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Discipline : français
Tâche problème : écrire la fin d’une nouvelle policière
Séquences : 5 séquences + la séquence UAA 0 (+/- 2x50 min chacune)
1
Titre de l’UAA principale : UAA5 s’inscrire dans une œuvre culturelle
Titre de l’/ des UAA sollicitée(s) : UAA 0 justifier, expliciter
Compétence : s’inscrire dans une œuvre culturelle source en l’amplifiant
Production finale : Je rédige la fin d’une nouvelle policière
Deuxième degré – 3e secondaire
Séquence 1 : Séquence 2 : Séquence 3 :
Un premier jet Le vocabulaire et les personnages du roman policier Le schéma narratif du roman policier
1x50min 3x50min 2x50min
Mise en situation : Mise en situation : Mise en situation :
Les élèves reçoivent un texte dont la fin a été Plusieurs languettes où sont notés différents termes ou 1. Le professeur lit une nouvelle dans le désordre. Par
effacée, coupée. A eux d’en écrire la fin avec leurs des phrases qui renvoient au jargon policier (ex de groupe, les élèves essaient de retrouver l’ordre de
représentations de la matière seulement. terme : un enquêteur ; ex de phrase : un vol de sac à la nouvelle.
main). La classe entière doit effectuer des groupements 2. Le professeur présente 4 petites énigmes à
sans aucune intervention du prof. résoudre.
Production finale : Au terme de la tâche-problème, l’élève sera capable d’écrire la fin d’une nouvelle policière en suivant une série de consignes. Pour
ce faire, il sera capable d’utiliser à bon escient le jargon du genre policier, de respecter le schéma narratif du genre et de respecter les caractéristiques
du sous-genre auquel appartient la nouvelle en suivant ses caractéristiques.
2
Titre de l’UAA principale : UAA5 s’inscrire dans une œuvre culturelle
Titre de l’/ des UAA sollicitée(s) : UAA 0 justifier, expliciter
Compétence : s’inscrire dans une œuvre culturelle source en l’amplifiant
Production finale : Je rédige la fin d’une nouvelle policière
Deuxième degré – 3e secondaire
Séquence 4 : Connaitre – Expliciter des ressources Séquence 5 :
La cohérence textuelle et les temps du récit (UAA0) Transférer – Production finale
2x50min 1x50min
Mise en situation : En séquence 3, les élèves ont écrit une Mise en situation :
Le professeur distribue une nouvelle nouvelle policière. En séquence 4, ils y ont Les élèves reçoivent la tâche à accomplir :
modifiée. Elle présente des erreurs de apporté des modifications pour coller à un écrire la fin d’une nouvelle policière, en
cohérence textuelle et une mauvaise sous-genre. respectant une série de consignes
concordance des temps.
Les élèves repèrent les différentes erreurs
Ils vont ici tirer au sort le nom de l’élève avec
dans le récit.
qui ils vont échanger la nouvelle. Ils repèrent
les forces et les faiblesses du texte puis il y a
une mise en commun. Et ensemble, le
professeur et les élèves construisent la grille
d’évaluation utiliser pour la production finale.
Production finale : Au terme de la tâche-problème, l’élève sera capable d’écrire la fin d’une nouvelle policière en suivant une série de
consignes. Pour ce faire, il sera capable d’utiliser à bon escient le jargon du genre policier, de respecter le schéma narratif du genre et
de respecter les caractéristiques du sous-genre auquel appartient la nouvelle en suivant ses caractéristiques.
3
Présenta)on de la séquence – Séquence 3 : Le schéma narra)f
Prérequis ma,ère :
- Temps du récit
- Le jargon policier
- Les personnages et leurs rôles
- Le schéma narraMf
Objec,fs de la séquence :
- Le schéma narraMf dans son ensemble : savoir l’ordre des étapes
- Les caractérisMques de chaque étapes : savoir ce qu’on retrouve dans chaque étape
(ex : situaMon iniMale = cadre spaMo-temporel)
Stratégie transversale :
Écriture - PlanificaMon-maturaMon (« le texte en préparaMon »).
4
Fiche ma,ère
Définition :
Le schéma narratif est l’organisation chronologique en différentes étapes du récit. Grâce à
lui, la lecture du récit est plus compréhensible.
Les caractéristiques :
Le schéma narraMf est organisé en cinq grandes étapes majeures :
1. La situa;on ini;ale :
Elle pose le cadre du récit, soit le lieu et l’époque, en plus des caractérisMques des
personnages. Il n’y a pas d’acMon.
Elle est souvent rédigée à l’imparfait.
2. L’élément perturbateur :
La situaMon iniMale est bouleversée. Le crime est commis.
Il est souvent rédigé au passé simple.
3. Les péripé;es :
L’enquête à travers laquelle les personnages vivent des aventures. C’est la plus longue
parMe du récit. On y voit plusieurs personnages : les enquêteurs, les suspects et les
témoins.
= élément central du récit puisqu’on veut élucider le crime.
