THM 48414
THM 48414
THM 48414
ANNEE 2013 N° 39
LE 18 Mai 2013
PAR
M. IBRAHIMA SIGNATE
Né le 05 Janvier 1986 à Tambacounda (SENEGAL)
MEMBRES DU JURY
PRẾSIDENT : M. Mounibé DIARRA Professeur
MEMBRES : M. Bara NDIAYE Professeur
M. Alassane WELE Professeur
M. Djibril FALL Maître de conférences Agrégé
I. MEDECINE
PROFESSEURS TITULAIRES
M. Mamadou BA Pédiatrie
M. Mamadou BA Urologie
Mme Mariame GUEYE BA Gynécologie-Obstétrique
M. Serigne Abdou BA Cardiologie
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M. Cheikh Ahmed Tidiane CISSE Gynécologie-Obstétrique
M. Moussa Fafa CISSE Bactériologie-Virologie
§M. Jean Marie DANGOU Anatomie et Cytologie
Patho.
M. Abdarahmane DIA Anatomie-Chirurgie Générale
Mme Anta TAL DIA Médecine Préventive
___________________________________________________________________________
__
+ Disponibilité
* Associé
§ Détachement
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M. Momar Codé BA Neurochirurgie
M. Mamadou Diarrah BEYE Anesthésie-Réanimation
M. Mamadou Lamine CISSE Gynécologie-Obstétrique
M. Ahmadou DEM Cancérologie
M. Djibril DIALLO Gynécologie-Obstétrique
*+M. Issakha DIALLO Santé Publique
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* M. Babacar DIAO Urologie
M. Maboury DIAO Cardiologie
*M. Oumar DIARRA Chirurgie Thoracique & Cardio-
Vasculaire
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M. Charles Bertin DIEME Orthopédie-traumatologie
M. Madieng DIENG Chirurgie Générale
M. Yémou DIENG Parasitologie
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Traumatologie
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M. Mamadou DIOP Anatomie
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M. Babacar FAYE Parasitologie
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M. Mor DIAW Physiologie
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M. Dialo DIOP Bactériologie-Virologie
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M. Moussa SECK Hématologie
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CHEFS DE CLINIQUE-ASSISTANTS
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vasculaie
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*M. Mamadou Moustapha DIENG Cancérologie
M. Pape Adama DIENG Chirurgie Thoracique & Cardio-
Vasculaire
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Reconstructive
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Melle Adjaratou Dieynabou SOW Neurologie
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M. Mbaye THIOUB Neurochirurgie
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+ Disponibilité
* Associé
§ Détachement
II. PHARMACIE
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M. Matar SECK Pharmacie Chimique et Chimie Organique
MAITRES-ASSISTANTS
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M. Makhtar CAMARA Bactériologie-virologie
M. William DIATTA Botanique
M. Adama DIEDHIOU Chimie Thérapeutique & Organique
M. Cheikh DIOP Toxicologie
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M. Alioune Dior FALL Pharmacognosie
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M. Djiby FAYE Pharmacie Galénique
M. Macoura GADJI Hématologie
Mme. Rokhaya Sylla GUEYE Pharmacie Chimique et Chimie Organique
M. Babacar MBENGUE Immunologie
Mme Arame NDIAYE Biochimie Médicale
M. Mouhamadou NDIAYE Parasitologie
M. Idrissa NDOYE Pharmacie Chimique et Chimie Organique
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M. Abdoulaye SECK Bactériologie –Virologie
* M. Mame Cheikh SECK Parasitologie
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Mme Aminata TOURE Toxicologie
ATTACHES
M. Louis Augustin D. DIOUF Physique Pharmaceutique
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* Associé
III. CHIRURGIE DENTAIRE
PROFESSEURS TITULAIRES
*M. Falou DIAGNE Orthopédie Dento-Faciale
M. Boubacar DIALLO Chirurgie Buccale
M. Papa Demba DIALLO Parodontologie
M. Malick SEMBENE Parodontologie
MAITRES ASSISTANTS
A mes frères
Pour l’affection mutuelle que nous avons,
Que Dieu nous garde encore solidement ensemble
A ma future épouse
Mon amour, le toit de ma maison, la prunelle de mes yeux, regardons les
yeux dans les yeux, trouve par ce modeste travail l’expression de mon
amour sincère.
A mes amis
Je ne saurai vous énumérer de peur d’en oublier.
Mais je sais que chacun de vous saura s’y reconnaître.
A mes cousins et cousines
Merci, je sais chacun de vous saura s’y reconnaitre
A mes camarades de la promotion 2011
En souvenir de nos efforts communs.
RemerciementS
Je remercie très sincèrement du fond du cœur, tous ceux qui, par leur constante
disponibilité et leur contribution effective, m’ont aidée dans la réalisation de ce
travail.
