sécurité ou écrans réactifs de décoloration dans les forts à l’eau. De la chaleur sera
de protection manipulations de coloration générée, ajouter lentement de
Préparation de solutions l’acide et mélanger
fortement alcalines (NaOH 4 %) De la chaleur sera générée,
pour la décontamination des ajouter lentement des granulés
échantillons de NaOH et mélanger
Kit de nettoyage
Chaussures
Les chaussures doivent couvrir les orteils, la partie supérieure des pieds, et avoir une
fermeture à l’arrière du talon de sorte que la chaussure ne puisse pas être enlevée
facilement.
Les chaussures telles que les tongs et les sandales n’offrent pas de protection contre les blessures
physiques dues aux coups d’orteils sur des structures solides, aux chutes d’objets lourds sur les
pieds, aux coupures d’objets tranchants et aux éclaboussures de matières/liquides infectieux.
Chaussures adaptées
Chaussures inadaptées
Résumé
Le port correct des EPI constitue une barrière importante contre les aérosols et la
contamination. Toutefois, le port d’un EPI ne protège pas l’utilisateur contre les
pratiques de travail dangereuses.
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Une mauvaise technique lors de l’utilisation d’une ESB vous exposera à une infection potentielle.
• Une ESB peut maintenir le niveau de stérilité que vous créez, elle ne peut pas le produire elle-même
• Vos actions doivent toujours compléter le fonctionnement de l’ESB
• Vous prévenez la contamination croisée en utilisant des pratiques de travail sûres
Le laboratoire doit disposer à tout moment d’une copie des instructions relatives à l’équipement.
Les alarmes sont des instructions - vous devez agir lorsque vous entendez une alarme.
Classe I
Les ESB de classe I aspirent l’air ambiant non filtré par l’ouverture frontale, le font passer au-dessus
de la surface de travail et l’expulsent par un conduit d’évacuation et à travers un filtre HEPA.
Les ESB de classe I protègent le travailleur mais ne protègent pas la zone de travail contre la
contamination car l’air ambiant non filtré est aspiré dans l’enceinte et au-dessus de la surface
de travail.
Classe II
Les ESB de classe 2 aspirent environ 70 % de l’air purifié du filtre HEPA au-dessus de la zone de
travail et environ 30 % de l’air à travers la grille avant.
Classe III
Également appelées « boîtes à gants », elles ne sont généralement installées que dans les
laboratoires à confinement maximal.
L’ESB doit être connectée à une alimentation électrique stabilisée, idéalement par
l’intermédiaire d’une ASI de capacité suffisante pour que l’ESB puisse fonctionner
pendant au moins 15 minutes. Lorsqu’une panne de courant se produit, le travail
doit s’arrêter immédiatement et les 15 minutes doivent être utilisées pour
débarrasser l’enceinte des aérosols.
ESB
Enceinte de
sécurité biologique
Barrière de protection
du flux d’air
Évacuation de l’ESB
1
Fenêtre
5 4
Sortie d’air
conditionné
PORTE
3 RÉFRIGÉRATEUR Mouvement du
personnel
1 Mouvement de l’air
Les climatiseurs forcent l’air à travers la pièce, ce qui peut compromettre le rideau d’air
à plus de 3 mètres de distance
3 Portes et fenêtres
L’ouverture et la fermeture des portes peuvent créer un mouvement d’air suffisant pour
perturber le rideau d’air
Les fenêtres ouvertes entraînent une perturbation du flux d’air à l’intérieur et
à l’extérieur du laboratoire
Toujours fermer et verrouiller les fenêtres des laboratoires à risque modéré ou élevé de TB
5 Dégagement
Le fait de placer une ESB trop près d’un mur ou d’un plafond peut créer une contre-
pression compromettant la fonction de l’ESB
Prévoir une distance minimale de 35 cm de chaque côté et au-dessus de l’ESB
Support de l’ESB
Une ESB doit être placée sur une paillasse ou un support dédié qui peut supporter
plusieurs centaines de kilogrammes en toute sécurité
Un support peut comporter des roues verrouillables pour faciliter le déplacement de
l’ESB dans le laboratoire
S’assurer que l’ESB est de niveau
Ergonomie
Vous pouvez passer plusieurs heures par jour à travailler dans une ESB. Une
bonne ergonomie est essentielle pour permettre de se concentrer sur le travail
que vous faites, et de le faire en toute sécurité. Pour réduire les étirements,
placer l’ESB près du bord de la paillasse
5
6 30º 7
1 Y a-t-il assez d’espace sous la paillasse pour 5 L’ESB a-t-elle un écran de protection contre
s’asseoir confortablement et bouger les la lumière pour se protéger de la lumière et
jambes ? de la chaleur ?
Faire attention aux armoires et aux supports
de paillasses qui limitent les mouvements 6 Peut-on s’asseoir, en gardant son dos droit et
son cou, ses épaules et ses bras détendus ?
2 Peut-on poser les pieds à plat sur le sol ?
Sinon, utiliser un repose-pieds 7 Réduire le degré de torsion de la tête et du
corps à moins de 30° pour toutes les activités
3 La hauteur du fauteuil est-elle réglable de courantes
manière à ce que les avant-bras reposent
horizontalement sur l’avant de l’ESB ?
Centrer sa zone de travail au sein de l’ESB pour limiter les étirements ou les torsions.
Travail occasionnel
Travail fréquent
A Grille avant
B Grille arrière
Zone de travail sûre
Zones de grilles
• La grille avant (A) permet de créer et de maintenir le rideau d’air de protection
• La grille arrière (B) contribue à maintenir un flux laminaire dans l’ESB et collecte l’air à évacuer
Si les grilles sont bloquées, même partiellement, leur efficacité est réduite et les performances
de l’ESB sont compromises.
Flammes nues
Les flammes ouvertes (nues) ne doivent pas être utilisées au sein d’une ESB.
• Le mouvement de l’air chaud peut avoir un effet négatif sur les flux d’air dans l’ESB
• L’air chaud des brûleurs Bunsen peut endommager le filtre HEPA qui est fragile
L’espace au sein de l’ESB est assez restreint, il est important de séparer les activités
relativement « propres » des activités « sales ».
Aménagement suggéré pour le personnel droitier travaillant de gauche (propre) à droite (sale) -
inversement pour le personnel gaucher. Les activités typiques comprennent
La réduction des mouvements d’entrée et de sortie, et des mouvements latéraux des bras dans
l’ESB aidera à maintenir le rideau d’air.
Réduire au minimum tous les mouvements inutiles des bras - lors d’un mouvement, se déplacer
lentement pour permettre au rideau d’air d’envelopper les bras dans de l’air filtré protecteur.
Une fois que les bras sont dans l’ESB - rester immobile pour permettre au rideau d’air de se
rétablir et pour que les manches/gants soient balayés avec de l’air filtré.
Aménagement de l’ESB
Traitement des échantillons
Le traitement des échantillons pour la culture se fait en trois étapes.
1 Décontamination des échantillons
2 Centrifugation
3 Inoculation un milieu de culture
Chaque étape du flux de travail nécessite des éléments spécifiques, retirer tous les éléments
non requis pour l’étape de traitement effectuée.