Ce_e parMe est écrite au passé simple ou au présent.
4. L’élément de résolu;on :
Le coupable est idenMfié et arrêté. Les péripéMes sont bien terminées.
5. La situa;on finale :
C’est le retour à la normal, elle est similaire à la situaMon iniMale. Donc pas de
rebondissement, c’est la clôture.
Référence bibliographique
Schéma narratif [fiche de cours] - Sherpas. (s. d.). Les Sherpas.
https://sherpas.com/blog/schema-narratif/
https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves/bv/francais/le-recit-policier-f1625
5
Table des matières
Présenta)on de la séquence – Séquence 3 : Le schéma narra)f .......................................... 4
Prérequis maQère : ...................................................................................................................... 4
ObjecQfs de la séquence : ............................................................................................................ 4
Stratégie transversale : ................................................................................................................ 4
Fiche maQère .............................................................................................................................. 5
Référence bibliographique .......................................................................................................... 5
Mise en situa)on 1 ............................................................................................................. 7
Exercice 1 – La nouvelle sans dessus dessous ...................................................................... 8
Mise en situa)on 2 ............................................................................................................. 9
Exercice 2 - Les noms volés ! ............................................................................................ 10
Ai-je bien compris ? .......................................................................................................... 13
A toi de jouer !.................................................................................................................. 14
Exercice 1 : Une imagina)on sans limite ! ......................................................................... 16
À toi de jouer ! ................................................................................................................. 17
Réfléchissons… ................................................................................................................. 18
Exercice 1 – La nouvelle sans dessus dessous .................................................................... 21
Exercice 2 - Les noms volés ! ............................................................................................ 23
Ai-je bien compris ? ....................................................................... Erreur ! Signet non défini.
A toi de jouer !............................................................................... Erreur ! Signet non défini.
Exercice 1 : Une imagina)on sans limite ! ......................................................................... 32
À toi de jouer !............................................................................... Erreur ! Signet non défini.
........................................................................................................................................ 33
Réfléchissons… ................................................................................................................. 34
Bibliographie .................................................................................................................... 35
6
Mise en situa)on 1
Vaudou
ParMe 2
Madame Decker venait de rentrer d'un voyage à HaïM - voyage qu'elle avait fait seule - et
dont le but était de donner au couple Decker le temps de réfléchir avant d'entamer une
procédure de divorce.
Le temps de réflexion n'avait rien changé. En se retrouvant après ce_e séparaMon, Monsieur
et Madame Decker avaient constaté qu'ils se haïssaient plus encore qu'ils ne le pensaient
avant.
ParMe 4
— La moiMé ! proclama d'une voix ferme Mme Decker. Je n'accepterai sous aucun prétexte
un sou de moins que la moiMé de nos biens !
— C'est ridicule ! dit M. Decker.
— Tu trouves ? Tu sais que je pourrais avoir la totalité et non la moiMé. Et très facilement : j'ai
étudié les rites Vaudou, pendant mon séjour à HaïM.
— Balivernes ! dit M. Decker.
— C'est très sérieux. Et tu devrais remercier le ciel d'avoir épousé une femme de coeur car je
pourrais te tuer sans difficulté, si je le voulais. J'aurais alors tout l'argent et tous les biens
immobiliers - et sans avoir rien à craindre. Une mort provoquée par le Vaudou est impossible
à reconnaître d'une mort par lâchage du coeur.
— Des mots ! dit M. Decker.
ParMe 5
— Ah! Tu crois ça ! Je possède de la cire et une épingle à chapeau. Veux-tu me donner une
peMte mèche de cheveux ou une rognure d'ongle ? Je n'ai pas besoin de plus. Tu verras.
— SupersMMons ! dit M. Decker.
— Dans ce cas, pourquoi as-tu si peur de me laisser essayer ? Moi, je sais que ça marche. Je
te fais donc une proposiMon honnête : si ça ne te tue pas, j'accepterai le divorce sans
demander un sou. Et si ça marche, j'hérite de tout, automaMquement.
ParMe 1
— D'accord, dit M. Decker. Va chercher ta cire et ton épingle à chapeau.
Il jeta un coup d’oeil à ses ongles :
— Mes ongles sont un peu courts, je vais plutôt te donner quelques cheveux.
Quand il revint, portant quelques bouts de cheveux dans un couvercle de flacon de
pharmacie, Mme Decker était en train de pétrir la cire. Elle prit les cheveux, qu'elle malaxa
avec la cire, puis elle modela une figurine représentant vaguement un corps humain.
— Tu le regre_eras ! dit-elle en enfonçant l'épingle à chapeau dans la poitrine de la figurine
de cire.
ParMe 3
Monsieur Decker fut très surpris. Il n'avait pas cru au Vaudou, mais c'était un homme de
précauMons, qui ne prenait jamais de risques inuMles. Et il avait toujours été exaspéré par
l'habitude qu'avait sa femme de ne jamais ne_oyer sa brosse à cheveux.