ANNEXES
Figure 9 : Schéma de principe du séchage sur doubles cylindres
étalons .................................................................................................................. 69
12
Le lait de vache est un aliment très largement consommé sur l'ensemble de
la planète, soit sous forme liquide proche du produit naturel, soit sous forme de
produits transformés. Il est considéré par les spécialistes de la santé et de la
nutrition comme un aliment très complet, équilibré en nutriments, riche en
minéraux (tableau III) [29].
13
La diversité des unités de reconditionnement et des petites et moyennes
entreprises (PME/PMI) fait que des quantités importantes de lait en poudre sous
licence de différentes marques étrangères envahissent les marchés dakarois.
La première partie portera sur les généralités sur le lait et de quelques méthodes
utilisées pour le dosage du chlorure et du sodium.
14
PREMIERE PARTIE :
GENERALITES
15
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE LAIT
I.1 - Définition
I.2 - Historique
16
I.3 - Physiologie de la production du lait
Le lait est un liquide opaque, blanc plus ou moins sucré que secrète les
glandes mammaires de la femme et de femelles des mammifères et dont se
nourrissent leurs bébés et petits.
Les acini et les canaux intralobulaires forment un lobule qui se draine par
un canal interlobulaire (canal galactophore de deuxième ordre).
On sait maintenant que le lait est fabriqué en continu par les alvéoles et
qu'il y est stocké en attendant d'être éjecté vers le mamelon lors de la tétée. La
capacité de stockage des seins est très variable d'une femme à l'autre [42].
17
Au cours de la grossesse, les seins subissent des transformations mammaires
sous l’action d’hormones placentaires :
I.3.2.1 - Mammogènese
18
En dehors de la grossesse, le sein est constitué essentiellement d’un réseau
de tubules noyés dans un stroma conjonctivo-adipeux. Chaque tubule est
constitué de deux couches :
Ceci entraine :
Les lobules ne sont plus séparés que par quelques lames de tissu
conjonctif. Une petite activité sécrétoire apparaît dans les cellules et les lumières
glandulaires.
19
Figure 1 : Évolution de la glande mammaire chez la femme [38].
I.3.2.2 – Lactogénese
Les protéines sont excrétées vers la lumière, mais les graisses restent
intracellulaires. Ceci explique la richesse en protéines du colostrum.
Toutes les voies métaboliques de synthèse ne sont pas fonctionnelles.
20
I.3.2.2.1 Lactogénese de stade I
21
La lactogénese de stade II est déclenchée par la chute du taux des hormones
placentaires : essentiellement la progestérone, observée immédiatement après
l’accouchement. Elle va entraîner une fermeture des jonctions intercellulaires,
une modification de la sécrétion lactée et une augmentation du volume de lait
produit et ce d’autant plus que l’extraction de lait intervient rapidement.
30 à 50 ml à J2,
100 à 150 ml à J3,
600 ml vers 2 semaines.
I.3.2.3 - Galactopoïèse
La sécrétion lactée est entretenue aussi longtemps que le lait est extrait des
seins.
22
lumière alvéolaire dans l’attente de son éjection. La physiologie de la lactation
est soumise à différentes régulations :
Cette production du lait est indépendante pour chaque sein même s’ils
reçoivent les mêmes stimulations hormonales [47].
I.3.3.2.1- La prolactine
I.3.3.2.2 - L’ocytocine
24
Ceci va entrainer une diminution de la synthèse du lait jusqu’à l’arrêt total
de synthèse dans certaines situations d’engorgement ou les lactocytes sont
tellement pleins que la sécrétion de lait va être stoppée.
Sur le plan pratique, il faut être très vigilant face à une mère qui présente
des seins tendus douloureux, voire un début d’engorgement dû à un défaut de
vidange alvéolaire ou à un œdème interstitiel. Cette situation est rencontrée
lorsque le nombre de tétées est insuffisant, quand le nouveau-né ne tète pas
efficacement ou si l’on impose des horaires de tétées à l’encontre des horaires à
la demande.
A contrario, quand un lactocyte a été vidé par une tétée efficace, les
cellules membranaires qui le délimitent sont hautes et cylindriques. Cet aspect
cellulaire va permettre une augmentation de la production lactée.
Les protéines du lait sont synthétisées à partir d’acides aminés libres dérivés des
acides aminés libres fournis par le plasma ou synthétisés dans la glande
mammaire à partir du glucose ou d’autres substances du sang circulant.
25
Les protéines synthétisées dans l’acinus s’agglomèrent sous forme de «
granule» de sécrétion. Parvenu au pôle apical de la cellule, le granule s’échappe
dans la lumière de la vésicule. Ce phénomène s’appelle l’exocytose.
Lors de leur passage dans la lumière des alvéoles, les gouttelettes lipidiques
entraînent avec elles quelques cellules membranaires.
La voie de la filtration
Certaines substances de très petites tailles telles que les ions Na+, K+, Cl-,
les bicarbonates, le glucose et l’eau issus du plasma maternel peuvent traverser
directement la membrane cellulaire et passer dans la lumière alvéolaire.
