Cours N°3.Économies D'eau Et Gestion de L'eau
Cours N°3.Économies D'eau Et Gestion de L'eau
Cours N°3.Économies D'eau Et Gestion de L'eau
Quel que soit l’usage que l’on fasse de l’eau douce — pour l’agriculture, l’industrie ou les
services municipaux — il existe des possibilités considérables d’économies et d’amélioration
de la gestion. Presque partout, on gaspille de l’eau. Tant qu’ils ne se trouvent pas en présence
de pénuries, la plupart des pays et des gens pensent qu’avoir accès à de l’eau est chose toute
naturelle.
Comme l’ont dit Falkenmark et ses collègues, «nous devons cesser de vivre comme si nous
disposions de quantités illimitées d’eau et commencer à admettre qu’il nous faut nous
accommoder d’une situation caractérisée par de sévères limitations de
l’approvisionnement en eau». Quand on parle d’eau douce, il ne s’agit pas de se demander
«de combien d’eau avons-nous besoin et où la trouve-t-on», mais plutôt «quel est le volume
d’eau disponible et quelle est la meilleure façon d’en tirer partie ?». En d’autres termes, nous
devons mieux gérer la demande d’eau, au lieu de continuer à s’attacher à trouver une meilleure
formule de gestion «orientée vers l’offre».
Sur le plan de la demande, une série de mesures économiques, administratives et à base
communautaire peuvent aider immédiatement à économiser l’eau. A long terme, le
ralentissement de la croissance démographique freinera l’accroissement de la demande d’eau
et aidera à gagner du temps pour mettre au point de meilleures stratégies de conservation et de
gestion.
1.Agriculture : produce davantage avec moins
La plupart des systèmes d'irrigation gaspillent de l'eau. En règle générale, entre 35 % et 50 %
seulement de l'eau retirée pour irriguer l'agriculture parvient aux cultures. La plus grande
partie s'infiltre dans des canaux dépourvus de revêtement, s'échappe par des fuites de
conduites ou s'évapore avant d'arriver dans les champs Bien qu'une partie de l'eau « perdue »
par des systèmes d'irrigation peu efficaces revienne aux cours d'eau ou aux nappes
souterraines, d'où on peut la récupérer, la qualité de l'eau est invariablement dégradée par les
pesticides, les engrais et les sels qu'entraîne le ruissellement. Des systèmes d'irrigation
médiocrement organisés et aménagés ont limité les rendements sur la moitié des terres
irriguées.
Amélioration de l'efficacité de l'irrigation. Un certain nombre de pays s'efforcent de
remédier aux carences de l'irrigation, afin d'économiser de l'eau et de protéger les terres. L'une
des techniques est celle de l'irrigation au goutte-à-goutte ; il s'agit d'un réseau de conduites
poreuses ou perforées, qui sont d'ordinaire installées en surface ou dans le sol, et amènent l'eau
directement aux zones radiculaires des plantes. Cette technique entraîne de faibles pertes par
évaporation, avec un taux d'efficacité de 95%. On estime que les systèmes d'irrigation au
goutte-à-goutte réduisent la consommation d'eau de 40 % à 60% par rapport aux systèmes
d'irrigation par gravité.
Réutilisation des eaux usées des villes. Un certain nombre de pays amènent, après traitement,
les eaux usées des villes vers des fermes voisines qui cultivent des légumes et des fruits.
Aujourd'hui, au moins un demi million d'hectares, dans 15 pays, sont irrigués avec des eaux
usées traitées, qu'on appelle souvent les «eaux brunes».
2.Economies d'eau par l'industrie
L'industrie utilise énormément d'eau. Par exemple, la fabrication d'une tonne d'acier peut
exiger jusqu'à 300 tonnes d'eau. Dans les pays développés, les industries utilisent entre la
moitié et les trois-quarts de tous les retraits d'eau, contre une moyenne mondiale d'environ un
quart .
