Dimensionnement
Dimensionnement
Dimensionnement
b) EssaiaupénétromètrestatiqueCPT:
C’estunessaiinsituquiconsisteàmesurerlarésistancelimite
dusol.Le pénétromètre statique est constitué d’un tube
extérieur (5 à 10 cmde diamètre), à l’intérieur duquel se
trouve un train de tiges terminépar un cône. Il s’enfonce
dans le sol à vitesse lente (0.2 à 2 cm /s) etconstante à
l’aide d’une charge statique (lest ou vérin). Cet
appareilpermet de mesurer la résistance à la pointe ainsi
que la charge totale.De là on peut en déduire différents
paramètres tels que le frottementlatéral ou la pression
interstitielle de pénétration, au voisinage de lapointe
lors du fonçage. Il existe 2 types de pénétromètres
statiques :l’un est à cône fixe (le cône et le tube ne
forment qu’un seul élément)et actionné à l’aide d’un
dispositif électrique ou hydraulique, l’autreest à cône
mobile (une articulation se fait entre le tube et le cône
àl’aided’unmanchon)actionnémécaniquement.
c) Essaiaupénétromètre dynamique:
L’essaidepénétrationdynamiquepermetdesimulerlebat
taged’unpieuetdedéterminerlarésistancedynamiquequ
eleterrainopposeà l’enfoncement de celui-ci. Il
consiste à faire pénétrer dans le solpar battage un
train de tiges lisses, muni à son extrémité
d’unepointe de section connue. Le battage est assuré
par une masse,appeléemouton, tombantd’unehauteur
bien déterminée.
2. Essaisdelaboratoire:
a) Analysegranulométrique:
Les limites d’Atterberg (la limite de plasticité et la limite de liquidité) sont des
élémentsgéotechniques destinés à identifier un sol et à caractériser son état au
moyen de son indice deconsistance. Les deux limites d’Atterberg sont des
teneurs en eau définies sur la fraction desgrainsde sols fins (diamètreinférieurs
à0.4 mm).
c) La limite de Plasticité :
Lalimitedeplasticité(WP)caractériselatransitionentreunétatsolideetunétatplastique
.Onla détermine manuellement par le modelage d'un petit fil avec la partie fine
d'un sol sur unesurface plane, non poreuse. La détermination des limites
d’Atterberg nous permet d’identifierdeuxindices principauxtel que :
➢ indicedeplasticité:Ip =Wl−Wp
➢ indice de consistance : Ic=(Wl−W)/Ip
W:teneureneauinitiald’échantillon.
Ons'intéresseàl’indice deplasticitéetlalimitedeliquiditépourclassifier lesol.
d) Equivalent de Sable :
L'essai d'équivalent de sable ( ES) est utilisé de manière courante pour évaluer la propreté des
sables entrant dans la composition des bétons l'est aussi pour les sols, mais son importance est
moindre, le paramètre le plus significatif étant la valeur de bleu du sol. Cet essai consiste a
séparer les particules fines contenues dans le sol des éléments sableux plus grossier. Une
procédure normalisée permet de déterminer un coefficient d'équivalent de sable qui quantifie
la propreté de celui.
Lesmoléculesdebleudeméthylèneontpourpropriétédesefixersurlessurfacesexterne
setinternesdesfeuilletsd’argile,laquantitédebleuadsorbéepar100grammedesols’ap
pelle
«Valeur Au Bleu » du sol et est notée VBs, la VBs
reflète globalement :Lateneur en argile
(associéeàlasurfaceexternedes particules).
L’activitédel’argile(associéeàlasurfaceinterne).
Principedel'essai au bleu deméthylène :
L’essaiaubleudeméthylèneconsisteàmettreensuspen
sionunefractiondesol(0/
d)avecd≤10mmetàajouteràcettesuspensiondesdoses
successivesde5mld’unesolutiondebleudeméthylène
jusqu’à apparition d’une auréole bleue autour de
latâcheconstituéeparlesol,l’auréolebleueindiquel’ex
cèsdecettesolutiondansles particules d’argile.
f) Essai Proctor :
L'essaiProctor,misaupointparl'ingénieurRalphR.Proctor(1933),estunessaigéotec
hniquequi permet de déterminer la teneur en eau nécessaire pour obtenir la
densité sèche maximaled'unsolgranulaireparcompactageàénergiefixe(damede
poidsetdimensions normés).
L’essaiProctorapourbutdeconnaîtrelaréacti
ond’unsolaucompactageenfonctionde sa
teneureneauetdedéterminer sa densité
sèche optimum. Il sert de référencepourles
objectifs decompactages.
Ilexistedeuxtypesd’essais,leProctorNormal
réservéauxcouches de forme et de
remblais, et le Proctor
Modifiéutilisépourles couchesd’assise.
g) Essai CBR :
Chaque catégorie de sol GTR possède des propriétés géotechniques spécifiques qui sont
utilisées pour évaluer son comportement lors de la conception et de la construction de
structures.
A partir de ses essais sur Différents échantillons d’argiles marneuses on remarque que l’indice
de plasticité se situe entre 25 et 40 tandis que la valeur au bleu se situe à peu pret entre 6 et 8,
et les argiles sont des sols fins.