La transcytose
26
modifiés, sous forme active comme les IgA, l’albumine, la transferrine, les
hormones et les facteurs de croissance.
La voie intercellulaire
I.3.3.4.1- Le colostrum
27
Facteurs de croissance tissulaire et facteurs favorisant la multiplication et
l’implantation de bactéries intestinales impliquées dans le bon
fonctionnement du système immunitaire digestif et la défense contre les
infections ;
Vitamine E est la plus importante des vitamines dans le colostrum.
Par contre le lait est très riche en IgA sécrétoires, résistantes à l’acidité
gastrique et donc actives dans la protection de la barrière intestinale ;
28
Les lipides représentent 3 à 4 g / 100 ml.
On retrouve néanmoins dans le lait humain dès les premiers jours, des
facteurs influençant le métabolisme du cholestérol, ce qui protégerait à long
terme l’individu contre l’hypercholestérolémie.
Les glucides
Les sels minéraux : leur teneur est relativement faible par rapport au lait de
vache mais suffisante pour couvrir les besoins du nouveau-né.
29
L’apport alimentaire maternel en vitamine K influence peu la composition
du lait, d’où la nécessité d’apporter au nouveau-né, 20 mg de vitamine K par
semaine en prévention de la maladie hémorragique et ce pendant toute la durée
de l’allaitement maternel exclusif [46].
30
Elle peut s’agrandir sous l’effet de l’accumulation du lait entre deux traites
ou deux tétées. Dans le cas où le ligament central est faible, la mamelle pend
trop, ce qui peut entraîner des difficultés pour la traite et une exposition plus
importante à de probables agents pathogènes due au rapprochement des trayons
avec le sol.
Chez la vache, les quartiers antérieurs et postérieurs sont séparés par une
fine membrane composée de tissu conjonctif. Il est possible d’observer les
veines et vaisseaux sanguins sous-cutanés qui irriguent la mamelle [16].
31
Cellule
épithéliale
mammaire
Structure d’un
lobule
mammaire
Structure d’un
lobemammaire
Peau
Vaisseau
Parenchyme
Canaux
Galactophores
Constriction à
la jonction
Citerne de la
glande
Citerne du
trayon
Canal du
trayon
Coupe
longitudinale
d’un trayon
32
I.4.2- Composition et synthèses des constituants majeurs du lait
33
I.4.2.1- LES GLUCIDES
Ils sont formés à partir d’acides aminés captés du sang par les cellules
épithéliales mammaires ou synthétisé par elles mêmes [11].
I.4.2.3-LES LIPIDES
34
Chez les ruminants la synthèse d’acides gras s’effectues à partir d’acétate
ou de moindre mesure de beta-hydroxybutyrate sanguin, issus de la fermentation
des glucides dans le rumen [15].
Ces éléments sont directement filtrés à partir du sang circulant dans les
cellules épithéliales mammaires d’où leur présence dans le lait.
Les minéraux (ou matières salines) sont présents dans le lait (7,3 g/litre
environ), soit en solution dans la fraction soluble, soit sous forme liée dans la
fraction insoluble (ou colloïdale). Certains minéraux se trouvent exclusivement à
l'état dissous sous forme d'ions (sodium, potassium et chlore) et sont
particulièrement biodisponibles. Les autres (calcium, phosphore, magnésium et
soufre) existent dans les deux fractions (tableau III) [1].
Tableau III : les constituants majeurs de matières salines du lait de vache (g/l)
36
I.5.2.1-LE SECHAGE SUR CYLINDRES CHAUFFANTS
Les séchoirs sur cylindres ne sont plus utilisés dans l’industrie laitière que
pour des applications particulières telles que la réalisation de poudre à forte
teneur en matières grasses libre ou à forte réaction de Maillard pour l’industrie
de la chocolaterie ou la réalisation de certaines poudres de caséinates [39].
I.5.2.1.1 Principe
37
en matières grasses libres, ...) des utilisateurs de poudres mais toutefois il se
pratique dans la préparation alimentaire industrielle pour l’alimentation du bétail
[39].
I.5.2.2.1 Principe
La qualité de la poudre obtenue par cette méthode est meilleure que celle
obtenue sur cylindre. L ‘arome, l’aspect et la solubilité sont nettement
meilleures cependant son cout est relativement élevé.
38
I.5.2.3 - LA LYOPHILISATION
Tous les membres de la FAO et de l’OMS sont tenus aux respects de ces
normes, Code d’usages en matière d’hygiène pour le lait déshydraté [32]
39
Le lait servant à la fabrication de produits laitiers secs devrait avoir été
produit dans des conditions sanitaires conformes aux dispositions de l’autorité
compétente.
Au Sénégal, les laits secs sont définis par le décret NS 69-891 du 25 juillet
1969 réglementant le contrôle du lait et des produits laitiers destinés à la
I 5 4.3. Définition
Stabilisants
41
Emulsifiants
I.5.4.5. Etiquetage
Lorsque du sucre a été ajouté au produit, le mot (« sucré» doit être placé
immédiatement après la dénomination.
