Module M106 Principes Électronique Automatisme2
Module M106 Principes Électronique Automatisme2
Module M106 Principes Électronique Automatisme2
L’objet à Oui
détecter est-il
solide?
Non Détection Oui
de l’objet
Détecteur fréquente?
capacitif
espace
Non Non
montage
important?
Détecteur
de position
Oui
électromécanique
Distance > 6mm
objet / capteur
< 6mm
> 10mm
Détecteur Détecteur Fibre
inductif Photoélectrique optique
Non
L’objet est-il
brillant ?
Oui
Cette génératrice fournit une tension proportionnelle à la vitesse à laquelle on fait tourner sa partie
mobile entraînée par l'arbre.
Plus le moteur tourne vite, plus la tension fournie par la dynamo tachymétrique est grande.
La mesure de vitesse par dynamo tachymétrique est une technique très ancienne, et on la trouve
dans de nombreux systèmes. Sa robustesse et sa bonne tenue à la température en font une valeur
sûre. Pourtant, la dynamo tachymétrique n'est pas sans défaut.
Le champ excitateur est produit par un aimant permanent, ce qui assure un flux bien défini à travers
le rotor, qui porte les enroulements de l'induit.
Notons :
Pour obtenir un courant continu, on doit sélectionner les différentes spires de façon séquentielle. Un
commutateur sélectionne la (ou les) spire(s) la mieux placée par rapport au champ permanent : un
redressement polyphasé est donc réalisé.
Cette commutation peut se faire électromécaniquement à l'aide d'un collecteur. Celui-ci comporte
des lames connectées aux différents enroulements rotoriques, et alimentant un jeu de balais fixes.
Le collecteur réalise trois fonctions :
Fonction N°1 : Mesurer la position du rotor
Fonction N° 2 : Commuter les tensions de l'induit tournant, pour assurer le redressement.
Fonction N°3 : Transporter l'énergie du rotor vers le stator
La force électromotrice résultante est continue, et proportionnelle à la vitesse angulaire :
e=k.W
Le paramètre k est appelé "constante de force électromotrice". Il s'exprime en [V / rad.s-1].
(Le coefficient est généralement indiqué sur la plaque signalétique de la dynamo tachymétrique. Ex:
20V / 1000 min-1).
Critère de choix :
Qualités de la dynamo tachymétrique
Elle n'a pas besoin d'être alimentée
Elle existe en de nombreuses gammes : de 5V à 3000 tr.mn-1 à plusieurs centaines de Volts à 3000
tr.mn-1.
La dynamo tachymétrique est capable de délivrer une puissance faible, mais notable. Ceci lui
permet d'intervenir directement comme grandeur de commande dans certains procédés.
Elle résiste bien aux températures élevées ( T>250°C), aux vibrations, aux champs magnétiques.
Défauts
La tension délivrée est ondulée, ce qui limite la précision.
Cette ondulation est lente à basse vitesse, ce qui complique le filtrage.
Les balais sont un facteur d'usure, et interdisent l'emploi en atmosphère explosible.
2) Détecteur de température :
A) Sonde PT
Constitution : Elément sensible en platine dont la résistance varie selon la loi
suivante :
Critère de choix :
Les thermorésistances sont employées pour des températures inférieures à 200°C. Leur temps de
réponse est long.
On emploie surtout des thermistances à coefficient de température positif (CTP).
La plus employée est la sonde PT 100 dont la résistance vaut : R = 100 Ω à 0°C et R = 198,5
Ω à 100°C.
Pour des températures négatives ou très élevées, on emploi des thermocouples qui sont plus précis
et qui ont un faible temps de réponse
(Voir chapitre ci dessous)
Soudure Matériau 1
Soudure
chaude froide
θc θf
Matériau 2 Matériau 2
e
Critère de choix : La norme définit une lettre selon le couple de matériau utilisé.
La couleur des conducteurs est également normalisée.
noyau
mouvement
Lorsque le noyau est en position centrale, les tensions induites par l’action normale du
transformateur sont égales et en opposition de phase dans les bobines A et B et la tension de sortie
est nulle.