7
Exercice 1 – La nouvelle sans dessus dessous
Un peMt malin s’est amusé à semer la pagaille dans le cours de madame. Avec tes 3 camarades,
vous devez enquêter pour retrouver l’ordre de sa nouvelle.
Écoute aFen;vement les extraits que madame lit. Puis en groupe, élaborez l’ordre que vous
pensez avoir retrouvé. Note les éléments clés de chaque extrait pour les situer.
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Voyons voir si les inspecteurs des autres postes de police ont trouvé la même chose :
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Mise en situa)on 2
Le vol qui n'en était pas un
Mme Smith a contacté les autorités en arguant que son collier d'époque avait été volé. Lorsque
la police est arrivée, elle n'a vue aucun signe d'effracMon, hormis une fenêtre cassée. Un
désordre total régnait dans la maison et il y avait des traces de pas sur le sol. Le lendemain, les
policiers ont arrêté Mme Smith pour fraude. Pour quelle raison?
Solu;on : La fenêtre a été brisée de l'intérieur. Si elle l'avait été de l'extérieur, il y aurait eu de
la vitre sur le sol.
Solu;on: Il s'agit du livreur de journaux, car il savait perMnemment que personne ne lirait le
journal du mercredi et du jeudi.
Le meurtre scolaire
À la rentrée scolaire, un professeur de géographie a été tué. Quatre personnes figurent sur la
liste des suspects: le jardinier, le professeur de mathémaMques, l'entraîneur sporMf et le
directeur d'école. Voici leurs alibis: Le jardinier était en train de couper des buissons. Le
professeur de mathémaMques organisait un test de mi-année. L'entraîneur jouait au
basketball. Le principal était dans son bureau.
L'assassin a immédiatement été arrêté. Qui a tué le professeur et comment la police a-t-elle
réussi à l'idenMfier?
La mort en hiver
Un jour d'hiver, John trouve son ami Jack mort dans sa maison. John appelle donc la police en
déclarant qu'il a découvert le corps alors qu'il passait par la maison de Jack et qu'il avait décidé
d'entrer après avoir frappé et sonné plusieurs fois. Il a cependant pu apercevoir de la lumière
à travers une fenêtre gelée. C'est en respirant sur la vitre glacée que John a vu Jack sur le sol.
John est considéré comme le suspect numéro un. Pourquoi ?
Solu;on: John ne pouvait pas enlever la buée de l'extérieur car les fenêtres s'embuent
généralement de l'intérieur.
9
Exercice 2 - Les noms volés !
Un criminel malicieux a pris tous les noms des images ci-dessous. Sans eux, impossible de
savoir à quoi elles correspondent…C’est une mission difficile
En regardant l’image, essaie de lui donner un nom.
Un indice pour t’aider : c’est le même criminel qui a semé la pagaille dans le cours de
madame.
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Faisons le point
Exemple :
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Exemple :
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Les ………………………………………… sont les enquêtes menées par la police ou les inspecteurs. On
y voit aussi les différents suspects et les témoignages des témoins. L’intrigue de l’histoire est
ici. Il y a du suspense dû aux nombreuses acMons qui s’enchainent.
Exemple :
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Exemple :
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Exemple :
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12
Ai-je bien compris ?
Relie l’étape et l’élément correspondants.
Pour ce faire, inscris le numéro de l’étape dans la case à droite des éléments.
Exercice 1
1 La Arrestation de Tom Johns
2 L’élément Le vol d’un diamant
3 Les Condamnation de Camelia Waters
4 L’élément Londres, en 2012
5 La situation Un rouge à lèvres retrouvé
Exercice 2
1 La L’affaire est classée résolue désormais
2 L’élément Venise, en 1916
3 Les Le meurtre du maire du village
4 L’élément Une médaille retrouvée dans la poche du
maire
5 La situation Madame Dupas explique avoir vu une
femme blonde parler au maire peu de temps
avant son meurtre
Exercice 3
1 La Pékin, en 2021
2 L’élément Monsieur Fang a apporté ses caméras de
surveillance au poste de police
3 Les Benoit est libéré de prison
4 L’élément Lisa a dit une information dont n’avait
jamais parlé l’inspecteur Wayne
5 La situation La façade d’un magasin tagué
Exercice 4
1 La Le coach est parti dans une autre ville
2 L’élément Un coach de capoéra s’est cassé la jambe
3 Les Barbara a expliqué que Grabriela était très
jalouse
4 L’élément Du cirage de parquet a été retrouvé sous les
ongles de Lucie
5 La situation Rio en 2000
Exercice 5
1 La Une montgolfière a pris feu en pleine visite
2 L’élément Bertrand a révélé qu’il a peur du feu
3 Les Bernes en 1950
4 L’élément Félicie a expliqué comment s’est déroulé la
visite
5 La situation Georges a été condamné à la perpétuité
13
A toi de jouer !
Lis ces nouvelles et repère pour chacune d’elle les différentes étapes du récit.