I.5.4.7 Garanties
I.6-Circuits de distribution
Le lait en poudre ainsi que les autres produits importés sont commercialisés
à travers le circuit long des importateurs, grossistes, semi-grossistes, détaillants.
Les industries (et quelques PME/PMI) qui procèdent à la reconstitution du lait
en poudre pour la production de lait caillé, yaourts, etc. ou au reconditionnement
(produits emballés), importent directement le lait en poudre et les produits
empruntent ensuite le même circuit [7].
43
Moins de 10 % des importations de lait en poudre subissent une
transformation industrielle, le reste est transformé (par les PME, les unités
artisanales) et vendu au détail [3].
Les principaux clients des importateurs sont les grandes surfaces, les
grossistes et semi grossistes, les hôtels et restaurants, quelques transformateurs
et détaillants. La majorité des grossistes qui alimentent Dakar, sa banlieue et les
autres régions du Sénégal en produits laitiers sont installés au centre ville. Les
grossistes vendent à des demi-grossistes installés dans les marchés de Dakar et
dans les régions, à des détaillants et des transformateurs. Environ la moitié des
ventes de lait en poudre concerne Dakar, l’autre moitié part dans les régions.
I.7 - Utilisation
Les laits en poudre ont de nombreuses utilisations qu’on ne peut ici décrire
en détail, les principales applications des poudres sont :
44
préparation vise à remplacer le lait frais; elle est probablement de valeur
nutritive équivalente.
Importance alimentaire
Chez le jeune :
45
Cependant selon le rapport d’un groupe de travail de la F.A.O., c’est au
cours des premières années de la vie que la fréquence des malnutritions est la
plus forte au Sahel.
46
CHAPITRE II : QUELQUES METHODES DE DOSAGE DU
SODIUM ET DU CHLORE
Les réactions qui font appel à des échanges d’électrons sont appelées des
réactions d’oxydoréductions ou réactions redox (réactions d’oxydation et
réaction de réduction).
L’oxydation est la perte d’électron et l’oxydant est l’espèce qui gagne des
électrons. La réduction est le gain d’électron et le réducteur est l’espèce qui perd
des électrons.
Na + H+ → Na+ + 1/2H₂
H2O → H+ + OH‾
H+ + e‾ → 1/2H₂
Dans cet exemple, le métal sodium (Na) est oxydé en ion Na + par l’eau qui à son
tour subit une réduction.
47
II.1.1.2 – Couples redox
Exemple :
L’addition des deux réactions partielles, que l’on appelle demi- réactions,
donne (1) + (2) :
a) Concentration
48
importante à connaitre que toute solution renferme également divers agents
chimiques minéraux ou organiques pouvant intervenir dans la réaction.
b) pH
pH = - log [H+].
d) Nombre d’oxydation
e) Notions de potentiométrie
49
f) Force électromotrice
ΔG = -n.N.e.E avec
On obtient alors :
ΔG = -n.E.F
D’où :
E = -ΔG/nF
50
La relation appelée équation générale de NERNST nous montre que plus la
concentration en oxydant est importante, plus le potentiel de l’électrode est
élevé. Elle exprime les potentiels des systèmes redox en fonction des
concentrations.
L’expérience montre que la mesure absolue des potentiels d’électrode n’est pas
possible. On prend une demi-pile dont on choisira arbitrairement la valeur du
potentiel normal, le plus souvent zéro, quelque soit la température. Le plus
simple serait de prendre l’électrode normale à hydrogène :
2H+ + 2e‾ → H2
ce qui conduit à :
E = Eo + (RT/nF). Log ([H+]²/pH2)
51
Par convention, on prendra Eo = 0 pour la pile à H2 quelque soit la
température. Il en découle que le potentiel normal d’un couple redox quelconque
est celui de la pile constituée par l’électrode à H2 et l’électrode du couple étudié
dans les conditions normales (pH2 = 1 atmosphère et [H+] = 1mol/l). Dans la
pratique, l’électrode à hydrogène est difficile d’emploi. Elle demeure la
référence de définition des potentiels, même si elle n’est plus réellement utilisée.
Le signe du potentiel d’une électrode quelconque est celui du pôle pris par
cette électrode, l’autre électrode étant celle à hydrogène. En conséquence, les
potentiels normaux d’électrode des systèmes plus oxydants que H +/H2 seront
négatifs [26].
52
entre la propriété mesurée et la concentration en soluté, pour les solutions
d’électrolyte fort de concentration inférieure à 10 -4 mole/l [36]. Mais quand les
concentrations augmentent, les mesures conduisent à des déterminations de
concentrations inférieures à ce qu’elles sont réellement.
Ai = αi (ou ᵧ i). Ci
● α i = facteur ou coefficient d’activité de l’ion i en milieu liquide
● Ci = concentration molaire,
● ᵧ i = coefficient de fugacité (en phase gazeuse) [25].