Lorsque le noyau se trouve sur la gauche, la tension induite de la bobine A est supérieure à
celle de la bobine B. On aura donc une tension de sortie V out = ( Va – Vb ). Cette tension est en
phase avec celle d’entrée.
signaux
pneumatiques
Commande pneumatique
2) STRUCTURE "ELECTRO-PNEUMATIQUE"
signaux
électriques
Commande électrique
3) CRITERES DE CHOIX :
- Exigences de détection : Un capteur est choisi en fonction de ce qu'il doit détecter. ( taille
et matière de l'objet à détecter )
- Exigences de temps de réponse : Les système électriques sont les plus rapides sauf pour
de très courtes distance.
- Comparez les temps de commande d'un distributeur pour une distance de 1m, puis 9m,
entre un automatisme "tout pneumatique" et un automatisme "électro-pneumatique".
Remarque : Actuellement les commandes sont presque toujours électriques sauf pour des cas très
particuliers.
III-2/ LES VERINS.
orifices de branchement
piston
tige
Ce sont les vérins les plus couramment utilisés. Ses orifices sont alternativement soit à
l'admission, soit à l'échappement.
tige
Dans ce cas, il n'existe qu'un orifice de mise en pression. La rentrée de la tige s'effectue par
l'intermédiaire du ressort de rappel. Ces vérins sont surtout utilisés pour des raisons de sécurité
car ils rentrent automatiquement en cas de panne d'air comprimé.
Pour éviter une usure rapide des vérins due aux chocs en fin de course, on utilise le système
d'amortissement suivant :
clapet de
démarrage rapide Un petit piston, concentrique et faisant partie du piston
principal, pénètre, en fin de course, dans un alésage pratiqué
dans le flasque ( le fond ) du vérin.
Remarque : Souvent, les amortisseurs non réglables sont tout simplement des butées en
caoutchouc.
- type de vérin :
- dimensions du vérin :
On calcule les dimensions d'un vérin ( diamètre et course ) en fonction de son utilisation.
Puis on choisit un vérin standard compatible avec nos résultats.
Le déplacement utile est de 20 mm donc on prend la course mini pour un vérin de Ø100 = 50
mm
IV- LES FONCTIONS LOGIQUES
- Symbole logique :
L'opérateur OUI sert à régénérer un signal
- Description logique :
___________________________________________
___________________________________________
- Schéma à contacts :
L
a
Bpa
- Table de vérité :
a L
0 0
1 1
- Équation logique :
L=a
Se lit l'état de L est égal à l'état de a.
- Symbole logique :
a
=1 L
- Description logique :
Bpa
- Table de vérité :
a L
0 1
1 0
- Équation logique :
L= a
- Symbole logique :
a
b & L
- Description logique :
La sortie est à l’état 1 si et seulement si toutes les entrées sont à l’état 1
- Schéma à contacts :
L
a b
Bpa Bpb
- Table de vérité :
a b L
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
- Équation logique :
L=a.b
Se lit L = a ET b
- Description logique :
La sortie est à l’état 1 si et seulement si l’une au moins des entrées est à l’état 1
- Schéma à contacts :
a
L
Bpa
b
Bpb
- Table de vérité :
a b L
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
- Équation logique :
L=a+b
Se lit L = a OU b
- Symbole logique :
a
b & L
- Description logique :
La sortie est à l’état 0 si et seulement si toutes les entrées sont à l’état 1
- Schéma à contacts :
a
L
Bpa
b
Bpb
- Table de vérité :
a b L
0 0 1 Rq : On ne met jamais de
barre pour les entrées
0 1 1
d'une table de vérité.
1 0 1
1 1 0
- Équation logique :
L=a.b
Se lit L = ( a ET b ) barre
- Symbole logique :
a
b 1 L
- Description logique :
La sortie est à l’état 0 si et seulement si l’une au moins des entrées est à l’état 1
- Schéma à contacts :
L
a b
Bpa Bpb
- Table de vérité :
a b L
0 0 1 Rq : On ne met jamais de
barre pour les entrées
0 1 0
d'une table de vérité.