Erreur fatale
M. Walter Baxter était un grand lecteur de romans policiers depuis de longues années. Le jour
où il décida d'assassiner son oncle, il savait donc qu'il ne devrait pas comme_re le moindre
impair.
Il savait aussi que pour éviter toute possibilité d'erreur, le mot d'ordre devait être «simplicité».
Une rigoureuse simplicité. Pas d'alibi préparé à l'avance et qui risque toujours de ne pas tenir.
Pas de modus operandi compliqué. Pas de fausses pistes manigancées.
Si, quand même, une fausse piste, mais peMte. Toute simple. Il faudrait qu'il cambriole la
maison de son oncle, et qu'il emporte tout l'argent liquide qu'il y trouverait, de telle manière
que le meurtre apparaisse comme un cambriolage ayant mal tourné. Sans cela, unique hériMer
de son oncle, il se désignerait trop comme suspect numéro un.
Il prit tout son temps pour faire l'emple_e d'une pince-monseigneur dans des condiMons
rendant impossible l'idenMficaMon de l'acquéreur. La pince-monseigneur lui servirait à la fois
d'ouMl et d'arme.
Il mit soigneusement au point les moindres détails, car il savait que la moindre erreur lui serait
funeste et il était certain de n'en comme_re aucune. Avec grand soin, il fixa la nuit et l'heure
de l'opéraMon.
La pince-monseigneur ouvrit la fenêtre sans difficulté et sans bruit. Il entra dans le salon. La
porte donnant sur la chambre à coucher était grande ouverte, mais comme aucun bruit n'en
venait, il décida d'en finir avec la parMe cambriolage de l'opéraMon.
Il savait où son oncle gardait son argent liquide, mais il tenait à donner l'impression que le
cambrioleur l'avait longuement cherché. Le beau clair de lune lui perme_ait de bien voir à
l'intérieur de la maison; il travailla sans bruit...
Deux heures plus tard, une fois rentré chez lui, il se déshabilla vite et se mit au lit. La police
n'avait aucune possibilité d'être alertée avant le lendemain, mais il était prêt à recevoir les
policiers si par hasard ils se présentaient avant. Il s'était débarrassé de l'argent et de la pince-
monseigneur. Certes, cela lui avait fait mal au coeur de détruire quelques centaines de dollars
en billets de banque, mais il s'agissait là d'une mesure de sécurité indispensable -et quelques
centaines de dollars étaient peu de chose, à côté des cinquante mille dollars au moins qu'allait
représenter l'héritage.
On frappa à la porte. Déjà ? Il se força au calme, alla ouvrir. Le shérif et son adjoint entrèrent
en le bousculant:
« Walter Baxter ? Voici le mandat d'amener. Habillez-vous et suivez-nous.
- Vous m'arrêtez ? Mais pourquoi ?
-Vol avec effracMon. Votre oncle vous a vu et reconnu; il est resté sans faire de bruit à la
porte de sa chambre à coucher; dès que vous êtes parM il est venu au poste et a fait sa
déposiMon sous serment. »
La mâchoire de Walter Baxter s'affaissa. Il avait, malgré tout, commis une erreur. Il avait, certes,
conçu le meurtre parfait, mais le cambriolage l'avait tellement obnubilé qu'il avait oublié de le
comme_re.
14
Cauchemar en jaune
Il fut Mré du sommeil par la sonnerie du réveil, mais resta couché un bon moment après
l'avoir fait taire, à repasser une dernière fois les plans qu'il avait établis pour une escroquerie
dans la journée et un assassinat le soir.
Il n'avait négligé aucun détail, c'était une simple récapitulaMon finale. A vingt heures
quarante-six, il serait libre, dans tous les sens du mot. Il avait fixé le moment parce que
c'était son quaranMème anniversaire et que c'était l'heure exacte où il était né. Sa mère,
passionnée d'astrologie, lui avait souvent rappelé la minute précise de sa naissance. Lui-
même n'était pas supersMMeux, mais cela fla_ait son sens de l'humour de commencer sa vie
nouvelle à quarante ans, à une minute près.
De toute façon, le temps travaillait contre lui. Homme de loi spécialisé dans les affaires
immobilières, il voyait de très grosses sommes passer entre ses mains : une parMe de ces
sommes y restait. Un an auparavant, il avait "emprunté" cinq mille dollars, pour les placer
dans une affaire sûre, qui allait doubler ou tripler la mise, mais où il en perdit la totalité. Il
"emprunta" un nouveau capital, pour diverses spéculaMons, et pour ra_raper sa perte
iniMale. Il avait maintenant environ trente mille dollars de retard, le trou ne pouvait être
guère dissimulé désormais plus de quelques mois et il n'y avait pas le moindre espoir de le
combler en si peu de temps. Il avait donc résolu de réaliser le maximum en argent liquide
sans éveiller les soupçons, en vendant diverses propriétés. Dans l'après-midi, il disposerait de
plus de cent mille dollars, plus qu'il ne lui en fallait jusqu'à la fin de ses jours.
