Rapport Final PFE S&M
Rapport Final PFE S&M
Rapport Final PFE S&M
Dédicaces
Je dédie ce travail :
A ma chère mère, pour ses prières, ses encouragements et son affection qui m’a
débordée
débordée.
A mon cher père, pour ses conseils, son dévouement et la confiance qu’il m’a
accordée.
A ma grande sœur Afaf et son mari, pour leur soutient, leur temps et les conseils
qu’ils m’ont concédés.
A mes sœurs Lamyae
Lamyae et Ichrak, pour leur amour, leur gentillesse et leless bon
souvenirs qui sont, dans ma mémoire, fondés
A ma bien aimée, pour ce qu’elle est, pour son amour et pour cette période de la vie
qu’elle a amendée
A tous les membres de ma famille.
A tous mes amis.
amis.
Et a tous ceux que je chéris.
chéris.
Mohammed Moncef Chekkar
Remerciements :
Nous tenons à remercier aussi tous les membres du jury pour leur bienveillance à
vouloir évaluer notre travail.
Résumé
Introduction :............................................................................................................................ 13
Chapitre1 : présentation et conception du projet ................................................................... 14
1. L’université internationale de Rabat : .................................................................................... 14
1.1. présentation du projet : ................................................................................................... 14
1.2. Plans d’architecture : ....................................................................................................... 14
1.3. Exigences architecturales : .............................................................................................. 15
2. Conception du plancher de la structure : ............................................................................... 15
2.1. Comparaison entre plusieurs variantes : ....................................................................... 15
2.1.1. Les systèmes de planchers courants: ..................................................................... 15
2.1.1.1. Généralités sur les dalles :.................................................................................. 16
2.1.1.2. exemples de planchers : ..................................................................................... 17
2.1.1.3. comparaison entre variantes : ........................................................................... 18
2.1.2. La variante dalle à corps creux : ............................................................................. 18
2.1.3. La variante dalle alvéolée : ...................................................................................... 19
2.1.4. La variante dalle précontrainte post tension :....................................................... 20
2.2. Choix de la variante adéquate au projet: ....................................................................... 22
2.2.1. Division du plancher des deux bâtiments: ............................................................. 22
2.2.2. Comparaison technico-financière entre les dalles : .............................................. 23
2.2.2.1. Dalles de portée réduite (<7m) : ....................................................................... 23
2.2.2.2. Dalle D1/16 du bâtiment 1 : .............................................................................. 24
2.2.2.3. Dalle D2/07 du bâtiment 2 : .............................................................................. 25
3. Choix de la variante poteaux mixtes :..................................................................................... 26
3.1. Généralités sur les poteaux mixtes : ............................................................................... 26
3.2. Justification de la variante : ............................................................................................. 28
4. Conception final du projet : ..................................................................................................... 30
Chapitre 2 : données de dimensionnement............................................................................. 32
1. Les données géotechniques: ................................................................................................... 32
2. caractéristiques des matériaux :............................................................................................. 32
2.1. béton : ............................................................................................................................... 32
2.2. Armatures (Acier HA) : .................................................................................................... 33
2.3. Acier de construction :..................................................................................................... 33
3. Les charges de dimensionnement : ........................................................................................ 33
Annexes :
Introduction :
L’université se compose de deux bâtiments R+4, et une partie centrale qui abrite 3
passerelles en charpente métallique sur chaque niveau pour relier les 2 blocs du projet. Ces
3 parties de l’université sont disjoint grâce à un joint de rupture, ce qui nous permet
d’engager une étude séparée pour chaque partie de l’ouvrage.
Bâtiment 1: C’est le bâtiment qui abrite les classes de cours et les laboratoires, il a les
dimensions suivantes : 61m x 16.7 m avec une hauteur d’étage de 3,5m. ce bâtiment est le
plus fréquenté par les étudiants, donc dispose d’une charge d’exploitation assez élevée par
rapport aux autres parties de l’ouvrage. Au RDC, le bâtiment est équipé d’un amphithéâtre
dont le niveau bas est inférieur au niveau du RDC et donc un mur de soutènement pour
reprendre la poussée des terres est prévu au niveau de sa partie inférieure. En plus des
classes de cours le bâtiment est équipé en plusieurs locaux techniques, 4 ascenseurs et des
parties de sanitaires, regroupé dans les parties extrêmes du local.
Bâtiment 2 : c’est la partie de l’ouvrage qui abrite les bureaux administratifs, il a les
dimensions suivantes : 61m x 14.1 m avec une hauteur d’étage de 3,5m. Ce bâtiment a la
particularité d’abriter deux plateaux-bureaux (sans poteaux internes) dans sa partie
centrale, dont les dimensions dépassent les 14m x 18m. Comme le bâtiment 1, cette partie
dispose de 5 ascenseurs et de locaux techniques et sanitaires dans les parties extrêmes du
bâtiment.
La partie centrale : cette partie est une chef d’œuvre architecturale du projet, elle est une
sorte de grande cage vitrée au milieu de l’université, et dont le toit est formé d’arcs en béton
armé et des panneaux vitrés, cette cage repose sur des poteaux mixtes et elle abrite 3
passerelles métalliques sur chaque niveau, qui servent de lien entre les bâtiments 1 et 2.
Sur le plan architectural, sauf pour le RDC, les autres niveaux sont identiques. Sur le plan
structurel, les bâtiments représentent une symétrie, ce qui nous a permis de traiter dans
notre étude que la moitié des deux bâtiments.
Le choix d'un système de plancher approprié est une décision économique importante
pour les immeubles de grande hauteur. Ce choix dépend de plusieurs paramètres, parmi les
quels on trouve :
a) Définition:
Les planchers à corps creux sont composés de 3 éléments principaux :
les corps creux ou "entrevous" : qui servent de coffrage perdu (ressemblent à des
parpaings),
les poutrelles : en béton armé ou précontraint qui assurent la tenue de l'ensemble et
reprennent les efforts de traction grâce à leurs armatures,
une dalle de compression armée ou "hourdis" : coulée sur les entrevous qui reprend
les efforts de compression.
Le plancher est entouré par un chaînage horizontal.
b) Dimensions:
La hauteur de l'entrevous et du plancher dépendent de la portée des poutrelles. Par
contre, l'entraxe entre ces poutrelles est de 60 cm.
c) Critiques de ce mode de construction:
Avantages Inconvénients
Mise en œuvre facile, pas de Grande épaisseur de plancher,
coffrage, Sous face à enduire,
Ne nécessite pas de gros engin de Portée limitée à 6 ou 7 mètres,
levage, Pas de souplesse de forme et de
Isolation thermique améliorée, taille.
Le plancher est relativement léger, « Mauvaise » isolation acoustique,
Idéal pour la confection des vides Nécessite beaucoup de manutentions
sanitaires. Mise en œuvre relativement longue.
Tableau 3: avantages et inconvénients des dalles alvéolées.
Les dalles alvéolées sont des produits préfabriqués structurels, préfabriqués en usine, qui
comportent des évidements longitudinaux disposés à intervalles généralement réguliers
dénommés alvéoles.
Les dalles alvéolées sont posées jointivement puis assemblées par un béton de clavetage
dans les joints et associées ou non à une dalle collaborante coulée en œuvre.
