Electricité
Electricité
Electricité
Niveau : ST
Programme de cours
Introduction générale
i
INTRODUCTION GENERALE
L’électricité est une forme d’énergie qui est produite par la circulation des électrons
possédant des charges électriques, dans un corps conducteur ou semi-conducteur.
L’étude des applications techniques de l’électricité est très capitale, pour les étudiant(e)s
qui vont exercer leur futur métier dans les entreprises du secteur industriel, d’autant plus que
ces entreprises en grande partie sont concernées par ces dernières. En réalité, plusieurs
entreprises du secteur industriel sont basées dans les domaines de la production, du transport et
de la distribution de l’énergie électrique. Mais, aussi dans le domaine de la fabrication des
équipements électriques et dans celui des transports utilisant des moteurs électriques.
Et, pour des raisons économiques, l’énergie électrique est fournie par des réseaux
triphasés (trois tensions sinusoïdales déphasées entre elles de 2π/3) à la fréquence de 50 Hz.
Mais, du point de vue de l’utilisateur, l’énergie électrique est souvent utilisé en continu ou à
des fréquences différentes de celle du réseau. Alors, l’Electrotechnique est étroitement liée à
d’autres disciplines comme l’Electronique de puissance et l’Automatique, pour la mise en
forme de l’onde électrique afin de l’adapter aux besoins de l’utilisateur, et pour la commande
des machines électriques.
Dans le cadre de ce cours, des rappels sur les notions mathématiques de base seront
d’abord faits, avant d’aborder toutes les autres notions liées à l’électricité.
1
RAPPELS SUR LES NOMBRES COMPLEXES
I- INTRODUCTION
L’ensemble des nombres entiers naturels (nombres entiers positifs ou nuls) est noté ℕ
et dans ℕ l’équation 𝒳 + 3 = 0 par exemple n’a pas de solution. Cette équation a une
solution qui est notée −3 et qui est un élément de l’ensemble ℤ. L’ensemble des nombres
entiers relatifs (nombres entiers positifs, négatifs ou nuls) est noté ℤ et dans ℤ l’équation
1
3𝒳 − 1 = 0 par exemple n’a pas de solution. Cette équation a une solution qui est notée 3 et
qui est un élément de l’ensemble ℚ. L’ensemble des nombres rationnels (nombres de la forme
P
avec p 𝜖 ℤ 𝑒𝑡 𝑞 𝜖 ℤ∗ ) est noté ℚ et dans ℚ l’équation 𝒳 2 − 3 = 0 par exemple n’a pas de
𝑞
solutions. Cette équation a deux solutions notées √3 et − √3, et qui sont des éléments de
l’ensemble ℝ. L’ensemble des nombres réels est noté ℝ, et de ce qui précède, l’ensemble ℕ
est inclus dans l’ensemble ℤ, l’ensemble ℤ est inclus dans l’ensemble ℚ et l’ensemble ℚ est
inclus ou contenu dans l’ensemble ℝ, et cela est noté: ℕ ⊂ ℤ ⊂ ℚ ⊂ ℝ .
Dans ℝ l’équation 𝒳 2 + 1 = 0 par exemple n’a pas de solutions, car elle doit faire appel aux
racines carrées d’un nombre négatif. Et, on peut remarquer que tous les nombres positifs dans
ℝ ont des racines carrées (3 par exemple a pour racines carrées √3 et − √3). Pour pallier à ce
problème, les nombres complexes furent créés.
2
II- REPRESENTATION D’UN NOMBRE COMPLEXE
Si le plan est muni d’un repère orthonormé, on peut repérer tout point par un nombre
complexe, car deux réels forment un couple de coordonnées et un nombre complexe est
constitué de deux nombres réels a et b.