Par exemple
• Le vortex n’est nécessaire que pendant la décontamination des échantillons et après
centrifugation
– L’essuyer avec de l’alcool à 70 % v/v et le retirer de l’ESB une fois la décontamination
terminée
• Les réactifs de décontamination ne sont nécessaires que pendant la phase de
décontamination des échantillons
• Les milieux solides ou liquides ne sont requis dans l’ESB qu’une fois la centrifugation terminée
Décontamination d’échantillons
3 4 8
2
6
1
9
5
Centrifugation
Les godets de centrifugeuses doivent toujours être remplis et vidés dans une ESB.
2 6
1
4
1 8
4
3 7
2
6
5 9
TDS
En prenant la culture comme exemple, suivez une approche similaire pour les
différentes étapes d’un TDS.
1 Ajout de solutions antituberculeuses dans les tubes MGIT
2 Préparation de l’inoculum
3 Inoculation des milieux de TDS
Pour chaque étape, des éléments spécifiques sont requis au sein de l’ESB - supprimer tous les
éléments non requis pour la tâche spécifique effectuée.
Lampes à ultraviolets
Les lampes UV ne sont pas recommandées pour les ESB utilisées dans les laboratoires de TB.
• Les rayons UV ne pénètrent pas dans les surfaces solides et sont inefficaces sur les organismes secs
• L’exposition humaine aux rayons UV peut provoquer des lésions oculaires et des brûlures
aiguës de la peau
• Les rayons UV décomposent les plastiques et autres matériaux utilisés dans une ESB
• L’intensité des lampes UV diminue au fil du temps, ce qui réduit l’efficacité
Fumigation
La fumigation implique la décontamination de l’ESB et doit être effectuée
uniquement par un professionnel qualifié.
Une fumigation est nécessaire
• Après un déversement majeur de produits présentant un danger biologique ;
• Avant le remplacement des filtres HEPA ;
• Lorsque l’accès au plénum scellé est nécessaire ;
• Pour l’entretien ou le remplacement de composants ;
• Avant le déplacement de l’ESB vers un autre laboratoire ;
• Lors d’un changement d’activité au sein de l’ESB, par exemple pour passer des activités
de tuberculose à la microbiologie de routine ;
• Avant l’évacuation de l’ESB pour la vente ou la récupération.
Certification
L’objectif de la certification est de se protéger en garantissant le bon
fonctionnement de l’ESB.
Pour vérifier ses performances, l’ESB doit être certifié au moins une fois par an.
Un ingénieur qualifié doit évaluer l’ESB en utilisant une norme nationale ou internationale. Il est
de la responsabilité de l’ingénieur de décontaminer l’ESB avant l’inspection.
Résumé
Le bon fonctionnement de l’ESB est essentiel pour la culture et les TDS.
Toutefois, le niveau de protection fourni dépend de la compétence du personnel
des laboratoires. L’utilisation de techniques peu sûres lors de l’utilisation d’une
ESB exposera le personnel à une infection potentielle.
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Création d’aérosols 79
Minimiser la production d’aérosols 79
Résumé 84
Dans un laboratoire de TB, tous les aérosols doivent être considérés comme
potentiellement infectieux. Les aérosols peuvent être inhalés et établir une infection.
Une fois qu’ils se déposent sur une surface, ils ne sont pas réaérosolisés et ne sont
plus infectieux. Cependant, ils peuvent contaminer des échantillons, l’équipement,
les consommables et les réactifs, créant ainsi un risque de contamination croisée.
Des aérosols peuvent se former lors de procédures telles que le pipetage, le vortexage, la
centrifugation ou l’agitation des échantillons ou des cultures.
Taille
Plus l’aérosol est petit, plus il est capable de rester longtemps dans l’air.
• Des aérosols plus petits peuvent pénétrer plus profondément dans les poumons, ce qui
augmente le risque d’infection
• Les aérosols ne sont infectieux pour les êtres humains que lorsqu’ils sont en suspension dans l’air
10000
2 mètres (sec)
1000
100
10
1
1 10 100 1000
Charge bacillaire
La charge bacillaire varie en fonction de la concentration des organismes dans le matériau manipulé.
• Pour les échantillons à frottis positif, la charge bacillaire d’un petit échantillon est de 103 à
104 organismes par ml, mais peut atteindre 106 par ml pour un frottis positif avec un degré 3+
• Les cultures positives peuvent avoir une charge bacillaire beaucoup plus élevée (108 à
1010 organismes par ml), c’est pourquoi les aérosols des cultures présentent un plus grand
risque d’infection
Viscosité
La viscosité d’un matériau affecte sa capacité à former des aérosols. La viscosité des échantillons
d’expectorations réduit la probabilité de générer des aérosols. En revanche, le risque
d’aérosolisation est beaucoup plus élevé lors de la manipulation d’une culture liquide positive.
LA PLUPART DES AÉROSOLS GÉNÉRÉS SONT SI PETITS QU’ILS SONT INVISIBLES À L’ŒIL NU
Création d’aérosols
Le fait de mettre de l’énergie dans un liquide crée des aérosols.
Plus d’énergie = des aérosols plus petits et plus nombreux = plus de noyaux de gouttelettes
= risque accru
Les procédures et pratiques à risque élevé qui peuvent augmenter le potentiel de création
d’aérosols (qui deviennent alors des noyaux de gouttelettes) comprennent
• les procédures mécaniques (utilisation du vortex, centrifugation, agitation) ;
• le versement/le renversement ;
• le pipetage.
Centrifugation
Si l’échantillon a été centrifugé dans un godet de sécurité avec couvercle de, le godet peut être
introduit dans une ESB et ensuite immédiatement ouvert.
Versement/renversement
Toute action qui fait passer un liquide d’un récipient à un autre.
Ne jamais verser une solution directement sur une autre ; cela créerait des aérosols.
Pipetage
L’utilisation de pipettes (par exemple des pipettes Pasteur) ou de micropipettes crée un risque
élevé de production d’aérosols.
Sous la pression de l’air provenant du bulbe d’une pipette ou du piston d’une micropipette,
le déplacement du fluide à partir de l’espace de stockage ou du tube à travers le cône peut
accélérer le fluide à grande vitesse, créant des aérosols.
Environ 20 % des infections acquises en laboratoire ont une cause évidente ; les 80 %
restants sont dus principalement à la production d’aérosols créée par des pratiques de travail
dangereuses. Minimiser les aérosols est une compétence essentielle que les techniciens
travaillant dans les laboratoires de TB et réalisant des cultures ou des TDS doivent posséder.
Résumé
Comprendre comment les aérosols sont créés est la première étape pour
minimiser leur production. La plupart des aérosols sont invisibles et le personnel
des laboratoires ignore souvent qu’ils sont produits.
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La contamination peut être causée par des pratiques de travail dangereuses qui permettent
• à des microorganismes environnementaux (bactéries, champignons, mycobactéries non
tuberculeuses) de pénétrer dans les consommables ou les réactifs ou de souiller les surfaces
des équipements ou les équipements de protection individuelle ;
• à des aérosols (provenant d’échantillons/de cultures/d’inocula) de contaminer les
échantillons, cultures ou réactifs voisins.