L'équilibre des efforts est obtenu par un tracé judicieux des câbles de précontrainte sur
l'ensemble de la poutre ou de l'élément concerné de telle sorte que les sections de béton
restent (quasiment) entièrement comprimées sous l'effet des différentes actions.
avantages Inconvénients
compensation des actions des charges Nécessité d’une main d’œuvre qualifiée
permanentes. et spécialisée.
diminution de l’épaisseur des dalles permettant
une économie sur les hauteurs d’étage. Surcout éventuel.
l’absence d’armatures de béton armé en
choisissant l’espacement des câbles en conséquence
limitation, voire absence d’ouvertures de
fissure dues au retrait et à la flexion
Tableau 5: avantages et inconvénients des dalles précontraintes post tension.
Remarque : On ne représente que la moitié gauche des deux bâtiments vue la symétrie que
représentent ces derniers.
Pour le calcul des coûts des dalles, on a considérer chaque type de dalle avec les
poteaux et semelles porteurs et éventuellement les poutres de la dalle, le calcul inclut le
volume de béton, les barres de ferraillage et le coffrage, tel que :
Caractéristiques de la dalle :
• Portée maximale : 18,5 m
• Portée minimale : 14,1 m
• Charge permanente : 245 kg/m2 + p.p.
• Charge d’exploitation : 250 kg/m2
• Retombée admissible : 70 cm
Les poteaux mixtes sont classés en trois types principaux, les poteaux partiellement ou
totalement enrobés de béton et les profils creux remplis de béton.
• Les poteaux partiellement enrobés de béton sont des profils en I ou H dont l'espace
entre les semelles est rempli de béton
• Dans les poteaux totalement enrobés de béton, les semelles et les âmes sont
enrobées d'une épaisseur minimale de béton.
• Les profils creux remplis de béton peuvent être circulaires ou rectangulaires. Le béton
confiné à l'intérieur du profil voit sa résistance en compression augmenter, la
résistance en compression du poteau augmente également.
Les poteaux en acier, les poteaux mixtes présentent les avantages suivants :
une capacité portante élevée pou r des dimensions de section relativement réduites ;
une facilité d’assemblage aux autres éléments, les poutres en particulier, en raison de la
présence du composant acier.
une aptitude à se déformer dans le domaine plastique et à avoir un comportement
ductile.
De par la collaboration du béton avec l’acier, la solution d’un poteau mixte peut
permettre une réduction appréciable de la section du profilé acier et une augmentation
importante de la résistance au feu, par comparaison à la solution du poteau en acier seul,
pour une capacité portante fixée.
Pour justifier l’utilisation de cette variante, on prend le poteau le plus chargé dans le
bâtiment et on effectue un prédimensionnement de la section de ce poteau, dans un
premier temps, en béton armé, puis, en structure mixte.
Poutrelle : 17 685 kg
ࡺ
La section en B.A. est donnée par la formule : ࡿ = . Ce qui donne une section de diamètre
࣌࢈ࢉ
de 56 cm.
La charge supportée par le poteau mixte est divisée en une charge reprise par le béton armé
est une charge reprise par l’acier.
ܰݑ
ܾܰ ܰܽ
Vu que la résistance de l’acier est supérieure à celle du béton l’acier pourra rependre
une charge plus élevée que le béton.
Ce qui permet de réduire la section du poteau, donc un choix bien précis des
diamètres commerciaux ainsi que de l’épaisseur de l’acier dans les profilés permet d’avoir
une meilleure optimisation des sections et donc de répondre aux exigences du maitre
d’ouvrage.
En plus du coté technique, l’architecte a opté aussi, pour cette variante parce qu’il
veut donner au poteau un aspect métallisé et les peindre avec une peinture intumescente
qui présente une meilleur résistance au feu.
coefficient gamma :
o ߛ௦ = 1,1 pour les combinaisons fondamentales.
o ߛ௦ = 1 pour les combinaisons accidentelles.
Coefficient de poisson : ߥ = 0,3
Masse volumique : 7,85 t/m3
4. règlement en vigueur :
4.1. BAEL :
Recueil des règles techniques pour la conception et le calcul des ouvrages en béton armé
suivant la méthode des états limites
4.2. Eurocode 4 :
L’Eurocode 4 constitue une base générale pour la conception et le calcul des bâtiments
et des ouvrages de génie civil, en totalité ou en partie, en construction mixte acier-béton. Il
définit les exigences de résistance, d’aptitude au service et de durabilité des structures. Il
contient des règles déraillées qui s’appliquent, principalement, aux bâtiments courants.
Il définit ainsi la méthode de l’évaluation de l’action sismique sur les bâtiments à prendre
en compte dans le calcul des structures et décrit les critères de conception et les dispositions
techniques à adopter pour permettre à ces bâtiments de résister aux secousses sismiques.
5. résistance au feu :
Le rapport sécurité incendie nous renseigne sur les données concernant la résistance au feu,
et il nous exige les conditions suivantes :
h : la hauteur de la poutre
L : la portée entre nus d’appuis de la poutre
Dans notre cas, pour plus de sécurité, on a fixé les hauteurs des poutres à la valeur de
pour les poutres de rive et à la valeur de ଵଶ pour les autres poutres, arrondie à 5 cm près.
ଵ
D’autre part on a fixé les largeurs des poutres à une valeur b qui vérifie les
conditions, du RPS2000, suivantes :
࢈/ࢎ ≥ .
࢈ ≥
࢈ ≤ ࢈ + ࢎ /
࢈: La dimension de la section du poteau perpendiculaire à l’axe de la poutre.
ࢎ : La dimension de la section du poteau parallèle le à l’axe de la poutre
La figure suivante montre l’emplacement des poutres et leurs sections dans les deux
bâtiments du projet :
Pour notre cas on a ℎ݁=3.5m ce qui donne une épaisseur minimale de 16 cm.
L’épaisseur du plancher est déterminée à partir de la condition de flèche : ݁ ≥ ଶଶ.ହ à ଶହ
Ainsi, d’après les éléments préfabriqués disponibles sur le marché, on adopte pour tous
les planchers corps creux une dalle de 16 cm d’épaisseur, décomposée en : 12 cm de corps
creux + 4 cm de la dalle de compression.
ߙ = 33°
Donc longueur L (la distance projetée entre les appuis de la dalle) de la dalle inclinée est :
ଵ.ହ
= ܮ௦ఈ = 3.21
Or l’épaisseur e de la dalle doit être ≥ ଶ à ଷ . On prend donc ݁ = 15 ܿ݉.
2. Descente de charges :
2.1. Méthode de calcul :
L’effort repris par chaque poteau est une combinaison de l’effort du aux charges
permanentes G et à celui du aux charges d’exploitation Q.
Les charges verticales agissantes sur les poteaux sont évaluées en subdivisant la
surface d’édification en des rectangles de charges pour chaque poteau.
Par ailleurs, un calcul rigoureux des charges agissant sur un poteau ne peut être fait
qu’après avoir effectué le calcul des poutres, et il est difficile, si non impossible, de tenir
compte de la continuité des poutres et des poteaux. Par conséquent, les calculs pratiques
seront faits en admettant que les poutres reposent à appuis simples sur les poteaux.
Cette façon d’opérer sous-estime un peu la charge des poteaux centraux, mais par
contre surcharge un peu les poteaux de rives. On peut en tenir compte d’une façon
admissible en majoration des efforts :
15 % pour les poteaux courants de la file centrale d’un bâtiment à deux travées.