53
Ce coefficient d’activité ai englobe en fait toutes les imperfections des
milieux fluides. Pour une solution, ai varie avec la charge, la nature et la
concentration totale en ions de la solution. Une des meilleurs prévisions de ai est
obtenue à partir de la théorie de DEBYE et HUCKEL, qui stipule que, dans une
solution diluée d’électrolyte fort, la dissociation est complète, mais que les
écarts observés par rapport à une solution idéale de même concentration, sont
dus uniquement aux attractions et aux répulsions électrostatiques entre ions.
Dans le cas des solutions diluées, on admet que ai est très voisin de 1, et l’on
peut conserver la formule générale de NERNST, en assimilant activité et
concentration [26].
54
I = ½Σ Ci Zi² :
soit sur des échantillons non dilués, ce qui donne accès à l’activité de l’ion
tel qu’il existe dans le plasma et permet l’utilisation de sang total. On
parle de potentiométrie directe.
αᵞ soit sur des échantillons dilués où l’activité de l’ion est très différente
de celle du spécimen originel. On parle alors de potentiométrie indirecte,
abus de langage car la potentiométrie elle-même reste bien sûr toujours
directe.
E = P log A + K
L’activité de l’ion qui représente le rapport ion actif / ion libre est liée à sa
concentration. De façon imaginée, dans une solution très diluée tous les ions
sont libres et se déplacent dans toutes les directions. Lorsque la concentration
augmente les ions se rapprochent, se gênent et leur activité diminue. La
concentration C d’un ion est liée à son activité selon l’équation
A= y C
56
II.2.2- Aspects techniques et membranes sélectives
II.2.3.1- Spécificité
C’est une propriété intéressante, puisque l’idéal serait que l’électrode soit
sensible seulement à un seul ion. Toutefois, cette propriété n’est pas absolue, car
limitée par la plus ou moins grande sensibilité d’une électrode donnée à certains
ions étrangers.
II.2.3.2- Sensibilité
La mesure des traces est rendue possible grâce à ces électrodes spécifiques.
Car, elles sont sensibles pour de faibles activités allant de 10 -1 à 10-5 M ou même
jusqu’à 10-8 M pour certaines d’entre elles, telles que S2- et Ag+. Mais elles ont
un temps de réponse long (plusieurs minutes) qui accentue les interférences [12].
C’est une caractéristique intéressante car elle permet d’éviter les dilutions
excessives [12].
57
II.2.4- Facteurs influençant une mesure par électrode spécifique
Ces facteurs sont à l’origine des difficultés que pose l’utilisation des
électrodes spécifiques.
Parmi les ions « secondaires », on classera à part d’autres ions appelés les
poisons (Hg2+, S2-, Ag+) très nuisibles, car ils attaquent l’électrode de manière
irréversible. L’inconvénient majeur de la présence des autres ions dans la
solution est de faire baisser le taux de dissociation d’une substance peu ionisable
par un effet d’ion commun.
II.2.4.3- Le pH de la solution
58
II.2.4.4- La température du milieu
Elle est à éviter dans la mesure possible. Ces agents ont pour inconvénient
de former avec l’ion à doser des complexes stables, masquant en totalité ou en
partie sa concentration [34].
II.3.1 - Principe
59
provenant des atomes stimulés pour déterminer la concentration de la substance
à doser.
II.3.2 - Appareillage
● Un atomiseur dans lequel la solution à doser est vaporisée à l’aide d’un apport
en air comprimé. Il permet d’envoyer dans la flamme la solution sérique ou
urinaire ou tout autre liquide biologique, sous forme d’un aérosol de fines
gouttelettes homogènes,
60
Quant aux facteurs susceptibles de perturber les analyses, ils ont trois origines
possibles :
61
alcalino-terreux sur les liquides et secrétions biologiques (sang, sérum, urines,
sécrétions intestinales….) [30].
Ces exemples illustrent la diversité des services que l’on peut attendre de la
spectrophotométrie de flamme.
62
II.4.1 - Méthode de Charpentier Volhard
II.4.1.1- Principe
Les chlorures présents dans une solution de NaCl sont précipités en présence
d’acide nitrique (HNO3) par un excès de nitrate d’argent (AgNO3) de
concentration connue.
L’excès de sel d’argentique est dosé par une solution titrée de thiocyanate de
potassium (SCNK) ou d’ammonium en présence d’alun de fer ammoniacal
[10].
II.4.1.4 - Application
Cette méthode est applicable en milieu biologique .elle est non spécifique
et est utilisé pour déterminer la concentration des chlorures présents [45].
63
DEUXIEME PARTIE :
TRAVAIL EXPERIMENTAL
64
Chapitre I : MATERIEL ET METHODE
Objectif général :
Objectifs spécifiques :
1 - Cadre d’étude
La consommation des laits en poudre par les ménagères est très répandue
dans cette ville, soutenue par un marketing très agressif.