Utiliser des gants de bonne taille est un élément essentiel. Garder les doigts gantés
loin de la zone de filetage. Lors de la manipulation de tout récipient, y compris les
tubes de centrifugation et de culture, le tenir au milieu, bien à l’écart de la zone de
filetage ou du goulot. Lors du versement d’un récipient à l’autre, vérifier d’abord que
les étiquettes correspondent, puis détourner l’étiquette du champ de vision.
Lors du retrait d’un couvercle d’un récipient ou d’un tube, ne jamais orienter
le couvercle vers le bas. La zone de filetage peut être contaminée et une partie
de l’échantillon ou de la culture peut être transférée sur la zone de travail.
1 De la pipette à l’échantillon
L’utilisation d’une pipette ou d’un cône contaminé peut entraîner la contamination d’un
échantillon, d’une culture ou d’un inoculum.
Pour éviter cela, il faut
• Utiliser des pipettes/cônes stériles ;
• Tenir la pipette correctement ;
• Considérer que chaque pipette ou cône est à usage unique.
2 De l’échantillon à la pipette
L’échantillon, l’inoculum ou les aérosols peuvent pénétrer dans le mécanisme interne
de la micropipette ou dans le bulbe d’une pipette.
Prévenir cela en utilisant des pipettes ou des cônes munis de filtres pour empêcher les
liquides/aérosols de quitter l’extrémité de la pipette ou du cône.
Pipettes
Il est recommandé d’utiliser des pipettes jetables en plastique à usage unique.
Les pipettes à bulbe moulées d’une seule pièce sont les meilleures. Les bulbes doivent
faire partie de la pipette, de sorte qu’un bulbe séparé ne soit pas nécessaire. Les pipettes
jetables en plastique peuvent être emballées individuellement ou dans des sacs. Une fois
ouvert, refermer le sac lorsqu’il n’est pas utilisé.
Les pipettes Pasteur en verre ne sont pas recommandées car elles se cassent facilement,
ce qui crée des bords tranchants. Elles nécessitent l’utilisation d’un bulbe séparé qui peut
être contaminé, entraînant des phénomènes de contamination croisée.
Il est essentiel de tenir correctement une pipette pour s’assurer que le liquide est
délivré en toute sécurité dans un récipient.
Pour l’inoculation de milieux solides et liquides, les micropipettes ne doivent pas être utilisées
car la très petite ouverture du cône peut se boucher, ce qui risque d’expulser le cône de la
pipette et de créer un déversement infectieux dans l’ESB. Utiliser une pipette graduée stérile en
plastique pour inoculer les échantillons décontaminés sur le milieu, car l’ouverture du cône est
beaucoup plus grande et permet le passage du contenu.
Après avoir transféré le liquide de la pipette, la mettre directement dans un récipient à jeter
contenant du désinfectant.
S’il n’y a pas d’alternative, les extrémités doivent être bouchées avec du coton.
Micropipettes
Les micropipettes sont des instruments de précision permettant de recueillir et de distribuer
des liquides à l’aide de cônes en plastique stériles jetables. Ils ne doivent être utilisés que pour
des solutions non visqueuses.
La forme et la taille du cône jetable dépendent du volume recueilli, ainsi que de la forme et de la
taille du récipient contenant le liquide.
Les cônes filtrants offrent une protection efficace contre la contamination des micropipettes.
Ils empêchent les aérosols ou les liquides contenant des microorganismes de pénétrer dans le
mécanisme interne du tube.
Veiller toujours à ce que le cône soit placé dans un récipient et au-dessus du ménisque, avant
de libérer lentement le contenu. Ne jamais insérer le tube dans le récipient.
Tube
Cône Tube
Cône
Le diamètre intérieur du cône d’une micropipette est étroit (<1 mm de diamètre) et les
échantillons traités ne sont souvent pas de consistance homogène et contiennent des portions
>1 mm. Forcer un échantillon traité à travers un cône de micropipette bloquera le cône et
créera une contre-pression suffisante pour expulser le cône du tube, créant ainsi des aérosols
infectieux et un déversement.
Pour les TDS, une micropipette ne doit être utilisée que pour
• Préparer la dilution de l’inoculum ;
• Ajouter une solution médicamenteuse à un tube MGIT ;
• Ajouter de l’inoculum dans un tube MGIT ou sur un support solide.
Anses bactériologiques
Utilisé dans la préparation des frottis d’expectoration et pour la manipulation des isolats.
Deux types sont disponibles : les anses en plastique à usage unique et les anses réutilisables.
Poignée
Fil
Poignée
Fil
Incinérateur électrique
Si les anses jetables sont temporairement indisponibles, une alternative consiste à utiliser un
coton-tige humidifié et stérile pour préparer l’inoculum.
Remarques
• N6S – Aucune croissance (N) après 6 semaines (6S) d’incubation
• MTB1S – Croissance de MTB après une semaine (1S) d’incubation
Dans l’exemple ci-dessus, si la contamination croisée n’est pas identifiée, les patients 244 à 248
peuvent recevoir un faux diagnostic de TB et être traités inutilement.
En cas de contamination croisée par MTB, il est important que le personnel-cadre discute des
résultats avec les cliniciens afin de déterminer si les résultats de laboratoire sont conformes à la
présentation clinique ou à l’évolution clinique.
Tableau 6.2 Contamination croisée des cultures par des microorganismes non mycobactériens
Remarques
• N6S – Aucune croissance (N) après 6 semaines (6S) d’incubation
• CMR3S – Cultures mises au rebut (CMR) après trois (3) semaines d’incubation
Cause
Cause possible
possible Solutions
Solutions possibles
possibles
Étant donné que les contaminants se développent plus rapidement que le MTB, il faut noter
que l’échantillon donnant un frottis positif avec un degré 3+ était également contaminé. Un tel
résultat retarde le diagnostic et ralentit l’obtention de résultats pour les TDS.
Des échantillons provenant d’autres patients ont également été contaminés et ont dû être
jetés, ce qui a retardé le diagnostic, nécessité la répétition des tests ou la recherche d’un
diagnostic différentiel.