10 % pour les poteaux centraux voisins des poteaux de rives dans le cas des
bâtiments comportant au moins trois travées
Remarque : Pour les poteaux mixtes, on garde les dimensions fixées par l’architecte (35cm).
Les sections des poteaux en béton armé sont données dans l’annexe 4.
Les résultats de la descente de charge déjà trouvés pour les poteaux et les voiles
nous donnent une idée sur la charge Ns totale appliquée sur la semelle :
ܰௌ = ܰ + ∗ ܥ
ࡸ ∗ B ∗ σୱ୭୪ ≥ Nୗ
Sachant que la longueur L de la semelle est déjà fixée au départ cette formule nous
donne un ordre de grandeur de la largeur B de la semelle comme suit :
Un calcul plus détaillé du radier figurera dans la partie dynamique (Cf. chapitre 5 –
dimensionnement des radiers de fondations).
3.1. Poteaux
Pour vérifier la résistance au feu d’un poteau rectangulaire de dimensions a*b, on doit
satisfaire les conditions suivantes :
Dans notre cas, on prend un poteau de section 30*30 (la plus petite section de poteaux
qu’on a dans notre projet), ce qui donne ߜ = 1
L’enrobage est de 2 cm OK
La section est déjà vérifiée à l’ELU OK
భమ ହ ఱమ ିభమ ଵ
On a : ܽଶ = 900 ≥ + ቀ1 − ቁ = 576 OK
ఋ ସ ఋ
Pour un poteau circulaire, il faut avoir un diamètre minimal de 27cm pour une teneur au feu
de 1H1/2.
Pour notre projet les poteaux circulaires ont un diamètre de 35cm et sont en structure
mixte. La face extérieure qui est en acier est peinte avec une peinture intumescente, pour
mieux résister au feu.
• Un élancement ߣ ≤ 50
• L’épaisseur minimale a et l’enrobage à l’axe minimal u, sont conditionnés selon la
résistance au feu en heures voulu par le M.O. dans notre cas, pour une teneur au feu
de 1h1/2 :
ܽ ≥ 13ܿ݉
≥ ݑ3ܿ݉
Il est recommandé de :
Concentrer les aciers vers le centre de la poutre en évitant de placer les aciers
de gros diamètres dans les angles
Augmenter le nombre de lits d’aciers
Equilibrer une partie de l’effort tranchant par des épingles ou des étriers et de
ne pas utiliser uniquement le cadre qui est voisin des parois.
Prolonger sur appuis une partie du ferraillage inférieur.
Pour ceux deux méthodes sont utilisées la méthode forfaitaires et la méthode de Caquot
dans ce qui suit on citera le domaine de validation ainsi que le principe de chaque méthode.
Selon que les quatre conditions suivantes sont vérifiées ou pas, on appliquera différentes
méthodes.
Principe de la méthode :
ܯ௪ + ܯ
ܯ௧ + ≥ ({ݔܽܯ1 + 0,3ߙ)ܯ ; 1,05ܯ }
2
ொ
Avec ߙ = ொାீ
Cette formule nous donne une idée sur les valeurs minimales des moments en travée
et sur les appuis pour chaque poutre selon les schémas suivants :
• Moments en travée :
(ଵା,ଷఈ)
o ܯ௧ ≥ ଶ
ܯ pour travée intermédiaire
(ଵ,ଶା,ଷఈ)
o ܯ௧ ≥ ଶ
ܯ pour travée de rive.
1.1.3.Méthode de Caquot :
1.1.3.1. Moments d’appuis :
Les moments aux nus des appuis sont calculés en ne tenant compte que des
charges des travées voisines à gauche (w) et à droite (e).
On détache de chaque côté des appuis, des travées fictives de longueurs l’w à
gauche et l’e à droite égale à la portée libre l de la travée si elle st simplement posée sur
l’autre appui et égale à 0,8 l si elle est continue au-delà de l’autre appui.
ଵ
݇ = ଶ,ଵଶହ ∗ ′ ∗ ቀ1 − ′ ቁ ∗ (2 − ′ )
Pour avoir le moment maximal dans une travée, il faut considérer le cas où cette
travée est chargée au maximum et les deux travées encadrant la travée considérée
déchargées soit :
ܯଵଶ + ܯଶଵ
்ܯ௫ = ܯଶ −
2
Pour avoir le moment minimal en travée, il faut considérer le cas où cette poutre est
déchargée et les deux travées adjacentes sont chargées au maximum
ࡹ
+ ࡹ
ࡹ
ࢀ = ࡹ −
Dans le cas d’une travée de rive le moment se calcule par les formules suivantes :
Tous les calculs seront faits à l’état limite ultime vu que dans des bâtiments courants
les fissurations sont considérées peu préjudiciables.
Avec :
γs = 1,15
fe=500
ݑܯ
μ=
ܾ ∗ ݀ଶ ∗ ߪ
Non Oui
µ≤0.186
Pivot B Pivot A
Armatures comprimées
ߙ = 1.25 ∗ (1 − ඥ1 − 2μ))
݀ − ݀′
ߝ = ܿݏ5.674 ∗ 10ିଷ ∗ − 2.174 ∗ 10ିଷ
݀ ( ∗ ݀ = ݖ1 − 0.4 ∗ ߙ)
ߪ)ܿݏߝ(݂ = ܿݏ
ܯ௨
ܣ௦௧ =
ܼ ∗ ߪݐݏ
ܯோ = 0.371 ∗ ܾ ∗ ݀ଶ ∗ ߪܾܿ
ܼோ = 0.7544 ∗ ݀
ܯ௨ − ܯோ
ܣ௦ =
(݀ − ݀ᇱ ) ∗ ߪܿݏ
1.2.2.Ferraillages transversales
Les armatures transversales sont utilisées pour résister aux efforts tranchants.
Les poutres soumises à des efforts tranchants sont justifiés vis-à-vis de l’ELU.
On prend ݈߮߮ = ݐ
3
Pour calculer le 1er espacement de la suite de Caquot : (cette méthode est applicable aux
bâtiments courants avec des charges uniformes)
࢚ ࢽ࢙(࢛࣎ − , ࡷ )
≥
࢈ × ࡿ࢚ , ૡ ࢌࢋ ( ࢻ ܛܗ܋+ )ࢻ ܖܑܛ
On place dans le cas de reprise de bétonnage. Donc K=0 et on a des armatures droites
donc : ࢻ =90°
ܵ ≤ ݐmin(0,9 × ݀; 40 ܿ݉ )
A1 A2 A3 A4
2,95116855 2,96335465 2,96335465 2,95116855
Tableau 10: moments sur appuis de la poutre
• Moments de référence :
T1 T2 T3
• Moment en travée :
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 52
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
T1 T2 T3
1.3.2.Calcul du ferraillage:
a) Ferraillage longitudinal :
• Pour la travée 1 :
ெ௨
On a µ = ∗ௗమ ∗ఙ = 0,1128 ≤ 0,186, donc on a le pivot A.