Avec le renforcement des règlementations et vu la nécessité de réduire les coûts, des industries
à forte intensité d'eau, telles que l'industrie chimique, la sidérurgie et la pâte à papier, ont fait
des progrès remarquables pour réduire le volume d'eau dont avait besoin la production. Dans
certains pays, ces industries emploient actuellement des méthodes de production qui réutilisent
et recyclent l'eau et modifient
3.Economies réalisées par les municipalités
Si on veut économiser l’eau qui sert dans les villes à des usages personnels (y compris son
utilisation par les ménages et les municipalités), il faut gérer aussi bien l’offre que la demande.
La plus grande partie de l’eau destinée à alimenter les municipalités se perd avant d’atteindre
les consommateurs : il y a des fuites dans les collecteurs, les conduites et les robinets, ou l’eau
disparaît dans des branchements illégaux. En outre, lorsqu’ils ont facilement accès à l’eau
courante, les consommateurs utilisent souvent beaucoup plus d’eau qu’ils n’en ont besoin.
Demande. Selon l’expert hydraulicien Sandra Postel, «on commence lentement à se rendre
compte que la gestion de la demande, plutôt qu’une lutte continuelle pour la satisfaire, est le
moyen le plus sûr d’arriver à la sécurité en matière d’eau» . La gestion de la demande
comporte plusieurs volets visant à économiser l’eau : politiques économiques, notamment
établissement du prix de l’eau ; lois et règlements, par exemple restrictions imposées à
certaines utilisations de l’eau ; solutions techniques, comme l’installation de compresseurs de
débit ; et participation du public et des consommateurs .
4.Besoin de meilleures politiques
L’eau douce est le liquide qui facilite le développement. C’est un intrant économique, au
même titre que l’infrastructure, l’énergie et le savoir humain . En l’absence d’une meilleure
gestion des maigres ressources en eau dont nous disposons, il est impossible d’obtenir un
développement durable . En règle générale, les politiques ont quatre grands points faibles qui,
selon Ismail Serageldin, Vice Président de la Banque mondiale pour un développement
durable en fonction de l’environnement, accentuent l’incapacité dont le monde fait preuve
pour gérer ses ressources en eau douce :
1. La gestion de l’eau est fragmentée entre les secteurs et les institutions Trop
d’organismes s’occupent de l’eau et il n’existe pratiquement aucune coordination des
politiques entre les divers secteurs de l’économie. Souvent, les problèmes de qualité de
l’eau et de santé restent sans solution parce qu’ils ne relèvent pas du mandat d’un seul
service d’Etat.
2. Les gouvernements sont trop tributaires d’une administration centralisée pour
établir, faire fonctionner et entretenir les systèmes d’eau. Les organismes chargés
de gérer les ressources en eau sont souvent accablés de travail et manquent de
compétence technique. En même temps, les parties prenantes et la communauté ne
participent guère à l’élaboration des politiques et à la réglementation de l’emploi de
l’eau, si bien que les projets ne répondent souvent pas aux besoins de la population.
3. La plupart des pays sous-évaluent l’eau douce en tant que ressource et ne la font
pas payer à son prix économique. Beaucoup de gros utilisateurs d’eau, par exemple
les agriculteurs, reçoivent des subventions de l’Etat qui, en fait, les encouragent à
gaspiller de l’eau alors qu’ils ne le feraient sans doute pas autrement. La plupart des
gouvernements ont jugé préférable, sur le plan politique, de mettre en valeur de
nouvelles sources d’eau au lieu de faire absorber par les gros utilisateurs le coût
intégral de l’eau qu’ils leur fournissent.
4. Les politiques de gestion de l’eau ne relient pas la qualité de l’eau à la santé
humaine et environnementale. Dans la plupart des cas, on fait de l’eau une ressource
qu’il s’agit de pomper et d’utiliser aussi souvent et aussi abondamment que nécessaire,
quelle que soit sa finalité. Si on ne tient pas compte du rôle clé que l’eau joue dans la
santé de l’homme et de l’environnement, il ne faut pas s’étonner que les ressources en
eau soient presque partout dégradées.