Tableau 6.4 Contamination croisée lors de tests de sensibilité aux médicaments en raison de la
présence de MTB résistant aux médicaments
NRL Date Nom Âge/sexe STR INH RIF EMB Commentaire
270 12/12/2018 S S S S
275 12/12/2018 S S S S
279 12/12/2018 S S S S
285 12/12/2018 S R S S
290 16/12/2018 R R R S résultat vrai
296 16/12/2018 R R R S contamination probable
303 16/12/2018 R R R S contamination probable
311 16/12/2018 R R R S contamination probable
315 16/12/2018 R R R S contamination probable
326 16/12/2018 R R R S contamination probable
333 16/12/2018 R R R S contamination probable
252 18/12/2018 S S S S résultat vrai
253 18/12/2018 S S S S résultat vrai
Remarques
• La contamination croisée lors du TDS s’est produite en un seul jour (16/12/2018)
• Un profil de TDS peu commun (résistance à la S/H/R) favorise la contamination croisée
• Si le génotypage est disponible, les isolats 290-333 doivent être testés pour déterminer s’ils
ont le même profil
Aérosols libérés dans l’environnement Ne pas ouvrir une culture passée au vortex
de l’ESB ou agitée pendant au moins 15 minutes
• Ouverture d’un tube immédiatement
après le vortexage
• Agitaion d’une culture positive pour
préparer un inoculum de TDS
Un réactif a été contaminé par un cône de Utiliser toujours une bonne technique de
pipette ou un autre consommable entrant pipetage et des récipients de taille appropriée
en contact avec une culture positive par rapport à la longueur de la pointe
Si une contamination croisée lors de TDS Jeter tous les réactifs utilisés de manière
se produit pendant plusieurs jours, vérifier incomplète après chaque cycle de TDS
si des réactifs ont été utilisés pendant
plusieurs jours
Dans l’exemple ci-dessus, si la contamination croisée n’est pas identifiée, les patients 296 à 333
peuvent être faussement diagnostiqués comme atteints de TB-MR et traités selon un schéma
thérapeutique plus toxique, moins efficace et de plus longue durée. Le résultat peut être
catastrophique sur le plan financier pour les patients et leurs familles.
Chaque fois qu’un résultat de résistance aux médicaments est obtenu, et surtout lorsque tous
les médicaments anti-TB testés donnent un résultat de résistance, il faut
• Veiller à ce que le milieu de culture liquide MGIT soit clair
– De petits granulés blancs sur le fond du tube sont courants
– En cas de turbidité, préparer deux frottis, l’un pour la coloration ZN, l’autre pour
la coloration de Gram
• Discuter avec le superviseur du laboratoire
– Mettre en place une gélose au sang ou une plaque de gélose nutritive pour vérifier
la croissance des microorganismes non mycobactériens
• En cas de résistance à la rifampicine (RIF), préparer une dilution au 1:100 du milieu
de culture liquide du tube RIF
– Effectuer un test GeneXpert ou LPA pour confirmer la résistance à la RIF
– Si le séquençage du gène rpoB est possible, entreprendre une analyse urgente
de la séquence
• Informer le clinicien des résultats et lui indiquer que le TDS sera répété ou que l’isolat sera
envoyé à un laboratoire de niveau supérieur pour un TDS de deuxième ligne
Tenue de registres
Le recueil et l’analyse des données de laboratoire, y compris les pratiques de travail et les indicateurs
de qualité, doivent faire partie de tout système de gestion de la qualité des laboratoires.
Résumé
Les échantillons ou les cultures contaminés par des microorganismes
environnementaux peuvent entraîner des retards de diagnostic. Les échantillons
ou cultures contaminés par le MTB sont beaucoup plus préoccupants. Les patients
peuvent recevoir des résultats faussement positifs entraînant un traitement
continu inutile ou prolongé ou peuvent être faussement diagnostiqués comme
étant atteints de TB-MR/UR, un événement potentiellement catastrophique pour
le patient et sa famille.
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Couvercles et bouchons
Utiliser des couvercles à vis et étanches pour tous les réactifs liquides.
Les fermetures à clapet ne sont pas recommandées car elles peuvent pulvériser des aérosols
lors de leur ouverture ou leur fermeture.
Ne pas utiliser des bouchons en coton, en coton ciré ou en caoutchouc pour les cultures ou les réactifs.
Le bec verseur
Les récipients à bord « tranchant » et non à bord arrondi réduisent le risque de déversement incontrôlé.
Taille
Prendre en compte la taille, la forme et la structure des récipients ainsi que la méthode
de transfert des réactifs vers ou depuis un récipient.
• Le verre ou le plastique transparent permet de voir le réactif, et aide à bien positionner
un cône de pipette ou une anse bactériologique
• Le goulot du récipient est suffisamment large pour permettre de verser ou de recevoir
des réactifs liquides ou des pipettes
• Les récipients doivent être suffisamment grands pour contenir une quantité suffisante
de réactifs et pour permettre aux cônes des micropipettes de recueillir les réactifs
– Ne jamais insérer le tube d’une micropipette dans un récipient
Les récipients réutilisables, tels que les flacons de McCartney (pour la culture en milieu
solide), doivent être suffisamment solides pour être passés à l’autoclave, désinfectés, lavés et
reconditionnés plusieurs fois.
Plastique
Utilisé couramment pour
• Les récipients pour échantillons ;
• La centrifugation ;
• De petits volumes de réactifs (<100 ml).
Verre
Utilisé couramment pour
• Les tubes avec bouchons à vis (par exemple les flacons de McCartney) pour les milieux solides ;
• De grands volumes de réactifs (>100 ml) ;
• Peut être réutilisé.
Toujours mettre le couvercle sur un récipient contenant des cônes s’ils ne sont pas retirés.
Réactifs
Le nombre d’échantillons traités chaque jour déterminera vos volumes de réactifs.
Étiquetage
Un étiquetage clair est essentiel pour donner à l’utilisateur l’assurance que les réactifs sont
adaptés à l’usage.
Volumes de réactifs
Une contamination croisée peut se produire lorsqu’on utiliser le volume d’un réactif pour traiter
plusieurs échantillons. Plus le nombre d’accès à un réactif est élevé, plus la probabilité de
contamination croisée est grande.
Décontaminant <5 50
Certains laboratoires disposeront de 50 ml d’eau stérile (ou PBS) dans un tube Falcon à utiliser
pour un seul échantillon décontaminé.
• Stratégie la plus efficace mais aussi la plus coûteuse
Charge de travail
Sur la base du nombre moyen d’échantillons traités chaque jour, calculer le volume de chaque
réactif utilisé et l’utiliser comme volume maximal de réactif (plus 10 % de réserve). Ne pas
dépasser le volume de 250 ml. Les laboratoires à très haut volume devraient utiliser ces
principes comme guide pour leurs pratiques de travail.
Résumé
Acheter des récipients en fonction de leur utilisation et non seulement en
fonction du prix.
PAGE
Centrifugeuses 112
Incubateurs 121
Vortex 125
Portoirs 127
Micropipettes 129
Objets tranchants 130
Résumé 130
Pour tout équipement, conserver une copie des instructions du fabricant dans le laboratoire.
Centrifugeuses
Les centrifugeuses produisant des aérosols, il est obligatoire que les échantillons
soient contenus dans des godets de sécurité fermés hermétiquement.
Pour une valeur de RPM donnée, la FCR augmente de façon non linéaire avec le rayon.
RPM 4000
FCR >3040<
L’utilisation de centrifugeuses réfrigérées doit être envisagée dans des environnements chauds,
ou lorsque plusieurs centrifugations sont effectuées chaque jour.
• Le bacille de la TB peut être tué s’il est exposé à des températures supérieures à 38 °C,
même pendant une courte période
• Régler une centrifugeuse réfrigérée à une température allant de 10 à 15 °C
Godets de sécurité
Ils sont obligatoires lorsque la centrifugeuse est utilisée pour la culture du bacille tuberculeux.