1 0 0
1 1 0
- Équation logique :
L=a+b
Se lit L = ( a OU b ) barre
7) L'opérateur INHIBITION
- Symbole logique :
a
L INHIBITION cablée en NON : a
b a
- Description logique :
La sortie est à l’état 1 si et seulement si l’entrée “ a ” est à 1 ET l’entrée “ b ” est à 0.
- Schéma à contacts :
L
a b
Bpa Bpb
- Table de vérité :
a b L
0 0 0 Rq : On ne met jamais de
barre pour les entrées
0 1 0
d'une table de vérité.
1 0 1
1 1 0
- Équation logique :
L=a.b
Se lit L = a ET ( b barre )
IV-2/ Exercices
A:
B:
E:
F:
3) Dessiner les schémas logiques en utilisant toutes les cellules existantes :
a b c
A:
B:
C:
D:
E:
F:
4) Dessiner les schémas logiques avec les cellules utilisée en TP ( ET, OU et INHIBITION ) :
a b c
C:
D:
E:
F:
a+0=a
a.0=0
a+a=a
a.a=a
a+a=1
a.a=0
- pas de coefficient :
a + a + a + a + ....... + a = a
- pas d'exposant :
a . a . a . a . ....... . a = a
- commutativité :
a+b=b+a
a.b=b.a
- distributivité :
a.(b+c)=a.b+a.c
- associativité :
a.(b.c)=(a.b).c
a+(b+c)=(a+b)+c
3) Théorème de De Morgan
0 1 1 0 1 0 1 0 1 0
1 0 1 0 0 1 1 0 1 0
1 1 1 0 0 0 0 1 0 0
a +b = a .b
a .b = a + b
A = b .b + a .a .c
B=(a+b). (a+b)
C = a .b . c + a .b . c + a .b .c + a .b . c
D = a+ a .b
E = ( a+ b + c )+ ( a .b ) .c
F= a+ a .b
V- REPRESENTATION DE L’INFORMATION
Un signal logique est binaire. Cela veut dire qu‘il n‘a que 2 états possibles : 0 ou 1.
Exemple :
0 0V 0 bar
1 12 ou 24 V 8 bars
Remarque :
Même si le signal n‘est pas parfaitement binaire, le récepteur fait comme si s’était le cas.
signal réel
seuil du
récepteur
signal pour le récepteur
Un signal numérique donne une valeur variable sous forme de combinaisons de signaux
binaires.
- en parallèle :
5 poids du bit
8
- en série :
mot
poids du bit 1 2 4 8
Remarque : Les mots sont limités par des signaux de début et de fin de mot.
Un signal analogique est un signal pouvant évoluer de façon continue entre 2 limites.
Exemple :
24V
temps
0V
V-2/ Correspondance entre phénomènes physiques et signaux
1) Principe
Un capteur émet un signal compréhensible par la partie commande à partir d’une mesure
physique.
capteur
grandeur signal
à mesurer corps d'épreuve élément sensible
2) Exemples :
0 ou 5V
N
Voltmètre gradué
arbre tournant U
bobine en tr/min
balais
S
aimant
VI- LES CODES BINAIRES USUELS
Base 10 Base 2
Rang Rang
1 0 3 2 1 0
poids poids
10 =10 100=1
1
2 =8 2 =4 21=2 20=1
3 2
0 0 0 0 0 0
0 1 0 0 0 1
0 2 0 0 1 0
0 3 0 0 1 1
0 4 0 1 0 0
0 5 0 1 0 1
0 6 0 1 1 0
0 7 0 1 1 1
0 8 1 0 0 0
0 9 1 0 0 1
1 0 1 0 1 0
1) Transcription d’un nombre de la base 2 à la base 10.
Exemple :
8 4 2 1 1 x 8 + 1 x 4 + 0 x 2 + 1 x 1 = 13
1 1 0 1
Le nombre 1101 en binaire vaut 13 en base 10.
Exercices :
Transcrivez en base 10 les nombres binaires suivants :
16+2 = 18
1 0 0 1 0
61
1 1 1 1 0 1
33
1 0 0 0 0 1
a) Diviser successivement le nombre en base 10 par 2 (base) tant que les résultats restent
entiers.
b) Relever le dernier quotient et les restes successifs en ordre inverse de découverte.
