Chapitre 2

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Chapitre 2 Cour 21/09

RAJOUTER INTRODUCTION

Partie 1 :Indice des prix et inflation


 L’inflation
-Inflation = augmentation du niveau général des prix

-Taux d’inflation = taux de croissance du niveau des prix

-Taux d’inflation = 100×((Pt-Pt-1)/(Pt-1))

-Déflation = baisse du niveau général des prix (= taux d’inflation négative)

 Les indices de prix


-Deux difficultés :- Comment mesurer les prix ?

- Comment faire une moyenne et suivre son évolution ?

-En faisant des relevés de prix :- Auprès de producteurs

- Dans les commerces

-Deux indicateurs :Déflateur du PIB - Indice des prix à la consommation

 Le déflateur du PIB
-Le déflateur du PIB est l’indice des prix de la production (de biens et services).C’est cet indice de prix
qui sert à calculer les PIB réel (section suivante)

 L’indice des prix à la consommation


Le déflateur donne l’évolution du prix de l’ensemble des biens et services inclus dans le PIB.

Les consommateurs ne sont préoccupés que par le prix des biens et services qu’ils consomment.

Les deux paniers de biens peuvent être différents :

- Parce que certains biens produits ne sont pas achetés par les ménages, mais par les entreprises ou
les administrations publiques (e.g. machines-outils, avions, turbines nucléaires)

-Parce certains biens produits ne sont pas achetés par les ménages domestiques mais exportés

-Parce que certains biens consommés ne sont pas produits par l’économie nationale mais importés

L’indice des prix à la consommation indique l’évolution du coût de la vie.

Il repose sur un panier de bien très précis : il doit être représentatif de la consommation des
ménages

Des agents de l’INSEE relèvent les prix chaque mois

On ajuste le panier de bien chaque année

C’est un travail très sensible : l’IPC sert à négocier l’évolution des salaires, des
pensions, etc

 LES INDICES ?

On parle d’indice des prix

Mais qu’est-ce qu’un indice ?

Le niveau des prix n’est pas une information intéressante

Ce qui peut nous préoccuper c’est :- Les prix relatifs= mode de calcul consistant a exprimer le prix
………………………………………………………d’une marchandise à partir d’une autre.

- Les variations de prix

On construit des indices de prix, qui ne traduisent que les évolutions

L’indice est une valeur de série statistique temporelle qui mesure la variation de la valeur entre la
période de base(n’importe quel année) et la période courante(ici maintenant)

Souvent multipliée par 100 (= base 100)

-Construire une série en base n

Les valeurs définies sur une année de base ne traduisent que les évolution (plus les niveau)

 LE CHOIX DE L’ANNÉE DE BASE

Construire une série d’indices ne pose pas de difficulté

Mais le choix de l’année de base pose problème:

- car tous les biens constituant la moyenne n’ont pas la même évolution
- cela fait que l’évolution de l’indice dépend du choix de l’année de base

Solution 1 : Changer peu souvent d'année de base (e.g. tous les 5 ans). Mais cela induit des
distorsions et des changements brusques lorsqu'onchange d'année de base

Solution 2 : Utiliser des indices "chaînés"

On calcule les taux de croissance annuelles du prix en utilisant la moyenne des prix des deux
années.On n’a plus de réelle année de base, mais une série qui est une moyenne glissante sur toute
la période.

 POURQUOI SE PRÉOCCUPER DE L’INFLATION ?

1. Parce que l’inflation a des conséquences sociales

Si les revenus augmentent aussi vite que les prix, l’inflation n’a pas de conséquence majeure sur le
bien-être

Mais ce n’est généralement pas le cas :

- Décalage temporel (le temps des négociations / révision)

- Distorsions : au dépens des groupes qui ont peu de pouvoir de négociation et dont les revenus ne
sont pas parfaitement indexés sur l’inflation (e.g. retraités)

- Erosion des épargnes liquides

2. Parce que l’inflation conduit à des distorsions

Les variations de prix ne sont pas uniformes sur tous les produits :

- Produits règlementés

- Produits importés

- Biens / services…

Une forte inflation induit de fortes distorsions de la structure de la consommation et, in fine, de
l’appareil productif

3. Parce qu’une forte inflation rend les anticipations difficiles

L’inflation modifie grandement les rendements des investissements :

Un placement qui offre un taux d’intérêt de 5% par an semble attractif… sauf si l’inflation
…………..grimpe à 7%

Plus généralement, ce sont toutes les décisions économiques : épargne, investissement,


consommation, travail/loisir, etc, qui deviennent plus complexes et incertaines.

 POURQUOI SE PRÉOCCUPER DE L’ABSENCE D’INFLATION ?

1. Parce qu’une faible inflation n’est pas bon signe

Une inflation trop faible est un symptôme d’une crise économique en cours :Indique que les salaires
tendent à stagner, que la demande est atone, etc…

2. Parce qu’une faible inflation affaiblit la croissance à court terme


- Tendance à retarder les achats

- A taux d’intérêt donné, les investissement perdent en rentabilité

- Non-érosion du poids des dettes ⇒ ralentissement des investissement

3. Parce qu’une faible inflation peut générer des crises sévères

- Déflation ⇒ chute de la consommation et de l’investissement

⇒ baisse de l’activité ⇒ chômage et baisse des salaires ⇒ chute de la consommation et de


l’investissement, etc.