2
3
Inserts
Des inserts placés dans les godets maintiennent les tubes en place pendant la centrifugation.
Il est essentiel que la forme de l’insert corresponde à la forme du fond du tube passé à la
centrifugeuse.
Par exemple, un insert à fond plat endommagera des tubes en forme de V, risquant de fissurer
le plastique et de répandre le contenu du tube.
Emplacement de la centrifugeuse
La centrifugeuse doit être localisée
• Dans la partie « sale » du laboratoire ;
• Près de l’ESB ;
• Sur une paillasse solide et stable, capable de supporter le poids et les vibrations générés lors
de l’utilisation ;
• Avec une position de travail correcte d’un point de vue ergonomique ;
• Loin de l’eau, des éviers ou des produits chimiques pour éviter les éclaboussures ou les
déversements ;
• Dans une zone sans poussière.
Une charge déséquilibrée crée des vibrations qui endommagent la centrifugeuse. Chaque
charge doit être équilibrée autour de l’axe central.
La plupart des centrifugeuses ont quatre emplacements pour les godets oscillants ; tous les
emplacements doivent être occupés avec le même type et la même spécification de godet,
d’insert et de couvercle. Ne pas utiliser de composants provenant d’un autre fabricant, sauf s’ils
sont spécifiquement approuvés.
Nettoyage et entretien
Quotidiennement - après usage
• Éteindre et laisser le couvercle ouvert
• Laisser la cuve de la centrifugeuse atteindre la température ambiante
• Essuyer toute humidité
• Fermer le couvercle
• Séparer les godets, les inserts et les couvercles et les placer sur une serviette en papier ou en
tissu pour les faire sécher
De façon hebdomadaire
S’il n’y a pas eu de déversement, nettoyer chaque semaine la cuve de la centrifugeuse, le rotor,
les godets, les inserts et les couvercles
• Vérifier la condensation dans le bassin de la centrifugeuse
• Vérifier que le coussin en caoutchouc situé à la base de la cuve de la centrifugeuse ne soit pas
fissuré, usé ou endommagé
• Vérifier l’usure et la corrosion du rotor
• Le remplacer si nécessaire
Désinfection
• Vérifier les instructions du fabricant
• Autoclavage des godets et des inserts à 121 °C pendant 15 minutes maximum
• Désinfecter les couvercles avec un désinfectant phénolique ou à base de chlore pendant 15 minutes
– Si un désinfectant à base de chlore est utilisé, laver à l’eau ou à l’alcool à 70 % v/v et sécher
Autres considérations
Lors de la commande d’une nouvelle centrifugeuse, inclure au moins deux jeux de couvercles et
de joints toriques de rechange dans l’appel d’offres car ce sont les éléments les plus fragiles de
l’équipement.
Acheter seulement une centrifugeuse dont le couvercle verrouillé ne peut pas être ouvert pendant
l’utilisation.
La centrifugeuse doit être entretenue chaque année par un technicien de maintenance qualifié qui
doit s’assurer que l’unité fonctionne correctement et en toute sécurité. L’entretien doit comprendre
• Nettoyage des serpentins du condenseur, des ventilateurs, des écrans et des filtres
• Contrôle des brosses de la centrifugeuse, des roulements, de la minuterie, de la température et
de la vitesse et vérification de l’intégrité électrique
Incubateurs
Tenir compte des caractéristiques suivantes lors de l’achat d’un incubateur.
Emplacement de l’incubateur
Les incubateurs présentent un risque biologique car ils peuvent contenir de nombreuses cultures
positives.
Étagères
Envisager de commander des étagères supplémentaires auprès du fabricant lors de la commande.
Les étagères fabriquées sur mesure sont souvent inadaptées
• Elles sont en métal avec des bords tranchants ou en bois
• Les étagères pleines ou celles qui présentent de petits trous peuvent gêner la circulation de l’air
Charger un incubateur
L’air chauffé doit circuler librement dans l’incubateur afin d’éviter les « points chauds ou froids ».
• Ne pas mettre les portoirs ou les cultures sur le sol de l’incubateur, car ils pourraient surchauffer
• Utiliser des portoirs de taille similaire et les disposer verticalement
• Utiliser toujours des portoirs de taille appropriée pour maintenir les tubes de culture en toute
sécurité
• Ne pas surcharger les portoirs
Tous les mois, essuyer les surfaces intérieures et extérieures, y compris les étagères et
les portoirs, avec de l’alcool à 70 % v/v.
Déversements
Pour le nettoyage des déversements, voir le chapitre 10.
Vortex
Le vortex est peut-être le plus grand générateur d’aérosols ; à utiliser toujours
avec une extrême prudence.
Nettoyage et entretien
Vérifier les instructions du fabricant
• Avant l’utilisation, vérifier que le coussin en caoutchouc n’est pas endommagé
• Après utilisation, essuyer avec de l’alcool à 70 % v/v
Portoirs
La conception d’un simple portoir est souvent ignorée. Cependant, elle a un
impact majeur sur la sécurité du travail. Un portoir bien conçu et bien construit
offrira des années de service et un environnement de travail plus sûr.
Des portoirs mal conçus ou mal fabriqués créent un risque élevé de génération d’aérosols et
de contamination croisée.
Les tubes sont tenus verticalement, sont séparés les uns des autres, ont
une base et de la place pour que les doigts puissent saisir un tube
Micropipettes
Les micropipettes sont des outils de précision conçus pour recueillir et délivrer
des volumes de réactifs spécifiques.
Ne pas utiliser de micropipettes pour inoculer des échantillons traités sur des milieux car ceux-
ci peuvent être visqueux, non homogènes et bloquer le cône.
Lorsqu’on libère le cône d’une micropipette, toujours le diriger vers le bas dans le bac à déchets.
L’utilisation d’un cône inadapté peut entraîner la livraison de volumes inexacts ou des fuites qui
créent un risque de danger biologique.
Pour éviter d’endommager ou de contaminer les tubes, utiliser toujours des cônes filtrants.
Tenue de registres
Toutes les procédures de maintenance préventive doivent être documentées sur un journal de
maintenance, signé et daté.
Objets tranchants
Il faut toujours faire très attention aux objets tranchants contaminés, notamment
les lames, les pipettes et les scalpels.
Jeter les objets tranchants directement dans les récipients prévus à cet effet.
Risque d’infection
Le risque de blessure par piqûre d’aiguille et d’infection est très élevé lors de la manipulation
d’une aiguille.
Bris de verre
Utiliser une brosse et une pelle ou des pinces pour ramasser les bris de verres.
Résumé
Le placement, l’utilisation et l’entretien corrects des équipements de laboratoire
feront une différence substantielle en matière de sécurité et d’environnement de
travail. Comprendre comment utiliser correctement le matériel aide à se protéger
contre les dangers.