Et jamais, il ne serait pris. Son départ, sa desMnaMon, sa nouvelle idenMté, tout était prévu et
fignolé, il n'avait négligé aucun détail. Il y travaillait depuis des mois.
Sa décision de tuer sa femme, il l'avait prise un peu après coup. Le mobile était simple : il la
détestait. Mais c'est seulement après avoir pris la résoluMon de ne jamais aller en prison, de
se suicider s'il était pris, que l'idée lui était venue : puisque de toute façon il mourrait s'il était
pris, il n'avait rien à perdre en laissant derrière lui une femme morte au lieu d'une femme en
vie.
Il avait eu beaucoup de mal à ne pas éclater de rire devant l'opportunité du cadeau
d'anniversaire qu'elle lui avait fait (la veille, avec vingt-quatre heures d'avance) : une belle
valise neuve. Elle l'avait aussi amené à accepter de fêter son anniversaire en allant dîner en
ville, à sept heures. Elle ne se doutait pas de ce qu'il avait préparé pour conMnuer la soirée de
fête. Il la ramènerait à la maison avant vingt heures quarante-six et saMsferait ainsi son goût
pour les choses bien faites en se rendant veuf à la minute précise. Il y avait aussi un
avantage praMque à la laisser morte : s'il l'abandonnait vivante et endormie, elle
comprendrait ce qui s'était passé et alerterait la police en constatant, au maMn, qu'il était
parM. S'il la laissait morte, le cadavre ne serait pas trouvé avant deux ou peut-être trois jours,
ce qui lui assurerait une avance bien plus confortable.
A son bureau, tout se passa à merveille ; quand l'heure fut venue d'aller retrouver sa femme,
tout était paré.
15
Exercice 1 : Une imagina)on sans limite !
Lis la nouvelle Cauchemar en jaune de F. Brown. Un bandit a volé la fin de l’histoire !
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16
À toi de jouer !
Désormais, c’est à ton tour d’écrire ton histoire !
Tu es un enquêteur aguerri qui est réputé en France ! Un nouveau dossier arrive sur ton
bureau : le vol d’un objet d’art de valeur au Louvre. Les interrogatoires de la directrice du
musée et de l’historien du Louvre sont prévus dans l’après-midi. A toi de mener à bien
l’enquête !
En une page environ, écris l’histoire en;ère (de la situa;on ini;ale à la situa;on finale) de
ceFe affaire sur une feuille de bloc.
17
Réfléchissons…
Tu as rédigé ta première nouvelle policière ! Désormais, tu sais de quoi est composée une
histoire. Alors selon toi, quels sont les éléments qui doivent être évalués ?
Crée d’abord ta propre grille d’évalua;on ! Établis différents critères et aFribue leur une
note. Fixe aussi la note globale de l’évalua;on.
Critères Pondération
Total sur …
18
Avec tes camarades, comparez vos critères et créez ensemble une liste qui sera u;lisée
pour l’évalua;on cer;fica;ve en fin de la séquence.
Critères Pondération
Total sur …
19
Documents du professeur
20
Mise en situa)on 1
Vaudou Commenté [NEK1]: 10 minutes
ParMe 2
Je lis les différentes par3es dans l’ordre indiqué après avoir
Madame Decker venait de rentrer d'un voyage à HaïM - voyage qu'elle avait fait seule - et prévenus les élèves qu’ils doivent m’écouter et prendre notes
dont le but était de donner au couple Decker le temps de réfléchir avant d'entamer une (voir exercice 1)
procédure de divorce.
Je fais des pauses à chaque extrait pour savoir si je dois le
Le temps de réflexion n'avait rien changé. En se retrouvant après ce_e séparaMon, Monsieur relire ou non.
et Madame Decker avaient constaté qu'ils se haïssaient plus encore qu'ils ne le pensaient
avant.
ParMe 4
— La moiMé ! proclama d'une voix ferme Mme Decker. Je n'accepterai sous aucun prétexte
un sou de moins que la moiMé de nos biens !
— C'est ridicule ! dit M. Decker.
— Tu trouves ? Tu sais que je pourrais avoir la totalité et non la moiMé. Et très facilement : j'ai
étudié les rites Vaudou, pendant mon séjour à HaïM.
— Balivernes ! dit M. Decker.
— C'est très sérieux. Et tu devrais remercier le ciel d'avoir épousé une femme de coeur car je
pourrais te tuer sans difficulté, si je le voulais. J'aurais alors tout l'argent et tous les biens
immobiliers - et sans avoir rien à craindre. Une mort provoquée par le Vaudou est impossible
à reconnaître d'une mort par lâchage du coeur.
— Des mots ! dit M. Decker.
ParMe 5
— Ah! Tu crois ça ! Je possède de la cire et une épingle à chapeau. Veux-tu me donner une
peMte mèche de cheveux ou une rognure d'ongle ? Je n'ai pas besoin de plus. Tu verras.