4. Parce qu’une faible inflation limite les capacités des politiques macroéconomiques

Politique budgétaire entravée par le poids des dettes

Politique monétaire entravée par la limite zéro des taux d’intérêt

⇒ Les banques centrales définissent, en général, une cible d’inflation aux alentours de 2%

 LES CIBLES D’INFLATION

⇒ Les banques centrales définissent, en général, une cible d’inflation aux alentours de 2%

- Pour conserver une marge de manœuvre de la politique monétaire (s’éloigner des taux zéro)

- Pour conserver une marge de sécurité avant la déflation

- Pour tenir compte des disparités régionales (l’inflation peut être positive en moyenne, mais déjà
négative dans quelques régions)
Partie 2 :Le PIB
 LE PIB
La valeur de la production nationale (ou production globale) est appelée

PIB
Produit Intérieur Brut
Produit : parce que le PIB mesure ce qui est produit = ce qui a une valeur économique et qui
a été créé
→ C'est un FLUX (≠ Stock) = Implique de choisir une période de réalisation
→ Qu'est-ce qui a une valeur économique ?
-LE PIB
Le concept de "production" répond à un grand nombre de conventions :
→ Bénévolat ? Non. Mais les activités des organisations à but non-lucratif, oui
→ Tâches domestiques ? Non. Estimé à 638 milliards d’euros en 2010 en France (= 30% du
PIB)
→ Services publics ? Oui. Estimé à la valeur de leur coût de production
→ Logement des propriétaires ? Oui. Loyers imputés
-LE PIB
Le PIB mesure la production nationale
Qu’est-ce que la nation pour la comptabilité nationale ?

Ce qui compte c’est le principe de résidence et non la nationalité


-LE PIB-PNB
PNB = Produit National Brut

La mesure la production nationale fondée sur le principe de nationalité et non sur celui de la
résidence

-LE PIB
Pourquoi "Brut" ?

Le PIB ignore les amortissements et la dépréciation des actifs (usure du capital)

-LE PIB

Définition formelle :

Le PIB est la valeur (en euros, en dollars, etc.) des biens et services « finaux » produits dans
l’économie durant une période donnée.

Pourquoi finaux ?

… Il y a en fait 3 façons de concevoir le PIB

a)Valeur de la production finale

La valeur de la production finale, imaginons une petite économie très simple


Si l’économie est organisée un peu différemment…

b)Sommes des valeurs ajoutés

Le PIB est la somme des valeur ajoutées crées dans l'économie au cours d'une période donnée

Valeur ajoutée = valeur de la production - valeur des consommations intermédiaires

c)Sommes des valeurs de revenue

Le PIB est la somme des revenus distribués dans l’économie au cours d’une période donnée.
 Le partage de la valeur ajouter

 PIB nominal-PIB réél


PIB français 1960 = 47 milliards d’euros

PIB français 2018 = 2 350 milliards d’euros

PIB français 2020 = 2 303 milliards d’euros

La production a-t-elle vraiment été multipliée par 50 (!!) depuis les années 1960 ?

La production a vraiment augmenté, mais pas forcément autant que cela.

PIB nominal = somme des quantités des biens finaux produits, multipliée par leur prix courant.

PIB réel = somme des quantités des biens finaux, multipliée par un prix constant (d’une année de
base).

Un exemple simple : Imaginons une économie qui ne produit et ne consomme que des poissons

Le taux de croissance des quantités produites est bien le même que le taux de croissance du PIB
réel (à prix constant) Si les prix augmentent, le taux de croissance du PIB réel est plus faible que
le taux de croissance du PIB nominal.
En pratique : On ne mesure pas les quantités produites (dont on ne pourrait de toute façon pas
faire la somme sauf à additionner les quantités de pommes, d'oranges, d'ordinateurs, de cours
d'économie... )

On a un problème de cohérence des prix d'une année sur l'autre dès lors qu'il y a plusieurs biens

En pratique : On mesure le niveau moyen des prix pour chaque année et on choisit une année de
base

PIB réel = (PIB Nominal/ Indice des prix Courant) × (Indice des prix à l’année de base)

Le PIB réel n’est pas la production finale en quantités de biens et services, mais la production
finale d’une année, valorisée aux prix d’une année de base

 Taux de croissance

 PIB trimestriel
Le taux de croissance du PIB est le taux de croissance entre le PIB d’une année et celui de l’année
suivante

Mais les choses sont plus complexes dès lors qu’on a des statistiques infra-annuelle (e.g.
trimestrielles).
POURQUOI LE CHÔMAGE EST UNE VARIABLE CLÉ DE LA MACROÉCONOMIE?

1. Parce que c’est un déterminant important du bien-être

Un taux de chômage élevé s’accompagne de difficultés sociales, financières et psychologiques


importantes.

Un passage par une période de chômage a des effets négatifs sur le salaire à long terme

2. Parce que le chômage est une ressource non-exploitée

- Signe que l’économie ne fonctionne pas au maximum de sa capacité

Partie 4 :LOI D’OKUN ET COURBE DE PHILLPS

PRODUCTION, CHÔMAGE ET INFLATION

La théorie macroéconomique vise notamment à étudier les relations entre ces trois grandeurs
économiques

LA LOI D'OKUN

= Relation entre la variation de l’emploi (ou du taux de chômage) et le taux de croissance du PIB

Logiquement, on s’attend à une relation négative :

-Quand la croissance est forte, le chômage baisse

-Quand la croissance est négative ou trop faible pour absorber la croissance de la population active,
le chômage augment

La pente de cette relation est importante :

Elle nous dit :


-Quel est le niveau de croissance qu’il faut atteindre pour commencer à voir diminuer le chômage

-Quel est le degré de flexibilité du marché du travail

LA COURBE DE PHILLIPS

Relation entre le taux de chômage et l’inflation

- Si le taux de chômage est très faible, les salaires tendent à augmenter → l’inflation augmente

On s’attend à une relation négative entre les deux variables

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