PAGE
Avant le retrait des déchets d’un laboratoire, le responsable du laboratoire doit s’assurer
• Que les déchets ont été désinfectés efficacement selon la procédure appropriée ou
• Qu’ils ont été conditionnés dans un récipient ou un sac scellé en vue d’une incinération
immédiate sur place ou d’un passage à l’autoclave
• Qu’il n’y a aucun risque supplémentaire d’aucune sorte pour toute personne devant
manipuler ou pouvant entrer en contact avec le matériel désinfecté
Types de déchets
Déchets à faible risque
Les déchets qui n’ont pas été en contact direct avec des matières infectieuses telles que des
cultures inoculées ou des kits de test usagés.
Par exemple
• Emballage des consommables, des réactifs ou des kits de test
• Matériel utilisé pour l’envoi des échantillons au laboratoire (sac plastique ou matériaux
absorbants
à condition qu’il n’y ait pas eu de fuite de l’échantillon)
• Tout objet retiré d’une ESB qui a été désinfecté avant son retrait
• Déchets qui ont déjà été désinfectés ou passés à l’autoclave
• Déchets en double sac dont la surface du sac extérieur a été désinfectée
Au sein du laboratoire
Le personnel des laboratoires est responsable de la gestion des déchets à faible
risque et à haut risque.
• Une procédure pour le conditionnement correct des déchets à haut risque et faible risque
doit être disponible au sein du laboratoire
• Le personnel doit être compétent et respecter les procédures de gestion des déchets
• Des matériaux appropriés (sacs, boîtes, récipients avec couvercles verrouillables) doivent
être disponibles dans le laboratoire. La procédure doit être revue régulièrement par le
superviseur afin de s’assurer qu’elle reste à jour
• Le personnel doit être évalué régulièrement pour confirmer que la procédure est respectée
• Le personnel de nettoyage ne doit pas manipuler les déchets à haut risque
– Ils n’ont pas (ou peu) de compréhension des risques infectieux
– Ils n’ont pas de connaissances techniques sur la gestion correcte d’un déversement infectieux
Les déchets infectieux qui n’ont pas été passés à l’autoclave ou décontaminés
doivent être mis dans un double emballage et scellés puis placés dans un récipient
verrouillable pour être retirés du laboratoire. Un sac pour autoclavage marqué
d’un logo de danger biologique convient
En dehors du laboratoire
Les poubelles doivent être situées à l’extérieur, mais à proximité de la sortie
du laboratoire et à l’intérieur de l’établissement. Elles doivent être vidées
régulièrement. Ne pas stocker les déchets de laboratoire en dehors du bac. Les
bacs doivent être sécurisés afin que seul le personnel autorisé puisse y accéder.
Autoclave
L’utilisation de vapeur saturée à haute pression est un moyen très efficace de tuer les bacilles
tuberculeux. Dans un autoclave, tout l’air de la chambre est remplacé par de la vapeur sous
pression (généralement 115 kPa ou 15 psi) à 121 °C.
Idéalement, un laboratoire devrait disposer d’autoclaves séparés pour les charges « propres »
(préparation des milieux, stérilisation de la verrerie) et « sales » (déchets infectieux du laboratoire).
S’il n’y a qu’un seul autoclave disponible, désigner des jours distincts pour les procédures
d’autoclavage sales et propres.
Fonctionnement de l’autoclave
Le laboratoire a besoin d’un espace pour
• Le stockage temporaire des déchets de laboratoire avant leur passage dans l’autoclave ;
• Le refroidissement des éléments après leur passage à l’autoclave et avant leur retrait.
Les laboratoires disposant d’un autoclave traversant peuvent stocker les déchets stérilisés
en dehors du laboratoire, mais doivent veiller à ce qu’ils soient stockés en toute sécurité.
Pour les laboratoires avec une charge de travail importante, il faut prévoir suffisamment d’espace
pour le stockage de volumes importants avant et après l’autoclavage et pour un chariot.
Chargement de l’autoclave
Pour garantir une stérilisation efficace, ne pas surcharger l’autoclave
• Utiliser uniquement les paniers d’autoclaves fournis par le fabricant
• Immédiatement avant le démarrage de l’autoclave
– Ouvrir avec précaution les sacs ou les récipients fermés ;
– Ajouter soigneusement 50 à 100 ml d’eau pour faciliter la stérilisation ;
– Fermer les sacs ou les récipients.
Écran en plastique transparent pour couvrir le visage et une sangle réglable pour la tête
Systèmes visuels
Tous les chargements doivent comporter un contrôle visuel qui montre que la température
requise a été atteinte. Certains systèmes visuels fournissent également des informations sur
les conditions de vapeur.
Indicateurs biologiques
La technique des spores bactériennes est la méthode la plus largement acceptée pour vérifier
les performances des autoclaves. Elle permet de vérifier si les spores des espèces Geobacillus
stereothermophilus ou Bacillus ont été tuées.
Les indicateurs enzymatiques bactériens fonctionnent de la même manière. Ils sont testés
après l’autoclavage et une fois qu’un substrat est ajouté, un changement de couleur indique si
les conditions de fonctionnement ont été respectées.
Tous les indicateurs biologiques doivent être placés en profondeur dans le chargement pour
mesurer correctement les conditions de fonctionnement.
Thermocouples
La validation des conditions de fonctionnement de l’autoclave à l’aide de thermocouples fournit
une mesure plus détaillée des performances et devrait être effectuée au moins une fois par an.
Les thermocouples mesurent la température et fournissent une lecture continue des données ;
ils sont placés à plusieurs endroits du chargement pour déterminer l’efficacité de la stérilisation.
Entretien
Lire, comprendre et respecter les instructions du fabricant sur les procédures d’entretien d’un
autoclave.
De façon hebdomadaire
• Nettoyer l’extérieur avec un détergent doux et sécher
• Vérifier les niveaux de papier et d’encre de l’imprimante, le cas échéant
Les contrôles de maintenance doivent être effectués tous les 6 mois par un ingénieur qualifié
conformément aux instructions du fabricant.
Tenue de registres
Tous les contrôles de maintenance et de performance doivent être documentés, signés et datés.
Résumé
La gestion efficace des déchets fait partie intégrante des activités quotidiennes
des laboratoires et contribue à la sécurité du personnel et de la communauté.