— SupersMMons ! dit M. Decker.
— Dans ce cas, pourquoi as-tu si peur de me laisser essayer ? Moi, je sais que ça marche. Je
te fais donc une proposiMon honnête : si ça ne te tue pas, j'accepterai le divorce sans
demander un sou. Et si ça marche, j'hérite de tout, automaMquement.
ParMe 1
— D'accord, dit M. Decker. Va chercher ta cire et ton épingle à chapeau.
Il jeta un coup d’oeil à ses ongles :
— Mes ongles sont un peu courts, je vais plutôt te donner quelques cheveux.
Quand il revint, portant quelques bouts de cheveux dans un couvercle de flacon de
pharmacie, Mme Decker était en train de pétrir la cire. Elle prit les cheveux, qu'elle malaxa
avec la cire, puis elle modela une figurine représentant vaguement un corps humain.
— Tu le regre_eras ! dit-elle en enfonçant l'épingle à chapeau dans la poitrine de la figurine
de cire.
ParMe 3
Monsieur Decker fut très surpris. Il n'avait pas cru au Vaudou, mais c'était un homme de
précauMons, qui ne prenait jamais de risques inuMles. Et il avait toujours été exaspéré par
l'habitude qu'avait sa femme de ne jamais ne_oyer sa brosse à cheveux.
21
Exercice 1 – La nouvelle sans dessus dessous
Un peMt malin s’est amusé à semer la pagaille dans le cours de madame. Avec tes 3 camarades,
vous devez enquêter pour retrouver l’ordre de sa nouvelle.
Écoute aFen;vement les extraits que madame lit. Puis en groupe, élaborez l’ordre que vous
pensez avoir retrouvé. Note les éléments clés de chaque extrait pour les situer. Commenté [NEK2]: 10 min pendant la lecture (individuel) +
10 min en groupe de 4
1) des cheveux donnés............................................................................................................ Je les groupe par 4, le voisin et ceux de derrière/devant puis
2) un voyage à HaïM ................................................................................................................ les lance dans le travail de groupe après la lecture.
3) les cheveux de la femme et non de l’homme donc elle est décédée .................................
Je passe dans les bancs pendant l’exercice de groupe pour
4) une mort causée par le Vaudou .......................................................................................... vérifier que tout se passe bien. Je réponds aux ques3ons de
5) un deal est passé : si ça marche pas, la femme ne demande rien pendant le divorce ....... formes, pas de fond (ex. On doit noter des mots clés ou des
................................................................................................................................................ phrases ?)
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................
Voyons voir si les inspecteurs des autres postes de police ont trouvé la même chose : Commenté [NEK3]: 15 minutes
................................................................................................................................................
Mise en commun avec toute la classe
................................................................................................................................................
................................................................................................................................................ Je note au tableau les mots intéressants qui pourraient bien
................................................................................................................................................ meMre sur la piste (ex. Aventures pour péripé3es).
22
Mise en situa)on 2 Commenté [NEK4]: 15 minutes
Solu;on: Il s'agit du livreur de journaux, car il savait perMnemment que personne ne lirait le
journal du mercredi et du jeudi.
Le meurtre scolaire
À la rentrée scolaire, un professeur de géographie a été tué. Quatre personnes figurent sur la
liste des suspects: le jardinier, le professeur de mathémaMques, l'entraîneur sporMf et le
directeur d'école. Voici leurs alibis: Le jardinier était en train de couper des buissons. Le
professeur de mathémaMques organisait un test de mi-année. L'entraîneur jouait au
basketball. Le principal était dans son bureau.
L'assassin a immédiatement été arrêté. Qui a tué le professeur et comment la police a-t-elle
réussi à l'idenMfier?
La mort en hiver
Un jour d'hiver, John trouve son ami Jack mort dans sa maison. John appelle donc la police en
déclarant qu'il a découvert le corps alors qu'il passait par la maison de Jack et qu'il avait décidé
d'entrer après avoir frappé et sonné plusieurs fois. Il a cependant pu apercevoir de la lumière
à travers une fenêtre gelée. C'est en respirant sur la vitre glacée que John a vu Jack sur le sol.
John est considéré comme le suspect numéro un. Pourquoi ?
Solu;on: John ne pouvait pas enlever la buée de l'extérieur car les fenêtres s'embuent
généralement de l'intérieur.
23
Exercice 2 - Les noms volés !
Un criminel malicieux a pris tous les noms des images ci-dessous. Sans eux, impossible de
savoir à quoi elles correspondent…C’est une mission difficile
En regardant l’image, essaie de lui donner un nom. Commenté [NEK5]: 10 minutes
Un vol de sac ................................................................... Les images ne sont pas dans l’ordre du schéma.
24
Le sac retrouvé ........................................................................
..................................................................................................
..................................................................................................
..................................................................................................