3
II-3) REPRESENTATION TRIGONOMETRIQUE
MODULE DE 𝒛
ARGUMENT DE 𝒛
On appelle argument de 𝑧 noté arg (𝑧), tout nombre réel θ défini à 2𝑘𝜋 près (𝑘 ∈ ℤ) tel que :
𝑎
cos 𝜃 =
𝑟
𝑏
sin 𝜃 =
𝑟
−1
𝑏 𝑏
{𝜃 = tan (𝑎) ou 𝜃 = 𝐴𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 (𝑎)
Im
b M(𝑧)
r
𝑣 θ Re
0 𝑢
⃗ a
Im : Imaginaires
Re : Réels
4
II-3-1) FORME POLAIRE
𝑧 = [𝑟, 𝜃]
Pour 𝜃 ∈ ℝ et 𝑟 ∈ ℝ∗+ , on a :
𝑒 𝑗𝜃 + 𝑒 −𝑗𝜃
cos 𝜃 =
2
𝑒 − 𝑒 −𝑗𝜃
𝑗𝜃
sin 𝜃 =
{ 2𝑗
5
III- OPERATIONS SUR LES NOMBRES COMPLEXES
En ce qui concerne le produit de deux nombres complexes, il est préférable de faire usage de
la forme polaire de chacun des deux nombres complexes.
En ce qui concerne le quotient de deux nombres complexes, il est préférable de faire usage de
la forme polaire de chacun des deux nombres complexes.
𝑧1 𝑟
Ainsi : 𝑧 = = [( 1) , (𝜃1 − 𝜃2 )]
𝑧2 𝑟2
6
IV- NOMBRES COMPLEXES ET REGIME SINUSOIDAL
De même pour le courant alternatif dont l’expression mathématique en fonction du temps est
la suivante :
Avec :
𝜔 , la pulsation (rad/s) ;
7
Chapitre 1 : GENERATEURS ET RECEPTEURS
ELECTRIQUES
I- DEFINITIONS
Les particules élémentaires constituant la matière ont une propriété fondamentale qui
est la charge électrique notée q. Cette dernière s’exprime en Coulomb (C). Les particules de la
matière appelées protons portent une charge électrique positive soit :
𝑞𝑝 = +𝑒 = 1, 60217 . 10−19 𝐶, avec une masse 𝑚𝑝 ≈ 16726 × 10−31 𝐾𝑔. Et, les
particules de la matière appelées électrons portent une charge électrique négative soit :
- les neutrons (les protons et les neutrons composent le noyau de l’atome), ont une
charge électrique nulle et une masse 𝑚𝑛 ≈ 16749 × 10−31 𝐾𝑔 ;
- les photons qui composent la lumière, ont une charge électrique nulle, une masse nulle
et se déplacent à la célérité 𝑐 ≈ 299792 𝐾𝑚/𝑠 .
De ce qui précède, les protons et les électrons sont des porteurs de charges électriques.
Dans les conducteurs, ce sont les électrons qui contribuent en grande partie à la conduction
électrique. Dans un métal par exemple, chaque atome du métal libère au moins un électron qui
se propage librement dans ce dernier.
8
Dans les semi-conducteurs, ce sont les électrons (porteurs de charges électriques
négatives) et les trous (porteurs de charges électriques positives) qui contribuent à la
conduction électrique.
La charge électrique élémentaire est 𝑒 = 1, 60217 . 10−19 𝐶, et une charge électrique Q est
donc formée par l’accumulation d’un nombre n de charges élémentaires, soit : 𝑄 = 𝑛 × 𝑞.
Un milieu est dit conducteur s’il existe des porteurs de charges électriques susceptibles
de se déplacer dans tout le milieu, sinon le milieu est dit isolant.
− q ⃗⃗⃗ 𝐹 Q
𝐹′
⃗⃗⃗ q Q
𝐹′ 𝐹
1 𝑞𝑄
On a : 𝐹 = 𝐹 ′ = 4𝜋𝜀 × , avec :
𝑟2
1
La permittivité du vide est 𝜀0 = ≈ 8, 8541878 × 10−12 𝐹/𝑚. La perméabilité du
𝜇0 × 𝑐 2
𝜀𝑟 est la permittivité relative du milieu par rapport au vide et n’a pas d’unité.
En observant la figure 2 et la figure 3, on peut remarquer que la force qui agit sur la
charge Q est le résultat de l’action à distance de la charge q.
