Cours de TGS
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Cours de TGS
I. INTRODUCTION
1. OBJECTIFS
a. Objectifs généraux
A la fin de ce cours, l’étudiant de premier graduat en sciences infirmières
(hospitalière et accoucheuse) devra être capable de :
Identifier les besoins fondamentaux du patient et les satisfaire ;
Identifier et décrire tous les soins et les techniques élémentaires
pour le bien-être du patient.
b. Objectifs spécifiques
A la fin de la partie théorique, l’étudiant devra être capable de :
Définir les soins infirmiers, le but et le rôle de l’infirmier (e) selon
le modèle de Virginia Henderson ;
Assimiler les théories élémentaires sur l’hôpital et le département
de soins infirmiers ;
Identifier et décrire le matériel de soins élémentaires ;
Analyser les besoins fondamentaux du patient et y proposer une
intervention infirmière ;
Identifier les voies et modes d’administration aseptique des
médicaments ;
Veiller au confort du malade par la réfection du lit, hygiène du
malade ;
Surveiller les poids et la taille ;
Alimenter le malade en fonction de sa santé ;
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une mort paisible) et qu’il accomplirait par lui-même s’il avait assez de forces, de
volonté ou de savoir.
7. En 1933, J. Taylor propose la définition suivante de la nature des soins
infirmiers : « l'adaptation de la thérapeutique prescrite et du traitement préventif
aux besoins physiques et psychiques spécifiques de la personne » et complète cette
définition en apportant la nuance que « le sens profond des soins infirmiers ne peut
être connu qu'à travers les idéaux, l'amour, la sympathie, le savoir et la culture
exprimés par la pratique de méthodes et de relations propres à l'art de soigner ».
8. Par les collectifs d'infirmiers et d'infirmières chercheurs : Les soins
infirmiers représentent un ensemble de connaissances, de compétences et de
techniques relatives { la conception et { la mise en œuvre d'actes de soins
infirmiers. Ils contribuent à répondre aux besoins de santé d'une personne et/ou
d'une collectivité et font l'objet de la discipline enseignée au personnel infirmier.
On distingue généralement les soins infirmiers liés aux fonctions de continuité et
d'entretien de la vie (Marie-Françoise Collière)
La lampe à huile est le symbole des soins infirmiers dans plusieurs pays, en référence au
surnom donné à Florence Nightingale : The Lady with the Lamp
L'art infirmier ou l'art de soigner a été décrit de différentes façons dans les
cultures populaires. Les définitions et les pratiques ont beaucoup évolué au fil du temps.
2. GRECE
Pays des « Penseurs », berceau de la philosophie, favorise la connaissance
du « corps médical ».
Soins : Médecine naturelle faite des règles d’hygiène générale et alimentaires,
psychothérapie, hydrothérapie, petite chirurgie.
Soignant : Les médecins sont prêtres, les asclépiades (prétendus descendant de
dieu. Hippocrate : soutient que toute méthode médicale doit être non
spéculative c’est-à-dire partir uniquement des faits en rejetant toute hypothèse et
en considérant l’organisme humain comme un ensemble COMPLEXE et UN. Il finit
par concevoir le serment qui porte son nom.
3. EN CHINE
D’elle nous vient le premier traité de médecine le NEI KING (2600 ans av
JC). Le respect des morts fait interdire la dissection. Ainsi les connaissances en anatomie
y sont réduites.
Les soins : Le principe de l’acupuncture et la condamnation des saignées,
révulsif, ventouses, scarifications. La chirurgie est contraire à leurs principes. En
revanche la pharmacopée est riche et complète. L’administration des
médicaments est faite sous forme de dévotion, pilules, potions, infusion.
4. JUIFS
Prônent l’hygiène, associent santé et religion. L’ancien testament
(lévitique) permet de connaître la médecine juive antique et les lois de Dieu données à
Moïse sur le mont Sinaï sont destinées { éviter la contagion, l’infection.
Soignant : Est investi des pouvoirs spéciaux.
5. ROMAINS
Peule guerrier, développement de la chirurgie et l’hygiène corporelle.
SOIGNER A L’ERE CHRETIENNE
Le christianisme favorise la création d’œuvre d’assistance et organismes
hospitaliers. Né avec l’église, l’assistance privée se développe et s’étend. Les premières
DIACONESSES étaient chargées de la distribution des aumônes et des soins hospitaliers.
Les soins et la médecine sont assurés par des clercs religieux. La guérison
du corps est subordonnée { celle de l’âme et les soins étaient révolus aux devoirs des
religieux.
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ANGLETERRE
Fry (1780-1845) : Fonde à Londres (1840) « L’institut des Nursings sisters » où
les jeunes filles suivent une formation de trois mois d’apprentissage { l’hôpital.
Florence Nightingale (12 mai 1820-13 août 1910), surnommé Lady of the
lamp, était une pionnière des soins infirmiers modernes et une statisticienne
notable. Florence naquit dans une famille britannique de classe moyenne, et aux
relations haut placées, à la Villa colombia à Florence en Italie. On lui donna le
nom de sa ville natale. Son père était William Edward Nightingale, né à Shore
(1794-1875). Sa mère était Frances Fanny Nightingale, né à Smith (1789-1880).
La date du 12 mai a été consacrée « Journée des infirmiers ». Lors de la guerre
de Crimée en 1854, elle manifeste ses talents d’organisatrices et de soignante.
Elle met sur un hôpital quasi moderne, avec des moyens et personnels de fortune
qu’elle forma sur place.
Florence est incontestablement la fondatrice du « Nursing moderne ».
Elle parvient { toucher l’opinion publique et { persuader les autorités que les soins
infirmiers constituent un « Art » qui doit être élevé au même rang d’une « Profession
disciplinée ».
On met en exergue dans sa profession qu’elle est la première { réussir à
présenter l’art infirmier comme un service essentiel et unique. Elle exige un savoir, un
savoir-faire, savoir-être, qui s’appuie sur un pré-requis indispensable, la scolarisation.
D’où :
1.1.5. LES DIVERS RÖLES DE L’INFIRMIER (E) DANS LES SOINS DES PATIENTS
Le rôle de l’infirmier consiste { aider le patient { conquérir ou { maintenir
son indépendance en suppléant { ce qu’il ne peut faire par lui-même afin de répondre à
ses besoins.
2. SOINS EN COLLABORATION.
Cette seconde catégorie fait appel aux compétences soins prescrites par le
médecin. Ces soins ne sont pas applicables sans un avis médical ou un protocole de soins
préalablement établi que l'infirmier peut appliquer dans certaines circonstances, y
compris dans le cas d'une urgence vitale. Ce sont, par exemple, la pose d'une perfusion,
la réfection d'un pansement, la prise de sang, la mise en place d'une thérapeutique
médicamenteuse ou invasive, ou l'assistance à un geste médical comme dans une
intervention chirurgicale.
3. ASPECT TRANSVERSAL.
Une des dimensions du soin infirmier se manifeste dans les techniques de
relation d'aide et de touché-massage. Que ce soit dans le domaine de la recherche
clinique infirmière ou dans leur pratique quotidienne, les soins infirmiers sont
représentés par des compétences cliniques propres aux infirmiers. Celles-ci désignent à
la fois l'application des concepts fondamentaux en soins infirmiers et la mise en œuvre
du processus de soins infirmiers dont les professionnels se servent dans leur pratique.
L'aspect transversal des soins infirmiers s'exprime dans n'importe quel mode
fonctionnel de santé de la personne.
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La mission des soins infirmiers dans la société est d'aider les individus, les
familles et les groupes à déterminer et réaliser leur plein potentiel physique, mental et
social et à y parvenir dans le contexte de l'environnement dans lequel ils vivent et
travaillent, tout cela en respectant un code de déontologie très strict. Ceci exige que les
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1. SOINS DE SUPPLEANCE.
Les soins infirmiers se centrent sur les dépendances d'une personne et ses
besoins fondamentaux (comme ceux proposés par Virginia Henderson : Quatorze
besoins fondamentaux selon Virginia Henderson). Ils ont comme objectif de promouvoir
son autonomie en fonction de l'évaluation de son degré de dépendance. Ils comprennent
la réalisation des soins fondamentaux, l'aide aux actes de la vie quotidienne ou encore la
rééducation simple. Ils se centrent également sur le bien-être.
Dans le domaine des soins palliatifs, les soins infirmiers désignent les
soins de support, la relation d'aide et le processus de deuil dans le cadre de
l'accompagnement de fin de vie.
1.2.4. HOPITAL
1.2.4.1. DEFINITION
En 1957, l’OMS a définit l’hôpital comme l’élément de l’organisation {
caractère médical et social dont la fonction consiste à assurer à la population des soins
médicaux complets, curatifs et préventifs.
C’est aussi un centre d’enseignement de la médecine et de recherche bio
sociale.
1.2.4.2. OBJECTIFS DE L’HÖPITAL
L’hôpital répond { un triple vocation, { savoir :
Rendre la santé au patient ;
Remplir la fonction d’enseignement ;
Développer la recherche dans tous les domaines relatifs à la santé.
Cardiologie ;
Obstétrique : Eutocique et dystocique ;
Dentisterie.
Dans de très grands centres, on peut encore trouver en médecine des services
spécialisés de rhumatologie, de neurologie, de gériatrie, de d’oncologie.
Le service de santé communautaire comprend :
La consultation préscolaire (CPS) ;
La consultation prénatale (CPN) ;
La consultation pour le lépreux ;
La consultation pour les tuberculeux ;
La promotion de la santé dans les villages, y compris l’éducation sanitaire
et nutritionnelle ;
La consultation scolaire.
DIRECTEUR DE NURSING
2.1. ACCUEIL
L’accueil est un aspect des relations humaines { l’hôpital.
L’accueil crée une ambiance sympathique, physique et psychologique
calme et sécurisante { l’hôpital.
L’accueil est un effort positif en vue d’assurer le client qu’il est attendu,
considéré et respecté. Il est une manifestation du sens social de l’institut qui s’exprime
par le comportement et l’attitude du personnel.
A l’hôpital l’accueil fait partir des soins dans la mesure où il prend en
compte le stress inhérent { l’hospitalisation. Or la gestion du stress part par une
meilleure qualité d’accueil.
Dès l’arrivée { l’institution, le malade est dirigé vers le bureau d’admission
pour y remplir les formalités administratives dans le but de l’identification et de la
compilation de tous les renseignements ayant trait à sa personne : Nom, sexe, âge, lieu
et date de naissance, adresse, statut socio-économique, nationalité, religion,
emploi et nom de l’employeur, personne { contact en urgence…
2.2. CONSEILS ET ETAPES A SUIVRE POUR L’ACCUEIL DU PATIENT
L’accueil exige certaines conditions tenant compte de qualités humaines
du soignant mais aussi de l’environnement.
De la part du soignant, il est exigé l’esprit d’écoute, la discrétion, la politesse,
l’honnêteté, l’amabilité et une bonne tenue.
L’accueil est de rigueur du fait que le premier contact influencera la suite
de la prise en charge. Cependant il dépend d’un service { un autre, de l’âge du malade et
de l’état du patient
En pédiatrie l’âge est mis en jeu :
Pour le nourrisson : L’accueil est centré sur les parents sans oublier de se
pencher vers l’enfant pour attirer son attention. C’est-à-dire l’accueil privilégie d’abord
les parents puis l’enfant.
L’âge préscolaire : L’enfant a l’esprit de curiosité, d’apprentissage.
L’accueil associe l’enfant en éveillant son intérêt dans ce qui se passe.
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Le pharmacien ;
Le radiologue ;
Les aides ;
Le nutritionniste ;
Le physiothérapeute ;
L’aumônier et autres ministre du culte ;
Les agents de santé communautaire.
Tous mettent leurs connaissances et leurs compétences au service du
patient.