Pour ce faire, remets les images dans l’ordre chronologique. Commenté [NEK6]: 5 minutes
25
Faisons le point Commenté [NEK7]: 20 minutes
Exemple :
Le soleil était haut dans le ciel et la vie animait les rues de la ville. Madame O’Malley
se rendait tranquillement à la boulangerie pour acheter des pâMsseries pour ses peMts-
enfants.
L’élément perturbateur vient perturber ce_e première étape. On découvre le crime, le délit
commis. Sans lui, il n’y a pas d’histoire !
Exemple :
En chemin, madame O’Malley marchait en dodelinant de la tête de joie. L’idée de
retrouver ses peMts-enfants l’enchantait. Soudain un homme qui courait depuis le
début de la rue déroba son sac quand il arrivât à sa hauteur.
Les péripéMes sont les enquêtes menées par la police ou les inspecteurs. On y voit aussi les
différents suspects et les témoignages des témoins. L’intrigue de l’histoire est ici. Il y a du
suspense dû aux nombreuses acMons qui s’enchainent.
Exemple :
L’inspecteur Johns a rassemblé les témoignages des passants. Il les lit a_enMvement et
finit par réaliser qu’un détail lui avait échappé. L’homme était en tenue de sport, il avait
donc préparé une tenue adaptée pour n’éveiller aucun soupçon.
Exemple :
Les suspects sont rassemblés dans une pièce. Ils sont tous alignés et portent chacun un
collier avec un numéro. Madame O’Malley est dans la pièce à côté qui donne sur ce_e
pièce grâce à un miroir sans tain. Elle va pouvoir idenMfier le voleur.
La situaMon finale est l’étape où l’équilibre revient. Le mystère est résolu et il y a une sancMon
du coupable dans la plupart des cas.
Exemple :
Madame O’Malley a retrouvé son sac à main et le voleur lui a rendu son argent. Elle
peut donc désormais se rendre à la boulangerie pour acheter des pâMsseries pour ses
peMts-enfants.
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Ai-je bien compris ? Commenté [NEK8]: 10 minutes
27
A toi de jouer ! Commenté [NEK9]: 25 minutes
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SituaMon finale
La mâchoire de Walter Baxter s'affaissa. Il avait, malgré tout, commis une erreur. Il avait,
certes, conçu le meurtre parfait, mais le cambriolage l'avait tellement obnubilé qu'il avait
oublié de le comme_re.
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Cauchemar en jaune
SituaMon iniMale
Il fut Mré du sommeil par la sonnerie du réveil, mais resta couché un bon moment après
l'avoir fait taire, à repasser une dernière fois les plans qu'il avait établis pour une escroquerie
dans la journée et un assassinat le soir.
Il n'avait négligé aucun détail, c'était une simple récapitulaMon finale. A vingt heures
quarante-six, il serait libre, dans tous les sens du mot. Il avait fixé le moment parce que
c'était son quaranMème anniversaire et que c'était l'heure exacte où il était né. Sa mère,
passionnée d'astrologie, lui avait souvent rappelé la minute précise de sa naissance. Lui-
même n'était pas supersMMeux, mais cela fla_ait son sens de l'humour de commencer sa vie
nouvelle à quarante ans, à une minute près.
De toute façon, le temps travaillait contre lui. Homme de loi spécialisé dans les affaires
immobilières, il voyait de très grosses sommes passer entre ses mains : une parMe de ces
sommes y restait. Un an auparavant, il avait "emprunté" cinq mille dollars, pour les placer
dans une affaire sûre, qui allait doubler ou tripler la mise, mais où il en perdit la totalité. Il
"emprunta" un nouveau capital, pour diverses spéculaMons, et pour ra_raper sa perte
iniMale. Il avait maintenant environ trente mille dollars de retard, le trou ne pouvait être
guère dissimulé désormais plus de quelques mois et il n'y avait pas le moindre espoir de le
combler en si peu de temps. Il avait donc résolu de réaliser le maximum en argent liquide
sans éveiller les soupçons, en vendant diverses propriétés. Dans l'après-midi, il disposerait de
plus de cent mille dollars, plus qu'il ne lui en fallait jusqu'à la fin de ses jours.
Et jamais, il ne serait pris. Son départ, sa desMnaMon, sa nouvelle idenMté, tout était prévu et
fignolé, il n'avait négligé aucun détail. Il y travaillait depuis des mois.
Élément perturbateur
Sa décision de tuer sa femme, il l'avait prise un peu après coup. Le mobile était simple : il la
détestait. Mais c'est seulement après avoir pris la résoluMon de ne jamais aller en prison, de
se suicider s'il était pris, que l'idée lui était venue : puisque de toute façon il mourrait s'il était
pris, il n'avait rien à perdre en laissant derrière lui une femme morte au lieu d'une femme en
vie.