Donc : 𝐹 = 𝑄𝐸⃗ ; et l’intensité E du vecteur champ électrique 𝐸⃗ est donnée par la relation :
1 𝑞
𝐸= × 2
4𝜋𝜀 𝑟
L’intensité E du vecteur champ électrique s’exprime en Volt par mètre (V/m).
q Q 𝐹 𝐸⃗
Noté i, Le flux de charges électriques traversant une surface S s’appelle « intensité du courant
électrique » et son unité est l’Ampère (A).
𝑑𝑞
𝑖 =
𝑑𝑡
∆𝑄
𝐼=
∆𝑡
L’ampère est l’intensité d’un courant constant qui transporte 1 coulomb par seconde, et 1
ampère heure = 3600 coulombs.
On associe à l’intensité du courant électrique qui est une grandeur fondamentale, une autre
grandeur appelée « densité moyenne du courant ». Notée J, la densité moyenne du courant est
la quantité de courant par unité de surface et elle s’exprime en Ampère par mètre carré
(𝐴/𝑚2).
𝐼
𝐽=
𝑆
11
On a alors, à l’échelle microscopique :
la densité de courant 𝑗 ;
la conductivité du matériau 𝜎 ;
l’intensité du courant I ;
la longueur ℓ du conducteur ;
la section S du conducteur ;
1
la résistivité du matériau 𝜌 = 𝜎.
𝑈 𝑆𝜎 𝑈
Ainsi, 𝐼 = 𝐽 × 𝑆 = 𝑆 × 𝜎𝐸 = 𝑆 × 𝜎 ℓ = ×𝑈 =
ℓ 𝑅
1 ℓ ℓ
𝑈 = 𝑅 × 𝐼 , avec 𝑅 = × = 𝜌 ×
𝜎 𝑆 𝑆
Pour qu’il y’ait un courant I, le milieu doit posséder des charges libres soumises à un champ
électrique.
12
I-6) POTENTIEL ELECTRIQUE D’UNE CHARGE
𝐵 𝐵
En posant 𝑑𝑉 = −𝐸(𝑟)𝑑𝑟, on a : 𝑊𝐴 𝐵 = −𝑄 ∫𝐴 𝐸(𝑟)𝑑𝑟 = 𝑄 ∫𝐴 𝑑𝑉 = 𝑄(𝑉𝐵 − 𝑉𝐴 )
𝑊∞ 𝑀 = 𝑄 ∫ 𝑑𝑉 = 𝑄(𝑉𝑀 − 𝑉∞ ) = 𝑄𝑉𝑀
∞
𝑊∞ 𝑀
De ce qui précède, le potentiel électrique d’une charge à un point M 𝑉𝑀 = qui
𝑄
s’exprime en Volt correspond au travail par unité de charge pour amener une charge de
l’infini au point M.
13
I-7) TENSION ELECTRIQUE
Pour qu’il puisse avoir circulation du courant dans un circuit électrique, il doit
nécessairement avoir échange énergétique avec le milieu extérieur. Donc, chaque porteur de
charge est susceptible de transférer une énergie 𝑄(𝑉𝐵 − 𝑉𝐴 ) vers le milieu extérieur. Ainsi, la
différence de potentiel électrique (d.d.p) est 𝑉𝐵 − 𝑉𝐴 et la tension électrique est :
𝑈𝐵𝐴 = −𝑈𝐴𝐵 = 𝑉𝐵 − 𝑉𝐴 .
Les porteurs de charges sont en mouvement dans un conducteur, car ils sont soumis à
un champ électrique, et cela leur procure une certaine énergie cinétique. Durant leur trajet, les
porteurs de charges subissent des collisions multiples et cèdent cette énergie. De ce qui
précède, le conducteur s’échauffe et ce phénomène est appelé « échauffement par effet
joule », et traduit la quantité d’énergie dissipée par le conducteur.