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3.1. ARCHITECTURE :
L'environnement architectural doit permettre de favoriser l'observance
des mesures d'hygiène. Il est essentiel que d'autres éléments tels que l'éclairage par la
lumière naturelle, la convivialité des locaux soient pris en compte pour favoriser la
qualité de vie du personnel. Les besoins de chaque unité sont très dépendants de
l'organisation de l'hôpital (gestion des stocks, élimination des déchets...), de son type de
construction (monobloc, pavillonnaire...) et des patients accueillis (brûlés,
immunodéprimés, nouveau-nés...). Les projets de rénovation et de construction des
services doivent répondre aux besoins des utilisateurs.
3.1.1. LES MATERIAUX
3.1.2.1. LA CHAMBRE
La chambre du malade doit être constituée selon les structures
architecturales modernes afin de procurer le confort au patient. Pour ce faire, elle doit
être :
Bien aéré ;
Bien éclairé ;
Avoir des murs peints en sobre
La chambre individuelle parait être la plus adaptée.
Elle doit être spacieuse et carrée pour permettre un aménagement facile et favoriser les
déplacements du personnel.
3.1.2.2. LE POSTE INFIRMIER
Il doit être spacieux, aéré, fonctionnel et disposant d'un poste de lavage de
mains.
3.2. LES MOBILIERS ET MATERIELS
Dans tous les cas, il faut limiter au maximum le passage de matériel d'une
chambre à l'autre.
3.2.1. LE LIT.
C’est un élément essentiel de la chambre et important pour le patient. Il
peut être fabriqué en bois, en métal ou en acier inoxydable avec panneaux de formica
dont l’un supérieur au chevet du lit et l’autre inférieur au pied du lit. Il doit être gardé
propre et confortable.
3.2.1.1. CARACTERISTIQUES
Le lit pour adulte mesure environ 2 m de longueur et 90 Cm de largeur. Sa
hauteur par rapport au sol est de 80 Cm matelas y compris.
Certains lits modernes sont dotés d’un dispositif électronique ou
mécanique par lequel le malade peut l’ajuster comme il le désire.
3.2.1.2. ACCESSOIRES DU LIT.
Matelas ;
Couvertures ;
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Couvre-lit ;
Draps de lit ;
Oreillers : Le lit comporte au moins deux oreillers. Chacun mesure
environ 70 x 80 Cm et ne doit pas peser plus de 1100 à 1500 g.
3.2.1.3. DISPOSITION
Le lit doit être disposé de façon que le malade puisse contrôler les entrées
et les sorties. De ce fait :
Le lit doit être abordable de trois côtés et pour cela le chevet du lit
doit être endossé au mur ;
Pour la chambre commune, la distance entre deux lits doit être d’au
moins 1 m ;
Le malade ne doit pas recevoir le courant d’air en face (éviter que le
lit soit en face de la porte) ;
La table de chevet doit être disposée à gauche, tandis que la chaise
à droite du malade.
3.2.2. LE MOBILIER
Préférer des systèmes modulaires, mobiles, suspendus, lessivables,
permettant le nettoyage complet des locaux, à des éléments muraux fixes;
Eviter l'inox, difficile à entretenir et ne supportant pas l'eau de
Javel;
Eviter le bois et l'aggloméré qui favorisent la prolifération
microbienne;
Eviter les recoins au niveau des paillasses, plans de travail, et les
joints qui permettent le dépôt des souillures. Préférer des paillasses
lessivables, réalisées en résine de type "Corian";
Les matériaux utilisés pour le mobilier doivent être facilement nettoyables
et résistants.
3.4. PRINCIPES
Un nettoyage sera très efficace si les quatre éléments du cercle de Sinner
sont respectés:
L’action chimique entre le produit et la salissure.
L’action mécanique: les brossages et les frottements permettent de décoller la
salissure.
La température.
Le temps d'action du produit, durée du contact nécessaire pour que le produit
soit efficace.
3.5. LES PRODUITS OU SOLUTIONS ET MATERIELS DE NETTOYAGE
3.5.1. Critère de choix d’un désinfectant
Le choix du désinfectant d’une part et du détergent d’autre part, est très
important ; ce détergent doit si possible être incorporé au désinfectant de façon à
économiser des heures de travail au personnel et de manière à ce que le nettoyage et la
décontamination ne soient qu’un seul et même acte. Il est difficile d’ajouter soi-même
un détergent qui soit compatible avec le désinfectant sans en diminuer son action. On a
donc avantage { choisir un mélange déj{ étudié par l’industrie chimique comprenant un
détergent ajouté au désinfectant qui lui-même doit répondre à des normes bien
précises :
Les effets secondaires des désinfectants doivent être limités de façon qu’ils
puissent être applicables en milieu hospitalier ; on exige que le désinfectant respecte les
matériaux suivants : métaux non oxydables, grès, émail, peintures spéciales, linoléum,
plastomères, élastomères, ciments, inter joints, verre, laine de verre, certaines colles. De
plus, il est souhaitable que les métaux oxydables, l’aluminium éloxé ou non, le bois peint
conventionnel et le bois brut ne soient pas attaqués. L’innocuité du produit sur l’homme
est évidemment très importante, aussi souhaite-t-on que ce produit soit inodore, non
agressif sur la peau, non allergène, non cancérigène, non toxique systématique, et non
toxique par résorption cutané ou muqueuse. Un produit volatil, dont l’évaporation
produit une agression des muqueuses oculaires en particulier, n’est pas souhaitable.
Il est important de limiter le nombre des désinfectants employés dans une
institution hospitalière, car si ces désinfectants sont nombreux, ils risquent d’être
confondus par le personnel qui n’est pas toujours orienté au point de vue chimique. Il
faut donc choisir soigneusement un désinfectant détergent, en déterminer le taux de
dilution et insister sur le fait que cette dilution doit être pratiquée avant l’emploi pour
éviter la coagulation des albumines.
3.6. TECHNIQUE DE NETTOYAGE DES SALLES D’HOSPITALISATION
Différents moyens et différentes étapes pour l’entretien quotidien
Les germes qui sont sur le sol ne doivent pas être, par l’acte du nettoyage,
relis en suspension dans l’air. Il est donc strictement admis actuellement que le
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balayage à sec est une faute dans les milieux hospitaliers. Il en est de même pour
l’utilisation de l’aspirateur { poussière. En effet, lorsque l’aspirateur est mis en marché,
il y a souvent un déplacement d’air qui fait que des germes peuvent être remis en
suspension dans l’air. On n’utilise donc pas l’aspirateur { poussière pour le nettoyage
des locaux hospitaliers et il reste donc que le nettoyage humide est le seul valable.
Comme il est dangereux de transformer l’eau en un vecteur de germes, on
considère que l’eau ne doit jamais être employée seule, mais toujours additionnée d’un
désinfectant-détergent. Une manière simple de procéder est celle qui consiste à
déterminer quelle est la contenance des seaux de nettoyage employés dans l’hôpital : ils
sont souvent de 10 litres ; on remarque alors que les travailleurs y versent 8 litres
d’eau ; on calcule donc des portions de désinfectant, qui peuvent être couramment
employés à 0,5 %, on fait préparer des doses unitaires de 40 gr.
D’où le sol :
Doit être lavé tout les jours avec un « détergent-désinfectant » :
Ne jamais utiliser de l’eau de javel sur un sol préalablement savonneux (gaz
toxique) ;
Ne jamais balayer à sec, mais utiliser le « balayage humide » selon une technique
précise : On commence par le fond du local. Selon le type des locaux, on choisira
entre deux méthodes de balayages humides : Méthodes à la « Godille :
Mouvement latéraux pour garantir la descente », méthodes au« poussée ».
A ces précautions élémentaires peuvent s’ajouter quelques
perfectionnements. L’utilisation d’aspirateurs { eau permet une décontamination
supérieure des sols. L’emploi d’appareils projetant du liquide sous pression contre les
murs en spray, sans pour cela provoquer la formation d’aérosols bactériens, permet de
décontaminer rapidement et sans beaucoup de travail les murs et l’ensemble de
l’environnement. Ces systèmes peuvent aussi être utilisés pour décontaminer le
matériel mobile d’hébergement, en particulier le mobilier.
Une organisation efficace est celle qui consiste à déposer sur des chariots
roulants dans les couloirs tout le matériel nécessaire pour le nettoyage. On prélève sur
ce chariot une serpillière propre pour chaque chambre, on la dépose propre pour la
journée dans la chambre et on l’utilise le matin pour le nettoyage de cette chambre,
après quoi, on l’élimine en l’envoyant { la lessive ; on procède de même avec une
nouvelle serpillière et du nouveau matériel pour la chambre suivante. Cette technique a
fait ses preuves dans certains hôpitaux contrôlés bactériologiquement.
De ce fait, il est indispensable de prévoir la constitution d’équipes
spécialisées dans l’entretien et le nettoyage des locaux hospitaliers. Elles doivent être en
nombre suffisant pour répondre aux besoins qui sont immenses. Elles permettent de
franchir la barrière : matériel hôtelier – matériel médical. Prenons l’exemple d’un
chariot à pansements, qui est du matériel médical, mais dont la décontamination
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journalière des roues devrait incomber { l’équipe de nettoyage. Il peut en être de même
des lits, de leur potence, supports, poignées, des tables de nuit, des tables de malades,
des chaises, des fauteuils, etc. C’est également le cas des armoires { habits et { linge et
peut être des armoires à instruments. On ne doit pas oublier de décontaminer le
téléphone, les patères, les lampes fixes, les étagères. Bien que cela puisse paraître
étonnant, il est très important de décontaminer l’armoire { matériel sale et l’armoire {
balais, sinon elles deviennent rapidement un réservoir de germes.
La chambre doit être maintenue en parfait état de propreté. L’entretien du
lit et de la literie :
Le lit doit être régulièrement lavé avec un « détergent, désinfectant » ;
Les draps doivent être renouvelés tout les jours ;
Le matelas doit être : Protégé (si besoin) par une alèze en caoutchouc, retourné
tout les jours ;
L’oreiller doit être protégé ;
La couverture sera lavée selon les besoins et protégée d’un couvre-lit léger
Le matériel touchant aux murs doit être désinfecté en même temps que les murs.
Il s’agit, par exemple, de porte-linge et des porte-papier, des tablettes devant les
fenêtres, des grilles de ventilation. Lorsque ce matériel est touché fréquemment
par les mains du personnel, il doit être désinfecté quotidiennement.
Le matériel sanitaire est passible du même traitement et de l’emploi des
mêmes substances. Ce qui facilite la distribution du matériel dans l’hôpital. On
décontamine donc le lavabo servant aux toilettes, celui qui sert de lave-mains, les
baignoires, les douches, les bidets, les bains partiels, les sièges de toilettes. Le vidoir et
la cuvette des toilettes sont décontaminés lorsqu’on y verse le désinfectant restant après
l’acte de désinfection.
Les poubelles doivent avoir un revêtement intérieur imperméable et à
usage unique, de telle sorte que, à la fois les déchets et ce revêtement puissent être
incinérés.
A l’exception des plafonds, toutes les surfaces horizontales dans les unités
de soins doivent être nettoyées humides, au moins une fois par jour. Le sol, qui n’est pas
recouvert de tapis plain est nettoyé humide chaque jour : le sol recouvert de tapis-plain
doit être aspiré chaque jour avec de l’équipement qui n’augmente pas la contamination
microbienne de l’air.
A l’heure actuelle, il n’existe aucun élément valable pour juger si l’usage de
tapis augmente les infections hospitalières mais on peut mentionner l’inconvénient
majeur de nettoyage en cas de souillures.
Les murs doivent être recouverts d’une peinture semi-brillante et facile à
nettoyer.
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4.1. DEFINITION
4.2.15. POIRE.
Objet de caoutchouc en forme d’avocat servant { aspirer les mucosités ou
à faire un petit lavement chez les bébés.
a. Usage : (voir irrigateur).
4.2.16. PESE-PERSONNE, BALANCE.
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4.2.25. LE GARROT.