Exemple :
14 2 vérification du résultat
par la methode précédente
0 7 2
1 3 2 8 4 2 1 8 + 4 + 2 = 14
1 1 1 1 1 0
15 2
1 7 2
1 3 2 8 4 2 1 8+4+2+1 = 15
1 1 1 1 1 1
32 2
2
2
2
2
1 0 0 0 0 0
125 2
2
2
2
2
2
1 1 1 1 1 0 1
Remarque :
Le passage d'un nombre à son suivant est une opération courante dans les mesures réelles.
Le code binaire naturel ne convient pas à cette opération fréquente car il peut entraîner le
changement de plusieurs bits en même temps. Ce passage d’états est techniquement
inacceptable.
Exemple : Passage de 3 à 4 degrés lors d’une mesure de température.
b2 b1 b0
3 0 1 1
4 1 0 0
Théoriquement on a :
poids
1
b0 1
0
1
b1 2
0
1
b2 4
0
3 4
En base 10 :
L'état transitoire est très court mais techniquement incontrôlable. Pour éviter cette situation on
a créé un code binaire ou seul un bit change quand il y a passage d'un nombre à son suivant.
0 0 0 0 0 0
0 1 0 0 0 1
0 2 0 0 1 1
0 3 0 0 1 0
0 4 0 1 1 0
0 5 0 1 1 1
0 6 0 1 0 1
0 7 0 1 0 0
0 8 1 1 0 0
0 9 1 1 0 1
1 0 1 1 1 1
Remarque :
Quand on passe d'un nombre à son suivant, on change la valeur d'un seul bit.
b2 b1 b0
3 0 1 0
en binaire réfléchi
4 1 1 0
On a :
1
b0
0
1
b1
0
1
b2
0
3 4
En base 10 :
On voit qu’il ne peut pas y avoir d’état transitoire entre 3 et 4 ( un seul bit change d’état )
VI-3 / Le code décimal codé binaire ( BCD ou DCB )
Pour obtenir ce code, on traduit directement les chiffres de la base 10 en binaire naturel sur un
format de 4 bits.
3 4 9 base 10 ( décimal )
1 2 3 5 base 10
8 4 2 base 10
1 9 6 base 10
Pour étudier les systèmes combinatoires et séquentiels nous avons choisi comme exemple
l'unité de perçage suivante :
B-
B+
a1 capteur à chute b0
de pression
b1
A- A+ a0
pièce
c d
Le système globale est un système séquentiel mais le sous système "marche" commandé par
les boutons poussoirs 'c' et 'd' est un système combinatoire.
Définition : Ce sont des systèmes dont l'état des sorties dépend uniquement de l'état des
entrées.
1 1 1
2) LES SYSTEMES SEQUENTIELS
Définition : Ce sont des systèmes dont l'état des sorties dépend de l'état des entrées
étapes c.d a0 a1 b0 b1 A+ A- B+ B-
0 1 1 0 1 0 1 0 0 0
0 1
c.d.a0.b0 1 2 0 0 1 1 0 0 0 1 0
1 A+ 2 3 0 0 1 0 1 0 0 0 1
a1.b0 3 4 0 0 1 1 0 0 1 0 0
4 0 0 1 0 1 0 0 0 0 0
2 B+
a1.b1
L'état des entrées est le même en 1 2 et en 3 4 mais les sorties sont
3 B- différentes.
a1.b0
C'est la caractéristique d'un système séquentiel car les sorties dépendent des
entrées mais aussi des actions précédentes.
4 A-
a0.b0
s (1) 1
0
r (0)1
0
M 1
0
étapes A B C D A
Table de vérité :
Etapes s r M
A 0 0 0
B 1 0 1
C 0 0 1
D 0 1 0
Remarque : Dans les étapes A et C, les valeurs des entrées sont les mêmes alors que la sortie M a
deux valeurs différentes. Une mémoire est donc un système séquentiel.