65
2 – Matériels
Etuve ;
Dessiccateur ;
Supports à électrodes ;
Papier filtre ;
Entonnoir ;
Capsule en porcelaine ;
Poire :
Sonde à température ;
Agitateur magnétique ;
Support à électrodes ;
3-Echantillons
66
Le tableau ci-dessous représente les différentes marques de laits en poudre.
4 - Méthodes de dosage
67
Cette méthode a été utilisée pour le dosage des chlorures et du sodium.
Elle a été effectuée avec une électrode de référence couplée à une électrode
spécifique aux ions chlorures (Cl-).
Elle est de type 373 90 WTE ISE S7, avec un système de référence utilisant
le couple redox Ag/AgCl et la chambre à pont électrique. Nous avons utilisé
comme pont électrique, une solution de nitrate de potassium (KNO 3) pour le
dosage des chlorures.
A.3. Réactifs
A.4. Etalonnage
b) - Pont électrolytique
Le pont électrolytique est utilisé pour éviter les interférences entre les
autres électrolytes présents dans la solution à doser. La manipulation requiert
environ 50 ml de nitrate de potassium (KNO₃) à 1mol/L. Pour avoir un pont
électrolytique de l’électrode de référence exempt de chlorures, nous avons pesé
5,05g de KNO₃ que nous avons dissous dans 50 ml d’eau bi-distillée.
c. 1) Solution mère A
Nous avons pesé 0,634 g de chlorure de sodium (NaCl) que nous avons
ensuite séché à l’étuve à 120°C pendant 3 heures et conservé dans un
dessiccateur.
c. 2) Solutions filles
69
Solution fille D à 0,076 g/l de chlorure (10%)
70
Les échantillons L4 et L5 ont été dilués dans 130 ml d’eau tiède selon les
sachets de 25g et l’échantillon L6 dans 150ml comme l’échantillon L9.
e) - Réactifs
Pour faire la défécation des différents échantillons nous avons utilisés les
réactifs suivants :
- 20ml de lait
Filtrer à l’aide d’un papier filtre, une deuxième filtration est nécessaire si le
premier filtrat n’est pas limpide.
71
G) - Mode opératoire
B - Dosage du sodium
B.3 - Réactifs
72
B.4 - Etalonnage
Une droite d’étalonnage a été aussi utilisée pour effectué ce dosage comme
pour le dosage du chlorure.
a) – Solution d’ISA
b) – Pont électrolytique
La solution utilisée est à 0,1 mol/l, soit 5,35 g/L de chlorure d’ammonium
(NH₄Cl). Nous avons pesé 0,535 g de NH₄Cl sec et pur que nous avons dissous
dans 100 ml d’eau bi-distillée.
On a utilisé les mêmes solutions étalons que celles utilisées lors du dosage des
chlorures.
Les mêmes procédés que ceux utilisés pour le dosage des ions chlorures ont été
adoptés.
La même méthodologie utilisée lors du dosage des chlorures à été adoptée, seule
la solution tampon a été changée.
Cette méthode a été utilisée pour le dosage des ions sodium (Na+).
73
4.2.1- Réactifs
Eau bi-distillée
4.2.2 – Etalonnage
a) - Solution mère A
Nous avons pesé 0,634g de chlorure de sodium (NaCl) que nous avons
ensuite séché à l’étuve à 120°C et conservé dans un dessiccateur. Le chlorure de
sodium est dissous dans 500 ml d’eau bi-distillée, ce qui nous a permis d’obtenir
une solution de 50 mg de sodium (Na) pour 100 ml, soit une solution à 0,5g/L de
sodium.
b) - Solutions filles
Solution fille B à 25%
74
Solution fille D à 5%
Solution témoin E à 0%
g) - Mode opératoire
Cette méthode a été aussi utilisée pour doser les ions chlorures (Cl-).
4 .3.1- Réactifs
1N → 1Eq
N1 → C g/l = N1xEq
76
Chapitre II : Présentation des résultats
1. Méthode potentiométrique
77
Electrode spécifique : Courbe d’étalonnage chlore
240
A = 46,2537 B = -25,2283
220 err = 1,037 err = 0,4980
200
R = -0,9994 SD = 1,1986
180
P < 0,0001
160
N=5
140
mV
120
100
80
60
40
Régression linéaire Y= A + Bx
Ordonnée à l’origine A = 46,2537
Pente B = 25,2283
Nombre N=5
Déviation standard 1,1986
Coefficient de corrélation 0,9994
78
L’utilisation des paramètres de la courbe nous a permis de calculer les
concentrations des échantillons. Pour chaque échantillon trois mesures ont été
effectuées.
Y = l’intensité (mV)
Y = A + B lnC
C = expo (lnC)
C = 0,1216g/200ml
V2 = 200ml
0,1216 x 20 = 1,216
79
La concentration en chlorures du lait Nido dans le volume de départ est
égale à 1,216g/L
On applique la même méthode pour déterminer la concentration des autres
échantillons.
Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau VIII ci-dessous.
B. Dosage du sodium
80
La courbe d’étalonnage que nous avons obtenue est présentée sur la figure 4.
220
140
mV
120
100
80
60
40
Régression linéaire Y = A + Bx
Ordonnée à l’origine A = -46,2495
Pente B = 33,2803
Nombre N=5
Déviation standard 4,158
Coefficient de corrélation 0,99
Les paramètres ainsi obtenus nous ont permis de calculer les
concentrations des différents échantillons étudiés. Pour chaque échantillon, trois
mesures ont été effectuées ; les résultats sont présentés dans le tableau suivant.
81
Tableau XI : Réponses potentiomètriques du sodium et concentrations des
échantillons.
82
IV.2 Photométrie de flamme
100
A = 94,068 +/-2,18
B = 21,69 +/- 1,31
80
R =0,996 SD =2,3
P =0,003
60
mV
40
20
0.04979 0.13534 0.36788
Ln (Concentration) X
83
Tableau XIII : Paramètres de modélisation de la droite d’étalonnage du sodium
par photométrie de flamme.
Régression linéaire Y = A + Bx
Ordonnée à l’origine A =94,068
Pente B =21,69
Nombre N =4
Déviation standard 2,300
Coefficient de corrélation 0,996
84
IV.3 Méthode de Charpentier Volhard
Dans le tableau ci dessous sont représentés les résultats de la concentration
en chlorures des échantillons étudiés.
Tableau XV : Concentration en chlorure et en chlorure de sodium des
échantillons étudiés.
N° Concentration Cl-(g/l)
85
Figure 7 : Résultats du dosage du chlorure avec les deux méthodes
87
DISCUSSION
Dans les années 1920 plusieurs auteurs ont étudié les teneurs du chlore et
du sodium dans le lait de vache. La détermination de la teneur de ces ions
surtout de l’ion chlorure a été d’une grande importance. Elle a permis de
déceler le mouillage du lait et certaines pathologies de la vache, telle que la
mammite [4].
En effet plus de 80% du lait consommé au Sénégal est importé sous forme
de lait en poudre. Il est constitué entièrement de lait de vache.
Lorsque du sucre a été ajouté au produit, le mot « sucré » doit être placé
immédiatement après la dénomination.
88
Le lait en poudre est en général transformé. Il est mis en solution dans l’eau
pour donner le lait liquide ou il est fermenté pour donner le lait caillé. D’autre
part le lait en poudre est reconditionné en sachets.
Ce conditionnement en petites quantités (20g, 22,5g, 25g, 26g, 400g,
500g…etc.) représente la forme de consommation le plus rependue à cause de
son prix plus accessible pour les différents ménages.
La vente du lait au Sénégal est supportée par une publicité importante à la
limite agressive. Et les informations concernant la composition du lait
commercialisé n’ont pas été souvent mentionnées sur l’étiquette.
Les déterminations des teneurs en ions sodium et ions chlorures des laits
devraient permettre d’informer les consommateurs et les scientifiques sur les
apports journaliers de ces ions. Ce facteur est souvent important dans la prise en
charge et la prévention de certaines maladies telles l’hypertension artérielle pour
la quelle un régime alimentaire pauvre en sel est essentiel. L’étude s’est
déroulée du 1er juillet au 03 aout 2012.
89
Les informations usuelles concernant la composition des sachets n’ont pas
mentionnées. Les teneurs en sodium pour tous les échantillons, sauf
l’échantillon L8 dont la teneur en sodium (340mg/100g) et en chlorure
(760mg/100g) ont été données.
Les échantillons ont été préparés selon les indications mentionnées sur les
différents sachets par les fabricants (tableau V).
Les quantités utilisées pour les autres échantillons sont figurés dans le
tableau V.
Ensuite pour chaque échantillon reconstitué, 20ml de lait a été prélevé pour
la défécation. Le filtrat ainsi obtenu a été versé dans des fioles jaugées de 100 ml
jusqu’au trait de jauge. Les différentes fioles ont été numérotées de L1 à L10.
Les teneurs en ions chlorures et ions sodium ont été déterminées par des
méthodes de dosage par voie électrochimique utilisant des électrodes spécifiques
aux ions chlorures et ions sodium de type ISE (Ion Selective electrode) et la
méthode de dosage par la photométrie de flamme.
90
Il s’agit ici de méthodes de dosage couramment utilisées en analyse
chimique.
− Sélectivité
− Couplage facile avec l’outil informatique
− Temps de mesure bref permettant de hautes cadences
− Peu encombrantes
− Maintenance assez aisée
− Utilisation en routine au laboratoire
− Entretien très aisé
Pour chaque méthode de dosage, les échantillons ont été préparés et les
dosages effectués dans les 24 heures.
91
La méthode potentiométrique utilisant une électrode spécifique aux
chlorures a donné des résultats différents d’un échantillon à l’autre.