Bande élastique servant à serrer un membre en vue de faire gonfler les
veines facilitant ainsi les injections intraveineuses, pour la prise de sang ou encore pour
arrêter l’hémorragie.
4.2.26. ATTELLE.
L’appareil rigide pour fixer et immobiliser un membre fracturé.
4.2.27. MATERIELS POUR FAIRE LES PANSEMENTS.
Le coton, la gaze, les compresses de gaze ou d’étoffe, les bâtonnets montés,
le sparadrap, les bandes pinces, ciseaux, désinfectant…
4.2.28. LA SONDE.
Instrument creux, cylindrique, allongé ou flexible aidant { l’évacuation des
gaz, des liquides ou pour injecter de l’eau ou des produits : Sonde rectale, vésicale,
gastrique, etc…
4.2.29. LA SERINGUE ET AIGUILLE.
a. Seringue :
Instrument en tube cylindrique (en verre stérilisable ou le plus souvent
aujourd’hui en matière plastique { usage unique) destiné { injecter ou { prélever un
liquide dans les condits, les cavités ou les tissus du corps.
La seringue est formée :
D’un corps cylindrique gradué (en ml) terminé par un embout
central ou excentrique, recevant la base de l’aiguille ;
D’un piston ;
Ailettes.
La capacité d’une seringue est variable : 1 ml, 2 ml, 5 ml, 10 ml, 20 ml,
50 ml.
b. Aiguille
Instrument (en acier, en nickel ou en platine) long et pointu, utilisé pour
les ponctions et les injections.
Leur dimension (longueur et calibre) est choisie selon la voie et le lieu
d’injection. Actuellement on utilise des aiguilles { usage unique dont l’embase est de
couleur différente selon les dimensions ; ce qui permet de les identifier rapidement.
Une aiguille est composée de : Biseau, lumière, embase.
c. Sortes :
1. Aiguille à paracentèse : Aiguille longue, fine et à section cylindrique.
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V. DEMARCHE ET PLANIFICATION DE
SOINS INFIRMIER
5.1. DEFINITION
La démarche de soins est un processus intellectuel et délibéré, une
méthode systématique de travail, structuré selon des étapes logique pour planifier de
soins personnalisés et visant au mieux-être de la personne soignée.
Virginia Henderson écrivait même que « La démarche de soins est un
processus logique de résolution de problème qui devrait être utilisé par tous les
professionnels qui œuvrent auprès des malades »
5.2. ETAPES
La démarche scientifique de soins infirmiers comporte 5 étapes suivantes :
a. Collecte des sonnées ou recueil de l’information ;
b. Interprétation et analyse des données ;
c. Planification de l’intervention ;
d. Exécution de l’intervention ;
e. Evaluation des résultats obtenus.
La démarche aboutit à un PLAN DE SOINS précis et complet : Il
l’instrument le plus utile { l’équipe soignante. Il assure la continuité, la coordination et
individualisation de soins
A. COLLECTE DES DONNEES.
Elle permet de connaître le patient, de le situer dans son contexte de vie
afin de cerner la situation justifiant l’entrée dans un système de soins.
De façon globale elle consiste à recueillir toutes les informations
pertinentes concernant le patient.
Pour recueillir les informations, l’infirmier peut recourir { plusieurs
sources :
Interrogatoire et anamnèse relatif aux antécédents et { l’affection
présente ;
Observation et examens du patient ;
Communication avec l’équipe soignante ;
Dossier du patient ;
Dossier de l’infirmier.
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Si l’objectif n’a pas été atteint, il faut essayer d’en trouver la cause, par
exemple :
Observation inadéquate ;
Mauvaise interprétation ;
Manque de connaissance ;
Objectif peu précis ou peu réalisable ;
Autres causes.
5.3. PLANIFICATION DE SOINS.
Consiste à prévoir les étapes, les moyens à développer, les gestes à poser.
EXEMPLE DE LA PLANIFICATION DES SOINS
DIAGNOSTIC OBJECTIFS INTERVENTION INFIRMIERE ET EVALUATION DES
INFIRMIER/PROBLEMES ENSEIGNEMENT DU PATIENT RESULTATS
IDENTIFIES
Douleur MIG surtout cuisse Assurer une Donner l’antalgique prescrit toutes Après deux doses de
gauche. prise en charge les 6 heures. calmants, Fis dit avoir
de la douleur. moins mal.
BESOINS Demander à FIS si la douleur persiste.
FONDAMENTAUX : Pouvoir Apprécier les contrôles
se reposer, dormir. L’infirmier s’assurera { espaces réguliers effectués par
réguliers (toutes les deux heures)
l’infirmier.
que la jambe gauche est bien
positionnée, que l’extension est bien
fonctionnelle.
L’infirmier créera un climat de
confiance.
LIMITATION DE LA Permettre à FIS Informer FIS sur le bien-fondé de son A de la peine à accepter
MOBILITE PHYSIQUE de s’adapter { immobilité liée à sa fracture, son son état de dépendance.
cette limitation extension.
de mobilité.
Bien expliquer l’importance de faire
autant de mouvement que possible
avec le bras, le haut du corps et la
jambe droite.
Ranger le matériel ;
Rétablir l’ordre dans la chambre ;
Faire le rapport et le signer.
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6.0. NOTIONS
A. DEFINITION :
Un besoin est un déficit biologique, physique, social, spirituel qui pousse
l’individu à la recherche de la satisfaction.
Ce sont des besoins dont la satisfaction est essentielle a la suivie et a la
sante.
B. INDEPENDANCE-DEPENDANCE.
L’indépendance : Est l’atteinte d’un niveau acceptable de satisfaction de ses
besoins par le moyen d’action appropriée que le sujet pose lui-même sans l’aide
d’une autre personne.
La dépendance : Est l’incapacité du sujet d’accepté des comportements ou
d’accomplir par lui-même et sans l’aide d’une autre personne, les actions
susceptibles de lui permettre un niveau acceptable de satisfaction de ses besoins.
LA dépendance s’installe au moment ou le patient doit recourir a
quelqu’un d’autre pour l’assisté, lui enseigné ce qu’il doit faire et suppléer a ce qu’il ne La
peut faire lui-même.
C. TYPE DE DEPENDANCE
LA DEPENDANCE POTENTIELLE : si le problème est susceptible d’apparaitre a
cause de certaines prédispositions ou des certains facteurs extérieur.
LA DEPENDANCE ACTUELLE : si le problème s’est véritablement établit, et
nécessite des actions correctrices pour tenter d’en limier les conséquences.
LA DEPENDANCE CROISSANTE : lorsque la santé du patient se détériore.
LA DEPENDANCE DECROISSANTE : lorsque la patient récupère la santé.
LA DEPENDANCE CHRONIQUE OU PERMANENTE : si, en dépit de soins
appropriés le problème ne peut être corrigé.
D. QUELQUES THEORIES DES BESOINS.
La notion de besoins a été abordée par plusieurs auteurs, parmi lequel
nous retenons ABRAHAM MASLOW et VIRGINIA HENDERSON.
1. LES BESOINS SELON ABRAHAM MASLOW
La hiérarchisation des besoins d’ABRAHAM MASLOW est une théorie que
les infirmiers peuvent utiliser afin de comprendre les relations entre les besoins
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BESOINS PHYSIOLOGIQUE :
Sont des besoins de la satisfaction est importante ou nécessaire a la
survie. IL comprend huit besoins : D’oxygène, de liquide, de logement, de repos et de
rapport sexuels.
BESOIN DES PROTECTION ER DE SECURITE.
Le maintien de la sécurité physique implique la réduction ou l’élimination
des dangers qui menacent le Corp. ou la vie de personne. Ce danger peut être une
maladie, un accident, un risque ou une exposition à un environnement dangereuse.
LES BESOINS D’ESTIME DE SOI ET DE CONSIDERATION.
Toutes personnes doit éprouvé de l’estime pour elle-même rte se sentir
que les autres ont de la considération pour elle. Ce besoin est rattache au désir de force,
de réussite de mérite de maitrise et de compétence, de confiance en soi aux autre,
d’indépendance et de liberté.
LES BESOINS D’ACTUALISATION DE SOI.
Il se retrouve au sommet de la hiérarchie des besoins de MASLOW
d’actualisation de soi se définit par la capacité de résoudre ses problèmes, de s’accepté,
d’accepté son intimité, de recherche de nouvelles expériences et connaissances…
2. LES BESOINS FONDAMENTAUX DE VIRGINIA HENDERSON
Le besoin fondamentaux est, selon V.HENDERSON, une exigence
physiologique est une aspiration
Respire
Boire et Manger
Eliminer
Se mouvoir et maintenir une bonne posture
Dormir et Se reposer
Se vêtir et Se dévêtir
Maintenir la température corporelle dans la limite acceptable
Etre propre et protège ses téguments
Eviter les dangers
Communiquer
Agir ses croyances et ses valeur
S’occuper en vus de ses réaliser
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Se recréer
Apprendre
A. DEFINITION.
Il s’agit d’apprécier la température corporelle servant { la connaissance de
l’état de santé de la personne et { sa surveillance.
B. OBJECTIFS.
Surveiller l’état de santé de la personne ;
Déceler un dérèglement thermique ;
Suivre l’évolution d’une maladie dont certaines ont des courbes
thermiques typiques ;
Suivre l’évolution d’un traitement : Effet ou non d’un antibiotique
ou d’un antipaludique.
C. LA PHYSIOLOGIE DE LA TEMPERATURE CORPORELLE.
La température corporelle interne reste constante malgré des variations
internes extrêmes ou les conditions externes. Elle est de 37±0,5°C.
2. Régulation de la température corporelle.
L’équilibre de la température corporelle est réglé avec précision par des
mécanismes physiologiques et comportementaux. Pour que le la température corporelle
reste constante, la chaleur produite { l’intérieur du corps doit être égale { la chaleur
perdue dans le milieu ambiant.
L’équilibre de la température est réglé par des mécanismes
comportementaux. La personne adapte son comportement en posant des gestes
volontaires pour maintenir la température corporelle confortable. Lorsque la
température du milieu ambiant s’abaisse, on peut s’habiller chaudement, se réfugier
dans un endroit chaud, chauffer la salle, faire des exercices physiques. Par contre
lorsque la température s’élève, on peut porter des vêtements légers, cesser toute
activité, utiliser un ventilateur, prendre un bain froid…
3. Production de la chaleur.
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F. COURBE DE LA TEMPERATURE.
G. EXECUTION DE SOINS.
Prise de la température corporelle.
Endroits :
- Température centrale ou basale : Buccale ou orale,
vaginale, rectale.
- Température périphérique : Axillaire, inguinale, sillon
mammaire, creux poplité, pli du coude.
Matériels : Nous avons :
- le thermomètre à mercure ;
- le thermomètre digital ;
- jetable uniservice.
H. TECHNIQUE : (VOIR FICHE TECHNIQUE N°1).
I. ELEMENT DE SURVEILLANCE.
Condition de prise de la température.
Prise par voie buccale, axillaire ou même rectale : Il est préconisé
de rester auprès du patient pendant la prise d’autant plus si celui-ci
est un enfant, un patient désorienté, ou très affaibli.
La prise buccale est déconseillée dans le cas d’une personne ne
pouvant pas fermer la bouche de façon correcte, en raison d’une
agitation, d’une désorientation ou s’il s’agit d’un enfant.
Modification de la courbe thermique.
Réaliser une courbe à partir des chiffres obtenus par la (ou les)
mesure quotidienne de la température prise à la même heure ;
Effectuer une nouvelle mesure si la température s’élève ou baisse
brutalement et prévenir le médecin ;
Les normes pour l’adulte au repos se situent entre 36,5°C et 37°C le
matin et entre 37°C et 37,5°C le soir.
J. PREVENTION DES RISQUES ET PROTECTION DU SOIGNANT.
Se laver les mains avant et après les soins afin d’éviter la
contamination par des micro-organismes ;
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A. DEFINITION.