Définition : C'est une mémoire qui se met à l'état 0 si "s" et "r" sont simultanément à l'état 1.
Chronogramme :
s (1) 1
0
r (0)1
0
M 1
0
étapes A B C D E D A B E B C D A
Table de vérité :
Etapes s r M
A 0 0 0
B 1 0 1
C 0 0 1
D 0 1 0
E 1 1 0
r (0)1
0
M 1
0
étapes A B C D E D A B F B C D A
Table de vérité :
Etapes s r M
A 0 0 0
B 1 0 1
C 0 0 1
D 0 1 0
E 1 1 0
F 1 1 1
s (1) 1
0
r (0)1
0
M 1
0
étapes A B C D E D A B E B C D A
Table de vérité :
Etapes s r M
A 0 0 0
B 1 0 1
C 0 0 1
D 0 1 0
E 1 1 1
IIX-1 / PRESENTATION
Dans les systèmes automatisés, on utilise parfois un retard calculé pour une action. On a alors
besoin d'une temporisation.
1
Entrée
0
t1
Sortie 1
0
temps
capteur de 1
fin de lamage 0
t1
commande de 1
dégagt de l'outil 0
temps
Entrée 1
0
t2
1
Sortie 0
temps
t2 : temps de retard au déclenchement.
Exemple : Minuterie d'une lampe
bouton 1
poussoir 0
t2
lampe 1
0
t
temps
Entrée Sortie
t1 t2
Exemples :
E S temporisation de 10 s au déclenchement
0 10
E S temporisation de 20 s à l'enclenchement
20 0
IX-1 / PRESENTATION
Les compteurs sont des systèmes assurant la gestion d'un processus en comptant
( incrémentation ) ou en décomptant ( décrémentation ) un nombre d'impulsions.
Exemple: Compteur sur une scie automatique permettant d'afficher le nombre de pièces que
l'on veut scier.
Les entrées :
- Présélection
Nombre d'impulsions à compter ou à décompter.
- Impulsion à compter ou à décompter
Signal à chaque information à compter ou à décompter.
- Remise à zéro (RZ)
Initialisation du compteur qui peut être manuelle ou automatique.
La sortie :
- Fin du comptage ou du décomptage
Signal à la fin du comptage ou du décomptage.
Présélection Présélection
a
Comparaison Sortie
Impulsion a=b
Compteur
Remise à zéro b=b+ 1
IX-3/ EXEMPLE
pièce
Capteur h 1
0
Impulsion pour 1
le compteur 0
valeur du
compteur 0 0 0 1 2 3 0
valeur de la
présélection X 3 3 3 3 3 3
Sortie 1
0
Remise 1
à zéro 0
sciage des pièces
introduction de la valeur
de la présélection
X- LE GRAFCET
1) Définition
a
0
e
m d
c b
1 allumer le voyant V
1) Les étapes
- Une étape correspond à une situation dans laquelle le comportement de la PC est invariant
vis-à-vis des entrées et des sorties.
- Une étape peut être soit active, soit inactive mais pas entre les deux.
- Les étapes qui sont actives quand le système est au repos sont appelées étapes initiales. On
les repère en doublant les cotés des symboles d'étapes correspondants.
étape initiale
0
m
étape
1
2) Les transitions
- Quand toutes les étapes précédent une transition sont actives, cette transition est dite validée.
(1)
transitions
1
(2)
Remarque :
- On a toujours une seule transition entre 2 étapes.
- On a toujours une seule étape entre 2 transitions.
3) Les liaisons orientées
- Ce sont elles qui en reliant les étapes et les transitions structurent le GRAFCET.
- Si on veut qu'une liaison orientée 'remonte' un GRAFCET, il faut lui adjoindre une flèche
vers le haut.
liaison orientée 0
vers le haut liaison orientée
vers le bas
Ce sont les actions que doit effectuer le système quand l'étape associée est active.
0
action associée
à l'étape 1
1 allumer le voyant V
C'est une équation logique qui définit la possibilité du passage d'une étape à la suivante
quand la transition associée est validée.
m
réceptivités
1
1 allumer le voyant V
En situation initiale, l'étape 0 est active. Le système effectue les actions correspondant à
cette étape. Dans ce cas il ne fait rien.
