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ANTHROPOLOGIE / PSYCHOLOGIE / PSYCHOSOCIOLOGIE

Melle :BOUACHA

Programme

I. Anthropologie
1 – définition de l’anthropologie
2-le concept anthropologie et les autres sciences
3-l’évolution de la vie et de l’homme dans les dimensions
biologique , psychologique et sociologique
4- culture et phénomènes culturels
5- l’inné et l’acquis
6- mythes et croyance
7- Attitudes culturelles face à la santé , à la mort.
II. Psychologie
1- Définition de la psychologie
2- Développement psychomoteur ,affectif , intellectuel et
psychosocial de l’individu .
3- la personnalité :
3-1 Aspects dynamiques de la personnalité
3-1-1 –L’inconscient, la pulsion , le refoulement , la motivation
3-1-2- Les mécanisme de défense et d’adaptation
3-1-3 – Etats affectifs : sentiment , émotion , peur , colère,
méfiance, inquiétude.
3-1-4 – Conduite et comportement.
3-2 La relation soignant- soigné.
3-2-1 – la relation professionnelle
3-2-2- Attitudes personnelles dans la relation
3-2-3 – Le transfert contre transfert

III. Psychosociologie
1- la notion de groupe
2- les différents groupes sociaux : la famille, le groupe de travail,
l’institution.
3- la dynamique des groupes restreints
4- la dynamique des conflits
5- les leader
6- les techniques d’entretien (différents types)
7- les techniques d’observation
8- les techniques d’animation de groupe
9- communication et réseau de communication.

I. Anthropologie

1- Définition de l’anthropologie :
Du grec ancien anthrôpos (« être humain »), et du mot logos (« parole, étude,
discours »).
L'anthropologie est la branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous
ses aspects, à la fois physique et culturel.
Elle tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences
humaines et naturelles.

2- Le concept anthropologie et les autres sciences


Margaret Mead (1901-1978) l’anthropologue américaine définit l’anthropologie,
dans son rapport avec les autres sciences, par la boutade suivante « quand on
n’est pas satisfait de soi-même on se fait psychologue, quand on n’est pas
satisfait de la société on se fait sociologue, quand on n’est satisfait, ni de soi-
même ni de la société, on se fait anthropologue.».
Cette expression ne peut que nous renseigner sur le rapport étroit qui existe
entre l’anthropologie, la psychologie et la sociologie.
L’anthropologie est liée, aussi, à d’autres sciences telles que la médecine,
l’économie, l’histoire, le droit, etc.
Mais celle qui nous intéresse le plus dans notre contexte est la science
infirmière

Pourquoi l’anthropologie pour les infirmier(e)s ?


Il ne s’agit pas pour les infirmier(e)s de devenir des anthropologues, mais de
puiser dans cette discipline des éléments utiles ; d’une part à la construction de
leur sciences, d’autre part pour enrichir leur pratique.
L’une des grandes similitudes entre soins infirmiers et anthropologie, est
l’exigence de la globalité. Dans les deux approches la personne est considérée
dans une perspective systémique (les relations humaines dans les différents
aspects), elle est immergée dans son milieu naturel, elle est insérée dans un
réseau social avec des habitudes, des croyances, des références, des pratiques,
des attentes, des préoccupations, des désirs …, quel que soit l’état de santé ou
de maladie dans lequel elle se trouve.

. L’anthropologie est importante aux soins car elle permet de :

- Prendre conscience que soignant et malades se réfèrent à un système culturel


qui leur est propre,
- De saisir que le sens du mal est différents pour chacun des acteurs du
processus de soins,
- De comprendre que paroles et actes dont le sens échappe à priori ont une
signification pour celui dont ils émanent,
- De ne pas tout accepter de l’autre sous prétexte qu’il se réfère à une autre
culture, qu’il a une autres échelle de valeurs, mais de savoir qu’il évolue dans
une autre logique, et qu’il est possible de trouver des zones de consensus.

3-- L’évolution de la vie et de l’homme dans les dimensions


biologique, psychologique, et sociologique :
George Engel (1913-1999) psychiatre américain, avait proposé, en 1977, une
conceptualisation de la maladie intégrant les aspects psychologiques et
sociaux.
Il suggère qu'il faut, dans le domaine de la santé, donner une importance et
une attention majeures à cette approche intégrée, non seulement pour une
meilleure compréhension du patient, mais aussi pour la mise en place de
stratégies de soins et de mesures sociales plus adaptées et moins coûteuses.
Le model biopsychosocial :
A la différence du modèle biomédical qui appréhende la maladie ou la
santé essentiellement à partir d’une vision équilibres/déséquilibres
biochimiques et neurophysiologiques.
Ce modèle intègre les apports des recherches de la biologie, de la
psychologie et de la sociologie à la santé.
Pour expliquer la santé et la maladie, ce modèle dégage plusieurs types de
facteurs ; biologiques, psychologiques et sociaux, qui interviennent à
différents niveaux et à l’intérieur d’un ensemble de processus qui
conditionnent le fonctionnement de l’organisme, soit en maintenant
l’individu en santé, soit en le conduisant à la maladie.
Il s’agit d’une démarche qui n’implique pas seulement le psychologue mais
aussi l’infirmier et les autres professionnels de la santé, et qui se
caractérise par une orientation vers la santé en général de la personne dans
son environnement.

Dans une pratique inspirée du modèle biomédical, l’essentiel de l’action


clinique consistera à repérer et tenter de corriger des anomalies dans la
«machine corporelle» : déviations de paramètres physiologiques par
rapport à une norme. Mais Dans le cadre du modèle biopsychosocial, la
pratique clinique aura deux caractéristiques essentielles : un élargissement des
perspectives et la participation active du patient.
- L’élargissement des perspectives traduit le fait que le soignant conserve en
permanence à l’esprit la notion que les déterminants de la santé et de la
maladie sont multiples et divers. Au cours de l’évaluation, il sera
particulièrement sensible – en plus et non à la place du bilan somatique – à
une évaluation des attitudes et croyances, des attentes, des comportements,
des facteurs émotionnels et relationnels, du contexte social, culturel et
professionnel.
- La participation active du patient est essentielle. Ce constat découle de
l’observation que les croyances et attentes du patient influencent
directement les résultats des traitements. Les écarts entre les représentations
profanes et scientifiques de la maladie doivent être discutés. L’accent doit
être mis sur l’«éducation » et l’information.
L’éducation ne signifie pas faire la morale au malade, elle permet au patient
de mieux se soigner et prendre en charge son état de santé.

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