್
ெೠ
Ainsi la section d’armatures est de ܣ௦௧ = =7,273 cm2 soit 5T14
∗ఙ௦௧
• Pour la travée 2:
ெ௨
On a µ = ∗ௗమ ∗ఙ = 0,0791 ≤ 0,186
್
ெ
D’où la section d’armature est de ܣ௦௧ = ∗ఙ௦௧
ೠ
= 2,18 cm2 soit 2T12
ெ௨
On a µ = ∗ௗమ ∗ఙ = 0, 1128 ≤ 0, 186
್
A1 A2 A3 A4
2
Section de l’acier (cm ) 1.1 2.66 2.66 1.1
tores 2T10 4T10 4T10 2T10
Tableau 13: ferraillages des chapiteaux.
b) Ferraillage transversal :
• Pour la travée1 :
௨ ,ଵଶସଽଷ
On a Vu= 124,93 kN donc ߬= ݑ = ,ଷ∗,ଶ = 0,661 ≤ 2,5 MPa
∗ௗ
,଼∗∗௧ ,଼∗ହ∗ଵ,ଵଷ
D’où ܵ= ݐ ∗ఛ௨
=
ଷ∗,ଵ
= 22 ܿ݉
• Pour la travée2 :
௨ ,
On a Vu= 7,6 KN, donc ߬ = ݑ∗ௗ = ,ଷ∗,ଶ = 0,09 ≤ 2,5 MPa
,଼∗∗௧ ,଼∗ହ∗ଵ,ଵଷ
D’où ܵ= ݐ = = 160 ܿ݉
∗ఛ௨ ଷ∗,ଽ
• Pour la travée3 :
௨ ,ଵଶସଽଷ
On a Vu= 124,93 kN, donc ߬= ݑ = = 0,661 ≤ 2,5 MPa
∗ௗ ,ଷ∗,ଶ
,଼∗∗௧ ,଼∗ହ∗ଵ,ଵଷ
D’où ܵ= ݐ = = 22 ܿ݉
∗ఛ௨ ଷ∗,ଵ
1.3.3.Schéma du ferraillage
• Une méthode générale qui impose de prendre en compte les effets du second ordre
au niveau local de l'élément et les imperfections. Cette méthode peut s'appliquer à des
sections de poteaux qui ne sont pas symétriques et à des poteaux de section variable sur
leur hauteur. Elle nécessite l'emploi de méthodes de calcul numérique et ne peut être
appliquée qu'avec l'utilisation de programmes informatiques.
• Une méthode simplifiée utilisant les courbes de flambement européennes des
poteaux en acier tenant compte implicitement des imperfections
imperfections qui affectent ces poteaux.
Cette méthode est limitée au calcul des poteaux mixtes de section uniforme sur toute la
hauteur et de sections doublement symétriques.
Chacune des deux méthodes est basée sur les hypothèses classiques suivantes :
• La section transversale du poteau est constante et présente une double symétrie sur
toute la hauteur du poteau.
• Le rapport de contribution de l'acier δ est compris entre 0,2 et 0,9
݂௬ ݂ ݂௦
ܰ,ோௗ = ܣ . + ܣ . + ܣ௦ .
ߛெ ߛ ߛ௦
Aa, Ac, et As sont les aires des sections transversales de l'acier de construction, du béton et
de l'armature.
Pour les profils creux de section circulaire remplis de béton, une augmentation de
résistance à la compression provient du frettage de la colonne de béton. Elle est réelle que si
le béton est correctement fretté par le profil creux, c'est-à-dire si le profil creux en acier est
suffisamment rigide pour s'opposer au gonflement du béton comprimé.
Cette augmentation de résistance n'est pas permise pour les profils creux
rectangulaires car les côtés droits ne sont pas suffisamment rigides pour s'opposer au
gonflement du béton.
Des résultats expérimentaux ont montré que cette augmentation n'est réelle que
lorsque l'élancement réduit du profil creux circulaire rempli de béton ne dépasse pas 0.5
et que le plus grand moment fléchissant admis calculé par la théorie du premier ordre,
ࡺ࢙ࢊ .ࢊ
ࡹࢇ࢞,࢙ࢊ ne dépasse pas
, où d représente le diamètre extérieur du poteau et ࡺ࢙ࢊ
Où :
Avec :
Elancement réduit
La charge élastique critique d'un poteau mixte, Ncr est calculée par la formule :
(ࡱࡵ)ࢋ Est la rigidité du poteau mixte, ݈ est la longueur de flambement du poteau mixte qui,
dans le cas où celui-ci est rigide et isolé peut, de manière sécuritaire, être prise égale à sa
longueur d'épure L.
Pour les charges de courte durée, la rigidité élastique réelle de flexion de la section
transversale d'un poteau de flexion, (EI)e, est donnée par l'équation suivante :
(ࡱࡵ)ࢋ = ࡱࢇ . ࡵࢇ + . ૡ. ࡱࢉࢊ. ࡵࢉ + ࡱ࢙ . ࡵ࢙
• Ia, Ic et Is sont les moments d'inertie de flexion pour le plan de flexion considéré de
l'acier de construction, du béton ( que l'on suppose non fissuré) et de l'armature, Ea
et Es les modules d'élasticité pour l'acier de construction et pour l'armature
• Ecd = Ecm / γc est le module d'élasticité de calcul de la partie en béton.
• Ecm est le module sécant du béton et γχ = 1.35 est le coefficient de sécurité
approprié, pour la rigidité du béton.
Pour les charges de longue durée, on doit tenir compte de leur influence sur la rigidité
élastique réelle de flexion en remplaçant dans la formule ci dessus le module d'élasticité du
béton Ecd par le facteur :
avec: NG,Sd est la fraction de la charge axiale NSd qui est permanente.
Cette correction de la formule n'est nécessaire que si l'élancement réduit dans le plan
de flexion considéré dépasse les valeurs limites de 0.8 pour les profilés enrobés de béton et
0.8 / (1- δ) pour les profilés creux remplis de béton et que si e / d est inférieur à 2.
A noter que pour calculer l'élancement réduit , il est nécessaire de connaître une
première valeur de la rigidité Ec du poteau mixte. En vue de la comparaison avec les limites
indiquées ci dessus, il est permis de calculer sans tenir compte de l'influence des charges
de longue durée sur la raideur de flexion.
L'élancement non dimensionnel pour le plan de flexion considéré est donné par la formule.
Npl,R : est la valeur de Npl,Rd lorsque les coefficients γMa, γc et γs sont pris égaux à 1.0.
Le poteau mixte présente une résistance suffisante au flambement si, pour les deux axes :
χ est le coefficient de réduction pour le mode de flambement suivant l'axe à considérer dont
la valeur est donnée en fonction de l'élancement réduit et de la courbe de flambement
européenne adéquate.
Avec Eୡୢ = ଵ.ଷହ
ౙ
= 22592.6 MPa
౯ ୲ ౯
Résistance plastique : N୮୪,ୖୢ = Aୟ . ηଶ . ஓ + Aୡ . 085. ஓౙౡ [1 + ηଵ . ୢ . ] + Aୱ . ஓ౩ౡ
ౙ ౙౡ ౩
Avec : ηଵ = ηଵ = 4.9 − 18.5λത + 17λതଶ = 0.7424 et ηଶ = ηଶ 0.25. ൫3 + 2. λത൯ = 0.9085
మ (୍)
Charge élastique critique : Nୡ୰ = = 47.68 MN avec l = 3.3 m
୪మ
౦ౢ,
Elancement réduit :λതതതതത
୰ୣ୪ = ට = 0.317 avec N୮୪,ୖ = Aୟ . f୷ + Aୡ . fୡ୩ + Aୱ . fୱ୩ = 4.8 MN
ౙ౨
Nୱୢ ≤ N୪୧୫
Les données géométriques des sections de poteaux mixtes ainsi que leurs ferraillages
sont identiques pour tous les poteaux circulaires du projet. Après avoir effectué les calculs
nécessaires, Les résultats de vérification des autres poutres sont donnés dans l’annexe 6.