Remarque :
- Les étapes initiales sont repérées sur un GRAFCET en doublant les côtés des
symboles d'étapes correspondants.
- Souvent les étapes initiales sont des étapes d'attente ( elles n'ont pas d'action
associée ) car sinon les commandes qui seraient dans ces étapes resteraient activent tout le
temps que le système serait au repos.
(1) m
1 allumer le voyant V
(2) m
Au départ on a seulement l'étape initiale 0 qui est active donc la transition (1) est validée et
la (2) ne l'est pas.
(1) m
1 allumer le voyant V
(2) m
En position initiale, si on appuie sur le bouton poussoir m, la transition (1) est franchissable
donc on a simultanément, l'activation de l'étape 1 et la désactivation de l'étape 0.
- le GRAFCET point de vue système qui représente le fonctionnement du système tel que le
voit quelqu'un d'extérieur à celui-ci.
- le GRAFCET point de vue Partie Opérative qui représente le fonctionnement du système tel
que le voit quelqu'un connaissant la PO de celui-ci .
commandes :
- M pour le fonctionnement
monostable du moteur.
- M+ et M- pour la commande
S- S+ bistable du moteur.
pièce
Cycle de perçage
- Quand le moteur est arrêté, que les vérins P et S sont rentrés et que l'on appuie sur le
bouton poussoir m, le système serre la pièce.
- Quand la pièce est serrée, on effectue le perçage.
- Quand le perçage est terminé, on desserre la pièce.
Remarque :
- Les vérins sont bistables.
- Le moteur doit tourner tout au long du perçage.
- Le moteur est monostable et sa commande sera bistable.
- On ne contrôlera pas le fonctionnement du moteur.
pièce serrée
2 perçage
perçage terminé
pièce desserrée
3) Le GRAFCET point de vue Partie Opérative.
Cette fois l'observateur connaît la Partie Opérative ( PO ) du système. Il fait donc une
description du fonctionnement en tenant compte des caractéristiques de celle-ci.
1 serrer la pièce
pièce serrée
2 descendre la broche
broche descendue
3 remonter la broche
broche remontée
4 desserrer la pièce
pièce desserrée
Remarques :
- Généralement dans les GRAFCET point de vue PO, les actions sont représentées
par des verbes à l'infinitif.
Cette fois l'observateur connaît tout le système. Il fait une description du fonctionnement
de celui-ci où il définit les ordres que devra donner la partie commande PC à la PO.
s0 . p0 . m
1 S+
s1
2 P+ M+
p1
3 P-
p0
4 S- M-
s0
Remarque :
1-I/ PRESENTATION :
Un automatisme est représenté par un GRAFCET linéaire lorsqu'il peut être décrit par un
ensemble de plusieurs étapes formant une suite dont le déroulement s'effectue toujours dans le
même ordre.
c1 c2 c3
C- C+
moteur de levage
M-
capteur h : panier en position haute.
capteur b : panier en position basse.
M+
poste de
chargement poste de
panier déchargement
bain de
dégraissage
Fonctionnement :
Un chariot se déplace sur un rail et permet, en se positionnant au-dessus
d'une cuve, de nettoyer des pièces contenues dans un panier en les trempant dans un bac de
dégraissage.
Cycle détaillé :
- Quand le chariot est en haut à gauche et que l'on appuie sur le bouton de départ du cycle (
dcy ), le chariot va au-dessus du bac de dégraissage.
- Le panier descend alors dans ce bac où on le laisse 30 secondes.
- Après cette attente, le panier remonte .
- Après cela, le chariot va jusqu'à l'extrême droite où il sera déchargé.
- Quand le déchargement est terminé,. le système revient dans sa position de départ.
Remarque :
Le chargement et le déchargement du panier s'effectuent manuellement. Le
contrôle du fait que le panier est déchargé sera donc validé par un bouton poussoir d.