A un instant donné, 𝑢(𝑡) est la différence de potentiel entre le point A et le point B ; et 𝑖(𝑡)
est le courant circulant entre les points A et B au même instant. 𝑢(𝑡) et 𝑖(𝑡) sont appelées
grandeurs instantanées et la puissance instantanée est donc :
Δ𝑡 Δ𝑡
14
Lorsque la tension 𝑢(𝑡) et le courant 𝑖(𝑡) sont des grandeurs sinusoïdales par exemple
(l’évolution temporelle de leurs valeurs en fonction du temps n’est pas constante), on calcule
la puissance moyenne en rapport avec l’énergie dissipée pendant l’intervalle de temps
considéré « Δ(𝑡) ».
Δ𝑡 Δ𝑡
𝑊 1 1
𝑃𝑚𝑜𝑦 = = ∫ 𝑝(𝑡) 𝑑𝑡 = ∫ [𝑢(𝑡) × 𝑖(𝑡)] 𝑑𝑡
Δ𝑡 Δ𝑡 Δ𝑡
0 0
15
II- DIPOLES
II-1) DEFINITION
Un dipôle est un élément électrique possédant deux bornes et pouvant ou non fournir
de l’énergie.
A I B A I B
Dipôle Dipôle
𝑈𝐴𝐵 𝑈𝐴𝐵
Entre les bornes A et B d’un dipôle, il existe une différence de potentiel 𝑈𝐴𝐵 = 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 . Un
dipôle est traversé par un courant I, et le courant entrant par une borne est égal au courant
sortant par l’autre borne du dipôle. La relation liant la tension 𝑈𝐴𝐵 et le courant I est appelée
caractéristique électrique du dipôle.
Un dipôle peut être actif ou passif. Encore appelé générateur, un dipôle est dit actif s’il peut
fournir de l’énergie électrique de façon permanente, sinon le dipôle est dit passif et est appelé
récepteur. Un dipôle passif est dit dipôle symétrique si sa caractéristique électrique est
symétrique par rapport à l’origine du repère. Un dipôle est dit linéaire si sa caractéristique est
définie par une fonction linéaire ou par une équation différentielle linéaire. L’association des
dipôles électriques constitue un circuit électrique.
Encore appelé source ou générateur, un dipôle linéaire actif est un élément électrique capable
de fournir de l’énergie de façon permanente, et ayant une caractéristique électrique U = f(I)
linéaire.
16
Et, pour chaque catégorie de générateurs, on distingue deux types de sources à savoir :
La valeur de la tension ou du courant délivré par une source continue est constante dans le
temps (régime statique), tandis que celle de la tension ou du courant délivré par une source
alternative ne l’est pas (régime dynamique).
Dans le cadre de ce chapitre, une emphase sera mise sur le régime statique, puis l’étude sur les
résistances et les sources continues (régime statique) sera généralisée par la suite en incluant
le régime dynamique.
Le générateur idéal de tension peut être représenté par les symboles suivants :
A A
A
+
UAB
-
B B
B
17
b) GENERATEUR REEL DE TENSION
Le générateur réel de tension possède une résistance interne qui est placée en série
avec le générateur idéal de tension.
Rg
A
Dipôle
Eg
Un générateur de courant continu supposé idéal est un dipôle actif fixant l’intensité du
courant électrique qui le traverse et ce quelle que soit la différence de potentiel à ses bornes.
A
A
Ig
Ig
B B
18
b) GENERATEUR REEL DE COURANT
Le générateur réel de courant présente une résistance interne de fuite de courant. Cette
dernière est montée en parallèle avec le générateur idéal.
Dipôle
Ig Rg
Encore appelé récepteur, un dipôle linéaire passif est un élément électrique qui ne fournit pas
de l’énergie de façon permanente, et a une caractéristique électrique U = f(I) linéaire.
II-3-1) RESISTANCE
R
A I B
Dipôle
𝑈
19
La loi d’Ohm appliquée aux bornes de la résistance R nous donne donc :
𝑈 = 𝑉𝐴 −𝑉𝐵 = 𝑅 × 𝐼 et 𝐼 = 𝐺 × 𝑈
Avec :
II-3-2) CONDENSATEUR
Symboles :
C C
(a) (b)
𝑑𝑄 = 𝑖 × 𝑑𝑡 = 𝐶 𝑑𝑢
20
C
i(t)
A B
𝑢(𝑡)
𝑑𝑢(𝑡)
𝑖(𝑡) = 𝐶 ; avec C la capacité du condensateur à accumuler les charges et s’exprimant
𝑑𝑡
en farad (F).