Le pouls est le battement d’une artère telle qu’on la perçoit au-dessus
d’une protubérance osseuse ou au moyen d’un appareil de mesure électronique {
affichage digital.
B. VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES
Le pouls a 4 caractéristiques principales :
La fréquence : C’est le nombre de pulsation par minute. Elle varie
selon : L’âge, le sexe, taille, effort physique, activité, émotion, la
peur, anxiété, douleur.
L’amplitude : Représente le volume de sang propulsé contre la
paroi de l’artère lors d’une contraction ventriculaire.
Le rythme : Est normalement régulier.
C. VALEURS NORMALES (VOIR TABLEAU)
D. VARIATIONS PATHOLOGIQUES (VOIR AUSSI TABLEAU)
LA FREQUENCE :
La tachycardie : Si le pouls est supérieur à 100 battement par
minute (chez l’adulte) en bref lorsque le nombre de pouls est
supérieur aux valeurs normales.
Quelques maladies causant la tachycardie :
- Toute maladie provocant la fièvre : Maladie infectieuse de l’enfance,
paludisme fièvre tropicale, infection ORL, pulmonaire, urinaire, etc ;
- Infections graves, septicémie ;
- Maladies du cœur ;
- Hémorragies internes ou externes.
La bradycardie : Si le nombre de pouls inférieur aux valeurs
normales.
Quelques maladies causant la bradycardie :
- Hypertension intracrânienne ;
- Ictère ;
- Intoxication à la digitaline.
LE RYTHME :
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A. DEFINITION :
Est la pression exercée par le sang sur la paroi des artères.
B. OBJECTIFS :
Surveiller l’état de santé d’une personne ;
Identifier les signes d’aggravation subite de l’état du patient ;
Surveiller un patient en période post-opératoire ;
Apprécier les effets d’un traitement médicamenteux pouvant
entraîner une hypotension ;
Apprécier les effets d’un traitement antihypertenseur ;
Apprendre au patient hypertendu l’autonomie tensionnelle.
La pression artérielle est constituée :
La pression systolique : Qui est la pression artérielle au sommet des
pulsations (1° bruit du cœur).
La pression diastolique : Qui est la pression artérielle au déclin des
pulsations correspondant à la décontraction ventriculaire.
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A. DEFINITION :
Il s’agit d’apprécier la fréquence respiratoire et d’évaluer la qualité de la
ventilation, son rythme et son amplitude.
La respiration est un procède ventilation qui assure les échanges gazeux
entre l’organisme et son environnement. Elle permet d’absorber de l’oxygène et
d’éliminer du gaz carbonique produit par le métabolisme. Elle est constituée par
l’inspiration et l’expiration, réalisant des échanges gazeux avec le sang au niveau des
alvéoles pulmonaires.
Les deux grands types de mouvement respiratoires externes sont :
La respiration thoracique : Les muscles intercostaux participent
à la respiration ;
La respiration abdominale : Se fait au moyen des muscles
abdominaux.
B. BUT :
Surveiller la fréquence respiratoire du malade prise charge ;
Déceler toutes modifications pouvant être le signe d’une pathologie
ou d’une complication de son état.
C. VARIATIONS PHYSIOLOGIQUES
A propos de la respiration, il faut observer les choses suivantes :
La fréquence ;
Le rythme ;
L’amplitude.
1. La fréquence : Est le nombre des mouvements respiratoires par minute
(voir tableau)
3. L’amplitude : Fait référence { la quantité d’air inhalé et exhalé { chaque
mouvement respiratoire. Si la respiration est normale, elle a pour résultat
des mouvements profonds et réguliers.
4. Le rythme : Décrit la régularité des inspirations et expirations. La
respiration se suive normalement avec peu des variations dans la longueur
de pose entre l’inspiration et l’expiration.
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Traumatisme crânien
Epilepsie
Intoxication
Troubles métaboliques : hypoglycémie, coma diabétique
(hyperglycémie), hypothermie, etc
Accident vasculaire cérébral
Septicémie
1. L’ECHELLE DE GLASGOW
Réponse Point
s
Ouverture Spontanée 4
des yeux A la demande orale 3
A la douleur (1) 2
Aucune 1
Réponse Normale : le patient peut dire qui il est, donner la date 5
verbale Confuse (désorientation dans l’espace et le temps) : le patient peut 4
tenir une conversation mais ne peut pas répondre à une question
spécifique
Inappropriée : le discours est incohérent 3
Incompréhensible : gémissements, grognements 2
Aucune 1
Réponse Obéit à un ordre oral : par exemple levez le bras, serrez ma main 6
motrice Localise la douleur (1) 5
Gestes d’évitement inadaptés 4
Flexion du membre à la douleur (1) 3
Extension du membre à la douleur (1) 2
Aucune 1
Total 3 - 15
(1) Appuyer fermement sur le lit de l’ongle du pouce du patient avec un crayon
RESULTATS
Sélectionner la meilleure réponse du patient dans chaque section
Le score obtenu par addition des points de chaque section (ouverture des
yeux + réponse verbale + réponse motrice) détermine l’état de conscience du patient :
Score maximum : 15, conscience normale
Score inférieur ou égal à 8 : coma
Score minimum : 3, coma profond
Plus le chiffre est faible, plus l’état du patient est grave. La moindre
diminution du résultat signifie que l’état de conscience du patient se détériore et doit
être immédiatement reporté.
Inscrire le résultat dans le dossier de soins et informer le médecin de
l’évolution du patient
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2. L’ECHELLE DE BLANTYRE
Réponse Points
Mouvement Orienté : regarde ou suit des yeux. Suit le visage de 1
des yeux la mère par exemple
Non orienté : ne peut pas regarder ou suivre des 0
yeux
Réponse Cri approprié pour l’âge au stimulus douloureux (2) 2
verbale Cri inapproprié pour l’âge ou gémissements au 1
stimulus douloureux (2)
Absence de réponse au stimulus douloureux (2) 0
Réponse Localise la douleur (1) 2
motrice Retire le membre à la douleur (2) 1
Réponse non spécifique ou absente au stimulus 0
douloureux
Total 0–5
(1) Frotter fermement les articulations des doigts sur le sternum de l’enfant
(2) Appuyer fermement sur le lit de l’ongle du pouce du patient avec un crayon
RESULTATS
Sélectionner la meilleure réponse de l’enfant dans chaque section
Le score obtenu par addition des points de chaque section (mouvement
des yeux + réponse verbale + réponse motrice) détermine l’état de conscience de
l’enfant.
Score maximum : 5, conscience normale
Score inférieur ou égal à 3 : coma
Score minimum : 0, coma profond
Plus le chiffre est faible, plus l’état de l’enfant est grave. La moindre
diminution du résultat signifie que l’état de conscience de l’enfant se détériore et doit
être immédiatement reporté.
Inscrire le résultat dans le dossier de soins et informer le médecin de
l’évolution de l’enfant
Répéter la surveillance de l’état de conscience de l’enfant en fonction de
son évolution et suivant la prescription médicale.
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A. DEFINITION
C’est un mode rationnel d’alimentation de l’homme sain ou malade
excluant ou incluant ou limitant certains aliments.
Il s’agit de surveiller la prise alimentaire : Quantité, qualité et l’état
nutritionnel d’un patient.
Les soins consistent aussi à identifier les difficultés d’un patient { combler
ses besoins nutritionnels et à proposer des actions visant à les satisfaire tout sur le plan
physiologique que psychologique et/ou sociologique.
B. OBJECTIFS.
Apprécier l’état nutritionnel et suivre son évolution ;
Favoriser la prise de repas ;
Préserver ou stimuler l’appétit et le plaisir de se nourrir ;
Eduquer le patient ou son entourage sur les besoins alimentaires.
C. TECHNIQUES.
Identifier les difficultés { s’alimenter :
Manque de force physique, manque de motivation, handicap
physique ne permettant au patient de se servir de ses bras et ses
mains pour porter les aliments à la bouche ; dégout pour
l’alimentation liée { la fatigue ou un traitement médicamenteux.
Identifier les difficultés à ingérer les aliments :
Incapacité à mâcher par absence dents, dentition en mauvais état,
prothèse dentaire ou appareil dentaire mal adapté ou manquant,
stomatite, nausée, vomissement, diarrhée, allergie alimentaire,
capacité à manger seul ou non.
Evaluer la prise alimentaire et l’état nutritionnel :
Demander au patient de décrire le menu type d’une journée, la
fréquence de prise de repas afin d’identifier les habitudes
alimentaires et les compositions quantitatives et qualitatives des
aliments ingérés.
Etablir avec le patient et son entourage des fiches de goûts afin de
satisfaire les besoins alimentaires notamment des patients âgés ou
incapable de choisir leur menu ;
Demander au patient s’il reconnaît une sensation de faim dont du
besoin de manger la sensation de société ;
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A. DEFINITION.
Consiste à mesurer selon le cas et le stade de développement de la
personne : La taille, le poids, le périmètre crânien, le périmètre thoracique, les membres
supérieurs et inférieurs. Il concourt { la connaissance de l’état de santé de la personne et
à sa surveillance.
La taille et le poids s’interprète ensemble et permettent de calculer l’indice
de la masse corporelle.
B. OBJECTIFS.
Surveiller l’état de santé de la personne ;
Evaluer l’état de nutrition, en particulier chez les enfants de moins
de cinq ans ;
Calculer la surface corporelle ou l’indice de masse corporelle ;
Mesurer la longueur du corps ou grandeur ;
Evaluer l’évolution d’un malade, par exemple chez les tuberculeux.
C. MATERIELS.
Toise horizontale ou verticale ;
Mètre ruban ;
Balance ou pèse-personne suffisamment large pour que la
personne âgée puisse s’y tenir debout ;
Pèse-bébé ou hamac du bébé.
D. TECHNIQUE (VOIR FICHE TECHNIQUE N°5).
E. ELEMENTS DE SURVEILLANCE.
Retard de croissance chez l’enfant, chute du poids et de la taille sur
la courbe des percentiles en comparaison avec les tableaux
standard établis selon le sexe ;
Perte ou prise de poids.
F. PREVENTION DES RISQUES ET PROTECTION DU SOIGNANT.
Afin de prévenir les risques de lombalgies, utiliser les principes de
manutention des patients en cas d’utilisation d’un système de pesée au lit ou pour
mobiliser le patient hors de lit pour l’aider { s’installer sur une chaise-balance ou un
pèse-personne.
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6.3.4. LE REPOS.
6.3.5. TECHNIQUE. (VOIR FICHE TECHNIQUE N°6).
A. DESCRIPTION
La finalité du besoin correspond à la nécessité pour chaque individu,
d’éliminer les déchets qui résultent du fonctionnement de l’organisme ou rejet des
substances nuisibles ou inutiles qui résultent des métabolismes.
A. LA BOUCHE.
La bouche est tapissée par une muqueuse, elle contient la langue et les
dents. La langue a un squelette, l'os hyoïde, et une membrane fibreuse, le septum lingual,
sur lequel s'insèrent certains de ses muscles.
B. LA LANGUE.
Elle est recouverte d'une muqueuse où se situent les organes du goût, les
papilles gustatives. Les dents sont des éléments durs qui interviennent dans le broyage
des aliments ingérés.
C. PHARYNX.
La bouche communique avec le pharynx par l'isthme du gosier, espace
situé au niveau des piliers antérieurs et postérieurs du palais. Entre ceux-ci se logent les
amygdales. Composé de muscles facilitant la déglutition et tapissé d'une muqueuse, le
pharynx s'ouvre dans l'œsophage par la bouche de Killian.
D. L'ŒSOPHAGE
Le tube digestif se continue par l'œsophage, un conduit musculo-
membraneux d'une longueur d'environ 25 cm pour un diamètre de 2 à 3 cm, quand il est
moyennement distendu. Lorsqu'il est vide, il est réduit à une simple fente.