Méthode de calcul:
Cette méthode de calcul est utilisée dans le cas des poteaux d’élancement inférieur à
100 et soumis à des moments fléchissant faibles.
Lf longueur de flambement.
En général : λ = Lf /i et pour une section rectangulaire on prend ߣ = 3.46
. avec h est
la petite dimension
୰ ୡଶ଼ .ୣ
On a: Nu = α (.ଽ ∗ γୠ
+ γୱ
)
.଼ହ
Avec : α = Si λ ≤ 50.
ଵା.ଶቀ మ ቁ
λ
యఱ
ହ
α = 0.6 ∗ ( )ଶ Si 5 0≤λ ≤ 100.
λ
Si plus de la moitié des charges est appliquée entre 28j et 90j, ces valeurs de α sont à diviser
par 1.10.
Br. : représente l’aire obtenue en déduisant de la section droite du poteau 1cm de toute sa
périphérique.
ܽ( = ݎܤ− 2) ∗ (ܾ − 2), en cm
A : représente l’aire des armatures prises en comptes dans les calculs en outre lorsque λ est
supérieur à 35. On ne peut prendre pour A que les valeurs suivantes :
Pour les poteaux carrées où rectangulaires dont le rapport des cotés est
compris entre 0.9 et 1.10 les armatures disposées dans les angles
Pour les poteaux rectangulaires autres que ceux définis si dessus, uniquement
mes armatures disposées le long des grands de la section.
Dans le cas où cette méthode donne une valeur négative de A on prend une section
minimal qui égal :
Dans les sections carrées où rectangulaires, on place une armature à chaque angle et
si nécessaire, des armatures intermédiaires de manière que la distance entre axes de deux
armatures voisines d’une même face soit au plus égale à :
Ces armatures qui entourent les armatures longitudinales sont constituées par des
ఝ
cadres dont le diamètre ߮t est au moins égale à , avec ݈߮ le diamètre maximal des
ଷ
armatures longitudinales.
Leurs espacement est au plus égale à la plus petites des trois quantités suivantes :
40cm
On prend ܮ = 3.3 ݉ et on a h =0.3m pour tout les poteaux : ce qui donne : ߣ = 38.1 < 50
.଼ହ
Donc α = λ మ
= 0.687
ଵା.ଶቀ ቁ
యఱ
୰ ୡଶ଼ .ୣ
Ensuite, on trouve la section des armatures en utilisant la formule Nu = α ( ∗ + ).
.ଽ γୠ γୱ
Plan d’exécution :
Dans un premier temps, on détaille la méthode de calcul de la semelle G2-K2 puis les
résultats des autres semelles seront résumés dans un tableau.
On modélise notre semelle comme une plaque en BA qui a les mêmes dimensions que la
semelle.
Les efforts sous les poteaux (N) sont les résultats de la descente de charge qui figure sur
l’annexe 3, les poteaux sont modélisés comme des nœuds le long de la semelle.
Les résultats du tassement ainsi que du ferraillage des semelles sont donnés dans le
tableau suivant :
L B tassement max A[X] INF A[Y] INF A[X] SUP A[Y] SUP
semelles
m m cm cm2/m cm2/m cm2/m cm2/m
H6 H11 (1) 18 2 1,8 10,13 10,5 5,73 7
E6 E9 (1) 14 3,1 1,6 21,15 19,75 15,12 17,85
D6 D9 (1) 14 3,1 1,6 21,15 19,75 15,12 17,85
A6 A12 (1) 22 2 2,1 8,78 9,65 5,12 5,57
G5 B5 (2) 14 2 1,7 8,39 8,95 5,41 5,46
G6 G10 (2) 18,5 5 2 64,44 63,59 59,9 43,96
B6 B9 (2) 14 5 1,6 54,09 45,76 30,25 39,99
D10 A10 (2) 8 3 0,2 3,38 3,31 3,38 3,31
Tableau 18: récapitulatif du calcul des semelles.
Il est nécessaire que la préoccupation parasismique soit intégrée dès les premières
phases de la conception du projet et qu'elle devienne un réflexe, de façon à en réduire et en
contrôler les dommages probables. Ce réflexe, de constructions parasismiques, ne peut
résulter que d'une collaboration permanente entre utilisateurs, architectes, ingénieurs et
entreprises.
améliorent la résistance aux séismes des différentes structures, mais elles ne permettent pas
de leur conférer une même efficacité. Il est donc souhaitable que le choix de la structure,
effectué au stade de la conception architecturale, soit judicieux.
Le choix d’un système porteur de la structure est réduit à trois variantes essentielles :
Le facteur tranchant dans le choix étant effectivement la compatibilité avec les plans
architecturaux : Le bâtiment comporte une très grande hétérogénéité architecturale entre
les niveaux inférieurs et supérieurs, ce qui implique une réduction importante des
emplacements probables des voiles en B.A. Le choix d’un système porteur uniquement en
ossature nécessite une armature spécifique difficile à mette en place, destiné à leur conférer
un comportement ductile (Pour diminuer le risque d’effondrement). D’autre part, le
comportement des voiles sous séisme et généralement excellent ; même fortement fissurés,
ils résistent à l’effondrement et préviennent ainsi la chute des planchers sur les occupants.
Les systèmes porteurs mixtes en ossatures et voiles en B.A. montrent, lors des séismes,
un excellent comportement car ils associent les avantages des voiles et de l’ossature.
En général, les constructions amplifient les mouvements sismiques qui leur sont
imposés par le sol d’assise (en raison de leur élasticité). Lorsque la construction entre en
résonance avec le sol, ses oscillations deviennent rapidement excessives et peuvent
entraîner, même lors des séismes moyens, l’effondrement de l’ouvrage.
Ainsi le contreventement par voile est le choix convenable dans notre cas.
Pour effectuer un calcul sismique, il s’agit de s’orienter vers l’une ou l’autre des méthodes
suivantes :
Pour les méthodes simplifiées ou calculs statiques équivalents, les forces sont
déterminées par une approche réglementaire simplifiée, elles impliquent la substitution au
modèle dynamique des équivalents statiques qui sont censés produire les mêmes effets. Les
difficultés et les incertitudes de calcul dans le domaine post-élastique conduisent à se
contenter, en pratique, des méthodes de calcul linéaire équivalent, basées sur la prise en
considération d’un modèle élastique. Dans ces méthodes où l’on ne s’intéresse qu’aux
maxima des sollicitations s’exerçant sur la structure, l’action sismique est introduite sous
forme de spectre de réponse.
L’analyse modale spectrale est la méthode de calcul des effets maximaux d’un séisme sur
une structure.
Le calcul des modes doit être poussé de façon à satisfaire les deux conditions suivantes
issues du PS 92 6.6.2.2.
Avec ߙ, coefficient de corrélation des fréquences et des coefficients d’amortissement des
modes i et j.