En régime continu, le condensateur se comporte comme un circuit ouvert, car le courant qui
circule dans ce dernier est nul, et la tension à ses bornes est croissante.
1
Le condensateur a pour impédance 𝑍 = .
𝑗𝑐𝜔
II-3-3) BOBINE
Elle est constituée de n spires obtenues par enroulements d’un fil métallique autour
d’un noyau en matériau ferromagnétique.
Symboles :
L L
(a)
(b)
Lorsqu’une bobine à n spires est traversée par un courant électrique I, il y’a création
⃗ qui est proportionnelle au courant électrique⃗⃗⃗𝐼 traversant la
d’une induction magnétique 𝐵
21
⃗ est égal au produit 𝑛 × ⃗⃗⃗𝐼 . Les lignes d’induction sont
bobine. Et, le champ magnétique 𝐻
⃗⃗⃗ est égal au produit
canalisées par l’ensemble des spires et le flux d’induction magnétique Φ
⃗ × 𝑆 où S est la section droite de la bobine.
𝐵
L
i(t)
A B
𝑢(𝑡)
𝑑Φ 𝑑(𝐿𝑖) 𝑑𝑖
e⃗ = − =− = −𝐿
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑i
⃗ =𝐿
u
𝑑𝑡
⃗⃗⃗ = B
Φ ⃗⃗⃗ × 𝑆 = 𝐿 × ⃗⃗i
𝑑𝑖(𝑡)
𝑢(𝑡) = 𝐿 ; avec L l’inductance de la bobine s’exprimant en henry (H).
𝑑𝑡
La tension aux bornes de la bobine peut varier de façon discontinue tandis que le courant
traversant la bobine ne peut pas varier de façon discontinue. Et, en régime continu, la bobine
se comporte comme un court-circuit et la tension à ses bornes est nulle.
22
II-3-4) ASSOCIATION DES RECEPTEURS EN REGIME CONTINU
a) ASSOCIATION SERIE
R1
𝐼 𝐼
Dipôl
Dipô
Dipô
U R2 𝑈 Req
𝑅𝑒𝑞 = 𝑅1 + 𝑅2
b) ASSOCIATION PARALLELE
𝐼 𝐼
Dipô
Dipô
𝑈 R1 R2 𝑈 Req
1 1 1
= +
𝑅𝑒𝑞 𝑅1 𝑅2
;
1 1 𝑅1 × 𝑅2
𝑅𝑒𝑞 = = =
1 𝑅1 + 𝑅2 𝑅1 + 𝑅2
𝑅𝑒𝑞 𝑅1 × 𝑅2
23
III- GENERALISATION DE LA LOI D’OHM
𝑍
𝐼
A B
Dipôle
Un dipôle d’impédance 𝑍, parcouru par un courant alternatif 𝑖(𝑡) ayant pour expression
complexe 𝐼, développe à ses bornes une différence de potentiel 𝑢(𝑡) ayant pour expression
𝑈
complexe 𝑈 tel que : 𝑈 = 𝑍 × 𝐼. Donc : 𝑍 = et 𝑍 = |𝑍| s’exprime en Ohm (Ω). L’inverse
𝐼
1 𝐼
de l’impédance complexe n’est autre que l’admittance complexe 𝑌 = = 𝑈 et 𝑌 = |𝑌| qui
𝑍
NB :
L’électricité est une forme d’énergie qui est produite par la circulation, dans un corps
conducteur ou semi-conducteur, des électrons possédant des charges électriques.
Pour une meilleure explication et une meilleure compréhension des phénomènes
électriques, on fait recours à des analogies hydrauliques. Ainsi, l’intensité du courant
est comparée au débit d’eau, la section du conducteur est comparée à la section du
tuyau, la tension électrique est comparée à la pression, avec le générateur jouant le
rôle de pompe à eau où l’eau est remplacée par des charges électriques.
Lorsque plusieurs dipôles sont interconnectés, on parle de réseau électrique ou circuit
électrique.
24