L'œsophage a l'aspect d'un ruban musculaire aplati irrégulièrement
d'avant en arrière. Il passe en arrière de la trachée, puis dans le thorax, derrière les
poumons et le cœur. Il traverse le diaphragme et s'abouche dans l'estomac, au niveau de
la partie haute de l'abdomen, par un orifice appelé cardia. Le segment abdominal de
l'œsophage est très court : il ne mesure, en effet, que 2 cm.
1.1. PROCESSUS DIGESTIFS QUI SE DEROULENT DANS LA BOUCHE, LE
PHARYNX, ET L’ŒSOPHAGE.
La bouche et ses organes annexes contribuent à la plupart des processus
digestifs. La cavité orale assure l’ingestion, elle amorce la digestion mécanique par la
mastication et effectue la déglutition qui marque le début de la propulsion. L’amylase
salivaire (enzyme de la salive) amorce la dégradation chimique des polysaccharides
(amidon et glycogène) en fragments plus petits de molécules de glucose liées. Le
pharynx et l’œsophage ne sont guère que des conduits servant { acheminer la nourriture
de la bouche { l’estomac.
2. L'ESTOMAC
Il se trouve dans l'hypochondre gauche (la région située sous les fausses
côtes gauches, limitée en haut par le diaphragme, à droite par la colonne vertébrale, en
bas par le côlon) et dans l'épigastre (la région médiane et haute de l'abdomen).
Contrairement à une idée répandue, l'estomac est donc surtout placé à gauche et non au
centre de l'abdomen.
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6.4.1.1. LE LAVEMENT
A. DEFINITION.
Acte des soins qui consiste à instiller une solution dans le rectum ou le
colon sigmoïde.
B. TYPES DE LAVEMENT.
Le lavement évacuateur : Pour faciliter l’évacuation des matières
fécales.
Le lavement médicamenteux : Introduction des médicaments par
voie anale.
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A. DEFINITION :
Il s’agit de l’introduction d’une sonde dans le rectum, laissé un temps
déterminé dans un but thérapeutique.
B. INDICATIONS.
Est indiquée en cas de rétention de gaz dans les premiers jours qui suivent
l’intervention, de météorisme abdominale, de ralentissement de l’évacuation intestinale.
C. CONTRE-INDICATION
Ce geste est à éviter chez un patient opéré récemment au niveau du
rectum, chez un patient cardiaque ou présentant une ulcération ou des hémorroïdes au
niveau de la muqueuse anale.
D. OBJECTIFS.
Faciliter l’évacuation des gaz intestinaux ;
Soulager l’inconfort lié { la présence de ballonnement et la
flatulence.
E. MATERIELS.
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A. DEFINITION :
C’est l’introduction d’une sonde dans l’estomac pour évacuer son contenu.
B. OBJECTIFS.
Evacuer une substance toxique ou du sang de l’estomac ;
Mettre en évidence les toxiques dans le liquide de lavage ;
Soustraire les substances présente dans l’estomac ;
Diminuer la gravité potentielle d’une intoxication.
C. MATERIELS.
Pour évacuation de toxique :
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A. DEFINITION :
Il s’agit d’installer le patient dans une position compatible avec sa
maladie, sa situation de handicap ou les suites d’une intervention chirurgicale.
B. OBJECTIFS :
Assurer le confort du patient et sa sécurité ;
Prévenir l’apparition d’escarres, chutes ;
Prévenir une infection pulmonaire, une stase veineuse ;
Rechercher une position antalgique.
C. ELEMENTS DE SURVEILLANCE.
Alignement corporel ;
Maintien de la position ;
Etat de la peau au niveau des points de pression spécifique à
chaque position ;
Tolérance du patient { l’effort : Essoufflement, tachycardie et au
maintien de la position : Fatigue, douleur ;
Dépistage des signes de malaise : Pâleur, sueur ;
Equinisme des pieds ;
Refroidissement du patient.
D. INFORMATION-EDUCATION DU PATIENT.
Informer le patient de l’utilité d’une installation correcte ;
Lui montrer comment utiliser certains accessoires (Potence ou
trapèze) pour faciliter l’installation ;
Indiquer au patient les mouvements à réaliser ;
Préciser au patient exactement à quel moment sa participation est
attendue en lui donnant des explications claires et précises tout en
l’encourageant et en le rassurant ;
L’informer des risques liés { une immobilisation prolongée ;
Montrer au patient les différentes positions à prendre et à éviter en
fonction de la pathologie ou de l’intervention chirurgicale et la
manière de passer d’une position { une autre.
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1. DECUBITUS DORSAL
Prévention d’escarres ;
Drainage d’une plaie ;
Patient inconscient ;
Patient hémiplégique.
CONTRE-INDICATION : Pneumopathie importante.
INSTALLATION.
Coucher le patient sur le côté, mettre un oreiller plat sous la tête ;
Placer un oreiller ou un traversin derrière le dos et devant le
thorax pour obtenir un bon maintien de la position ;
Etendre la jambe reposant sur le lit et replier l’autre jambe { 90° si
possible ;
Placer un oreiller sous la jambe ;
Replier le bras à 90° et placer la main au même niveau que le coude
en plaçant un oreiller sous le bras pour éviter que le poids du bras
ne tire sur les ligaments de l’omoplate et comprime le thorax,
entraînant un gène respiratoire ;
Précaution particulière :
Chez la femme enceinte : A partir de 6 mois, conseiller de
préférence le décubitus latéral gauche pour éviter une compression
de la veine cave inférieure par le bébé.
Chez le patient inconscient ou qui vomit : Positionner la tête en
légère extension pour éviter les risques d’obstruction du pharynx
liée { la chute de la langue et l’inhalation du contenu gastrique liée
{ l’abolition des reflexes de sécurité.
Chez le patient hémiplégique : Placer le patient uniquement sur
le côté non atteint et alterner la position latéral avec le décubitus
dorsal ou la position assise au fauteuil.
4. DECUBITUS VENTRAL.
Indications :
Opération sur la colonne vertébrale ;
Drainage d’un abcès abdominal ;
Blessure ou opération des reins ou au dos ;
Prévention d’escarres et soins curatifs d’une escarre du sacrum ou
des omoplates ;
Pour offrir un changement de position aux patients alités de façon
prolongée ;
Chez les brûlés de la région fessière et dorsale.
Contre-indication :
Insuffisant respiratoire et cardiaque ;
Personne âgée ;
La plupart des patients ayant subi une intention orthopédique.
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Installation.
Allonger le patient sur le ventre et placer la tête sur le côté droit ou
gauche sans oreiller pour ne pas augmenter l’hyper extension de la
colonne vertébrale ;
Positionner un bras en abduction avec rotation, coude protégé par
un coussin ;
Garder l’autre bras allongé, mais en supination ;
Placer un coussin sous les genoux et un traversin sous les jambes
au niveau des chevilles pour soulager la pression au niveau des
talons.
5. POSITION DE TRENDELENBURG.
1. Proclive : Le patient est couché sur le dos avec la tête plus haute que le reste du
corps, un coussin est placé pour caler les pieds.
Indications : Difficulté respiratoire.
2. Déclive : Il s’agit d’une position déclive, donc avec les pieds plus élevés que la
tête.
Indications :
En cas de choc, hémorragie afin de favoriser la bonne circulation du
sang dans des centres vitaux ;
Pour assurer une contre-traction dans des conditions
orthopédiques ;
Pour lutter contre les œdèmes des membres inférieurs.
Contre-indication : Pour le patient ayant subi une ponction lombaire ou
une opération du rachis.
Installation.
Surélever les pieds du lit de 15-25 cm selon la gravité ou la
demande du chirurgien, ceci au moyen de bloc ou petit banc sous
chaque pied du lit ;
S’assurer que la tête du lit n’est pas contre le mur avant de soulever
le pied du lit.
6. POSITION GENU-PECTORAL.
Indications :
Examen du rectum, du colon, vagin et de l’utérus ;
Certaines opérations : Fistule vésico-vaginale ;
Chez les opérés pour favoriser l’évacuation des gaz.
Installation.
Le patient est agenouillé, la région fessière relevée.
La poitrine repose sur un oreiller ;
La tête de côté repose sur la surface du lit ;
Les genoux légèrement écartés ;
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D. INFORMATION-EDUCATION DU PATIENT.
Encourager le patient { se lever seul sans l’aide d’une chaise, d’un
fauteuil ;
Se placer face au patient afin de prévenir une chute éventuelle et lui
donner confiance ;
Enseigner au patient à se mobiliser, à se lever, à réaliser le
transfert ;
S’aider des aides techniques telles que : Potence fixée à la tête de lit,
barres d’appui ;
Enseigner { l’entourage les méthodes d’aide au lever, { la marche.
E. ELEMENTS DE SURVEILLANCE.
Dégager les espaces de circulation et vérifier le bon éclairage ;
Identifier les patients à risque de chute en repérant la présence de
facteurs suivant : Faiblesse musculaire, enraidissement articulaire,
trouble de l’équilibre et/ou de la marche, danger dans
l’environnement, prise des médicaments ;
Mesurer le pouls, la pression artérielle, la fréquence respiratoire et
observer la coloration du faciès avant le lever et après.
F. TECHNIQUE. (VOIR FICHE TECHNIQUE N° 11).
Des précautions d'hygiène doivent être appliquées pour tout patient, quel
que soit son statut infectieux, afin d'assurer une protection systématique des patients et
du personnel vis-à-vis du risque infectieux.
La maîtrise du risque de transmission d'agents infectieux impose le
respect par le personnel des précautions "standard" lors de tout risque de contact avec
le sang, les liquides biologiques ou tout autre produit d'origine humaine.
Recommandations
Port de gants : les gants Si risque de contact avec du sang, ou tout autre produit d'origine
doivent être changés humaine, les muqueuses ou la peau lésée du patient, notamment à
entre deux patients, deux l'occasion de soins à risque de piqûre (pose et ablation de cathéter
activités veineux, prélèvements sanguins, etc.)
Lors
de la manipulation de tubes de prélèvements biologiques, linge
et matériel souillés, etc.
Lors de tout soin quand les mains du soignant comportent des
lésions
Entretien des surfaces Nettoyer et désinfecter avec un désinfectant approprié les surfaces
souillées souillées par des projections de sang, ou tout autre produit d'origine
humaine.
Si contact avec du sang ou Après piqûre ou blessure : laver et désinfecter la plaie, et se référer
liquide biologique au guide AES1
Après projection sur les muqueuses (conjonctives): rincer
abondamment à l’eau et se référer au guide AES
A. DEFINITION.
Action de se mouiller les mains, les savonner, les rincer et les sécher pour
éliminer les souillures et réduire les germes.
allant des mains vers les coudes { l’aide d’un essuie-main différent pour chaque
main ;
Effectuer les soins immédiatement.
LAVAGE HYGIENIQUE.
Procéder de la même façon que pour le lavage simple des mains, mais en utilisant
un savon antiseptique et en allongeant le temps de lavage ;
Se laver les mains pendant une minute ;
Procéder à un lavage simple ;
S’assurer que les mains sont propres et sèches avant de verser une dose
d’antiseptique alcoolique dans le creux de la main ;
Masser les mains et les avants bras pendant une minute, sans oublier la paume, le
dos de la main et doigts et les espaces interdigitaux ; les poignets jusqu’{ ce que
la peau soit sèche.
E. CRITERES DE QUALITE DES SOINS.
Onglets courts, absence de port de faux-ongles, de bijoux et de montre et avant-
bras nus ;
Respect du temps de lavage des mains (friction) en fonction du type de lavage ;
Mains et avant-bras secs après essuyage ;
Absence d’irritation et d’excoriation cutanée sur les mains et les avant-bras ;
Absence d’infection manuportées.
F. PREVENTION DES RISQUES-PROTECTION DU SOIGNANT.
Eviter les risques de transmission d’infection en se lavant les mains juste avant et
immédiatement après les soins ;
Ne pas toucher le savon la pompe (gobelet…) avec les mains souillées ;
Respecter les temps de lavage préconisés afin de réduire ou d’éliminer la flore
transitoire ou résidente ;
Eviter une éventuelle irritation cutanée en se mouillant les mains, les avant (bras
avant l’application du savon, rincé abondamment pour éliminer toute trace du
savon sur la peau et la sécher soigneusement pour éviter un desséchement et une
multiplication des bactéries.