L’eau douce est un besoin universel : elle assure l’existence de toutes les formes de vie,
entretient les écosystèmes naturels et transporte et dilue les déchets. En l’absence d’un
approvisionnement assuré en eau douce, les niveaux de vie baissent, la population en pâtit
et le développement devient plus difficile. De plus en plus, la durabilité du développement
exigera des politiques et des stratégies efficaces qui non seulement économisent et
protègent les sources d’eau douce, mais les gèrent de façon équitable pour répondre aux
besoins des consommateurs, de l’industrie et de l’agriculture.
3. Etablissement de la valeur des ressources en eau douce. Il faut établir pour l'eau douce
une valeur qui exprime son manque d'abondance, au lieu d'en faire une ressource gratuite ou
presque gratuite. Comme le fait ressortir l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE), de bonnes politiques de prix peuvent encourager un comportement
responsable sur le plan de l'environnement en ce qui concerne l'utilisation de l'eau tout en
assurant un approvisionnement satisfaisant. Pour atteindre ce but, l'eau doit se vendre à un prix
qui corresponde à ses diverses utilisations. La mise en place de marchés et de mécanismes de
prix de l'eau peut avoir un effet immédiat sur l'emploi de l'eau.
4. Gestion de l'eau pour satisfaire les besoins sectoriels. Pour pouvoir fonctionner, un
système de gestion de l'eau exige des moyens institutionnels permettant d'équilibrer les
besoins sectoriels en fonction du bien qu'en retire l'ensemble de la société et aussi en tenant
compte des besoins de l'écosystème. Les problèmes nationaux d'eau sont souvent imputables
aux attributions d'eau, plutôt qu'à une pénurie absolue. En l'absence de politiques qui relient
l'approvisionnement en eau douce aux utilisations concurrentes qu'en font les divers secteurs,
il se produit souvent des pénuries locales et régionales, et la concurrence devient de plus en
plus dure.
Cours N°3.Économies d’eau et gestion de l’eau
Quel que soit l’usage que l’on fasse de l’eau douce — pour l’agriculture, l’industrie ou les
services municipaux — il existe des possibilités considérables d’économies et d’amélioration
de la gestion. Presque partout, on gaspille de l’eau. Tant qu’ils ne se trouvent pas en présence
de pénuries, la plupart des pays et des gens pensent qu’avoir accès à de l’eau est chose toute
naturelle.
Comme l’ont dit Falkenmark et ses collègues, «nous devons cesser de vivre comme si nous
disposions de quantités illimitées d’eau et commencer à admettre qu’il nous faut nous
accommoder d’une situation caractérisée par de sévères limitations de
l’approvisionnement en eau». Quand on parle d’eau douce, il ne s’agit pas de se demander
«de combien d’eau avons-nous besoin et où la trouve-t-on», mais plutôt «quel est le volume
d’eau disponible et quelle est la meilleure façon d’en tirer partie ?». En d’autres termes, nous
devons mieux gérer la demande d’eau, au lieu de continuer à s’attacher à trouver une meilleure
formule de gestion «orientée vers l’offre».
Sur le plan de la demande, une série de mesures économiques, administratives et à base
communautaire peuvent aider immédiatement à économiser l’eau. A long terme, le
ralentissement de la croissance démographique freinera l’accroissement de la demande d’eau
et aidera à gagner du temps pour mettre au point de meilleures stratégies de conservation et de
gestion.
1.Agriculture : produce davantage avec moins
La plupart des systèmes d'irrigation gaspillent de l'eau. En règle générale, entre 35 % et 50 %
seulement de l'eau retirée pour irriguer l'agriculture parvient aux cultures. La plus grande
partie s'infiltre dans des canaux dépourvus de revêtement, s'échappe par des fuites de
conduites ou s'évapore avant d'arriver dans les champs Bien qu'une partie de l'eau « perdue »
par des systèmes d'irrigation peu efficaces revienne aux cours d'eau ou aux nappes
souterraines, d'où on peut la récupérer, la qualité de l'eau est invariablement dégradée par les
pesticides, les engrais et les sels qu'entraîne le ruissellement. Des systèmes d'irrigation
médiocrement organisés et aménagés ont limité les rendements sur la moitié des terres
irriguées.