« Cette formule est l’expression du fait que l’on peut interpréter le mouvement
globale d’une structure soumise à un séisme comme une combinaison des n déformées des
modes de vibration (décomposition modale), pondérés chacune de manière adéquate »
Les maxima des effets de chaque composante peuvent être ensuite recombinés en
utilisant les combinaisons de Newmark.
ܵ = ±ܵ௫ ± ߣܵ௬ ± µܵ
ܵ = ±ߣܵ௫ ± ܵ௬ ± µܵ
ܵ = ±ߣܵ௫ ± µܵ௬ ± ܵ
Une structure est considérée régulière si les conditions suivantes, relatives à sa configuration
en plan et en élévation sont satisfaites.
• Forme en plan :
a) La structure doit présenter une forme en plan simple, tel que le rectangle, et une
distribution de masse et de rigidité sensiblement symétrique vis à vis de deux directions
orthogonales au moins, le long desquelles sont orienté s les éléments structuraux.
b) En présence de parties saillantes ou rentrantes leurs dimensions ne doivent pas dé
passer 0.25 fois la dimension du coté correspondant.
c) A chaque niveau, la distance entre le centre de masse et le centre de rigidité,
mesurée perpendiculairement à la direction de l’action sismique, ne doit pas dé passer 0.20
fois la racine carré du rapport de la raideur de torsion sur la raideur de translation.
d) L’élancement (grand coté L/petit coté B) ne doit pas dé passer la valeur 3.5.
• Forme en élévation
a) La distribution de la rigidité et de la masse doit être sensiblement régulière le long de
la hauteur. Les variations de la rigidité et de la masse entre deux étages successifs ne doivent
pas dépasser respectivement 30 % et 15 %.
b) Dans le cas d’un rétrécissement graduel en élévation, le retrait à chaque niveau ne
doit pas dépasser 0.15 fois la dimension en plan du niveau précédent sans que le retrait
global ne dépasse 25% de la dimension en plan au niveau du sol.
c) Dans le cas d’un élargissement graduel sur la hauteur, la saillie ne doit pas dé passer
10% de la dimension en plan du niveau précédent sans que le débordement global ne dé
passe 25% de la dimension en plan au niveau du sol.
d) Pour les bâtiments dont la hauteur totale ne dépasse pas 12 m ; les pourcentages
relatifs à la configuration peuvent être ramenés à 40%.
4. Modélisation :
4.1. Principe de la modélisation :
4.1.1. Modélisation de la structure :
Modélisation tridimensionnelle, 3-D, dont les nœuds sont affectes de trois degrés de
liberté. Les éléments finis sont des éléments de plaques, coque ou volume ou encore
des éléments barres.
Le choix entre un modèle plan (2-D) et un modèle spatial (3-D) se pose donc
régulièrement en analyse dynamique.
Ce choix doit être, pour l’essentiel, guidée par la prévision du comportement dynamique
probable de la structure. A cette fin, il est nécessaire de connaître les différentes catégories
de modes propres que présentent habituellement les structures :
A noter que, Le concepteur a le choix entre une analyse 3D ou 2D, choix qui dépend
essentiellement de la symétrie de la structure. Une structure symétrique permet de se
limiter à
un modèle 2D plus simple. Ce choix est justifié par l’indépendance des études dans
chaque direction du séisme.
4.1.2. Modélisation des éléments non structuraux :
D’une manière générale, les éléments non structuraux sont ceux qui ne contribuent
pas à la résistance de l’ouvrage : éléments de remplissage, divers équipements, liquides
contenus, etc.
Pour l’analyse dynamique, ces éléments augmentent la raideur et dans le cas
d’éléments structuraux importants des nœuds supplémentaires sont ajoutées pour tenir
compte de leur rigidité.
L’effet de ces éléments sur le modèle permet de les classer en deux catégories :
Ceux qui suivent le mouvement, ils ne sont représentés que par leur masse.
Ceux dont la raideur est intégrée dans le modèle, on modélise leurs masses et leurs
raideurs afin de participer au comportement dynamique de la structure.
4.1.3. Modélisation de l’interaction sol - structure (ISS)
La réponse de la structure reste soumise aux propriétés du sol. Dans le cas des
ouvrages courants et des méthodes de calcul simplifiées, on élimine l’ISS en considérant
’ouvrage parfaitement encastré dans le sol. De manière générale, on peut négliger l’ISS pour
des bâtiments rigides construits sur des sols durs (roches ou sols de bonne résistance
mécanique).
Dans le cas de sols mous ou moyennement mous, l’ISS intervient de façon
significative.
Ces conséquences principales sont les suivantes :
augmentation de l’amortissement
allongement de la période de vibration qui est souvent un point positif.
Pour modéliser l’ISS, on considère que le sol est homogène assimilable à un bloc et que
les ondes qui parviennent sur la structure sont des ondes de volume se propageant
verticalement.
On utilise surtout deux méthodes :
La modélisation a été effectuée à l’aide des deux logiciels CBS pro et Robot
Millenium. La saisie de la structure, et des entrées nécessaires aux calculs à été faite dans
CBS. Les calculs ont était abordés de deux manières : calcul avec maillage grossier en CBS, et
calcul avec maillage raffiné dans Robot.
Tous les paramètres précédents resteront conservés comme l’indique les Lois de
l’importation de la structure dans le logiciel Robot millenium,
Le coefficient de masse partiel est ψ = 0,40 (Tableau 6.1 du RPS 2000) car il s’agit d’un
bâtiment universitaire.
Les combinaisons à considérer :
On considère les combinaisons CQC (les combinaisons quadratiques complètes) et les
combinaisons 1, 2 et 3 de Newmark, avec λ = μ = 0,3 en prenant en compte le signe de la
grandeur considérée.
Pour le batimen2 :
masses participantes [%]
N° de mode fréquence(Hz)
direction X direction Y
2 3,25 79,11 57,09
3 6,23 79,16 57,09
4 7,93 79,16 71,75
5 10,1 93,76 71,75
6 10,22 93,77 86,75
7 12,87 94,59 86,75
8 13,25 94,74 86,75
9 13,87 94,74 86,86
10 14,39 96,11 86,86
11 15,73 96,12 87,37
12 15,74 96,53 87,37
13 16,07 96,53 92,28
14 16,36 96,66 92,29
15 16,54 96,68 92,29
16 16,68 96,68 92,29
17 18,04 96,68 92,29
18 18,28 96,68 93,28
19 18,71 96,68 93,28
20 19,12 96,68 93,48
21 19,74 96,68 93,48
22 21,32 96,68 94,13
23 22,57 96,68 94,32
24 24,5 96,68 94,32
25 24,96 96,86 94,32
26 25,53 96,86 94,32
27 27,28 96,86 94,44
28 28,76 96,95 94,44
29 28,79 96,95 94,44
30 28,91 96,96 94,44
31 30,99 97,71 94,49
32 31,05 97,74 94,72
33 31,3 97,74 94,73
34 31,45 97,74 94,88
35 31,54 97,75 96,39
36 32,03 97,75 96,39
37 32,42 97,85 96,39
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 86
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Le but est de vérifier que la structure évolue dans le domaine de ses propriétés qui est
pris en compte dans le calcul et contenir les dommages structuraux dans des limites
acceptables.