2 Dégraissage
pièce dégraissée
4 Décharger la pièce
pièce déchargée
2 Descendre le panier
panier descendu
3 Attendre 30 s
attente terminée
4 Remonter le panier
panier remonté
c1 . h . dcy
1 C+
c2
2 M+
3 (T1)
30s/X3
4 M-
5 C+
c3
7 C-
c1
Remarque :
- On repère le lancement de la temporisation. Pour cet exemple, on lance la
temporisation T1 dans l'étape 3.
- On définit la fin de la temporisation dans une réceptivité.
Ici cela donne :
30s/x3
durée de la temporisation
début de la temporisation
( ici étape 3 )
X-5 LES GRAFCET AVEC CHOIX DE SEQUENCES
( aiguillage en OU )
1/ GENERALITES.
Un automatisme est représenté par un GRAFCET avec choix de séquences lorsque son
fonctionnement peut utiliser plusieurs séquences au choix.
Ce choix peut se faire à partir d'informations venant du système lui-même ou sur ordre de
l'opérateur.
2/ REPRESENTATION GRAPHIQUE.
1) Divergence en OU.
2
(1) m . r (2) m . r
3 10
Principe de fonctionnement :
L'étape 2 est active. Les transitions (1) et (2) sont donc validées.
Quand r = 1 il y a 2 possibilités :
- Si m = 1 l'étape 3 est activée et l'étape 10 reste inactive.
- Si m = 0 l'étape 10 est activée et l'étape 3 reste inactive.
Remarques :
- Pour une divergence en OU, on a une transition au début de chaque séquence.
- On ne peut pas utiliser simultanément les 2 branches d'un GRAFCET avec choix
de séquences.
- On a bien une seule transition entre 2 étapes :
· (1) entre les étapes 2 et 3.
· (2) entre les étapes 2 et 10.
2) Convergence en OU.
8 15
(3) a0 (4) p0
20
Principe de fonctionnement.
Remarques :
- Pour une convergence en OU on a une transition à la fin de chaque séquence.
- On a bien une seule transition entre 2 étapes.
· (3) entre les étapes 8 et 20.
· (4) entre les étapes 15 et 20.
A-
A+ poussoir 1
poussoir 2
bac 2
bac 1
Cycle de fonctionnement :
- Quand le système est en fonctionnement ( bouton bistable m à 1 ) le tapis apporte une pièce.
Remarques :
machine en fonctionnement
2 Reculer le poussoir 1 4
5 Avancer le poussoir 2
poussoir 2 avancé
I/ GENERALITES.
Un automatisme est représenté par un GRAFCET avec choix de séquences lorsque son
fonctionnement peut utiliser plusieurs séquences au choix.
Ce choix peut se faire à partir d'informations venant du système lui-même ou sur ordre de
l'opérateur.
1) Divergence en OU.
2
(1) m . r (2) m . r
3 10
Principe de fonctionnement :
L'étape 2 est active. Les transitions (1) et (2) sont donc validées.
Quand r = 1 il y a 2 possibilités :
- Si m = 1 l'étape 3 est activée et l'étape 10 reste inactive.
- Si m = 0 l'étape 10 est activée et l'étape 3 reste inactive.
Remarques :
- Pour une divergence en OU, on a une transition au début de chaque séquence.
- On ne peut pas utiliser simultanément les 2 branches d'un GRAFCET avec choix
de séquences.
- On a bien une seule transition entre 2 étapes :
· (1) entre les étapes 2 et 3.
· (2) entre les étapes 2 et 10.
2) Convergence en OU.
8 15
(3) a0 (4) p0
20
Principe de fonctionnement.
Remarques :
- Pour une convergence en OU on a une transition à la fin de chaque séquence.
- On a bien une seule transition entre 2 étapes.
· (3) entre les étapes 8 et 20.
· (4) entre les étapes 15 et 20.
A-
A+ poussoir 1
poussoir 2
bac 2
bac 1
Cycle de fonctionnement :
- Quand le système est en fonctionnement ( bouton bistable m à 1 ) le tapis apporte une pièce.
Remarques :
machine en fonctionnement
2 Reculer le poussoir 1 4
5 Avancer le poussoir 2
poussoir 2 avancé