Amélioration de l'efficacité de l'irrigation. Un certain nombre de pays s'efforcent de
remédier aux carences de l'irrigation, afin d'économiser de l'eau et de protéger les terres. L'une
des techniques est celle de l'irrigation au goutte-à-goutte ; il s'agit d'un réseau de conduites
poreuses ou perforées, qui sont d'ordinaire installées en surface ou dans le sol, et amènent l'eau
directement aux zones radiculaires des plantes. Cette technique entraîne de faibles pertes par
évaporation, avec un taux d'efficacité de 95%. On estime que les systèmes d'irrigation au
goutte-à-goutte réduisent la consommation d'eau de 40 % à 60% par rapport aux systèmes
d'irrigation par gravité.
Réutilisation des eaux usées des villes. Un certain nombre de pays amènent, après traitement,
les eaux usées des villes vers des fermes voisines qui cultivent des légumes et des fruits.
Aujourd'hui, au moins un demi million d'hectares, dans 15 pays, sont irrigués avec des eaux
usées traitées, qu'on appelle souvent les «eaux brunes».
2.Economies d'eau par l'industrie
L'industrie utilise énormément d'eau. Par exemple, la fabrication d'une tonne d'acier peut
exiger jusqu'à 300 tonnes d'eau. Dans les pays développés, les industries utilisent entre la
moitié et les trois-quarts de tous les retraits d'eau, contre une moyenne mondiale d'environ un
quart .
Avec le renforcement des règlementations et vu la nécessité de réduire les coûts, des industries
à forte intensité d'eau, telles que l'industrie chimique, la sidérurgie et la pâte à papier, ont fait
des progrès remarquables pour réduire le volume d'eau dont avait besoin la production. Dans
certains pays, ces industries emploient actuellement des méthodes de production qui réutilisent
et recyclent l'eau et modifient
3.Economies réalisées par les municipalités
Si on veut économiser l’eau qui sert dans les villes à des usages personnels (y compris son
utilisation par les ménages et les municipalités), il faut gérer aussi bien l’offre que la demande.
La plus grande partie de l’eau destinée à alimenter les municipalités se perd avant d’atteindre
les consommateurs : il y a des fuites dans les collecteurs, les conduites et les robinets, ou l’eau
disparaît dans des branchements illégaux. En outre, lorsqu’ils ont facilement accès à l’eau
courante, les consommateurs utilisent souvent beaucoup plus d’eau qu’ils n’en ont besoin.
Demande. Selon l’expert hydraulicien Sandra Postel, «on commence lentement à se rendre
compte que la gestion de la demande, plutôt qu’une lutte continuelle pour la satisfaire, est le
moyen le plus sûr d’arriver à la sécurité en matière d’eau» . La gestion de la demande
comporte plusieurs volets visant à économiser l’eau : politiques économiques, notamment
établissement du prix de l’eau ; lois et règlements, par exemple restrictions imposées à
certaines utilisations de l’eau ; solutions techniques, comme l’installation de compresseurs de
débit ; et participation du public et des consommateurs .
4.Besoin de meilleures politiques
L’eau douce est le liquide qui facilite le développement. C’est un intrant économique, au
même titre que l’infrastructure, l’énergie et le savoir humain . En l’absence d’une meilleure
gestion des maigres ressources en eau dont nous disposons, il est impossible d’obtenir un
développement durable . En règle générale, les politiques ont quatre grands points faibles qui,
selon Ismail Serageldin, Vice Président de la Banque mondiale pour un développement
durable en fonction de l’environnement, accentuent l’incapacité dont le monde fait preuve
pour gérer ses ressources en eau douce :
5. La gestion de l’eau est fragmentée entre les secteurs et les institutions Trop
d’organismes s’occupent de l’eau et il n’existe pratiquement aucune coordination des
politiques entre les divers secteurs de l’économie. Souvent, les problèmes de qualité de
l’eau et de santé restent sans solution parce qu’ils ne relèvent pas du mandat d’un seul
service d’Etat.