Selon l’article 8-4 alinéa b) du RPS 2000:
1. Les déplacements latéraux inter-étages ∆ࢋ évalués à partir des actions de
calcul doivent être limités à :
ࡷ . ∆ࢋ ≤ . ࢎ Pour les bâtiments de classe I
Avec : h : la hauteur de l’étage.
En ce qui concerne notre cas, nous avons h=3.5m pour chaque étage.
Le coefficient de comportement étant K = 1,4.
Le calcul du déplacement inter-étages limites donne : ∆ࢋ = . ࢉ
Les tableaux suivants nous procurent les déplacements inter-étages calculés par le logiciel
CBS:
déplacement relatif (cm)
Etage
suivant x suivant Y
0 0,32 0,052
1 0,83 0,135
2 1,162 0,188
3 1,341 0,218
4 1,409 0,229
Tableau 25: déplacements inter-étages du bâtiment 1.
La structure doit être dimensionnée pour résister aux effets de renversement dû aux
combinaisons des actions de calcul. Un ancrage est exigé si l’effet des charges de calcul
tendant à provoquer ce phénomène est supérieur à l’effet de stabilisation (Article 8.2.3 RPS
2000).
Pour vérifier la stabilité au renversement, nous allons calculer l’indice de stabilité
..∆
ߠ௦ pour chaque niveau. ߠ௦ =
.
Le modèle le plus simple d'un voile est celui d'une console encastrée à sa base;
soumise à un effort normal N, un effort tranchant V et un moment fléchissant M qui est
maximal dans la section d'encastrement.
Le DTU 23.1 fait bien la distinction entre les dispositions minimales de ferraillage dans
le cas de murs non armés [DTU 23.1/4,12] [DTU 23.1/4,13] et les pourcentages minimaux à
respecter dans le cas de murs armés [DTU 23.1/4,225].
Le DTU 23.1 définit ensuite les murs non amés et armés en fonction de la sollicitation
ultime ܰ. . Il s’agit de s’assurer que l’effort normal extérieur pondéré Nu sollicitant le mur
à l’ELU est inférieur ou égal à l’effort ܰ ݑlim résistant équilibré par la section de béton et
éventuellement la section des armatures :
ࡺ ≤ ࡺ
Si les charges sont uniformément réparties, cette contrainte est uniforme. Si les charges
varient le long du mur, les calculs s’effectuent par bandes de mur en prenant pour Nu la
valeur moyenne dans chaque bande considérée. La largeur d de chaque bande doit être
inférieure à la plus petite des deux valeurs suivantes : [DTU 23.1/4,224]
La moitié de la hauteur de l’étage concerné ;
Les 2/3 de la zone d’action des contraintes de compression non nulles agissant sur le
mur.
୰ ୡଶ଼ .ୣ
ܰ Est donné par la formule suivante : ܰ = α ( ∗ + )
.ଽ γୠ γୱ
.଼ହ
ߙ= ܵ݅ ߣ ≤ 50.
ଵା.ଶቀ మ ቁ
యఱ
50 ଶ ܮ √12
ߙ = 0.6 ∗ ൬ ൰ ܵ݅ 5 0 ≤ ߣ ≤ 100. = ߣ ݐܧ
ߣ ݁
Les valeurs de α sont à diviser par 1,10 si plus de la moitié des charges est appliquée avant
90 jours.
Si la majeure partie des charges est appliquée à un âge < 28 jours, on remplace fc28 par fcj
et α
Par α/1,20.
On déduit la contrainte limite ultime qui vaut : (on suppose que les charges sont
ௗ
Les deux nappes doivent être reliées, et les barres horizontales doivent être exposées
vers l’extérieur, menues de crochets à 135° ayant une longueur de 10 Ø.
Le calcul du ferraillage se fera selon le DTU 23.1 et les recommandations du PS92. Les
résultats trouvés seront ensuite vérifiés selon les exigences du règlement parasismique
marocain.
8.1.1.2. Calcul du ferraillage du voile
• Calcul des armatures verticales de flexion
Le calcul d’un voile ou trumeau est effectué en flexion composée, il convient que les
armatures verticales nécessaires pour la vérification de la résistance sous la combinaison
sismique la plus défavorable, seront concentrées dans les éléments de rives, aux 02
extrémités de la section transversale du voile.
Étant donné que le moment Mu est réversible, les armatures choisies seront placées par
symétrie dans les deux extrémités du voile. Elles sont en outre regroupées dans un potelet
de dimensions minimales a, d', avec : (PS92 ; paragraphe 11.8.2.1.4)
ߪݑ ݈݂ ߪݑ
݀′ = max (ܽ ; ܽ ∗ ݇ ∗ ∗݇∗
ߪܾܿ 15 ߪܾܿ
; )
Avec :
K : le coefficient de comportement
݂ܿ
ߪܾܿ = max (ߪ ; ݈݉݅ݑ0.85 ∗ )
1.5
• Ferraillage transversal minimal
Chaque armature longitudinale résultant du calcul en flexion composée est ligaturée
transversalement par des épingles de diamètre Ø ݐet d'espacement st vérifiant les
conditions suivantes :
ܵ( ݊݅݉ ≤ ݐ10 Ø ;ܮ20 ܿ݉)
Ø( ݔܽ݉ ≥ ݐØܮ/3 ; 6 ݉݉)
8.1.1.3. Vérification au cisaillement :
Remarque : Cette augmentation de l’effort tranchant dans le cas > 1 est due au fait que le
coefficient de comportement est plus faible dans le cas du cisaillement.
∗
le cisaillement conventionnel de calcul associé : ߬ ∗ =
·ௗ
ெ
le paramètre d'élancement de calcul :ߙ =
∗ ∗
On calcule :
le moment limite ݈݉݅ܯde fissuration systématique en flexion composée, est
ெ !మఴ
déterminé à partir de la condition de non fissuration systématique : 6 .
మ . − . ≤ ଵ.ହ
ெ
le cisaillement conventionnel associé : ߬1 = ߬ ∗ ·
ெ
ଶ
la contrainte limite de résistance à l'effort tranchant : ߬2 = 0.45ට݂௧ଶ଼ (݂௧ଶ଼ + ଷ ߪ)
Avec :
ݐݏ: L’espacement entre les lits d'armatures ܣ௧ , ܾ ≤ ݐݏ/3.
ߛ = ݏ1
Fe : limite élastique des aciers ܣ௧
horizontalement si ߙ ≥ 1,5
verticalement si ߙ ≤ 0,5
horizontalement et verticalement si 0.5 ≤ ߙ ≤ 1,5
8.1.2. Exemple d’application : voile F1H1
Ce qui nous donne une section d’armature négative. On prend la section d’armatures min.
Armature verticale minimale :
ସ ଷఙೠ
On a ( = max )0.001; 0.0015 ∗ ∗ ߠ ∗ ቀఙ − 1ቁ* avec ߠ = 1.4 (voile de
rive).
( = 0.001 < 2 ∗ 10ିଷ (+ܲܵ2000)
On prend ( = 2.5 10ିଷ donc = ݈ ∗ ܽ ∗ ( = ܣ30.5 ܿ݉ଶ
Ainsi on aura un ferraillage de 15.25 ܿ݉ଶ sur chaque face de la paroi soit l’équivalent de
30HA8 avec e=21 cm.