L’échantillon L4 a eu la teneur la plus élevée avec 2,239g/L et l’échantillon L8 a
eu la teneur la plus faible avec 0,969g/L. Les autres échantillons ont eu des
teneurs variant de 1,032 à 1,688 g/L.
Les résultats des lectures ont été fluctuants pour les différents essais. Ceci
peut être dû à la mémoire de l’électrode.
Les autres échantillons ont eu des teneurs très proches variant de 2,445 à
2,926g/L (figure 5). Ces résultats sont différents des teneurs normales en sodium
et chlorure présent dans un litre de lait de vache [4].
En effet, un litre de lait d’une vache saine, alimentée, avec des fourrages
habituels ne renferme jamais plus de 0,5g de sodium (indice de Na), ni 1,5g de
chlore (indice de Cl), et le rapport NaCl ne dépasse jamais 1/3, soit 0,339 [4].
Les résultats obtenus avec les deux méthodes de dosage ont été différents
pour tous les échantillons.
92
Les teneurs les plus élevées ont été obtenues avec la méthode de dosage par
électrodes spécifique (figure 8).
Dans tous les cas, les valeurs obtenues ont été très élevées par rapport aux
teneurs normales présentes dans le lait de vache saine. Ces différences de
résultats peuvent être dues à la présence d’autres éléments susceptible de gêner
le dosage du sodium par exemple la présence d’autres ions tels que le calcium.
Le lait étant l’un des aliments les plus riches en calcium. La forte
concentration de cet ion pourrait entrainer des interférences.
Les résultats ont été très différents pour les deux méthodes de dosage
(figure7). Pour l’ion chlorure, les concentrations moyennes calculées ont été de
2,081g/l pour la méthode de Charpentier Volhard et de 1,415g/l pour la méthode
utilisant l’électrode spécifique.
Les résultats de cette étude montrent que les concentrations moyennes des
ions chlorures et des ions sodium ont été différentes selon la méthode de dosage
utilisée.
93
CONCLUSION
94
Au Sénégal, le lait et les produits laitiers sont des denrées alimentaires de
grande consommation. Le lait en poudre représente 80% des importations de
lait. Ces importations représentent environ 63 milliards de franc CFA et
proviennent principalement d’Europe.
Le lait est très utilisé dans l’alimentation au Sénégal. Les 90% du lait en
poudre sont transformés en lait caillé ou lait fermenté.
Une grande partie du lait en poudre est aussi transformé par des unités de
reconditionnement qui sont des petites et moyennes entreprises (PME).
Pour les ions chlorures, les méthodes de dosage utilisées dans cette étude
sont la méthode potentiométrique et la méthode argentimétrique (méthode de
Charpentier Volhard).
Pour les ions sodium les méthodes de dosages utilisées sont la méthode
potentiométrique et la photométrie de flamme.
95
Pour chaque méthode de dosage de nouveaux échantillons ont été préparés
et le dosage a été effectué dans les 24 heures. Pour la méthode potentiométrique
la température moyenne durant les mesures a été de 29°C et le temps de lecture
a été fixé à 5minutes après introduction de l’électrode de mesure et la vitesse de
rotation du barreau a été maintenue constante.
Pour les ions sodium les résultats obtenus ont donné des teneurs assez
élevés pour l’ensemble des échantillons quelque soit la méthode de dosage
utilisée par rapport à la teneur normale dans le lait de vache.
C’est ainsi qu’il est important que la législation soit révisée en obligeant les
fabricants de mentionner les quantités des différents composants du lait en vue
d’informer le consommateur sur l’apport journalier pour ces ions, pour une
meilleur prise en charge de certaines maladies. En effet les besoins en sel d’un
96
sujet adulte sont de l’ordre de 1 à 2g/j pour ces électrolytes. Donc ces apports
dépassent largement nos besoins. Par conséquent une consommation excessive
de lait peut être dangereuse pour les consommateurs.
97
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
98
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paris édition SEPAIE. 814p.
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gravimétrie. Préparation des solutions (141.SF).
99
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quantitative minérale. Masson, Paris, 380p.
[11] DE KRUIT C.G & HOLT C, (2003). Casein micelle structure, funtions and
interactions. In Advances Dairy chimistry-vol I- proteins-third edition part A:
fox P F and Mc sweney, P.H.L.
[12] DEME M I, (2001). Dosage du sodium et chlorure dans les sérums salés
isotoniques (SSI) vendus dans les officines et structures hospitalières.
[17] GERSON T, SHORLND F.B, WILSON G.F, & REID C.W.S, (1967).
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[23] KON S.K, (1972). Lait et produits laitiers dans la nutrition humaine.
102
[37] ROCHEFORT O. (1976). Electrodes spécifiques, aspects pratiques dans
l’industrie et en laboratoire de contrôle.
103
Webographie
104
ANNEXES
Figure 9 : Schéma de principe du séchage sur doubles cylindres (Jeantet et al.,
2006)
Figure 10 : Tour de séchage multiple effet (Jeantet et al., 2006)