A. DEFINITION :
Il s’agit d’enfiler une paire de gants stériles afin de protéger le patient des
risques infectieux lors d’une technique pour un soin invasif ou une méthode des soins
nécessitant une technique aseptique.
B. BJECTIFS :
Eviter tout contact entre l’extérieur des gants et les mains ou toute autre
surface non stérile en enfilant les gants et en les ôtant, qu’il s’agisse de la peau du
soignant ou du matériel.
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C. TECHNIQUE.
Enfiler les gants stériles :
Se laver les mains avec un savon antiseptique ;
Ouvrir l’emballage contenant les gants stériles ;
Prendre le gant droit ou gauche la dominance de la main ; par la
partie retournée de la manchette et enfiler les gants en tirant ;
Laisser la partie supérieure du gant repliée ;
Glisser ensuite les doigts gantés sous la manchette retournée de
l’autre gant pour le saisir, introduire la main dans le gant et
retourner la manchette, puis celle du gant de la main dominante.
Oter des gants contaminés :
Saisir de la main non dominante le gant en le pinçant { l’extrémité
supérieure de la manchette ;
Tirer le gant vers le bas en retournant l’intérieur du gant sur
l’extérieur de celui-ci ;
Garder le gant retourné dans la main encore gantée ;
Introduire l’index et le majeur de la main dégantée sous le gant en
évitant absolument de toucher l’extérieur du gant ;
Retourner le gant pour que la surface souillée se retrouve à
l’intérieur, faire glisser le gant le long de la main en enfermant le
premier gant ;
Eliminer l’ensemble dans le sac { élimination des déchets ;
Se laver les mains.
D. PREVENTION DES RISQUES-PROTECTION DU SOIGNANT.
Se laver les mains immédiatement après avoir ôté des gants
souillés ;
Porter systématiquement des gants non stériles lorsque l’on peut
anticiper un contact avec du sang, des matières potentiellement
infectieuses, des sécrétions, des muqueuses ou une peau lésée ou
un liquide biologique.
A. DEFINITION.
Il s’agit d’appliquer un masque sur le visage en englobant le nez et la
bouche afin de protéger le patient d’un risque infectieux lors d’un acte invasif ou dans le
cas d’un isolement protecteur (filtration de l’air expiré et arrêt des gouttelettes émises
par le porteur).
B. OBJECTIFS :
Porter systématiquement un masque en cas de risque de projection de
sang ou d’un liquide biologique ou en cas d’exposition { l’inhalation de particules.
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A. OBJECTIFS.
Etablir un dialogue avec le patient dans le but de soulager son
anxiété face { l’intervention qu’il va subir ;
Prévenir les complications post-opératoire ;
Dépister tout problème qui serait une contre-indication à
l’opération ;
Diminuer le risque d’infection.
La préparation d’un patient en vue d’une intervention comporte trois
étapes :
Préparation d’un patient en vue d’une intervention ;
Aide et soutien psychologique ;
Soins cutanés pré-opératoire.
Préparation d’un patient en vue d’une intervention.
Il s’agit d’expliquer au patient sur la base des informations données par le
médecin ou le chirurgien le déroulement de la préparation pré-opératoire et de la phase
post-opératoire et de le soutenir.
Aide et soutien psychologique.
Il s’agit d’aider le patient { surmonter des difficultés physiques et/ou
mentales présentent ou ressenties qui précédent l’intervention chirurgicale.
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A. DEFINITION.
Ensemble des actes de soins infirmiers effectués pour un patient après un
acte chirurgicale.
B. MATERIELS.
Appareil de mesure de la pression artérielle ;
Thermomètre ;
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I. DESINFECTION.
A. Définition :
C’est la destruction des germes pathogènes. C’est un procédé qui vise {
éliminer ou diminuer les micro-organismes pathogènes sur des surfaces d’un corps.
B. Matériels à désinfecter :
Instrumentation chirurgicale ;
Matériels d’anesthésie et réanimation ;
Matériel d’ORL ;
Stéthoscope ;
Tensiomètre ;
Thermomètre ;
Biberon, tétine ;
Petit matériel d’hygiène ;
Matériel de pesée et levage patient.
C. DIFFERENTES ETAPES DE DESINFECTION.
Prétraitement : Il s’agit de la première étape du traitement des matériels
souillé. Elle consiste à simplifier le nettoyage ultérieur en évitant que les
salissures sèchent et adhèrent au matériel.
Nettoyage : C’est l’action de rendre propre. Le nettoyage peut être manuel ou
automatique (machine à laver, laver bassin).
Désinfection : Permet de détruire et d’inactiver les micro-organismes. Deux
méthodes peuvent être utilisées dans les établissements des soins : La
désinfection chimique et thermique.
La désinfection chimique : Consiste à immerger les dispositifs
médicaux immergeables dans une solution désinfectantes ou à
appliquer un désinfectant sur certaines appareillages et
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2. STERILISATION.
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C’est une méthode utilisée en vue d’éliminer d’un milieu (local, instrument,
médicament, pansement, surface du corps) tous les microbes et obtenir ainsi l’état
d’asepsie.
a. L’ébullition
Précautions particulières
Ne pas surchargé l’autoclave. Il faut que l’air puisse circuler librement
de même que la vapeur d’eau ;
Ne pas serrer le paquet trop fort. Veiller avec beaucoup des soins au
nettoyage méticuleux des instruments et du matériel ;
Ne pas les contaminés pendant l’emballage : Plier les compresses avec
des mains très propres et sur des surfaces de travail également très
propre.
Méthodes de contrôle
La première chose { faire c’est de vérifier les températures inscrites et les
pressions enregistrées. On aura soin d’entretenir le mieux possible le matériel employé.
a. Le four de poupinel.
Par la durée on tiendra compte du type d’appareil : Plus brèves s’il comporte
une ventilation ; elle dépend aussi du volume des objets que l’on stérilise.
Le temps de chauffage n’est pas compté et doit être ajouté au temps
nécessaire { la stérilisation. Ce temps peut être relativement long. L’erreur est souvent
d’employer un temps trop court pour ce procédé. On place les objets { stériliser tels
quels dans le four de poupinel ou encore dans des boîtes métalliques ouvertes. On aura
soin de les fermer après la stérilisation.
Que peut-on stériliser au poupinel
Les instruments en métal, mais le tranchant des ciseaux s’abime
Les instruments en verre. ;
Les seringues en verre et en métal.
Ce procédé n’est guère employé ici. Il nécessite des lampes qui s’usent assez
rapidement. Il demande aussi de grandes précautions lors de son emploi, qui peut être
dangereux pour le personnel.
4. STERILISATION A L’AIDE D’OXYDE D’ETHYLENE
Cette méthode demande une installation complexe ; elle est utilisée dans les
industries et dans certains grands hôpitaux. Son utilisation demande de précautions
importante car elle peut être dangereuse pour les opérateurs. Elle est surtout employée
pour les objets en plastique qui ne supportent pas de hautes températures.
5. STERILISATION AU FORMALDEHYDE (FORMOL)
La plupart des méthodes chimiques sont en fait des désinfections et non des
stérilisations au sens strict.
Un trempage relativement court détruit tous les germes nuisibles et suffit
pour de nombreux usages. Un trempage prolongé assure une stérilisation parfaite. On
admet une durée de 4 à 6 heures.
Ce procédé est excellent pour stériliser les objets qui ne supportent d’autre
méthode comme les instruments qui comportent une optique : Cystoscopes et
endoscopes. On peut aussi l’employer pour les instruments de chirurgie.
Avant d’utiliser les objets stérilisés, il faut les rincer abondamment { l’eau
stérile, en faisant attention à la lumière intérieure des instruments. Ne jamais employer
cette méthode pour les instruments qui seront au contact des méninges ou du tissus
nerveux car risque d’infection.
E. CRITERES DE QUALITES.
Respect des étapes de décontamination ;
Ports des gants lors des étapes de prétraitement, de nettoyage et de désinfection ;
Immersion immédiate du matériel souillé après utilisation ;
Rinçage systématique et abondante entre le prétraitement et le nettoyage, entre
le nettoyage et la désinfection et avant le séchage ;
Respect des instructions du fabricant (appareil ou machine automatique) ;
Vérification de la propreté, de l’intégrité et du bon fonctionnement du matériel ;
Renouvellement quotidien de la solution désinfectante.
1. DEFINITION.
Ensemble d’action visant { préparer et { administrer les médicaments per
os ou par toute autre voie dans des conditions optimale de sécurité.
2. OJECTIFS.
Administrer l bonne posologie du médicament prescrit au patient à qui il est
destiné ;
Respecter la voie d’administration : IM, IV ;
Contrôler la prise du médicament par le patient ;
Observer les effets du médicament sur les symptômes ;
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Informer le patient sur le déroulement du soin, lui dire que le procédé utilisé est
indolore ou va créer un inconfort passager s’il ya lieu ;
Apprendre au patient à évaluer lui-même l’état de cicatrisation de la plaie,
reconnaître les signes d’infections et { signaler tout changement au médecin :
Changement de couleur de la peau, manifestation ou sensation de chaleur locale,
apparition d’un écoulement, d’un œdème ou d’une douleur accrue au niveau de
la plaie et des tissus environnants ;
Inciter le patient à boire et à manger en lui expliquant que cela favorise une
bonne cicatrisation.
g. Eléments de surveillance.
Aspect extérieur des compresses ou du matériel de pansement lors de l’ablation ;
Aspect de la plaie et de son environnement : Coloration des tissus (rouge, jaune,
noir) ;
Douleur à la palpation ;
Etat de cicatrisation : Nécrose, bourgeonnement, épidémisation, maturation ;
Degré de participation du patient.
h. Prévention des risques-protection du soignant.
Se laver les mains avant et après les soins ;
Porter des gants lors de l’enlèvement du pansement et systématiquement lors de
la manœuvre de compression et d’installation de pansement pour arrêter une
hémorragie ;
Porter une blouse si risque de souillure par une plaie très suintante ou des
écoulements ;
Décontaminer, nettoyer et stériliser les pinces, ciseaux.
1. Définition.
C’est un trouble trophique lié { la compression des muscles et des tissus
cutanés entre une saillie osseuse et un plan dur.
2. Objectifs.
Identifier les patients à risque de développer des escarres ;
Diminuer la pression ;
Informer le patient et /ou son entourage aux soins de prévention ;
Permettre l’adaptation d’un comportement au maintien d’une peau saine.
3. Personnes susceptibles d’avoir des escarres.
Paraplégique ;
Tétraplégiques ;
Hémiplégiques ;
Comateux ;
Personnes avancées en âge ;
Incontinents ;
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Traitement de la nécrose :
La nécrose tissulaire est par définition la mort des tissus et on a sous les
yeux une plaque noirâtre, cartonnée, insensible.
Deux cas sont possibles :
Simple plaque noire :
Sans signes inflammatoire en périphérie.
On peut se contenter de surveiller et de masser à chaque change ;
Au bout de quelques jours la plaque noire va se détacher et il sera
temps de faire le bilan des lésions sous-jacentes ;
En général on trouve une peau fragile mais saine avec
éventuellement une zone où le derme est à nu mais qui va se ré-
épithélialisé spontanément si on peut éviter l surinfection.
plaque noire et dure (nécrose formée) :
On est en présence d’une gangrène cutanée aseptique (pour le moment).
Il ne faut pas découper la plaque immédiatement car on ferait
saigner inutilement le derme sous-jacent ;
On peut la scarifier et la recouvrir d’un hydrocolloïde épais comme
le classique BAUME de PEROU pendant quatre jours ;
Après trois ou quatre jours, la plaque sera bien ramollie et on
pourra la découper.