Armatures horizontale :
2
( ≥ ൬ ( ; 0.001൰ = 1.67 ∗ 10ିଷ < 2 ∗ 10ିଷ (+ܲܵ2000)
3
On prend ( = 2.10ିଷ donc ( = ܣ ∗ ܽ ∗ ݈ = 13.2ܿ݉ଶ
Ainsi on aura un ferraillage de 7.6 ܿ݉ଶ sur chaque face de la paroi soit l’équivalent de
16HA8 avec e=20 cm.
Armature de flexion : dimensionnement des potelets de rive
ܾܽ ଶ ܰ ݂௧ଶ଼
ܯ = ൬ + ൰ = 4.07
6 ܽ. ܾ 1.5
ெ
Le cisaillement conventionnel associé : ߬1 = ߬ ∗ · = 1.462 ܽܲܯ
ெ
ଶ
Contrainte limite de résistance à l'effort tranchant : ߬2 = 0.45ට݂௧ଶ଼ (݂௧ଶ଼ + ଷ ߪ) =
1.1947 ܽܲܯ
߬3 = min(߬1, ߬2) . (1 + 3݂) + 0.15ߪ = 0.9273 ܽܲܯ
߬ = max (τ3 ; 0,5ftj) = 1.05 MPa
߬ ∗ < ߬ Donc les armatures d’efforts tranchants ne sont pas nécessaires.
En exploitant les résultats de la descente de charge sur les voiles donnés par le
logiciel CBS-pro on trouve les résultats suivants :
a. Pour le radier sur lequel reposent les voiles des noyaux du bâiment1 :
ܰ௦ ≤ ܵௗ ∗ ߪ௦-
Remarque :
Vu que les tous les radiers de notre bâtiment présente une similitude d’épaisseur et
de chargement, on se limite à l’étude d’un seul radier dans ce qui suit.
On a : ∑ ܰ௦ = 17.85 ܰܯ
En considérant les autres charges appliquées sur le radier (poids propre, poids de
terre…) on trouve une surface de 8.5 * 17.5 m2
Ferraillage du radier :
Pour vérifier les dimensions du radier qu’on a calculé manuellement, ainsi que son
ferraillage, on utilise le logiciel Robot millenium. Pour ce, on modélise notre radier comme
une plaque qui a les même dimensions que notre radier.
Les efforts sous les voiles (N, M) sont donnés par le logiciel de calcul, qu’on applique
au centre de chaque voile.
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 100
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 101
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Le plus souvent, on fait en sorte que les sollicitations thermique restent négligeable
vis-à-vis de celle générées par des efforts extérieurs, en donnant des dimensions
appropriées à la structure ou en choisissant des systèmes constructifs qui permettent des les
éliminer par le jeu de dilatation autorisées en certains endroits de la structure.
Dans le cas des bâtiments à un ou plusieurs étages, les actions thermiques génèrent
des efforts dans leur ossature, mais pour cerner leur importance on limite la distance entre
joint de dilatation des bâtiments à 30m environ.
Cette valeur non négligeable est du même ordre de grandeur que les contraintes
engendrés par le chargement mécanique. Bien sûr la réalité est un peu moins sévère pour le
béton car le bâtiment n’est jamais complètement indéformable.
Pour notre cas, les bâtiments de l’université ont une longueur totale de 61 m, alors
que l’architecte, pour des raisons esthétiques, n’a pas toléré l’utilisation de joint de
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 102
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
dilatation, ce qui va engendrer des sollicitations thermiques importantes dans les éléments
de la structure, donc un dimensionnement vis-à-vis de l’effet thermique est indispensable.
2. Méthode de calcul :
2.1. La déformation due à l’effet thermique :
La variation de température induit des efforts dans la structure, ce qui impose une
déformation dans ses éléments. Pour déterminer la valeur de cette déformation, on procède
comme suit :
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 103
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Donc l’effet thermique n’a pas d’influence sur les voiles de notre structure.
Donc les poteaux subissent eux aussi les actions thermique mais cet effet n’a pas
d’influence sur leurs résistance, donc on garde le ferraillage déjà calculé en statique.
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 104
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Tableau 32: les efforts dans une poutre sans l'effet thermique
Tableau 33: les efforts dans une poutre sans l'effet thermique
On remarque que la force FX est augmentée de presque 0,56 MN. Ce qui sera traduit
par une augmentation des sections de ferraillage de la poutre, comme le montre le plan
d’exécution suivant :
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 105
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
après la prise du béton, on coule un béton de clavetage (produit Sika) qui va assurer
une souplesse dans la dalle
3.5. Résultats :
Donc, la prise en compte de l’effet thermique induit aux résultats suivants :
L’ajout de 3T10 dans les poutres de section 30x30 cm2 qui ont un élancement dans le
sens X.
L’ajout de 5T10 dans les poutres de section 30x60 cm2 qui ont un élancement dans le
sens X.
L’absence du joint de dilatation nous donne un surcoût estimé par : 26 310 DH mais
on a décidé de le supprimer pour des raisons esthétiques.
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 106
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 107
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Conclusion :
Ce travail ne nous a pas seulement permis de maitriser les règles de calculs manuels
des éléments en Béton armé selon le règlement B.A.E.L mais aussi de connaitre un nouveau
système porteur, à savoir les poteaux mixtes, pour les quels , on a essayé de détailler au
maximum la méthode de calcul selon les règles de l’Eurocode 4.
La structure ne satisfaisant pas aux critères de régularité requis par le RPS 2000, une
analyse modale à l’aide du logiciel de calcul aux éléments finis s’est avérée nécessaire afin de
déterminer les effets maximaux d’un séisme sur celle-ci.
Nous avons extrait par la suite les résultats concernant le séisme et avons effectué les
vérifications réglementaires relatives aux règles RPS 2000 et PS 92 notamment ceux
concernant la stabilité au renversement, les déplacements et les déformations. Ces derniers
étaient inférieurs aux limites prescrites par les dits règlements.
L’élancement des bâtiments de l’université sur une longueur de 60 m sans joint de
dilatation, nous a obligé de considéré l’influence de l’effet thermique sur les éléments de la
structure, une évaluation de cet effet nous a conduit à une augmentation des sections de
ferraillage dans des poutres.
D’autre part, nous avons pu mettre en valeur l’esprit de critique chez l’ingénieur, ce qui
nous a procuré les résultats suivants :
Beau solide et réalisable :
Les exigences architecturales ne doit pas présenter pour un ingénieur structure un
cauchemar mais plutôt un défi à surpasser, et donc il doit penser à adapter la technique à
l’esthétique avant de penser à adapter l’esthétique à la technique pour qu’on crée ensemble
un ouvrage beau solide et réalisable.
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 108
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Enfin, on aimerait signaler que notre projet nous a servi d’une manière indiscutable sur le
plan professionnel, car on a eu l’occasion de traiter un projet depuis l’examen des plans
architecturaux jusqu’à l’élaboration des plans de ferraillages, ce qui nous aidera à nous
intégrer dans le monde professionnel sans aucun souci.
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 109
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Annexe 1
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 110
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Annexe 2
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 111
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Annexe 3
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 112
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Annexe 4
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 113
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Annexe 5
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 114
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Annexe 6
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 115
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Annexe 7
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 116
Conception et dimensionnement de l’université internationale de Rabat
Annexe 8
Année : 2010/2011 Siham ZAHID & Med Moncef CHEKKAR Page 117