PeripéMes
Il avait eu beaucoup de mal à ne pas éclater de rire devant l'opportunité du cadeau
d'anniversaire qu'elle lui avait fait (la veille, avec vingt-quatre heures d'avance) : une belle
valise neuve. Elle l'avait aussi amené à accepter de fêter son anniversaire en allant dîner en
ville, à sept heures. Elle ne se doutait pas de ce qu'il avait préparé pour conMnuer la soirée de
fête. Il la ramènerait à la maison avant vingt heures quarante-six et saMsferait ainsi son goût
pour les choses bien faites en se rendant veuf à la minute précise. Il y avait aussi un
avantage praMque à la laisser morte : s'il l'abandonnait vivante et endormie, elle
comprendrait ce qui s'était passé et alerterait la police en constatant, au maMn, qu'il était
parM. S'il la laissait morte, le cadavre ne serait pas trouvé avant deux ou peut-être trois jours,
ce qui lui assurerait une avance bien plus confortable.
A son bureau, tout se passa à merveille ; quand l'heure fut venue d'aller retrouver sa femme,
tout était paré. Mais elle traîna devant les cocktails et traîna encore au restaurant ; il en vint
à se demander avec inquiétude s'il arriverait à la ramener à la maison avant vingt heures
quarante-six. C'était ridicule, il le savait bien, mais il avait fini par a_acher une grande
importance au fait qu'il voulait être libre à ce moment-l{ et non une minute avant ou une
minute après. Il gardait l'oeil sur sa montre.
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A_endre d'être entrés dans la maison l'aurait mis en retard de trente secondes. Mais sur le
porche, dans l'obscurité, il n'y avait aucun danger ; il ne risquait rien, pas plus qu'à l'intérieur
de la maison. Il aba•t la matraque de toutes ses forces, pendant qu'elle a_endait qu'il sorte
sa clé pour ouvrir la porte. Il la ra_rapa avant qu'elle ne tombe et parvint à la maintenir
debout, tout en ouvrant la porte de l'autre main et en la refermant de l'intérieur.
Il posa alors le doigt sur l'interrupteur et une lumière jaunâtre envahit la pièce. Avant qu'ils
aient pu voir que sa femme était morte et qu'il maintenait le cadavre d'un bras, tous les
invités à la soirée d'anniversaire hurlèrent d'une seule voix : « Surprise ! »
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Exercice 1 : Une imagina)on sans limite ! Commenté [NEK10]: 20 minutes
Il avait réservé un tour en barque sur le lac où ils se sont rencontrés. Le début de la balade
en barque se passait bien, sa femme ne se doutait à aucun moment qu’il avait prévu de la
noyer. Il comptait d’abord l’assommer avec les rames avant de me_re son plan à exécuMon.
Le lac était calme, comme à son habitude. Pas une vague à l’horizon. Il a a•ré son a_enMon
sur un groupe de canards barbotant près de la rive. Sa femme observait les oiseaux jouer
quand il essaya de l’assommer. Seulement une vague l’a déséquilibré et il a raté son coup. Il
réessaya une nouvelle fois et une vague le déstabilisa encore. Il regardait autour d’eux, rien
à l’horizon. Sa femme reporta son a_enMon sur lui, elle ne le lâcha plus de la balade ce qui a
fait tomber son plan à l’eau.
Quand ils arrivèrent sur la terre ferme, un homme en combinaison de plonger trempé les
interpella.
— Agent Johns, se présenta-t-il. Monsieur vous êtes en état d’arrestaMon.
— Pourquoi ? s’étonna sa femme.
— Madame votre mari a essayé à plusieurs reprises de vous assommer pour vous noyez. Je
l’ai aperçu pendant que je faisais de la plongée et je l’en ai empêché en poussant votre
barque.
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À toi de jouer ! Commenté [NEK11]: 45 minutes
PéripéMes
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Réfléchissons… Commenté [NEK12]: 15 minutes au total :
5 min
Tu as rédigé ta première nouvelle policière ! Désormais, tu sais de quoi est composée une
Pour la première grille d’évalua3on, je leur demande de
histoire. Alors selon toi, quels sont les éléments qui doivent être évalués ? rédiger les critères en se basant sur leur rédac3on
personnelle, à quoi ils ont fait aMen3on, etc.
Crée d’abord ta propre grille d’évalua;on ! Établis différents critères et aFribue leur une
10 min
note. Fixe aussi la note globale de l’évalua;on.
Je leur rends l’histoire écrite à l’exercice « A toi de jouer ». Je
Critères Pondération les laisse prendre conscience de mes feed-back.
J’ai utilisé du vocabulaire du récit policier 0-2
Je les lance sur la grille à rédiger en groupe de 4. Je leur
donne la consigne de tenir compte de mes feed-back, de
comparer les leurs pour établir leur grille.
Je consigne les critères sur une feuille pour rédiger plus tard
la grille d’évalua3on.
Total sur 20
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Bibliographie
Bricolages, T. E. (s. d.). 6 énigmes que seuls les détectives peuvent résoudre !
https://www.trucsetbricolages.com/trucs-et-astuces/6-enigmes-que-seuls-les-detectivespeuvent-resoudre
https://sousleursplumes.blogspot.com/p/blog-page_28.html
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