PAGE
• Un à l’intérieur du laboratoire
• Un autre dans le sas ou le vestibule
Désinfectant
• Solution phénolique ou d’hypochlorite synthétique concentrée
• 500 ml minimum
• La date d’expiration doit être clairement indiquée sur le côté du récipient
• Une solution de travail sera élaborée au moment du nettoyage
Masque respiratoire
• Une sélection de différents types de masques N95/FFP2 stockés dans un sac « ziplock »
• Les masques N95/FFP2 doivent être adaptés à des visages de taille et de forme différentes
• Stockage près du haut du récipient pour éviter l’écrasement
Protection des yeux
• Au moins 2 paires de lunettes de sécurité avec protection intégrale des yeux
Gants
• 3 sachets de gants de petite, moyenne et grande taille (10 par sac), indiquer les dates
d’expiration sur chaque sachet
Blouses
• Au moins 2 blouses dans chaque taille (petite, moyenne et grande)
• Jetable, manches longues, manches élastiques aux poignets et ouverture dans le dos
• Fabriqué à partir d’un matériau résistant aux liquides
Charlotte et sur-chaussures
• 4 à 6 de chaque
• Jetables, élastiques
Récipient pour objets tranchants (jetable)
• Contenance d’au moins 500 ml, fermeture à clip, résistant à la perforation et à l’autoclave
Sacs pour déchets biologiques
• 6 grands sacs et 6 petits sacs au minimum, en plastique résistant et autoclavable
Matériaux absorbants
• Rouleau de coton
• Rouleau de papier essuie-tout
• Serviette absorbante
Divers
• Une paire de ciseaux (jetables)
• Deux paires de pinces ou de forceps (jetables)
1 Attendre 15 minutes que les aérosols dans l’ESB soient éliminés avant de commencer
la procédure de nettoyage
Porter une blouse à manches longues et des gants qui recouvrent les poignets
3 Utiliser des pinces pour ramasser des objets tranchants et les placer dans un récipient
pour objets tranchants
4 Placer les dispositifs jetables non utilisés au sein de l’ESB dans un sac à risques
biologiques – ne pas réutiliser
5 Essuyer le matériel et les dispositifs réutilisables avec un désinfectant (par exemple,
vortex, micropipettes, godets de centrifugeuse, inserts, couvercle, etc.)
8 Retirer la grille et l’essuyer avec du désinfectant. Vérifier que la cuve n’est pas
contaminée ; si elle est contaminée, ajouter suffisamment de solution désinfectante pour
couvrir le fond
11 Enlever les gants à l’intérieur de l’ESB et les placer dans le sac à risques biologiques
13 Prises de courant
Vérifier les disjoncteurs et les interrupteurs de défaut à la terre
Signaler les défauts au responsable du laboratoire
14 Ne pas utiliser l’ESB avant que le responsable du laboratoire et les cadres supérieurs
aient approuvé son utilisation
Une fumigation de l’ESB peut être nécessaire
3 Empêcher l’entrée
Placer un membre du personnel à la porte du laboratoire pour empêcher toute personne
d’entrer
4 Ouvrir le kit de lutte contre les déversements et placer le panneau ne pas entrer sur la
porte extérieure du laboratoire
5 Noter l’heure - attendre une heure avant de rentrer dans le laboratoire pour permettre
au système de ventilation d’éliminer les aérosols
8 Après la période d’exclusion d’une heure, et avant d’entrer dans le laboratoire, deux
membres de l’équipe de nettoyage enfilent l’EPI du kit de lutte contre les déversements
1
2
11 Verser soigneusement un supplément de désinfectant sur la zone de déversement,
en commençant par le bord extérieur du déversement et en allant vers le centre
Éviter les éclaboussures de désinfectant
13 À l’aide d’une pincette, ramasser les fragments de verre brisé, les autres objets
tranchants et les petits objets et les placer dans un récipient pour objets tranchants
14 Ramasser soigneusement les serviettes absorbantes et les placer dans un sac à risques
biologiques
18 Rassembler tous les sacs à risques biologiques et les récipients d’objets tranchants et les
placer dans un deuxième sac à risques biologiques, puis les passer à l’autoclave
19 Retirer tous les EPI et les placer dans un sac à risques biologiques pour les passer
à l’autoclave
Après le nettoyage
• Organiser un débriefing avec les cadres supérieurs et le personnel de laboratoire impliqué
dans le déversement
– Confirmer que le laboratoire est sécurisé
– Décrire la cause de l’incident
– Détailler la procédure de nettoyage utilisée
• Organiser une évaluation clinique et un suivi pour tout le personnel du laboratoire pendant
le déversement
• Réapprovisionner le kit de lutte contre les déversements
• Rédiger un rapport d’incident pour la direction
• Identifier les mesures correctives nécessaires
• Organiser une réunion formelle avec le personnel pour décrire l’incident et conseiller
en matière de mesures correctives mises en œuvre
• Remplir le rapport d’incident
Les procédures et la formation en matière de gestion des déversements sont une exigence
fondamentale pour travailler en toute sécurité dans un laboratoire de TB. La direction doit s’assurer
que des procédures sont en place, qu’elles sont revues régulièrement et que le personnel est formé
à l’utilisation du kit de lutte contre les déversements. La conduite d’un débriefing efficace et la mise
en œuvre de mesures correctives réduiront la probabilité de futurs déversements.
Résumé
Même dans les meilleurs laboratoires, il arrive que des déversements infectieux se
produisent. Les procédures et la formation en matière de gestion des déversements
sont une exigence fondamentale pour travailler en toute sécurité dans un laboratoire
de TB. La direction doit s’assurer que des procédures sont en place, qu’elles sont
revues régulièrement et que le personnel est formé à l’utilisation du kit de lutte
contre les déversements. La conduite d’un débriefing efficace et la mise en œuvre
de mesures correctives réduiront la probabilité de futurs déversements.
PAGE
Stockage
Les principaux éléments relatifs au stockage sont les suivants.
Approvisionnement
Il est essentiel que les services d’achat ne se procurent pas de récipients
de mauvaise qualité simplement parce qu’ils sont moins chers.
1 2 4 5
Le suivi des échantillons est le processus qui garantit que le lien entre le patient, le formulaire
de demande d’échantillon et l’échantillon reste intact à chaque étape du laboratoire. Le suivi
des échantillons doit être utilisé à tout moment, quel que soit le test de laboratoire ou la
méthodologie. Il doit faire partie de tout système de gestion de la qualité des laboratoires.
Étiquetage
L’étiquetage est le principal moyen de relier l’échantillon au formulaire
de demande et toute lame, tube ou cartouche au formulaire de demande
d’échantillon et, finalement, au patient.
Avant d’étiqueter quoi que ce soit dans le laboratoire, vérifier que les coordonnées du patient
sur le formulaire de demande d’échantillon sont les mêmes que celles indiquées sur le récipient
de l’échantillon.
3
4
757/1
TB Laboratory Register for smear and Xpert MTB/RIF
2
_________________________________________________ Telephone: ______________________ 1 For diagnostic testing employing serial sputa or other specimens this is the date of receipt of the first set of specimens
2 Y=Yes; N=No; Unk = unknown
3 Y = previously treated; N = not previously treated, Unk = unknown
Reason for examination: 4 Patient on TB treatment; indicate months of treatment at which follow-up examination is performed
Diagnosis. If diagnosis, presumptive RR-TB/MDR-TB?: Yes No
5 Xpert MTB/RIF test result reported as follows : T = MTB detected, rif resistance not detected;
OR Follow-up. If follow-up, month of treatment: ______ RR = MTB detected, rif resistance detected;
TI = MTB detected, rif resistance indeterminate
N = MTB not detected;
I = Invalid / no result / error
HIV infection?: Yes No Unknown
6 Smear results reported as follows: 0=No AFB;
Previously treated for TB?: Yes No Unknown Scanty (and report number of AFB) = 1-9 AFB per 100HPF;
+ = 10-99 AFB per 100 HPF;
++ = 1-10 AFB per HPF;
+++ = > 10 AFB per HPF
Specimen type: Sputum Other (specify):___________________________
7 If Xpert MTB/RIF indeterminate result, indicate error code or 'invalid'
Test(s) requested: Microscopy Xpert MTB/RIF
Culture Drug susceptibility Line Probe Assay
Name and signature of requestor: _____________________________________________________ 26
Registre du laboratoire
________________________________________________________________________________
Formulaire de demande
d’analyse de laboratoire 12
1 Vérifier que les données du patient sur le récipient correspondent au formulaire de demande
d’analyse de laboratoire
2 Transférer les données du patient du formulaire de demande d’analyse de laboratoire au
registre du laboratoire
3 Inscrire le numéro de registre du laboratoire (NRL) sur le côté du récipient de l’échantillon
4 Inscrire le NRL sur le formulaire de demande d’analyse de laboratoire
Écrire toujours sur le côté du récipient, jamais seulement sur le couvercle. Écrire sur le côté
et sur le couvercle est acceptable.