6. Les gouvernements sont trop tributaires d’une administration centralisée pour
établir, faire fonctionner et entretenir les systèmes d’eau. Les organismes chargés
de gérer les ressources en eau sont souvent accablés de travail et manquent de
compétence technique. En même temps, les parties prenantes et la communauté ne
participent guère à l’élaboration des politiques et à la réglementation de l’emploi de
l’eau, si bien que les projets ne répondent souvent pas aux besoins de la population.
7. La plupart des pays sous-évaluent l’eau douce en tant que ressource et ne la font
pas payer à son prix économique. Beaucoup de gros utilisateurs d’eau, par exemple
les agriculteurs, reçoivent des subventions de l’Etat qui, en fait, les encouragent à
gaspiller de l’eau alors qu’ils ne le feraient sans doute pas autrement. La plupart des
gouvernements ont jugé préférable, sur le plan politique, de mettre en valeur de
nouvelles sources d’eau au lieu de faire absorber par les gros utilisateurs le coût
intégral de l’eau qu’ils leur fournissent.
8. Les politiques de gestion de l’eau ne relient pas la qualité de l’eau à la santé
humaine et environnementale. Dans la plupart des cas, on fait de l’eau une ressource
qu’il s’agit de pomper et d’utiliser aussi souvent et aussi abondamment que nécessaire,
quelle que soit sa finalité. Si on ne tient pas compte du rôle clé que l’eau joue dans la
santé de l’homme et de l’environnement, il ne faut pas s’étonner que les ressources en
eau soient presque partout dégradées.
L’eau douce est un besoin universel : elle assure l’existence de toutes les formes de vie,
entretient les écosystèmes naturels et transporte et dilue les déchets. En l’absence d’un
approvisionnement assuré en eau douce, les niveaux de vie baissent, la population en pâtit
et le développement devient plus difficile. De plus en plus, la durabilité du développement
exigera des politiques et des stratégies efficaces qui non seulement économisent et
protègent les sources d’eau douce, mais les gèrent de façon équitable pour répondre aux
besoins des consommateurs, de l’industrie et de l’agriculture.
3. Etablissement de la valeur des ressources en eau douce. Il faut établir pour l'eau douce
une valeur qui exprime son manque d'abondance, au lieu d'en faire une ressource gratuite ou
presque gratuite. Comme le fait ressortir l'Organisation de coopération et de développement
économiques (OCDE), de bonnes politiques de prix peuvent encourager un comportement
responsable sur le plan de l'environnement en ce qui concerne l'utilisation de l'eau tout en
assurant un approvisionnement satisfaisant. Pour atteindre ce but, l'eau doit se vendre à un prix
qui corresponde à ses diverses utilisations. La mise en place de marchés et de mécanismes de
prix de l'eau peut avoir un effet immédiat sur l'emploi de l'eau.
4. Gestion de l'eau pour satisfaire les besoins sectoriels. Pour pouvoir fonctionner, un
système de gestion de l'eau exige des moyens institutionnels permettant d'équilibrer les
besoins sectoriels en fonction du bien qu'en retire l'ensemble de la société et aussi en tenant
compte des besoins de l'écosystème. Les problèmes nationaux d'eau sont souvent imputables
aux attributions d'eau, plutôt qu'à une pénurie absolue. En l'absence de politiques qui relient
l'approvisionnement en eau douce aux utilisations concurrentes qu'en font les divers secteurs,
il se produit souvent des pénuries locales et régionales, et la concurrence devient de plus en
plus dure.