En se basant sur le graphique si dessous et les donnes des essais on peut conclure que la
classification GTR du sol étudié est A3
2. Avantages et inconvénients
a) Avantages
Bien qu'un sol en argile marneuse présente certains inconvénients, il peut également offrir
certains avantages pour la construction. Voici quelques-uns de ces avantages potentiels :
1. Stabilité dimensionnelle : Bien que l'argile marneuse puisse subir des mouvements de
gonflement et de retrait en réponse aux variations d'humidité, elle a généralement une stabilité
dimensionnelle meilleure que celle de l'argile pure. Cela signifie qu'elle est moins sujette aux
mouvements excessifs, ce qui peut réduire les risques de dommages structuraux.
2. Propriétés d'étanchéité : L'argile marneuse a une faible perméabilité à l'eau, ce qui peut la
rendre efficace en tant que matériau d'étanchéité naturel.
4. Potentiel d'amélioration du sol : Bien que l'argile marneuse puisse présenter des défis, elle
peut également être améliorée par des techniques de stabilisation du sol.
b) Inconvénients
1. Drainage insuffisant : L'argile marneuse a une faible perméabilité à l'eau, ce qui signifie
qu'elle retient l'eau plus longtemps. Cela peut entraîner une mauvaise évacuation de l'eau et
causer des problèmes d'humidité dans les bâtiments, les sous-sols et les fondations.
4. Difficulté pour les travaux de terrassement : L'argile marneuse peut être difficile à travailler
lors de projets de terrassement en raison de sa texture collante et de sa compacité. Des
techniques spéciales, telles que le drainage, l'ajout de matériaux granulaires ou la stabilisation
du sol, peuvent être nécessaires pour faciliter les travaux de construction.
Dans notre projet en raison d’économie nous allons nous contenter d’un traitement à la
chaux
Une couche de forme, fait référence à une couche de matériau compacté et nivelé qui est
préparée et mise en place pour servir de base stable et solide pour la chaussée. C'est une
étape essentielle dans la construction de nombreuses structures et joue un rôle crucial dans
la durabilité et la performance de l'ouvrage final.
La couche de forme est nécessaire dans notre projet vue la nature argileuse du sol.
Pour la couche de forme on peut utiliser le sol déblayé, cependant ce dernier ne peut pas
etre utiliser en couche de forme vue ses caractéristiques, de ce fait on doit améliorer le sol
à l’aide du GWTS.
S : protection superficielle
Les traitements que doit subir le sol déblayé (code GWTS) dépend de plusieurs facteurs
notamment : le classe du sol et la situation méteo-rologique.
Si le sol déblayé ne peut pas etre réutilisé malgré les actions d’amélioration( GWTS), alors
on opte pour un matériau d’apport.
Matériau F2 : Le choix du matériau type F2 se fait à partir de son comportement à long terme
jugé à l'aide de l'essai CBR. Il est utilisé généralement pour les faibles trafics (TPL1, TPL2 et
TPL3) (Le cas de notre projet).
Matériau F1 : il est utilisé généralement pour les forts trafics (TPL4, TPL5 et PL6) et contient
plusieurs classes de sols.
Matériau Traités MT Le traitement à la chaux est sélectionné pour les sols fins argileux et est
déterminé en fonction du coefficient de portance CBR (à 95 % de la densité sèche maximale
après 4 jours d'immersion). De plus, le choix des matériaux sableux et graveleux traités au
ciment, ainsi que des matériaux fins traités à la chaux et au ciment, dépend de la valeur du
rapport (module E / résistance à la traction RT) à 90 jours.
2. Corps de chaussée
a) Couche de surface
La couche de roulement est en contact direct avec les pneus des véhicules, et ses
caractéristiques jouent un rôle essentiel dans le confort et la sécurité de la conduite. C'est
également la couche la plus exposée, qui doit résister aux conditions météorologiques et à
l'usure causée par le frottement des pneus.Béton
bitumineux semi-grenu
En fait, seules les formules semi-grenues sont utilisées car les formules grenues sont difficiles
à mettre en oeuvre. Aux formules grenues correspondent des courbes granulométriques riches
en gravillons et pauvres en sable alors que les formules semi-grenues sont plus riches en
sable, ce qui facilite leur mise en oeuvre. On utilise très généralement du bitume 60/ 70,
exceptionnellement du 80/100 pour les routes peu circulées ou pour des routes situées à des
latitudes élevées.
Béton bitumineux à module élevé
Asphalte
L'asphalte naturel est formé par une roche, généralement du calcaire, bien que du grès ou du
sable puissent également être présents, saturée en hydrocarbures lourds à des concentrations
allant de 5 à 20 %, selon les gisements.
Béton de chaussée
Le béton de chaussée est spécialement conçu pour être utilisé dans la construction de
couches de roulement de chaussées soumises à des charges élevées. L'épaisseur de la
chaussée et la classe de résistance du béton à utiliser sont principalement déterminées
par les facteurs suivants :
- Le niveau de trafic auquel la structure sera exposée pendant sa durée de service (classe de
trafic).
Dans les chaussées en béton, la dalle joue un double rôle en tant que corps de chaussée et
couche de roulement. En tant que couche de roulement, elle doit être traitée en surface pour
assurer une adhérence adéquate tout en maintenant un niveau de bruit acceptable.
Enduits superficiels
Ces revêtements sont composés de bitume et de gravillons qui sont appliqués en plusieurs
couches successives. La technique des enduits superficiels est une méthode ancienne mais qui
continue à évoluer. Les granulométries les plus couramment utilisées sont de 4/6,3 mm,
6,3/10 mm et 10/14 mm. Les granulats doivent être durs et résistants à l'abrasion. Ils doivent
également avoir une forme adéquate et être suffisamment anguleux, car les arêtes vives
contribuent à l'adhérence du revêtement.