Pour les nombres qui peuvent être lus de la même manière (par exemple 66 ou 99 ; 106 ou 901),
souligner le nombre pour indiquer le sens de lecture.
• Si les tubes sont réutilisables, s’assurer que l’étiquetage précédent a été enlevé pendant
le processus de nettoyage
• En cas d’utilisation d’étiquettes adhésives, elles doivent rester sur le récipient, la lame
ou le tube, quels que soient les produits chimiques/réactifs utilisés dans le traitement
de l’échantillon
– Attention, certaines étiquettes se décollent
Chaque tube pour les TDS doit être étiqueté avec le NRL et le médicament anti-TB spécifique.
3
757
Résumé
Les erreurs de laboratoire dues à un mauvais suivi des échantillons peuvent
entraîner des résultats faux-positifs ou faux-négatifs qui peuvent avoir des
conséquences catastrophiques pour un individu, sa famille, ses amis et sa
communauté.
Les désinfectants sont des produits chimiques capables de tuer la plupart des microorganismes
présents sur une surface ou dans une solution. La paroi cellulaire à forte teneur en acides gras
des espèces de Mycobacterium, dont MTB, les rend moins affectées par certains désinfectants.
Le choix du désinfectant dépend du matériau à désinfecter, de la durée d’exposition et des
avantages/inconvénients relatifs d’un désinfectant.
Alcools
Les alcools endommagent la membrane et précipitent ou coagulent les protéines.
Cependant, les alcools sont inefficaces contre MTB en présence de protéines dans
des échantillons tels que les expectorations.
Dans les expectorations, les protéines sont coagulées et cela peut protéger MTB d’un contact
efficace avec l’alcool. En conséquence, les alcools ne sont pas adaptés à la désinfection des
expectorations.
Ils ne doivent pas être utilisés pour inactiver des suspensions de MTB ou d’autres espèces
de Mycobacterium étant donné que des agents plus efficaces, tels que les chlorines et les
phénoliques, sont disponibles.
Une solution d’alcool à 70 % v/v (éthanol dénaturé, alcool méthylique) qui est approximativement
équivalente à une solution d’isopropanol à 70 % v/v peut être utilisée pour la désinfection de routine
des paillasses de laboratoire et des ESB. Concernant les ESB, elle ne doit pas être pulvérisée ou
utilisée sous forme d’aérosols en raison du risque d’incendie.
Phénol
Les phénols modifient la perméabilité des membranes cellulaires, ce qui entraîne
la lyse des cellules.
Le phénol (acide carbolique) est un désinfectant bien établi pour les laboratoires de
mycobactériologie. Les substances phénoliques « brutes » ont une forte odeur, sont
irritantes pour la peau, les yeux et les muqueuses et très corrosives. En revanche, les phénols
synthétiques ne provoquent pas ces irritations. L’ingestion de substances phénoliques de tout
type est toxique pour les êtres humains.
Les matières organiques telles que les protéines ont un effet minimal sur les désinfectants
à base de phénols et sont affectées à un degré moindre que les désinfectants à base de chlore.
Les phénols synthétiques sont principalement utilisés dans des récipients de déchets au sein
d’une ESB et comme alternative aux désinfectants à base d’alcool et de chlore.
Préparer des solutions de phénol à 5 % tous les 2 ou 3 jours. La précision de la dilution des
substances phénoliques est importante car de petites erreurs peuvent entraîner des variations
d’activité importantes.
Chlore
Le chlore est un agent oxydant très actif responsable de l’inactivation des
activités enzymatiques des protéines. Il peut également endommager l’ADN
bactérien et arrêter sa synthèse.
Les désinfectants à base de chlore sont largement disponibles, le plus notable étant peut-être
l’eau de Javel à usage domestique dont l’hypochlorite de sodium est le principal composé.
L’hypochlorite de sodium n’est disponible que sous forme de liquide préparé en mélangeant
du chlore avec du chlorure de sodium. La solution est très alcaline et corrode les métaux, y
compris l’acier inoxydable. Le chlore réagit rapidement avec les matières organiques et, dans
ces conditions, la concentration doit être suffisamment élevée pour fournir une concentration
résiduelle efficace de chlore permettant d’inactiver les mycobactéries.
Des solutions de chlore à 0,5 à 1,0 % doivent être préparées quotidiennement. Pour les bacs
à déchets, une concentration plus élevée de désinfectant est ajoutée de sorte que la dilution
du chlore soit correcte après le remplissage. S’il est utilisé pour des bacs à déchets ou pour
nettoyer des déversements infectieux, le matériel ne doit pas être autoclavé car le chlore
gazeux produit endommagera rapidement l’équipement.
Si le chlore est utilisé pour désinfecter des surfaces métalliques telles qu’une ESB,
un rinçage par essuyage à l’eau stérile ou à l’alcool à 70 % v/v est nécessaire.
Alcools Irritant pour la peau, entraînant Porter des gants et une blouse
des craquelures et des rugosités à manches longues
Inflammable, notamment sous Ne pas utiliser sous forme de spray
forme de spray Ne pas utiliser en présence d’un
risque d’étincelles
Chlore Irritation des poumons, toux Protection des yeux contre les
due au chlore gazeux irritant éclaboussures, notamment lors
pour la peau et les yeux de la manipulation de solutions
concentrées
N’utiliser que dans des endroits
bien ventilés. Porter des gants et
une blouse à manches longues
1 2 3
Se mouiller les mains avec Appliquer suffisamment de Se frotter les mains, paume
de l’eau savon pour couvrir toutes les contre paume
surfaces des mains
4 5 6
Paume droite sur le dos de la Paume contre paume avec Dos des doigts aux paumes
main gauche avec les doigts doigts entrelacés opposées avec doigts entrelacés
entrelacés et inversement
7 8 9
Frottement en rotation du Frottement par rotation, d’avant Se rincer les mains à l’eau
pouce gauche serré dans la en arrière avec les doigts de la
paume droite et inversement main droite dans la paume de la
main gauche et inversement
10 11 12
Se sécher soigneusement Utiliser une serviette pour Vos mains sont désormais
les mains avec une serviette fermer le robinet en sécurité
à usage unique
Australian Standard 2252.4: 2010 Controlled environments – Part 4: biological safety cabinets
Classes I and II – Installation and use (BS 5726:2005, MOD).
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