On trouve à tout coup en profondeur des tissus pâles en voie de nécrose qu’il
faut exciser largement jusqu’{ atteindre les tissus soins.
Après l’excision :
On nettoie la plaie chaque jour, jusqu’{ ce qu’elle soit propre et
bien rouge ;
Curetage quotidien des lambeaux, des chairs nécrosées ;
Massage à la glace de la périphérie ;
Suit une phase de bourgeonnement qu’on peut favoriser par :
Un nettoyage au chlorure de sodium ;
Pansement protecteur si la perte de substances est
importante.
Eviter de frotter ou d’appuyer sur la plaie au moment de
nettoyage ;
Il faut sécher la peau autour de l’escarre avec une compresse sèche
en tamponnant. Ne pas assécher la plaie ;
Ne jamais coucher ou asseoir un patient sur une escarre
constituée.
7. Classification des stades de gravité de l’escarre.
Stade 0 : Absence de rougeur et de lésion cutanée ;
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A. DEFINITION.
Acte des soins infirmiers qui consiste à maintenir ou à protéger au moyen de
bandes et/ou d’écharpes, un pansement ou une partie du corps traumatisé.
Cet acte de soin consiste à immobiliser une partie du corps pour éviter une
douleur (patient opéré au niveau de l’abdomen en maintenant et soutenant la plaie) ; à
protéger la peau ; à maintenir un pansement ou une attelle en cas de traumatisme ; à
soutenir un membre fracturé par la mise en place d’une écharpe.
B. OBJECTIFS.
Immobiliser une partie du corps ;
Fixer un pansement ;
Maintenir en place une attelle ;
Comprimer une plaie pour arrêter l’hémorragie ;
Soutenir une blessure ou une fracture.
C. TYPE DE BANDAGE.
Circulaire ;
En spirale ;
En spirale renversée ;
Croisée ;
Récurrent ;
En forme de huit ;
Spica ;
En écharpe ou triangulaire ;
Abdominal ;
Monocle.
D. PRINCIPES A RESPECTER.
Inspecter la peau pour déceler des excoriations, un œdème, un changement de sa
couleur ou l’ouverture des berges d’une plaie ;
Recouvrir les plaies suturées ou les excoriations ouvertes avec un pansement
stérile avant de poser un bandage ;
Choisir le bandage : Matériel, largeur, longueur, en fonction de son but et du site
du bandage : Bandage élastique pour la technique en spirale, bande de gaze pour
la technique de la spirale inversée dite spica ;
Placer la partie du corps qui sera maintenue ou protéger par le bandage dans une
position confortable et dans l’alignement anatomique normal ;
Prévenir le frottement entre la peau et le bandage et protéger certaines zones
cutanées fragiles ou irritées par l’application de coton ou mousse ;
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L’infirmier doit être l’exemple de propreté. Il doit éviter d’apporter les germes du dehors
qui pourrait être su son corps ou sur ses vêtements afin de ne pas devenir source de
complication pour lui-même et pour son entourage.
Cette hygiène consiste à :
Hygiène du corps : Soins minutieux de propreté pour le corps, les cheveux, les
mains et les ongles : Bain/douches journaliers, soins des cheveux, ongles coupées
courts ;
Hygiène de bouche et des dents : Brossage des dents après chaque repas ou du
moins chaque matin et chaque soir avant le coucher ;
Hygiène des vêtements : Blouse propre chaque jour, chaussures nettoyées ;
Hygiène alimentaire : Manger une nourriture bien équilibrée contenant des
protéines et des vitamines en suffisance pour maintenir une bonne santé,
élément important pour fournir un bon travail ;
Hygiène physique : Prendre des moments de détente ; occuper son temps libre
de manière saine pour la lecture, ou après d’autres loisirs tels que les jeux, le
sport… il ne faut pas négliger un bon repos, soit un temps minimum d’heure de
sommeil (si possible au moins 7-8 heures chaque nuit). Si l’infirmier accomplit
son service de nuit, il ne doit pas oublier qu’il est nécessaire de dormir pendant la
journée un nombre d’heures équivalentes à celles de nuit.
A. DEFINITION :
Il s’agit d’un ensemble des soins et procédés qui permettent d’assurer la propreté du
corps et des téguments et d’en préserver l’intégrité.
Ces soins apportent bien-être physique et mental, favorisant les échanges verbaux avec
l’enfant ou l’adulte dépendant. Les mécanismes pour l’atteindre sont les soins d’hygiène
corporelle et la réalisation des mouvements adéquats.
Pour remplir ses fonctions, la peau doit être propre, saine et soignée.
Voici quelques fonctions :
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La protection : La peau assure une barrière contre invasion des microbes et des
substances étrangères ;
La thermorégulation : Les glandes sudoripares assurent en grande partie la
régulation thermique de l’organisme ;
L’excrétion : Les glandes sudoripares excrètent à la surface de la peau de petites
quantités des déchets azotés et de chlorure de sodium contenus dans la sueur…
La sensation : Les terminaisons nerveuses spécialisées de la peau permettent de
recueillir les informations sur le milieu extérieur.
B. OBJECTIFS.
Assurer l’hygiène de la personne afin de maintenir et favoriser le rôle
protecteur et sécréteur de la peau ;
Assurer le bien-être de la personne soignée et une bonne estime de soi ;
Prévenir l’irritation de la peau ;
Maintenir la propreté des mains et des ongles.
C. MATERIELS.
1. Toilette complète.
Deux gants, deux essuie-mains ou serviette ;
Savon doux ;
Couverture individuelle ;
Un bassin d’eau tiède ;
Un sac à déchets.
2. Toilette génitale.
Gants, serviette ou essuie-main, savon doux ou liquide ;
Coton ;
Bassin.
3. Soins d’hygiène des mains et des ongles.
Bassin d’eau tiède, serviette, coupe-ongles, lime, bassin réniforme ;
4. Hygiène bucco-dentaire.
Brosse à dent ou bâtonnet, dentifrice en pâte ;
Verre d’eau ;
Dans le cas de prothèse dentaire : Boîte à prothèse étiqueté au nom du
patient.
5. Capiluve :
Peigne et/ou brosse ;
Shampooing, essuie-main, sèche-cheveux ;
Protection du lit ;
Bassin d’eau.
6. Pédiluve :
Protection du lit ;
Gant de toilette, deux essuie-mains ;
Coupes ongles, lame de rasoir ;
Sac à déchets.
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N.B : Pour le patient porteur de lunette ou d’appareils auditifs, les retirer au préalable et
les remettre après les soins ; pour la toilette complète au lit : Un bain peut être proposé à
tout patient sauf dans le cas de patient porteur du plâtre, de pansement appliqués sur
une surface importante du corps et/ou ne devant pas être mouillés et dans le cas de
dispositifs intra-veineux ou des plaies suturées.
Pour des amples informations sur la respiration : Veuillez voir les signes vitaux
(respiration).
Nécessité propre { l’individu de porter des vêtements adéquats { ses activités pour
maintenir la température de son corps et protéger ses téguments, préserver sa pudeur
et d’exprimer son identité physique, mentale et sociale.
L’habillement joue un rôle majeur dans l’état de bien-être psychologique de tout
individu. Les vêtements ont toujours été utilisées pour s’adapter aux besoins
environnementaux et sociaux, c’est pourquoi le port des vêtements trop serrés peut
gêner la respiration et la difficulté de manipuler plusieurs vêtements (pantalon, jupon,
robe, sous-vêtements) au moment de la miction peut conduire à une incontinence
urinaire. Tans disque le port de vêtements trop légers par temps de froid peut entraîner
l’hypothermie et le port de vêtement trop lourd par temps chaud peut entraîner
l’hyperthermie.
La façon de se vêtir constitue aussi une forme de communication non verbale et est le
moyen le plus tangible pour un individu d’exprimer ses valeurs personnelles.
L’individu doit opérer librement le choix des vêtements adaptés aux désirs et
circonstances. Les vêtements peuvent aussi être sélectionnés en vue de camoufler une
infirmité ou d’accentuer certains traits physiques. Ils peuvent également être choisis à
cause de leur aspect fonctionnel ou encore parc qu’ils conviennent à certaines activités.il
faut donc dans la mesure du possible, laisser les personnes choisir leurs vêtements
même si elles sont en perte d’autonomie, parce que généralement les habits reflètent la
classe sociale et la personnalité conformément à chaque culture. La personne doit donc
se conformer { sa culture et s’identifier { sa société.
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INTERVENTION INFIRMIERE.
Informer la personne sur les règles d’hygiènes vestimentaires { respecter ;
Renseigner les individus sur les problèmes causés par certains tissus (laine,
caoutchouc) ainsi que sur le choix de vêtement à porter en fonctions des
conditions climatiques et/ou du type d’activité ;
En milieu hospitalier, respecter leurs goûts en matière d’habillement, faire en
sorte qu’ils puissent porter les mêmes vêtements qu’ils avaient l’habitude de
porter chez eux, les aider.
La famille et les amis peuvent jouer un rôle important en apportant leur soutient à la
personne aux prises avec une déficience visuelle. Il est important que la famille ou les
proches sachent que le malvoyant { besoin d’aide dans l’accomplissement des certaines
activités.
CONSEILS POUR COMMUNIQUER AVEC UNE PERSONNE APHASIQUE.
Parler lentement en articulant bien les mots ;
Toujours faire face { la personne lorsqu’on parle ;
Lui donner des soins buccaux fréquents et lui remettre ses prothèses dentaires
pour parler plus facilement ;
La présence de plusieurs personnes et le bavardage tendent à créer un état de
confusion chez la personne. Eviter autant que possible cette situation ;
Laisser suffisamment de temps à la personne pendant la rétroaction pour
répondre et éviter de montrer de l’impatience.
PRECAUTIONS A PRENDRE LORS D’UNE COMMUNICATION AVEC LE MALADE.
L’état de fatigue joue un rôle important. Pour solliciter la collaboration de la personne, il
est préférable d’attendre qu’elle soit bien reposée : Sa réceptivité sera alors optimale.
Eviter de le déranger lorsqu’il est absorbé dans une activité.
ATTENTE DE LA REPONSE.
Accorder un délai suffisant au malade pour qu’il puisse répondre ;
Eviter de mettre de la pression sur lui, de l’interrompre, de le bousculer lorsqu’il
parle.
INTERVENTION INFIRMIERE.
L’infirmier est appelé à communiquer ou à entretenir de relations avec autrui. Par ses
qualités l’infirmier devra favoriser les relations avec le malade et veiller { l’équilibre
psychique du malade.
S’adapter au langage du malade et interpréter sa communication non verbale ;
Favoriser la collaboration avec le malade.
INTRODUCTION.
INTRODUCTION.
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Dans le cadre de son rôle propre, l’infirmier (e) accomplit les actes ou dispense les soins
visant à identifier les risques et à assurer le confort et la sécurité de la personne et de son
environnement et comprenant son information et celle de son entourage.
Il est aussi habilité à pratiquer les actes soit en application d’une prescription médicale
qui sauf, urgence est écrite, qualitative et quantitative, datée et signée, soit en application
d’un protocole écrit, qualitatif et quantitatif, préalablement établi, datée et signé par un
médecin.
Néanmoins avant de poser un acte infirmier ou médical, l’infirmier (e) doit toujours
mettre en application les recommandations suivantes :
Se laver les mains avant et immédiatement après chaque soins ;
Vérifier et revérifier la prescription médicale avant de poser un acte ;
Préserver l’intimité du patient ;
Etre précis dans les gestes posés ;
Préparer le malade psychologiquement : Informer le patient du but et du
déroulement de chaque soins ;
Respecter toutes les étapes recommandées d’une technique.
N.B : Ces normes sont des exemples mais ne sont pas des constantes : Il ya parfois des
dissociations.
Expliquer au patient et aux parents s’il s’agit d’un enfant que ce sont des actes
systématiques utiles { la surveillance d’un régime, d’une thérapeutique ou
développement staturo-pondéral.
A. TAILLE.
La toise est munie d’un index horizontal mobile, glisser cet index vers le haut pour que le
malade ne se cogne pas.
Demander au malade d’ôter ses chaussures, bonnet ou chapeau ;
Placer le patient bien droit pied joints, tête et dos contre la toise, menton
légèrement relevé, aplati les cheveux. Abaisser l’index jusqu’{ frôler la tête du
patient qui regarde droit devant lui. Lire la taille indiquée et la transcrire sur la
feuille de surveillance.
Fréquence de la mesure de la taille : Chez l’enfant, la surveillance est mensuelle la 1°
année et une fois par trimestre jusqu’{ 24 mois.
Pour la mesure de la taille au lit.
Installer le patient de manière à ce que la tête ou les pieds soient appuyés sur un
support fixe ;
Demander au patient de se tenir immobile, dérouler le mètre ruban et le placer le
long du coup.
Chez la personne courbée ; âgée.
La taille peut être appréciée à partir de la mesure d la taille de la jambe (Genou-Sol ou
Genou bord externe du pied), selon les formules suivantes (applicable au-delà de 70
ans).
Taille homme : (cm) : 65+ (2 x hauteurs genou-sol ou genou bord externe du
pied)- (0,04 x âge) ;
Taille femme : (cm) : 85 + (1,18 hauteur genou-sol ou genou bord externe du
pied) – (0,24 x âge).
Mesure de la taille chez un nourrisson.
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B. LE POIDS.
Il est important avant la pesé de s’assurer si le pèse-personne est bien réglé0
Dévêtir le patient pour réduire au minimum le poids de vêtement ;
Interroger le patient sur son poids habituel et le noter ;
Utiliser une balance adaptée { l’état du patient (assise ou allongée) ;
Faire monter le malade sur le plateau du pèse-personne, lui demandé de ne pas
bouger, attendre que l’aiguille soit immobilisée et lire le poids puis noter dans le
dossier du patient.
Pour le nourrisson :
Chauffer la pièce et placer une protection à usage unique sur le pèse-bébé en restant à
proximité de l’enfant mais sans le toucher prenant la pesée pour prévenir les chutes.
Lire le poids et tracer la courbe de poids.
Déposer les coussins, secouer au préalable, sur le pied du lit, ensuite les glisser en
place.
1. MASSAGE ABDOMINAL.
Masser l’abdomen par un mouvement circulaire allant de droite { gauche et vers le bas
en suivant le trajet physiologique du péristaltisme abdominal.
2. UTILISATION DE L’EFFORT DE POUSSEE PAR ACCROISSEMENT DE LA
PRESSION ABDOMINALE.
Demander au patient d’inspirer profondément et d’expirer nez et bouche fermés en
contractant les muscles abdominaux et en appuyant sur l’abdomen avec les deux mains
afin d’augmenter la pression intra abdominale et de provoquer l’expulsion des selles.
3. STIMULATION ANALE OU ACCOUCHEMENT DIGITAL.
Expliquer au patient le but du soin et son déroulement ;
Installer le patient en décubitus latéral, le recouvrir avec le drap et ne découvrir
que les fesses ;
Veiller { assurer et { respecter l’intimité du patient pendant le soin ;
Enfiler les gants et introduire l’indes dans le rectum, ce qui { pour but de faire
progresser les selles vers l’ampoule rectale. En cas d’accouchement digital veiller
retirer avec l’index les scybales bloqués dans l’ampoule rectale.
Faire pivoter le patient sur des fesses (en l’absence d’escarres fessières ou du
sacrum) d’un seul mouvement afin de l’amener en position demi-assise, jambes
hors du lit ;
Demander au patient de poser les mains à plat sur le lit et de respirer calmement
et profondément ;
Observer le faciès du patient et lui demande de signaler toute sensation
inhabituelle afin de détecter un malaise ;
Vérifier l’adaptation du chaussage (taille adaptée, semelle dérapant etc...) ;
S’installer face au patient, genoux et pieds parallèles et faire un contrepoids en
basculant le patient vers soi ;
Maintenir le patient contre soi, les bras serrés autour du corps, les mains croisés
au niveau du bas du dos du patient, les jambes en serrant celles du patient ;
Pivoter sur place avec le patient pour l’amener dos au fauteuil préalablement
installé ;
Glisser les mains derrières le dos du patient, basculer le tronc en arrière, faire
contre poids et faire assoir le patient ;
Lui demander de respirer profondément et calmement ;
Féliciter le patient des efforts réalisés, même minimes ;
Mesurer la pression artérielle ;
Installer le repose pied, accoudoir et un oreiller au niveau des cervicales et des
lombaires.
2. Lever avec l’aide de deux personnes :
Réaliser le lever en collaboration avec une autre personne ;
Installer le patient en position demi-assise ;
Un des soignants se place en arrière du patient, un genou en appui sur l e lit ;
Placer les mains sous les aisselles afin de saisir les bras (sauf pour les patients
hémiplégiques ou souffrant de l’épaule) ;
L’autre glisse les mains sous les cuisses. Les soignants se coordonnent pour
réaliser le transfert ;
Dans tous les cas : Mesurer la pression artérielle avant le lever et après, une fis le
patient installer au fauteuil ;
Asseoir le patient doucement sur son fauteuil, enfiler la robe de chambre,
interroger le patient sur son ressenti ;
Féliciter le patient de l’effort accompli ;
Installer la repose pied et les coussins au niveau du cou et des lombaires afin de
maintenir le patient dans une position confortable.
3. Transport.
3.1. Malade ambulant.
a. Aide d’un infirmier.
Se placer du côté sain du malade et le soutenir ;
En plaçant le bras sous l’aisselle du malade et en saisissant de main celle du
malade ;
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En entourant d’un bras les reins du malade ou en le priant de lui passer le bras
autour des épaules ;
Ou bien asseoir le malade sur le bord du lit. L’infirmier passe un bras derrière le
dos du malade ;
Glisser l’autre bras sous le siège du malade ;
Le malade passe ses deux bras autour du cou de l’infirmier ;
Soulever le malade et on peut le transporter.
b. Aide de deux infirmiers.
Le malade marche au milieu et prend le bras d deux infirmiers ;
Les deux infirmiers soutiennent d’un bras les reins du malade qui pose les bras
sur leurs épaules.
3.2. Par fauteuil roulant.
Poser un coussin à air sur le siège en bois ou un coussin ordinaire ;
Placer une couverture et un drap ou un de ces deux avant le fauteuil ;
Faire asseoir le malade, rabattre le tout sur le malade afin d’éviter les
refroidissements ;
3.3. Avec brancard sur roue.
Préparer le brancard : c’est-à-dire étaler couverture, drap et oreiller ;
Lacer la tête du brancard au pied du lit ;
Coucher le malade sur le brancard, rabattre drap et couverture sur lui, mettre un
deuxième drap ou couverture (s’il ya lieu) et border ;
Il est préférable, de conduire le brancard à deux infirmiers l’un { la tête et l’autre
aux pieds ; si on est seul, l’infirmier se placera :
Soit à la tête du brancard en le poussant devant lui ;
o Avantage : L’infirmier observe mieux le malade car il
est proche de lui. Ce qui est mieux.
Soit se placer aux pieds du brancard, le poussant devant lui ;
o Avantage : Le malade sent moins le courant d’air
dans la figure (convient pour le cadavre).
Le 3° infirmier soutient le malade : Une main sous le creux poplité et l’autre sous
les tendons d’Achilles ;
Si le malade le peut, le prier de passer les bras autour du cou de l’infirmier le plus
proche ;
Au signale donné, soulever le malade ;
L’’infirmier des inférieurs amorce les mouvements de départ de sorte que le
malade de présente en bonne situation devant le lit vide ;
Avec précautions et sans heurts, déposer le malade sur le lit.
Fixer le bandage par deux tours circulaires autour du front, effectuer un renversé sur la
tempe { l’opposé de la plaie en maintenant la bande pliée avec deux doigts en oblique.
Passer la bande sur le sommet du crâne, redescendre sous le menton, faire deux tours,
un nouveau renversé et finir par deux circulaires autour du front. Fixer avec du ruban
adhésif.
4. APPLICATION D’UN BANDAGE AB DOMMINAL OU THORACIQUE.
Procéder comme pour un bandage sur un segment de membre en remontant vers
le haut du corps, chaque tour chevauchant le précédant sur la moitié de chaque
spirale ;
On peut utiliser un filet élastique de dimension adaptée pour maintenir un
pansement ombilical.
5. MISE EN PLACE D’UNE ECHARPE.
Utiliser un morceau de tissu triangulaire ou, à défaut, plier transversalement un
carré de toile ;
Demander au patient de se placer debout ou assis ;
Se placer face au patient et lui demander de plier le bras à mettre en écharpe en
ramenant l’avant-bras sur la poitrine si ce n’est pas contre-indiqué ;
Placer l’écharpe sous le bras du patient sur sa poitrine : Le milieu de la base du
triangle sous le poignet, une pointe au niveau du cou, le sommet du triangle (son
angle droit) au niveau du coude ;
Rabatte l’extrémité pendante au-dessus du poignet sur le bras et nouer son
extrémité autour du cou du patient avec l’autre extrémité en attente ;
Rentrer l’excès de tissus au niveau du coude et le fixer avec une épingle ;
Vérifier la bonne mise en place de l’échappe : Main et avant-bras sont maintenues
au dessus du coude afin d’éviter la formation d’un œdème, l’extrémité des doigts
est apparente.
Enfiler des gants non stériles { usage unique s’il ya risque de contact avec le sang
ou un liquide biologique ;
Proposer au patient de vider sa vessie avant le soin et installer le patient sur le
dos ;
Déshabiller le patient et le couvrir avec l’essuie-main ;
Placer une serviette ou essuie sous chaque partie du corps à laver en la déplaçant
au fur et à mesure ;
Savonner les parties du corps en commençant par le visage et terminer par les
organes génitaux et le siège ;
Laver soigneusement les aisselles, dessous des seins chez la femme, les plis
abdominaux chez les personnes obèses ;
Faire asseoir le patient pour laver le dos ou le tourner sur le côté ;
Terminer la toilette complète par la toilette génitale.
Poser la main du patient sur une serviette en papier, couper les ongles en amande
chez la femme et en arrondie chez l’homme et les limer si besoin.
Demander au patient de brosser les dents et les gencives { l’aide de la brosse avec
du dentifrice pendant 2 à 3 minutes ou le faire pour lui ;
Rincer abondamment la bouche { l’eau et lubrifier les lèvres au besoin ;
Chez un patient porteur d’une prothèse dentaire, ôter la prothèse, la rincer { l’eau
claire sous le robinet la brosser en la nettoyant avec la solution nettoyante et
rincer le soir au couché, la déposer dans le récipient adapté rempli avec la
solution nettoyante.
Vérifier que le patient n’est pas trop fatigué sinon reprogrammé le soin à un autre
moment ;
Informer le patient sur la nécessité et le déroulement du soin ;
Solliciter sa participation en fonction de ses capacités ;
Se laver les mains avec un savon doux ;
Protéger le patient et le lit d’éventuelle fuite d’eau au moyen d’une toile
imperméable ;
Installer le patient en position demi-assise, le dos et les épaules soutenus par u ou
deux oreillers, tête en arrière si le soin se réalise au lit ;
Protéger le conduit auditif { l’aide de compresses ou de coton ;
Entourer les épaules du patient avec une protection imperméable recouverte
d’une serviette de toilette et croisé le tissu sur la poitrine. Fixer avec une pince ;
Mouiller les cheveux en versant l’eau tiède ;
Pratiquer le shampooing e frictionnant le cuir chevelu du bout des doigts avec
douceur ;
Rincer, recommencer l’opération et rincer abondamment ;
Essorer les cheveux avec la serviette, ôter la protection et enlever le bac ;
Essuyer les cheveux, les sécher et coiffer selon le désir de la personne ;
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